Cameroun : Yaoundé abrite un colloque sur la sécurité

Cette rencontre, réunissant les experts des 11 pays membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) s’est ouvert lundi à l’Institut des relations internationales du Cameroun dans la capitale Yaoundé.

La rencontre vise également à explorer de nouvelles approches en vue de faciliter l’accès aux solutions pour les personnes déplacées de force, dans le contexte de la crise en République centrafricaine où environ 1,4 million de personnes ont été déplacées de force à fin janvier 2022, selon les données du comité d’organisation.

Placés sous le thème « Paix et sécurité en Afrique centrale : regard rétrospectif et prospectif sur 30 ans de l’UNSAC au service de la diplomatie préventive« , les travaux qui dureront trois jours consistent à passer en revue les acquis de cette instance mise en place en mai 1992 et dont le siège est à Libreville, au Gabon.

Le colloque devrait aussi favoriser le partage d’expériences, de bonnes pratiques et permettre d’identifier des opportunités en vue de la mise en application du Pacte mondial pour les réfugiés (PMR) dans tous les pays touchés par la crise centrafricaine.

L’UNSAC compte onze Etats membres, dont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Rwanda, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Luanda abritera la 40e réunion sur la sécurité en Afrique centrale

La 40e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) aura lieu du 1er au 5 juin 2015 dans la capitale de l’Angola

La 40e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) aura lieu du 1er au 5 juin 2015 à Luanda, la capitale de l’Angola. Elle permettra d’évaluer la mise en uvre des programmes de désarmement et de limitations des armes dans la sous-région ainsi que des actions menées pour lutter contre les groupes terroristes, en particulier Boko Haram. Ce sera aussi l’occasion de faire le tour d’horizon de la situation géopolitique dans les onze pays membres.

Sur ce dernier point, les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présenteront un rapport analytique et prospectif sur l’état des lieux en Angola, au Burundi, au Cameroun, en République Centrafricaine (RCA), au Congo, en République démocratique du Congo (RDC), au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Rwanda, à Sao Tomé et Principe, et au Tchad. Cet exercice, qui constitue l’un des temps forts de la réunion, est d’une très grande importance. L’occasion est en effet donnée aux participants d’échanger et de discuter des informations ayant parfois valeur d’alerte précoce.

Lors de la 37e réunion de l’UNSAC tenue du 19 au 23 décembre 2013 à N’Djamena (Tchad), le rapport de la CEEAC avait par exemple indiqué qu’au Burundi, la controverse sur la «révision éventuelle de la constitution et la possibilité pour l’actuel Chef de l’Etat de se représenter en 2015», faisaient partie des éléments susceptibles de provoquer un «retour des tensions et de la violence». La conjoncture politique dans ce pays sera sans doute au c ur des préoccupations lors de la 40e session de Luanda, compte tenu de la tournure dramatique des événements depuis l’annonce de la candidature du Président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.

Dans une déclaration publiée le 23 mai dernier, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a invité les dirigeants politiques burundais à «placer la paix et la réconciliation nationale au-dessus des intérêts partisans». Son Représentant spécial pour l’Afrique centrale, M. Abdoulaye Bathily, qui prendra part à la réunion de l’UNSAC, multiplie les messages allant dans le même sens et traduisant le souci de l’ONU de favoriser une issue pacifique à la crise burundaise.

Au-delà du caractère conflictogène des processus électoraux dans la plupart des pays de la sous-région, le contexte est aussi marqué par les efforts toujours en cours pour normaliser la situation en RCA. Le prolongement technique de la transition souhaité par le Forum national de Bangui a été entériné par le 16e Sommet ordinaire de la CEEAC, afin de permettre aux autorités compétentes d’organiser des «élections crédibles et transparentes avant la fin de l’année 2015».

De nombreux autres sujets seront à l’ordre du jour de la 40e réunion de l’UNSAC : la lutte contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, le phénomène du braconnage, le trafic des drogues, les groupes armés, le terrorisme, etc. Il sera notamment question de faire le bilan depuis la 39e rencontre tenue du 1er au 5 décembre 2014 au Burundi. Celle-ci s’était achevée par l’adoption de plusieurs recommandations et de la Déclaration de Bujumbura sur «la menace liée aux activités terroristes du groupe Boko Haram sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique centrale».

La Présidence tournante du Comité est actuellement assurée par le Ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale du Burundi. A Luanda, l’Angola prendra les commandes pour une période de six mois. Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), qui a envoyé une mission avancée sur le terrain depuis près d’une semaine, continuera à jouer pleinement le rôle de Secrétariat qui lui a été confié en mai 2011.


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Les processus électoraux en Afrique centrale évalués à Malabo

«Le succès d’une élection, ce n’est pas la tenue de l’élection elle-même, mais celui de tout le processus»], ont souligné des experts de la CEEAC qui ont pris part à la 38ème réunion de l’Unsac

Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale, a abrité du 29 juillet au 02 août 2014 la 38ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac).

«L’importance des processus électoraux crédibles et pacifiques dans la prévention des conflits» figurait parmi les questions abordées par les participants à cette réunion ministérielle. Ce point a été abordé le 1er août avec le propos du secrétaire général des Nations Unies, lu par son représentant spécial en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily. [i «Les élections sont parfois l’occasion de tensions sociopolitiques accrues. Il importe donc que les États disposent de ressources et d’institutions adéquates pour garantir des élections libres, démocratiques et transparentes», a indiqué Abdoulaye Bathily.

«Le succès d’une élection, ce n’est pas la tenue de l’élection elle-même, mais celui de tout le processus qui y conduit», a résumé pour sa part Pierre Siméon Athomo-Ndong, Chef de l’Unité d’appui électoral à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Ont particulièrement été indexées dans les crises électorales au sein des pays de la sous-région, les institutions qui jouent un rôle dans la tenue des scrutins: commissions électorales, juridictions chargées de régler les contentieux, entités techniques, médiatiques et politiques.

Hormis les questions électorales dans la sous-région, les participants à la 38ème réunion ministérielle de l’Unsac ont également abordé la crise en République centrafricaine. Dans une déclaration publiée sous le titre: «Appel de Malabo sur le Forum de réconciliation nationale et du dialogue politique inter-centrafricain», les ministres des Affaires étrangères et chefs de délégations des Etats membres de l’Unsac ont salué la tenue à Brazzaville, du 21 au 23 juillet 2014, du Forum de réconciliation nationale et du dialogue politique inter-centrafricain. Ils ont invité dans la même lancée les Etats membres du Comité à s’impliquer pour le transfert effectif, le 15 septembre 2014, de la MISCA vers la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA).

«Le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale fera une nouvelle évaluation de la situation globale dans la sous-région lors de sa 39e réunion prévue à Bujumbura en novembre 2014. La Guinée équatoriale assurera la présidence du Comité jusqu’à cette session du Burundi, qui occupe la première vice-présidence de l’institution. L’Angola (2e Vice-présidence) et le Gabon (Rapporteur) complètent le bureau mis en place à Malabo où le bilan de l’ancienne équipe conduite par le Tchad a été salué par le Comité», note-t-on dans le communiqué ayant sanctionné ces travaux.

L’Unsac a appelé les pays de la sous-région à plus transparence dans les processus électoraux
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Sécurité: Malabo accueille la 38e réunion ministérielle de l’UNSAC

La rencontre du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale aura lieu du 29 juillet au 2 août 2014 en Guinée équatoriale

La 38e réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) aura lieu du 29 juillet au 2 août 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette rencontre semestrielle permettra aux ministres des Affaires étrangères de faire l’état des lieux de la situation géopolitique et sécuritaire ainsi que le point sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.

En dehors de la crise centrafricaine et de la fragilité de la paix dans certains autres pays, les avancées dans la mise en uvre des décisions du Sommet de Yaoundé (juin 2013) sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée occuperont une place importante dans les échanges. Il en sera de même des initiatives en cours pour faire face à l’impact régional des actes criminels de la secte Boko Haram et pour mettre fin aux activités de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).

Les discussions porteront également sur les efforts des Etats membres et leurs partenaires dans la lutte contre le braconnage et le commerce illicite de l’ivoire, un phénomène qui constitue une menace grave non seulement contre l’environnement et l’économie, mais aussi contre la sécurité. Ce combat fait du reste partie des priorités des Nations Unies. Le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a régulièrement attiré l’attention de la communauté internationale sur le rôle supposé de ce trafic « dans le financement illégal de certains groupes rebelles ».

Au-delà de ce tour d’horizon habituel, un exposé est prévu sur les enjeux des élections crédibles et pacifiques pour la prévention des conflits. Un expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) entretiendra les participants sur cette question d’actualité. Celle-ci a été choisie en tenant compte de l’agenda politique des deux prochaines années marqué par l’organisation des consultations électorales dans plusieurs pays d’Afrique centrale.

A l’issue de la réunion de Malabo, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération assurera la présidence tournante du Comité jusqu’à la tenue de la 39e session. Son homologue du Tchad lui passera donc le témoin.

C’est la troisième fois que la capitale de la Guinée équatoriale accueille la réunion de l’UNSAC. Elle avait déjà abrité les 20e et 21e sessions, respectivement du 27 au 31 octobre 2003 et du 21 au 25 juin 2004.

L’UNSAC compte onze membres : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, et le Tchad. Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) en assure le Secrétariat depuis mai 2011. Le Professeur Abdoulaye Bathily, chef dudit Bureau par ailleurs Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, prendra part à la session ministérielle (1-2 août) qui suivra la réunion des experts prévue du 29 au 31 juillet au Centre de conférences de Sipopo, à une quinzaine de kilomètres de Malabo

La 38ème réunion de l’Unsac permettra d’évaluer les initiatives en cours pour faire face à l’impact régional des actes criminels de la secte Boko Haram
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