Cameroun-Extrême-Nord : le PNUD octroie le matériel agricole à 30 GIC

Le Programme des Nations-unis pour le développement (PNUD) a fait ce don le 15 juillet dernier.

Le PNUD a tendu la main à 30 Groupements de paysans ou d’initiatives communautaires (GIC) de l’arrondissement de Waza, dans le département du Logone-et-Chari.

30 groupements d’initiative commune ont bénéficié d’importants matériels agricoles à Extrême-Nord. Les dons sont constitués de motopompes, brouettes, houes, machettes, tricycles, engrais… Ils ont été remis par Christophe Charbon, chef de l’Unité du projet Facilité de stabilisation régionale du bassin du Lac Tchad fenêtre Cameroun. La cérémonie, qui s’est déroulée à l’esplanade de la compagnie de la gendarmerie de Waza, a connu une forte présence des populations bénéficiaires à la tête desquelles, le maire de Waza, Ibrahim Mohamed.

Pour ces populations, ce don est une action qui va relancer l’économie locale fragilisée par les affres de Boko Haram il y a quelques années. Waza est une commune située à proximité de la frontière avec le Nigeria. Elle est connue pour son parc national.

L’extrême-nord du Cameroun, tout près de la frontière nigériane, est régulièrement le théâtre d’attaques de ce groupe terroriste originaire du nord-est du Nigéria.

La rébellion de Boko Haram a éclaté en 2009 dans le nord-est du Nigéria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigéria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leurs domiciles, selon l’ONU.

Cameroun : le BIR offre du matériel didactique à des écoles à Waza, région de l’Extrême-nord

Des dons qui font partie des actions civilo-militaire que mène régulièrement cette unité d’élite de l’armée.

Le Bataillon d’intervention rapide (BIR) Zone Centre a mis à la disposition du matériel didactique pour quatre écoles primaires et un lycée à Waza, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun.

Ces écoles primaires publiques ont bénéficié de tables banc, de masques de protection contre le coronavirus et d’autres outils didactiques. Au lycée du coin, le BIR a réhabilité deux salles de classe.

 « Le BIR est venu nous aider. Il y avait eu des attaques et la population s’est déplacée. Certains sont revenus à cause de cette action du BIR », fait savoir un responsable d’école. Boukar Azi Abakar, proviseur du lycée de Waza a dit sa satisfaction car de nombreux élèves ne pouvaient venir en cours faute de salles de classe.

« Nous montrons notre attachement à la population, à la jeunesse qui est l’avenir de demain. La sécurité de notre pays va passer par la jeunesse », explique le chef de Bataillon Sylvain Hepna du BIR Zone Centre.

Cameroun: Boko haram fait deux morts à Dabanga

Une kamikaze repérée par un membre du comité de vigilance de la localité a déclenché sa ceinture explosive.

L’arrondissement de Waza a de nouveau été la cible de terroristes de la secte Boko haram. Vendredi, aux environs de 20h45 à Dabanga, une femme a été repérée derrière l’école publique. Un vigile l’a suivie. La terroriste s’en est rendu compte et a attendu qu’il se rapproche le plus possible pour déclencher sa charge explosive dissimulée sous ses vêtements. La terroriste meurt sur-le-champ. Le membre du comité de vigilance aussi. Quatre personnes ont été blessées dans l’attentat. L’une d’elles a été transférée à Kousséri pour recevoir des soins appropriés.

Certains renseignements ont révélé que la kamikaze n’était pas seule. Une autre candidate à un attentat-suicide serait activement recherchée à Dabanga, localité située dans l’arrondissement de Waza.

 

Waza, un parc camerounais sous la menace terroriste

Ce qui était jadis le paradis des touristes est aujourd’hui une zone de guerre dans le nord du Cameroun

Waza, un parc national dans le nord du Cameroun, n’attire plus autant les visiteurs. Jadis le paradis des touristes, il fait aujourd’hui office de zone de guerre. Le seul moyen d’y accéder, c’est d’être escorté par des soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unitéÌ d’élite de l’armée camerounaise.

Le long de la route, des villages « fantoÌ,mes » et des silhouettes qui se cachent. A l’arrivée, un camp militaire avec troupes aÌ€ l’entrainement. Ici, aÌ€ la frontière avec le Nigeria, Boko Haram est en terrain conquis.

Selon le directeur de la Commission nationale camerounaise anticorruption, Alfred Etom, « il existe un lien direct entre Boko Haram et le trafic d’animaux sauvages. » D’après lui, le braconnage serait même l’une des sources de financement de l’organisation terroriste.

« A ce problème, s’ajoute la sécheresse chronique, deÌ plore le conservateur de Waza, AndreÌ N’Djidda. Les animaux partent vers le nord, aÌ€ la recherche d’eau, mais ils croisent alors la route d’éleveurs et de braconniers. Comme s’ils se jetaient dans la gueule du loup… »

Pour proteÌ ger les 600 girafes, 700 éléphants et la trentaine de lions qui peuplent encore ce parc de 1 700 km2, trente-cinq rangers sont officiellement employeÌ s. Mais, de l’aveu du directeur, « seuls une vingtaine sont toujours aÌ€ leur poste, les autres ont fui », effrayeÌ s par les combattants du groupe terroriste nigerian.


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Lutte contre Boko Haram: de la reconnaissance aux comités de vigilance

Le chef de l’Etat a accordé des médailles de «chevalier du mérite camerounais» aux trois membres du comité de vigilance tombés au front à Waza et Dabanga

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, par le biais du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, a décerné à titre posthume des médailles de « chevalier du mérite camerounais » aux trois membres du comité de vigilance tombés au front à Waza et à Dabanga et au survivant Isseini Abdouraman, pour son acte de bravoure.

Un carnage avait été évité dans lesdites localités, frontalières du Nigéria, le 28 novembre et le 01er décembre dernier grâce à l’appui des comités de vigilance. Isseini Abdouraman, décoré par le chef de l’Etat, avait dans sa localité à Dabanga, fourni en temps réel des informations qui ont permis de neutraliser des adeptes de Boko Haram.

Le gouverneur de l’Extrême-Nord a, en plus d’adresser un message de condoléance aux familles des victimes, fourni un appui financier pour leur permettre d’organiser les funérailles de leurs proches.

Les membres des comités de vigilance, qui ont également bénéficié d’un soutien financier du président de la République, ont profité de la circonstance pour présenter à Midjiyawa Bakary leur doléance. Il s’agit de la mise à disposition du matériel roulant pour leur permettre d’être plus mobile.

Pour l’heure, le gouverneur Midjiyawa Bakary recommande aux populations de « collaborer avec les forces de l’ordre et les autorités administratives, de telle sorte que les interventions puissent se faire en temps réel ».


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Boko Haram: un garçon de courses portant une somme de 11 500 euros arrêté

Pion essentiel du groupe islamiste, il est tombé lundi lors d’un contrôle serré de gendarmerie dans la zone de Waza à l’Extrême-Nord du Cameroun

Un lieutenant de la secte Boko Haram vient de tomber entre les mains des forces de défense camerounaise. En effet, lors d’un «contrôle serré», la gendarmerie a mis la main sur un pion essentiel du groupe islamiste nigérian. Dans un reportage diffusé mercredi au journal télévisé de 20h 30 sur la télévision nationale, la CRTV, le Commandant de la légion de gendarmerie a recueilli les aveux du terroriste, selon lesquels il est le garçon de courses, principal commissionnaire de la secte islamique dans la région.

Il est tombé lors d’un contrôle serré de gendarmerie dans la zone de Waza, lundi 30 novembre 2015. Sur lui, un téléphone qui n’a pas cessé de sonner depuis et une somme de 11 500 Euro, soit 7 millions de F CFA. Son officier traitant serait le fameux Aladji Mustapha, le n°2 de la secte islamique, que des hommes avaient brutalement libéré, tuant un des soldats camerounais à la brigade de Kousserie, il y a quelques semaines, apprend-on.

La gendarmerie a transféré le jeune homme à Yaoundé où il devra à coup sûr subir un interrogatoire musclé. Mercredi, le ministère camerounais de la Défense a annoncé avoir tué une centaine de membres de la secte islamique, et libéré près de 900 otages, lors d’une opération de ratissage menée entre le 26 et le 28 novembre dernier.

Le Colonel Didier Badjeck, porte-parole de l’armée camerounaise a déclaré jeudi 3 décembre 2015 sur les antennes de la BBC que «par la même occasion nous avons pu neutraliser l’un des chefs opérationnels de Boko Haram, Aladji Gona, qui est supposé avoir mené plusieurs actions kamikazes dans la région de la Commission du Bassin du Lac Tchad».

Des soldats de l’armée en patrouille.
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Boko Haram: l’ONU condamne les attaques de mardi au Cameroun

Le secrétaire général de Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné mercredi des attaques contre les villes de Dabanga et de Waza, à l’Extrême-nord du pays, ayant fait au moins neuf morts et des blessés

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné mercredi, 02 décembre 2015, des attaques contre les villes de Dabanga et de Waza, toutes deux situées dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, et qui ont causé la mort d’environ 15 personnes et fait de nombreux blessés.

Ces attaques, commises respectivement le 28 novembre et le 1er décembre, viennent s’ajouter à d’autres attaques contre la population civile de cette région par des éléments du groupe Boko Haram, a souligné le porte-parole du chef de l’ONU dans une déclaration à la presse.
M. Ban a présenté ses condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Il a appelé la communauté internationale à fournir rapidement une assistance afin d’atténuer l’impact de ces attaques sur les populations touchées.

« Le secrétaire général encourage les gouvernements affectés par Boko Haram à traiter les causes profondes de l’insurrection d’une manière globale et intégrée », a dit son porte-parole. « A cet égard, il appelle la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Ceeac) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à tenir sans plus tarder le Sommet prévu des chefs d’Etat et de gouvernement sur la lutte contre la menace que représente Boko Haram ».

Ban Ki-moon a réaffirmé sa solidarité envers le peuple du Cameroun et réitéré le soutien des Nations Unies au gouvernement camerounais dans sa lutte contre le terrorisme, menée dans le respect des droits de l’homme, du droit humanitaire et du droit des réfugiés.


europe-israel.org)/n

Crainte d’attaques de Boko Haram, les forces tchadiennes en renfort vers Waza

Des troupes tchadiennes ont pris position lundi en renfort à l’armée camerounaise pour sécuriser la frontière entre le Cameroun et le Nigeria vers Waza dans l’Extrême- Nord

Des troupes tchadiennes ont pris position lundi, en renfort à l’armée camerounaise pour sécuriser la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, vers Waza dans l’Extrême- Nord, où il est fait état d’une menace d’attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram, rapportent mardi des sources sécuritaires camerounaises.

Ces forces sont notamment déployées à Salé, localité frontalière de Gambaru au Nigeria, à quelque 30 km de Waza à l’intérieur du territoire camerounais, et réputée facile d’accès à cause de son sol plat, donc propice aux incursions de Boko Haram, dont un regroupement de combattants est signalé ces derniers temps de l’ autre côté de la frontière, d’après ces sources contactées par Xinhua.

Selon celles-ci, en dehors de Waza même où se situe un parc naturel national, en baisse d’activités touristiques du fait de l’ insécurité engendrée par ce groupe terroriste, une incursion dans cette zone représente aussi un risque d’attaque contre Fotokol, Amchidé ou encore Dabanga, autres localités de l’Extrême-Nord devenues des cibles privilégiées des djihadistes nigérians au Cameroun.

Les forces tchadiennes, présentes dans ce pays voisin depuis mi-janvier, viennent appuyer un dispositif sécuritaire permanent de l’armée camerounaise à Waza, constitué d’une base du Bataillon d’intervention rapide (BIR, une force spéciale) puis d’une compagnie et d’une brigade de gendarmerie, dispositif déjà renforcé depuis l’annonce de menaces d’attaques islamistes il y a environ trois semaines.

C’est justement dans cette région qu’une dizaine d’ouvriers chinois d’un chantier routier avaient été enlevés en mai 2014 et qu’a eu lieu la dernière attaque de Boko Haram dans le pays le 16 février dernier, le jour même où un sommet extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) se tenait à Yaoundé pour une stratégie d’assistance au Cameroun et au Tchad face à la menace terroriste.

Waza abrite un parc naturel national
excite.fr)/n

Extrême-Nord: Une quinzaine de personnes tuées lors d’une attaque d’un car à Waza

Quinze personnes au moins ont été tuées dans l’attaque d’un autocar par des islamistes présumés de Boko Haram jeudi

Quinze personnes au moins ont été tuées dans l’attaque d’un autocar par des islamistes présumés de l’organisation Boko Haram dans le nord du Cameroun, ont rapporté samedi un responsable de la sécurité et un homme
d’affaires camerounais.

Au fil de l’année passée, Boko Haram, qui a tué des milliers de personnes dans son insurrection pour créer un califat dans le nord du Nigeria, a multiplié les attaques de part et d’autre de la frontière avec le Cameroun, conduisant ce pays à envoyer des milliers de soldats en renforts dans le Nord.

Foncha Ngeh, un homme d’affaires basé à Maroua, dit avoir eu confirmation de l’attaque auprès de voyageurs, selon qui elle a fait au moins 15 morts le soir du 1er janvier. Un grand nombre d’autres personnes ont été blessées et évacuées vers Maroua pour recevoir des soins. Maroua est le chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, la plus touchée au Cameroun par les attaques transfrontalières de Boko Haram.

Selon Foncha Ngeh, la région a connu une série d’autres attaques, lancées par les islamistes mais aussi par des bandits ciblant les personnes qui circulaient avec de l’argent sur elles à la période de fêtes.

« Des éléments de Boko Haram ont attaqué jeudi un autocar qui transportait de nombreux voyageurs de Kousséri à Maroua et ont tué sur place 25 personnes », a dit de son côté un officier de la force de réaction rapide camerounaise BIR, déployée dans la région.

Cet officier, qui s’est exprimé sous le sceau de l’anonymat, a ajouté que dix autres personnes avaient été grièvement blessées et hospitalisées à Maroua. Leur état laisse craindre une aggravation du bilan des morts dans les heures à venir.

Le quotidien le Jour, dans son édition du 05 janvier fait pour sa part état de 11 voyageurs tués, « tous de confession musulmane ». Il s’agissait, selon le journal, de commerçants de Maroua partis s’approvisionner à Kousséri. L’Oeil du Sahel, un bi-hebdomadaire spécialisé dans l’actualité su septentrion, a dénombré 12 victimes.


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Extrême-Nord: Une attaque à Ziguague fait 10 morts

Le drame est survenu mercredi dans l’arrondissement de Waza, sur l’axe Mora-Kousseri. Parmi les victimes se trouve un élément du BIR. Deux enfants enlevés

Des assaillants armés ont attaqué hier, mercredi 06 août 2014, la localité de Zigague, située près de la route nationale numéro un, dans l’arrondissement de Waza, département du Logone et Chari dans la région de l’Extrême Nord du Cameroun, rapporte la radio publique nationale. Le bilan présenté fait état de 10 morts côté camerounais, dont neuf civils et un élément du Bataillon d’intervention rapide (BIR).

Les assaillants auraient reçu une riposte des forces de défense patrouillant dans la zone avant de s’enfuir. C’est sur leur route qu’ils auraient abattu les neuf civils à bord d’un camion et un militaire du BIR. Ce dernier se trouvait à bord d’un véhicule au poste frontière de Fotokol. Deux personnes qui étaient à bord du même véhicule ont été grièvement blessées et transportés à l’hôpital de Kousseri. Deux enfants du chef de canton de Zigague ont été enlevés et emmenés par les assaillants qui se sont repliés du côté du Nigéria voisin.

Des enlèvements à chaque Sommet international
L’attaque de Ziguague est survenue mercredi au moment où Paul Biya prenait part à la clôture du Sommet Etats-Unis – Afrique. Cela commence déjà à devenir un refrain à chaque fois que le chef de l’Etat camerounais prend part à un sommet officiel où des questions de sécurité sont évoquées. On se rappelle que le 17 mai 2014, des Chinois avaient été enlevés à Waza au moment où François Hollande recevait à Paris les dirigeants des pays frontaliers au Nigéria pour un sommet sur la sécurité dans ce pays. Le 4 avril 2014, trois religieux avaient été enlevés, au lendemain de la tenue d’un Sommet Union Européenne – Afrique (organisé les 2 et 3 avril 2014). Comme dans toutes les récentes attaques sur le sol camerounais où les assaillants se replient du côté du Nigéria, les Islamistes de Boko Haram sont pointés du doigt.


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Nigeria: Boko Haram sur la voie de l’armistice ?

Une cinquantaine de membres de cette organisation ont déclaré être prêts à accepter l’accord d’amnistie offert par le président Goodluck Jonathan

Les combattants détenus ont déclaré être disposés à abandonner l’offensive de Boko Haram contre l’État et à adopter le dialogue grâce au processus d’amnistie président. L’un des détenus, Adam Konto, a déclaré au ministre nigérian des Affaires Intergouvernementales et président du comité présidentiel sur le dialogue et la résolution pacifique des défis de sécurité du Nord, Kabir Taminu Turaki, en visite dans le centre de détention mardi, que tous les détenus étaient disposés à ne plus prendre les armes contre la nation. « Nous promettons d’aider les autorités si on nous offre une seconde chance, tout en reconnaissant nos crimes », a-t-il ajouté. « La plupart d’entre nous avons été conditionnés et endoctrinés par cette secte et on nous a donné des actes ignobles à commettre sans que nous comprenions réellement ce que nous faisions », a déclaré M. Koto, s’exprimant au nom des autres détenus. En réponse, M. Turaki a promis que le gouvernement fédéral examinerait la requête et le cas des détenus, ajoutant « si vous êtes sincères et que vos propos sont conformes aux informations que nous avons récoltées, nous vous accueillerons dans le programme d’amnistie proposé ».

Le 14 mai, le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré l’état d’urgence dans les États d’Adamawa, de Yobe et de Borno dans le nord du pays, suite à des vagues de meurtres et d’attaques attribués à des membres présumés de Boko Haram. Ces trois États partagent des frontières intérieures entre eux et des frontières internationales avec trois autres pays d’Afrique, le Cameroun, le Tchad et le Niger.

Une cinquantaine de membres de Boko Haram ont déclaré être prêts à accepter l’accord d’amnistie offert par le président Goodluck Jonathan
AFP)/n

Issa Tchiroma Bakari: «Les touristes n’ont rien à craindre au Cameroun».

Déclaration du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, face à la presse au sujet de la libération des otages

Mesdames et messieurs, chers amis journalistes, le plaisir est immense de vous réunir cet après-midi pour que nous parlions du dénouement heureux de cette prise d’otages. Tout est bien, qui finit bien. Rappelez-vous que c’était le 19 février dernier qu’indépendamment de sa volonté, notre nation s’est retrouvée au-devant de la scène où les projecteurs de l’actualité présentait le Cameroun, pas sous les auspices favorables. Le Président de la République Son Excellence Monsieur Paul Biya, s’est senti tellement blessé qu’il s’est fait un point d’honneur, celui de ne ménager aucun effort pour ces otages soient retrouvés et libérés sains et saufs. Evidemment, il l’a fait grâce à sa sagacité, à la sagesse mais également au doigté que nous lui connaissons. Il l’a fait sans tambours ni trompettes. Il l’a fait sous le sceau du secret, de la confidentialité. En cela, comme il le dit lui-même dans ce communiqué, il a été assisté par les gouvernements pour lesquels il a exprimé gratitude et reconnaissance. Mais le Président Biya était seul aux commandes. Il a mené de bout en bout cette opération. Je pense que nous devons être fiers de l’avoir comme Chef de cette nation. Je ne voudrais pas évoquer les prises d’otages de par le monde où ils passent des années. Grâce à Dieu, grâce à la sagesse du Chef de l’Etat, les otages français ont été libérés. Vous savez le plus grand Général de tous les temps est celui qui gagne une bataille sans tirer de coup de feu. Dans le secret et la discrétion, c’est ce que le Président Biya vient de faire, ces otages ont été libérés. Je crois que la presse nationale dans son ensemble ne fera pas la fine bouche. Je suis persuadé que l’heure n’est pas aux interrogations, l’heure est à la fête. Le Cameroun vient de marquer un point important sur le plan international. La mystique de l’unité nationale nous prescrit plutôt de célébrer. C’est donc pour cette raison que j’invite les uns et les autres à célébrer.

Je voudrais que l’ensemble de la presse focalise l’attention sur l’essentiel et non l’accessoire. Les otages ont été libérés. Nous savons qu’ils ont été fait otages sur notre territoire, nous savons aujourd’hui grâce à l’engagement personnel du Président de la République et de tous ceux qui l’ont aidé. Ces personnes sont libres. Le Président Biya a exprimé sa gratitude aux gouvernements nigérian et français. En son nom, je réitère l’excellence des relations qui existent entre ces trois nations, en particulier entre le Cameroun et le Nigeria. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Vous savez, c’est sans roulement de tambour que le Chef de l’Etat est arrivé à ce niveau, ce résultat. Toutes les nations ont mis leurs moyens pour obtenir cette libération. Aujourd’hui, les otages sont libérés. Avec le temps, lorsqu’il sera loisible au gouvernement de vous réunir, pour peut-être donner une information de quelque nature que ce soit. Rassurez-vous que je me ferai le plaisir de vous réunir pour en parler. Je profite de l’occasion pour dire à tous les touristes que le Cameroun est une terre où règne la paix, la concorde et qu’il ne leur arrivera rien. Le gouvernement a pris toutes les mesures pour qu’un tel incident ne se reproduise plus.

Tout s’est passé sous le sceau du secret et de la confidentialité pour ne pas mettre la vie des otages en danger. Les otages ont été libérés, c’est la chose fondamentale. Qu’est-ce qui s’est passé? Les Etats ont mutualisé leurs efforts. Les Camerounais ont apporté leur concours à leur Chef. Le Président Biya a exploité tout filon, toute source d’information à sa disposition et c’est la somme de tout ceci qui a abouti à ce résultat.

Issa Tchiroma, ministre de la communication du Cameroun
leseptentrion.net)/n

Laurent Fabius attendu au Cameroun et au Nigéria

Comme il l’avait annoncé, le ministre français des affaires étrangères est attendu cette fin de semaine dans les deux pays pour évoquer la situation des otages français

Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères est attendu au Cameroun et au Nigeria cette fin de semaine. « Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la pleine mobilisation des autorités françaises en vue de la libération de nos compatriotes détenus comme otages au Nigeria par des groupes terroristes » annonce un communiqué de ses services. Au cours de ce voyage, le ministre rencontrera les présidents Paul Biya du Cameroun et Goodluck Jonathan de la République fédérale du Nigeria. Au-delà de la question des otages français enlevés au Cameorun et retenus probablement au Nigéria, ce voyage « vise également à approfondir la coopération avec ces deux États déjà pleinement engagés contre le terrorisme ». Le communiqué informe par ailleurs que le ministre « rencontrera la communauté française dans les deux pays. Il lui exprimera la solidarité de la France et réaffirmera l’attention que notre pays porte à sa sécurité, en coordination avec les États où ils résident. »

La famille Moulin Fournier a été enlevé le 19 février à Dabanga, dans le Nord du Cameroun alors qu’ils étaient en expédition touristique et avaient visité la veille le parc de Waza. Cela faisait deux ans que Tanguy et Albane étaient installés au Cameroun. Il travaillait pour GDF Suez et elle était restauratrice d’art. Ils ont été enlevés avec leurs enfants : Eloi, Andéol, Maël et Clarence, âgés de 12, 10, 8 et 5 ans. Ainsi que le frère du père de famille. Les recherches n’ont pas encore abouti mais selon les dernières informations, ils seraient détenus au Nigéria et une vidéo a été postée sur Youtube avant d’être supprimée. Elle montrait la famille et leurs ravisseurs, ces derniers exigeaient la libération de certains prisonniers au Cameroun et au Nigéria. Depuis le début du rapt, les médias parlent de la secte de Boko Haram comme commanditaire.

Laurent Fabius attendu au Cameroun et au Nigéria
Paris Match)/n

Laurent Fabius a annoncé qu’il se rendra au Cameroun et au Nigéria

Le ministre français des affaires étrangères l’a annoncé ce jeudi matin à RTL

Je me rendrai la semaine prochaine au Nigeria et au Cameroun pour voir les deux présidents, a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur la RTL ce jeudi 07 mars 2013. Avant d’ajouter que les services de l’Etat sont mobilisés et que les autorités françaises travaillaient avec déterminations et discrétion Il a rappelé avoir reçu les proches de la famille Moulin-Fournier qui souhaitent la confidentialité.

Laurent Fabius parle des otages français enlevés au Cameroun


Laurent Fabius sur RL, le 07 mars 2013 par rtl-fr

Rapt des français au Cameroun: Laurent Fabius rassure les proches de la famille

Le ministre français des affaires étrangères a reçu les proches de la famille Moulin-Fournier le 06 mars à Paris. Il a réaffirmé la détermination des autorités à parvenir à une libération des otages

Mercredi 06 mars 2013, Laurent Fabius a reçu à Paris les proches de la famille enlevée au Cameroun. Le communiqué publié à l’issue de la rencontre donne quelques éléments sur le message du ministre aux familles

Je viens de recevoir les familles de nos compatriotes enlevés au Cameroun le 19 février. J’ai confirmé aux familles notre détermination totale pour parvenir à la libération de leurs proches. Je leur ai aussi redit la profonde solidarité des autorités françaises face à leur angoisse dans ce moment si difficile. Cette rencontre a permis de les tenir informées des éléments dont nous disposons et des efforts engagés pour que les otages puissent être libérés. Il s’agit d’indications confidentielles.
Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères

Le ministre français des affaires étrangères a réaffirmé la mobilisation: Comme l’ensemble des services de l’Etat, le centre de crise du ministère des affaires étrangères reste, à toute heure, mobilisé à leurs côtés pour leur apporter l’aide qu’elles souhaitent.

La famille Moulin Fournier a été enlevé le 19 février à Dabanga, dans le Nord du Cameroun alors qu’ils étaient en expédition touristique et avaient visité la veille le parc de Waza. Cela faisait deux ans que Tanguy et Albane étaient installés au Cameroun. Il travaillait pour GDF Suez et elle était restauratrice d’art. Ils ont été enlevés avec leurs enfants : Eloi, Andéol, Maël et Clarence, âgés de 12, 10, 8 et 5 ans. Ainsi que le frère du père de famille. Les recherches n’ont pas encore abouti mais selon les dernières informations, ils seraient détenus au Nigéria et une vidéo a été postée sur Youtube avant d’être supprimée. Elle montrait la famille et leurs ravisseurs, ces derniers exigeaient la libération de certains prisonniers au Cameroun et au Nigéria. Depuis le début du rapt, les médias parlent de la secte de Boko Haram comme commanditaire.

Laurent Fabius rassure les proches de la famille enlevée au Cameroun en février
diplomatie.gouv.fr)/n

Enlèvement des français: L’opinion partagée au Cameroun

Passé le moment d’émotion, les informations sur l’enlèvement des touristes français au Cameroun donnent lieu à des interprétations diverses

L’enlèvement dans l’extrême nord du Cameroun de 7 touristes français dont quatre enfants anime les discussions au sein de l’opinion publique dans le pays, autant que dans les chaumières et dans la rue. Plus que le drame vécu par les victimes, ce sont les enjeux autour de l’évènement qui sont au c ur de débats. Un point de discussion est la réaction de la France. Son président a laissé filtré que le Cameroun n’était plus sûr. De l’avis de certains leaders d’opinion, cela emmène à se demander si le rapt n’est pas un prétexte. « Il y a une chose, la cacophonie qui a régné sur le fait si oui ou non on les avait retrouvés est un indicateur. Les retrouver tôt aurait été la preuve que l’enlèvement a été organisé, peut-être qui sait, pour justifier l’entrée sur le sol camerounais de militaires français comme c’est le cas aujourd’hui et profiter en disant que le Cameroun n’est plus sûr », a fait savoir Cabral Libie, un journaliste bien connu des chaînes de télévision au Cameroun, lors d’un débat télévisé. Le journaliste a aussi fait remarquer que pour une raison ou une autre, des gens pourraient chercher à déstabiliser le Cameroun. « Souvenez-vous que le Cameroun ne vit pas ses premiers enlèvements d’otages. Il y a eu pendant un certain temps les attaques de pirates et aujourd’hui ce sont des otages à l’extrême nord, tout cela me semble bien louche », a-t-il poursuivi. Des arguments qui s’appuient sur la « froideur présumée » avec laquelle le président aurait reçu son homologue camerounais lors de son dernier passage en France, mais aussi le soutien apporté à Thierry Michel Atangana, détenu dans les prison camerounaises et pour lequel il existe aujourd’hui une preuve du soutien du gouvernement français.

Intervenant sur le sujet, le professeur Eric Mathias Owona Nguini s’est voulu plus distant de cette position. Pour lui on ne peut parler d’un enlèvement déguisé, car compte tenu de la proximité avec la frontière, la secte Boko Haram fortement soupçonnée ici pourrait être à l’origine du rapt pour des raisons financières. « N’oubliez pas que le Boko Haram a été fondé par un camerounais, même s’il a immigré vers le Nigéria. Je ne serai pas surpris, que la déstabilisation vienne de là. Vous vous souviendrez que le Cameroun ne leur a pas facilité la tâche lorsqu’ils étaient récemment traqués au Nigéria ». Une raison que ne partage pas tout le monde. « Le Boko Haram n’a pas besoin d’enlever des gens pour se financier et en plus quoi qu’on dise ce n’est pas un mouvement camerounais », expliquent certains autres. Dans certaines conversations, on peut entendre se poser la question de savoir comment et pourquoi ce touriste français s’est aventuré dans une zone dangereuse avec des enfants. D’autres s’interrogent sur la qualité de la victime. Employé de GDF Suez, on n’hésite pas à penser qu’il était au nord du Cameroun pour bien plus qu’un voyage de visite aux éléphants et aux girafes. Pour sa part, le gouvernement pas la voix de son ministre de la Communication a fait savoir que l’affaire préoccupe au plus haut, et que le Cameroun était un havre de paix. Une réaction qui donné un regain d’intérêt aux médias publics.

Passé le moment d’émotion, les informations sur l’enlèvement des touristes français au Cameroun donnent lieu à des interprétations diverses

Prise d’otage: Les victimes auraient été imprudentes

Dans un communiqué du ministère camerounais en charge de la défense, il ressort que les familles enlevées n’ont pas requis le soutient d’une escorte qui est pourtant disponible

Dans un communiqué publié jeudi 21 février 2013, le ministère camerounais de la défense a indiqué indirectement, que les 7 victimes de l’enlèvement effectué dans l’extrême nord du pays ont été au moins imprudentes de s’aventurer sur une zone dangereuse, sans requérir une escorte militaire, pourtant disponible pour cette zone et pour les expatriés. « Eu égard au phénomène des coupeurs de route qui sévissait par le passé dans cette région, cette zone bénéficie d’une intensification de mesures de sécurité particulières » peut-on y lire. Le communiqué cite entre autre que « le convoi des véhicules, déplacements des expatriés et institutionnels sont systématiquement escortés à la demande ». L’armée croit ainsi savoir que compte tenu d’un certains nombres de caractéristiques géo climatiques et la très grande proximité de la route empruntée avec la frontière avec le Nigéria voisin, moins de 30 mètres, la famille française « aurait pu être épiée depuis son départ » du campement de Waza, un des principaux sites touristiques de la localité.

Le communiqué indique par ailleurs que la zone fait l’objet d’un suivi particulier avec surveillance des forces de sécurité. Sur ce qui a été fait l’armée indique, que « sur très haute instruction » du président Paul Biya, « les forces de défense et de sécurité ont pris toutes les dispositions pour intensifier les mesures de sécurité au profit des expatriés, à l’endroit des ressortissants français sur toute l’étendue du territoire et dans le grand nord en particulier ». Le communiqué reconnaît aussi que l’endroit où ont été enlevés les français, fait l’objet d’une porosité des frontières, mais explique pourquoi. « La zone concernée se trouve dans une zone où le territoire camerounais manque de profondeur transversale (50Km). En cette période de saison sèche, les déplacements peuvent s’effectuer à l’intérieur comme à l’extérieur des axes routiers favorisant ainsi la porosité des frontières » a expliqué le communiqué de ce ministère.

Dans un communiqué du ministère camerounais en charge de la défense, il ressort que les familles enlevées n’ont pas requis le soutient d’une escorte qui est pourtant disponible
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Rapt des français au Cameroun: On les aurait retrouvés!

Des informations confirment que les sept otages auraient été retrouvés sains et saufs, dans le nord du Nigéria. Aucune confirmation officielle

Tanguy Moulin-Fournier, son épouse Albanne, son frère et leurs 4 enfants auraient été retrouvés dans la localité de Dikwa, dans l’état du Borno, dans le nord du Nigéria. selon une source militaire camerounaise, citée par l’Agence France Presse. Le ministère français des Affaires étrangères ne confirme pas l’information dans l’attente que les otages soient remis aux autorités camerounaises. Le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a confirmé la libération des otages.

Piste du crime crapuleux
Le véhicule des ravisseurs a été retrouvé mercredi embourbé, près de la frontière, quelques kilomètres plus loin. Les indices semblent pointer vers un groupe de ravisseurs plutôt mal organisés et dont les motivations sont avant tout financières. Cela pourrait expliquer ce dénouement aussi rapide. Les trois adultes et les quatre enfants auraient été abandonnés dans une maison. Les ravisseurs n’étaient plus sur place au moment de l’intervention des forces de l’ordre nigérianes. Il pourrait également s’agir d’un enlèvement crapuleux, avec pour objectif de revendre ces otages, à Boko Haram.

Les 7 français auraient été retrouvés dans l’état du Borno
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Prise d’otages au Nord Cameroun, on en sait un peu plus sur la famille kidnappée

Le couple était installé au Cameroun depuis deux ans et avait 4 enfants. Ils ont été enlevés alors qu’ils étaient en vacances, en compagnie du frère de Tanguy Moulin-Fournier

Cela fait deux que les Moulin-Fournier sont installés au Cameroun: directeur de développement chez Suez, Tanguy a bâti sa carrière à l’international. Ce haut cadre d’une petite quarantaine d’années a commencé à voyager dès son plus jeune âge. Après une enfance dans les Yvelines, Tanguy a passé son adolescence à Milan, puis a mené une partie de ses études d’économie à Moscou. Diplômé de l’école de management de Lyon en 1995, il a été rapidement embauché par le groupe gazier GDF Suez qui lui a offert la possibilité de concilier carrière et dépaysement. Tanguy Moulin-Fournier a occupé plusieurs postes à responsabilités en Roumanie, Grèce, Albanie ou encore en Turquie. Il y a deux ans, la famille s’est installée à Yaoundé, capitale du Cameroun. Le cadre y travaillait sur le site industriel de Kribi, sur la côte camerounaise. Albane Moulin-Fournier, née Striffling, la mère de famille, est originaire de Régnié-Durette, dans le Beaujolais au nord de Lyon. Elle est restauratrice d’arts. Ils avaient 4 enfants : Eloi, Andéol, Maël et Clarence, âgés de 12, 10, 8 et 5 ans.

Le 3e adulte est le frère de Tanguy Moulin-Fournier, qui rendait visite à la famille expatriée. Ensemble, ils profitaient des vacances scolaires des enfants pour découvrir les parcs naturels du pays dans le nord du Cameroun lorsqu’ils ont été pris en otage. Pour les proches de Tanguy Moulin-Fournier, celle prise d’otages est d’autant plus difficile à accepter que la famille est en plein deuil, la mère de Tanguy étant décédée lundi. « Là, c’est très dur, confie l’une des tantes du père de famille. Nous sommes tout particulièrement inquiets pour les garçons, qui sont très jeunes, poursuit-elle. Paradoxalement, c’est aussi une source d’espoir. Peut-être que l’opinion internationale sera émue par la présence des enfants et que cela pourra permettre une résolution rapide », citée par le Parisien.

Tanguy Moulin-Fournier travaille au Cameroun depuis deux ans
Le Parisien)/n