Les affrontements ont eu lieu mercredi et jeudi. L’armée camerounaise a officiellement perdu huit hommes et enregistré sept blessés
107 combattants de la secte islamiste nigériane Boko Haram ont été tués contre 8 soldats camerounais lors des violents accrochages avec les forces de défense et de sécurité camerounaises mercredi soir et jeudi à Amchidé, dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la frontière avec le Nigeria.
Au total, « entre 180 et 200 morts ont été enregistrés du côté ennemi et 8 du côté camerounais » dans les accrochages entre les deux camps, selon un bilan provisoire communiqué par une source sécuritaire jointe jeudi après-midi par Xinhua. Le ministère de la Défense du Cameroun a publié un communiqué vendredi faisant plutôt état de 107 morts côté Boko Haram, huit côté camerounais et sept blessés.
C’est l’une des plus lourdes pertes infligées par les forces de défense et de sécurité camerounaises aux combattants de Boko Haram qui, dans le cadre de ses actions terroristes sur le territoire camerounais, spécifiquement dans la région de l’Extrême-Nord, ont recruté des jeunes camerounais.
« Il y a aussi beaucoup de dégâts matériels subis par eux. Ils sont venus à bord de deux chars à chaîne lors de leur attaque, un a été détruit et une importante quantité d’armes a par ailleurs été saisie », renseigne en outre la source sécuritaire.
Quelques heures auparavant, une autre source au sein de l’armée camerounaise faisait état d’accrochages avec les combattants islamistes au cours desquels un soldat camerounais a été blessé à Fotokol, autre localité de l’Extrême-Nord frontalière du Nord-Est du Nigeria présenté comme le principal fief de Boko Haram.
Dans cette même localité, a annoncé cette source par ailleurs, deux membres de la secte islamiste ont été aussi tués par l’armée camerounaise après avoir mené à bord de vélos une incursion au cours de laquelle ils ont massacré deux villageois.
