Cameroun : UBA accorde un prêt de 7 milliards de F à la communauté urbaine de Douala

Cet accord signé le 17 août 2022 entre les deux entités vise à accompagner la CUD dans la réalisation du projet de développement de la ville.

La Communauté urbaine de Douala et UBA Cameroon ont signé un accord de prêt le 17 août 2022. Il s’agit d’un second prêt après celui du 4 juin 2021 d’un montant de 3,2 milliards de FCFA, des fonds de contrepartie destinées à la réalisation du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) dans la ville de Douala.

Ce deuxième prêt porte à 10,2 milliards de FCFA, les fonds alloués par UBA Cameroon à la CUD. Étalé sur 54 mois avec un taux d’intérêt de 6,25 %, et un différé partiel de 6 mois, l’enveloppe reçu par la Communauté urbaine de Douala favorisera l’acquisition de niveleuse, compacteur 2 en 1, pelle excavatrice, bulldozer, pelle chargeuse, pelle excavatrice sur pneus et sur chenilles, camion hydrocureur, tractopelle, camions, fourgon etc….

« UBA Cameroon S.A est honorée d’avoir été choisie pour soutenir la Communauté urbaine de Douala à travers l’octroi de ce second prêt, qui sera d’un grand appui aux projets de développement visant à rendre plus confortable la vie des citadins de la capitale économique du Cameroun. Nous croyons également à l’ambition du Maire de Douala de transformer la capitale économique du Cameroun, Douala », a souligné Jude Anele, directeur Général de UBA Cameroon.

D’un montant de 7 milliards de FCFA, cette enveloppe permettra à la Communauté urbaine de Douala de mettre en œuvre des programmes d’entretien des routes et à la maintenance des voiries et réseaux divers dans la ville de Douala : maintenance des feux tricolores, maintenance du réseau d’éclairage publique, entretien des routes revêtues, a production des pavés en béton, la préfabrication des caniveau, la construction des linéaires spécifiques des routes en pavés, l’entretien des routes en terre, curage et recalibrage des drains etc.

L’accord entre ces deux parties porte sur le financement de l’acquisition d’engins et d’équipements de travaux publics destinés à la Régie Autonome des Routes et Constructions (2RC), nouvelle entité créée au sein de la Communauté Urbaine de Douala par Arrêté Municipal du 17 mai 2021.

Afrique : le Digital Energy Challenge en faveur des start-ups est lancé

Une enveloppe de 2 millions d’euros ( plus d’un milliard F) est destinée aux lauréats, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril.

Le programme Digital Energy facility (DEF) a ouvert les candidatures dédiées aux start-up et aux opérateurs publics développant des solutions numériques innovantes en Afrique.

Son objectif est ainsi de promouvoir l’intégration de sources d’énergies renouvelables dans les réseaux électriques, l’amélioration des performances des opérateurs énergétiques et un accès universel à l’énergie.

Cette année, le challenge est ouvert à l’ensemble des pays de l’Afrique et l’Agence de la transition écologique participe financièrement au challenge aux côtés de la Commission européenne. Il s’agit d’un appel à projets qui encourage les synergies entre acteurs publics et privés.

Des collaborations permettant ainsi de développer des technologies innovantes et d’encourager le partage de savoir-faire et de bonnes pratiques. Ces dernières jouent également un rôle déterminant dans l’amélioration de l’accès à des services d’énergie efficaces, résilients et à faible empreinte carbone.

Trois thématiques principales ont été retenues pour l’appel 2022, à savoir l’accès universel à l’électricité par les mini réseaux ; la gestion efficace du réseau électrique et enfin la durabilité et la pérennité du système électrique.

Pour être éligibles, les start-up locales doivent être en phase de pré-amorçage visant un passage à l’échelle de leur innovation, ou la transformation numérique de leur activité. Les opérateurs énergétiques, quant à eux, doivent posséder des partenariats entre opérateurs ou établissements publics du secteur de l’énergie et fournisseurs de technologies et de services innovants.

Financée par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence française de développement, la DEF est un programme ayant pour vocation le soutien de la numérisation et la modernisation du secteur de l’énergie.

 

 

 

 

 

 

CEMAC : l’UEAC vote un budget de 94,2 milliards F CFA  pour 2022

L’enveloppe a été retenue à Yaoundé le 28 février 2022 au cours d’une session extraordinaire  du conseil des ministres de cette communauté économique, en attendant l’adoption par le parlement.

Les représentants des pays membres de l’Union économique de l’Afrique Centrale se sont accordés sur le budget de fonctionnement de la commission de la Cemac et de ses 18 structures et institutions spécialisées, à l’exception de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale et de la carte rose (Carte Internationale d’Assurance Automobile en Responsabilité Civile destinée à couvrir les accidents et risques transfrontaliers).

L’enveloppe a été arrêtée à 94,2 milliards F CFA sous réserve de l’adoption par le parlement. La somme est en hausse de 5,5% par rapport à 2021 où l’enveloppe était de 89,2 milliards F CFA.

Il ressort de la session que, l’enveloppe soumise n’est pas différente de celle proposée en 2021, bien qu’elle prenne en compte la prévision de l’apurement de la dette due à l’Union Européenne, évaluée à 1,4 milliard FCFA.

« En matière de charges, les prévisions sont en baisse car elles intègrent les réductions effectuées sur les charges de fonctionnement des institutions communautaires », a indiqué Pr Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac. Ainsi, le budget intègre les priorités de la communauté telles que la transformation structurelles des économies de la sous-région, la diversification des moyens de production pour se départir de la dépendance pétrolière.

 D’autres priorités qui ne sont pas des moindres, c’est la meilleure intégration des chaines de valeurs et la nécessité de tirer le meilleur de la Zlecaf et du défi d’évoluer dans un environnement sécurisé pour garantir une communauté stable et en paix.

Cependant, une condition est inhérente à la bonne exécution de ce budget. Les Etats doivent payer la taxe communautaire d’intégration. La Commission espère d’ailleurs collecter 35,87 milliards de F CFA en 2022 alors que le potentiel est évalué à plus de 97 milliards FCFA.