Cameroun : ils voulaient vendre un squelette humain à 15 millions FCFA

Un gang de présumés trafiquants d’ossements humains  a été démantelé à Douala après avoir exhumé un corps dans la région de l’Ouest.

Quatre présumés trafiquants d’ossements humains sont en ce moment en garde à vue dans les cellules de la légion de gendarmerie du Littoral, à Douala.

Selon les gendarmes, ils font partie d’un gang de sept dont les trois autres sont en cavale. Ils sont accusés d’avoir exhumé un squelette humain à Kouptamo (département du Noun, région de l’Ouest). Ils ont été appréhendés alors qu’ils essayaient de vendre ledit squelette à 15 millions FCFA selon leurs aveux, fait-on savoir à la légion de gendarmerie.

« Ils ont reconnu les faits, explique l’adjudant-chef Claude Njiké. Ils projetaient mettre ce squelette sur le marché contre 15 millions FCFA ».  D’après les analyses, le squelette appartient à un homme décédé il y a trois ans.

Cameroun : il voulait vendre les ossements de ses grands-parents pour plus d’un million Fcfa

Arrêté par la gendarmerie nationale pour trafic présumé d’ossements humains, Cédric Waffo Kouam 24 ans avoue qu’il a exhumé ces corps pour devenir aussi riche.

C’est le 21 juillet dernier que des éléments de la gendarmerie nationale, au quartier Dakar à Douala, mettent le grappin sur Cédric Waffo Kouam.

Ce dernier est pris en possession d’un étrange colis : deux crânes et des ossements humains. Le jeune homme explique aux journalistes à qui il a été présenté par la Légion de gendarmerie du Littoral qu’il s’agit des restes de ses grands-parents maternels.

Il les a exhumés à Bangangté, dans la région de l’Ouest. Il rapporte qu’on lui a proposé de se faire de l’argent grâce au trafic d’ossements humains. En allant par exemple creuser dans les cimetières de la ville de Douala. « Rends-moi aussi riche », réponds-t-il à son commanditaire qui lui propose une affaire.

«  Je lui ai dit que je ne peux pas le faire. Je ne peux pas creuser les ossements d’une autre personne », se défend-t-il, avant d’ajouter, « il est mieux que j’aille creuser ceux de ma grand-mère qui est au village. Il m’a dit ok. Dès que tu creuses tu viens me livrer ».

Le jeune Cédric Waffo Kouam avoue par la suite que le montant de ce contrat d’un autre genre : « si je creuse un corps entier, tu vas le donner combien, Il m’a dit la somme d’un million Fcfa ».