C’est le campus de cette université publique camerounaise qui va accueillir la toute première salle «Canal Olympia» au mois de juin 2016
Le Groupe Vivendi, dont l’industriel français Vincent Bolloré est le président du Conseil de surveillance, ouvrira sa première salle de cinéma et de spectacles au Cameroun en juin 2016.
D’après des informations officielles communiquées à Journalducameroun.com, c’est le Campus de l’Université de l’Université de Yaoundé l qui va accueillir la toute première salle «Canal Olympia» au mois de juin 2016.
En rapport avec l’Université de Yaoundé 1, une salle de spectacles d’une capacité totale de 5 300 places (300 à l’intérieur et 5 000 en plein air) est en cours de construction sur le campus de Ngoa-Ekelle. « Elle va permettre par ailleurs d’accompagner le parcours de formation des étudiants de la filière arts et spectacles de l’Université de Yaoundé 1 ».
Canal+ ambitionne par ailleurs, de construire au moins deux autres salles dans la ville de Douala. A la fois « salles de projection, de concerts et de spectacles », les espaces «Canal Olympia» sont conçus pour « faciliter l’accès à la culture et au divertissement, dans des pays le plus souvent dépourvus d’infrastructures adéquates », met en avant le Groupe. Le Cameroun ne possède plus de salles de cinéma depuis 2009, date de la fermeture du cinéma Abbia, à Yaoundé, et du Wouri, à Douala.
Le groupe Canal+ envisage au total la construction de 40 salles «Canal Olympia» sur le continent africain, concept dans lequel des tournées d’artistes sont prévues sous l’initiative du label Island Africa.
Le président italien a reçu un doctorat honoris causa vendredi à Yaoundé des mains du Grand chancelier des Ordres académiques
L’université de Yaoundé I a accueilli un nouveau professeur honoraire vendredi, 18 mars en matinée, à l’occasion du passage dans cette institution du président italien, en visite d’Etat au Cameroun.
A la fin d’un discours prononcé à l’amphithéâtre 700 en présence du Premier ministre camerounais, des membres du gouvernement, d’enseignants et d’étudiants, Sergio Mattarella (75 ans) a été fait docteur honoris causa.
Il a reçu pour la circonstance un diplôme et une toge, remis par le ministre de l’Enseignement supérieur et Grand chancelier des Ordres académiques, Jacques Fame Ndongo.
Comme l’a rappelé le Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’université de Yaoundé I, c’est la troisième personnalité en 18 mois à qui la première université du Cameroun décerne un tel titre. La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, en a été honorée le 16 septembre 2014 ; sept mois avant la visite au Cameroun de la secrétaire générale de l’OIF, Michaelle Jean, à qui l’université de Yaoundé I a également accordé un doctorat honoris causa.
Ancien professeur de droit parlementaire, ancien ministre de l’Education publique (1989 – 1990), ancien ministre de la Défense (1999 – 2001) et constitutionnaliste, Sergio Mattarella occupe le fauteuil de président de la République d’Italie depuis le 31 janvier 2015.
La directrice générale de l’Unesco a reçu ses attributs mardi à l’amphithéâtre de la première université du Cameroun
La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, en visite au Cameroun, s’est vu décerner mardi, 16 septembre 2014, le titre de Docteur honoris causa de l’Université de Yaoundé I. La cérémonie qui s’est déroulée à l’amphithéâtre 700 de l’université de Yaoundé, a vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, par ailleurs chancelier des ordres académiques ; du recteur de l’université de Yaoundé I, Maurice Aurélien Sosso ; d’éminents universitaires ; des membres du gouvernement et du corps diplomatique.
L’éloge académique prononcée à l’occasion de ce 22e titre de Docteur honoris causa décerné par l’Université de Yaoundé I, depuis sa création, l’a été par le directeur général de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé. L’institution a été créée en 1961 avec l’appui de l’institution onusienne. La DG de l’Unesco a ainsi été honorée pour son uvre dans le domaine de l’éducation dans le monde et au Cameroun en particulier.
Irina Bokova a reçu, lors de la cérémonie de mardi, un diplôme, une toge et un épitoge. Elle est la première femme à recevoir cette distinction à l’université de Yaoundé I et la 22ème personnalité. Pour la DG de l’Unesco, ce n’est pas une première puisqu’elle a déjà reçu, en cinq ans à la tête de l’institution onusienne, 20 distinctions du genre. Avec celle du Cameroun, cela fait 21 titres. Le doctorat honoris causa est une marque de distinction offerte par une université à une personnalité ayant posé sa marque dans un domaine particulier.
Irina Bokova totalise déjà 21 doctorats honoris causaed.ac.uk)/n
Le philosophe camerounais, qui s’est toujours opposé à l’idée d’une philosophie africaine, a rendu l’âme le 02 juillet 2014 à 83 ans
Malade depuis plusieurs mois, Marcien Towa a rendu l’âme hier aux environs de 12h00 à Yaoundé. Son nom seul impose encore du respect dans les amphithéâtres des universités camerounaises, même à 83 ans, l’âge qui a vu son départ sur terre, la geste intellectuelle de Marcien Towa demeure magnifiée. «C’était quelqu’un de très grand intellectuellement», a déclaré le Pr. Lucien Ayissi chef du département de Philosophie à la faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Yaoundé I, première université publique camerounaise, au lendemain de l’annonce du décès de cette éminence grise.
Le Pr. Rachel Bidja, chef du département de philosophie à l’université de Douala a témoigné à l’endroit de cette icône du respect et de l’admiration et confié par ailleurs qu’elle est en train de travailler sur l’ensemble de son uvre. «La famille philosophique camerounaise perd l’un de ses animateurs des premières heures», a reconnu ému le Pr. Ebénezer Njoh Mouelle, un autre monument de la discipline. Et pour cause.
Lorsque l’on cite le nom de Marcien Towa, c’est pour mettre ses idées en regard avec celle de ces intellectuels dont la pensée a irrigué les cercles des sciences humaines pendant la deuxième moitié du XXe siècle : Frantz Fanon, Paulin Hountondji, Aimé Césaire, Fabien Eboussi Boulaga et autres dinosaures.
Si Marcien Towa est devenu célèbre, c’est grâce à une pensée originale à rebours de l’idée séduisante de la négritude défendue par Léopold Sedar Senghor ou de la philosophie bantoue du père Placide Tempels. En clair, Marcien Towa était contre toute vision ethnocentrique du vécu de l’Africain. On sait que l’un des classiques qu’il a écrit: «Léopold Sedar Senghor : Négritude ou Servitude» publié aux éditions Clé en 1971 était en fait la quintessence de sa thèse de doctorat soutenu à la Sorbonne le 4 février 1969.
Son doctorat d’Etat en philosophie, il l’obtiendra cependant en juillet 1977, toujours à la Sorbonne avec une recherche menée sur les thèmes de l’identité et la transcendance. Ses positions contenus dans son doctorat d’Etat ont été publiées dans l’ouvrage : «L’idée d’une philosophie négro-africaine», aux Editions Clé en 1979. Travaux tous reliés par l’idée que l’ethnophilosophie reconnu par certains aux Africains constituait une antiphilosophie.
Un contemporain s’étonnait du fait qu’il y a de plus en plus de philosophes et beaucoup moins de philosophie. A cet égard, Marcien Towa était de ceux qui philosophaient encore. A l’heure où l’Africain semble perdre ses repères avec ces identités plus marquées, ces replis communautaires plus aigus et ces discours panafricanistes qui semblent conduire vers une impasse (sur ce point, lui-même était un fervent défenseur de l’union de l’Afrique à la Nkwame Nkrumah), la pensée de Marcien Towa est plus que d’actualité, en attendant qu’elle soit dépassée par un autre maître. Marcien Towa est mort, vive Marcien Towa !
Eléments de biographie:
1931 : Naissance à Endama, dans le département de la Lékié au Cameroun
1955 : Reçu au Baccalauréat, série philosophie au Grand séminaire d’Otélé
1977 (juillet) : Thèse de Doctorat d’Etat à la Sorbonne présenté sur le thème : «Identité et Transcendance»
29 janvier 1993 – 21 octobre 1993 : Recteur de l’Université de Yaoundé II
Janvier 1996 – juin 2002: Maire de la Commune Rurale d’Elig-Mfomo
02 Juillet 2014 : Décès à Yaoundé
Ouvrages :
– Léopold Sedar Senghor : Négritude ou Servitude, Yaoundé, Clé, 1971
– Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle, Yaoundé, Clé, 1971
– L’idée d’une philosophie négro-africaine, Yaoundé, Clé, 1979
– Identité et transcendance, Paris, L’Harmattan, 2011
Le vainqueur des éditions 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 des jeux universitaires demeure également le meilleur cette année
Les rideaux se sont refermés sur la 17e édition des jeux universitaire le samedi 10 mai 2014 par la finale de football messieurs qui a opposé l’Université de Douala à l’université de Buea. Une finale remportée par l’université de Douala à l’épreuve des tirs aux buts (4-3), après que les deux équipes se soient neutralisées à l’issue de 120 minutes de jeux.
Avec cette victoire, l’université hôte a ajouté une dernière médaille d’or dans sa gibecière, sans toutefois ravir la vedette à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (Injs) qui a occupé le premier rang. Avec un total de 31 médailles dont 15 en or, 10 en argent et 6 de bronze, l’Injs s’est octroyé la première place au classement, synonyme d’un sixième sacre d’affilé après avoir remporté les éditions de 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013.
Vainqueur de la finale de football messieurs devant le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, qui a présidé la cérémonie de clôture, l’Université de Douala cumule un total de 38 médailles, soit 11 en or, 12 en argent et 15 de bronze et arrive en deuxième position au classement, juste devant l’Université de Yaoundé II et ses 38 médailles (10 en or, 15 en argent et 13 en bronze), classée troisième.
Sur le plan des compétitions culturelles, l’université de Yaoundé II, l’université de Dschang et l’Institut catholique Saint-Jérôme de Douala sont les vainqueurs des diverses compétitions des fans clubs. Les meilleurs éléments de tous ces clubs d’animations se sont du reste unis, pour une prestation commune durant la mi-temps de la finale masculine de football.
A la fin de la cérémonie de clôture au cours de laquelle les différents médaillés ont reçu leurs récompenses, on a assisté à la descente du drapeau olympique et l’extinction de la flamme, avant que le drapeau et la torche olympique ne soient transmis au Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’université de Yaoundé I, prochain hôte de la compétition en 2015.
Les jeux-U 2014 ont été clôturées le 10 mai dernier à DoualaDroits réservés)/n
Le personnel et les étudiants de la première université du Cameroun peuvent désormais se déplacer gratuitement au sein du campus, à bord de bus électriques offertes par le groupe Bolloré
Geste de séduction ou engagement à mettre au compte de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), le groupe Bolloré vient d’offrir « gracieusement » à l’université de Yaoundé I, deux bus électriques baptisés « Blue Bus », permettant de se déplacer dans le campus de l’ « université mère » du Cameroun. Ces bus électriques ont été officiellement inaugurés le 02 mai 2014, en même temps que le lancement du train « Intercity » de Camrail entre Yaoundé et Douala. L’on apprend du groupe Bolloré que les bus électriques offerts à l’université de Yaoundé I le sont « à titre gratuit », et qu’ils sont accessibles de 7h à 18h, du lundi au samedi, à travers les 17 abribus et stations ménagées au sein du campus.
Ces deux bus fonctionnent à l’énergie électrique, et s’alimentent dans un atelier « Bolloré Blue Solutions », construit à proximité du « stade Mateco » au sein de l’université de Yaoundé I. Ledit atelier abrite 288 panneaux photovoltaïques et six batteries LMP (Lithium-Métal-Polymère) de 25 Kwh pour le stockage de l’énergie solaire. L’investissement, qui a également permis de refaire le réseau routier de l’université de Yaoundé I, représente à peu près 400 millions de F CFA selon les chiffres officiels. Bolloré Africa Logistics Cameroun n’évoque nullement des motivations économiques pour cette réalisation. Elle « vise à faire de Yaoundé I un pionnier en matière d’énergie renouvelable », affirme le président du conseil d’administration de la Camrail, Hamadou Sali. Bolloré Africa Logistics au Cameroun est l’opérateur de concession portuaire (à travers Douala International Terminal) et ferroviaire (à travers la Camrail).
Les deux bus le sont « à titre gratuit » et fonctionnent à l’énergie électriqueimatin.net)/n