Prospecter le Cameroun pour des possibilités d’investissement, c’est la raison d’être de la délégation d’investisseurs Camerouno-japonais reçue en audience par le ministre du Commerce le 11 octobre 2021 à l’immeuble rose à Yaoundé.
Après Duracelle, les Japonais entendent implanter une nouvelle entreprise en terre camerounaise dans le domaine des motocycles. Cette information était au centre des échanges entre la partie camerounaise et japonaise. Cette délégation comprenait de jeunes camerounais qui ont fourni des efforts pour l’attrait de ces japonais des secteurs : du motocycle, de l’automobile, de l’aéronautique, de l’agriculture (montage de tracteurs et de moteurs, de défricheuses, des pompes à eaux).
Ils se proposent de nouer des partenariats gagnants-gagnants dans l’optique d’implanter dans quelques années au Cameroun, une usine de semi-assemblage similaires à celles implantées au Nigeria et au Kenya .Cette initiative rentre dans le cadre de la politique gouvernementale de promotion de l’import-export définie par la Stratégie nationale de développement (SND30) pour l’industrialisation du Cameroun.
Pour le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce, « Il existe une politique spécifique de lutte contre la prolifération des motocycles. Il y a beaucoup de contrefaçons dans ce secteur pas fermé bien qu’il faille avoir d’agrément qui ne constitue pas un obstacle à l’installation ». Terre d’opportunités, le Cameroun recherche des investisseurs pour la fabrication des produits estampillés afin de tirer avantage de la Zlecaf .

Elle vise la création d’un marché unique sans barrière en Afrique. Pour accompagner les investisseurs en terre camerounaise, en plus de la loi de 2013, le Cameroun a ratifié toutes les conventions internationales en matière d’arbitrage. Raison d’affirmer que ce pays est un bon risque en matière d’investissements.