Une convention permettant de vérifier l’origine et le circuit des produits de grande consommation a été signée entre le Mincommerce et le Dg de la société AMLA Metrics
Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, et le directeur général (Dg) de la société AMLA Metrics, Marc Moulen, ont signé fin février, une convention permettant de vérifier l’origine et le circuit des produits de grande consommation au Cameroun.
Ladite convention concerne l’exploitation d’une application numérique, à partir de l’installation d’un serveur au Mincommerce et de certains éléments d’identification du produit comme le code-barre et la vignette pour s’assurer de sa traçabilité depuis son origine jusque sur les étals.
« Il est question simplement de mettre des outils numériques qui existent au service du commerce », a précisé Marc Moulen. Il affirme, par ailleurs, que les premiers résultats seront visibles dans trois mois et que la plateforme n’aura pas d’impact sur les coûts des produits.
A en croire les explications du directeur du Commerce intérieur, Valentin Bihina Mbarga, le Mincommerce a fait appel à ce cabinet privé pour l’aider dans sa mission de contrôle de l’authenticité des produits mis sur le marché camerounais, afin de lutter contre la contrebande et la contrefaçon.
Ainsi, dans la convention, l’on débutera par le secteur des vins et spiritueux, lequel connaît un pourcentage très élevé de la contrebande et de la contrefaçon de près de 60.
Progressivement, les produits tels que le manuel scolaire, les huiles végétales, les produits cosmétiques, le gaz domestique, etc, seront intégrés. Dans trois mois, chaque consommateur pourra vérifier par lui-même, à partir de son téléphone portable, la traçabilité de certains produits de grande consommation.
La signature de cette convention intervient deux mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi régissant le commerce au Cameroun promulguée en décembre 2015 lors de la dernière session parlementaire. Cette loi met l’accent sur la traçabilité des produits mis sur le marché, de son origine jusque sur les étals.
«Sage export progresse en moyenne de l’ordre de 15 à 20 % par an sur ses marchés»
Qu’est-ce qui justifie la tenue du premier Salon de la gestion Sage au Cameroun?
Comme j’ai pu le proposer à nos clients et à nos experts, nous avons au Cameroun de nombreux utilisateurs des solutions Sage et jusqu’à lors nous n’avions pas organisé de grand salon de cette envergure afin de les rencontrer et de leur proposer toutes les nouveautés de différentes gammes de produits Sage, l’objectif étant de créer une relation plus étroite entre nos clients et l’éditeur, en incluant une partie essentielle qui est notre réseau de partenaires agréés, qui, au cours de ce salon, dans les ateliers, vont pouvoir présenter les solutions de gestion Sage, faire des démonstrations, discuter avec nos experts et nos clients sur la problématique de gestion, sur leurs investissements futurs, et au besoin sur les problèmes de formation à nos outils. On s’aperçoit aussi depuis de nombreuses années qu’il y a des problème de formation pour les utilisateurs des produits Sage ; nous avons donc la nécessité de monter en compétences de nombreux consultants parmi nos partenaires, pour pouvoir optimiser l’utilisation de nos produits et ensuite de pouvoir indirectement optimiser toute la gestion des entreprises du Cameroun
Beaucoup pensent que vos produits ne sont pas adaptés aux conditions législatives et juridiques locales. Qu’en dites-vous?
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre rumeur. Je pense que c’est plus une rumeur qu’autre chose. Il faudrait éventuellement détecter l’origine de cette rumeur. Nos produits sont totalement adaptés à la législation de la zone Cémac et à la législation du Cameroun, tant sur la partie paie – RH que sur la partie gestion des comptabilités, puisque nous sommes sous norme Ohada. Nous avons aussi par ailleurs une veille légale en France avec un service de consulting qui, de façon régulière, communique avec les différents gouvernements de la zone, afin de pouvoir mettre à jour de façon optimisée nos progiciels et de mettre à disposition les produits totalement adaptés à l’environnement légal et normatif, mais également aux métiers de nos clients. L’objectif est de proposer le produit le mieux adapté.
Selon une autre opinion, les produits Sage ne sont pas accessibles aux entreprises moyennes?
Ça ne me surprend pas. Mais si on regarde et on analyse ensuite la segmentation de nos clients, on s’aperçoit que nous avons 90 % des clients utilisateurs de la gamme Sage. Ce sont des produits effectivement dédiés aux petites et moyennes entreprises ; mais ces entreprises ont des capacités d’investissements financiers qui leur permettent d’adapter, d’accueillir et de se former à ces produits. Aujourd’hui, nous nous apercevons que nous avons des gammes sous représentées, comme la gamme Sage petites entreprises ou Sage 30, qui correspondent totalement aux besoins des entreprises du Cameroun. Mais, elle n’a pas été mise suffisamment en exergue par notre réseau de distribution. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, on veut subvenir aux besoins de petites entreprises du Cameroun.
Quelles projections de ventes à moyen et moyen termes au Cameroun?
Depuis maintenant une bonne dizaine d’années, Sage export progresse en moyenne de l’ordre de 15 à 20 % par an sur ses marchés. Deux raisons justifient cette progression. La raison principale est que nous travaillons effectivement sur le continent africain ou les DOM – TOM sur des marchés qui sont «en retard » par rapport aux autres marchés américains ou européens. On rattrape un petit peu le temps. La deuxième chose est que nous avons mis en uvre un réseau de distributeurs depuis une quinzaine d’années. On a transféré la compétence auprès de nos partenaires, et petit à petit, ces partenaires commencent à voir la quintessence de leurs investissements en multipliant les ventes, en ayant une relation de proximité avec leurs clients. Le résultat de tout cela, c’est une augmentation profonde. Quant à nos perspectives, je pense qu’on va rester dans notre domaine de prédilection, qui est l’entreprise PME et la grande ou moyenne entreprise. Par opportunité, nous irons probablement essayer de convaincre un certain nombre de grandes entreprises internationales de saisir notamment nos solutions.
Quelles sont les dispositions prises par Sage pour éviter la contrefaçon dans la zone Cémac et le Cameroun en particulier?
Effectivement, nous subissons aussi les problématiques de contrefaçon. Nous avons 30 à 40 % des utilisateurs du continent africain qui utilisent des produits Sage en contrefaçon de manière illicite. Nous faisons des campagnes de sensibilisation en passant un message plutôt positif auprès de ces utilisateurs, en leur disant qu’ils peuvent avoir des progiciels à des prix non excessifs. Il serait pour eux bien venu de régulariser leur situation auprès de nos partenaires pour une utilisation légale et optimisée des logiciels. Depuis quelques années nous avons mis des verrous technologiques dans nos produits. Ce qui évite l’utilisation abusive de nos produits.
La première édition a eu lieu à Yaoundé et Douala les 19, 20 et 21 janvier derniers.
Optimiser vos processus de gestion. Le slogan, ô combien flatteur du premier Salon de gestion Sage au Cameroun, ne laisserait aucun chef d’entreprise indifférent. Environ 350 institutions publiques et privées sont en effet venues découvrir les solutions Sage, en matière de gestion des entreprises. Certains sont venus par curiosité. Visiblement satisfaite après une journée de salon, Eyanga gestionnaire des ressources humaines (RH), venue à titre personnel, ne cache pas sa joie. En tant que professionnelle RH, il est toujours nécessaire de se remettre à jour des innovations de nos outils de travail, notamment sur la partie gestion de carrière et champs des compétences, formation et la gestion de la paie. Aujourd’hui, avec un seul outil, nous pouvons travailler sur toutes les possibilités de la fonction RH en commençant par l’intégration du salarié dans l’entreprise, de sa formation voire de l’amélioration de son profil de carrière avec son consentement.
D’autres participants à ce salon font partie de la famille mondiale des plus de six millions de clients que Sage veut conserver. Le chef du service comptable du Matgenie, par exemple, trouve que la panoplie des produits qu’ils nous ont présenté satisfait à nos attentes au Matgenie. Nous sommes un client depuis près de huit ans. La version des logiciels que nous utilisons est ancienne, aujourd’hui avec les versions plus performantes qu’on nous a présentées, nous pouvons améliorer notre gestion et avoir une banque de données beaucoup plus flexible et fiable pour pouvoir nous épanouir.
La société Sage est troisième éditeur mondiale des logiciels de gestion d’entreprises. En plus, elle propose des services pouvant accroitre les performances de sa clientèle. Présente dans plus de soixante dix pays dans le monde et implantée dans vingt- six pays, Sage est basée sur un réseau de trente mille partenaires revendeurs dont quatre au Cameroun à savoir : 2IA, CPL Consulting, Groupe SIA et Prologiq.
Laurent Laudu (au milieu) est le responsable de Sage CamerounJournalducameroun.com)/n
A l’occasion de la journée mondiale du logiciel libre, une Ong de la ville de Yaoundé a organisé des manifestations
La journée mondiale du logiciel libre a été célébrée dans une centaine de pays samedi 19 Septembre dernier. A Yaoundé, c’est l’organisation non gouvernementale (ONG), Promotion des Technologies Garantes de l’environnement et de la Qualité de Vie (PROTEGE QV) qui a animé la célébration au British Council. Cette Ong qui uvre pour l’appui à la microfinance, la promotion des TIC pour le développement, la protection de l’environnement et la promotion du leadership s’inscrit en fait dans une tradition de célébration de la journée mondiale du logiciel libre au Cameroun qu’elle a commencé en 2005. Selon madame Sylvie SIYAM, promotrice de l’ONG, cette journée est organisée pour échanger, nous informer, partager, faire ressortir les forces et les faiblesses du logiciel libre pour voir si les logiciels libres sont une opportunité pour avoir accès aux opportunités.
Cette célébration était axée autour de deux activités majeures : Une conférence sur le thème: Le logiciel libre, quels enjeux pour l’Afrique et le Cameroun en particulier ? et un atelier sur l’installation et l’utilisation du logiciel libre Edubuntu.
Lors de la conférence, les exposants ont édifié le public sur le logiciel libre et ses avantages. Les exposants ont ainsi levé l’équivoque entre la différence nécessaire à établir entre la gratuité et la liberté du logiciel libre. La liberté d’utiliser le logiciel sans aucune limite, d’étudier son fonctionnement, de le donner ou de le vendre, de le modifier et le redistribuer sont les éléments qui fondent la liberté du logiciel libre. En ce qui concerne les avantages du logiciel libre, les exposants ont cité entre autres, la réduction systématique du piratage, la garantie de fonctionnement, de liberté et de pérennité de ce type de logiciel, sa rentabilité, son efficacité et sa fiabilité, son caractère économique, sa capacité à créer les emplois et les richesses. La réflexion a ensuite été menée autour des stratégies à adopter pour une meilleure sensibilisation et vulgarisation du logiciel libre. La proposition la plus marquante dans l’exposé a été le plaidoyer formulé par les exposants pour l’introduction de l’utilisation du logiciel libre dans les écoles primaires, secondaires et les universités.
La conférence s’est achevée par la présentation d’Edubuntu, un logiciel libre appliqué à l’éducation. Les élèves et les étudiants présents dans la salle du British Council ont pu découvrir les opportunités d’apprentissage de certaines disciplines comme les mathématiques grâce à ce logiciel qui, comme les logiciels libres devrait libérer les utilisateurs de la dépendance aux logiciels propriétaires américains de Microsoft par exemple. A la suite des ateliers, une cinquantaine de participants ont été retenus pour participer à l’atelier sur l’installation et l’utilisation du logiciel Edubuntu.
Cette journée du logiciel libre organisée par l’Ong PROTEGE QV a eu la particularité d’accueillir une équipe de la communauté UBUNTU CAMEROUN reconnue à l’échelle internationale. Cette équipe a largement sensibilisé les participants sur l’utilisation et les avantages du système d’exploitation UBUNTU. Quelques participants ont aussi remporté des lots divers grâce à une tombola programmée par le comité d’organisation. Rendez-vous est pris pour la journée mondiale du logiciel libre le 19 Septembre 2009.