Cameroun : la police reprime une manifestation des fils du canton Bali à Douala

La marche  est relative aux questions foncières. Les populations s’opposent à l’expropriation de leurs terres. 

Tel qu’annoncé, le rassemblement prévu ce matin du 19 novembre 2021 s’est tenu au lieu dit Alimentation Koumassi ( bali ) à 9 heures.

Alerté, la police débarque sur les lieux pour contrer la marche «pacifique» de protestation contre l’expropriation des populations de Dikolo – Bali (Bonanjo).

Les actes de protestation du même ordre se multiplient ces derniers jours dans la capitale économique. Sur l’ensemble du territoire national, les litiges fonciers constituent plus de 60% des affaires enregistrées dans les tribunaux. Preuve qu’il y a péril sur la terre.

Cameroun : une manifestation de soutien à Mamadou Mota prévue à Maroua

Le MRC envisage d’organiser, le 20 octobre, une marche de soutien à Mamadou Mota, premier vice-président du parti, incarcéré à Yaoundé.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) envisage de marcher à Maroua le 20 octobre 2020, en guise de soutien à Mamadou Mota.

Le premier vice-président du parti reste en détention à la prison centrale de Yaoundé où il purge une peine de deux ans d’emprisonnement pour rébellion à la suite de la mutinerie survenue en juillet dans ce centre pénitencier.

« Sans vouloir faire obstruction à la justice, nous voulons exprimer publiquement notre attente de voir Mamadou Mota libéré dans le cadre des arrêts de poursuites signés par le président de la République » ; indique un lettre du secrétaire de la fédération communale du MRC à Maroua 2e, Dr Jean Pierre Boutche, adressée au Préfet du Diamaré.

Le chef de l’Etat Paul Biya a décidé dernier de l’arrêt de poursuites contre des militants du MRC arrêtés dans le cadre des marches de  janvier et juin 2019. Une centaine de personnes parmi lesquelles le Pr Maurice Kamto ont retrouvé la liberté le 5 octobre par suite de cette décision.

Cameroun: les militants du Mrc remis en liberté

La présidente des femmes du Mrc, Michelle Ndoki, et une trentaine d’autres militants ont été libérés samedi après plusieurs heures de détention. Ils participaient à une marche de protestation lorsqu’ils ont été interpellés.

L’interpellation de Michelle Ndoki dans la matinée de samedi aura suscité de l’indignation au sein de l’opinion nationale. De nombreux appels à la libération de celle-ci et des autres personnes arrêtées pour avoir participé à une marche pacifique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) ont été lancés de part et d’autres.

Edith Kah Walla s’est rendue aux côtés des militants du Mrc samedi. Ils sont quarante-deux, a-t-elle indiqué  après son passage à la police judiciaire à Bonanjo où l’avocate Michelle Ndoki et ses compagnons d’infortune ont été amenés dans la matinée.

Un journaliste a également été arrêté au cours des mêmes évènements. Il a également recouvré la liberté après quelques heures de détention.

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Ils participaient à une marche organisée par le Mrc pour protester contre les résultats de la présidentielle 2018. Les frondeurs devaient traverser à pieds et mans nues le pont du Wouri. Des manifestations ont également eu lieu à l’étranger. Selon un programme disponible sur la page de Michèle Ndoki. Des activités de protestation devaient se tenir dimanche, lundi et mardi avec un point d’orgue le 6 novembre, jour de la prestation de serment de Paul Biya.

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Le Mrc a pris de l’avance sur le Conseil constitutionnel en revendiquant la victoire de son candidat Maurice Kamto le 8 octobre dernier, un jour seulement après le vote. Celui-ci a dénoncé des fraudes  en faveur du candidat Paul Biya et tenté d’en apporter la preuve devant le Conseil constitutionnel. L’instance a jugé ses requêtes « non fondées » puis a proclamé Paul Biya vainqueur lundi.

 

 

 

Cameroun : le Sdf se désolidarise de Jean Michel Nintcheu

Le député du SDF souhaite organiser un meeting et une marche pacifique le 21 octobre à Douala afin de dénoncer des « fraudes » enregistrés lors du scrutin.

Le Social democratic front (Sdf) désavoue l’Honorable Jean Michel Nintcheu au sujet de sa manifestation publique à Douala. Celui-ci a décidé d’organiser un meeting et une marche pacifique à Douala le 21 octobre afin de dénoncer des « fraudes massives » au scrutin du 7 octobre. Cette initiative a été prise en soutien à Maurice Kamto, candidat du Mrc qui a engagé des recours devant le Conseil constitutionnel pour les mêmes motifs.

La coordination départementale du Sdf pour le Wouri a fait savoir lundi que cette démarche n’engage que son auteur. Et même si le parti n’interdit pas à ses militants de prendre part à ces activités, il rappelle toutefois que cela se fera « de manière personnelle ».

Cameroun : après le scrutin du 7 octobre, Jean-Michel Nintcheu veut dénoncer les « fraudes massives »

Cette actualité expose des divisions internes qui minent progressivement le Sdf depuis le 7 octobre dernier, après que les premières tendances de vote ont été publiées sur la toile. Celles-ci n’étaient pas à l’avantage du candidat de ce parti, Johua Osih. Plus encore, elles montraient que le Sdf avait régressé en perdant sa place de principal parti de l’opposition.

La Branche germanique du Sdf a par conséquent demandé que Joshua Osih démissionne de son poste de vice-président. L’Honorable Jean Michel Nintcheu a, quant à lui, accordé son soutien à une formation politique rivale. Il se défend toutefois d’avoir jamais pensé rallier le Mrc.