Cameroun : de nouvelles infrastructures pour l’emploi de la jeunesse

C’est le chantier qui vient d’être lancé dans la région du Nord par le ministre en charge de la jeunesse, Mounouna Foutsou.

La population de Pitoa voit le visage se ville changer. Cela passe par le développement des infrastructures dont bénéficie la ville.  Et pour cela, la population peut tirer un coup de chapeau au ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou.

Le patron de la jeunesse camerounaise vient de poser la première pierre du chantier des CMPJ (Centres multifonctionnels de promotion de la jeunesse) de Pitoa. Ce projet, lancé il y a six ans, a pour objectif de contribuer à la résolution de la question de l’inadéquation formation-emploi. Selon de nombreux analystes, ce problème est l’une des causes du chômage et du sous-emploi au Cameroun.

Après avoir donné le coup d’envoi du projet, le ministre a lancé la phase 3 du Projet de résilience socio-économique des jeunes, dont il est le président.

Cameroun : Trois hommes abattus par des kidnappeurs

Ils ont commis ces meurtres alors que des vigiles tentaient la libération d’otages

Banaï, un petit village des environs de Pitoa (région du Nord) est dans une vive émotion. Mercredi, trois hommes y ont été abattus. Il s’agit d’un riche éleveur de Bounga, d’un de ses fils et d’un membre du comité de vigilance de Bounga. Ce dernier faisait partie d’une expédition dépêchée par la famille de l’éleveur, pris en otage une semaine plus tôt, en même temps que son fils et un lointain parent dur d’oreilles.

Il y a une semaine, quatre hommes armés de fusils d’assaut, selon des vigiles, ont enlevé les trois hommes sus-cités à Bounga. Cette localité est située à une trentaine de kilomètres de Pitoa, près d’Adoumri. Les ravisseurs, une fois leur forfait accompli, ont amené leurs trois otages à Banaï sur les flancs du mont Tinguelin. Trois jours après, ils se sont servis du téléphone d’un des otages pour appeler la famille de l’éleveur. Ils ont alors exigé que les proches de l’infortuné leur apportent six millions de francs CFA contre la libération des otages. Il ne fallait surtout pas que la famille alerte les autorités. Celle-ci leur a partiellement obéi, puisqu’elle a prévenu le comité de vigilance local. Mardi, des membres dudit comité sont arrivés à Pitoa. Au lieu de porter la rançon demandée, ils se sont dirigés vers le sous-préfet pour le prévenir qu’ils venaient délivrer des otages.

A peine sortis du bureau du fonctionnaire, ils ont reçu un appel des ravisseurs. « Vous avez fait une erreur et ça ne va pas vous aider », leur auraient-ils dit. Les vigiles ne s’en sont pas pour autant découragés. Ils se sont dirigés vers la montagne où les ravisseurs étaient réputés les attendre. Ils y ont reçu un bien froid accueil. Les ravisseurs ont fait rouler de grosses pierres sur eux. Un vigile a été écrasé. Avant de disparaître dans la nature, les bandits ont exécuté deux des otages et ont libéré le troisième qui leur semblait simple d’esprit du fait de sa surdité partielle. La gendarmerie, arrivée plus tard, a ouvert une enquête. II ressort des premières constatations que les bandits avaient des complices à Pitoa. La traque a été lancée.

« Youth on the move » rentre en gare après Garoua et Pitoa

La caravane de sensibilisation et de prévention contre le VIH initiée par l’Association Camerounaise pour le Marketing Social s’est achevée le 06 décembre au lycée de Pitoa

Au Cameroun, le SIDA frappe encore de nombreux jeunes. Les chiffres et les analyses des experts montrent que la jeunesse est davantage touchée par cette pandémie et constitue la tranche la plus vulnérable au sein de la population camerounaise. Les chiffres qui le démontrent sont alarmants. En effet, bien que la prévalence du VIH soit passée de 5,5% à 4,3% dans la population générale selon les résultats de la dernière Enquête de Démographie et de Santé (EDS IV), les adolescents et les jeunes continuent de payer encore un lourd tribut face à la maladie. Le taux de prévalence chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans est estimé à 3,4%. Il demeure encore très élevé chez les filles, du fait de nombreux facteurs de vulnérabilité individuels et contextuels, qui doivent être examinés de façon spécifique en ce qui concerne cette cible. En plus du VIH, les jeunes sont également exposés à d’autres risques qui les empêchent très souvent de poursuivre normalement leurs études : grossesses précoces, viols, IST, traumatismes dus aux relations sexuelles avec des personnes plus âgées, etc.

Pour lutter efficacement contre le VIH et aider à atteindre l’objectif zéro, l’ACMS à travers son projet 100% Jeune, a décidé de passer à l’action en organisant dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua et Pitoa une caravane de sensibilisation dénommée  »Youth on the move », avec le concours de ses partenaires au Nord qui sont l’UNFPA, VSO et le Réseau des Artistes Hip Hop du Septentrion. Au Collège Moderne de la Bénoué, au Lycée Classique et Moderne de Garoua, au Lycée Technique de Maroua ou encore au Lycée de Pitoa, les pairs éducateurs de la caravane  »Youth on the Move » ont diffusé des messages en direction des jeunes pour encourager l’adoption de comportements qui limitent l’infection au VIH, réduire la stigmatisation et la discrimination des PVVIH, et encourager les jeunes à connaître leur statut sérologique. Un dépistage volontaire et gratuit du VIH a été organisé à cet effet au Lycée Technique de Marouaré le mercredi 28 novembre ainsi qu’au Lycée de Pitoa le mercredi 05 décembre 2012 en direction non seulement des élèves mais également des enseignants. Lors de chacune de leur escale, les caravaniers ont réussi à susciter l’adhésion massive des jeunes, cela à travers des sketches, des jeux concours et les shows des artistes conviés pour accompagner l’évènement.

Pour les promoteurs de l’activité, l’objectif général de la caravane  »Youth on the move » était de faciliter l’accès à l’information sur la santé reproductive et encourager la connaissance du statut sérologique auprès des jeunes à travers l’organisation des tests de dépistage gratuit et anonyme du VIH. Et au terme de cette première édition clôturée le 06 décembre à Pitoa, plus de 300 jeunes ont été dépistés et ont retiré leur résultat, près de 1000 jeunes ont été sensibilisés lors des causeries éducatives dans les établissements sillonnés. On note par ailleurs que plusieurs artistes locaux ont associé leur nom et leurs images au projet en prestant lors des différentes animations de masse. Rendez-vous en 2013 pour la seconde édition.

Séance d’information des jeunes élèves aux risques du Sida
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Care Cameroun vole au secours des communes et des districts de santé de la région du Nord

Sa représentation régionale a offert un don de matériel d’une valeur de 4,5 millions de Fcfa aux arrondissements de Garoua I, II et Pitoa

C’est l’esplanade de l’hôtel des postes et des télécommunications de Garoua qui a servi de cadre le 6 septembre dernier à la double cérémonie de remise de dons de matériel d’assainissement, de sensibilisation et de désinfection aux arrondissements de Garoua I, II et Pitoa. Constitué des brouette, des bacs à ordure, des pulvérisateurs, des bottes, des masques jetables, et bien d’autres, ce don de matériel de sensibilisation d’une valeur de 4,5 millions de Fcfa intervient dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité et le choléra initié par CARE Cameroun et la communauté urbaine de Garoua. A travers ce geste, Care entend ainsi montrer sa détermination à lutter contre les maladies telles que le choléra et le paludisme aux côtés des pouvoirs publics dans la région camerounais.

Présidée par le préfet de la Bénoué, Zang III, ce dernier à dans son allocution de circonstance souligné que le paludisme constitue un problème de santé publique au Cameroun, entraînant par ailleurs, 40% des décès des enfants de 0 à 5 ans. Le préfet du département de la Bénoué a aussi profité de l’occasion pour demander aux populations d’intégrer dans leurs habitudes le respect des règles d’hygiène et de salubrité. Il a aussi interpellé les populations sur le sens de responsabilité vis-à-vis du matériel remis. Cette double cérémonie de remise de don du matériel d’assainissement vient en appui aux « Journées de propretés » qui est une campagne d’hygiène et de salubrité d’une part, et du matériel de sensibilisation et de désinfection en vue du déploiement des 70 mobilisateurs communautaires et des agents hygiénistes communautaires récemment formés dans les districts de santé de Garoua I, II et Pitoa pour la riposte communautaire au choléra d’autre part.

Gabriel TCHOKOMAKWA responsable de Care pour le bureau de Garoua a pour sa part précisé que ce don de matériel témoigne de l’importance que CARE Cameroun attache toute action visant à l’amélioration de la santé des populations.


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