Cette remise solennelle a eu lieu le 12 septembre 2023.
La cérémonie solennelle de signature des conventions de financement entre le Programme d’Appui à la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive ((Pasnfi) et les Établissements de Microfinance (EMF) sélectionnés dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de valorisation et de Transformation des Produits Agricoles et Agroalimentaires (Tranfagri), s’est tenue ce 12 septembre 2023 à Yaoundé
Au cours de ladite cérémonie, le Ministre des Finances a procédé à la remise des chèques d’un montant total de 1 637 693 961 FCFA aux 22 Établissements de Microfinances concernés. Selon le ministère des Finances, ces subventions serviront à développer les produits et services financiers innovants en faveur des micros et petites entreprises agricoles et agroalimentaires.
Au Cameroun, la transformation des produits agricoles est encore peu développée. Ce secteur est caractérisé notamment par des zones rurales pauvres bien que regroupant 47% de la population ; un secteur agricole qui emploie 60% de la population active, avec une prépondérance du secteur informel ; et 40% de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté (55% en zones rurales).
Chômage, sous-emploi et prédominance du secteur informel sont élevés dans la population active camerounaise, particulièrement dans les zones rurales. Malgré le potentiel agricole important et varié du pays, les productions sont très peu transformées sur place, les PME au sens large ayant du mal à investir le secteur par manque d’appui, de formation et de financement.
Les PME représentent 99% des 95.000 entreprises formelles et 34% dans le secteur secondaire, cependant, elles souffrent de l’accès difficile au financement et aux ressources humaines qualifiées. Le programme Transfagri est de dynamiser les secteurs agricole et agroalimentaire grâce au développement et à la pérennisation d’un écosystème de services au bénéfice des acteurs économiques locaux notamment les PME, GIC et les coopératives.
L’AFD est le dernier financier qui est entré en scène le 08 septembre 2023.
83 milliards de plus pour la ligne ferroviaire Bélabo-Ngaoundéré. L’accord de financement a été signé le 8 septembre 2023 à Yaoundé par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Thierry MARCHAND et la Directrice de l’AFD au Cameroun, Virginie DAGO.
Le financement complémentaire octroyé par l’Agence Française de Développement (AFD) d’un montant de 126 millions d’euros, soit environ 83 milliards de francs CFA, est destiné à la réhabiliter le tronçon du chemin de fer Bélabo-Ngaoundéré. Selon le ministère de l’Economie, cet accord de crédit de l’AFD vient compléter l’enveloppe de 129 millions d’euros déjà mobilisés par la Banque Européenne d’Investissement (106 millions) et l’Union Européenne (23 millions).
Ces fonds permettront au Projet de Renouvellement de la Ligne Ferroviaire Belabo-Ngaoundére (PRBN) d’assurer un accès efficace, sûr, durable et inclusif, pour les voyageurs et pour les marchandises le long du corridor Bélabo-Ngaoundéré situé sur la ligne ferroviaire Transcam 2 (Yaoundé – Ngaoundéré). De manière spécifique, ce projet vise notamment le renouvellement des rails, traverses et ballast de la voie principale et des voies d’évitements dans les gares.
Il contribuera également à la reprise ponctuelle de la plateforme sur des sections dégradées ; la rénovation d’une partie des ouvrages d’art du tronçon ; la rénovation et l’amélioration du système de drainage et notamment des ouvrages hydrauliques le long et sous les voies ferrées permettant le bon drainage des eaux ; la remise à neuf et la sécurisation des passages à niveau existants et l’aménagement de passages à bétail ; la rénovation de certaines gares, la conduite des travaux de déviations et repositionnements des systèmes de signalisation, télécommunications et énergie existants.
Pour le ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, « les retombées escomptées sont une amélioration substantielle du service de transport ferroviaire grâce à la réduction considérable du temps moyen de parcours des trains passagers et marchandises, une augmentation de la capacité du trafic ferroviaire sur le tronçon concerné, le renforcement de la fiabilité et de la sécurité du trafic. Sans oublier l’amélioration du confort des voyageurs ».
L’accord de financement est envisagé par la Sodecoton et l’Agence française de développement.
la Société de développement de coton du Cameroun (Sodecoton) envisage de signer un accord de financement non souverain avec l’Agence française de développement (AFD). L’information est contenue dans le rapport 2021 sur la situation financière des entreprises et établissements publics.
Selon le site d’information Ecomatin, cette enveloppe sera mobilisée pour financer la modernisation de neuf de ses usines dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, ainsi que la construction d’une usine d’égrenage.
Il va également servir à pallier la faible capacité d’engrenage de l’entreprise. Concrètement, la Sodecoton entend lancer les travaux de modernisation de 9 de ses usines dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord (Maroua 2 ; Tchatibali ; Kaele ; Guider ; Garoua 3 ; Toubouro ; Mayo Galke ; Ngong). Elle compte également amorcer les travaux de construction d’une nouvelle usine d’égrenage à Gouna.
Actualité
Cet aveu de financement arrive alors que, le 10 janvier . la toiture à la Sodecoton de Maroua, précisément au quartier Domayo, a pris feu. Selon les informations, les secours de la 401e Compagnie d’Incendie de Maroua ont pu éviter le pire.
Une équipe conjointe Agence Française de Développement-Expertise France séjourne au Cameroun.
L’AFD veut accompagner le Cameroun dans le développement du Partenariat public-privé (PPP). C’est l’objectif de la mission qu’effectue au Cameroun du 12 au 23 septembre 2022, l’équipe conjointe Agence Française de Développement-Expertise France.
Cette mission s’inscrit dans le cadre des activités du Projet « Facilité multi-pays pour l’appui au développement des PPP », initié par l’AFD. Elle entend rencontrer les responsables du Conseil d’Appui à la Réalisation des Contrats de Partenariat (Unité PPP du Cameroun) et les responsables des administrations sectorielles porteuses des projets susceptibles d’être réalisés en mode Partenariat Public-Privé.
La délégation conduite par Assiba Djemaoun et Carole Devidal, respectivement Coordonnatrice PPP de l’AFD et Référente PPP pour Expertise France, a été reçue par le Minepat, en sa qualité de tutelle technique de l’Unité PPP du Cameroun.
Au cours de cette rencontre, Alamine Ousmane MEY et ses hôtes ont échangé sur les contours et enjeux du Projet « Facilité multi-pays pour l’appui au développement des PPP ».
Selon la Coordonnatrice PPP de l’AFD, ce projet vise globalement à accompagner certains pays africains partenaires de la France, dans le développement des Partenariats Public-Privé. De manière spécifique, il est question de soutenir ces pays à travers deux grandes composantes.
La première porte sur l’identification et la sélection des projets pour la constitution d’un pipeline de projets susceptibles d’être réalisés en mode PPP. La deuxième composante a trait au renforcement des capacités des acteurs publics opérant dans le domaine des PPP, à l’effet de garantir une meilleure préparation et exécution des projets.
« Dans le cadre de cette mission, il s’agit de prioriser ces projets, afin d’en retenir 2 ou 3 qui feraient l’objet d’une étude de préfaisabilité et d’une contractualisation en mode PPP (…). L’idée ici étant de parvenir à des projets qui présentent un réel appétit pour le secteur privé », a fait savoir le président du CARPA.
L’information a été donnée à l’occasion de la signature d’un mémorandum d’entente avec le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Le mémorandum d’entente ainsi signé, vise « une déclinaison opérationnelle au Cameroun de l’accord-cadre signé entre les deux institutions en juillet 2021 ». Les axes de ce partenariat se déclinent en trois dimensions : un dialogue stratégique réaffirmé ; le développement de synergies opérationnelles et l’identification d’opportunités de financements coordonnés.
Cette signature a eu lieu à l’occasion de la visite au Cameroun du président Emmanuel Macron, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM (Mission pour la résilience alimentaire et agricole).
Ce pilier porte sur le renforcement de la production agricole locale dans les pays vulnérables afin d’atténuer les pénuries alimentaires. Il s’agit donc d’accroître sur le moyen et long terme, la performance et la résilience des systèmes alimentaires, et notamment la capacité des petits producteurs agricoles, à résister à des chocs économiques et évènements exceptionnels, pour continuer à produire, à vendre et faire vivre leur famille.
Les deux structures (AFD et FIDA) s’engagent à maximiser les synergies entre les programmes qu’ils accompagnent, notamment par le renforcement du capital humain (de la formation professionnelle à l’insertion et l’incubation, du conseil agricole au renforcement de filières prioritaires), afin de proposer une gamme complémentaire de services aux producteurs.
Par ailleurs, le Groupe AFD et le FIDA confirment leurs stratégies d’intervention commune, en particulier le renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs agricoles, la productivité de l’agriculture familiale, la durabilité des pratiques agricoles, l’accès au financement des producteurs et l’investissement durable et responsable dans le secteur.
Elle a été présentée le 13 juin 2022 au ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane MEY, par le Directeur sortant de l’AFD au Cameroun, Benoît Lebeurre.
L’Agence Française de développement Cameroun a une nouvelle directrice. Avant sa nomination au Cameroun, Virginie Dago était Directrice de l’AFD au Mozambique.
Pour cette nouvelle responsabilité, Virginie Dago explique : «je n’ai pas déjà un programme, cette semaine, je suis là pour écouter, pour mieux comprendre les enjeux du groupe AFD au Cameroun. J’ai bien l’intention de continuer de travailler à concrétiser tout ce qui a déjà été réaliser par l’AFD (…) j’arrive avec une grande expérience au sein de groupe de l’AFD mais aussi au sein du secteur privé, et je compte bien mettre toutes mes compétences à l’œuvre », a-t-elle confié.
« Nous sommes venus aujourd’hui présenter la personne qui va me remplacer à partir de cet été. Virginie Dago vient d’être reçue par monsieur le ministre, pour faire le point sur notre coopération dense, multiforme et sur les résultats atteints depuis 4 ans que j’occupe ce poste à l’Agence française de développement pour le Cameroun », a confié Bruno Lebeurre au sortir de cette audience.
Virginie Dago succède à Bruno Lebeurre, arrivé à AFD Cameroun en 2018. En 04 ans, il ressort qu’en dépit d’un contexte socio-économique difficile ayant marqué ces quatre dernières années du fait des crises multiformes, l’AFD a fortement contribué au développement du Cameroun, avec un portefeuille estimé à près de 750 millions d’euros répartis dans divers domaines tels que le développement urbain, la santé, l’éducation, l’agriculture, l’appui aux réformes structurelles, etc.
En ce qui concerne le développement urbain, le Minepat et ses hôtes se sont réjouis de la mise en œuvre réussie de la première phase du projet « Capitales Régionales » ayant permis de transformer la physionomie de trois métropoles du pays, à savoir : Bafoussam, Bertoua et Garoua.
La deuxième phase de ce projet qui démarre bientôt, devra s’étendre sur les villes de Maroua et Bamenda. Dans le domaine de la santé, le projet « Chèque Santé » a permis à plus de 260 000 femmes de bénéficier d’un accompagnement dans leur période de grossesse et d’accouchement, permettant ainsi de réduire la mortalité maternelle et néonatale.
S’agissant du secteur agricole, plusieurs milliers de jeunes ont bénéficié des conseils et formations financés par l’AFD. Concernant le secteur de l’éducation, 4 800 salles de classes ont été construites dans plusieurs localités du pays.
Par ailleurs, l’AFD a soutenu le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte contre la pandémie du Covid-19 et l’exécution du Programme Economique et Financier 2017-2020 conclu avec le FMI.
Deux autres projets étaient retenus comme finalistes : AbcCode et AltLearn des camerounaises Arielle Kitio et Marylène Owona.
Cette année, le Prix Challenge App Afrique avait pour thème : « le numérique au service de l’éducation des enfants ». L’idée était d’imaginer le service numérique qui contribuera à l’éducation des enfants.
L’Ivorienne Christelle Hien-Kouame a remporté la sixième édition du prix Challenge App Afrique avec sa plateforme Prenez les feuilles, permettant l’accès au programme scolaire sous le format de résumés de cours par chapitre et par matière, suivi d’une série de questions à choix multiples pour évaluer la compréhension de l’apprenant.
Elle bénéficie d’une enveloppe de 15 000 euros soit plus de 9 800 000 F pour développer son projet et d’un accompagnement par l’Agence française de développement (AFD) dans le programme SIBC (Social & Inclusive Business Camp).
Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, la sixième édition du Challenge App Afrique de France 24 et RFI visait à soutenir le développement d’applications numériques dans le domaine des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour favoriser l’éducation des enfants. Environ 900 projets ont été reçus.
Pour mémoire, les thèmes des cinq premières éditions étaient la santé (2016), l’éducation des filles (2017), le développement durable (2018), le développement urbain et des villes intelligentes (2019), et le numérique au service de la lutte contre les pandémies (2020).
L’an dernier, le concours a récompensé Amara Diawara (Guinée), pour son projet « Afriqcare », une plateforme destinée aux professionnels de la santé ainsi qu’aux patients maliens et guinéens, permettant une gestion des consultations et la prise de rendez-vous en ligne, avec la possibilité d’avoir accès à un livre de santé et un carnet de vaccination électronique.
Un appel a été lancé pour recruter un auditeur indépendant en vue de mener un audit comptable et financier des programmes C2D-Pilotage, C2D-Transversal et le C2D Fatep.
L’opération sera réalisée en une tranche ferme (2021) et trois tranches conditionnelles (une première tranche pour 2022, une seconde pour 2023 et une troisième pour 2024.
L’objectif de cet audit est de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion indépendante et professionnelle sur la régularité, la sincérité et l’effectivité des états comptables et financiers et sur la conformité des opérations au regard des règles et procédures applicables au titre des différentes composantes des programmes C2D.
Pour chacune des composantes du programme, il est question pour l’auditeur entre autre : de s’assurer que les fonds du concours transférés sur les comptes du projet ont été utilisés conformément aux stipulations de la convention et des procédures.
Aussi, s’assurer que les directives de passations de marchés ont été respectées. L’auditeur devra également vérifier, que tous les dossiers, comptes et écritures nécessaires ont été tenus au titre des différentes opérations relatives aux programmes.
En rappel, le contrat de désendettement et de développement (C2D) est un outil qui permet de reconvertir la dette de certains pays. Concrètement, une fois qu’un pays pauvre très endetté a signé un C2D avec l’AFD, le pays continue d’honorer sa dette jusqu’à son remboursement et, à chaque échéance remboursée, l’AFD reverse au pays la somme correspondante sous forme de don.
La déclaration est de l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou. Le diplomate a fait cette révélation le 04 février à Yaoundé, à l’occasion de la célébration des 80 ans de l’Agence française de développement.
L’Agence française de développement (AFD) a 80 ans. Pour célébrer autant d’années passées à œuvrer pour le développement des Etats, l’institution a marqué un temps d’arrêt le 04 février 2022 à Yaoundé. Pour la circonstance, elle a réuni les membres du gouvernement camerounais, les membres du corps diplomatique, les start-ups et les opérateurs économiques. L’événement a été une occasion pour le diplomate français et le directeur général de l’AFD Rémy Rioux de « célébrer l’excellente coopération » entre l’Agence et le Cameroun.
Dans sa prise de parole, Christophe Guilhou a fait une déclaration saisissante. « En 10 ans, l’agence a investi plus de deux milliards d’euros, soit 1500 milliards de francs au Cameroun », a-t-il relevé. L’agence participe à travers ces investissements au financement dans les secteurs du développement urbain, de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de la formation, indique Cameroon Tribune.
Selon les informations présentes sur le site internet de l’institution, l’AFD est présente dans 115 pays dans le monde. Elle œuvre pour le développement de ces Etats ; et pour cela, l’agence ses équipes sont engagées dans 4000 projets qui entrent dans ses missions. L’institution met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale.
Cette institution française est un groupe constitué de Proparco, Expertise France et AFD. Ses réalisations au Cameroun sont par exemple le programme d’Amélioration de la compétitivité des exploitations familiales, agropastorale. C’est aussi le cas du programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
L’infrastructure de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal va réduire de 178,5 km la distance entre la capitale et le chef-lieu de l’Adamaoua. Elle facilitera en plus l’acheminement des produits champêtres vers les grands centres urbains.
Ce 18 décembre Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (Mintp,) va procéder en compagnie d’autres membres du gouvernement, à l’inauguration du pont de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal. Une infrastructure d’un coût prévisionnel de 12,36 milliards de FCFA, financé par l’Etat du Cameroun et l’Agence française de développement.
Selon le ministre des Travaux publics, ce pont permettra de réduire de 178,5 km, la distance entre la capitale, Yaoundé, et le chef-lieu de l’Adamaoua, Ngaoundéré. Auparavant de 832 km, la distance entre Yaoundé et Ngaoundéré ne sera désormais que de 664,5 km.
La mise en service du pont de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal permettra aussi agriculteurs situés le long de l’axe Yaoundé Ngaoundéré d’acheminer leurs produits champêtres vers les grands centres urbains en peu de temps. Elles qui traversaient le fleuve Sanaga sur un bac ou sur des pirogues de fortune avec les risques que comportent de telles opérations.
Initiée par l’AFD, la plateforme panafricaine Sport en Commun sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020
Initiée par l’AFD, la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020.
La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation. En Afrique, d’importants besoins d’investissements se font sentir car le développement du secteur sportif, malgré sa grande popularité, y reste insatisfaisant. Les projets, bien que nombreux, peinent à voir le jour faute de moyens et de soutien : manque d’infrastructures et d’équipements sportifs sur l’ensemble du continent, cadres formés à la gestion du secteur et au management du sport en nombre insuffisant.
La plateforme Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement qui se tiendra à Paris les 11 et 12 novembre 2020.
Ce montant a été offert par l’Agence française de développement (AFD) le 18 mai dernier en soutien à l’économie, à la lutte contre le Covid-19 et le développement de l’Extrême-Nord.
L’usage du don de 18 milliards de FCFA de l’Agence française de développement a été détaillé dans un communiqué du Ministère de l’Economie de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat). Il a été publié le 1er juin dernier. L’on retient s’agissant de la riposte à la pandémie du Covid-19, que le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) a offert environ 6,5 milliards de FCFA au Cameroun.
« De manière spécifique, cette enveloppe permettra de renforcer la prise en charge des cas de covid-19, en particulier les cas graves dans les hôpitaux de référence de Yaoundé, Douala et Bafoussam et d’acquérir massivement les équipements de protection individuel et l’équipement biomédical », explique Alamine Ousmae Mey le ministre Camerounais de l’Economie, de planification et l’aménagement du territoire.
Le projet d’Appui au développement économique et social des territoires ruraux vulnérables de la région de l’Extrême-Nord, bénéficie pour sa part d’une dotation d’environ 9,643 milliards de FCFA. A propos, le communiqué du Minepat précise que : « ce projet s’inscrit dans la stratégie menée par le gouvernement en matière d’appui aux territoires ruraux et à la décentralisation, pour réduire considérablement la pauvreté et la vulnérabilité des couches sociales défavorisées »,
La troisième convention signée entre le Cameroun et l’AFD concerne le financement partiel du projet de construction de l’immeuble siège du Bureau national de l’état civil (BUNEC). Le 3e C2D vient en effet de le subventionner pour environ 2,3 milliards de FCFA. Il s’agit, apprend-t-on, d’un projet évalué à presque 6,37 milliards de FCFA et pour lequel l’Etat va fournir environ 4,07 milliards.
En rappel, le Contrat de désendettement et de développement est un mécanisme par lequel le Cameroun rembourse ses dettes auprès de la France, mais celle-ci les réinjecte dans les projets camerounais par le biais de l’AFD.
Le financement a été accordé par l’Agence française de développement au promoteur de ce projet de valorisation des richesses culturelles du pays bamiléké, Joseph Fokou
Le projet “Route des chefferies”, qui a déjà à son actif plus de 14 musées dans la région de l’Ouest, a reçu une contribution de 2 millions d’euros (1 310 000 000 FCFA) de la France.
La convention de financement d’appui y relative a été signée le 30 avril dernier à Yaoundé, entre l’Ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, le directeur adjoint de l’AFD au Cameroun, Nicolas Willemin, le président de l’association Route des Chefferies, Joseph Fokou.
Le projet vise à améliorer l’offre touristique en pays bamiléké.
“En renforçant la valorisation et la conservation du patrimoine culturel, naturel et créatif de la région de l’Ouest, le projet AFD-PRDC permettra l’amélioration et la diversification de l’offre touristique et patrimoniale du territoire. L’accent sera mis sur la rénovation du patrimoine bâti et des structures muséales existantes, ainsi que sur la création d’une Cité du Patrimoine […] Plusieurs sites naturels seront également aménagés, afin de garantir leur préservation et leur attractivité. Les artisans de la région Ouest, nombreux mais dont le potentiel économique demeure sous-exploité, bénéficieront d’actions de renforcement de capacités et de valorisation de leurs produits, afin de renforcer la chaîne de valeur de l’artisanat”, selon l’ambassade de France au Cameroun.
Les communes et villes unies de l’Ouest (CVUC-Ouest), des promoteurs culturels privés ainsi qu’une cinquantaine de chefs traditionnels sont liés à l’ONG Route des chefferies depuis 2006 dans le cadre d’une charte des chefferies.
D’après l’ambassade de France au Cameroun, c’est par ailleurs le Programme Route des chefferies (PRDC) qui a contribué, en 2013, à la création de l’Office régional de tourisme de l’Ouest (Ortoc).
Une grande partie de l’enveloppe, soit 10 millions d’euros, provient des contrats de désendettement et développement
L’Agence française de développement (AFD) a annoncé, le 06 mai, la “réorientation” d’une enveloppe de 11 millions d’euros vers la lutte contre la pandémie du Covid-19 au Cameroun.
“Sur cette enveloppe, 10 millions d’euros sont issus des contrats de désendettement et de développement – à chaque échéance remboursée, l’AFD reverse au pays la somme correspondante sous forme de don pour financer des programmes d’aide au développement – et 1 million d’euros proviennent du programme conjoint Santé AFD/KfW, la banque allemande de développement”, a expliqué l’établissement public au cœur du dispositif de coopération de la France.
L’instruction de cette aide entre le ministère de la Santé publique et l’AFD s’est faite dans un délai d’un mois, un “temps record” selon l’Agence.
L’enveloppe servira à plusieurs activités: acquisition de tests et d’équipements pour le centre Pasteur et les laboratoires en région; fourniture de lits supplémentaires et d’appui aux hôpitaux de référence via les ONG Alima et Médecins du monde; acquisition d’équipements de protection individuelle et du matériel (concentrateurs d’oxygène, thermomètres); gestion des mises en quarantaine via l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’ONG Action contre la faim.
L’aide allemande, décidée à la suite d’une demande du ministère camerounais de la Santé publique, sera octroyée avec l’AFD pour aider le Cameroun à renforcer ses laboratoires, acquérir du matériel médical et des tests
La banque publique allemande KfW a annoncé, ce 27 avril, qu’elle fournira “sous quelques jours”, avec l’Agence française de développement (AFD), un soutien financier au Cameroun pour aider le pays à lutter contre le Covid-19.
Le Cameroun est le deuxième pays d’Afrique subsaharienne à enregistrer le plus grand nombre de cas d’infections au nouveau coronavirus (1621 cas officiels au 26 avril), derrière l’Afrique du Sud (4546 cas positifs d’infection officiels au 26 avril 2020).
Le soutien financier de KfW, agissant au nom du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung, BMZ), en faveur du Cameroun, servira à renforcer les laboratoires, acquérir du matériel médical et des tests.
Outre le volet médical (achat de tests et d’équipements de laboratoires, soutien aux plans nationaux contre la pandémie), le Programme prévoit aussi des prêts à taux réduit aux micro, petites et moyennes entreprises dans les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire due au Covid-19.
Pour le Prof. Dr Joachim Nagel, membre du conseil d’administration du Groupe de la KfW, il s’agit de “ne pas tourner le dos au monde” malgré les incertitudes et les défis posés à l’Allemagne par la pandémie.
Les deux projets, dotés chacun de 2,2 millions de dollars, seront mis en œuvre dans des pays d’Afrique de l’Ouest et centrale par l’Institut de recherche pour le développement et l’ONG médicale ALIMA
L’Agence française de développement (AFD) a annoncé, mardi 21 avril, le financement de six nouveaux projets pour aider des pays d’Afrique subsaharienne et de l’océan Indien à mieux lutter contre la pandémie du Covid-19.
Le Cameroun se retrouve dans deux de ces six projets, qui s’inscrivent tous dans la cadre de l’initiative « Covid-19 – Santé en commun », lancée par la France le 06 avril. Elle a pour objectif d’aider les pays couverts dans leurs besoins de « recherche-action, de surveillance, de dépistage, de définition des politiques sanitaires ».
Le Cameroun est l’un des pays ciblés par le « Projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 » (Ariacov). Il sera mis en œuvre par l’Institut de recherche pour le Développement (IRD), à travers ses représentations au Cameroun, au Bénin, au Ghana, en Guinée, en République démocratique du Congo et au Sénégal. L’IRD bénéficiera pour cela d’une subvention de l’AFD d’un montant de 2,2 millions d’euros.
Le projet doit permettre, entre autres, « la réalisation d’enquêtes épidémiologiques de terrain et le développement de modélisations ; la mise en place ou le renforcement de dispositifs de collecte de données pour accompagner les autorités nationales. »
L’autre projet soutenu par l’AFD et dans lequel le Cameroun est cité, c’est celui lié au « Renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 ». Il sera mis en œuvre par l’ONG médicale “The Alliance for International Medical Action” (Alima), qui bénéficiera d’une subvention d’un montant de 2,2 millions d’euros.
Le projet est consacré, entre autres, au « Soutien aux mesures de sensibilisation auprès de la population, [à] une prise en charge de qualité des cas confirmés et suspects de Covid-19 dans les structures de référence de cinq pays francophones », notamment le Cameroun, le Sénégal, le Burkina Faso, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo.
L’ensemble des six projets annoncés le 21 avril et soutenus par l’AFD pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19 concerne 16 pays d’Afrique subsaharienne et de l’océan Indien.
La secte nigériane Boko Haram a débuté ses exactions au Cameroun en 2014. Elle agit dans la région de l’Extrême-Nord où les jeunes, en grande partie désoeuvrés, constituent une cible privilégiée pour les recrutements.
Extrême. Le vocable désigne avec justesse l’Extrême-Nord Cameroun où sècheresse et pluviométrie abondantes se relaient avec force dans l’environnement, laissant très souvent des populations désemparées et sinistrées.
Les malheurs ne s’arrêtent pas là dans la région de l’Extrême-Nord. La secte islamiste Boko Haram y opère depuis 2014, paralysant l’économie locale et augmentant ainsi la pauvreté au-delà des localités ou ses membres mènent des attentats. Le gouvernement craint l’enrôlement des jeunes. Personne ne résiste à l’instinct de survie. Hommes ou femmes, la tentation est grande.
Pour résorber ce problème, le gouvernement camerounais, à travers le PNDP a initié l’opération Haute intensité de main d’œuvre (Himo) dans la région de l’Extrême-Nord. Elle est menée avec l’appui de l’Agence française de développement dans le cadre du C2D (contrat de désendettement et de développement). La deuxième phase en cours dans 20 communes de l’Extrême-Nord a bénéficié d’un financement de 6,6 milliards de Francs CFA du Fonds fudiciaire d’urgence de l’Union européenne. Objectifs : fournir de l’emploi à quelques 3 500 jeunes et d’en insérer 2 500 grâce à l’entrepreneuriat.
Dans le détail, il est question pour cette phase de mener des projets de développement dans 20 communes de l’Extrême-Nord en utilisant la main d’œuvre locale. Les jeunes ainsi employés peuvent, au terme des chantiers, créer des activités grâce aux retenues effectuées sur leur paye journalière. Soit 1000 Francs d’épargne pour 3000 Francs de salaire journalier.
Il cible les Camerounais installés en France ou réinstallés au Cameroun après un séjour dans l’hexagone.
Dias’invest 237, concept initié par le ministère camerounais des Relations extérieures et financé par l’Agence française de développement (Afd), vient de lancer son deuxième appel à candidatures. Ce programme cible les camerounais installés en France ou ceux ayant vécu en France avant de se réinstaller au Cameroun (depuis moins de trois ans). Il a été mis sur pied pour appuyer les projets des cibles sur le plan financier et sur le renforcement des compétences.
Le dispositif vise à accompagner des projets de création, de reprise ou de développement d’entreprises ou d’activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois dans différents domaines dont l’agropastoral, l’agroalimentaire, l’éducation, la santé, l’énergie, l’économie verte, le numérique, la restauration, etc.
Qu’ils soient en France ou au Cameroun, les candidats sélectionnés vont bénéficier d’un accompagnement sur mesure au niveau du diagnostic de leurs projets, du coaching personnalisé, du renforcement des compétences et du suivi-conseil sur un minimum d’un an.
Dias’Invest 237 a l’ambition d’accompagner 70 porteurs de projets à l’horizon 2020. Une première vague bénéficie de ce programme depuis le début de ce mois de mai 2018. La date limite de candidature à ce second appel est fixée au 01er juillet 2018.
L’escalade de violence en zone anglophone a mis en lumière de nombreux groupes qui mènent la lutte armée.
La crise anglophone qui s’enlise chaque jour a transformé les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en un vaste terrain d’affrontements pour différentes factions sécessionnistes. Dans la Meme comme dans la Manyu, des groupes de combattants tentent de faire la loi et s’attaquent aux forces de défense camerounaises, pour exprimer leur idée du sécessionnisme au pays tout entier.
Il y a une semaine encore, le mode d’action de ces groupes connaissait une innovation, avec l’enlèvement du sous-préfet de Batibo. Un fait inédit depuis le début de la crise, revendiqué par les Ambazonians defence forces (Adf), un démembrement des Southern Cameroons Defence Forces (Socadef).
Deux courants caractérisent ces différentes factions qui luttent dans le conflit entre sécessionnistes et forces de défense camerounaises. D’un côté, on retrouve les groupes traditionnels, créés dans la foulée des revendications des années 90, et ceux, plus récents, qui se sont constitués à la faveur de la crise d’octobre 2016.
Les Ambazonians defence forces
Dans la première tendance, la Southern Cameroons Defence Forces (Socadef), branche armée de la Southern Cameroon Youth League (Scyl) d’Ebenezer Akwanga, fait office de pionnière. Cette organisation sécessionniste radicale a été créée en mars 1995, mais sa présence était jusqu’alors latente. On retrouve, à côté de la Socadef, l’Adf de Lucas Ayaba cho, l’un des proches d’Ebenezer Akwanga dans la lutte pour l’indépendance de l’Ambazonie.
Les Ambazonian defence forces ont revendiqué une série d’attaques à la bombe artisanale perpétrées en fin 2017, ainsi que de nombreuses attaques contre des éléments des forces de défense camerounaises. Ils en auraient d’ailleurs tué plusieurs. Selon International crisis group, l’Adf compte près de 300 membres, ce qui en fait l’un des plus importants de la crise anglophone.
En décembre dernier, des vidéos montrant des militants de l’Adf prenant part à une cérémonie de levée du drapeau ambazonien en présence de leur leader ont fait le tour de la toile. L’armée camerounaise a aussitôt effectué une descente dans le fief de ce groupe à Dadi (Sud-Ouest). Le bilan de cette opération n’a jamais été communiqué, mais des sources indiquent que des dizaines de sécessionnistes ont été « neutralisés ». Diminués, les Adf se sont fait plus discrets, jusqu’au 11 février, date de l’enlèvement du sous-préfet de Batibo.
Présents sur les réseaux sociaux
La deuxième tendance des factions sécessionnistes est faite de groupes dont la naissance remonte au début de la crise anglophone. On retrouve ici les Vipers (vipères), un groupe de militants radicaux, acteurs majeurs des villes mortes. Les actions des Vipers consistent essentiellement à empêcher la reprise des cours dans les régions anglophones en mettant le feu dans les bâtiments publics. Il leur en a ainsi été attribué plusieurs, dont les incendies du Sacred heart college de Bamenda et du lycée bilingue de Kumbo, ainsi que ceux de nombreux marchés.
Les Tigers of Ambazonia, les Amba warriors, la Amba Restoration Army et la Banso resistance army ont également vu le jour au fil de la dégradation de la crise. Ces groupes sont identifiables via les tracts signés qu’ils font circuler, leurs messages postés sur les réseaux sociaux ou par les uniformes qu’ils arborent. Ils ont pour point commun de s’attaquer aux éléments des forces de défense camerounaises. A leur actif, l’assassinat de plusieurs gendarmes, dans diverses villes des régions anglophones.
La région de l’Adamaoua s’est ainsi dotée de nouvelles constructions scolaires, œuvres du programme C2D-Éducation. Elles ont été inaugurées par l’ambassadeur de France le 07 février à Meidougou.
En présence du représentant du ministère de l’Éducation de base (Minedub) et des autorités locales, l’ambassadeur de France a participé le 07 février à Meidougou, à la cérémonie officielle de réception des premières salles de classe construites par le programme C2D-Éducation dans les zones d’éducation prioritaires.
Le Contrat de désendettement et de développement éducation (C2D Éducation), mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD), a dans une première phase permis la signature d’une convention de financement pour soutenir les projets de contractualisation des instituteurs et de renforcement institutionnel (2007-2014), avant qu’une deuxième convention ne soit signée en 2009, cette fois-ci pour l’amélioration de l’enseignement dans les zones d’éducation prioritaires, l’appui à l’enseignement privé et au renforcement institutionnel du Minedub.
Construction de plus de 1 600 salles de classe
En ce qui concerne l’amélioration de l’éducation dans les zones d’éducation prioritaires, la première phase d’exécution a permis la construction de 478 salles de classe, 31 blocs de direction, 98 blocs latrines et la réhabilitation de 238 salles de classe. Parmi ces constructions figure l’école publique de Meidougou dans l’arrondissement du Meiganga, qui faisait l’objet de la cérémonie officielle.
La seconde phase d’exécution du projet prévoit la construction de plus de 1 000 salles de classes. En tout, 1 600 salles seront bâties dans le cadre du programme, dans les six régions visées, considérées comme des zones d’éducation prioritaires : l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, l’Est, ainsi que Yaoundé et Douala.
Pour une éducation de qualité
Le programme C2D-Éducation qui a mobilisé 59 milliards de Fcfa, répond aux défis majeurs auxquels se confronte le système éducatif primaire dans le pays. En effet, face à l’accroissement important de la population scolarisable (34% entre 2000 et 2015), les conditions d’accueil et d’équipement des établissements restent très insuffisantes. De plus, l’accès à l’école est marqué par de fortes disparités régionales et de genre auxquelles il est nécessaire de remédier.
Les différents volets du C2D- Éducation : contractualisation des enseignants ; appui à l’enseignement privé ; appui aux organisations et gestionnaires de la stratégie sectorielle de l’éducation poursuivent un seul et même objectif, celui d’améliorer l’offre et la qualité de l’éducation au primaire.
Selon l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, cette contribution a été octroyée, durant les dix dernières années, en faveur de l’amélioration des conditions de vie
Les opérations de l’Agence française de développement (AFD) au Cameroun représentent en moyenne 131 milliards de FCFA par an au cours des 10 dernières années, selon Gilles Thibault, ambassadeur de France au Cameroun.
Se félicitant de «l’excellente» coopération entre les deux pays, le diplomate français a déclaré que «les opérations conduites par l’AFD ont atteint un degré de maturité sans précédent qui se traduit par cette importante enveloppe de 131 milliards de francs CFA chaque année».
Pour le diplomate, ces contributions concourent à la stabilisation du pays et à l’amélioration des conditions de vie.
A ce sujet, la jeunesse qui constitue à la fois la majorité de la population et l’avenir du Cameroun, est l’un de ses principaux centres d’intérêt.
Le volume des opérations financières a considérablement augmenté ces dernières années à la faveur du Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui constitue pour le Cameroun le plus important programme d’annulation et de reconversion de sa dette.
Par ailleurs, l’ambassade a indiqué, toujours dans le domaine de la coopération économique, que près de 200 entreprises françaises sont implantées sur le territoire camerounais.
Ces entreprises couvrent des secteurs économiques utiles au développement durable de ce pays tels que les télécommunications, la finance, les assurances, les infrastructures énergétiques, les transports ou encore la grande distribution.
Cette situation est due aux exactions de la secte islamiste Boko Haram qui a contraint depuis 2014, plus de 250 000 personnes à fuir leurs foyers
Au Cameroun, les populations de la région de l’Extrême-Nord continuent de souffrir des conséquences des exactions de la secte islamistes Boko Haram. Depuis 2014, plus de 250 000 Nigérians et Camerounais ont été contraints de fuir leur foyer pour se réfugier dans des camps ou des villages épargnés par la guerre. «Ces mouvements de masse dans une région sèche déjà frappée par le changement climatique constituent un facteur de stress supplémentaire. Selon la dernière enquête du gouvernement camerounais, trois habitants sur quatre gagnent moins de 1 000 F CFA par jour (1,5€)», a indiqué l’ambassade de France sur son site.
Le conflit engagé contre cette secte a par ailleurs causé la mort directe de plus de 1 500 civils et militaires.
Toutes choses qui ont poussé la France à soutenir le Cameroun dans la reconstruction de cette partie du pays et la quête d’emploi pour les populations. Grâce aux fonds du Contrat de désendettement et de développement (C2D) et à l’appui de l’Agence française de développement (AFD), le Programme National de Développement Participatif (PNDP) a déployé des chantiers à «haute intensité de main d’ uvre (HIMO) dans onze communes de l’Extrême-Nord.
«Cette approche simple et relativement nouvelle au Cameroun consiste à mobiliser des populations marginalisées – jeunes, femmes – sur des chantiers de première nécessité (forage de puits, tracé de pistes rurales). Un tiers de leur salaire leur est versé sur un compte d’épargne ouvert dans un établissement de micro-finance, ce qui leur permet de reconstituer une partie du capital qu’ils ont perdu durant la crise.
En parallèle, une ONG accompagnatrice – Care International – travaille avec les ouvriers pour les aider à élaborer un projet d’insertion qui transformera leurs économies en une activité plus durable une fois le chantier achevé. Les résultats obtenus à ce jour sont probants : six projets communaux ont déjà été achevés, avec 1 000 jeunes recrutés et 400 projets individuels appuyés. Cette première phase devrait être étendue à cinq autres communes prochainement», explique l’ambassade.
Un financement de 6,6 milliards de F CFA (10 millions d’euros) vient d’être accordé par le Fonds fiduciaire d’urgence. Il a été concrétisé le 20 décembre dernier par la signature d’une convention de financement.
Ces fonds devraient permettre l’approche d’élargir l’approche «haute intensité de main d’ uvre» (Himo) à 20 nouveaux projets communaux, lesquels permettront d’employer 3 500 jeunes dans un proche avenir.
Adopté à l’issue de la session ordinaire du conseil municipal tenue le 23 décembre, il permettra, entre autres, de démarrer la construction de deux micro-centrales hydro-électriques sur le territoire
La commune de Dschang va fonctionner en 2017 avec un budget équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1 355 000 000 F CFA. Par rapport l’exercice 2016, on constate une chute de 9,46 % en valeur relative et 140 000 000 F CFA en valeur absolue. Les conseillers municipaux de cette collectivité locale décentralisée ont adopté à l’unanimité ce projet le 23 décembre 2016, à l’occasion d’une session ordinaire du conseil. Cette réunion a eu lieu dans la salle des fêtes du bâtiment annexe des locaux de l’institution communale.
D’après la feuille de route présentée par le maire, Beaudelaire Donfack, la part du budget allouée aux investissements est de 1 082 000 000 F CFA. La commune mobilisera 477 450 000 F CFA. Ses partenaires extérieurs (Nantes Métropole, Agence Française de Développement, Union européenne) et intérieurs (Etat, Fonds spécial d’intervention et d’équipement intercommunal, Programme national de Développement participatif) vont apporter 604 550 000 F CFA.
70 projets figurent dans le programme d’investissement de la commune de Dschang en 2017. Sur le plan énergétique, elle va entamer la construction de deux micro-centrales hydro-électriques à Lingang (dans le groupement Foto) et à Lifock (dans le groupement Foréké-Dschang). Le financement de ces deux ouvrages provient, pour ce qui de la plus grande partie, de l’Agence française de Développement.
Celle-ci a mobilisé 405 000 euros, soit 265 662 585 F CFA. Nantes Métropole, une communauté urbaine française avec laquelle la commune de Dschang entretient une coopération depuis 1996, a joué un rôle de facilitation dans ce dossier. En outre, sa contribution financière s’élève à 30 000 euros (19 678 710F CFA). Le coût global de ces infrastructures est de 627 836 euros (411 833 419 F CFA). D’après l’AFD, outre les deux micro-centrales, il est prévu le « déploiement d’un mini-réseau de distribution, desservant prioritairement les équipements d’intérêt public (écoles, centres sociaux) et économique ». La gare routière principale de la ville, par exemple, aura son autonomie en électricité une fois que la micro-centrale de Lifock sera livrée en 2018.
Energie et eau
Dans le chapitre énergétique, la commune de Dschang a budgétisé pour 2017 l’installation de 100 panneaux à énergie solaire sur l’axe principale qui traverse la ville en provenance de Bafoussam et en partance pour Douala. « Cela fera en sorte que, même en cas de rupture de l’énergie distribuée par Eneo, la ville reste éclairée », a souligné le maire pour défendre ce projet pour lequel la municipalité va s’endetter auprès du Feicom. Il est également prévu la réhabilitation et l’entretien de 100 lampadaires d’éclairage public sur les artères principales de la ville. L’on pourrait aussi évoquer l’extension du réseau électrique vers le lycée de Fondo-Ndeng, ainsi que l’électrification du village Bawa (groupement Fossong-Wentcheng) et du tronçon Makon-Nkeuli.
L’approvisionnement en eau et l’assainissement figurent également dans le programme de la commune de Dschang en 2017. Dans ce chapitre, il est prévu la construction d’un réseau d’approvisionnement en eau potable à Femtseng Tsentset (groupement Fossong-Wencheng) et l’aménagement d’un système d’alimentation à Fotouli. Pour poursuivre l’assainissement de cette commune estudiantine de 220 000 habitants, l’exécutif municipal prévoit la construction de trois dépotoirs en 2017. Le jardin ethno-botanique va connaître une cure de jouvence. En outre, 05 prototypes de la « fontaine à eau », un appareil fabriqué par Opuantias, une entreprise française, arrivent à Dschang dans les prochains jours en provenance de Nantes. « Il fonctionne sans électricité, ni produits chimiques, ni maintenance. Il est capable de potabiliser 1 m3 d’eau par heure, soit les besoins journaliers de 1000 personnes », souligne le rapporteur de la commission de la communication et la coopération décentralisée à la commune de Dschang, Jacques Kenne.
Les autres infrastructures
En ce qui concerne les autres infrastructures, la commune prévoit de construire des salles de classe, de reprofiler des tronçons routiers, d’aménager la gare routière secondaire de Toula-Dezong à l’entrée nord de la ville, de mener les études pour l’aménagement de la gare routière principale de Lifock à l’entrée sud de la cité et de mener les travaux de terrassement du site devant abriter le futur stade municipal de Dschang. Enfin, la commune veut continuer à booster l’activité touristique. Dans ce sillage, elle a programmé un aménagement du lac municipal.
La session ordinaire du conseil municipal du 23 décembre 2016 a également permis de rendre publiques les dernières nouvelles positives du front de la coopération internationale décentralisée. Le projet sur la gouvernance de l’eau que la commune de Dschang a soumis à la délégation de l’Union européenne au Cameroun, dans le cadre du projet « Europaid », a retenu l’accord de bailleur de fonds. D’un montant de 310 millions de F CFA, ce programme qui s’étalera de 2017 à 2019, va consister pour la municipalité à piloter à Dschang, Douala 5ème, Kye-ossi, Fongo-Tongo et Nkong-zem, la construction des points d’eau et surtout la mise sur pied des agences municipales de l’eau et de l’énergie pour leur gestion. En la matière, Dschang a une avance puisque c’est son agence de l’eau et de l’énergie qui pilote toutes les activités en matière d’électricité et d’eau sur le territoire communal. Ensuite, le conseil municipal de Nantes a voté le 09 décembre 2016, une délibération accordant un financement pour les travaux d’achèvement du musée des civilisations de Dschang. Cette subvention s’élève à 40 000 euros, soit 26,3 millions F CFA.
Enfin, sur le front national, le conseil municipal s’est félicité de ce que la commune de Dschang ait remporté, au mois de novembre, le deuxième prix national du concours des bonnes pratiques communales, organisé par le Feicom. La distinction récompense la mise en place de l’Agence municipale de l’eau et de l’énergie (AMEE). La commune a reçu pour cela la somme de 20 millions F CFA. La session s’est achevée sur une recommandation du préfet du département de la Menoua, Joseph Bertrand Mache. Celui-ci a demandé au secrétaire général et au receveur municipal de cette collectivité locale décentralisée de prendre des dispositions pour que le budget 2017 connaisse une rapide opérationnalisation.
Discours d’ouverture de la session du conseil municipal de la commune de Dschang le 23 décembre 2016 par le maire Beaudelaire Donfack.Droits réservés)/n
Cette enveloppe vient appuyer les communes de la zone dans la réalisation des infrastructures socio-économiques et la création d’emplois en faveur des jeunes
Le fonds fiduciaire d’urgence de l’Agence française de développement (AFD) a accordé une enveloppe de 6,6 milliards F CFA au Cameroun pour le projet d’investissement en appui au développement économique local de la région camerounaise de l’Extrême-Nord, en proie aux attaques de la secte islamiste Boko Haram, apprend-t-on de source officielle.
Cette enveloppe ambitionne, sur une période de 18 mois, d’appuyer les communes de la zone dans la réalisation des infrastructures socio-économiques, ainsi que la création d’emplois en faveur des jeunes.
Elle est aussi dévolue à la réhabilitation des infrastructures de base, à la formation et à l’insertion professionnelle, à l’aménagement des bassins de retenue d’eau ainsi qu’à la construction des forages et autres magasins de stockage de la production agricole.
L’apport de l’AFD vient en complément des 3,3 milliards FCFA déjà mobilisés dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D) de la France en faveur du Cameroun.
Le Secrétaire d’État français chargé du développement et de la Francophonie a effectué une visite de deux jours à Yaoundé et à Douala du 30 juin au 1er juillet 2016. L’essentiel des activités menées
Le Secrétaire d’État français chargé du développement et de la Francophonie, André Vallini, a effectué une visite officielle à Yaoundé et à Douala du 30 juin au 1er juillet 2016. Durant son séjour, il a eu l’occasion de s’entretenir avec le président de la République du Cameroun, Paul Biya. Les sujets abordés concernaient, entre autres, la signature du 3e C2D, la situation sécuritaire dans le Septentrion et la question de l’encadrement des réfugiés.
Signature d’un 3ème Contrat de Désendettement et de Développement
Près de dix ans après la signature du premier contrat de désendettement et de développement (C2D) le 22 juin 2006, le Secrétaire d’État a procédé le 30 juin, avec le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Louis-Paul Motaze, à la signature du troisième C2D pour un montant de 611 millions d’euros, soit 411 milliards de francs CFA, sur une période de 8 ans (2017-2025).
Le Secrétaire d’État a rappelé que cette signature concrétisait les priorités établies par les présidents Biya et Hollande lors de leur rencontre à Yaoundé en juillet 2015 : un C2D s’inscrivant dans la continuité des programmes déjà engagés, dont les ressources bénéficieront notamment aux régions périphériques du Cameroun, et en particulier à celles qui sont victimes de la crise sécuritaire et humanitaire créée par Boko Haram.
A l’occasion de cette cérémonie, le directeur de l’agence locale de l’AFD, Christian YOKA, et le Minepat ont par ailleurs signé l’Accord-cadre déterminant notamment les modalités et conditions d’affectation et de mise en uvre de la subvention accordée par la France au Cameroun aux termes du C2D.
Rencontre avec les principaux acteurs humanitaires impliqués dans la réponse aux crises à l’Est et à l’Extrême-Nord du Cameroun
Le André Vallini a échangé avec les principaux acteurs intervenant dans l’assistance humanitaire à l’Extrême-Nord (crise liée à Boko Haram) et à l’Est (crise liée à la situation en RCA). La réponse à ces deux crises est rendue complexe par de multiples tensions. Malgré celles-ci et le manque de financements, l’assistance aux populations victimes de Boko Haram progresse côté camerounais en termes d’accès.
Les acteurs humanitaires ont apprécié la contribution française à l’assistance humanitaire au Cameroun (au total 4,65 millions en 2015 ; 2,15 millions d’euros au 1er juillet 2016) en recommandant de porter une attention accrue aux déplacés, au relèvement précoce et au développement des zones affectées et enfin au maintien de la paix et de la stabilité au niveau régional.
Visites de projets de développement en faveur de l’enfance et de la recherche en santé à Yaoundé
Vendredi 1er juillet, le secrétaire d’État a effectué une visite au Foyer de l’Espérance, institution spécialisée dans l’accueil, la protection et la réinsertion familiale et sociale des enfants et jeunes de la rue et de la prison dans la ville de Yaoundé. Accueilli à la Maison Frère Yves, l’un 4 des centres d’accueil, il a pu s’entretenir avec les responsables de chacun des quatre pôles du foyer. Au cours du point presse, le ministre a insisté sur l’importance d’accorder davantage d’attention aux enfants et rappeler les appuis de la France au Foyer de l’Espérance par l’intermédiaire de l’ONG PLAN International Cameroun, via le Fonds de Solidarité Prioritaire pour la lutte contre la traite des êtres humains dans le Golfe de Guinée, ainsi que par la mise en uvre d’un chantier de jeunes «Ville, Vie, Vacances/Solidarité» en partenariat avec les établissements Notre Dame d’Apprentis d’Auteuil, projet appuyé par le Département concerné.
André Vallini a ensuite inauguré la création d’un pôle d’excellence en épidémiologie du paludisme au Centre Pasteur du Cameroun (CPC), projet porté par le Groupe d’Intervention en Santé Publique et Epidémiologie (GISPE) pour renforcer la capacité de recherche opérationnelle du réseau des Instituts Pasteur en Afrique centrale.
Un budget de 260 000 euros avait été mis à disposition du Centre Pasteur du Cameroun dans le cadre du Programme Franco-Camerounais pour un Développement Solidaire (PRODESO) afin de contribuer à la construction et l’aménagement d’un nouveau laboratoire dédié.
Le même jour, André Vallini a pris part à la cérémonie d’ouverture de la route d’accès Est de Douala en présence du Ministre camerounais des Travaux Publics, du Délégué du Gouvernement de la ville de Douala ainsi que du Préfet de la Région du Wouri. Madame l’Ambassadrice de France l’a également accompagné pour cette occasion. La réalisation de ce projet, essentiel à l’amélioration de la fluidité du trafic sur un axe qui relie Douala au reste du pays et aux pays voisins (Tchad, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale), a été financé par l’Agence Française de Développement en co-financement avec l’Union Européenne à hauteur de 62 millions d’euros. Les travaux d’une durée de 30 mois ont été réalisés par le groupement RAZEL-BEC/RAZEL Cameroun. M Vallini a pu s’entretenir avec les différentes parties prenantes sur les enjeux de ce projet structurant.
Dans la suite de cette manifestation, le secrétaire d’Etat français s’est rendu à l’Hôtel de ville de Douala afin de procéder à la signature d’une convention de financement du projet «Douala ville durable» entre la métropole citée et l’AFD.
Grégory Clemente rencontrera, du 22 au 24 juin, des acteurs de l’économie et des finances locales ainsi que des membres du gouvernement
Le directeur général de Proparco, Gregory Clemente, sera au Cameroun du 22 au 24 juin 2016 pour rencontrer les acteurs économiques et financiers du pays, ainsi que des membres du gouvernement. Il participera par ailleurs,le 22 juin à 17h30, à la clôture du forum du Gicam sur le financement alternatif des PME.
Proparco est la filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) dédiée au secteur privé. Elle intervient dans des pays d’Afrique subsaharienne, à l’instar du Cameroun, où elle finance des projets d’entreprises et d’institutions financières. Ses principaux domaines d’intervention sont l’énergie, le transport, le secteur bancaire et les infrastructures.
En conformité avec les engagements pris par le gouvernement français, Proparco s’est engagée à apporter au minimum 2420 Milliards de FCFA (3,7 milliards d’euros) de financements sur la période 2014-2019 pour soutenir le développement du continent africain. Elle dispose au Cameroun d’un bureau régional à Douala pour couvrir le pays, mais aussi le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo.
Au Cameroun, la filiale est un partenaire financier de la BICEC, et Alio Finance Cameroun et Gabon. Pour l’année 2016, Proparco entend maintenir son niveau d’engagements dans le pays en faveur des secteurs bancaire et financier, ainsi que de l’énergie et des infrastructures. Elle ambitionne également de développer ses financements en faveur des entreprises locales, y compris des PME.
Le directeur général de l’AFD a annoncé, samedi, la signature du troisième contrat de désendettement et de développement pour la fin du mois de juin
Le Cameroun et la France vont signer le contrat relatif au 3e programme d’annulation et de reconversion de la dette extérieure camerounaise (C2D) à la fin du mois de juin. C’est ce qu’a annoncé samedi le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Remy Rioux, au sortir d’une audience avec le Premier ministre, Philémon Yang.
D’un montant de 611 millions d’Euros (plus de 400 milliards de FCFA), le 3e C2D sera va accorder la priorité au financement de projets de développement dans le Grand-Nord du Cameroun et au secteur agropastoral.
Arrivé au terme d’une visite officielle qu’il a effectuée du 10 au 12 juin 2016, Remy Rioux a également annoncé une augmentation des financements de la France en faveur du développement et de la lutte contre les changements climatiques en Afrique. «Les engagements de l’AFD vont passer de plus de huit milliards d’Euros en 2015 à plus de 12 milliards d’Euros en 2020 (7 871, 484 milliards de FCFA). La France a également pris l’engagement de financer des projets d’énergies renouvelables en Afrique à hauteur de deux milliards d’Euros (1 311, 914milliards de FCFA)», a-t-il indiqué dans une interview publiée par la presse publique.
Ce 3ème contrat désendettement développement portera à 960 milliards de FCFA l’enveloppe globale du C2D en faveur du Cameroun depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE en 2006.
En visite de travail au pays, le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, a exprimé la volonté de l’AFD à appuyer davantage les paysans
En visite de travail au Cameroun du 10 au 12 juin 2016, le nouveau directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, est descendu sur le terrain pour toucher du doigt les réalisations de l’AFD, l’un des grands partenaires financiers du Cameroun. Il s’est rendu dans l’arrondissement d'[B Obala], région du Centre, où il a été accueilli par le maire Simon Pierre Ediba. Puis dans l’enceinte de l’église locale où il a pris note des explications fournies par Jeanne d’Arc Onguene, promotrice d’un projet d’élevage de porcs et de volaille qui ambitionne de s’étendre à des cultures maraîchères.
Le projet d’exploitation agropastorale portée par le nouveau directeur général de l’AFD a reçu une subvention d’1,5 million de Fcfa du Programme de rénovation et de développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Afop) qui bénéficie des financements de l’Agence.
Ensuite, Rémy Rioux est allé dans la petite localité de Mengama, située à une quinzaine de km après Obala où le Groupement d’initiative commune (Gic) des producteurs de cacao et éleveurs de la localité (Gic Procaem), constitué d’une quinzaine de membres, dont trois femmes, exploite 31 hectares de cacaoyers en production sous l’encadrement d’un technicien détaché par le Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), une autre structure bénéficiant de financements de l’Agence française de développement.
Dynamiques, les paysans ont pu s’organiser pour la création d’activités génératrices de revenus avec un appui financier s’élevant à près de 2,3 millions de Fcfa. « Une belle histoire avec des hauts et des bas. Vous avez pu construire quelque chose ensemble. Votre histoire continue et elle sera plus positive encore », a affirmé le nouveau Dg de l’AFD, satisfait et disposé à soutenir dans la limite des moyens les acteurs ruraux.
Remy Rioux devrait s’entretenir avec les membres du gouvernement en vue de faire le point sur l’état de la coopération bilatérale entre le Cameroun et l’Agence française de développement
Le directeur générale de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, effectue une visite officielle au Cameroun du 10 au 12 juin 2016. C’est dans le cadre d’une tournée africaine qu’il commence moins d’un mois après son accession à ce poste.
Cette visite a pour objectif de faire le point sur l’état de la coopération bilatérale avec l’AFD dans la perspective de la signature de la troisième phase du Programme d’annulation et de reconversion de la dette extérieure camerounaise (C2D).
Pendant sa visite, Remy Rioux devrait s’entretenir sur ce sujet avec des membres du gouvernement camerounais. Puis samedi, Il devrait se rendre à Obala pour évaluation de l’avancement des projets de développement financés par l’AFD.
Inauguré en 2006 pour une durée de six ans, le C2D a déjà permis au Cameroun de bénéficier de près de 566 milliards de FCFA investit dans l’agriculture, l’éducation, l’énergie, les infrastructures, la santé.
C’est le 25 mai dernier que Remy Rioux a succéder à secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères et du Développement international.
C’est désormais lui qui dirigera le bureau de l’Agence française de développement dans la capitale, compétente pour le Cameroun, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine
Le bureau de l’Agence française de développement (AFD) à Yaoundé a un nouveau directeur. Christian Yoka a été nommé au poste, en remplacement d’Hervé Conan qui y a passé 02 ans et 09 mois (septembre 2013 – mai 2016). Le directeur sortant est allé transmettre ses aurevoirs au ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, le 19 mai dernier, en compagnie de son successeur.
Christian Yoka, qui prend désormais les rennes du bureau de Yaoundé – avec compétence sur le Cameroun, la Guinée Equatoriale et la République centrafricaine – a une riche expérience au sein de de l’AFD: opérateur pivot du dispositif d’aide publique au développement (APD) de la France.
Le nouveau chef de bureau était précédemment directeur régional de l’AFD pour l’Ethiopie, le Soudan et le Soudan du Sud (août 2013 – mai 2016). Il a aussi été directeur pays de l’AFD en République démocratique du Congo pendant quatre ans (août 2009 – août 2013).
Christian Yoka est diplômé de la faculté de droit de l’université de Boston. Il est notamment titulaire d’un Master of Arts, spécialité banque et finance internationale.
L’AFD est présente au Cameroun depuis 1960. Le pays est présenté comme l’un des principaux bénéficiaires des financements de l’AFD en Afrique. En moyenne annuelle, les engagements du groupe AFD ont représenté près de 150 Mds FCFA (230,75 M€) par an en moyenne depuis 2002. Les secteurs d’intervention de l’AFD au Cameroun sont divers: agriculture, secteur forestier, infrastructures, éducation, santé, énergie, secteur privé, et les instruments financiers mobilisés sont tout aussi variés: prêts, subventions, Contrat de désendettement et développement (C2D), prises de participation, entre autres.
Christian Yoka, nouveau Directeur du bureau de l’AFD à Yaoundéeco-opia.org)/n