Cameroun-vente du riz : des caravanes mobiles annoncées à Yaoundé et Douala

Le ministère du commerce a eu une séance de travail le 05 septembre 2023 avec les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants.

Le 05 septembre 2023 Luc Magloire Mbarga Atangana a reçu les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants pour tabler sur les stratégies d’approvisionnement en riz dans les villes de Yaoundé et Douala. Aussi, rassurer les consommateurs quant à la disponibilité des stocks, « cent cinquante mille tonnes pour approvisionner les ménages« . L’objectif de la réunion visait à examiner l’état des stocks, faire une projection dans la perspective des fêtes de fin d’année .

Afin de faciliter la tâche aux consommateurs, des caravanes mobiles de ventes de riz et des produits de première nécessité seront organisées dans les villes de Yaoundé et de Douala dans les délégations régionales du Commerce et les Communautés urbaines. En collaboration avec les entreprises citoyennes qui comme par le passé bénéficieront des mesures d’accompagnement A en croire  Luc Magloire Mbarga Atangana,. « Le risque de pénurie est éloigné pour les trois prochains mois. Nous voulons réduire les prix pour parvenir au niveau soutenable. Des mesures d’accompagnement sont prises pour rassurer les consommateurs sur l’ensemble du triangle national qu’ils ne sont pas abandonnés ».
« La situation du marché de ce produit social étant préoccupante, il a fallu la tenue de cette réunion très courue afin que les participants expliquent au membre du Gouvernement les mesures prises pour assurer l’approvisionnement des marchés en dépit des difficultés rencontrées: complications pour le transfert de fonds auprès des fournisseurs ,les coûts élevés du riz importé ,problèmes de fiscalité;ventes conditionnées…. Face à ce contexte morose,les échanges ont permis de rechercher des solutions concrètes pour assurer l’approvisionnement du marché camerounais en riz. Au cours de cette séance de travail regroupant les importateurs, les grossistes, les détaillants, les responsables des Ministères du commerce ,des Finances et du Port autonome de Douala, les principaux problèmes qui plombent le secteur ont été relevés : la dissimulation des stocks, les spéculations, ’interdiction d’exportation par l’Inde « , souligne le ministère du commerce.

Cameroun : Douala accueille les Journées portes ouvertes de Camtex Lab

Après les étapes des régions du Centre et du grand Ouest, la caravane de Camtex Lab se déploie dans le Littoral pour rechercher des entrepreneurs du textile à accompagner.

Cameroun laboratoire textile (Camtex Lab) veut valoriser le coton camerounais sur place. La filière coton étant l’un des piliers stratégique de développement économique du Cameroun et la République fédérale d’Allemagne à travers la coopération allemande soutient fortement ce secteur. ProCOTON soutient non seulement la production du coton, mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour augmenter la valeur ajoutée locale et créer des emplois localement et surtout pour les jeunes.

Depuis deux jours, la caravane de Camtex Lab sillonne certaines artères de la capitale économique du Cameroun. Dans les quartiers de Bonadjo, Bonapriso, Akwa, marché Congo et à l’Istama, les hôtesses et experts de Camtex Lab sont allés à la rencontre des tenanciers des prêtes à porter « Made in Cameroon », des artisans, des vendeurs de tissus, des couturiers et étudiants du domaine de l’industrie d’habillement. Ils ont sensibilisé et expliqué à ces gens-là, la nécessité de participer aux Journées portes ouvertes de l’incubateur/accélérateur textile du Cameroun, ce jeudi 12 janvier 2023 à la Chambre de commerce de Douala.

Les hôtesses de Camtex Lab au marché Congo

Financé par la coopération allemande, l’objectif de ce nouvel outil au service de l’entrepreneuriat est de faire émerger et d’accompagner des start-ups artisanales et industrielles textiles au Cameroun. Le lancement officiel de ces Journées portes ouvertes à Douala est couplé au lancement de l’appel à candidatures pour les dix projets éligibles à l’échelle nationale à un accompagnement au sein de Camtex Lab.

Au-delà de la sensibilisation, les objectifs spécifiques de ces Journées portes ouvertes visent à présenter le nouvel outil Camtex Lab et ses missions au grand public ; stimuler et susciter les idées et projets de transformation ou d’amélioration des procédés de fabrication et de production dans la filière ; booster la structuration des idées et projets des participants, cibles potentielles, aider à remplir les formulaires de candidatures (en ligne et sur papier) ; communiquer sur les actions et dispositions gouvernementales facilitées par Camtex Lab (formation, accompagnement, fiscalité, formalisation, appui à la recherche de financements, etc.).

 

 

 

Bafoussam : l’originale punition d’un chef d’établissement fait le buzz

Le proviseur du lycée classique de la ville a initié une caravane des paresseux pour sanctionner les élèves indisciplinés et/ou qui obtiennent de mauvaises notes.

Au lycée classique de Bafoussam (région de l’Ouest Cameroun), il ne fait pas bon d’avoir de mauvaises notes ou d’être récalcitrant aux études. Michel Ngueti, le proviseur de cet établissement, a mis sur pied une punition originale. Un concept qui n’inclue pourtant pas le fouet. Celui-ci a été baptisé « Caravane des élèves paresseux sur le parcours de la honte et de l’expiation ».

Les populations de Bafoussam en ont eu un bref aperçu le lundi 19 février 2018. Une centaine d’élèves a été mobilisée à l’entrée de l’établissement scolaire.  Chacun de ces apprenants tenait une pancarte avec des inscriptions parfois drôles mais assimilables à des confessions. « Voici où l’absentéisme et le retard chroniques m’ont conduit (e) » ; « Plus jamais de sous-moyenne dans ma vie », « Honte à moi car j’ai négligé la chose la plus importante de ma vie : mes études », pouvait-on lire sur ces supports.

Si certains ont estimé qu’en procédant ainsi, ce responsable d’établissement a humilié de jeunes élèves ayant droit à l’erreur, d’autres ont salué son initiative. Les avis sont donc mitigés, notamment sur les réseaux sociaux.

 

Michel Ngueti, lui, reste serein sur les motivations de sa démarche. Le chef d’établissement estime que cette caravane est le fruit d’une concertation et d’une organisation interne assez précise. « Il s’agit d’un concept salvateur. Nous l’avons mis en place au cours de l’année passée. Nous avons pris le temps d’informer les parents d’élèves lors d’une rencontre. Ces derniers l’ont accepté à l’unanimité. Nous avons analysé son implantation et son financement. Nous nous sommes mis d’accord sur la confection des pancartes », a-t-il expliqué dans le quotidien Le Jour de ce 22 février 2018.

120 pancartes ont été fabriquées pour diffuser 15 messages différents. Pour le moment, le lycée classique de Bafoussam est le seul à avoir adopté ce mode de réprimande vis-à-vis des élèves peu performants aux examens. Cette démarche pourrait inspirer de nombreux autres établissements du pays, ce d’autant plus qu’elle est un palliatif au fouet.

Le 19 février, 700 élèves ont dû suivre le parcours de la honte au lycée classique de Bafoussam.

 

 

Une caravane pour inculquer la culture boursière aux Pme

Lancée depuis le 27 juillet dernier par le ministère des Finances (Minfi), une campagne de sensibilisation et de promotion de la bourse se tient dans les Petites et moyennes entreprises au Cameroun

Dynamiser le marché financier camerounais. Tel est l’objectif visé par la campagne de sensibilisation et de promotion de la culture boursière initiée par le ministère des Finances (Minfi) sur l’ensemble du territoire national. Dénommée «La caravane culturelle de la bourse», cette initiative entamée le 27 juillet dernier ira jusqu’au 25 août 2015. Ici, il s’agit pour les équipes du Minfi d’aller à la rencontre des chefs d’entreprises pour déclencher en eux des réflexes favorables à l’introduction boursière, démystifier le concept de la bourse et cibler les entreprises ayant un potentiel certain, pour leur présenter ce mode de financement alternatif à la banque.

Dans la pratique, une brochure produite pour la campagne est distribuée aux chefs d’entreprises, en majorité des PME (95% du tissu entrepreneurial camerounais).

Le document de douze pages débute par une définition de la bourse: «un marché réunissant des agents qui ont des besoins de financement (entreprises et Etats) et des investisseurs qui peuvent être des épargnants individuels, des banques, des compagnies d’assurance ou des sociétés d’investissement». Viennent ensuite les «critères d’éligibilité à la Douala Stock Exchange (DSX)», les «étapes à franchir par les entreprises avant d’être cotées en bourse» et les «coûts liés à l’introduction en bourse».

Au centre de la brochure, sont énumérés les «avantages de l’introduction en bourse». Entre autres: la diversification des sources de financement; l’obtention d’un label de leadership et le renforcement de la notoriété; la valorisation des ressources humaines, la satisfaction des actionnaires; la pérennisation et la sauvegarde du contrôle des entreprises et le bénéfice de plusieurs avantages fiscaux.

Sur la «mise en place d’une fiscalité attractive», divers avantages sont accordés aux souscripteurs. Par exemple, «en application de l’article 108 du Code général des Impôts, les sociétés qui procèdent à l’introduction de leurs actions ordinaires à la cote de la bourse du Cameroun bénéficient de l’application des taux réduits d’impôts sur les sociétés». Ça va de moins 20 à moins 28% pendant trois ans.

Au sortir de cette campagne actuellement en cours, un compartiment PME pourrait voir le jour à la DSX.

La bourse recrute chez les Pme.
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Cyclisme : le tour du Cameroun 2014 ne traversera pas le grand nord

La caravane de la course ne passera pas par les trois régions du nord en raison de l’insécurité

Suite à une injonction de l’Union cycliste internationale (Uci), le Tour cycliste du Cameroun, édition 2014 ne passera pas dans les trois régions du nord en raison de problèmes de sécurité. Le coup d’envoi de la course, initialement prévu le 9 mars 2014 sera donne plutôt à Ebolowa dans la région du Sud, le même jour. Selon le secrétaire général de la Fédération Cameroun de cyclisme, Bruno Elomo, le changement d’itinéraire vise à satisfaire aux exigences de l’Uci, malgré les garanties de sécurités des autorités camerounaises. Il a également évoqué le fait que la plupart des routes dans la région du Nord soient en reconstruction.

La course aura lieu sur une distance totale de 1073,5 km sur cinq des dix régions du Cameroun à savoir: Centre, Sud, Littoral, Sud-Ouest et Ouest. La première étape se déroulera entre Ebolowa et Yaoundé le 09 mars 2014. Le second tour aura lieu le lendemain entre Pouma et Kribi. Après de repos le mardi 11 mars, la course reprend avec la troisième étape entre Kribi et Douala le 12 mars.

La quatrième étape partira de Douala pour Limbe alors que la cinquième a lieu entre Mbanga et Bafang. Melong -Dschang – Bafoussam constituera le 6e tour de la course et il y aura un deuxième jour de repos à Bafoussam le dimanche 16 mars. Les 7e et 8e étapes se courent respectivement entre Bangangté – Bafia et Bafia – Yaoundé.

La course sera supervisée par le Belge Jean-Pierre Coppenolle né qui a été désigné par l’Uci en tant que président du jury.

Six clubs européens ont déjà confirmé leur participation à la course à savoir. Il s’agit des sélections d’Auvergne de la France, du CK Banska Bystrica en Slovaquie, de Global Cycling des Pays-Bas, Vélo Bike Aid l’Allemagne, Meubles Descartes Loup Sport de la Suisse et le Club de la défense de France.

En Afrique, les équipes nationales du Gabon, de la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Rwanda, le Sénégal et le Congo Brazzaville prendront part à la course.

Le Cameroun sera représenté par trois équipes à savoir : la SNH Velo club, sélection du Centre et de sélection interrégionale.

Le coup d’envoi du tour du Cameroun sera donné le 09 mars prochain
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« Youth on the move » rentre en gare après Garoua et Pitoa

La caravane de sensibilisation et de prévention contre le VIH initiée par l’Association Camerounaise pour le Marketing Social s’est achevée le 06 décembre au lycée de Pitoa

Au Cameroun, le SIDA frappe encore de nombreux jeunes. Les chiffres et les analyses des experts montrent que la jeunesse est davantage touchée par cette pandémie et constitue la tranche la plus vulnérable au sein de la population camerounaise. Les chiffres qui le démontrent sont alarmants. En effet, bien que la prévalence du VIH soit passée de 5,5% à 4,3% dans la population générale selon les résultats de la dernière Enquête de Démographie et de Santé (EDS IV), les adolescents et les jeunes continuent de payer encore un lourd tribut face à la maladie. Le taux de prévalence chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans est estimé à 3,4%. Il demeure encore très élevé chez les filles, du fait de nombreux facteurs de vulnérabilité individuels et contextuels, qui doivent être examinés de façon spécifique en ce qui concerne cette cible. En plus du VIH, les jeunes sont également exposés à d’autres risques qui les empêchent très souvent de poursuivre normalement leurs études : grossesses précoces, viols, IST, traumatismes dus aux relations sexuelles avec des personnes plus âgées, etc.

Pour lutter efficacement contre le VIH et aider à atteindre l’objectif zéro, l’ACMS à travers son projet 100% Jeune, a décidé de passer à l’action en organisant dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua et Pitoa une caravane de sensibilisation dénommée  »Youth on the move », avec le concours de ses partenaires au Nord qui sont l’UNFPA, VSO et le Réseau des Artistes Hip Hop du Septentrion. Au Collège Moderne de la Bénoué, au Lycée Classique et Moderne de Garoua, au Lycée Technique de Maroua ou encore au Lycée de Pitoa, les pairs éducateurs de la caravane  »Youth on the Move » ont diffusé des messages en direction des jeunes pour encourager l’adoption de comportements qui limitent l’infection au VIH, réduire la stigmatisation et la discrimination des PVVIH, et encourager les jeunes à connaître leur statut sérologique. Un dépistage volontaire et gratuit du VIH a été organisé à cet effet au Lycée Technique de Marouaré le mercredi 28 novembre ainsi qu’au Lycée de Pitoa le mercredi 05 décembre 2012 en direction non seulement des élèves mais également des enseignants. Lors de chacune de leur escale, les caravaniers ont réussi à susciter l’adhésion massive des jeunes, cela à travers des sketches, des jeux concours et les shows des artistes conviés pour accompagner l’évènement.

Pour les promoteurs de l’activité, l’objectif général de la caravane  »Youth on the move » était de faciliter l’accès à l’information sur la santé reproductive et encourager la connaissance du statut sérologique auprès des jeunes à travers l’organisation des tests de dépistage gratuit et anonyme du VIH. Et au terme de cette première édition clôturée le 06 décembre à Pitoa, plus de 300 jeunes ont été dépistés et ont retiré leur résultat, près de 1000 jeunes ont été sensibilisés lors des causeries éducatives dans les établissements sillonnés. On note par ailleurs que plusieurs artistes locaux ont associé leur nom et leurs images au projet en prestant lors des différentes animations de masse. Rendez-vous en 2013 pour la seconde édition.

Séance d’information des jeunes élèves aux risques du Sida
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Cameroun: Les caravanes promotionnelles sillonnent Douala

Des produits sont vendus aux prix homologués à divers endroits, dont la délégation du commerce du littoral

Les fêtes de fin d’année au-delà des réjouissances traditionnelles, donnent une fois de plus l’occasion au gouvernement camerounais, de poursuivre son combat acharné qu’il mène contre la vie chère. A cet effet, des caravanes promotionnelles de vente de produits de première nécessité se déroulent actuellement à travers les dix régions du pays, dont celle du littoral. Dans la ville de Douala par exemple, les habitants autochtones et expatriés se rendent massivement à l’esplanade de la délégation du commerce du littoral à Akwa, pour s’approvisionner en produits divers. Une affluence qui s’explique aisément par le fait que les tarifs pratiqués, sont exclusivement ceux homologués par le ministère du commerce. « Ces caravanes ont été lancées sur recommandation du chef de l’Etat, Paul Biya », indique Mme Eboumbou Ngom Priso Carole, déléguée départementale du commerce du Wouri rencontrée sur le site.

Les produits vendus moins chers
Les caravanes actuelles visent à permettre aux camerounais de passer des fêtes de fin d’année de la meilleure façon, poursuit la déléguée. Pour preuve, les consommateurs, peuvent acheter un régime de plantain à 1 500F CFA, des tomates à 100F CFA ou 200F CFA selon le tas, des condiments verts et autres oignons dont le prix varient de 25F CFA à 100F CFA. Dans le même ordre d’idée, le gaz domestique est vendu au prix de 6 000F CFA, le morceau de savon de ménage coûte 250F CFA, le litre d’huile végétale vendu à 1000F CFA voire 1 200F CFA au marché coûte ici 800F CFA. L’un des produits qui attirent les foules à l’esplanade de la délégation du commerce du littoral, c’est la viande de b uf. Le kilo avec os est commercialisé à 2 000F CFA et le demi à 1000F CFA, le kilo de viande de b uf sans os coûte 2 400F CFA et le demi kilo, 1 200F CFA. Des baisses qui donnent du sourire aux ménagères en cette période festive comme nous le témoigne, Mme Nkono, venu se ravitailler dans ce mini marché. « Je préfère venir jusqu’ici acheter mes marchandises par ce qu’ils sont vendus moins chères, et cela me permet d’économiser quelques F CFA par rapport aux prix au marché », dit-elle.

Innovations
Outre les produits de première nécessité, la délégation du commerce a innové cette année en introduisant de nouveaux articles tels les pagnes grâce au partenariat avec la société nationale de fabrication de pagnes, les produits cosmétiques et vestimentaires, confirme Mme Eboumbou Ngom Priso Carole, entièrement ravit de l’affluence des consommateurs. « Si je devais faire un bilan à mi-parcours, je dirais que c’est un bilan largement positif, vous constatez vous-même l’affluence des populations », affirme-t-elle. Les consommateurs peuvent continuer à se ravitailler pendant quelques jours, avant que les caravanes ne referment ses portes.


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