Cameroun-zones à risques : Atanga Nji tire la sonnette d’alarme

Le ministre de l’Administration territoriale vient d’effectuer une tournée de sensibilisation sur les chantiers de construction dans les zones à risques.

En décembre 2022, le Cameroun, notamment la ville de Yaoundé, a connu une soirée noire après un glissement de terrain dans le quartier de Damase. C’était quelques années après la catastrophe de Gouache à Bafoussam en 2019. Une tragédie toujours causée par un glissement de terrain qui avait emporté de nombreuses maisons et vies humaines.

C’est conscient de ces situations et afin d’en éviter d’autres que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a effectué une visite au quartier Mimboman-lycée de Yaoundé le 1er mars dernier. Ce choix s’explique par la disparition en octobre 2022 de trois personnes vivant dans un bas-fond suite à un affaissement de terrain.

Cette visite de travail a été l’occasion de sensibiliser les populations sur les dangers de la construction dans les zones à risques. C’était aussi une manière pour le ministre de marquer la journée du 1er mars, déclarée journée mondiale de la protection civile.

Cameroun : Paul Atanga Nji donne six mois pour l’élaboration du fichier des chefs traditionnels

Le ministre de l’Administration territoriale donne six mois aux gouverneurs, préfets et sous-préfets à compter du 25 janvier 2023.

Le gouvernement entend corriger les manquements et dérives constatés dans la gestion du processus de dévolution du pouvoir traditionnel dans les chefferies traditionnelles au Cameroun. A cet effet, le ministre de l’Administration territoriale instruit les gouverneurs, préfets et sous-préfets de lui « faire parvenir dans un délai de six mois le fichier (de chefs traditionnel actualisé) retraçant la situation par chefferie traditionnelle ». Ainsi instruit Paul Atanga Nji dans une lettre circulaire adressée aux autorités administratives en date du 24 janvier 2023.

Selon ce document, « ce fichier devra aussi indiquer le mode de dévolution du pouvoir traditionnel par chefferie et dressera autant que possible, la liste des  éventuelles successeurs ». Les collaborateurs déconcentrés du ministre de l’Administration territoriale (Minat) devront aussi ouvrir un dossier sur la notabilité coutumière pour chaque chefferie. Le ministre leur demande par ailleurs de se conformer aux dispositions du décret N°77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles.

Ces dispositions sont prises pour pallier les controverses autour de la gestion du processus de dévolution du pouvoir traditionnel dans les chefferies. Selon le ministre Paul Atanga Nji, plusieurs pratiques de certains gouverneurs, préfets et sous-préfet dans ce processus, discréditent la chefferie traditionnelle et fragilisent la paix et la cohésion sociales.

Il s’agit  entre autres de la violation et du détournement de la procédure réglementaire de désignation des chefs traditionnels ; la non-prise en compte ou la prise en compte  approximative des us et coutumes des communautés concernées ; des vacances prolongées et non justifiées à la tête de certaines unités de commandement traditionnel.

Cameroun : Paul Atanga Nji instruit l’élaboration d’un fichier des chefferies traditionnelles

Le ministre de l’Administration territoriale a fait cette demande  aux gouverneurs de régions à l’ouverture de leur 2è conférence semestrielle ce lundi 12 décembre 2022.

Les contestations persistantes à l’issue de la désignation des chefs traditionnels au Cameroun ainsi que la menace à l’ordre public à laquelle elles exposent les populations suscitent des inquiétudes. Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Administration territoriale travaille à maîtriser la situation. C’est du moins ce qui ressort de la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions pour le compte de l’année 2022. Cette rencontre des patrons des régions s’est ouverte ce lundi 12 décembre à l’hôtel de ville de Yaoundé sous la présidence du ministre Paul Atanga Nji.

Dans son propos d’ouverture, le membre du gouvernement a présenté les raisons du phénomène avant d’interpeller ses collaborateurs régionaux.

« Depuis l’institution par le chef de l’Etat d’une allocation mensuelle destinée aux chefs traditionnels et leur présence  au sein des conseils régionaux, ces contestations se sont multipliées et se sont complexifiées. On constate aujourd’hui que tout le monde veut devenir chef traditionnel au Cameroun, y compris ceux qui n’ont rien à voir avec le commandement traditionnel. Je demande aux gouverneurs des régions d’être engagés plus que par le passé dans l’élaboration d’un fichier des chefferies traditionnelles dans leurs unités de commandement respectifs », a déclaré Paul Atanga Nji.

Les travaux de cette conférence sont articulés autour du rôle des autorités administratives face au défi du  maintien de l’ordre, du respect des droits des citoyens, de la bonne exécution des projets de développement et de la maîtrise de l’inflation.  Sont aussi suivis au cours des travaux qui s’achèvent le 13 décembre, le point du secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie Galaxe Yves Landry Etoga, celui du délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele. Les travaux se tiennent à quelques jours du déroulement des fêtes de fin d’année.

Cameroun : Paul Atanga Nji ordonne de faire sanctionner un journaliste et son invité

Le ministre de l’Administration territoriale a fait la demande  au gouverneur de la région du Littoral dans une correspondance en date du 11 novembre 2022.

L’objet de la correspondance renseigne sur le motif des réquisitions que le ministre Paul Atanga Nji fait à son collaborateur  Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. « Propos injurieux et diffamatoires à l’endroit du Chef de l’Etat et des institutions de la République », peut-on lire.

Dans la suite de la lettre, l’expéditeur procède au rappel des faits. Ceux-ci remontent au 3 novembre dernier, lors de la diffusion de l’émission Equinoxe soir sur la chaîne Equinoxe Tv. Ledit programme animé par Serge Alain Ottou portait sur  40 ans de Renouveau. Plusieurs panélistes prenaient part à ce rendez-vous en qualité d’invités, dont l’opposant Engelbert Lebon Datchoua.

Selon le ministre, « au cours de cette émission, l’invité sus nommé a, au cours de l’une de ses interventions, tenu des propos injurieux, voire diffamatoires, à l’endroit du chef de l’Etat et des institutions de la République. Il a notamment déclaré que ‘’Monsieur Paul Biya est l’une des malchances que le Cameroun ait connues’’ », explique le patron de la territoriale.

Pour cette raison, Paul Atanga Nji demande au gouverneur d’accomplir quatre actions. Il s’agit de :

  • saisir le Conseil national de la communication, organe de régulation du secteur des médias, en vue de procéder aux investigations d’usage et de prononcer le cas échéant des sanctions appropriées à l’encontre des professionnels des médias concernés ;
  • faire procéder à l’audition de Engelbert Lebon Datchoua et Serge Alain Ottou dans le cadre d’une enquête administrative ;
  • inviter le promoteur de Equinoxe Tv (Sévérin Tchounkeu) à suspendre Engelbert Lebon Datchoua de toute participation aux émissions sur cette chaine en attendant l’aboutissement des enquêtes ;
  • inviter ledit promoteur à un meilleur encadrement de ses panélistes afin d’éviter de telles dérives intolérables.

Aussitôt dit, les autorités administratives se sont mises au travail. Dans un autre document qui circule sur la toile, Serge Alain Ottou et son patron Sévérin Tchounkeu étaient attendus sur convocation au Conseil national de la communication le 14 novembre 2022.

Le Cameroun et le Gabon s’accordent sur leur sécurité transfrontalière

Une session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Gabon a eu lieu à Yaoundé du 24 au 26 mai dernier.

Comment démasquer les menaces terroristes, les trafics de toutes sortes et l’immigration clandestine à la frontière Cameroun-Gabon? La question est au centre des 2e assises des commissions ad-hoc couplées à la 1ère session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière des deux parties.

En effet, la frontière terrestre entre le Cameroun et le Gabon est longue de 298 km et se situe au Nord du Gabon et au Sud du Cameroun. Diverses activités illicites y sont menées. D’où la tenue des présentes assises à Yaoundé.

Pendant trois jours, les deux voisins ont fait le point de la situation sécuritaire au niveau de leurs frontières communes. Ce qui leur a permis de faire l’évaluation du processus de démarcation de la frontière entre les deux pays.

« Dans le domaine de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière, nous avons constaté pour nous en féliciter qu’il n’existe pas de différends frontaliers entre nos deux pays», a souligné Paul Atanga Nji.

«Cependant, il convient comme le recommande à juste titre le Programme frontière de l’Union africaine (UA) et le Programme frontière de la CEEAC de clarifier le tracé de la frontière dans certaines linéaires où celle-ci n’a pas une configuration naturelle», a précisé le ministre camerounais. Paul Atanga Nji

Au terme des travaux, les deux parties ont exprimé leur volonté commune de disposer d’une feuille de route permettant de traquer toutes formes de menaces et les pratiques illégales. «La problématique du terrorisme et les actes subis par nos peuples, les mouvements migratoires incontrôlés nous rappellent qu’il n’y a pas de libre circulation intérieure», a déclaré le ministre gabonais de l’Intérieur. Lambert-Noël Matha a ainsi souhaité la mise en place d’une feuille de route opérationnelle dans le domaine de cette coopération transfrontalière.

Le ministre de l’Administration territoriale, chef de la délégation camerounaise, Paul Atanga Nji a insisté sur les termes de l’accord du 12 septembre 2012 qui a créé la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

Il faut « intensifier la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière. Notamment, l’insécurité, l’immigration clandestine, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la piraterie, le trafic de drogues et d’autres stupéfiants, la traite des êtres humains, le trafic d’armes à feu, de munitions et d’autres substances dangereuses » a rappelé le ministre.

Cameroun : Paul Atanga Nji et la vente controversée de 15 000 tests de dépistage rapide Covid-19

Au plus fort de la crise sanitaire du Coronavirus,  le ministère de l’Administration Territoriale s’est mué en prestataire de services,  obtenant un marché de fourniture de  tests de dépistage rapide pour un montant de 288 millions de FCFA.  Une imposture stoppée par le Premier Ministre.

Paul Atanga Nji,  au cœur d’une  vente controversée de vente de tests de dépistage rapide Covid-19. L’affaire est contenue dans les pages 99 et 100 de l’audit du Fonds spécial de Solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, réalisé par la Chambre des comptes de la Cours suprême.

Le 14 mai 2020,  son ministère reçoit dans un compte ad hoc – dont la Chambre des Comptes ignore l’identité de l’autre titulaire-  la somme de 288 000 000 FCFA viré par le ministère de la Santé publique.  L’argent est destiné à l’achat de 15 000 tests de dépistage rapide Covid-19. Informé, le virement est annulé le 02 juin 2020 « sur instruction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement », affirme le point focal Covid-19 du Minsante.

Cependant, dans le livre journal-banque du Minsante, cette opération de paiement n’a pas été annulée. Ce qui intrigue les enquêteurs de la Chambre des comptes. Les fin limiers de cette institution de la Cours suprême y font quatre observations :

  • la vente des tests de dépistage rapide COVID-19 n’est ni une mission, ni une attribution du Ministère de l’Administration Territoriale. En tout état de cause, la règlementation n’autorise pas une administration à vendre des biens à une autre ;
  • l’origine de ces tests est incertaine, mais la Chambre observe qu’il n’est pas inhabituel que le Minat reçoive des dons de cette nature dans les situations de crise ;
  • le Ministre de l’Administration Territoriale (Paul Atanga Nji. Ndlr)  n’a pas communiqué à la Juridiction des comptes la situation des contributions reçues dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 pourtant réclamée par lettre n° 013/CAB/PCDC/CSC du 29 octobre 2020 ;
  • en l’absence de prise en compte du reversement dans le livre journal banque du MINSANTE, il subsiste un risque que la somme de 288 000 000 FCFA fasse l’objet d’une appropriation privée. Au vu de ces constatations, la Chambre des Comptes souligne l’opacité entretenue par le Ministre de l’Administration Territoriale et le Ministre de la Santé Publique dans la gestion de cette transaction controversée, alors que subsiste un risque de distraction de cette somme.

En clair, Paul Atanga Nji refuse de s’expliquer sur la provenance des tests qu’il a vendus au Ministère de la Santé publique, et sur la situation des contributions que son ministère a reçues pour  riposter contre le Covid-19. L’audit du Fonds spécial de Solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus révèle aussi que d’autres hauts cadres de la République s’opposent à l’exigence de reddition des comptes. Aucune action judiciaire n’a (encore) été déclenchée contre ces derniers.

Cameroun- Fecafoot : l’ultimatum du ministre Atanga Nji au sénateur Albert Mbida

Le ministre de l’Administration territoriale menace de s’attaquer au fameux Comité transitaire de gestion de la Fédération camerounaise de football,  si ce dernier continue de se prévaloir d’une quelconque légalité.

Paul Atanga Nji a publié le 2 novembre 2021, un communiqué de presse dans lequel il s’attaque aux « groupuscules sans mandat » qui organisent des réunions au nom de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot).

Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) se réfère à la position de la FIFA exprimée le 16 janvier 2021, qui octroie à Seïdou Mbombo Njoya et son équipe, un mandat d’intérimaires à la tête de la fédération. Le membre du gouvernement exige à tous de s’y en tenir jusqu’à l’aboutissement du processus électoral le 11 décembre 2021.

Il  met en garde « les usurpateurs et les imposteurs qui, pour des raisons purement égoïstes, continuent de poser des actes et tiennent des réunions au nom de la Fecafoot, alors qu’ils n’ont aucune qualité ».

Le ministre AtangA Nji et le Sen Albert Mbida

Paul Atanga Nji prévient que « les Gouverneurs de Régions ont reçu pour instructions de ne plus laisser prospérer de tels écarts de comportements qui ternissent l’image du Cameroun à un moment où toutes les énergies doivent être mobilisées pour assurer la réussite de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Les contrevenants, quels qu’ils soient, seront considérés comme des délinquants et traités comme tels ».

Rappelons que le Comité dirigé par le Sénateur Albert Mbida revendique la réhabilitation de l’Assemblée générale de 2009, reconnue légale par la Chambre de Conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif, et confirmée par le Tribunal arbitral du sport de Lausanne en Suisse.

Le 25 octobre, la FIFA a elle aussi désavoué l’équipe du sénateur. Mais elle garde sa même détermination. Reste à présent à savoir si l’ultimatum du ministre de l’Administration le fera plier.

Cameroun : Atanga Nji engage les gouverneurs et préfets contre le désordre urbain

Le 14 juin dernier à Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a exprimé son courroux contre l’occupation anarchique de la voie publique, la présence des bacs à ordures ménagères sur les axes routiers de la ville, l’inorganisation de certaines associations des motos-taxis.

Ces instructions ont été données en marge de la conférence des gouverneurs qui s’est tenue le 14 juin 2021 à Yaoundé.  Paul Atanga Nji a demandé que soit examinée la question du désordre urbain, commun à la quasi-totalité des villes du pays.

S’adressant aux gouverneurs de régions, le Minat dit : « vous devez instruire aux Préfets de veiller à ce que les bacs à ordures ménagères ne soient plus visibles dans les centres urbains et sur les axes dans nos villes. C’est une mauvaise image pour nous tous et pour ceux qui visitent notre pays. Il faut y mettre un terme. Les Préfets et les Sous-préfets doivent être sur le terrain régulièrement pour assurer la propreté de nos villes. Les Maires de villes et les Maires de communes doivent inscrire la propreté de la cité dans leurs agendas quotidien, hebdomadaire et mensuel ».

A propos de l’occupation anarchique de la voie publique, le patron de l’Administration territoriale regrette que le phénomène tende à se généraliser, maigre les efforts déployés par les municipalités.

Concernant l’activité des motos-taxis, il félicite les associations des motos-taxis de Douala, Garoua, Maroua et Bamenda qui ont procédé à l’identification de tous les conducteurs et propriétaires de motos taxis dans leurs villes. Mais il observe que dans certaines cités et villages, bon nombre de conducteurs de moto-taxis sont des vecteurs de l’insécurité et de la violence.

A quelques mois de la tenue de la CAN 2021, le ministre de l’Administration territoriale juge impératif de changer le visage de nos centres urbains.

Cameroun : Paul Atanga Nji s’entretient avec les gouverneurs de régions ce 14 juin 2021

Outre le sujet sur la pandémie du Covid-19, les chefs de terre vont faire le point sur la situation sécuritaire du pays. La réunion se tient dans la salle des délibérations du conseil de la Mairie de Yaoundé.

C’est la première réunion des gouverneurs de régions de l’année 2021. Parmi les sujets qui vont incontestablement meubler les échanges, il y a la lutte contre la pandémie du coronavirus, la situation sécuritaire dans le pays et la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

Sur ce dernier sujet, le pays s’apprête à recevoir une délégation de la CAF pour peaufiner les réglages liés à la cérémonie du tirage au sort de la 33e CAN. Celle-ci arrive au moment où certains sites qui vont abriter la compétition tardent à livrer leurs chantiers, en l’occurrence les stades d’entrainement à Bafoussam, et dans la Capitale le stade Yaoundé, le Complexe d’Olembe. Les gouverneurs de régions, responsables des sites dans l’organisation de la CAN, devraient faire le point sur l’avancée des préparatifs.

La sécurité à l’intérieur du territoire, point traditionnel des échanges entre gouverneurs, ne saurait manquer à l’ordre du jour. Il sera question de notamment de parler de l’évolution de la  crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la guerre contre le terrorisme du groupe  Boko Haram dans la Région de l’Extrême-Nord, les incursions des rebelles aux frontières avec le Tchad et la RCA.

De cet échange entre le ministre de l’Administration territoriale et les gouverneurs de régions,  sortiront  des résolutions à implémenter sur le terrain. A noter que cette rencontre se tient tous les six mois.

Cameroun : Atanga Nji interdit à certaines associations d’annoncer la fête du ramadan

Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), conteste à plusieurs organisations islamiques, le droit d’informer la communauté de l’apparition de la lune, marquant la fin du jeûne.

Paul Atanga Nji dit a appris la  mise sur pied d’un Conseil camerounais du croissant lunaire. Dans sa correspondance adressée au gouverneur de la région du Littoral, il s’insurge et relève qu’elle : « ne bénéficie d’aucune légitimité ni autorité pour annoncer le début ou la fin du jeun de  ramadan. Le ministre souligne par ailleurs que, ladite dite prérogative incombe depuis plusieurs années  à la Commission nationale du  croissant lunaire ».

Le Minat invite à ce propos le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Didoa de veiller au respect de l’ordre. « Je  vous demande par conséquent de prendre des dispositions nécessaires en vue d’empêcher toute confusion au sein de la communauté musulmane, notamment en invitant sieurs Fessal Mounir, Nsangou Mohamed, président national Assovic,  Ibrahim Moubarak Mbombo,  grand imam,  président UIC, de se garder toute communication sur la fin du mois du jeun de ramadan », enjoint Paul Atanga Nji.

La Commission nationale du  croissant lunaire, reconnue comme la seule organisation autorisée à scruter le ciel,  annonce que la fin du jeûne du mois de Ramadan c’est ce mercredi. La fête de rupture du jeûne de fin du mois de ramadan : celle qu’on appelle aussi l’Aïd el-Sehir (« Petite fête », par opposition à la « grande fête » du sacrifice qu’est l’Aïd el-Kébir), aura donc bien lieu jeudi 13 mai.

Cameroun : suspension de la vente des pistolets automatiques

Décision du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, à l’issue d’une concertation tenue ce 6 mai 2021 avec des propriétaires des armureries.

«Au regard du contexte sensible actuel, et compte tenu de l’usage abusif des armes d’autodéfense et du type automatique par des individus de moralité douteuse, la vente des pistolets automatiques est suspendue sur l’entendue du territoire nationale à compter de ce jour», a annoncé le ministre de l’Administration territoriale.

Pour Paul Atanga Nji, la circulation illicite des armes à feu constitue une menace pour la sécurité du pays. Lui qui est par ailleurs, Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, regrette que les propriétaires d’armurerie ne tiennent pas toujours des fiches numériques pouvant permettre de retracer les armes vendues.

Il prend par conséquent la décision de suspendre la vente des pistolets automatiques dès ce 6 mai 2021 sur l’étendue du territoire national.

Dans ce sens,  l’on se souvient que le 18 août 2020, le ministre Atang Nji édictait  des conditions pour tout citoyen désirant acheter une machette dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Soumettant l’achat des machettes à une autorisation préalable du Sous-préfet territorialement compétent. Un acte justifié par les tueries perpétrées çà et là.

Le gouvernement camerounais semble  donc résolu à limiter le port des armes par les citoyens. Le défis à présent est de s’assurer du respect des mesures prises.

Cameroun : le ministre Atanga Nji instruit l’arrestation des pasteurs qui nient l’existence du coronavirus

Le patron de l’Administration territoriale demande aux gouverneurs de fermer les églises de réveil où des prêches négationnistes de la pandémie sont pratiqués.

Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient de monter au créneau contre les églises de réveil anti-covid. Dans une note adressée ce 24 mars 2021 aux gouverneurs de région, le Minat déclare qu’il lui a été donné de constater que « qu’en dépit des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, notamment le respect scrupuleux des mesures barrières, plusieurs pasteurs des églises dites de réveil, qui n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun, continuent de véhiculer des messages qui vont à l’encontre des très hautes instructions du chef de l’Etat ».

Cette défiance prend en effet la forme de rejet des mesures barrières. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le Gouvernement. D’autres encore, dans une forme de charlatanisme, prétendent que le coronavirus n’existe pas et que, quand bien même cette maladie existerait, il suffirait d’élever des prières pour s’en prémunir. Il y en a même qui prétendent administrer un traitement aux malades atteints de COVID-19 à base d’eau simple, qu’ils présentent aux fidèles comme étant de l’eau bénite », constate le ministre Paul Atanga Nji.

Ce dernier révèle d’ailleurs que « l’année dernière déjà, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas présenté les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen ».

Pour toutes ces raisons, le patron de la territoriale instruit les gouverneurs de région « de procéder à la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours contraires aux mesures édictées par le Gouvernement en vue de freiner la propagation du Covid-19 ». Les pasteurs promoteurs de ces églises seront par ailleurs « interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes ».

Le Cameroun connait depuis quelques mois une résurgence des cas de coronavirus. Ce qui fait craindre une nouvelle vague de contaminations. A ce jour, le pays compte plus de 700 morts, pour plus de 40 000 contaminations et plus de 30 000 rémissions.

Cameroun : voici les 16 nouvelles sociétés de gardiennage autorisées à exercer

Du fait d’un décret présidentiel signé le 4 février 2021, le président de la République a octroyé  des agréments à une dizaine de sociétés privées de gardiennage. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat)  annonce des mesures strictes pour leur régulation.

16 nouvelles sociétés de gardiennage autorisées à fonctionner grâce à un décret du 4 février du président de la République Paul Biya. Il s’agit des sociétés : « Avis Security », « Agence Dobermann », « Shesterfor Security Sarl », « Continental Express Service Security», « Sky Hill Security Sarl », « Societe Africaine De Controle Et De Protection », société « Horizon Security Group Sarl», « Cameroonian Security Agency », « Protec Security », « Metro Security Sarl », toutes basées à Yaoundé ; « ETS fortuna », « Security Protect Plus », « Camport Plc », « Oropex Services Cameroun S.A. », basées à Douala ; « Concept Engineering Security Company» dont le siège est fixé à Bamenda et société « HYS-T Services Sarl » dont le siège est fixé à Bertoua.

Ajouté aux neuf entreprises de gardiennage existantes, le nombre de sociétés privées de gardiennage passe à 25. Il va falloir suivre leur organisation quand on sait que beaucoup pratiques  notamment des salaires dérisoires. « Cette situation concerne tant les salaires de ces personnels que le reversement de leurs cotisations sociales. Nous avons tenu de nombreuses réunions dans ce sens avec les responsables de ces structures. Il y en aura d’autres dans les jours à venir (…) Un nouveau cahier de charges va leur être soumis et les contrôles des différentes structures compétentes seront plus réguliers et plus rigoureux. Si vous avez une entreprise qui emploie un millier de personnes chaque mois et ils ne sont pas payés, c’est un danger à la fois pour l’entreprise qui les emploie que pour celles dont ils sont appelés à assurer la sécurité», s’en engagé le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji dans une interview accordée ce jour à Cameroun Tribune.

Il reconnait aussi le besoin d’ajuster la formation des agents desdites sociétés. « Les commissions compétentes veilleront sur les enquêtes de moralité des personnes recrutées dans ces entreprises (…) Leurs personnels ont une formation militaire de base, même s’ils fonctionnent sans armes. Aussi, certaines sont appelées à utiliser des brigades canines, ce qui requiert également une certaine expertise», a déclaré le Minat.

Crise anglophone : le ministre Atanga Nji demande aux parents de dénoncer leurs enfants séparatistes

Le ministre de l’Administration territoriale s’est montré agacé face à la complicité qui existe entre la population et les milices sécessionnistes.

Ce 18 janvier à Bamenda, dans la région du Nord-ouest, le ministre de l’Administration territoriale a présidé une réunion de sécurité avec les responsables de l’administration régionale et ceux de la sécurité.

Au sortir de cette réunion, le ministre Paul Atanga Nji s’est exprimé sur la situation sécuritaire dans qui prévaut dans cette région en particulier, notamment en ce qui concerne la collaboration de la population avec les combattants séparatistes. “Cette complicité a trop duré. Nous devons cesser ce double jeu permanent”, a-t-il averti. “Si chaque parent appelle son enfant en lui disant à son enfant que ‘si vous ne sortez pas de la brousse, j’irais vous dénoncer auprès des forces de défense et de sécurité, d’ici quelque temps, il n’y aura personne en brousse”, a conseillé le ministre Atanga Nji.

Il en a profité pour rappeler que l’interdiction de circulation des motos-taxis reste valable. “La circulation des motos-taxis reste interdite dans la ville de Bamenda parce que nous avons constaté que les terroristes se sont servis de cette activité-là, pour perpétrer des actes ignobles”, a souligné le ministre.

 Depuis la fin 2017, les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest vivent les lundis au rythme des “villes mortes” durant lesquelles toutes les activités sont interdites, sous peine de représailles. L’observance de ces villes mortes par la population agace les autorités qui menacent régulièrement ce qui respecte ce mot d’ordre de protestation.

Cameroun : Paul Biya vient en aide à 150 réfugiés Chinois

Au nom du chef de l’Etat, le ministre de l’Administration territoriale a remis couvertures et autres denrées alimentaires. C’était dimanche 10 janvier 2021 à Garoua-Boulaï.

Dans une mise en scène comme il les affectionne, Paul Atanga Nji a solennellement remis matelas, denrées alimentaires et couvertures à plus de 150 Chinois réfugiés en territoire camerounais.

Il s’agit de ressortissants de Chine qui ont fui l’avancée des rebelles en République centrafricaine, mais qui ont surtout voulu échapper aux pillages dont ils sont victimes dans la capitale Bangui.

Ces personnes rassemblées au camp chinois de la petite ville frontalière de Garoua-Boulaï, le ministre Atanga Nji a déclaré : « le chef de l’Etat nous a demandé de venir voir la situation et de vous apporter son aide personnelle pour encadrer les quelque 100 ressortissants chinois qui sont dans cette situation de détresse pour rassurer la communauté chinoise ». Liyu, le représentant de cette communauté a dit merci pour l’aide.

A côté de ces Chinois qui ont fui, ce sont quelque 4500 Centrafricains qui ont également été accueillis au Cameroun, dans la région de l’Est, par les autorités. Ils sont pris en charge par le Haut-commissariat des Nations-Unies aux réfugiés dans le camp de Gado Bazere, non loin de Garoua Boulaï.

Crise anglophone : Paul Biya est déjà venu en aide à 210 000 familles [ministre Atanga Nji]

Cette aide, apportée sous forme de « don », est distribuée à tour de bras depuis plus de deux ans par le ministre de l’Administration territoriale.

Quatre associations caritatives et plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone, et vivant à Yaoundé, ont bénéficié d’un « acte de générosité » du président de la République. Le ministre de l’Administration territoriale leur a en effet remis, ce 21 décembre 2020 à Yaoundé, du matériel de couchage, des denrées alimentaires, des kits d’hygiène et des « appuis multiformes ». Coût de cet autre « don » du chef de l’Etat : plus de 600 millions FCFA.

Une occasion pour le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, à la manœuvre de cette remise, de rappeler qu’  «  à traves les dons du chef de l’Etat, nous avons touché pratiquement 210 000 familles en deux ou trois ans et demi de distribution ». Et de souligner le modèle de transparence qui guide ces opérations de remise de « dons » du président Paul Biya : « à chaque fois nous tenons à la transparence. Vous avez vu, chacun est devant son lot et au vu et au su de tout le monde ».

Ce 21 décembre 2020 à Yaoundé, devant le gouverneur de la région du Centre, les sept sous-préfets du département du Mfoundi et les bénéficiaires, Paul Atanga Nji s’est ému de l’altruisme du président Paul Biya : « le père de la nation a une fois de plus pensé à ses enfants. Les périodes de fin d’année sont des moments où les personnes qui ne peuvent pas fêter sont tristes. Alors le chef de l’Etat a dit que je fais une dotation de 600 millions FCFA pour apporter secours ».

Il est à rappeler que d’après les responsables du ministère de l’Administration territoriale, le récent « don » de 600 millions FCFA du chef de l’Etat entre dans le  Plan d’assistance d’urgence humanitaire pour le Nord-ouest le Sud-ouest, déployé depuis juin 2018 par le gouvernement.

La cérémonie officielle du 21 décembre à Yaoundé a été l’occasion pour le ministre Atanga Nji de faire une (autre) annonce : “il y a déjà des caravanes de retour. Pour ceux qui veulent déjà rentrer, ils peuvent s’inscrire à la Direction de la protection civile”.

Cameroun: le gouvernement va accorder un financement aux partis politiques participant aux régionales

Le financement assuré par le ministère de l’Administration territoriale, et disponible dès ce 24 novembre, est destiné à la campagne électorale des partis en lice, au prorata des listes présentées et des résultats qui seront obtenus

 

Le ministère de l’Administration territoriale (Minat) va mettre à la disposition des partis politiques en lice pour les élections régionales du 06 décembre un “financement public” pour leur campagne, renseigne un communiqué signé par Paul Atanga Nji lundi 23 novembre.

Ledit financement est prévu, comme pour les précédentes élections (législatives, municipales, présidentielle), en deux tranches: une première liée au prorata des listes de chaque parti définitivement acceptées par l’organe en charge des élections (Elecam) et une seconde après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus.

La campagne pour les élections régionales 2020, les premières du Cameroun, est ouverte depuis le 21 novembre et ce pour deux semaines. Pour ce scrutin, 900 sièges de conseillers régionaux sont à pourvoir, dont 700 délégués de département et 200 représentants des chefs traditionnels. 

Le RDPC est seul en lice dans 34 des 58 départements que compte le Cameroun. Le parti au pouvoir est assuré d’avoir une large majorité de sièges avec le contrôle de 316 communes (sur les 360 du pays), étant donné que ce sont les conseillers municipaux qui constituent le collège électoral des délégués départementaux.

Outre le RDPC, d’autres partis ont présenté des listes aux régionales : UNDP, PCRN, FDC, PAL, RPD, PURS, RNDD, UPC, FSNC, MDR, MLDC, UDCUMS.

Cameroun : le gouvernement interdit d’activités le mouvement « 10 millions de Nordistes » du journaliste Guibaï Gatama

Le ministre de l’Administration territoriale déclare que ce mouvement n’a aucune existence légale et par ses revendications, met à mal la cohésion nationale.

« Sont et demeurent interdites sur toute l’étendue du territoire national, toutes activités, publications, réunions et manifestations initiées ou soutenues par le mouvement dénommé ‘dix millions de nordistes’ ». C’est la substance d’un arrêté pris ce 18 novembre par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Pour justifier cette interdiction, le ministre Paul Atanga Nji déclare qu’en plus de s’illustrer par des « publications qui portent gravement atteinte à l’unité nationale et à la cohésion pacifique entre les différentes communautés nationales », ce mouvement « n’a aucune existence légale ».

« Ce mouvement prétend défendre les intérêts des ressortissants des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord, alors que plusieurs ressortissants des régions concernées ont saisi le ministre de l’Administration territoriale pour dénoncer ces manœuvres obscures auxquelles ils ne sont ni de près ni de loin associés et dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas », fait savoir le ministre. «  Le projet porté par le promoteur du mouvement « dix millions de nordistes » vise donc à « diviser les Camerounais en les appelant de manière insidieuse et sournoise à se dresser les uns contre les autres », croit savoir Paul Atanga Nji.

Crée en juillet 2020 par le journaliste et Directeur de publication du trihebdomadaire L’œil du Sahel, le mouvement « 10 millions de Nordistes » affichait son positionnement : «  Cette initiative commune n’est pas politique. Il vise à promouvoir et à défendre vos intérêts au Grand Nord dans un esprit républicain. Il faut donc que chaque nordiste en fasse la promotion pour une prise de conscience collective de notre poids au Cameroun. Si nous sommes 10 millions, cela signifie que nous sommes une force. Nous devons le dénoncer. Nous devons avoir un mot dans les affaires de notre pays. Nous avons un rôle à jouer dans notre pays ».

Par la suite, le mouvement va s’illustrer par une série de revendications, notamment celles portant sur une plus grande représentativité des « Nordistes » dans l’appareil d’Etat du Cameroun.

C’est ainsi qu’il va engager un bras de fer avec le ministre de la Fonction publique qu’il accuse de ne pas avoir respecté le nombre de places qui revient aux régions septentrionales au dernier concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Plus récemment, le mouvement va interpeler les parlementaires « nordistes », afin que ceux-ci s’assurent de ce que le budget de l’Etat qui va être voté au Parlement ne le soit pas au détriment des projets pour  le Grand-nord.

Nord-ouest et Sud-ouest : le ministre Atanga Nji interdit l’utilisation de l’acronyme « Noso » à ses collaborateurs

Le chef de l’Administration territoriale objecte que cette appellation n’est pas formellement consacrée.

Dans une correspondance adressée aux gouverneurs des régions Nord-ouest et Sud-ouest, le ministre de l’Administration territoriale proscrit l’utilisation de l’acronyme « Noso ».

« Mon attention est de plus en plus attirée, écrit le ministre Paul Atanga Nji, sur le fait que de nombreux documents émanant des services de l’administration préfectorale dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest mentionnent l’acronyme ‘Noso’ », pour désigner lesdites régions.

Ce contre quoi s’insurge le ministre de l’Administration territoriale qui recadre : « je tiens à vous rappeler qu’en l’état actuel de la réglementation, cet acronyme n’est pas formellement consacré ».

Aussi, le ministre interdit désormais que soit utilisé cet acronyme dans les documents soumis aux gouverneurs ou préparé et transmis par leurs soins.

Il est à noter que dans les usages, pour les acronymes utilisés en ce qui concerne les ministères (Minepat, Minfi, Mintoul…), ils sont officiellement consacrés par le Premier ministre.

Cameroun : le président de la République a gagné cette guerre contre les sécessionnistes [ministre Atanga Nji]

Invité sur la télévision nationale ce 1er novembre 2020, le ministre de l’Administration territoriale s’est illustré par un triomphalisme de bon aloi.

Il était l’un des premiers à nier un problème anglophone au Cameroun, aux premières heures de la contestation sociopolitique qui allait se transformer quelques mois plus tard en conflit séparatiste.

Ce dimanche 1er novembre, celui qui est l’un des symboles de l’aile dure dans la gestion de la crise anglophone a une fois de plus minimisé l’ampleur de ce conflit qui a déjà fait plus de 3000 morts en trois ans selon les chiffres des Ong internationales.

Sur le plateau de la « Scène de presse », Paul Atanga Nji a proclamé que « la sécession a échoué ». « Le président de la République a gagné cette guerre contre les sécessionnistes », s’est-il félicité.

Il en veut pour preuve la rentrée scolaire de cette année, qui selon lui, a été un succès. Il rapporte les chiffres contenus dans les rapports des gouverneurs des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest pour qui les chiffres des élèves présents dans les établissements scolaires se sont améliorés.

 Sur la collaboration incessamment demandée à la population contre les séparatistes armés, Paul Atanga Nji déclare que « La population constate qu’il n’y a rien de bon chez les terroristes ». Ce qui isole de plus en plus ces derniers.

Le ministre de l’Administration territoriale prend de l’exemple d’Ayekeh, « général » séparatiste tué il y a quelques semaines dans une opération de l’armée : « Lorsque vous regardez le téléphone d’Ayekeh, il y a 127 personnes qui ont été exécutées sommairement par un seul terroriste ». Tout comme  Fonteh Mad Dog, un autre chef séparatiste réputé neutralisé à Bamenda, « il a exécuté froidement 98 personnes », déclare le ministre Atanga Nji. Toute chose qui lui fait conclure que « la sécession a échoué ».

Cameroun – massacre de Kumba : la commission Atanga Nji ne sera à Kumba que le 27 octobre 2020

Plus de 48 heures plus tard après la survenue du drame qui endeuille le pays, la délégation interministérielle envoyée dans le Sud-Ouest n’est pas encore sur les lieux.

La délégation conduite par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji arrive à Kumba demain. Selon une source interne, la délégation partie de Yaoundé ce 26 octobre 2020 observe une escale à Douala, la capitale économique.

Outre le Minat, elle est composée des ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga, de celui de l’Education de base Laurent Serges Etoundi Ngoa et d’un représentant du Délégué général à la sûreté nationale.

Le gouvernement camerounais  s’était réuni en urgence le 24 octobre 2020 à l’annonce du massacre d’environ 8 enfants dans le collège Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba. Au terme de la rencontre, le Premier ministre Joseph Dion Nguté a informé l’opinion via son compte Twitter,  qu’il a commis une délégation interministérielle sur le terrain.

La délégation interministérielle envoyée dans le Sud-Ouest ne sera sur les lieux que demain, soit trois jours après les évènements. La situation a été jusqu’ici sous le contrôle des autorités locales : préfet, sous-préfet, maire et garants de la tradition.

Cameroun : Maurice Kamto sera-t-il à nouveau interpellé le 22 septembre ?

Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ne recule pas devant la menace du gouvernement de faire arrêter tous les manifestants et les donneurs d’ordre. La marche annoncée demain reste maintenue, et le MRC se prépare sa riposte.

La tension monte dans les grandes villes du Cameroun. Le spectre d’une arrestation de plusieurs leaders politiques se profile à l’horizon au fur et à mesure que se rapproche le fameux 22 septembre. Date à laquelle le parti politique MRC de Maurice Kamto et ses alliés projettent une « manifestation pacifique » pour  demander le départ au pouvoir du président de la République. Paul Biya dont ils estiment qu’il n’aurait pas dû engager l’organisation des élections régionales sans avoir réglé au préalable  la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et révisé le code électoral décrié.

En face de l’engagement du MRC à descendre dans la rue, le gouvernement par le biais du ministre de l’Administration territoriale brandit des menaces contre les acteurs de ce qu’il qualifie de « tentative d’insurrection ». Paul Atanga Nji a autorisé les gouverneurs des régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest, de procéder à l’interpellation et l’arrestation des manifestants ainsi que ceux qui, par voix de médias ou de réseaux sociaux auront donné encourager la descente dans la rue le 22 septembre.

Plusieurs rues de la capitale politique Yaoundé sont encerclées par des éléments armés de la police et de la gendarmerie. Des engins roulants de police et de la gendarmerie prêts à intervenir.

En prévision à d’éventuelles violences et arrestations, le MRC  s’est attaché les services d’un cabinet d’avocats international pour défendre les manifestants le moment venu. Il s’agit du cabinet « Amsterdam and partners LLP », ayant des représentations en Angleterre et aux Etats-Unis. Tout cela indique bien que le 22 septembre pourrait marquer un autre tournant de tension entre ce parti de l’opposition et le pouvoir de Yaoundé.

Rappelons que le président du MRC et des centaines de militants de son parti avaient déjà séjourné en prison entre février et octobre 2019. Plusieurs, dont le vice-président Mohamadou Mota sont toujours détenus à Kondengui.

 

Cameroun – Maurice Kamto dévoile le protocole des manifestations du 22 septembre 2020

Malgré l’interdiction du ministre de l’Administration territoriale, et la menace d’interpeller les manifestants, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun maintient son initiative. Dans une déclaration qui vient d’être publiée, le Pr Maurice Kamto apporte des précisions sur le sens de ces manifestations projetées et les règles à observer durant celles-ci.

Ci-dessous la déclaration du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun

LE CODE DU MARCHEUR PACIFIQUE, PATRIOTE ET RÉPUBLICAIN

CE QU’IL FAUT SAVOIR

1- La Constitution camerounaise en vigueur dispose la libéré de communication la liberté d’expression, la liberté de presse, a liberté de réunion, la liberté d’association, la liberté syndicale et le droit de grève sont garantis dans les conditions fixées par la loi. La Constitution exclut donc clairement l’interdiction pure et simple de l’exercice d’une de ces libertés. Elle ne prévoit que l’aménagement des conditions de leur exercice. Une loi et a fortiori un acte administratif qui prévoiraient l’interdiction pure et simple de l’exercice d’une de ces libertés seraient sans aucun doute contraire à la constitution. Au demeurant, la disposition ultime du préambule de la Constitution qui vient après l’énonciation des droits et libertés garantis par notre loi Fondamentale dispose : «  L’Etat garantit à tous les citoyens de l’un et de l’autre sexe, les droits et libertés énumérés au préambule de la Constitution ;

2- Les marches appelant au départ de M. Paul BIYA ne sont pas des actes d’insurrection, de rébellion, de révolution ou d’hostilité contre la patrie, encore moins des actes terroristes, mais l’expression pacifique de l’exaspération face a un pouvoir qui n’ entend ni les supplications, ni les pleurs des populations qui souffrent atrocement dans un pays qui se fissure ;

3-Les Marcheurs Pacifiques sont des citoyens patriotes, républicains qui rejettent toute violence avant, perdant et après leurs marches ;

4- L’appel au départ du pouvoir de M. Paul BIYA est constitutionnelle et légitime au regard de sa démission devant toutes ses responsabilités de Président de la République ;

S- Sous l’Apartheid en Afrique du sud, dans l’Amérique ségrégationniste et de nombreuses dictatures en Amérique Latine, en Afrique et ailleurs dans le monde, les interdictions administratives n’ont jamais empêché au peuple de lutter pacifiquement pour sa liberté.

Il- COMMENT MARCHER PACIFIQUEMENT

1- Porter un masque de protection contre le Covid-19 (cache-nez):

2- Se munir d’un foulard ou d’une écharpe et d’un flacon de vinaigre ou de jus de citron. En cas de gaz lacrymogène, imbiber le foulard ou l’écharpe de vinaigre ou de jus de citron, se couvrir le nez et respirer normalement ;

5- Etre discipliné. Ne porter aucune arme de quelque nature que ce soit, ni aucun objet tranchant ou pointu. N’attaquer personne. Ne pas répondre aux provocations des miliciens infiltrés du régime; les repérer et le référer au coordonnateur de votre groupe. Charge à lui de les remettre aux forces de maintien de l’ordre. Ne détruire aucun bien, ni publie ni privé. Ne pas s’attaquer aux forces de maintien de l’ordre.

Cameroun : Paul Atanga Nji met en garde les gouverneurs sur une éventuelle marche de Maurice Kamto et ses militants

En prélude aux manifestations annoncées le 29 septembre 2020 par la Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le ministre de l’Administration territoriale ordonne aux   patrons administratifs des régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest d’interpeller tous les organisateurs et participants.

Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) prépare son « rouleau compresseur ». Dans une circulaire adressée ce 14 septembre 2020 aux gouverneurs des régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest, Paul Atanga Nji donne des instructions fermes au sujet de la marche annoncée par le parti politique MRC. Marche qui vise à « chasser Paul Biya du pouvoir ».

Le Minat réitère l’interdiction de cette initiative. Au motif de son « illégalité » et du risque de propagation de la pandémie du Covid-19. Et donc, si malgré tout, la manifestation venait à se tenir, le ministre autorise les gouverneurs à procéder à l’interpellation et garde à vue administrative des manifestants et des organisateurs. Ceux-là qui ont lancé les mots d’ordre de manifestations par écrit sur les plateaux ou antennes TV et radio ou par
voie de réseaux sociaux.

Concernant l’organisation des élections régionales dont le MRC conteste la tenue en raison notamment  de la crise dans les régions anglophones, le ministre Paul Atanga Nji s’oppose à toute perturbation du processus. Celui-ci demande aux gouverneurs  de veiller au  maintien de l’ordre sans la moindre complaisance avant pendant et après l’élection des conseillers régionaux le 6 décembre prochain.

Cameroun – Régionales : Atanga Nji annonce des représailles contre Maurice Kamto

Suite à la convocation du corps électoral le 7 septembre 2020 en vue des élections régionales, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) prévient le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’il déploiera le rouleur compresseur si ce dernier venait à perturber le déroulement des élections.

Quelques heures après la convocation du corps électoral pour les élections régionales du 6 décembre prochain, le ministre de l’Administration a promis que son département ministériel accompagnera Elecam dans la sécurisation du scrutin. C’est ainsi que Paul Atanga Nji qui était face à  la presse, a mis en garde tous ceux qui pourraient perturber le déroulement du vote.

« Il nous est revenu que certains responsables de partis politiques, en perte de vitesse, ont lancé des mots d’ordre irresponsables en posant des préalables pour la tenue de l’élection des conseillers régionaux, faute de quoi ils engageront des actions visant à déstabiliser les institutions républicaines et contre celui qui les incarne, Paul Biya», a indiqué le Minat.

Une allusion sans doute faite au leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Maurice Kamto qui, le 24 août dernier, a annoncé qu’il  lancera un mouvement visant le départ du président de la République Paul Biya s’il organisait  les élections régionales sans résoudre la crise anglophone et modifié le code électoral.

Paul Atanga Nji  s’attaque à ce message du leader du MRC. « Je lance une sévère mise en garde aux politiciens sans scrupule, en quête d’une hypothétique notoriété, contre tout agenda visant à perturber la tranquillité des Camerounais avant, pendant et après l’élection des conseillers régionaux (…) Le rouleau compresseur du maintien de l’ordre se mettra immédiatement en branle et sans complaisance. Tous les fauteurs de trouble, quels qu’ils soient, répondront de leurs actes devant les instances judiciaires compétentes », avertit le Minat.

Cameroun : deux morts et 700 familles sinistrées dans les inondations du Littoral

C’est le bilan humain des pluies diluviennes qui se sont abattues les 19, 20 et 21 août 2020 dans la région du Littoral.  Précisément dans les villes de Douala, Edéa, Eboné et Nkongsamba.

Trois jours de dictature des eaux. Les 19, 20 et 21 août dernier les inondations dans la région du Littoral ont causé malheur et désolation dans plusieurs villes  : Douala, Edéa, Eboné et Nkongsamba. Le bilan humain que dresse le gouvernement fait état de deux morts et 700 familles sinistrées.

Les morts ont été enregistrés dans la ville d’Edea, département de la Sanaga-maritime. Aux familles sinistrées, le ministre de l’Administration territoriale est allé demander de déguerpir des zones à risque où ils résident. Paul Atanga Nji, leur a remis au nom du chef de l’Etat,  a-t-il dit, des matériels de couchage et de produits de première nécessité.

Entre temps l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc) annonce d’autres pluies diluviennes dans cette région et ailleurs. L’Onacc avait prévenu il y a  longtemps  que le pays pourrait connaitre des débordements de drains en milieux urbain et périurbain.

Cameroun : le ministre Atanga Nji dans la région du Littoral après les inondations

Le patron de l’Administration territoriale était dans la ville d’Edea où il a remis un « don » du chef de l’Etat aux sinistrés.

Des couvertures, des matelas, des denrées alimentaires, etc. C’est la consistance du « don » du président de la République aux sinistrés des inondations du 21 août dernier dans la ville d’Edea, département de la Sanaga Maritime, région du Littoral.

Accompagné du ministre des Transports et du gouverneur de la région, le ministre Paul Atanga Nji a rappelé au bénéficiaires que le que ce « don » représente la constante sollicitude du président Paul Biya à l’endroit de ses compatriotes où qu’ils se trouvent affectés. Il a appelé les populations al libérer les drains et les voies d’écoulement des eaux, cause des inondations.

De son côté le maire de la ville, Albert Emmanuel Nlend a remercié le ministre pour ce geste du président de la République.

Les inondations dans la ville d’Edea ont fait un moins un mort, un enfant d’une famille déplacée interne de la crise anglophone, venant de la région du Nord-ouest du Cameroun.

Cameroun : l’achat des machettes désormais soumis à une demande d’autorisation dans le NoSo

Ce 18 août, le ministre Atang Nji a édicté des conditions pour tout citoyen désirant acheter une machette dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Celui-ci doit entre autres désormais, obtenir une autorisation préalable auprès du Sous-préfet territorialement compétent.

Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) restreint la vente et l’utilisation des armes blanches dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Mon attention a été attirée depuis un certain temps, sur le fait que les terroristes décapitent des honnêtes citoyens avec des machettes et utilisent le fer de construction de diamètres 6, 8 et 10 pour la fabrication des engins explosifs et comme minutions pour les armes artisanales.  », déplore Paul Atanga Nji dans une lettre adressée aux gouverneurs.

Le ministre commande aux autorités administratives les mesures conservatoires ci-après, en vigueur pendant 4 mois, éventuellement renouvelable :

  • Tout citoyen désirant acheter une machette devra obtenir au préalable une autorisation auprès du Sous-préfet territorialement compétent. II devra par ailleurs, justifier d’une activité agricole avant toute acquisition proprement dite à la quincaillerie ou au magasin;
  • Le vendeur devra identifier l’acheteur, retenir son numéro de téléphone, la situation de son domicile. Aucun achat ne devra se faire sans présentation de la CNI;
  • L’achat du fer à béton de diamètres 6, 8 et 10 est soumis aux mêmes conditions d’autorisation et d’identification. Le vendeur devra s’assurer que l’acheteur dispose effectivement d’un chantier en cours, avec permis de bâtir ;
  • les magasins et les quincailleries devront conserver les copies de carte nationale d’identité, les numéros de téléphone, l’adresse des acheteurs ou toutes autres coordonnées utiles.

Les gouverneurs sont instruits de recenser toutes les quincailleries et magasins de leurs  unités administratives, les stocks de machettes, des haches et de fer disponibles. « Ceux-ci feront l’objet de déclarations sur I‘honneur des propriétaires. Il est évident que les personnes n’ayant pas de chantier de construction avec permis de bâtir, mais qui acquièrent du fer à béton sont des suspects ou de potentiels terroristes », affirme le Minat.

Il ajoute : « les personnes ne disposant pas de plantations, de champs ou de boucheries, mais qui achètent une quantité importante de machettes ou de haches sont de potentiels terroristes et méritent de ce fait d’être suivis ».

Cameroun : aucun recrutement de 2000 agents n’est lancé dans les ministères (Paul Atanga Nji)

Dans un communiqué signé du 12 juin dernier, le ministre de l’Administration territoriale met en garde les jeunes contre un document en circulation annonçant un recrutement de 2000 personnes dans divers départements ministériels.

Aucun recrutement de 2000 personnes  n’est lancé dans les ministères. Un communiqué du ministre Paul Atanga Nji indique que : « depuis quelques jours, un faux document est en circulation Ledit document annonce un vaste recrutement dans divers ministères, soit 2000 postes de travail à pouvoir ».

Le Minat dénonce les intentions malveillantes des auteurs de cette supercherie Il décline toute responsabilité quant à ce pseudo-recrutement « qui semble dissimuler une tentative maladroite d’escroquerie », écrit Paul Atanga Nji

Il invite les jeunes  à faire preuve de vigilance face à cette tentative d’arnaque aux desseins inavoués.

En rappel, seules les inscriptions aux concours d’entrée à la fonction publique s’effectuent en ce moment.  Pour le recrutement de 3600 agents.

Pour faciliter la composition des dossiers de candidature,  le ministère de l’Administration territoriale a autorisé les sous-préfets de signer les attestations de présentation des originaux de diplômes.

La participation des musulmans camerounais au pèlerinage à la Mecque incertaine cette année

La pandémie de coronavirus comme principale cause de l’incertitude autour de la tenue ou non du Hadj

 

La commission nationale du Hadj, que préside le ministre de l’Administration territoriale, n’est pas sûre de la tenue du pèlerinage rituel de musulmans à la Mecque (Arabie saoudite) cette année.

“Le ministre de l’Administration territoriale, président de la Commission nationale du Hadj,  demande à tous les encadreurs de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription  des  pèlerins au  Hadj”, a recommandé le Minat Paul Atanga Nji dans un communiqué le 10 juin.

Le Hadj 2020 est en principe prévu du 28 juillet au 02 août. Cependant, à cause de la pandémie de Covid-19, les mouvements de personnes sont encore limitées entre de nombreux pays en raison de la fermeture des frontières.

Le président de la commission nationale du Hadj promet d’informer les pèlerins en temps opportun de toute nouvelle pertinente liée à l’événement.