Boko haram : Quatre civils tués à Maiduguri

L’attaque survenue le 19 mars dernier a aussi blessé huit personnes

Hier, 19 mars, un attentat est survenu à Umariri à 7 km de Maiduguri (Nord-est du Nigeria). Trois kamikazes dont deux femmes ont fait quatre morts et huit blessés parmi les civils. L’attentat est survenu aux environs de 7h, soit presque simultanément à l’attaque contrecarrée à Kolofata (Extrême-nord Cameroun) par le comité de vigilance de la zone. En effet, deux jeunes filles ont été repérées par ledit comité aux premières heures du 19 mars. L’une d’elles a été tuée par balle et l’autre a préféré actionner sa décharge explosive.

La question est, les deux attentats étaient-ils coordonnés? Difficile à dire. On peut tout de même le supposer, la simultanéité étant un signe de puissance chez les djihadistes…Mais, ces attaques surviennent après la récente sortie de Shekau, le leader de la secte islamiste Boko Haram. Dans une vidéo exploitée par l’AFP et relayée par de nombreux sites, le terroriste réitérait son intention de maintenir son emprise sur les zones de déploiement de la secte.



Cameroun: La Force multinationale mixte attaquée par Boko Haram à Soueram

Le groupe terroriste a attaqué la base du sous-secteur nord du secteur n°1 de la Force multinationale mixte vendredi (17 mars) dans la nuit, à Soueram, dans le Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord. Deux blessés à déplorer au cours de cette attaque repoussée par les militaires

Selon nos sources, il était minuit quand les assaillants en grand nombre et surarmés ont tenté leur intrusion au poste de commandement de la 2ème compagnie du sous-secteur nord. Boko Haram voulait s’en emparer. Une réaction des militaires a repoussé l’attaque. Deux blessés sont à déplorer. Les matelots Arnaud René Mekongo Ntouda et Christian Ayissi Ngono ont été blessés par balles à la jambe et au bras respectivement.

Cette attaque intervient au lendemain d’une vidéo dont se serait procurée l’AFP. Une vidéo dans laquelle Shekau, leader de la secte, battait en brèche les affirmations du gouvernement camerounais sur la libération de 5000 otages civils séquestrés par Boko Haram.