Selon l’accusation, Shakira vivait en Espagne depuis 2011, année où sa relation avec le footballeur du FC Barcelone Gerard Piqué a été rendue publique, mais avait maintenu sa résidence fiscale aux îles Bahamas, considérées comme un paradis fiscal, jusqu’en 2015. Le couple, qui a deux enfants, a annoncé sa séparation en juin.
Les avocats de Shakira estiment pour leur part que jusqu’en 2014 la plus grande part de ses revenus provenait de ses tournées internationales et qu’elle ne vivait pas plus de six mois par an en Espagne, condition requise pour établir sa résidence fiscale dans le pays.
En mai, un tribunal de Barcelone avait rejeté un recours de la chanteuse qui réclamait un abandon des poursuites. Le nom de Shakira figure parmi ceux cités dans les Pandora Papers, une vaste enquête publiée fin 2021 par le Consortium international des journalistes d’investigation, accusant plusieurs centaines de personnalités d’avoir dissimulé des avoirs dans des sociétés offshore, notamment à des fins d’évasion fiscale.
La chanteuse de bikutsi dont le dernier album date de 2013 est de retour avec une chanson intitulé « Bonbon »
Il fait d’abord parler d’elle pour sa musique, contrairement à d’autres, et c’est tant mieux. Solange B, l’enfant chéri du Mbam, vient de gratifier ses fans d’un premier single sorti en cette année 2016. « Bonbon », c’est le titre de cette chanson.
Du bikutsi plus qu’excitant dans lequel la chanteuse sensibiliser les couples. Et le moment a été bien choisi pour la sortie de « Bonbon », puisqu’en ce mois de mars on célèbre la femme.
Une période délicate où beaucoup des couples connaissent des problèmes à cause de l’incapacité de l’homme à offrir à son épouse le pagne conçu pour l’occasion. En situation pareille, Solange B et son « Bonbon » conseillent aux hommes et femmes de bien gérer leurs problèmes de couples au risque de détruire leur union.
La chanteuse profite également pour mettre en garde ces profiteuses qui passent leur temps à courir après les maris des autres.
Avec « Bonbon », Solange B revient sur la scène musicale camerounaise après ses deux premiers albums « Reflet », sorti en 2008 aux côtés de l’artiste Eriko, et, « Eclosion » (2013) tous deux parfumés de Makossa.
L’artiste signe son retour avec « le temps » son nouvel album
Après quatorze ans d’absence, la chanteuse camerounaise Nadia Ewande signe son retour avec « Le temps », son 3e album sorti en décembre 2015.
L’album produit par Parigo As est composé de huit chansons où se succèdent makossa et Rumba congolaise.
« Dans la vie il faut savoir se remettre en question et évoluer. J’ai voulu expérimenter autre chose. Je suis heureuse du résultat », a déclaré Nadia Ewande citée dans le quotidien national édition du mercredi, 30 décembre 2015.
Parlant de son album l’artiste évoque une « résurrection » pour rappeler le combat qu’elle a mené contre la maladie, cause de son absence prolongée. Selon l’artiste, « Le temps », une des chansons de l’album, est une ballade sur l’espoir, la renaissance.
Le 22 décembre dernier, le public de Douala a pu découvrir l’album lors d’un « showcase » de l’artiste. Toutefois Nadia Ewande souligne que ce retour au Cameroun n’est pas définitif. Elle devra bientôt rentrer en France pour s’occuper de ses enfants et bénéficier du suivi médical adapté.
La chanteuse camerounaise vient de commettre son premier album dont la sortie officielle a lieu dans les prochains jours
Visage à moitié, le regard tourné vers le ciel. Voilà la première image qui se dégage lorsqu’on se retrouve avec la pochette sur la main. Un peu de curiosité et l’on remarque l’inscription «Conscience tranquille». Certainement le titre du premier album de Masning, qui entre désormais dans le cercle des artistes camerounais. A la question de savoir pourquoi «Conscience tranquille»? l’artiste répond : «Parce dans cet album, je décris des moments poignants, je dénonce ce qui n’est pas bien, des gens qui dénigrent leur vie et le Cameroun. Et, les jeunes filles veulent imiter les Européennes. Je demande aux femmes camerounaises d’être fier de la couleur de leur peau et de l’Afrique parce qu’en voulant imiter les Européennes, elles les laissent récupérer nos richesses.»
Ce premier opus se veut d’éveiller les consciences camerounaises. L’artiste arrive sur la scène musicale camerounaise après cinq années de travail. Des mois de travail et une volonté qui ont conduit la jeune femme sur le chemin du succès. Avec cet album, Catherine Nadège Nwahade de son vrai nom, souhaite se donner les moyens pour réussir en décriant les tares de la société camerounaise. Pour ce début, la chanteuse a décidé de commencer doucement, mais de faire les choses bien. « Au départ ce n’est pas toujours facile parce qu’en écrivant une chanson, il faut réfléchir et passer un bon message. Il faut essayer de trouver des phrases qui vont avec l’idée,» dit-elle. Ce qui explique la qualité de ses chansons, rendues en majorité via le makossa avec une voix portante qu’on pourrait confondre à celle de Annie Anzoue, l’une des ses idoles.
Pochette de l’album « conscience tranquille »journalducameroun.com)/n
Chanté en Bassa, Beti et français, ce nouveau produit signé Masning évoque des thèmes tels que la jalousie, l’irresponsabilité et l’amour. De l’amour entre l’homme et la femme, il en est bien sur question, mais cet indéfectible sujet qui va si bien avec la musique, Masning s’en est inspiré pour appelé les uns et les autres à plus de dialogue. « Dans le cinquième titre ( je passe des heures, ndlr), je parle de l’amour véritable et tout le monde est concerné. Il y en a qui pensent que quand on a un problème dans le couple il faut se retirer, on refuse de décrocher le téléphone. Moi je pense qu’au lieu de refuser de décrocher le téléphone, on peut trouver une solution en dialoguant car le dialogue est le centre d’une relation,» raconte celle qui a fait ses débuts dans la chorale à l’âge de sept ans. L’ancien mannequin, qui fait désormais dans du prêt à porté, compte organiser une conférence de presse dans les mois à venir pour présenter officiellement cet album qui fait déjà du bruit dans les radios des villes du Cameroun.
La sortie de ce nouvel opus aura lieu le 21 Novembre à Paris et le 30 novembre 2011 au Cameroun
Clarisse Wopso, la sortie de votre 4e album intitulé « Voleur de Plaisir » aura lieu en ce mois de novembre en France et au Cameroun, est-ce que vous pouvez nous le présenter?
« Voleur De Plaisir » est un album très riche en musique et en mélodies, il véhicule des messages tirés de la réalité vécue, travaillés par plusieurs hautes personnalités de la musique de la diaspora. Mon 3e album intitulé « La Chicotte De Dieu » qui a Wopsorisé (accouché) « Voleur De Plaisir » est une frappe du Cosmos, une Chicotte Divine, une punition pour tous les méchants sur terre qui pensent que le monde leur appartient, et une démonstration totale que DIEU est le seul Maitre sur terre.
L’album compte combien de titres et quels sont les thèmes qui y sont développés?
L’album comporte 9 titres. 1er Titre, « Voleur De Plaisir ». Les profiteurs, les opportunistes, les abuseurs des femmes, des hommes et les abus de confiances, les mal aimés, les mal nées, les méchants, les abroutis, les coincées, les escrocs, les gigolos, tous ceux qui profitent des situations de faiblesse des autres, les calculateurs, les jalouses, les envieuses, les nuls, les hypocrites, qui n’aiment pas voir les autres avancer, mais qui restent pauvres dans leur coin de misère car Dieu leur punit. 2e titre : « AKONO AKAME AKOPAUMAIRE » mon cher papa qui est au ciel, que j’appelle toujours au secours quand les démons viennent me rendre visite. Je les chicottes et leur donne une belle fessée en versant le sang de jésus sur eux. 3e titre : « La Poupée De Jésus » car avec Dieu on n’échoue jamais, je suis intouchable, indestructible, Je brille comme la Poupée de Jésus et je remercie mes fans de m’avoir donné ce jolie nom car c’est en comptant des centaines de tenues portées dans mes clips vidéos que mes fans m’ont surnommé la Poupée De Jésus. 4e titre : « Dieu ». Un slow qui demande à tous les croyants de toujours demander pardon à Dieu pour chasser les impuretés, car parfois on peut pécher sans le savoir. 5e titre : « Dieu Est Témoin ». Du jamais vu ! Les hommes de tous les continents sont devenus gigolos. Je demande au Seigneur d’arrêter cette manipulation, les femmes qui entretiennent les hommes. 6e titre: « La Chicotte De Dieu », Terminator de la Soucoupe Volante du Cosmos, l’artiste toujours combattue mais jamais abattue, toujours imitée mais jamais égalée. Mes ennemies ont perdu la parole, plus d’injures, plus de moqueries, on n’entend plus parler. Où sont-ils ces jaloux là ? Dieu a écouté mon appel et ça y est ! J’ai gagné. Les trois derniers morceaux ne sont pas chantés. C’est le style instrumental.
Pourquoi « voleur de plaisir » ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce titre?
« Voleur de Plaisir » est une histoire que m’a racontée un ami proche et cela m’a révolté, puisque j’avais vécu la même histoire… je lui ai promis de composer une chanson à travers ce titre des profiteurs, des faiseurs de malin, des voleurs de plaisir. Je me révolte contre ces paresseux qui n’ont rien à faire de leur vie. Ce sont des choses que j’ai moi-même vécues, mais elles m’ont aussi été inspirées par mon entourage. Mais ce que je voudrais faire comprendre à mes fans c’est qu’avec Dieu et la vraie prière, on peut atteindre toutes les forces et pouvoirs qu’on souhaite, surtout quand on lui fait confiance.
Quand vous parlez de ce nouvel opus, vous dites que c’est «une vraie révolte », « un coup de tonnerre », « une explosion », bref qu’est-ce qui vous fait parler avec autant d’assurance quand il s’agit de cet album?
C’est la force Divine car j’ai beaucoup causé avec Dieu dans les moments difficiles, il m’a donné des pouvoirs, j’ai vu le résultat et voudrais le partager haut et fort à tous mes fans en criant que mon secret c’est la prière. Dieu est fort ! Tout complot, tout esprit maléfique ou diabolique ne peut m’atteindre et j’écrase ces apprentis sorciers, je les mets à plate couture. Au nom puissant de jésus, je pète la vie!!! Je suis comblée et forte, remplie d’esprit saint.
Dans quel contexte avez-vous réalisé cet album?
Petit à petit, car j’ai eu trop de soucis à cause des jaloux et des jalouses qui en veulent à ma vie, mais avec ma foi, et ma tête sur les épaules, je n’ai pas baissé les bras et j’ai réalisé
encore mon album comme je le voulais et le sentais. Une production de Clarisse Wopso.
Venons à présent aux rythmes, c’est toujours du Wopso que vous avez créé, c’est du bikutsi ou c’est de la variété tout court?
On retrouve tous les rythmes venant tout droit du ciel car j’adore la créativité, les tendances des mélodies, des habits news look Wopsorisés. Je suis ingénieur de son et cela me fascine de toujours créer. Vous allez découvrir l’album « Voleur De Plaisir ».
Quels sont les obstacles que vous avez rencontrés ? Est-ce que vous avez bénéficié du soutien de certains musiciens ou même des mécènes qui vous ont épaulé pour pouvoir surmonter les difficultés?
Seul Dieu m’a aidé et soutenu. Je ne manquerai pas de remercier
Franck Mengoum et Junior Angoula de Londres qui ont fondé la base du titre « Voleur De Plaisir ». C’est original, très certaine que beaucoup vont copier cette base de programmation du génie Angoula. Je remercie également Thierry Ndinda de Strasbourg qui a arrangé « Voleur De Plaisir », posé les voies, Tina qui a mis les percussions et tous genres d’instruments traditionnels, Sans oublier Dally kimoko qui a arrangé « Dieu est Témoin », Christian Mahilet du Groupe Magic System, Guy Remy qui a mixé tous les titres, sauf « Voleur De Plaisir », Jules Essoa Dans « La Poupée De Jésus », arrangement Eloa Duval, bassiste, Nadia Ewande dans les choeurs de « La Chicotte De Dieu » et Sabine Akono dans les voies de « La Poupée De Jésus », Philipe Martias qui Masteurise tous mes albums.
S’il fallait comparer cet album avec les trois précédents, qu’est-ce qui a changé ? Est-ce qu’on peut dire que vous avez gagné en maturité?
Après mes trois premiers albums (1er album : « Sangmelima Wopso Akopaumaire » ; 2e album « Wopso cosmos » ; 3e album « Frappe Du Cosmos » d’où Sambe Ane Ngul qui veut dire Dieu Est Puissant), je dois dire que beaucoup de choses ont changé. Le timbre vocal, la maturité, la maitrise du chant, plus de confiance en ma personne, je travaille de plus en plus, et j’ai enfin choisi l’orientation juste qu’il me fallait.
Clarisse, tous ces derniers temps, vous êtes allés de succès en succès, de concerts en concerts, récemment vous étiez à Venise en Italie, avant cela vous étiez à Mulhouse, en Allemagne, en Espagne, à Strasbourg, en Belgique, à Londres, en Hollande, à Washington, à Toronto au Canada… vous êtes pratiquement sur tous les grands podiums, que ce soit en Afrique ou en Europe. Quel est le secret de ce succès non-stop?
Dieu a exaucé mes prières et c’est l’avant-gout car je vais et avance doucement et sûrement.
La sortie de cet album aura lieu en mi-novembre à Paris, mais on vous annonce également au Cameroun vers la fin de ce mois de novembre. Est-ce qu’on peut avoir plus de précisions sur les dates?
Le 21 Novembre à Paris et le 30 novembre au Cameroun. La conférence de presse de présentation aura lieu dans une place parisienne et le coffret du CD/DVD sera à 10euros l’exemplaire. Qu’est-ce que vous réservez à vos nombreux fans lors de votre
séjour au Cameroun, notamment pendant les fêtes de fin d’année?
Des surprises !
Clarisse Wopso, vous êtes également annoncée au Tchad en février 2012, qu’est-ce qui vous y amène?
Je serais en poste au Tchad et il y aura du feu a gogo dans le wopsisme. Qui vivra verra, affaire à suivre !
Votre dernier mot
Je ne manquerais pas de dire à la jeunesse du monde entier, africaine en général et camerounaise en particulier de lutter toujours contre le VIH/SIDA, de ne jamais oublier de se protéger…
Clarisse Wopso sort un nouvel album à la mi-novembreJournalducameroun.com)/n
Selon les informations recueillies, la célèbre chanteuse camerounaise serait morte d’un arrêt cardiaque
Emotions et regrets
Pour de nombreuses personnes à Douala la capitale économique camerounaise, c’est la peine. Les habitués de sorties se souviennent de l’avoir rencontré une dernière fois lors de la soirée républicaine organisée par la communauté urbaine de la ville. Certains ont dit l’avoir trouvé en forme, d’autres un peu moins. La rumeur a commencé à courir. On apprendra un peu plus tard, sa mort survenue des suites d’u arrêt cardiaque. Selon des témoignages rapportés par la famille, l’artiste en souffrait, en raison de son surpoids. Déjà de nombreuses réactions se font ressentir. J’ai fait la connaissance physique de Bebé Manga en 2008 au Ghana. C’était à la faveur de la coupe d Afrique des nations et le Cameroun qualifié devait jouer trois matchs importants au premier tour. Après le premier match perdu contre l’Egypte le MINSEP et le MINCULT ont organisé un concert. J’ai alors pu approcher pour la première fois Bebé Manga. Lorsqu’elle s’est installée au micro dans cette cour de l’hôtel ou les Lions avaient pris leur quartier j’ai frémi. Sa voix était suave. Douce. Envoutante. Et offrait vraiment du plaisir. Affirme Sylvestre Kamga, un reporter camerounais. Les réactions sont aussi venues de l’univers de la musique. Le décès de Bebé Manga est une nouvelle perte pour la famille des artistes camerounais. C’était une chanteuse de très grande dimension. Sa mort est une épreuve difficile pour chaque artiste et plus particulièrement pour la Socam a fait savoir Odile Ngaska chanteuse et patronne d’une organisation d’artiste, selon une information rapportée par le journal camerounais [Le Messager].
Une perte pour l’Afrique
Pour la grande famille de la musique africaine c’est aussi une grosse perte. Elle avait chanté avec les plus grands. Sa carrière prend son envol, avec la reprise du célèbre titre «Ami oh», écrit par Ebanda Manfred. Cette chanson est reprise une cinquantaine de fois, dans différents rythmes et langues, par plusieurs artistes de renoms. On compte parmi ceux-ci, Henri Salvador, Monique Séka, Nayanka Bell, Papa Wemba, Passi avec le groupe «Bisso Na Bisso», le collectif «African collection». Son uvre musical est vaste. On se souvient du duo avec le feu Tom Yoms dans le titre «Na meya» et avec Manu Dibango dans «Un Soir au village» et «Manu safari», sortis respectivement en 1982 et 1998. Ses musiques continuent et continueront de bercer les mélomanes à travers le monde entier. Ce succès vaut à cette originaire du village Tinto dans la région du Sud-Ouest, plusieurs distinctions. Le programme des adieux à cette belle et singulière voix de la musique camerounaise et africaine sera communiqué ultérieurement. Mais à la dimension du continent, un autre pays va pleurer la diva, c’est la Côte d’Ivoire. C’est dans ce pays en 1975 qu’elle est découverte. Elle s’y était installée après le décès de son mari. C’est aussi dans ce pays qu’on lui donnera le surnom de Bebé. Les mélomanes de ce pays trouvaient que sa voix était douce et candide comme celle d’un bébé. De son vrai nom Bessem Elisabeth Manga, la chanteuse était née à Mamfe, dans la région Sud-ouest du Cameroun. On connait finalement très peu de choses de sa vie privée, sauf qu’elle s’occupait des enfants d’un frère disparu lui aussi.
Après Yaoundé, la diva a offert au public de Douala un concert digne de sa réputation pour marquer son retour au pays
Il n’y avait pas mieux pour ouvrir la série des activités prévue ce mois de mars au centre culturel français de Douala. Une femme, une diva, une reine, pour un concert unique. C’était le jeudi 03 mars dernier, dans une salle archicomble et au décor des grands jours. Dans une longue tunique blanche comme pour symboliser la pureté de la femme, Queen arrive sur la scène à un peu plus de 20 heures et 45 minutes. Ceux qui n’y croyaient pas sont désormais rassurés, elle est bien là. La scène avait été chauffée auparavant par le groupe ESSOKA, un groupe de jeunes chanteurs de gospel qui ont à l’occasion présenté quelques chansons de leur 1er album « Le secret » sorti en 2009. Trois titres auront suffit pour se faire remarquer. Avant que la bande à Queen n’envahisse la scène. Avec des musiciens de renoms: Gabriel Mayo à la guitare, Jean Paul Nintcheu à la basse, Thierry Sandio au clavier, Steve Ndzana à la batterie, Venant Tiomo aux percussions, Sanzy Viany, Henry Okala et Larissa Bahanag aux Ch urs.
Emotions assurées
Côté répertoire, l’artiste a passé en revue des titres de ses trois albums et notamment le dernier « Amazing Encounter », entièrement gospel, qui fait actuellement l’objet d’une tournée africaine. Mais le plus important aura été cette symbiose, cette facilité avec laquelle les échanges ce sont déroulés entre l’artiste et son public. Sur scène, les émotions se succèdent. Notamment à l’entame de « Kuna », la chanson qui l’avait révélée en 2003 dans l’album « Soki ». Le public répond en c ur, de même que sur « A tat » qu’elle interprète avec Henry Okala, une reprise de Georges Séba « qui est un modèle vocal pour nous » rappelle Queen Eteme. Quelques minutes après, en Master of ceremony, Queen introduit sa filleule Sanzy Viany. Les deux voix s’embrassent, s’unissent pour susciter un bonheur indescriptible sur le coup de la chanson « A nti » qui figure sur l’album de ce bout de soleil venu de la Lékié. Ensuite, le temps d’une chanson « Me teug », la salle s’embrase. La mère se met au ch ur et la fille est lead. « C’est ce qu’on appelle le passage de témoin » lance un mélomane. Mais c’est tôt fait que de le dire ainsi, car même si aujourd’hui elle sait donner leur chance aux jeunes, Queen n’est pas prête de s’arrêter.
Queen Eteme a enchanté son public à DoualaJournalducameroun.com)/n
Le pari de la relève
Queen Eteme croit dur comme fer en la jeunesse. « Il y a du talent chez nous, mais les jeunes n’ont pas toujours la chance de s’exprimer. Ils sont un peu en manque de repères ». Et c’est l’une de ses motivations, que de « donner la possibilité aux jeunes que je trouve talentueux de pouvoir montrer leur talent. Parce que c’est eux qui sont l’avenir de notre musique ». C’est le cas par exemple du groupe ESSOKA. « Quand je suis arrivé à Douala, un animateur d’une radio de la place m’a fait écouter ces jeunes, tout de suite je suis tombée sous le charme et j’ai dit pourquoi ne pas leur offrir la première partie de ma scène, un peu comme ce fût le cas pour le groupe Eding à Yaoundé » explique la chanteuse, qui reconnait par la même occasion que seul le talent ne suffit pas. « Les grands d’aujourd’hui sont ceux qui ont longtemps bossé aux côtés des plus grands. A côté du talent, il faut avoir l’humilité d’apprendre derrière ceux qui connaissent ». A ce jour, Queen Eteme compte par dizaine les jeunes qui sont sous ses ailes et qu’elle appelle avec fierté ses enfants. Les plus connus sont, au Cameroun d’abord, la talentueuse Sanzy Viany, avec déjà un album sur le marché, puis il y a la Togolaise Djeny Djella le Bénino-Togolais N’diboul Tossavi dont l’album se prépare à Cotonou le désormais fief de Queen et bien d’autres jeunes artistes « dont vous entendrez parler d’ici quelques années » confie-t-elle. Elle qui ambitionne pour les années à venir « de créer une fondation dans le genre du Village Ki Yi Mbog de Were Were Liking, pour encadrer les jeunes, les manager. Je pense que les aînés doivent s’impliquer davantage pour tenir la main aux jeunes et permettre leur épanouissement. Il n’existe pas de véritable politique culturelle chez nous, autant donc faire un peu si l’on veut donner un espoir à notre musique ».
Queen et sa filleule Sanzy VianyJournalducameroun.com)/n
Choriste réputée, la jeune chanteuse vient de sortir son premier album solo. Album présenté à la presse ce mardi 15 février à Douala
Une minute de silence. C’est par cet acte de c ur qu’Eddy Berty a tenue à ouvrir la conférence de presse qu’elle a donnée ce mardi 15 février 2011 au Cabaret H à Akwa, Douala. Une minute de silence en la mémoire de tous les artistes disparus et qui ont, de près ou de loin, contribué à la réalisation de son album, le tout premier de sa carrière. L’album est en effet la résultante de treize années passées à chanter aux côtés des autres, moins encore, derrière eux. Eddy Berty a fait ses armes aux ch urs, tant des grands que des plus grands. Elle accompagne entre autres Manu Dibango lors de ses passages au Cameroun, Ekambi Brillant, Henry Njoh, Nono Flavie, pour ne citer que quelques uns et avoir une idée de la réputation qui est sienne.
Le temps d’apprendre
Dans les rues de Douala, vous l’apercevrez toujours avec sa guitare au dos, et pourtant on ne sait pas trop à quel moment elle la joue. Mais Essombi Dissake Berthe de son vrai nom a pris le temps d’apprendre et de grandir. Sous l’aille entre autres de Jimmy Eitel à l’orchestre national, la jeune femme perfectionne son chant, sa technique et au fil de nombreuses scènes, titille diverses influences musicales. De ces influences, elle en a fait « Mon Jazz à moi », son propre style. Un style qu’elle travaille depuis trois ans en compagnie de son groupe, le Mouayé zik, et que l’on retrouve dans cet album. « Tuwé », ainsi se nomme-t-il. Douze titres à travers lesquels la chanteuse expose sa vision de la musique et surtout les maux qui minent la société camerounaise. L’opus s’ouvre sur « J’attendrai », un appel à la prudence face à la dévastatrice pandémie du Sida. S’enchainent « Tuwé », la pauvreté, « Jesus is my life » pour glorifier et remercier Dieu « qui me procure tant de bonheur dans ma vie » confie-t-elle, mais aussi « Ewandè », « Nen lambo », « Identité pour tous », « Onguèlè timba » qu’elle a d’ailleurs servie en live aux journalistes lors de la conférence de presse. Dans cette chanson dédiée aux frères de la diaspora, « je leur demande de songer à retourner au pays, eux qui passent le temps à nous envoyer leurs photos à la Tour Eifel et disent que c’est trop dur là bas. Qu’ils rentrent donc au pays», déclare avec ironie ce bout de femme aux dread locks façon Bob Marley, à la voix fine et rocailleuse à la fois.
Pochette de l’album TUWEJournalducameroun.com)/n
100% camerounais
Pour ce premier projet discographique, Eddy s’est entouré des artistes de sa génération. « La nouvelle vague qui est entrain de redonner du souffle à la musique camerounaise » pour parler comme le manager Bob Ndedi. Arthur Manga, Haoussa Drums, Alain Oyono entre autres. L’album est sorti chez New World production, une structure présente au Cameroun depuis cinq ans et qui a eu le temps de suivre le parcours de plusieurs jeunes talents dont Eddy Berty. Un plan de suivi de l’artiste a déjà été établi sur les cinq prochaines années a laissé entendre le manager, et un plan de promo sera lancé dès ce vendredi 18 février sur tout le Cameroun. Voila qui peut donner de l’espoir à cet album qui somme toute est promu à un bel avenir.
Eddy Berthy en live à la conférence de presseJournalducameroun.com)/n
La diva camerounaise désormais basée au Bénin nous parle de son nouvel album «Amazing Encounter», qu’elle présente comme le plus important de sa carrière. Entretien.
Deux ans après «Lafi», vous revenez avec un nouvel album 100% gospel, peut-on dire que c’est là l’affirmation de votre propre personnalité quand on sait que vous avez toujours été très proche de cette tendance?
Je n’ai pas seulement toujours été proche de cette tendance mais le gospel est la base de mon identité artistique et faire un album 100% gospel c’est juste revenir à la source de mon inspiration et satisfaire une partie de mon public qui attendait un album de gospel depuis des années.
A peine l’album est sorti qu’on vous voit déjà sur tellement de scènes, quel retour avez-vous de cet opus?
Cet album est le plus important de ma carrière car il marque clairement la rupture par rapport aux autres à plusieurs titres: C’est le premier que je réalise entièrement sur le sol africain depuis mon retour avec des musiciens qui sont tous basés sur le continent et c’est une première pour moi depuis le début de ma carrière! Aussi, c’est le premier qui parle clairement de ma relation avec Dieu, qui dévoile ma rencontre avec lui et tout ce qu’il a fait dans ma vie. Cet album est aussi l’occasion pour moi de sortir de ma longue absence scénique et c’est peut être pour cela que les promoteurs, les médias et les mélomanes sont enthousiastes depuis qu’il est sur le marché. J’ai donc un bon feed back de l’album car tous les mélomanes se retrouvent.
Il y a dans cet album de nombreuses collaborations dont celle avec René Lokua, le frère de l’autre, chanteur de gospel qui est intervenu dans «Ca va aller», le titre phare, quel a été son apport dans ce projet?
René Lokua est un artiste que j’aime beaucoup et avec lequel je collabore scéniquement depuis un moment. C’est un artiste immense qui chante et glorifie Dieu d’une manière extraordinaire, avec une perfection et une exigence exceptionnelles. Il n’est pas seulement un excellent chanteur mais aussi un compositeur incroyable avec un sens de la mélodie et du texte d’une qualité rare dans le gospel francophone africain. C’est un grand cadeau qu’il m’a offert à travers cette chanson et c’est un privilège pour moi de la chanter et de la mettre en avant pour que les mélomanes découvrent d’avantage ce talent d’Afrique qui mérite d’être plus connu.
Sont aussi présents aux ch urs vos filleuls, la togolaise Djeny Djella et le bénino-togolais N’diboul Tossavi, des jeunes sur qui vous avez complètement misé!
Oui! Ça été pour moi une grâce divine d’avoir la présence aux ch urs de mes enfants Djeny et N’diboul pour communier avec qu’eux sur cet opus et chanter Dieu avec eux, c’est quelque chose que nous faisons déjà tout le temps pour célébrer sa bonté dans nos carrières et sa fidélité dans tout ce que nous faisons ensemble.
C’est un album comme on l’a présenté 100% gospel, mais au-delà de cela que doit-on en retenir?
On doit retenir que cet album est une vraie bouffée d’oxygène en ces temps de fêtes de fin d’année car non seulement il s’adresse à tous les mélomanes sans distinction d’âge ou de religion pour leur apporter des messages qui réchauffent les c urs et les âmes, mais qu’il marque aussi mon émergence sur le marché anglophone (Nigéria, Ghana, etc.) et ce n’est pas rien car c’est un marché de plus de 150 millions d’habitants.
Vous êtes annoncée chez vous au Cameroun en décembre pour de nombreux concerts, peut-on avoir les détails de ce programme?
Oui! Le Cameroun, mon pays natal est une étape importante de ma tournée promotionnelle car mes fans m’y attendent aussi et je compte bien faire des concerts pour le public camerounais qui attend mes concerts depuis des années. J’ai une bonne nouvelle pour mes fans: C’est que je vais enfin donner des concerts au pays début d’année 2011 après les fêtes au Centre culturel français de Yaoundé et de Douala juste le temps de mettre tout cela en place. Les dates seront communiquées ultérieurement pendant ma promo dès que j’y serai et je sais que le seigneur est au contrôle et que tout se passera bien. La rencontre avec mon public aura lieu.
Une tournée africaine de présentation de cet album est également prévue!
Oui, tournée qui commencera donc par le Cameroun, ensuite le Togo et la Côte d’Ivoire dès que tout s’arrangera là-bas.
Doit-on s’attendre à ce que les futurs albums de Queen Eteme ne soient que gospel?
Je laisse le seigneur me guider comme il l’a toujours fait. Pour ma part je suivrai sa direction et la sienne seule.
Album gospel de Queen EtemeJournalducameroun.com)/n
Elle nous relate avec émotion son passé sentimental tourmenté, nous parle de sa vie future et de «La chicotte de Dieu», son nouvel album
Depuis quelque temps, vous défrayez la chronique avec les divers épisodes liés à votre désormais ex-mari. Que s’est-il passé exactement?
Vous êtes tous au courant de ce qui s’est réellement passé dans cette histoire. J’ai tourné la page, je suis à présent une femme très heureuse et épanouie, comblée d’amour et d’affection par mon bébé Mucho Ferary qui m’aime à la folie. Je suis heureuse…
Votre ex mari vous aurait trompée avec une camerounaise qu’il a rencontré sur Internet et dont le prénom est Marie Rose?
Cette folle est sorcière j’espère qu’à travers moi, elle ne fera plus jamais de mal…aux autres…tout ce que je peux dire d’elle c’est la renvoyer à la confession devant Dieu car elle a échoué dans ses plans. Je dis échec. Elle est Chaooo. On ne touche pas à l’enfant de Dieu. Ses marabouts et mystico magiques n’ont pas donné ce qu’elle voulait. Qu’elle s’occupe d’entretenir son mari qu’elle a mis en prison pour une histoire de viol plutôt que de briser les ménages des autres….
Dans cette histoire, on a beaucoup parlé de pratiques mystiques. Comment est-ce que vous avez réussi à vous tirer de cette affaire?
J’ai fait des prières pendant très longtemps et ce sont mes prières et ma foi qui m’ont fait gagner car Dieu est plus fort que le diable…
Certains disent que votre ex-mari a «signé» sous votre jupe et qu’il aurait même retiré sa demande de divorce en vous promettant un immeuble pour vous demander pardon. Qu’en est-il exactement?
J’ai gardé des bonnes relations d’amitié simple avec mon ex. Il a simplement compris qu’il s’était fait avoir. Et grâce à mes prières, il a été sauvé du négatif, il va bien. Il y a une chose qu’il faut savoir, on ne peut pas faire découvrir un pays grand comme le Cameroun à une personne qui par contre arrive à mépriser la beauté et le contenu de ce pays en se comportant d’une manière vulnérable. C’est inadmissible. Et lorsqu’on n’est pas ordonné dans la tête, on est complètement perdu. C’est qu’il faut d’abord se respecter. Respecter la nature, respecter la vie humaine, respecter les hommes, les femmes, les enfants. Si vous ne respectez pas la vie humaine, il faut s’attendre à tout et c’est quand on a tout perdu qu’on se rend bien compte de la valeur de ce que l’amour vrai peu apporter et là, il ne faut pas en vouloir à quelqu’un. Vous n’en voudrez qu’à vous-même.
Aujourd’hui on parle de Clarisse Wopso et non plus de Clarisse Valery. Le divorce est consommé entre Paul et Clarisse Valéry?
C’est fait depuis car je ne fais jamais marche arrière. J’aime avancer et je n’aime pas lorsqu’on me fait reculer pour des conneries…
Est-ce que vous vous êtes déjà suffisamment remise de ce choc?
Dieu m’a sauvée depuis très longtemps. Je pète la vie, je suis encore plus belle qu’avant, je déborde d’énergie au point de vouloir soulever les montagnes. Dieu me donne tout ce que je lui demande. Je suis comblée.
A peine sorti de ce pétrin, vous avez rencontré un nouveau fiancé italien. Est-ce que vous n’avez pas peur qu’il vous fasse la même chose?
Il ne le fera pas car il ne court pas après les femmes, il est stable dans sa vie et il a une bonne éducation de base. Sa devise c’est l’amour vrai et non se faire entretenir par les femmes…
Qui est le nouvel élu de votre c ur et à quand votre mariage?
Mucho Ferary le bébé de mon c ur, il est mignon et encore très jeune. Je l’aime et le mariage a lieu au Cameroun en décembre.
Clarisse Wopso, vous êtes à votre troisième mariage, décidément la vie pour vous est un éternel recommencement. Qu’est-ce que cela vous fait?
J’affronte et je suis le parcours destiné pour moi par la volonté de Dieu et je suis heureuse de mes expériences de mariage à mariage avec joie et bonheur…
Vous venez de mettre sur le marché du disque, votre quatrième album à résonance religieuse intitulé » La Chicote de Dieu », comment se porte ce nouveau bébé?
Je déchire avec le Bikutsi La chicotte de Dieu qui fait mal en ce moment. J’adore cet album. C’est la vraie Clarisse libérée. Dans la joie, le boulot est top. Je reconnais avoir bien évolué dans tous les sens du Lead vocal. Partout je suis comblée.
Clarisse Wopso en limousine rose bonbon!Mathurin PETSOKO)/n
Les paroles de votre nouvel album sont fortement religieuses. Est-ce que vous connaissiez Dieu avant, sinon comment expliquer que ce ne soit que maintenant que vous commenciez à le louer?
Je chante Dieu depuis très longtemps dans tous mes albums et je l’ai bien expliqué. Je suis née dans une famille chrétienne et j’ai hérité d’une éducation de base chrétienne religieuse. J’aime Dieu, je ne chanterai que pour lui, il est ma passion. Mon devoir est de faire découvrir à toute la jeunesse ses merveilles qui n’apportent que du bonheur.
En dehors de l’exaltation de la puissance de Dieu, quels sont les autres thèmes que vous développez dans cet album?
La résistance, la persévérance, l’endurance au quotidien d’où le mouvement du wopso. Je dénonce également les tromperies, les trahisons, les filles qui vont dans les chemins faciles pour détruire les autres etc.
Clarisse Wopso, vous êtes restée égale à vous-même, que ce soit sur le plan des rythmes, de la cadence que des clips. D’où vous vient cette inspiration et qu’est-ce qui fait votre force?
La foi, la croyance en Dieu, la prière, la détermination. Ne jamais baisser les bras quel que soit l’adversaire qui est devant vous! Voilà mon secret.
Clarisse Wopso vous êtes titulaire d’un diplôme d’ingénieur de son, est-ce que vous enregistrez vous-même vos albums ou alors vous les confiez à un autre studio de music?
J’ai mon studio de music qui s’appelle clarissewopso.com et j’enregistre moi-même mes chansons.
Dans vos clips généralement et notamment sur le plan des tenues, vous ne faites pas dans la dentelle. Des personnes disent que vous avez hérité d’une fortune colossale de votre premier époux en Belgique et que vous êtes très riche. Est-ce que cela est vrai?
Laissez parler les gens. J’adore … (Rires)…
Votre dernier mot en guise de porte de sortie à cette interview?
Merci à toi Mathurin Petsoko pour le travail que tu fais de valoriser les artistes du continent, merci également pour votre site Journalducameroun.com qui fait bien la promotion des cultures du monde. Merci de tout c ur et à toute la jeunesse: Abstinence, protection au VIH/SIDA.
Clarisse Wopso dans une des tenues dont elle seule a le secret! Mathurin PETSOKO)/n
Un titre issu de son travail connaît un gros succès dans la capitale, pourtant assure-t-elle, il a été piraté.
Piraté avant la sortie
Lady Ponce la célèbre chanteuse de Bikutsi, un rythme très apprécié au Cameroun, affirme au grand jour, avoir été victime de piratage. Un fait qui au Cameroun, signifie rendre public des copies d’une uvre artistique sans le consentement des auteurs de sa production. Une musique dans laquelle on reconnait la voix et le rythme très particulier de l’artiste est très populaire dans les milieux de diffusion du Bikutsi. Très vite la nouvelle s’est répandue, la chanson aujourd’hui à succès, et dont le refrain est « où sont les hommes. les hommes soulevez- les.», aurait été rendu public sur maquette, et sans l’autorisation de Lady Ponce. Sur la scène d’un concert organisé le 31 décembre 2009 dernier à l’occasion de l’évènement Yaoundé en fête (YAFE), celle qui en 2008 avait été désigné reine de la musique camerounaise et du Bikutsi en 2008, a confirmé cette information à ses fans.
La chanteuse dénonce
«Ce que vous entendez en ville ce n’est pas l’album que je vous ai préparé. C’est la maquette qui m’a été volée lors d’un cambriolage à mon domicile» annonçait-elle à des fans qui ne demandaient qu’à comprendre. Elle venait d’achever la première partie de son passage réservée aux chansons de ses deux premiers albums «Le ventre» et «Trahison» (2006 et 2008). Deux jours plus tard, le 02 janvier 2010, sur le plateau de l’émission «C’est la fête» présentée par le duo Ivo et Ghislain Ebang sur la chaine de télévision publique, la CRTV, l’artiste relance la question pour dire à ses « admirateurs » que le titre de son prochain album est «Bombe atomique», et que celui qui circule actuellement sur le marché n’était pas celui qu’elle leur destinait tout en assurant que la copie officielle et terminée sera sur le marché le «31 janvier 2010», «le public pourra alors faire la différence » a-t-elle ajouté.
Polémique autour de la question
A l’occasion d’une des nombreuses soirées Bikutsi organisée au cabaret « Le Carrousel », un des animateurs apporte des précisions, à la suite de la Lady. C’est à partir d’un studio parisien que tout serait parti. « Ils ont fait eux même les musiques » d’où ce « produit » approximatif. Une version que confirme de nombreux experts, ingénieurs et techniciens de son. Selon l’un deux, les voix auraient été enregistrées sans la musique ce qui justifie la forte présence de batterie, de clavier et de percussions « presque toujours hors de la gamme ». La polémique s’est pourtant installée, malgré ces précisions. De nombreuses personnes proches du milieu de la production musicale camerounaise, affirment que cette situation reste assez étrange, compte tenu du caractère fermé de cet environnement. Selon une information rapportée par le site Kawalaï, une amie d’enfance de la chanteuse qui refuse, pour l’instant, de révéler son identité, soutient que Lady Ponce a elle-même piraté son dernier album, aidé dans cette tâche par son producteur, afin de bluffer les autres chanteurs et de faire un Buzz sur la sortie de sa « Bombe Atomique ».
Un piratage réussi
Une éventualité que réfute René Ayina, promoteur du festival annuel de Bikutsi de Yaoundé et acteur introduit du milieu. Il faut savoir de qui on parle. Je doute fort que Lady ait pu atteindre le niveau qu’elle a atteint aujourd’hui et se retrouve à faire ce genre de choses. Je pense plutôt que c’est le fait de quelqu’un qui en avait après elle, affirme-t-il. Le cas Lady Ponce n’est pas isolé. Les chanteurs Pedro et Ama Pierrot, affirment eux aussi avoir été victime de piraterie, même si pour ce dernier, son dernier album est en haut des hits au Cameroun. Pourtant malgré tout et au-delà de la controverse, la chanson connait un réel succès. Le coup de la piraterie, vrai ou faux, aura eu le mérite de focaliser l’attention sur le prochain album de la Lady, que ses nombreux fans et admirateurs attendent désormais avec une impatience contenue.
On en a profité pour parler de son nouvel album en studio. Interview.
Vous êtes actuellement en Europe pour une tournée. Comment est-ce que cela se déroule?
Pour le moment ça se passe très bien. J’ai été accueillie à bras ouverts par mes compatriotes, et tous ces fans qui respectent la culture camerounaise. Je me dis ça s’annonce bien, j’attends avec impatience le grand jour, le 14 août prochain à Paris pour voir comment ça va se passer.
C’est votre première tournée mondiale?
Non pas exactement, 1ère tournée mondiale parce que je n’ai jamais joué au Canada. Pour moi le 14 est une grande priorité car je serai sur le même podium que Petit Pays, ce grand chanteur, et c’est une opportunité à ne manquer pour rien au monde.
Avez-vous d’autre shows en perspective en plus de l’Allemagne, de la France et du Canada?
A la fin du mois de Septembre je serai aux Etats-Unis où je suis attendue pour une série de 4 spectacles organisés par l’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis à Manhattan, Washington, New York et Hollywood
On constate que vos concerts sont très prisés par le public, comment recevez-vous cette marque d’affection?
C’est une très grande chance pour moi. D’un côté, je n’ai pas envie de les décevoir parce qu’ils attendent beaucoup de moi et d’un autre côté je les remercie parce que le monde du show business est très difficile.
Nous savons également que vous êtes en studio pour la préparation de votre nouvel album. A quoi doit-on s’attendre dans celui-ci?
J’ai intitulé le titre de mon 3e album Bombe atomique. Une bombe atomique ce n’est pas juste une connotation à la guerre, pour moi c’est une bombe qui va rendre les c urs purs. J’ai envie de voir les gens au c ur noir changés. Alors j’ai espoir que cet album change beaucoup de personnes et c’est pourquoi je l’ai appelé Bombe atomique.
Combien de titres comportera l’album?
Ce nouvel album sera composé de 12 titres
Vous restez fidèle à votre style, le bikutsi?
folklore et bikutsi car j’ai vu qu’à la plupart de mes spectacles à Paris où je ne m’attendais à ne voir que des camerounais, il y avait d’autres pays d’Afrique, des sénégalais, des ivoiriens. C’est pourquoi dans ce 3e album j’ai essayé de mettre différents sons pour que tout le monde puisse se sentir concerné. La dernière fois, lors de mon concert à Nanterre, j’ai vu une sénégalaise qui chantait le béti et qui le prononçait très bien mais qui ne comprenait pas ce qu’elle disait. Et là je me suis vraiment rendue compte que la musique était universelle car on avait pas besoin de comprendre les paroles des chansons mais juste d’aimer leur mélodie. Pour rendre hommage à cette femme j’ai donc mis des percussions venant de l’Afrique de l’Ouest dans 2 de mes titres.
Lady Ponce à Paris, le 10 août 2009Journalducameroun.com)/n
A quand la sortie de cet album?
J’aimerai que cet album sorte l’année prochaine car je prends toujours le temps quand j’entre en studio d’essayer plusieurs instruments, comme le ferait un chef cuisinier qui pour sortir un nouveau plat, doit essayer pleins d’ingrédients avant de trouver la perfection.
Entre la préparation de votre nouvel album et votre tournée qui vous impose des déplacements constants entre le Cameroun et l’Europe. D’où tirez-vous cette énergie qui vous permet de tenir le coup et de toujours rester professionnelle pour satisfaire le public?
J’essaie tout simplement d’être positive. Je suis ouverte aux critiques, qui m’aident beaucoup et me permettent de mieux travailler et de rester concentrée sur ce que j’ai envie de faire. Donc je puise de l’énergie dans le soutien et les conseils de mon entourage et de mes fans.
Que pensez-vous de votre carrière et votre parcours?
Je pense avoir de la chance, être gâtée par le Seigneur, avoir des gens qui m’aiment et avoir une bonne étoile au dessus de la tête.
Mais si ma musique marche aujourd’hui, ce n’est pas parce que je suis une grande chanteuse mais grâce au travail de mes compositions et à l’amour de la culture camerounaise!
Lady Ponce à Paris, le 10 août 2009Journalducameroun.com)/n
L’affaire fait actuellement la Une des Médias à Yaoundé
Depuis quelques jours les journalistes et animateurs des chaînes de Radio de la Capitale Camerounaise diffusent à profusion ce que certaines personnes avaient très vite qualifié de rumeur. En effet il s’est dit ici et là que le torchon brûlait entre la Chanteuse Camerounaise Clarisse Valeri et son mari Pascal Valeri. Tout serait parti d’une information rendue publique par Marie R. une Camerounaise établie également en France, mais en séjour au Cameroun, qui faisait état d’un éventuel mariage entre Pascal Valeri (Le Mari légal de la chanteuse Camerounaise Clarisse Valeri et elle). Le Mariage devrait avoir lieu au Cameroun en juillet 2009, dans une localité de la région du Centre d’où est originaire la fille. Les hommes de médias à la recherche des scoops ont donc amplifié une affaire qui n’était en réalité qu’une véritable machination, bref un montage doublé d’un sabotage.
Après une enquête menée dans la sphère du show biz à Yaoundé, il s’avère que l’acte posé par cette femme, toujours célibataire et à la recherche effrénée d’un mari, n’était en réalité qu’une volonté manifeste de ternir l’image de marque de la Reine du Wopso, dont le dernier album a le vent en poupe en ce moment au Cameroun. Arrivé en vacances au Cameroun, le Couple Clarisse et Pascal Valeri, a donc été surpris de l’ampleur de cette affaire qui continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive à Yaoundé, et même dans d’autres régions Camerounaises, puisque la plupart des Radios ont des correspondants permanents à Yaoundé. Selon cette » créature » qui semble exceller dans un nouveau métier qu’est arracher les maris d’autrui, Clarisse Valeri aurait divorcé. Or après les investigations, on retiendra que Clarisse et Pascal Valeri qui se sont unis pour la vie il y a 5 ans devant Dieu et devant les hommes, n’ont jamais divorcé.
Celle que les Camerounais appellent ici à Yaoundé la voleuse de Maris par des pratiques mystico-magiques, a tout simplement voulu entamer le moral de Clarisse Valeri , une jeune artiste qui a su conquérir les c urs des mélomanes Camerounais et Africains avec des chansons comme Zamba ane Ngul ou encore Wopso. On se souvient d’ailleurs que le 11 février 2006, la chanteuse Clarisse Valeri avait organisé un spectacle géant au musée national à Yaoundé. Un concert auquel avait pris part toute la belle famille de l’artiste,venue tout droit de France. Preuve que cette famille est en harmonie avec Clarisse Valeri. Le moins que l’on puise dire est que Pascal Valeri, l’a échappé belle car le pouvoir des gris gris a failli le détourner du droit chemin.
Mais la question que l’on se pose est celle de savoir comment tout cela est -il arrivé? Pendant les séjours du couple au Cameroun, l’on a souvent vu Pascal et Clarisse marcher toujours bras dessus dessous, main dans la main comme de véritables amoureux. Mais Il n’ y a pas de fumée sans feu se plaisent à dire leurs détracteurs. Aussi, Pascal Valeri avant son retour en France a tenu à clarifier la situation: Il a été reçu à la télévision nationale, notamment dans les émissions Tam Tam Weekend le 12 juillet 2009, et à Vendredi Show en compagnie de son épouse Clarisse. Devant le peuple Camerounais, il a dit toujours aimer, plus encore, sa femme, et rassurer ainsi tous ses fans et le public Camerounais qu’il continuera toujours à la soutenir dans sa carrière artistique. C’est dans cette optique que la chanteuse prépare actuellement la sortie d’un nouvel album qu’elle compte baptiser Le ngrimba du wopso. Ce sera sans doute la Chicote de Dieu que Clarisse Valeri, rentrée en France le 14 juillet dernier, va utiliser pour fouetter tous les esprits diaboliques et mystiques qui constituent de véritables dangers pour la société.
La chanteuse est décédée ce lundi au kremlin Bicêtre, près de Paris
La chanteuse serait morte d’une maladie cardio vasculaire au centre hospitalier universitaire du Kremlin-Bicêtre situé dans le Val-de-Marne, près de Paris. Ceci, après son transfert d’un hôpital d’Irlande du Nord où elle vivait. Sa carrière musicale est rattachée à ses albums succès Nostalgie et Konkai makossa datés de 1987 et 1988. Mais sa carrière musicale démarre à la fin des années 70. Elle est chanteuse soprano dans une église et à 13 ans, elle devient chanteuse principale de son groupe. Elle fonde plus tard Gospel & Negro spirituals band, sa propre chorale avec laquelle douala découvre son immense talent et sa voie. Elle continue d’ailleurs à chanter quand elle débarque à Paris pour ses études. Au chapitre des succès musicaux, son duo avec le chanteur Tom Yoms sengat kuo reste l’un des plus célèbres au Cameroun. En 2005, elle revient aux sources de sa musique en délaissant le makossa pour un album gospel intitulé canticles
Elle nous parle de son album, Invités surprises, coup de coeur et coups de gueule…
Quelle est l’actualité de votre album?
L’album est sorti depuis avril dernier, j’ai commencé la promo au Cameroun, j’ai déjà tourné trois clips, nous sommes en train de préparer les prochains.
Pourquoi ce titre, Miroirs?
Cet album parle de la femme , Miroirs , parce qu’elle est le reflet du monde. Quand on regarde le monde, sans les femmes on ne peut pas avancer. Elles représentent beaucoup, sont très intelligentes et sont les piliers des foyers car elles apportent beaucoup de chaleur . Ce sont des gérantes. et on constate que dans ce monde, il y a des femmes puissantes et des femmes de pouvoir. Elles sont également dans l’ombre de chaque grand homme.
Quand on vous voit danser ou chanter, notamment dans le clip de « la poule aux ufs d’or » avec Annie Anzouer, on constate une espèce d’assagissement, comme si vous maîtrisez mieux votre voix et votre corps. Est-ce que vous le ressentez?
C’est difficile de répondre parce qu’on ne se voit pas soi-même donc, on ne peut pas se juger. Ce sont les autres qui doivent nous dire ce genre de choses , ces choses qui me vont me droit au c ur et me donnent la force de continuer. Je continue mon chemin et pour moi, je ne suis même pas encore au milieu du tunnel. C’est pourquoi je travaille toujours très dur.
Mais au fil des années, est ce que vous ressentez une espèce de maturité professionnelle, une évolution dans votre style?
Je commence à avoir confiance mais je refuse de me contenter de ressentir parce que c’est une attitude de faiblards. Nous sommes appelés à apprendre et rester humble tout au long de notre vie. James BROWN est mort récemment tout comme Myriam Makeba ,mais tous deux étaient sur le podium jusqu’au bout . Il faut continuer sans se dire « je suis arrivée » parce que quand on commence à se donner des ailes, c’est qu’il y a un truc qui ne va plus. Je commencerai à ressentir la maturité quand j’entendrais le monde parler de moi, et pas seulement Yaoundé. Je veux rester dans l’histoire de la culture camerounaise et représenter le Cameroun dans le monde.
Dans cet album on constate la présence de nombreux artistes comme Annie Anzouer, Jacky Kingue, Douleur, Nicole Mara j’en oublie d’autres. Parlez nous de ces contributions. Comment vous en êtes arrivés là?
Je suis une femme qui aime réunir les gens. Je respecte les gens et j’aime rassembler. Je vois le Cameroun comme une nation, je ne connais pas les différences tribales. Je suis considérée ici comme une artiste camerounaise et je suis fière de chanter avec n’importe quel artiste pour ressortir les talents de chez nous. Nous avons des artistes avec des talents artistiques inestimables, capables d’exporter les valeurs de notre pays dans le monde entier. Annie Anzouer a des compétences incroyables. J’ai beaucoup voyagé et je peux vous dire que notre pays est un grand pays, un magnifique pays de métissage où l’on retrouve toutes les cultures. Mais le ridicule prend le pas sur les vraies valeurs dans notre pays. Je suis une mère, je pense au pays que nous laisserons à nos enfants. Ma mère est ma première fan. Elle nous a appris à respecter les autres et à savoir se tenir. Je ne dis pas que je suis « . . » mais il s’agit de nous tous. Nous devons respecter et redresser notre pays nous même. Quand on n’apprend pas à un enfant à dire bonjour, il ne le ferra pas. Aimons nous les uns les autres .Aimons notre pays parce qu’on le représente . Si je suis mal vu c’est une mauvaise image pour le Cameroun, si on m’insulte c’est la honte du Cameroun .Les autres pays voisins protègent eux leurs représentants . Anne marie NZIE, Grace DECCA, Koko ATEBA m’ont fait rêver. Sur Internet, je vois comment on insulte Grace DECCA, c’est malheureux, tout ça parce qu’on est mélangés avec des gens qui vivent dans la facilité,des individus qui ne respectent pas leur pays, c’est révoltant. Insulter quelqu’un de chez soi comme Grace Decca l’a récemment été , c’est insulter ses propres couleurs. Mais ceux ci n’auront jamais ce que Grace Decca a. Quand quelqu’un te dépasse tu dois porter son sac. Nous avons beaucoup de talents, il faut les réunir pour faire prospérer le pays. Annie Anzouer peut faire des choses formidables, Jacky Kingue, Douleur. des génies qui ne sont pas valorisés et reconnus à leur juste valeur. J’ai fais appel à ces gens parce que je les aime et je les respecte. Je connais leur valeur.
Est-ce cette quête d’unité qui vous a poussé à chanter dans les différentes langues du pays?
Je suis camerounaise. J’ai une formation du ballet national dans lequel on représentait le Cameroun, on dansait toutes les danses du Cameroun. Je suis libre de chanter dans n’importe quelle langue. Quand je peux, je travaille et je le fais. Et je suis fière de porter les couleurs du pays. Je ne suis pas tribaliste.
On va terminer sur un sujet sensible, celui du traitement des artistes au Cameroun. Des artistes se sont plaints après le Fenac du traitement qu’ils ont reçu. et à coté, il y a le problème de la CMC, votre avis sur ces sujets.
Pour qu’on respecte les artistes au Cameroun, il faut quelqu’un qui a une forte personnalité, pour gérer la culture, qui aime l’art , qui respecte les artistes et qui peut valoriser notre diversité. On nous met des ministres qui se sentent supérieurs aux artistes. Ils invitent certains d’entre eux et n’assument pas. Je ne sais pas si c’est la ministre elle-même, mais j’ai reçu deux invitations pour l’anniversaire d’Anne Marie NZIE, sans suite. Des invitations signées par la ministre Ama TUTU MUNA, mais le contrat n’a jamais été signé. A ma grande surprise, des artistes étrangers ont été invités et ont bénéficié d’un meilleur traitement que les artistes Camerounais. A chaque fois c’est la même chose. Comment peut on emmener des artistes Camerounais faire le Playback avec un son médiocre en plein Paris dans une salle comme le Mogador? Le ballet national y était dirigé par des chinois, c’est la honte. On ridiculise les nôtres pour donner la valeur à autrui. Je suis déçue par cette ministre. Pour la CMC, avec ces pirates qui ont envahi le terrain ,certains artistes deviennent également des pirates. Est-ce que nous savons ce que nous voulons? Il y a un flou que l’on ne maîtrise pas.
Par exemple un des premiers point que la ministre devait faire était de tout mettre en uvre pour arrêter la piraterie et protéger les auteurs compositeurs. Plutôt que d’utiliser l’argent pour organiser des événements en grande pompes avec des grands noms égoïstes qui n’accordent pas la place à la jeunesse. C’est n’importe quoi et je ne respecte pas ces phénomènes Mais je continue à travailler car les jeunes artistes représentent l’avenir du Cameroun.