Cameroun : découverte macabre sur l’autoroute Yaoundé-Nsimalen

Un corps sans vie a été découvert le 19 septembre 2023 au lieu-dit Ntoun. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de ce décès. 

Le fait divers a suscité une vive émotion à Yaoundé ce mardi matin, 19 septembre 2023. Le corps sans vie d’un homme non identifié a été retrouvé sur l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Les circonstances entourant le décès de cet individu ont suscité des inquiétudes parmi les résidents locaux.

Le lieu de la découverte macabre se situe à l’entrée de « Ntoun », qui est situé à mi-parcours entre le carrefour Ayala et l’aéroport de Nsimalen. La nouvelle de cette tragédie a rapidement circulé dans la région, provoquant des spéculations et des interrogations quant à l’identité de la victime et aux circonstances de son décès.

Cette sombre découverte rappelle une précédente tragédie survenue à cet endroit, où le corps sans vie d’un compatriote de la diaspora avait été retrouvé. Les similitudes entre ces deux incidents soulèvent des questions sur la sécurité de cette zone, non électrifiée, de l’autoroute et la nécessité d’une enquête approfondie pour élucider les circonstances entourant ces décès.

Cameroun-Nécrologie : décès de Mme Bessone née Egbe Tabot

La Camerounaise, nouvellement désignée Secrétaire exécutif de la Cebevhira, est décédée en Afrique du Sud.

L’information a été rendue publique le 12 avril 2023 par la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Désignée à ce poste le 17 mars dernier à Yaoundé par les chefs d’Etat de la Cemac, elle est décédée le 11 avril 2023, en Afrique du Sud. Des sources concordantes soulignent qu’elle s’était rendue dans ce pays pour assister son époux, malade. Les causes du décès ne sont pas connues.

La Camerounaise venait de bénéficier de la haute confiance des chefs d’État. Elle devait assumer les fonctions de Secrétaire Exécutif de la Communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha), dont le siège est à Ndjamena au Tchad.

« Le président, les commissaires et l’ensemble du personnel de la Commission de la Cemac présentent leurs sincères condoléances à la famille éplorée», indique le communiqué de l’institution sous-régionale. Qui parle « d’une immense perte pour la Communauté et exprime sa compassion au gouvernement de la République du Cameroun ».

Cameroun-drame : une élève du collège Monti meurt par accident

L’accident de circulation a eu lieu ce 27 février 2023.

La jeune Raïssa Louange SAM, élève en classe de première A4 espagnol a perdu la vie, alors qu’elle se rendait dans son établissement scolaire. Le mototaximan qui la transportait était en excès de vitesse et malheureusement, un camion portant du ciment a percuté et écrasé la jeune Raïssa qui a immédiatement perdu sa vie. Le corps est à la morgue.

Cameroun : décès de l’ancien sélectionneur Gweha Ikouam Fils

L’ancien entraîneur adjoint des Lions indomptables, Gweha Ikouam Fils est décédé ce 22 janvier, des suites d’un accident de la circulation à Yaoundé.

Encore un mort dans les milieux du football camerounais. Après Modeste Mbami il y a quelques, c’est au tour de son entraîneur lors de la Can et Coupe du monde junior en 1999, Gweha Ikouam de quitter définitivement la scène. L’ancien sélectionneur adjoint de l’équipe fanion du Cameroun, est décédé ce dimanche, des suites d’un accident de la circulation à Yaoundé. Le drame s’est produit aux premières heures de la journée, selon les témoignages.

Il a été membre du staff technique des Lions Indomptables (souvent comme adjoint) durant  la période 2002-2008. Lors du Chan au Cameroun il avait été nommé comme coach en appui au staff technique de l’équipe nationale du Cameroun, par le ministre des sports et de l’éducation physique; cela reste son dernier gros challenge.

Cameroun : avec le décès de Penda Dallé, la série noire continue

Après Ekambi Brillant, Djené Djento, Penda Dallé est mort le 26 décembre 2022, à Paris, à l’âge de 64 ans.

Un mois de décembre  noir. La musique camerounaise est de nouveau en deuil. En l’espace de deux semaines, le Cameroun a perdu trois gros calibres du Makossa. Après Ekambi Brillant décédé le 12, Djenè Djento le 15, Penda Dallé, un autre baobab de la musique camerounaise et africaine vient de tomber ce 26 décembre à 64 ans. (Source familiale et Sonacam).  Penda Dallé avait depuis quelque temps une santé fragile. Il a été retrouvé mort dans sa chambre à Paris. Selon les sources familiales, l’autopsie va déterminer les causes exactes de sa mort.

L’artiste avait été révélé au grand public par son gros succès : “Bonadibong”. Mais sa composition “Dikom Lam La Moto” reprise quelques années plus tard par l’artiste décédée Charlotte Mbango va se révéler avec le temps l’indémodable une fois que la reprise a fini par avoir une âme propre. Penda Dallé, de son vrai nom Tete Dallé Penda Jeannot est une icône du Makossa né au Cameroun en 1958. Il commence sa carrière à la fin des années 1970 avec le groupe de musique Les New-Star de Bonadibong.

En 1978, il sort un single 45 tours  Bonadibong/Bekwedi Ndolam en collaboration avec Kouoh Cyrille et Les New-Star de Bonadibong sous le label Disques Cousin. Plus tard, il forme avec Emile Kangue le groupe La Musette. Il debute sa carrière solo en 1980, il débute sa carrière solo avec la sortie du single 45 tours Se to mba / Ne nde muna musango. Penda Dalle a à son actif une dizaine d’albums.

Discret, il aimait à rappeler que : «quand on aime son métier, on ne se fait pas voir à tout moment; Il faut rester dans l’ombre, réapparaître lorsque cela s’impose. Je ne me vulgarise pas parce que je m’appelle Penda Dallé » .Excellent guitariste, il est ancien de l’armée marine qu’il a intégré en 1976, alors âgé de18 ans. Il y a passé 4 ans. Il a joué dans la garde républicaine. Il a aussi été pendant longtemps un des guitaristes de Kangué Emile qu’il a rencontré à sa sortie de l’armée. Pour lui, c’était une contrainte d’apprendre à jouer à un instrument de musique pour être chanteur ou musicien.

Répondant à une question de journaliste, il donne les clés de sa réussite : « On avait beaucoup d’amour pour ce qu’on faisait. Nos anciens étaient quasiment tous des instrumentistes, ce qui nous a poussés à apprendre dans un premier temps à jouer d’un instrument, puis ensuite à chanter, pour devenir ce que je suis aujourd’hui. C’est un grand parcours que j’ai réalisé ».

A la question de savoir lequel de ses albums lui faisait le plus plaisir ?  Il répondit : « J’aime beaucoup «na dia na ben nyonga mama’am( j’ai encore envie de ma mère). C’est un titre qui à marquer tout le monde, à l’époque j’étais le plus jeune artiste au Cameroun. Sinon vous avez aussi «ô sala»(ne t’en va pas) dans l’album Tchakoumbélé. «Na mala » (je m’en vais) dans Bonadibong. «Wâ ndé mba mbousa ka njom ma lambo» dans Na bélè na wodi. Il y a des jeunes qui ne connaissent pas ces tubes-là. » Avec sa disparition, on en vient à souhaiter que la série s’arrête.

Cameroun : variole du singe, choléra, Covid-19… ces épidémies persistent

Le ministère de la santé publique a organisé hier 26 octobre 2022 un pooint de presse pour parler de ces épidémies.

Le contrôle de la situation épidermique au Cameroun a fait l ’objet d’un point de presse à Yaoundé. La rencontre s’est tenue en après-midi du 26 octobre 2022 dans la salle de conférence du Centre de Coordination des Opérations d’Urgences de Santé Publique.

Covid-19

D’entrée de jeu, en parcourant la situation épidémiologique dans le monde puis en Afrique, le point sur la Covid-19 au Cameroun a donné d’apprendre qu’à la date du 19 octobre 2022, on enregistrait 123.993 cas confirmés, 121.928 rémissions et malheureusement 1965 décès, soit un taux de létalité de 1,6%, avec environ 2 millions de doses de vaccins administrées.

Le Dr Manaouda Malachie a rappelé qu’au cours de cette année, l’évolution de la pandémie au Cameroun a été marquée en 2022 par la survenue de la quatrième vague au mois de janvier et de la cinquième vague au mois de septembre. C’est ainsi qu’à ce jour, plus de 408 séquences ont été générées à partir d’échantillons collectées dans les 10 régions du pays.

Hormis le renforcement et la mise en place de ce système, le Ministère de la Santé Publique a implémenté des enquêtes de séroprévalence, soit 03 depuis le mois d’Août 2021 sur l’étendue du territoire. Il en ressort une évolution de la séropositivité au TDR de 11,2% en 2021 à 60,55% en 2022.

Ce taux de séropositivité met en avant une certaine immunité collective atteinte au Cameroun à la suite de la 5ème vague et en dépit d’une couverture vaccinale qui reste inférieure à 10%. Ce qui atteste de la réalité d’hésitation vaccinale évaluée à 66% de la population due à l’inquiétude de la qualité des vaccins.

« Le niveau d’immunité collective atteint de manière naturelle devrait plutôt être un motif légitime pour les populations d’aller se faire vacciner, pour espérer neutraliser les derniers foyers de cette épidémie », a expliqué le ministre.

Pour ce qui est des tests de diagnostic rapide par PCR de la Covid-19, le Minsanté a indiqué qu’il est désormais payant, et effectif depuis le 15 juin 2022 uniquement pour les voyageurs se rendant dans des destinations où il est exigé. Par ailleurs, les voyageurs devront dorénavant présenter soit un test PCR valide, soit un schéma vaccinal complet pour entrer au Cameroun.

Choléra

Au sujet de l’épidémie de choléra en cours depuis un an, elle a touchée 08 régions (le Centre, l’Extrême-Nord, le Littoral, l’Ouest, l’Est, le Nord, le Sud et le Sud-Ouest). A date, 04 régions sont actives (le Centre, l’Extrême-Nord, le Littoral et l’Ouest).

Au 20 octobre 2022, la situation épidémiologique faisait état de 12.952 cas dont 272 décès enregistrés. Comme actions fortes menées par le gouvernement, le renforcement de la surveillance épidémiologique dans les dix régions du pays sans oublier l’organisation de trois tours de campagnes de vaccination réactive mises en œuvre pour endiguer l’épidémie.

Fièvre jaune

Concernant la fièvre jaune, depuis le début de l’année 2022, 27 cas ont été confirmés dans 23 districts de santé disséminés dans 09 régions du Cameroun hormis la région de l’Extrême-Nord.

Rougeole

La rougeole quant à elle, fait état de 2148 cas confirmés dans 50 districts de santé répartis dans les 10 régions du pays. Bien que le pays maintient son statut de « pays libre de poliovirus sauvage », grâce à des efforts soutenus pour renforcer l’immunité collective, une campagne de vaccination a été menée pour lutter contre le poliovirus dérivé de type 2 en circulation dans la Sous-région.

Monkey pox

S’agissant de la situation du monkey pox, elle fait état de 12 cas confirmés dont 02 décès depuis le début de l’année soit un taux de létalité de 4%. Il faut rappeler que 04 régions sont touchées (Centre, Nord-Ouest, Sud, et Sud-Ouest). La prise en charge est effective dans les formations sanitaires.

En invitant les uns et autres à adhérer à la vaccination, meilleur moyen de lutte contre les épidémies, le Minsanté a rappelé que la réponse à celles-ci nécessitent une coordination des différents acteurs et surtout l’engagement de tous les citoyens à souscrire non seulement aux mesures de prévention, mais aussi aux interventions de contrôle mises en place par le Gouvernement.

Cameroun : ouverture d’une enquête sur le décès de Me Sylvain Souop

Le ministre de la Santé a instruit l’ouverture d’une enquête administrative afin de déterminer les circonstances de la mort de l’avocat du Mrc.

Le ministre de la Santé, Manaouda Malachie, a appelé l’ordre des médecins à diligenter une enquête afin d’examiner tous les contours des évènements ayant entraîné la mort de l’avocat au barreau, Sylvain Souop.

Le regretté est décédé le 16 janvier suite à une anesthésie avant l’opération de son bras fracturé. L’affaire est au centre d’une polémique laissant apparaître en filigrane la thèse d’un assassinat politique. Celle-ci s’appuie sur la proximité du défunt avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont il assurait la défense devant les instances judiciaires.

 

 

Un footballeur camerounais décède au Mozambique

Eric Mfonchi Yeyap a rendu l’âme à la suite d’un accident de moto survenu le 02 décembre.

Eric Mfochi Yeyap a succombé mardi aux traumatismes écopés le 02 décembre à la suite d’un accident de la circulation survenu alors qu’il roulait à moto. Transporté d’urgence dans une formation sanitaire, il rendra l’âme moins de 24 heures plus tard.

L’attaquant de 25 ans a rejoint le Mozambique quelques années auparavant en quête de nouvelles opportunités. Ce, après un séjour au sein de l’Union sportive de Douala, Apejes de Mfou, Dragon de Yaoundé et Racing Club de Bafoussam.

Eric Mfochi s’en est allé quelques jours avant son mariage qui était programmé pour le 21 décembre prochain.

Décès des prématurés à Bafoussam: le ministre de la Santé publique prescrit une enquête

Des quintuplés nés le 10 août dernier à l’hôpital régional de Bafoussam, un seul est encore en vie. Le Minsanté a demandé une enquête afin d’établir des responsabilités.

Le survivant des quintuplés, n’est toujours pas dans état stable. Une situation insupportable pour les parents qui ont vu les quatre autres nouveau-nés quitter la terre après seulement quelques jours de vie. Ils pointent du doigt des couveuses défectueuses et une négligence médicale. Des accusations que le corps médical rejette. Selon eux, les décès sont survenus parce qu’il s’agissait de grands prématurés.

La mère a mis ses bébés au monde par voie basse le 10 août dernier à l’hôpital régional de Bafoussam dans la région l’Ouest. La joie des parents n’aura été que de courte durée. Quatre des quintuplés vont trépasser.

Une fois l’alerte donnée, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie a réagi «mon attention vient d’être appelée sur l’environnement de décès des nouveau-nés à l’hôpital Régional de Bafoussam. Après m’être entretenu avec le père de ces bébés pour lui dire toute ma compassion émue, j’ai immédiatement prescrits des investigations qui sont en cours», écrit le ministre sur son compte Twitter.

En attendant, le résultat des enquêtes, les parents retiennent leur souffle espérant que le dernier bébé, encore en vie le reste.

Cameroun : Martin Belinga Eboutou est décédé !

L’ancien directeur du cabinet civil de la présidence est décédé mercredi à Genève des suites de maladie.

Le cabinet civil de la présidence a confirmé mercredi, 08 mai, la nouvelle du décès de Martin Belinga Eboutou, 79 ans. Il s’en est allé à 13h30, après plus d’un an de lutte contre la maladie dans des formations hospitalières suisses.

Martin Belinga Eboutou était déjà affaibli par la maladie, lorsque le 3 mars 2018, il est appelé à quitter le cabinet civil de la présidence, remplacé ce même jour par Samuel Mvondo Ayolo.

Bras droit du président Paul Biya, Martin Belinga Eboutou avait tenu les rênes du Cabinet deux fois. D’abord en 1996. Il y a passé un an avant d’être nommé représentant du Cameroun à l’Onu en 1997. C’est en 2010 qu’il va revenir à la tête du cabinet civil de la présidence pour y rester jusqu’à son limogeage au cours du dernier réaménagement du gouvernement qui a également consacré la sortie de fortes personnalités tel Edgard Alain Mebe Ngo’o, alors ministre des Transports.

Ancien camarade de Paul Biya aux séminaires d’Edea et Akono, Martin Belinga Eboutou aura plusieurs fois assuré des fonctions diplomatiques en tant qu’ambassadeur du Cameroun à Brazzaville, Paris et en Jamaïque.

Durant sa vie, Martin Belinga Eboutou aura influencé davantage que le Cameroun où il s’était taillé une sacrée réputation de second homme de l’Etat. Il a présidé le Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2002 au moment où cet organe exécutif se prononçait sur la légitimité de la guerre en Irak. Il est également l’une des figures emblématiques du Cameroun dans la résolution du conflit de Bakassi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouveau coup dur pour la famille du missionnaire Charles Wesco, tué à Bamenda en octobre

Des médecins ont découvert des masses dans le foie de la veuve de Charles Wesco Truman, le missionnaire américain tué au cours d’un affrontement entre séparatistes et militaires en octobre dernier.

Nouvelle tragédie dans la famille du défunt Charles Wesco Truman. Son épouse Stephanie Truman est malade. Des médecins ont découvert une lésion et quatre masses dans son foie le mois dernier. Depuis, elle est suivie dans un centre de traitement du cancer aux Etats-Unis.

Stéphanie assume seule la charge de ses enfants huit enfants depuis le décès tragique de Charles Wesco Truman le 30 octobre 2018 à Bambui, une banlieue de Bamenda (région du Nord-Ouest). Il avait accidentellement été pris à partie dans des affrontements et militaires et séparatistes.

Le véhicule qu’il conduisait avait été criblé de balles et Charles Wesco Truman, blessé, est décédé à l’hôpital de Bamenda. Le gouvernement, après enquête, avait attribué sa mort aux combattants sécessionnistes.

Une page Facebook dédiée au soutien à Stephanie Wesco a été créée. Cette femme y sollicite des prières pour ses enfants.

Lire aussi : Issa Tchiroma apporte des éclairages sur la mort du missionnaire américain

 

Nécrologie : la journaliste Mélanie Betebe est décédée

La reporter de la Cameroon radio and television, Crtv, est morte à Paris dans la nuit de mardi à mercredi, des suites de  maladie.

Mélanie Betebe est décédée après avoir subi une opération des reins le 12 mars à Paris. La femme au sourire omniprésent s’en est allée à l’âge de 48 ans. Elle avait choisi de travailler à la radio, mais Antoine Marie Ngono, alors directrice de l’information l’a affectée au service des reportages télé. Elle y travaille et assure la présentation des journaux à partir de 2004, notamment l’édition de 19h.

MélaniE Betebe  a à son actif, plusieurs documentaires réalisés, mais aussi la production de quelques émissions à l’instar de « Femmes à la une », « Impulsion ».

La vie professionnelle de Melanie Betebe s’intensifie avec la création, en 2015, de son hebdomadaire « Baromètre communautaire ». Elle a par ailleurs œuvré en tant que consultante pour le Réseau More Women in politic.

Cameroun : le député Abba Malla Boukar est décédé

Le député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais du Mayo Sava est décédé jeudi des suites de maladie.

L’Honorable Abba Malla Boukar a tiré sa révérence dans la matinée de jeudi. Il s’était impliqué dans des négociations ayant conduit à la libération de nombreux  otages de Boko Haram à l’Extrême-Nord du Cameroun.

En 2014, Abba Malla Boukar est enlevé par les éléments de la secte terroriste Boko Haram alors qu’il s’était rendu au Nigeria pour une ènième négociation avec Boko Haram. Il était détenu au Nigeria en même temps que l’épouse du vice-Premier ministre Ahmadou Ali. Il recouvre la liberté le 26 août 2014, après plusieurs semaines de captivité. L’on ignore encore les circonstances de sa libération.

Abba Malla Boukar entre à l’Assemblée nationale dans la décennie 2000 et reste suppléant jusqu’à la démission du député Abba Boukar en 2007.

 

Cameroun: le général Benoit Asso Emane conduit à sa dernière demeure

L’officier a reçu les derniers hommages militaire post-mortem ce jeudi dans la Cour d’honneur du quartier général. Sa dépouille sera inhumée samedi.

Le général de division Benoît Asso Emane est conduit vers sa dernière demeure. La dépouille de l’ancien commandant du Quartier général a été levée ce jeudi à l’Hôpital général de Yaoundé.

Une cérémonie officielle a par la suite eu lieu dans la Cour d’honneur du quartier général en vue de lui rendre les derniers hommages de la nation.

Le général Benoît Asso Emane est décédé dans la nuit du 16 au 17 janvier, à  l’Hôpital de la Cnps où il avait été quelques semaines plus tôt. Il s’en est allé à l’âge de 82 ans. Sa dépouille sera inhumée le 23 février dans son village natal à Essong, par Djoum.

Cameroun: 58 personnes mortes de choléra

Le ministère de la Santé publique a annoncé mercredi que l’épidémie de choléra survenue au Cameroun depuis le mois de mai a déjà causé la mort de 58 personnes.

L’information est contenue dans le Rapport de situation sur la gestion de l’épidémie de choléra du  02 janvier 2019 du ministère de la Santé publique. Lequel indique que 58 personnes sont mortes du fait du choléra au Cameroun, notamment : 40 décès dans la région du Nord, 17 à l’Extrême-Nord et un mort au Centre.

Ce rapport révèle par ailleurs que 993 cas suspects de choléra ont été enregistrés depuis la résurgence de la maladie en mai dernier, principalement dans les régions de l’Extrême-Nord (279), du Nord (636), du Centre (72) et du Littoral (7).  77 cas suspects de choléra se sont confirmés.

Face à cette situation, le gouvernement envisage d’optimiser la sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène au sein des communautés.

 

 

 

 

Nécrologie : le chef traditionnel des Batanga décède dans un accident

Sa majesté Marcel Mahouve III est décédé mercredi des suites d’un accident de la circulation survenu sur la route Douala Yaoundé.

Le chef supérieur des Batanga (peuple de Kribi appartenant au grand groupe Sawa du Cameroun), Marcel Mahouve III, est immédiatement décédé après la collusion de son véhicule avec une voiture de marque Toyota. La scène s’est déroulée mercredi non loin du village Boumnyebel, sur l’axe reliant Douala à Yaoundé, alors qu’il revenait de Kribi où il avait célébré le nouvel an. Il se trouvait en compagnie de son épouse. Cette enseignante est aussi décédée sur le champ.

Sa majesté Marcel Mahouve III, 61 ans, était magistrat hors hiérarchie. Il était employé au ministère de la Justice où il occupait le poste de directeur des affaires non répressives et du sceau.  Il avait été intronisé en 2004 après le décès de son prédécesseur Marcel Mahouve II.

 

Trois membres d’une même famille décèdent dans un accident

Une famille d’agriculteurs a perdu la vie dans un accident de la circulation mardi dans la localité de Mekong, à l’Est du Cameroun.

Un homme, son épouse et leur nouveau-né ont été fauchés mardi par un gros porteur alors qu’ils revenaient de leur plantation, chargés de vivre.

Selon des témoins interviewés par Canal 2 international, le camion allant dans le sens de Bertoua à Yaoundé a connu une panne de freins au moment d’amorcer un virage. Il est tombé et a glissé une sur une distance de plus de 25 mètres en brousse, ramassant au passage la petite famille de cultivateur.

Le chauffeur du camion et son assistant ont été gravement blessé dans cet accident. Ils ont été placés sous soins intensifs à l’Hopital d’Abong-Mbang.

Cameroun: le choléra fait de la résistance

Trente-six nouveaux cas de choléra ont été signalés dans la région du Nord et huit dans l’Extrême-Nord à la période allant du 23 au 29 octobre, selon le Minsanté.

Les régions camerounaises affectées par l’épidémie de choléra sont passées de deux à quatre entre le 05 et le 29 octobre. Le ministère de la Santé publique a enregistré 44 nouveaux cas de choléra confirmés et 43 décès,  entre le 5 et le 29 octobre, dans le Nord, l’Extrême-Nord et le Littoral.

Le ministère de la Santé publique a enregistré 44 nouveaux cas de choléra confirmés et 43 décès,  entre le 5 et le 29 octobre, dans le Nord, l’Extrême-Nord et le Littoral.

Cameroun: le député Barnabé Eloundou est décédé!

Le député originaire de la Lekié a rendu l’âme dans la matinée du dimanche 28 octobre au Centre hospitalier de la CNPS àEssos à Yaoundé. Il a succombé à une embolie pulmonaire.

Eloundou Barnabé, député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pour la Lekié est  décédé dimanche.  Il a été emporté par un malaise cardiaque alors qu’il était, depuis hier, en soins intensifs à l’Hôpital de la Caisse. Il y avait été interné à cause d’une embolie pulmonaire et est entré quelques heures plus tard dans le coma. 

Sa dépouille a été transférée à l’Hôpital général de Yaoundé.

De son vivant, le député disparu était très apprécié à Okola sa localité d’origine où très régulièrement, il organisait des campagnes de santé.  Il était aussi l’auteur d’une initiative à travers laquelle il prenait en charge les frais de pension des 40 meilleurs étudiants en médecine au Cameroun.

Cet ancien cadre du ministère des finances a accédé au fauteuil de député en remplacement de Gabriel Koah Songo lors des législatives de septembre 2013. Le carrefour Eloundou sis au quartier Mimboman, garde la mémoire de cet homme public.

Cameroun : décès de l’ancien ministre Youssoufa Daouda

Il a été victime d’un accident de la circulation survenu ce mercredi 12 septembre 2018 à l’entrée de la ville de Yaoundé.

Youssoufa Daouda, ancien ministre de l’Elevage, des Pêches et des industries animales, est décédé ce mercredi 12 septembre 2018 dans un accident de la circulation. D’après certaines informations, il est parti de Douala pour Yaoundé, afin de prendre part à une réunion. Le sort en a décidé autrement.

Ancien membre du gouvernement, il était, jusqu’à sa mort, le président du conseil d’administration de l’université Maroua. Mais avant, il avait occupé de hautes fonctions au sein de l’administration camerounaise, après des études supérieures sanctionnées par un diplôme d’ingénieur agronome. Il fait son entrée dans le gouvernement comme ministre de l’Elevage, des Pêche et des industries animales le 3 juillet 1972. L’année suivante, il prend la tête du ministère du Développement industriel et commercial. Youssoufa Daouda sera, par la suite, ministre de l’Economie et du Plan, puis celui de la Fonction publique.

Il devait célébrer ses 76 ans le 29 septembre prochain.

Cameroun : l’évêque d’Eseka est mort

Mgr Dieudonné Bogmis a été retrouvé dans sa chambre ce samedi 25 août à Eséka.

Les populations de la ville d’Eséka (région du Centre) sont sous le choc. L’évêque de leur diocèse est mort. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre ce samedi 25 août 2018. Mgr Dieudonné Bogmis a été retrouvé inerte dans sa chambre ce matin.

D’après un fidèle catholique de la ville d’Eséka, le prélat se plaignait de fatigue ces derniers jours, mais n’était pas alité. Il ne présentait pas non plus de signes de traumatismes physiques. Hier, il serait parti se coucher comme d’habitude. Mais, jusqu’à 9h ce matin, il n’avait pas quitté sa chambre. Un fait assez inhabituel pour attirer l’attention des proches du prélat. La porte de sa chambre a alors été forcée et son corps déjà froid a été retrouvé.

Mgr Dieudonné Bogmis, né le 12 janvier 1955, a été nommé évêque d’Eséka le 15 octobre 2004. Il avait été ordonné prêtre en 1983.

Cameroun: l’ambassadeur du Sénégal a tiré sa révérence

Le diplomate Vincent Badji est décédé dimanche dans sa résidence au quartier Bastos, à Yaoundé.

Disparition de l’ambassadeur sénégalais Vincent Badji arrivé en fin de mission au Cameroun. Il est décédé dans sa résidence à Yaoundé alors qu’il regardait la télévision. Une enquête  a été ouverte à Yaoundé.

Vincent Badji devait se rendre au Vatican pour une nouvelle mission. Arrivé au Cameroun en août 2015, il avait annoncé la fin de son séjour au Cameroun en avril 2018 et multipliait, depuis, des audiences officielles d’au revoir.

De nombreuses actions ont été menées sous la direction de Vincent Badji. Il s’agit, entre autres, de l’organisation de la visite du président Macky Sall à son homologue Paul Biya le 28 novembre 2016. Dans un tout autre domaine, Vincent Badji avait pris l’initiative d’apporter l’expertise de son pays en matière de logement social.

En octobre 2015, le chancelier sénégalais avait rencontré le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou, pour proposer de partage l’expérience de son pays.

 

Assassinat du sous-préfet de Batibo: la famille n’était pas au courant!

Depuis l’enlèvement de Namata Diteng le 11 février dernier, le gouvernement n’avait pas informé la famille de sa disparition.

Le meurtre en captivité du sous-préfet de Batibo (localité du Nord-Ouest), Namata Diteng, n’avait pas été signalé à sa famille. Au courant, le gouvernement camerounais s’état bien gardé de transmettre l’information. C’est donc par voie de média que les proches parents de l’administrateur ont été informés de sa mort.

Journalducameroun.com a appris que les seules informations que la famille de Namata Diteng recevait jusqu’ici de la part du gouvernement concernaient la poursuite des recherches.

Certaines sources ont révélé que la famille et le ministère de l’Administration territoriale ont gardé un contact quasi-permanent, mais qu’il n’a jamais été question du décès de Namata Diteng dans leurs échanges. Aucune visite officielle n’a non plus été effectuée à son domicile.

Le  sous-préfet de Batibo a été enlevé le 11 février dernier, alors qu’il se préparait à participer aux festivités de la Fête nationale de la jeunesse. Son décès a été révélé  mercredi après la publication du Plan gouvernemental d’assistance humanitaire destiné aux populations victimes des violences observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Le défunt laisse une veuve et neuf enfants dont quatre légitimes cinq adoptés.

 

 

 

 

 

Cameroun: un prêtre retrouvé mort à Nguti

La dépouille du père Augustin Ndi a été retrouvée dans sa chambre ce mercredi en début de matinée.

La communauté catholique du Cameroun vient de perdre un autre de ses guides spirituels. Le père Augustin Ndi, la soixantaine environ, est décédé. La dépouille a été retrouvée dans sa chambre aux premières heures de la journée ce mercredi, 07 juin. Journal du Cameroun a eu la confirmation de ce décès de sources locales.

Les raisons de son décès sont encore inconnues. Son corps a déjà été transféré à la morgue.

Ce décès est le deuxième qui frappe l’Eglise au Cameroun en l’espace d’une semaine. Mercredi, 31 juin, c’était l’évêque de Bafia, Jean Marie Benoît Balla, qui s’en était allé.

Selon ces sources, le père Augustin Ndi vivait à Nguti, région du Sud-Ouest, avec des membres de sa famille depuis près de cinq ans, ce, en raison d’une suspension qui lui avait été infligée.  Par conséquent, il n’aurait plus célébré de messe ni occupé de poste de responsabilité dans l’église depuis ce temps.

Avant d’être affecté à Nguti, ce prêtre avait travaillé dans la localité de Mbeta (région du Sud-Ouest). De lui, ses proches gardent le souvenir d’un homme «amusant» et qui se passionnait pour la mécanique et la comédie.

 

 

 

 

Cameroun: décès de Merveille Tsang’Mbe, chanteuse du groupe Macase

L’artiste, âgée de 30 ans, est décédée dans la nuit de vendredi, après un accident de la circulation survenu  au quartier Ngousso de Yaoundé.

Le groupe Macase est frappé par le décès de Merveille Tsang’Mbe survenu dans la nuit de vendredi, 02 juin, de suite d’un accident de la circulation. Le drame a eu lieu au quartier Ngousso de Yaoundé alors que l’artiste allait assister au concert de Valdez Mbang.

Merveille Tsang’Mbe rejoint le groupe Macase en 2011. A ce moment-là, le groupe est dans une mouvance de reconstruction après le départ de Corry, sa chanteuse vedette, et de certains membres de la bande à l’instar de Blick Bassy, Ruben Binam Roger Minka et Paul-Henri Okala.

Avant de rejoindre les Macase, la regrettée a presté aux côtés de grands noms de la musique tels que Manu Dibango, San Fan Thomas, Jack Djeyim, Coco Mbassi, Krotal, Kaissa Doumbé…

Les populations ont eu l’opportunité de jauger le talent de Merveille Tsang’Mbe à l’occasion d’un concert d’hommage au musicien David Baliaba. Une série de concert effectuée dans la ville a permis dès l’année 2012 de faire connaitre la «nouvelle écriture» de Macase, un concept créé en référence aux nouveaux membres du groupe ; parmi lesquels : Merveille Tsang’Mbe, Sandrine Nnanga, Léonie Langa (les trois vierges), Roddy Ekoa à la batterie, Petit Jean Abanda aux percussions, Wilfried Etoundi à la guitare, Jules Tawembé aux claviers et Serge Maboma à la guitare basse.
 

 

 

Décès en France, de l’ancien ministre camerounais Joseph Mboui

Cet ancien ministre de l’Education nationale est décédé mardi, à l’âge de 79 ans, des suites de maladie

C’est un pan de l’histoire du Cameroun qui s’est envolé mardi, 28 février 2017, avec le député Joseph Mboui décédé en France des suites de maladie.

Avant sa mort, Joseph Mboui était député pour le compte du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il avait été élu en 2002 puis a été reconduit en 2007 et 2013. Il était par ailleurs, chef de la délégation départementale du comité central du RDPC de la Sanaga maritime, une sphère à laquelle il a accédé après avoir y servi son parti politique en tant que président de la section RDPC.

Joseph Mboui a arboré la casquette de ministre de l’Education nationale en 1989 suite à un décret du chef de l’Etat Paul Biya. Au Cameroun, il a d’abord travaillé comme enseignant puis a intégré l’Institut de recherche pour le développement.

Titulaire d’un Doctorat en sociologie anthropologie, Joseph Mboui a également servi sa tribu en co-fondant l’association Mbog-lia, l’organe en charge du festival qui porte ce même nom. Ce festival vise à réunir chaque année, les enfants du groupe Bassa-Mpoo-Bati.

 

 

 

 

 

Décès de Mbeu Albert Tchoumbia: Hommage du Dr Armand Nghemkap

Par Armand Nghemkap

Le patriarche de la diaspora camerounaise parisienne s’en est allé. Mbeu Albert Tchoumbia est décédé à l’aube de sa 72ème année le dimanche 18 décembre 2016 d’une mort subite par défaillance cardio-vasculaire.

Ma tristesse est grande car son décès si brusque et inattendu me rend à l’évidence: Je viens de perdre un de mes fidèles combattants contre les morts subites et AVC dans la Diaspora Camerounaise.

Né le 18 janvier 1945 à Bandounga au Cameroun de Joseph Mbeuyo et de Suzanne Mbayo, grand médiateur dans la diaspora camerounaise parisienne, rassembleur, toujours aimable et à l’écoute de ses concitoyens, Mbeu Albert Tchoumbia était la mémoire de la diaspora camerounaise en France. Très tôt convaincu de l’efficacité des réseaux sociaux, il relayait nuits et jours par mails et dans les réseaux sociaux, les informations valorisant la fédération NDE d’Europe, la diaspora camerounaise mais aussi tout ce qu’il trouvait d’intéressant pour la promotion de l’image de son pays, le Cameroun.

Un vrai patriote qui a su relayer avec une dextérité dont lui seul détenait le secret, mes messages d’information, de sensibilisation et de prévention sur les morts subites et surtout les Dix Commandements du Dr Armand Nghemkap pour lutter efficacement contre les AVC (accidents vasculaires cérébraux) dans notre diaspora et au Cameroun.

Arrivé en France en 1965, Mbeu Albert Tchoumbia était titulaire d’une Maîtrise en Droit privé, d’un DUT de gestion et de comptabilité et était Enseignant de Droit économie à l’IUT de Compiègne avant de prendre une retraite paisible qu’il meublait par de fréquents et longs séjours au Cameroun.

Membre fondateur de l’association de la communauté du Ndé et Ancien Président de l’association ACERBA, son dévouement, sa générosité et sa solidarité dans cette diaspora camerounaise était immense et indéfectible.

Sa levée de corps est prévue le jeudi 12 janvier 2017 à 9H30 précise à l’Institut Médico-Légal de Paris situé au 2 voie Mazas Paris 12e (Metro Ligne 5 Quai de la Rapée) et la Cérémonie d’hommage aura lieu à Paris le Dimanche 15 janvier 2017 à 14H30 au Chalet Vélodrome situé au 137, rue Maximilien Robespierre 93600 Aulnay-Sous-Bois ( RER B Sevran Beaudottes ).

J’ose espérer au cours de cette cérémonie d’hommage, un sursaut d’orgueil de notre diaspora qui se veut positive, enthousiaste, émergeante, solidaire et participative dans l’action mais qui a plutôt brillé par son silence, son inaction, et sa passivité depuis l’annonce de la disparition brutale de cette mémoire de notre diaspora en France comme l’a si bien dit le Pr Antoine Wongo Ahanda dans son hommage à « un vieil ami que je viens de perdre » posté sur sa page facebook du Dr Armand Nghemkap.

Le combat de Mbeu Albert Tchoumbia a été digne et noble. Il est désormais venu pour lui le temps du repos.

Mes sincères condoléances à toute sa famille et à sa fille Cynthia.
Que son âme repose en paix et que la terre de nos ancêtres lui soit bien légère!

Mbeu Albert Tchoumbia, de regrettée mémoire
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Le chef de l’Etat camerounais salue la mémoire de Shimon Pérès

Paul Biya adresse ses condoléances à la famille du défunt et à la nation israélienne endeuillée. Dans un message publié mercredi il présente la solidaire compassion du peuple camerounais

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a dit sa grande émotion après le décès, survenu mercredi, 28 septembre 2016, de l’ancien président israélien et prix Nobel de la paix, Shimon Pérès.

Dans un message de condoléances à son homologue Reuven Rivlin, il qualifie le disparu d’«homme de conciliation et militant inlassable de la paix au Proche-Orient», «l’un des artisans des accords de paix intérimaires d’Oslo» entre son pays et la Palestine.

«Avec Shimon Pérès disparaît une figure historique, dernier survivant de la génération des pères-fondateurs de l’Etat d’Israël. C’est assurément une grande perte», écrit-il.

Paul Biya a adressé, à son correspondant, à la famille et à la nation israélienne endeuillée, ses sincères condoléances auxquelles il a associé la solidaire compassion du peuple camerounais.

Shimon Pérès de regrettée mémoire
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En 2014, la cuisson à base de charbon a fait 11 400 décès au Cameroun

Près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée qui s’y dégage sont inquiétants

Les gouvernants africains s’emploient à convaincre les populations d’abandonner l’usage des bois de chauffe ou encore le charbon de bois pour la cuisson. Mais, ces efforts n’ont toujours pas abouti, bien que le danger soit imminent, selon Séna Alouka, directeur de l’ONG « Jeunes Volontaires pour l’Environnement ».

Les chiffres ayant trait aux conséquences néfastes de ces produits sont édifiants. En 2014, la cuisson à base de charbon et ou de bois a fait 95300 décès au Nigéria, 75600 en RDC , 16000 au Burkina faso,15300 au Mali, 14300 au Kenya, 12700 à Madagascar, 12500 en Côte d’Ivoire, 11400 au Cameroun, 7500 au Bénin, 7300 au Liberia, 6500 au Ghana, 3000 en RCA, 1000 au Congo, 600 en Gambie, 200 au Lesotho et 100 décès au Gabon.

A l’échelle régionale, « près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée dégagée sont inquiétants », confirme Joseph Kogbe, directeur exécutif de l’Organisation pour l’environnement et le développement durable (Oped).

Conscients de l’ampleur du danger, les ministres de l’Energie de la sous-région, réunis en octobre 2012 à Accra (Ghana), ont adopté deux politiques régionales rentrant dans le cadre du développement des énergies renouvelables dans l’espace Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).

Ces politiques prévoient une hausse de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité dans la région Cedeao, à raison de 35% à l’horizon 2020 et de 48 % à l’horizon 2030.

Lesdits projets visent également à augmenter la production des énergies renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et les petites centrales hydroélectriques de 10 % en 2020 et de 19% en 2030.

Dans le même sens, Past Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (association de défense des droits de l’homme), préconise aux gouvernants africains de subventionner le gaz butane, afin de le rendre à la portée de tous les ménages.

« Les pauvres dans les milieux ruraux pensent que le gaz butane est une affaire de riche. Il faut les amener à un changement de mentalité, pour qu’ils comprennent qu’ils sont la cause de leur propre mort et qu’ils doivent faire le choix d’assainir leur environnement », plaide-t-il.

Au Cameroun par exemple, une bouteille de gaz domestique coûte 6500 F CFA, prix homologué par le ministère du Commerce (Mincommerce).

« Hier les énergies fossiles ont permis le développement des grands pays du monde, mais ils ont surtout accéléré le réchauffement climatique. Aujourd’hui, pour le développement de l’Afrique, nos pays n’ont qu’à se tourner vers les énergies renouvelables afin de booster leur développement, dans le respect d’un environnement sain », conclut Ambroise Kpondzo, président de l’Observatoire Ouest-africain de l’Environnement.


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Décès d’André Fotso: un registre de condoléances ouvert

Suite au décès du président du Groupement inter-patronal du Cameroun, le 02 août, un registre de condoléances est ouvert au siège de l’instance à Douala et sur son site pour d’éventuels témoignages

Le Groupement Inter-patronal du Cameroun (Gicam) est en deuil depuis le décès de leur président, André Fotso, le 02 août 2016. L’instance a, pour la circonstance, ouvert un registre de condoléances pour permettre aux Camerounais de rendre hommage au défunt.

Les dits registres sont ouverts au siège du Gicam à Douala, la capitale économique du pays, mais également sur le site Internet de l’organisme.

Sur la toile, de nombreux messages rendent hommage à un «entrepreneur de génie», à un «infatigable bâtisseur» et à «un visionnaire, un entrepreneur doté d’une grande ouverture d’esprit».

«Encore un digne fils d’Afrique qui s’en va alors que des espoirs reposaient sur lui. Il aurait fallu, président, t’ajouter encore dix ans de vie pour que l’Afrique et le Cameroun en particulier change de visage. Reposes en paix. Tu as rempli ta mission.», peut-on déjà lire sur le site.

André Fotso s’est éteint mardi, alors qu’il était âgé de 59 ans. Au sein du Gicam qu’il a rejoint en 2002, le ressortissant de Bandjoun a dirigé la commission économique et de l’entreprise. Il a initié ainsi les diners débats, les Journées de l’entreprise, un fonds de garantie, un outil de renforcement des capacités managériales. Il a contribué surtout au renforcement du dialogue avec les employés.


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