L’ancien international camerounais a été choisi par l’UEFA et la CAF pour promouvoir le football des jeunes.
Au nom du président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr. Patrice Motsepe, le secrétaire général invite Stéphane Mbia, le double vainqueur de la Coupe de l’Uefa avec le Fc Séville, d’honorer de sa présence : « à la toute première édition de la phase continentale du championnat scolaire Africain de Football. Au total, ce sont 41 pays, plus de 20 000 écoles, 179 149 filles et 263 045 garçons qui ont participé à la phase éliminatoire du championnat scolaire Africain de Football. Pendant quatre jours, quatorze équipes, représentant les champions de chaque zone, feront de la belle ville de Durban la capitale du football du continent ».
Avec les experts de la Fondation de l’Uefa
Le secrétaire général de la Caf, Véron Mosengo-Omba a expliqué le choix de l’instance africaine : « Votre parcours est un modèle d’exemplarité pour la jeunesse africaine et nous serions heureux de vous compter parmi nos invités de prestige afin de partager ces moments d’exceptions. Nous vous prions également de bien vouloir vous munir de vos crampons pour le match des légendes prévu le 7 avril 2023 ».
Pendant quatre jours, du 5 au 8 avril 2023, à Durban, en Afrique du Sud, Stéphane Mbia qui est passionné par la transmission du savoir partagera son expérience et ses compétences avec les jeunes footballeurs du continent. Toujours sur invitation de la Caf, il avait eu l’honneur d’assister à la finale du dernier Chan, à Alger.
Stéphane Mbia, avec un jeune de la Fondation Falcao
Avant de se rendre en Afrique du Sud, l’ancien capitaine des Lions indomptables, sur invitation de la Fondation de l’Uefa, a séjourné la semaine dernière en Colombie, à la Fondation Falcao. Où en travaillant conjointement avec les experts de l’Uefa, il a partagé ses idées et réflexion sur le développement du football des jeunes. Le champion de France 2010 avec l’Olympique de Marseille, travaille en association avec l’Uefa dans le but de créer des campagnes et des initiatives visant, entre autres, à bannir toutes formes de discrimination.
Orange Cameroun termine ces vacances en beauté avec le recrutement de 300 jeunes Camerounais dans le cadre de son programme Pulse Master à travers le Cameroun.
Tu es jeune et dynamique ?
Tu partages les valeurs et la vision de la marque Orange ?
Le Pulse Master Programme c’est pour toi !
C’est un réseau de jeunes ambassadeurs d’Orange Cameroun qui partagent les valeurs qui sont le partage, la simplicité et l’audace.
Orange Cameroun entend par cette campagne de recrutement permettre aux jeunes d’obtenir tous les outils pour braver un monde en pleine digitalisation.
Ces jeunes ambassadeurs seront recrutés sur toute l’étendue du territoire national avec pour but de :
– Partager la culture digitale acquise auprès de la marque à travers des tutorats, des formations et des stages.
– Communiquer sur les offres et les services de la marque auprès de leur entourage.
Ces derniers bénéficieront d’avantages divers pendant un an :
Des stages professionnels rémunérés
Le mentoring par des cadres d’Orange Cameroun
Jusqu’à 10Go de data offerts tous les mois pendant un an
Jusqu’à 10 000 FCFA de crédit de communication offerts tous les mois pendant 1 an
Jusqu’à 30% de réduction sur l’achat des équipements
L’accès privilégié aux événements publics organisés par la marque
Il s’agit d’un cadre de réflexion visant à encourager et encadrer les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat. L’initiative est portée par l’organisation des Entreprises Africaines, Odea.
L’organisation des entreprises africaines, Odea vient de tenir son assemblée générale. La rencontre a eu pour cadre le Centre international de l’Artisanat de Yaoundé, CIAY.
Il est question par cette assemblée générale de revoir à la loupe les objectifs assignés à l’organisation. C’est aussi le prétexte d’étudier davantage les moyens d’accompagnement pour des jeunes lancés dans l’entrepreneuriat.
Pour l’organisation, le climat des affaires en Afrique aujourd’hui a besoin des jeunes capables d’informer, de former et d’outiller les entrepreneurs. C’est donc l’occasion pour eux d’œuvrer à rassembler tous les chefs d’entreprise, les opérateurs économiques et les startupeurs.
Un objectif qui est bien expliqué par le Président fondateur de l’organisation des entreprises africaines, Jean Brice Mani Zang, « autour d’un idéal commun afin de pouvoir être près de tous ceux-là qui ont l’idée de créer une entreprise, de les accompagner dans l’implémentation ».
Être près d’eux se matérialise comme ils ont préconisé lors de l’AG par l’apport ou simplement une assistance avec des spécialistes en rapport avec le domaine de travail. Ceci permet et facilite un boost de l’environnement entrepreneurial.
Et pour davantage encourager les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat, l’Odea a obtenu la bénédiction du gouvernement.
Elle travaille avec une kyrielle de structures étatiques et non étatiques. On retrouve parmi celles-ci le ministère dédié aux petites et moyennes entreprises.
Sont partenaires, l’Observateur des Affaires Africaines, Africa développement Solution, JPO, CIAY et Global leed Invest entre autres.
C’est l’une des raisons pour lesquelles, le ministère n’a pas manqué de se faire représenter à cette rencontre. Cela s’est fait par l’entremise de Schouame Cyrille, le Chef de service de la diffusion de la culture d’entreprise au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises.
Il n’a pas manqué de réitérer l’accompagnement de son ministère : « notre présence à cette Assemblée Générale, c’est pour encourager L’Odea qui est un acteur de l’écosystème entrepreneurial au Cameroun ».
le Chef de service poursuit en soulignant « nous voulons continuer à apporter notre modeste contribution à l’amélioration du climat des affaires, à la compétitivité de nos PME et aider tous les porteurs d’idées, des projets ou bien des entreprises qui sont déjà mises en place à créer des emplois, à augmenter leurs chiffres d’affaires».
L’Odea avec ses 413 membres en Afrique, se donne pour créneau d’être une organisation qui rassemble en son sein des entrepreneurs, des opérateurs économiques et chefs d’entreprises africains. Une démarche qui vise à faire rayonner le visage économique du continent.
L’initiative s’inscrit dans la cadre de la semaine de la jeunesse. Le but pour les organisateurs est de rassembler des jeunes autour des jeux de société faits en bois.
Envie de développer ses aptitudes en stratégie ou encore booster sa réflexion et son intuition ? Une seule adresse : l’Institut français du Cameroun, IFC.
Le jenga, puissance 4, le billard japonais ou encore le billard de palets et le labyrinthe vertical. C’est quelques jeux d’animations et de stratégie qui y sont montés et exposés.
Ces jeux pour la plupart des jeux de société, renferment trois connotations. Au-delà de l’aspect loisir, ils favorisent un développement du coefficient intellectuel et émotionnel.
Le jeu puissance 4 par exemple est un jeu de stratégie. Il permet d’anticiper sur les facultés cognitives de l’adversaire. Et son influence, selon ceux qui y jouent est qu’il fournit des aptitudes à avoir un sens aigu de l’anticipation dans la société.
Des jeux pour rassembler les jeunes
De l’autre côté, en tant que jeu de société qui ne peut pas être pratiqué par une seul personne, il permet de tisser d’avantage les liens entre les protagonistes. Ces jeux permettent donc à leurs adeptes d’échanger et de s’entendre.
Les jeunes qui participent à cet atelier ont aussi l’occasion de se prêter au jeu. Bon nombre d’entre eux se livrent à la fabrication des jeux.
C’est le cas ici avec le billard à palets et le tir sur cible. Et pour immortaliser l’expérience, chacun y laisse sa signature.
L’atelier de création des jeux de société est couplé à un tournoi des journées de jeux, qui ira tout au long de la semaine de la jeunesse.
Pour l’organisateur, Gérard Ngan, «l’évènement vise à rassembler les jeunes autour du jeu. Mais également, promouvoir les jeux de société. On les considère comme des outils pas seulement sociaux mais aussi culturels ».
De quoi arracher les appréciations des participants
Ainsi s’est exprimé le directeur du BIT Cameroun au terme d’une tournée d’évaluation de l’assistance apportée par sa structure au PEA-Jeunes.
Le Bureau international du travail (BIT) pour le Cameroun, Guinée équatoriale, Sao Tomé et Principe, maintient son appui à l’entrepreneuriat jeune dans le pays. La décision y relative a été prise au terme d’une mission menée par François Murangina dans quatre régions aux fin d’apprécier l’assistance technique fournie par le BIT au Programme national de entrepreneuriat jeune, le PEA-Jeunes.
« L’objectif de la mission était de voir si l’on peut améliorer notre intervention. Il y a des choses à améliorer tel que mettre en place une plateforme de rencontre permanente entre les jeunes entrepreneurs et les autres parties prenantes », souligne François Murangira, directeur du BIT pour le Cameroun, la Guinée équatoriale, Sao Tomé et Principe.
Le PEA-Jeunes est un instrument mis en place en 2015 aux fins d’apporter un appui financier et non financiers à la création des entreprises agropastorales portées par les jeunes. Financé par le fonds Fida, le Programme bénéficie de l’expertise du BIT pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur cible et le renforcement des capacités techniques entrepreneuriales des formateurs et accompagnateurs des bénéficiaires du PEA-Jeunes.
C’est pour se rendre compte de l’effectivité du renforcement des capacités techniques entrepreneuriales des formateurs et accompagnateurs des jeunes bénéficiaires du PEA-Jeunes, que la mission conjointe BIT/PEA-Jeunes s’est tenue du 28 octobre au 2 novembre dans les régions du Centre, Sud, Ouest et Nord-Ouest. La mission aura mis en exergue la nécessité de renforcer l’information des parties prenantes, d’assurer des livraisons groupées des intrants aux jeunes entrepreneurs pour qu’ils puissent amortir leurs charges.
« Nous continuerons à former les jeunes, à les aider à avoir des idées d’entreprises, à créer les entreprises, à mieux gérer ces dernières de manière durable », soutient François Murangira en marge de la tournée.
Conçu pour six ans, le PEA-Jeunes ambitionne de créer 4 687 entreprises agro-pastorales et de développer 353 entreprises existantes. A ce jour, 2000 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, ont été encadrés dans ce sens avec l’aide du BIT.
Au Cameroun, le plan triennal spécial jeunes annoncé par le chef de l’Etat Paul Biya lors de son message à ses jeunes compatriotes le 10 février 2016 a été lancé ce 11 janvier 2017 à Yaoundé. Doté d’une enveloppe globale de 102 milliards de Fcfa, 1,5 million de jeunes sont concernés.
le premier ministre Philémon Yang a lancé mercredi ledit programme doté d’un financement de 102 milliards de F pour l’insertion socio-économique des jeunes et renforcer leur sens civique
Doté d’un montant de 102 milliards de Fcfa , le plan triennal Spécial Jeunes est lancé ce mercredi 11 janvier 2017 au palais polyvalent des Sports de Yaoundé par le premier ministre camerounais, Philémon Yang.
C’est une initiative du président de la République du Cameroun, Paul Biya qui vise à faciliter l’insertion socio-économique des jeunes et renforcer leur sens civique. Le Plan triennal Spécial Jeunes a été annoncé par le président de la République lors de son discours à la jeunesse camerounaise, le 10 février 2016.
Selon les informations recueillies auprès du ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique (Minjec), cette décision présidentielle concerne les jeunes des deux sexes âgés de 15 à 35 ans à la recherche ou en attente d’une activité génératrice des revenus décents.
Ce plan privilégie deux groupes de jeunes à savoir les plus vulnérables et ceux au potentiel entrepreneurial le plus porteur. Au total, 1,5 million de jeunes sont concernés par ce Plan qui s’étalera sur trois ans.
Le volet socio-économique de cette opération concerne la formation technique et entrepreneuriale de quelques 600 000 jeunes sur trois ans, soit 200 000 par an, sera scruté avec attention, au même titre que les 500 000, soit environ 160 000 par an qui recevront des financements en vue de leur auto-emploi dans des filières porteuses.
La mise en uvre du Plan d’action national pour l’emploi des jeunes dispose que 82 milliards de FCFA seront mobilisés par le gouvernement, à travers les budgets des départements ministériels
La mise en place du Plan d’action national pour l’emploi des jeunes (Panej 2016-2020) est estimé à 153 milliards de FCFA a-t-on appris jeudi, 08 décembre 2016, auprès du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop).
La mise en uvre de cette stratégie selon le Minefop Zacharie Perevet dispose que 82 milliards de FCFA sont mobilisables par le gouvernement, à travers les budgets des départements ministériels regorgeant des initiatives de création et de promotion de l’emploi des jeunes.
C’est dire qu’il y a un gap de 53 milliards de FCFA à mobiliser d’où une doléance adressée aux bailleurs de fonds et aux partenaires techniques et financiers du Cameroun, intéressés par la question de l’emploi des jeunes et de la promotion du genre.
D’ores et déjà, de nombreux partenaires internationaux dont le Bureau international du travail (BIT) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont marqué leur disponibilité pour l’accompagnement à la mise en uvre du Panej.
Le nouveau Panej vise cinq axes stratégiques entre autres, la mise en adéquation de la formation et de l’emploi avec comme incidence la baisse du chômage des jeunes, l’amélioration du système d’information sur l’emploi des jeunes, la promotion du travail décent des jeunes et la promotion de la gouvernance du marché de l’emploi en faveur des jeunes.
Lancé par le Centre pour l’Unesco Louis François, ledit concours récompensera 50 lauréats sélectionnés au terme de la compétition
« Des mots pour notre terre » : tel est l’intitulé du concours international de poésie en langue française lancé par le Centre pour l’Unesco Louis François. Ouverte aux enfants et jeunes de 9 à 25 ans, la compétition se tient sous le thème : « Infiniment grand, infiniment petit : la beauté d’un monde ».
Toutes les poésies envoyées par les différents candidats seront conservées par le Centre. Au terme de la sélection, 50 lauréats recevront, en guise de récompense, une médaille et un diplôme d’honneur. Ce sera au cours d’une cérémonie de remise de prix prévue le samedi 20 mai 2017 à Troyes, lors de la rencontre internationale d’arts pour la jeunesse baptisée « Graines d’artistes du monde entier ».
Cette initiative du Centre s’inscrit dans le cadre de sa mission qui est celle « d’inscrire l’enfance et la jeunesse dans la mémoire de l’Humanité ». Il s’agit également de participer à l’éveil des enfants et des jeunes face aux enjeux du changement climatique et du développement durable.
Trois jeunes risquent cette sentence pour avoir partagé un message de plaisanterie portant sur le recrutement de jeunes diplômés par la secte, a déclaré Amnesty International à la veille du verdict
Les autorités camerounaises doivent abandonner toutes les charges retenues contre trois jeunes qui risquent 20 ans de prison pour avoir partagé un message de plaisanterie portant sur le recrutement de jeunes diplômés par Boko Haram, a déclaré Amnesty International à la veille du verdict de leur procès.
Le tribunal militaire de Yaoundé prononcera ce mercredi, 21 septembre 2016, le verdict du procès de Fomusoh Ivo Feh et de deux de ses amis, dont un élève. Arrêtés fin 2014, ils comparaissent depuis le 07 septembre dernier pour complicité d’insurrection et non-dénonciation.
« L’arrestation et le procès contre ces trois jeunes démontrent une fois de plus que le Cameroun utilise la lutte contre Boko Haram comme prétexte fallacieux pour procéder à des arrestations arbitraires », a déclaré Balkissa Ide Siddo, chargée de campagne sur l’Afrique centrale à Amnesty International.
« Les autorités doivent abandonner les charges retenues contre Fomusoh Ivo Feh et ses amis et les libérer immédiatement. Elles doivent aussi à l’avenir mettre fin aux arrestations arbitraires, une arme qui réduit au silence ceux qui exercent pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, dans le contexte de la lutte contre Boko Haram ».
Le 13 décembre 2014, Fomusoh Ivo Feh, a été arrêté par la police dans la ville de Limbé au sud-ouest du pays, quelques semaines après avoir fait suivre à des amis, un SMS sarcastique reçu d’un ami militaire, qui disait : « Boko Haram recrute des jeunes de 14 ans et plus. Conditions de recrutement : avoir validé 4 matières et la religion au baccalauréat ».
L’un des amis de Fomusoh a transféré le SMS à un lycéen, dont l’enseignant, qui avait confisqué le téléphone pendant un cours, en a pris connaissance. L’enseignant a montré le message à la police qui a d’abord arrêté le lycéen puis Fomusoh et son ami.
Le 14 janvier 2015, les trois jeunes ont été transférés à la prison principale de Yaoundé où ils étaient enchaînés, jusqu’en avril 2015, suite à une intervention de leur avocat auprès du régisseur de la prison.
Les trois jeunes ont été présentés plus de 6 fois devant le tribunal militaire de Yaoundé qui, à chaque fois, a renvoyé l’audience pour diverses raisons, la plus fréquente ayant été l’absence d’interprète. Le 7 septembre dernier, Fomusoh Ivo Feh et ses deux amis ont dû insister pour que l’audience se tienne et que les débats soient ouverts, malgré l’absence, une fois encore, d’interprète. Au cours du procès, qui a duré environ 4 heures, les trois jeunes ont nié tout lien et toute appartenance à Boko Haram.
Dans son rapport publié en juillet dernier, « Bonne cause, mauvais moyens : atteintes aux droits humains et à la justice dans le cadre de la lutte contre Boko Haram au Cameroun », Amnesty International a démontré que les procédures judiciaires devant les tribunaux militaires visant les personnes suspectées d’appartenir à Boko Haram sont pour l’essentiel entachées de graves irrégularités de fond et de vices de procédure. Pour les personnes poursuivies, la charge de la preuve est en effet systématiquement inversée et les condamnations reposent très souvent sur des éléments limités et invérifiables.
« Le manque d’indépendance et d’impartialité inhérent aux tribunaux militaires suscite également de vives préoccupations quant au respect du droit à un procès équitable », a déclaré Balkissa Ide Siddo.
Venus des 10 régions du pays, ils ont pris la direction de l’Ouest mardi pour un regroupement de 10 jours, placé sous le signe de la culture du patriotisme
« Rencontre scolaire pour la culture du patriotisme, de la paix et de la tolérance ». Tel est le thème de ces colonies de vacances 2016 qui drainent 100 jeunes venus des dix régions du Cameroun, sans distinction aucune.
Au programme supervisé par des moniteurs comme de tradition, il est prévu des apprentissages, bricolages, échanges mais surtout des visites. Les jeunes se rendront dans les chefferies de la région de l’Ouest, les différents départements parmi lesquels la Menoua, le Ndé et les Hauts plateaux sans oublier les plantations. L’objectif est d’éviter l’ennui, l’oisiveté et de repartir avec de beaux souvenirs.
Ces activités de loisirs sont placées sous le socle de la présentation de l’aire culturelle des grassfield. Tous les ingrédients semblent réunis pour le bonheur de ces vacanciers, qui font montre d’impatience et d’engouement. Ils seront logés au lycée technique de Bafoussam, le temps de ces colonies qui prendront fin le 27 août prochain, juste une semaine avant la rentrée scolaire.
Les colonies des vacances permettent au ministère des Arts et de la culture, initiateur du projet, de faire connaître à ces tout-petits, les richesses culturelles de la région de l’Ouest Cameroun et à susciter déjà en eux, l’esprit de créativité.
Formés à la culture du cacao et du café pendant trois ans, ils ont reçu leur diplôme à Yaoundé, à l’occasion de la clôture du forum international relatif au programme
A la clôture du Forum international New Generation tenu du 08 au 09 août 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a remis des diplômes de fin de formation à 142 jeunes nouvellement impliqués dans la culture du cacao et du café au Cameroun. Trois années de formation s’achèvent donc pour les nouveaux lauréats.
L’évènement y relatif, placé sur le thème : « Cacao-Café, filières d’opportunités pour les jeunes », précède le festival annuel du café, Festicacao2016. Un Forum qui a rassemblé les jeunes du programme New Generation -dont le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a salué la « positive attitude »– ainsi que des acteurs camerounais, africains et européens, tant du secteur public que privé.
Ces 142 jeunes ne démarrent pas leur vie de cacaoculteur ou de caféiculteur avec seulement un diplôme en poche mais sont aussi désormais à la tête d’une plantation qui a déjà démarré. En effet, dès le départ, pour être accepté dans le programme de formation New Generation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), chaque postulant devait, entre autres, disposer de 3 hectares (ha) de terres « propices » aux cultures du café et du cacao pour ceux qui résident au Cameroun et 7 hectares pour ceux de la diaspora à qui le programme de formation s’est également ouvert.
1478 jeunes en formation depuis 2012
Une fois intégrée au programme, « New Generation encadre chaque jeune pendant 3 ans et lui apporte tout », déclare Omer Maledy, secrétaire général du CICC. « Tout sauf la force de travail car nous ne leur donnons pas d’argent pour payer la main d’ uvre. La main d’ uvre c’est la leur, c’est leur investissement, c’est leur business », précise-t-il.
Durant trois ans, ces jeunes ont suivi au total 245 sessions de formation sur l’agro système du cacaoyer, la conduite de leur pépinière et de leur exploitation, l’utilisation des intrants, mais aussi des formations sur l’entreprenariat agricole, la comptabilité, la conduite des opérations post-récoltes. A chacun d’entre eux, il a été remis un kit de production contenant : sachet, semences, cabosses sélectionnées, bâches, boutures, intrants, pulvérisateur et équipement de protection, arrosoirs, etc. Avec un coaching individualisé d’encadreurs, formateurs et agronomes dont-ils bénéficiaient, sans oublier l’accompagnement du CICC dans la démarche de la commercialisation.
Ainsi, quatre ans après le démarrage du programme New Generation, en 2012, ce sont 1 478 jeunes qui ont été ou sont en formation. Notamment 1 248 dans la filière cacao et 230 dans le café. Le Cameroun compte aussi 2 885 hectares (ha) supplémentaires de plantations, dont 2 655 ha en cacao et 234 ha en café, a souligné Omer Maledy.
« Au départ, nous voulions que 200 jeunes entrent dans le programme chaque année. Mais en août, alors que démarre notre 5ème campagne, ils sont 455 au lieu de 200 car beaucoup de jeunes sont demandeurs. On a doublé les effectifs initiaux du projet. Et on a une liste d’attente de plus de 800 jeunes. », expliquait le secrétaire exécutif du CICC, ajoutant que sur les quatre ans, seulement 40 se sont désistés –« On s’est trompé dans le casting »– et 180 ont été radiés car « ils n’ont pas suivi les règles « .
Une dynamique au-delà de New Generation
Mardi, à la clôture du forum de Yaoundé, chacun s’est félicité du succès du programme du CICC. Les représentants des filières cafés et cacao du Togo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone ont témoigné avoir pris exemple au programme pour développer des initiatives similaires chez eux. A l’occasion, Philippe Ngathe Kom du ministère de la Formation a évoqué la mise en place de centres de formation aux métiers non-agricoles en zone rurale ainsi que la création, d’ici 2019, de centres de formation dans l’agro-industrie ainsi que des centres de réparation de machines agricoles « car on ne peut pas travailler plusieurs hectares de cacao à la machette », a-t-il reconnu.
Des filières créatrices d’emplois directs et indirects « En célébrant la jeunesse du cacao, on célèbre le cacao dans sa diversité », a souligné pour sa part Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) et défenseur du programme New Generation, présent à Yaoundé.
Et ce dernier, tout comme Michael Ndoping, directeur général de l’Office national du café et du cacao (ONCC) camerounais, ou encore Simon Bassanaga, agronome et formateur des jeunes du programme New Generation, d’énumérer les très nombreux métiers et emplois qui peuvent se développer dans toute la chaîne de production et de valeur de ces filières : « abatteur d’arbres » (une activité soulignée par les jeunes comme constituant une vraie difficulté car ils ne sont pas équipés ou formés), « cabosseuses », « pisteurs », « exportateurs », « réparateurs de machines », mais aussi « chocolatiers » pour le marché local, voire garde d’enfants pour libérer les femmes cacaocultrices.
Par Dominique Yamb Ntimba, Secrétaire exécutif de la Coalition Citoyenne pour le Cameroun (Coacic)
Réaction au « don de 500 000 ordinateurs aux étudiants » par le président de la République
Il y a des moments dans la vie de son peuple où il faut savoir prendre clairement position et dire avec force l’un des mots qui font de nous des hommes et des patriotes : NON!
J’aimerais rappeler à nos députés qu’ils doivent savoir être des élus : des tours de garde qui rappellent au Président de la République que la nation est infiniment plus grande que lui, que chaque citoyen est infiniment plus grand que lui, qu’il a la chance d’être le serviteur d’une cause qui le dépasse mais lui donne l’immortalité et le bien-être. Vous devez, chers élus, toujours vous rappeler que la Constitution vous donne le droit, vous exige comme devoir, de veiller sur le patrimoine national et l’avenir de notre peuple avec rigueur et fermeté.
J’aimerais rappeler à notre Président, il l’est encore pour la période qui va de août 2016 à octobre 2018 malgré tout et mérite notre respect pour cela, que le moment est venu de céder la place.
Je le lui conseille depuis un long moment (au moins depuis 2010), mais je constate qu’il ne voit pas, ne comprend pas, ne se rend pas compte (est-ce parce qu’il ne peut pas le comprendre, le voir ou s’en rendre compte?) que le temps est venu de partir dignement et avec notre engagement de le protéger contre qui que ce soit car voir encore mourir un de nos Chefs d’Etat à l’étranger ou autrement que dans son lit nous est intolérable. C’est une question de souveraineté et une certaine idée de notre pays.
Monsieur le Président, la coupe est pleine, partez en 2018, ne vous représentez pas. Laissez-nous notre pays et regardez-nous en faire ce que nous voulons : un pays développé en 10 ans au plus. Je sais de quoi je parle.
Désormais, qu’importe votre expérience et votre âge, nous ne vous écouterons plus. Ne nous poussez pas à vous demander aussi de vous taire. Vous avez franchi la ligne rouge avec ce risque de détournement de 70 ou 75 milliards de FCFA pour …un don d’ordinateurs (quelle est même la somme exacte ?). En effet, il me semble que notre budget 2016 ne prévoit pas de dons aux citoyens en encore moins ne comporte une rubrique de 75 milliards de FCFA pour l’achat d’ordinateurs.
Notre constitution ne prévoit nulle part que vous pouvez faire des dons aux citoyens. Nulle part ! Soumettez la préoccupation à vos conseillers juridiques ! Et pour quelle somme ! Presque 1/20 de notre budget d’investissement en 2016 !
Il y a donc un risque majeur de détournement de deniers publics. C’est donc bel et bien une situation critique de risque majeur de détournement de deniers publics. Et cela est lourdement puni dans notre Code Pénal, en cas de grande réalisation d’un tel risque.
Pire, nous ne comprenons pas que vous fassiez des dons avec de l’argent public !
Techniquement, détourner des fonds publics c’est les utiliser à des fins autres que celles prévues par le budget en cours. Ce n’est donc pas nécessairement du vol. En fin de période budgétaire, tous les fonds disponibles qui n’ont pas été utilisés doivent retourner (symboliquement, par jeu d’écriture comptable, car l’Etat n’est pas censé balader des sacs d’argent entre ses services – même si on aura tout vu sous vos 31 ou 32 administrations depuis 1982) au Trésor Public pour report au prochain budget ou autorisation spéciale du Parlement pour une utilisation imprévue.
Vous jouez souvent à signer des ordonnances qui modifient le budget de l’Etat après sa promulgation par vous-même : c’est de la mauvaise gestion et de la mauvaise gouvernance. Vous ne gagnez rien à vous mettre le pays à dos ! Renvoyez le texte au Parlement avec vos projets de modification de la loi des finances et faites adopter à nouveau par le Parlement, puis, promulguez également à nouveau. Techniquement, vos ordonnances sont anticonstitutionnelles et devraient faire l’objet d’arrêts suspensifs par la Cour Constitutionnelle. Mais, voilà, il n’y en a pas encore depuis .1996.
Je ne comprends pas pourquoi des choses si simples et d’une pure élégance sont si compliquées à faire pour vous et vos Gouvernements.
A votre âge, vous devriez savoir que les 30-40-50 ans sont là pour mettre leur expertise à votre disposition mais le contexte politique que vous avez entretenu et qui avait assassiné Um Nyobe, Moumie et Ouandie hier, ne nous convainc pas de travailler avec vous. Ce serait un tel gâchis pour nous! Et surtout, pour ce pays pour lequel nos ancêtres comme mon arrière-grand-père Ntimba Ngom se sont battus fièrement pour que votre génération aille à l’école, ne souffre pas, vive confortablement et, avec beaucoup d’espoir, bâtisse ce pays béni où tout pousse, où tout est beau, où les femmes et les hommes sont d’une intelligence rare et d’un dynamisme au-dessus du 10e supérieur dans le monde (4e pays le plus entreprenant au monde en 2015).
Vous avez fait ce que vous pouviez pour notre pays, très peu en réalité ; il reste à faire toutes les bases, mais nous vous sommes profondément reconnaissants pour Bakassi (rien ne vaut une guerre évitée avec des frères et voisins. Cela restera à mes yeux votre seul fait d’armes à la tête de notre pays. (Qu’importe les termes secrets du compromis, vous avez évité que coule davantage de sang camerounais.) Le reste de vos actions éventuelles est sans grande importance. Cela se serait fait mécaniquement. Malheureusement, vous avez cassé la mécanique et même le minimum vital ne s’est pas fait.
Le pays croule sous une dette sociale et historique inestimable, il subit les conséquences d’une doctrine militaire et économique aux ordres, coloniale et alors qu’il appelle de tous ses v ux une conception originale et nationale. Nous avons des femmes et des hommes de qualité dans notre armée et notre police, dans notre fonction publique et nos entreprises, je les connais, je les apprécie, je les encourage. Ils le savent. Ils sont étonnés que je reconnaisse sincèrement et ouvertement leurs sacrifices et leur dévouement.
Nous avons des personnels patriotes et déterminés dans notre armée et notre police dont l’Afrique et le monde ont vu la bravoure et l’honneur à Bakassi, en RCA, au Cambodge, en Haïti et contre le groupe de crime organisé qu’est Boko Haram. Ces hommes méritent un meilleur commandant en chef et une vision nouvelle de notre sécurité nationale.
Le pays est en proie à une insécurité généralisée, et vous ne le voyez pas ? Vous y contribuez par des dons sans même vous en rendre compte ! Vous donnez à une puissance étrangère le droit et l’opportunité de tracer et collecter sans effort toutes les réflexions et toutes les inventions de tous nos étudiants ? Qu’est- ce qui vous arrive ?
Je doute que vous voulez espionner tous vos compatriotes qui utiliseraient un de ces ordinateurs, autrement dit tous nos étudiants ? Je doute également que vous ayez décidé de vendre au franc symbolique (comme toujours) ce que le pays a de plus cher : ses ressources humaines et leur production intellectuelle ? Mais ces doutes, qui n’existent manifestement que par respect pour la fonction présidentielle où je suis convaincu qu’on ne peut faire certaines choses sans intentions ni buts autre que le bien-être du peuple, ont du mal à ne pas s’occire rapidement.
Vous êtes manifestement dépassé par la fonction que vous occupez depuis trop longtemps ! Il est temps de quitter le poste. Il est temps de rajeunir la fonction et de la restituer hors des rangs de votre rassemblement.
La somme que vous jetez par les fenêtres est inférieure à celle que bien des pays ont dépensé dans les années 1980 pour démarrer leur industrie informatique qui produit aujourd’hui des dizaines de milliers de milliards de FCFA. Avec 70 milliards, on pouvait créer sept (07) pôles informatiques avec universités IT, centres de recherche et incubateurs d’entreprises. Dix ans après, cet investissement rapporterait au Cameroun au moins mille (1000) fois la même somme, soit au moins 70 000 milliards de FCFA.
Et on se souviendrait de vous. Et on se souviendrait de vous. Et vous resteriez dans les mémoires.
En politique, voilà comment un Chef pense : que sera le futur ? Comment vais-je le construire et le structurer de telle sorte qu’il soit porteur de ressources pour mes compatriotes ?
Un Chef, un vrai Chef, ne bride pas le futur de son pays comme vous le faites.
C’est récurrent et cela dérange, énormément.
Vous défenestrez l’argent de la sueur des Camerounais avec une telle régularité et une telle facilité que certains se demandent si vous reprochez quelque chose de particulier à ce pays.
J’ai pourtant entendu ma mère et mon père placer tant d’espoirs en vous en 1982. J’étais encore un bambin, mais la joie ou la colère de mes parents ne pouvaient m’échapper. C’était même des indicateurs précieux pour moi pour leur demander quelque chose ou me caler dans mon lit quand je sentais que même jouer les consolateurs était inutile.
Que me permettez-vous de faire dans la situation actuelle avec vous ? Vous demandez quelque chose ? Me caler dans ma conviction que vous appartenez définitivement aux heures sombres de notre histoire ? Vous consoler de vos décisions blessantes contre le Cameroun qui vous a tout donné : éduction gratuite, emploi et confort matériel depuis .1962, pouvoir suprême et opportunité vaine d’entrer dans l’histoire comme un grand depuis .1982, etc.
Les dépenses de santé de notre pays étaient de 800 milliards de FCFA environ en 2015. En investissant 70 milliards de FCFA :
– en formation de qualité pour les médecins, gestionnaires hospitaliers, ingénieurs, infirmiers et techniciens;
– en production locale d’équipements, de médicaments et de consommables divers ;
– en construction d’infrastructures modernes dans un réseau national ;
vous auriez évité à ce pays des douleurs innommables appelées Dr Hélène NGO KANA ou Monique Koumatekel, et permis le développement économique de ce secteur d’activités sensible et fertile. D’après les estimations du think tank que je dirige, en dix (10) ans, cela aurait produit au moins 20% à 40% de plus que l’informatique, car, vous ne le savez peut-être pas, les multinationales les plus grosses et les plus profitables sont celles du secteur de la santé, pas de l’informatique.
Maintenez que vous le savez, offrez donc des bistouris et de l’alcool aux élèves-infirmiers et aux étudiants en médecine et non des laboratoires et des hôpitaux !
Si vous aimiez tant ce pays, vous auriez soutenu contre vents et marées les initiatives de fabrication de matériel informatique telles que celle de Djeukam Tchameni (malgré son opposition à votre politique bizarre, opposition justifiée par le temps). Le Cameroun n’aurait pas à en faire une préoccupation particulière aujourd’hui.
Mais il faut être un leader d’exception pour prendre une position politique et éthique aussi difficile mais salutaire pour le pays. Et, bien sûr, ce ne fut pas le cas.
Le Cameroun a importé en 2013 pour 800 milliards de FCFA, 2 110 tonnes de riz (nous avons pourtant environ 7,5 millions d’hectares de terres cultivables), de poisson (nous avons 402 km de côtes hors criques et estuaires, des milliers de kilomètres de fleuves et rivières, des centaines de lacs), d’huiles, de sucre, de sardines, etc. Ce sont là des choses que le Bon Dieu, Amon-Râ, n’a jamais fait pousser ni vivre en zone équatoriale.
Avec 70 milliards de FCFA, ce pays aurait cultivé 200 ha * 70 = 14 000 ha d’ignames que tous les Camerounais consomment et que le Bon Dieu, Amon-Râ, a toujours fait pousser en zone équatoriale. Avec un rendement moyen de 30 tonnes par hectares (on peut obtenir jusqu’à 60 tonnes par hectares), cela fait 420 000 tonnes d’ignames au bas mot.
A 1 000 FCFA le kg d’ignames, le pays aurait créé une activité de 420 milliards de FCFA. Pour chaque FCFA dépensé, une recette de 6 FCFA.si nous faisions un bénéfice net de 10%, notre investissement de 70 milliards de FCFA aurait rapporté tous les 08 mois .42 milliards de FCFA. En dix ans, cela aurait fait 660 milliards de FCFA, soit 15% ou 1/6 du budget national 2016.
Quatorze mille hectares d’ignames représentent 100 emplois * 70 = 7 000 emplois directs dans les champs et au moins 3 000 emplois indirects, liés à ce programme, dans le matériel roulant, la commercialisation de divers produits, les intrants agricoles, les services financiers, les services de santé, la communication, le transport, la transformation industrielle, la recherche, etc., soit 10 000 emplois et au moins 50 000 enfants. Si chaque emploi est rémunéré à 100 000 par mois au moins, cela fait 1 000 000 000 FCFA par mois, soit 12% du coût du programme.
La plupart des parents auraient ainsi eu les moyens de payer un ordinateur de 150 000 FCFA (exonéré de TVA) à leur enfant étudiant via un partenariat avec des partenaires financiers (entreprise de leasing) qui leur auraient permis de financer cette acquisition en 24 mois à .7 656 FCFA par mois, avec le taux d’intérêt de 15% TTC compris.
Un tel partenariat peut d’ailleurs s’étendre à tous les parents du Cameroun et d’Afrique ! Encore faut-il y penser.Encore faut-il prendre le temps de chercher et de n’appliquer que ce qui vaut le mieux pour son pays.
Nous pourrions étendre la meilleure utilisation à bien des secteurs d’activités, mais avec ce que nous avons présenté, il est démontré à suffisance que même si c’est 1 000 000 FCFA qui est utilisé pour faire un don à nos étudiants, c’est une mauvaise décision économique, un risque et un problème juridiques et constitutionnels sérieux, un calcul politique mesquin et ignoble. Les étudiants n’ont pas besoin de la pitié ou du clientélisme, ils ont besoin d’un Chef d’Etat et d’un Gouvernement en action, guidés par l’efficience, le patriotisme et le sérieux. Les étudiants ont besoin d’un pays construit pour s’y mouvoir et pouvoir prendre le relais en se juchant sur des épaules de géants politiques et économiques, de modèles éthiques et nationalistes, de visionnaires énergiques et efficaces.
Je ne comprends pas qu’après la MIRAP, voici le DON D’ORDINATEURS qui donnent du travail aux étrangers, leur permet d’envoyer leurs enfants à l’école et de leur acheter aisément des ordinateurs sans endetter leur pays ni hypothéquer lourdement de quelque manière leur avenir !
Le plus intrigant dans ce « don » qui est plus un acte d’achat de consciences qu’un don en réalité, est que le Président a décidé de vendre au franc symbolique toute la production intellectuelle de nos étudiants aux chinois : réflexions quotidiennes, notes de lectures, recherches pour les exposés et examens, travaux de recherches en vue des diplômes de licence, de master et de doctorat, rédaction de romans et textes scientifiques divers, etc. Dans un monde et une époque qui produisent et vendent essentiellement de l’information et du savoir, quel idiot livrerait des ordinateurs aux étudiants d’un pays sans y installer des dispositifs de collecte et transfert de données ? Et nous parlons des étudiants de l’un des pays les plus créatifs du monde !
Le risque de haute trahison n’est-il pas réalisé quand les découvertes scientifiques et les inventions technologiques d’un pays sont données à une puissance étrangère ? Les juristes doivent nous édifier à ce sujet. Le pire dans ce cas-ci, c’est que nous payons même cette puissance étrangère pour qu’elle prenne le fruit de nos efforts et les outils de notre dignité et de notre indépendance.
Nous avons besoin de la Chine comme de tous nos partenaires politiques et économiques, mais je crois que parfois les Chinois et nos autres partenaires se demandent si nous ne sommes pas des hommes des cavernes. Avec 70 ou 75 milliards de FCFA, on crée une industrie informatique ! La Chine aurait dû recevoir de nous une demande de nous livrer des usines et des équipements pour la production des équipements IT et pour la formation dans ce domaine.
Si nous considérons que l’ordinateur est devenu le cahier d’aujourd’hui, alors, comme SAFCA nous fabrique des cahiers, Intelar, TEG, Miracle Informatique, X-Net, Palm Telco et autres auraient pu devenir des partenaires de l’Etat du Cameroun pour la production des ordinateurs au Cameroun. Le Président de la République aurait été mieux avisés de les réunir, de mettre sur la table un apport en exonérations fiscales illimitées, en exonérations douanières totales, en décret créant et aménageant via la MAGZI une zone industrielle spéciale IT avec pour seule charge les salaires et les charges sociales, en barrières tarifaires et non tarifaires pour protéger l’industrie IT naissante, en accords avec Microsoft et Google ou Apple pour leurs systèmes d’exploitation, en dispositions de protection des brevets internationaux dans ce secteur et de coopération avec la nouvelle entreprise parapublique à gestion totalement privée, etc.
Mais est-on prêt à donner un peu de soi pour ce pays, sa jeunesse et son avenir ?
Orange Cameroun, MTN Cameroon, Viettel Cameroon, Camtel, Campost, etc., y aurait trouvé un intérêt financier évident ; nos banques, notre diaspora si peu écoutée et rarement impliquée à tort, et bien des investisseurs locaux et étrangers auraient suivi un tel « projet structurant » (expression bizarre à la signification toute aussi bizarre car n’ayant aucun sens précis ni en économie ni en grammaire française, mais bon ! Le Cameroun et ses choses !) au regard du grand marché de l’Afrique Centrale qui va du Tchad à l’Angola (pas loin de 200 millions de personnes), et si l’on pense aux 200 millions de Nigérians qui sont adossés sur nous !
Mais pourquoi diantre sommes-nous si paresseux ? Pourquoi faire un tout petit effort pour ce pays est-il de la mer à boire ? Pourquoi n’osons – nous pas pour mériter notre nationalité et nos hautes fonctions ?
Tout semble tellement aller de soi !
La moitié des étudiants camerounais possède un téléphone portable dont le prix est au moins égal à 75 000 FCFA. Donc, je ne vois pas dans un besoin imaginaire d’ordinateurs le problème le plus épineux de leur formation. Un peu comme au lieu de construire ou faire construire des laboratoires, des bibliothèques et des studios de cinéma pour soutenir leur formation dans ce domaine et en management culturel, on a fait construire .une salle de cinéma, en plus par une société de production de films en quête de débouchés.
Nous faisons ici un appel urgent à la méthode.
Eh bien ! Ce dont ils ont besoin, nos chers étudiants, ce sont des salles de cours, des campus propres, des bibliothèques, des laboratoires, des résidences universitaires, des bourses d’études et de recherche, des opportunités de travaux pratiques et de stages académiques pour ceux des filières professionnelles et techniques dans le cadre des programmes de construction des infrastructures universitaires, des incubateurs d’entreprises avec des fonds d’investissement afin qu’ils matérialisent leurs idées sous formes d’entreprises qui verseront des salaires aux parents qui paieront eux-mêmes des ordinateurs à leurs enfants. Nos étudiants ont besoin d’un backbone de fibre optique interuniversitaire pour au moins trois raisons fondamentales :
1. Que leurs enseignants, paradoxalement traités avec la plus grande indignité dans ce pays, soient moins fatigués, se déplacent moins sur des routes de campagne dangereuses appelées « axes lourds » (j’aimerais que les ingénieurs en BTP m’expliquent cet autre trait de génie du Cameroun et du Renouveau) et puissent dispenser des cours à plusieurs universités publics et privés en même temps par vidéoconférence, ce qui fera faire de grosses économies au pays d’un point de vue macro-économique, de gestion de nos ressources humaines si peu nombreuses et péniblement acquises, et instaurera une plus intense compétition entre étudiants. Nous connaissons le résultat d’une telle situation : une amélioration sensible de leur niveau de qualification et de compétences que les entreprises appellent de tous leurs v ux.
2. Que les ressources virtuelles de chaque université publique et privée (livres, mémoires, thèses, articles, cours, épreuves et corrigés, conférences, travaux pratiques, benchmarks divers, etc.) deviennent accessibles à tous et rendent donc la formation plus aisée et la recherche plus pointue.
3. Que l’ère du numérique, dont on parle trop virtuellement avec des coups de 75 milliards de FCFA, sonne enfin réellement à la porte de notre monde universitaire.
En réalité, l’entrée dans le monde numérique est une question d’infrastructures d’abord et de matériels didactiques ensuite. Si on affine sa méthodologie d’approche de ce problème, on comprend vite que les étudiants veulent des infrastructures qui n’existent pas ou très peu, qu’ils souhaitent que leurs enseignants soient mieux payés pour qu’ils se concentrent un peu plus sur leur métier et non sur les astuces pour arrondir les fins de mois, que la gouvernance universitaire s’améliore avec l’instauration de l’élection des recteurs, des doyens et des chefs de département par leurs pairs parmi les enseignants les plus anciens dans le grade le plus élevé afin que l’éthique universitaire soit préservée, que les pertes de temps et d’énergie pour notre jeunesse comme les BTS, les DSEP et je ne sais quoi encore soient supprimés, qu’on entérine l’organisation universelle des études universitaires en Licence – Master – Doctorat, ce qui clarifie le parcours universitaire et facilite les équivalences au niveau professionnel, etc.
Au fait, cela va faire combien de fois qu’on finance l’interconnexion des universités au Cameroun ? N’y a-t-il pas un backbone national dont l’un des objectifs et boucles majeurs était l’interconnexion des universités après un ou deux précédents foireux projets intégralement financés tout de même? Il faudra que quelqu’un nous fasse un état des financements des interconnexions au Cameroun depuis l’année 2000 au moins. Au rythme où nous y investissons, chaque patelin perdu doit déjà être équipé.
La diversion de ceux qui porte l’avenir de la nation entre leurs deux oreilles et par la qualité de leur parcours universitaire est criminel. C’est pour cela que le principe de l’école aux écoliers et la politique aux politiciens déclamée avec force et justesse en 1991 reste valable à mes yeux.
Tiens ! Mais qui disait cela ! Ne me dites pas que c’était notre Président actuel ! Aïe !
Je ne comprends donc pas pourquoi il mêle les étudiants à la politique par une man uvre de diversion et de clientélisme à la fois :
1. l’entrée en vigueur des APE le 04 août : ces accords rendent quasi-nulle l’effet des qualifications des étudiants camerounais au cours des 20-30 prochaines années sauf si le pays change de dirigeants en 2018, pense et réorganise sa gouvernance et ses relations extérieures dans la foulée. Ces accords coloniaux, version 1884.2, sont la réponse de l’Europe dans sa quête de débouchés comme en 1884. Comment allons-nous pouvoir nous développer si notre industrie doit mourir pour que les produits européens soient vendus chez nous?
Comment allons-nous donner du travail aux jeunes et aux étudiants actuels si l’espace économique est contrôlé par des étrangers en son c ur : l’industrie, et en son système circulatoire : la logistique ? Comment pourrons-nous donner à manger à nos familles et à nos voisins qui comptent sur nous si nous ne produisons industriellement rien qui ait une réelle valeur ajoutée ? Il fallait divertir les 500 000 étudiants du Cameroun afin qu’ils oublient que leur avenir vient d’être vendue à vil prix.
2. L’éventualité d’une élection présidentielle anticipée : dans toutes les chaumières et dans tous les salons, cela semble se confirmer. La session parlementaire de septembre 2016 risque sérieusement de nous apporter une surprise majeure : la modification de la constitution conduisant à une élection présidentielle anticipée. Souvenons-nous que chacune de ces élections est précédée par un effet d’annonce de ce type dont personne d’ailleurs ne verra jamais la réalisation mais l’argent sera parfaitement dépensé.
Sommes-nous en face d’un cas de figure de recherche subtile de financement pour les prochaines élections présidentielles et autres par le parti du Président de la République ?
Je pense que le Président veut régler deux problèmes : divertir la jeunesse qui ne voit toujours pas le premier FCFA du plan spécial jeune annoncé en février 2016 (sauf que annoncer un plan hors budget appelle deux choses : une procédure de son insertion dans ce budget par un avenant au budget de l’année en cours ou une ordonnance à cet effet, ce qui, dans les deux cas, en ce sujet précis, est une preuve d’amateurisme managériale, car nous ne faisons face à aucune crise sociale ou économique majeure) et dont l’avenir vient d’être vendu aux enchères aux européens par les APE d’une part, et, d’autre part, s’aliéner un électorat sensible, perçu irrespectueusement par le régime comme malléable et, ipso facto, les parents des étudiants.
Cela fait potentiellement 1 000 000 de parents. Ainsi pense-t-il mettre déjà de côté un trésor de guerre de 1 500 000 votes sur les 6 000 000 d’inscrits que ELECAM semble avoir pour consigne de ne pas dépasser.
C’est du cynisme politique pur et dur.
Ce n’est pas de la gestion des affaires publiques.
Ce n’est pas de la politique, c’est une braderie.
C’est une man uvre indiquant une intention manifeste de fraude électorale anticipée lors d’une élection présidentielle anticipée.
Je suis persuadé que :
– notre jeunesse a besoin d’un homme dans la quarantaine qui les comprend, peut être leur leader par sa proximité par l’âge et l’intuition des besoins et enjeux actuels et futurs,
– la fraîcheur et la fougue de notre jeunesse permettront, cette fois-ci, de changer le leadership de notre pays en faveur d’un jeune leader dans la quarantaine. Entre 20 et 50 ans, nous avons 80% de l’électorat potentiel.
– La force de l’âge, la capacité de travail, la solidité des convictions, la perception intuitive des enjeux et des besoins que donne l’appartenance à l’époque, une vision offensive dans la recherche des solutions économiques et sociales et des termes favorables à nos intérêts dans les partenariats en harmonie avec les attentes de la grande majorité des citoyens, sont les critères qui convaincront cette jeunesse et leurs parents.
– Notre jeunesse et ses parents savent que ce sont ces qualités qui créeront une industrie puissante et diversifiée, une formation et une production scientifiques et technologiques de haut niveau, une société cohérente avec elle-même, en harmonie avec son histoire et ses partenaires, guidée par la bonne gouvernance et le respect strict des libertés et des droits, un pays où abonderont dans nos magasins et nos boutiques le macabo et le kilichi, le mbongo’o tchobi et le eru, le nkwii et le sanga, car le développement a pour base la culture.
Notre sécurité nationale dépend de notre capacité à produire de la richesse. Lorsque le Président et son Gouvernement dilapident nos ressources, offrent l’ensemble du travail intellectuel futur de nos cadres à une puissance extérieure, nous empêchent de produire de la richesse, font de nous de serviles consommateurs comme en 1884 et hypothèquent notre avenir et celui de nos enfants, ils mettent notre sécurité en danger. Ils nous fragilisent, ils nous rendent vulnérables, ils nous mettent à la merci de toutes sortes de dangers potentiels.
La sécurité nationale, c’est d’abord produire assez pour être capable de tenir le siège des embargos ou des agressions, contrôler cette production et la projeter par le contrôle de l’information produite localement et la conquête de celle qui s’édite ailleurs. C’est gérer de manière rigoureuse, efficiente et productive les ressources humaines et financières du pays afin de garantir à tous les deux éléments essentiels de la vie : la liberté et le bonheur. Or, il n’y a pas de liberté et, ipso facto, pas de bonheur pour ceux qui ne produisent rien et sont ravalés au rang de consommateurs passifs.
Le Président ne poursuit donc plus la défense de notre sécurité nationale avec cette dépense.
Je pense que la conclusion devrait aller de soi pour notre Peuple : le moment est venu de remercier notre Président actuel et tout son Gouvernement. Je le dis dans les deux sens du terme : les faire partir du pouvoir et leur dire merci pour le peu qu’ils ont pu faire.
Personne ne sera poursuivi.
Personne ne sera inquiété.
Personne ne perdra ses biens bien acquis et déclarés depuis l’entrée en vigueur de la Constitution actuelle en 1996.
Nous ferons barrage à ceux qui les agresseront judiciairement.
Mais il est temps de tourner la page.
C’est ce que font tous les pays sérieux quand leur Président et leur Gouvernement ne défendent plus leurs intérêts : TOURNER LA PAGE.
J’appelle donc les citoyens camerounais d’ici et d’ailleurs, de descendre en masse dans les bureaux de ELECAM, demander à se faire inscrire en masse sur les listes électorales, de se tenir prêt pour les prochaines élections présidentielles qui se profilent à l’horizon, de voter pendant celles-ci et de contrôler leur vote jusqu’à la publication des résultats.
J’en appelle aux programmeurs informatiques et ingénieurs de télécommunications de se joindre à moi pour former une équipe de 30 volontaires qui va développer un module radio nouveau et une application Android, Windows, IOS et Blackberry qui permettra de filmer le comptage des votes et tous les Procès-verbaux signés par tous les acteurs autorisés de chaque bureau de vote, de les poster et de les centraliser dans un réseau de serveurs qui les liront et déclareront les résultats du vote au plus tard quatre (04) heures après la fermeture des bureaux de vote.
J’en appelle à tous les Camerounais à se rendre massivement dans les bureaux de vote, de voter, d’offrir cette journée à leur pays en surveillant le processus électoral, en sécurisant les urnes, en participant au comptage des bulletins de vote qui est légalement public, en téléchargeant l’application COACIC qui sera en ligne dès novembre 2016, en filmant le procès-verbal officiel qui sera signé par les représentants de chaque parti politique et le Président de chaque bureau de vote, en nous l’envoyant par messagerie afin que les résultats soient conformes à la volonté du Peuple. Pas de panique si les réseaux téléphoniques sont coupés. Le système aura une fonctionnalité qui permettra de véhiculer l’information en transformant votre téléphone en émetteur radio ondes longues. Nous pourrions donc capter vos téléphones et recevoir vos documents en temps réel avec ou sans réseau GSM.
C’est de l’électronique de niveau de classe terminale. Donc, rien de bien exceptionnel.
Si le Peuple veut que le Président actuel reste au Pouvoir, qu’il prenne clairement position et que cela soit dit par au moins 50% de la population, soit officiellement onze millions (11 000 000) d’électeurs ou, officieusement, quinze à dix-huit millions (15 000 000 à 18 000 000) d’électeurs. Ainsi, sauf mauvaise foi, personne ne se plaindra plus des mauvaises routes, des hôpitaux de la mort ou des facultés de médecine sans laboratoires, des salles de classe de 200 élèves ou en déchets de planches, du coût élevé de la vie, des lois liberticides, des commissariats crasseux, des familles de soldats et policiers abandonnées, de camps militaires délabrés, de tribunaux sales et mal éclairés, de juges frileux et stressés, de retraités maltraités, de délestages ou de la fourniture horoscopique d’électricité, d’une eau rouge à la disponibilité sporadique, de ministres de la République humiliés en mondovision, de corruption endémique, de députés et sénateurs inqualifiables capables de voter avec le même bonheur et le même pourcentage une loi et son contraire, etc.
Nous nous tairons et nous regarderons faire ce Gouvernement aussi longtemps que le Peuple lui apportera la légitimité populaire qui lui manque actuellement.
Mais ! si le Peuple est du même avis que moi ! si le Peuple veut que le changement que j’appelle arrive enfin ! Si le Peuple entend l’appel du destin que j’entends si fort en ce moment ! Si le Peuple voit comme moi que chaque chose a une fin mais que celle-ci n’arrive que lorsqu’on se lève pour instaurer un système nouveau avec des hommes nouveaux !
Voici venu le temps de nous lever, Citoyens, et de restaurer notre souveraineté, la souveraineté du Peuple. Cela se fera par trois choses : s’inscrire sur les listes électorales, voter et contrôler son vote contre un système qui n’a jamais su ni voulu servir le Peuple.
Ma mère m’a dit un jour : « Les sujets subissent des tyrans ou des ténèbres, les citoyens bâtissent des nations et éclairent le monde». Camerounais, démarrons une nouvelle ère, une ère de lumière dont les constructions éclipseront mêmes les rêves les plus fous de Um Nyobe et de ses compagnons pour notre peuple. Nous sommes capables de donner au monde, même à ceux qui ont massacrés nos ancêtres et fragilisés nos cultures, les fruits de ce talent inouï, incessible et flamboyant qu’est le génie magnifique et supérieur de nos terroirs, de nos femmes et de nos hommes.
Mais, surtout, pardonnons afin de ne point perdre notre temps mais de le consacrer à la construction de notre pays et de notre nation!
Il y a des moments dans la vie de son peuple où il faut savoir prendre clairement position et dire avec force l’un des mots qui font de nous des hommes et des patriotes : NON!
Quel que soit le temps que le Bon Dieu vous a permis d’être à la tête de la Nation, il vous a mis là dans un but précis, aussi certainement qu’il a créé le monde. Et ce but était de vous tailler une place dans l’Histoire, si toutefois vous en eussiez eu envie. Mais il est manifestement trop tard pour cela. Heureusement, Dieu offre toujours une dernière chance : pour vous, Monsieur le Président, c’est de partir dignement et donner une leçon de courage politique et de patriotisme à votre génération, à celle de vos lieutenants et à la postérité. Cette leçon est simple : ne jamais se faire rejeter, renier ou vomir ouvertement par le Peuple, c’est pour les perdants-nés et les mauviettes.
L’homme élégant, fier et raffiné s’en va avant l’explosion de colère de la compagne déçue et révoltée qui le repousse. C’est cela être un Prince.
Elolombi vous bénisse ! Elolombi bénisse le Cameroun !
Les distilleurs de sinistrose et les adeptes du « Cameroonbashing » auront un peu de mal à ignorer les très bonnes nouvelles de la semaine écoulée, ou à les tourner de manière crédible en catastrophes. Jugez-en par vous-mêmes : le 27 juillet dernier, le président de la République a signé les textes officiels nécessaires pour la mise en route du Programme « e-National Higher Education », qui prévoit la distribution gratuite d’un ordinateur à chaque étudiant camerounais, soit 500.000 laptops au total.
Un jour auparavant, c’est le Premier ministre, chef du gouvernement qui se voyait présenter par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, la distinction décernée au Cameroun comme meilleur système mondial d’inscription en ligne pour les affaires, suite à une étude globale menée par le Département d’Etat américain, et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Enfin, c’est le dernier conseil de cabinet présidé par le chef du gouvernement le 28 juillet dernier qui a mis en exergue la nouvelle offensive gouvernementale en matière d’industrialisation. Dorénavant, plus de contrats avec les groupes internationaux sans la clause explicite de l’obligation de transfert de technologies.
Cette avancée remarquable dans la stratégie d’industrialisation nationale a été présentée à l’ensemble du gouvernement, alors que le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation déroulait devant le conseil de cabinet les acquis plus qu’honorables du Cameroun dans le domaine de la recherche. Ainsi, en dehors des innovations à titre individuel telles que le cardiopad d’Arthur Zang, le Egusi Cracking Machine (Machine à décortiquer les pistaches) ou la production de charbon écologique à partir des déchets organiques, l’opinion publique a été informée des prouesses des instituts nationaux de recherche tels que l’Institut des recherches écologiques et minières (IRGM). On peut aussi citer les découvertes de l’Institut national de Cartographie (INC), toutes aussi bluffantes les unes que les autres. Sans oublier celles de l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD), titulaire d’une vingtaine de brevets et lauréate de quatre médailles d’or de l’innovation au dernier Salon international des Inventions de Genève.
Ces décisions stratégiques, ou ces résultats probants de la politique gouvernementale dans des domaines ciblés par le chef de l’Etat comme prioritaires et catalyseurs de progrès parlent d’eux-mêmes. C’est le signe que le pays est au travail, en marche vers son destin, uni et solidaire autour du chef qu’il s’est choisi. Bien plus, ces constats de la performance camerounaise au niveau international doivent nous procurer une légitime fierté et une sereine espérance, face à l’avenir. D’où vient-il alors que dans les médias et dans les réseaux sociaux, certaines de ces décisions, en particulier le Programme un étudiant/un ordinateur, soient présentées comme une « aberration sur le plan économique », quand ce n’est pas « une vaste escroquerie politique et sociale » ?
En réalité, même si la man uvre est éculée, il est difficile de s’habituer au choix que font certains de nos compatriotes, de dénigrer systématiquement toute initiative du gouvernement ou de l’Etat, à travers l’exagération pernicieuse des difficultés de parcours et la minorisation des victoires et des avancées dans la construction nationale. Le but de ce procédé à visée grossièrement destructrice, c’est sans aucun doute de provoquer le découragement à l’intérieur et la défiance à l’extérieur, notamment de la part des investisseurs. Et l’on se demande encore pourquoi le Cameroun a un tel déficit d’image ! Eh bien, la clé est là : certains de ses fils s’évertuent à projeter dans l’opinion l’image d’un pays immobile, désemparé, sans perspectives, au bord de la crise de nerfs. Même lorsque les faits et la réalité démentent de manière évidente et péremptoire un tel jugement.
Alors pourquoi ?
Certainement par pure malveillance, et par calcul politicien. On peut, à condition d’être d’humeur bienveillante, considérer que la critique, telle qu’illustrée dans ces man uvres, est utile. Thomas Jefferson, homme politique américain, auteur de la Déclaration d’indépendance des Etats Unis avait écrit cette belle assertion : « Un peu de rébellion de temps à autre est une bonne chose, tout aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans l’univers physique. »
Mais avons-nous affaire ici à de la critique constructive ? Non, en vérité. Nous sommes face à un déni de réalité, une berlue consciente et assumée. Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, n’est-ce pas ? Et pourtant, il paraît plus qu’évident que ce don d’ordinateurs aux étudiants décidé par le chef de l’Etat est une véritable aubaine. Pour les nombreux jeunes qui n’en n’auraient jamais eu les moyens. Et surtout pour ceux qui se donneront la peine de prendre leur propre part dans l’effort financier ainsi concédé par la plus haute autorité de l’Etat. En s’assurant une bonne connection internet (Wifi), en se mettant à l’école des nombreux jeunes de par le monde pour qui cet important outil a constitué un sésame pour la réussite. C’est aussi la preuve que le président de la République, en père et en éducateur, n’entend pas inscrire son geste dans un esprit d’assistanat intégral, mais dans le sillage d’un coup de pouce décisif à une jeunesse estudiantine qui lui en avait fait la demande, selon une révélation du ministre de l’Enseignement supérieur.
Ce faisant, Paul Biya reste fidèle à sa vision du développement du Cameroun. Car le développement de l’économie numérique reste bien l’un des piliers de sa politique, de même que l’investissement tous azimuts et le pari sur les jeunes à qui il lèguera le pays en héritage. Après avoir multiplié les structures éducatives à travers le pays, amélioré la condition des enseignants, modernisé et professionnalisé le système, y a-t-il une contradiction à ce que les jeunes étudiants reçoivent aujourd’hui un ordinateur ? Bien évidemment non.
Quant à ceux qui prétendent que les jeunes auraient préféré se voir offrir un emploi, ils n’ont pas encore compris que ce don providentiel est une ouverture vers tous les possibles. Dans un environnement économique libéral, où le rôle de l’Etat dans l’offre d’emplois est appelé à s’amenuiser, l’auto création d’emploi est l’une des plus grandes opportunités offertes à la jeunesse. Combien de jeunes startupers dans le monde n’ont-ils pas créé leur propre entreprise dans leur chambre, muni de leur seule volonté, et d’un ordinateur ? L’essentiel, c’est que les responsables compétents de l’enseignement supérieur et de l’Etat vulgarisent ces innombrables possibilités, et que les jeunes eux-mêmes gardent l’esprit ouvert. Et qu’ils osent.
Cela dit, si nous récusons le déni de progrès, nous ne nous permettons pas d’affirmer que tout est parfait. On peut certainement considérer que le rythme de notre marche en avant pourrait s’accélérer, si les nombreuses pesanteurs que constituent l’inertie et le manque d’initiative, les lourdeurs de l’appareil administratif, l’esprit de prédation, la corruption, et une piètre culture de l’intérêt général, venaient à être levées. Mais c’est une uvre de longue haleine pour laquelle il faudra du temps, et de la solidarité.
En attendant, ceux qui doivent continuer à maintenir la conscience populaire en alerte, c’est-à-dire, les penseurs, les dirigeants, les journalistes, les érudits, les enseignants, les artistes, etc., ont un devoir d’objectivité. Critiquer, oui certainement, mais non pas dénaturer, renier, anéantir ce que les Camerounais construisent dans la sueur, avec amour.
Zacharie perevert a entamé mercredi, une tournée auprès de certaines entreprises basées à Douala, notamment Prometal et Sefecam, afin de faire la promotion de l’emploi-jeunes
Zacharie Perevert parle de recrutement des jeunes camerounais aux administrateurs des sociétés Prometal et Sefecam. Ces échanges tenus à Douala rentrent dans le cadre d’une tournée entamée le 15 juin 2016 par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), afin de promouvoir l’emploi-jeune auprès des entreprises localisées à Douala.
Il appelle également les entreprises à assurer le transfert des technologies afin d’améliorer les compétences des jeunes. «Le Cameroun est un vaste chantier, il faut donc des personnes capables d’apporter quelque chose. Nous ne devons plus attendre des autres», a déclaré Zacharie Perevert cité dans la presse publique ce jeudi 16 juin 2016.
Au Cameroun, l’emploi des jeunes est une des priorités du gouvernement qui a prévu dans la loi de finance 2016, une mesure pour rallier les chefs d’entreprise à la cause. Selon le texte, toute entreprise qui recrute un jeune de moins de 35 ans, est exempté des charges fiscales et patronales liées à son salaire pendant les trois années suivant sa prise de fonction.
Après Prometal et Sefercam, Zacharie Perevert se rendra à la cimenterie de Dangoté à Sogea-Satom et au Pari mutuel urbain camerounais (PMUC).
Le ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique en a fait l’économie samedi, 13 février 2016, à la suite du discours du chef de l’Etat le 10 février dernier
Le ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) a dévoilé, samedi 13 février 2016, les grandes lignes du [a2 Le ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique(Minjec) a dévoilé, samedi 13 février 2016, les grandes lignes du Plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes) évalué à plus 102 milliards F CFA.
Destinée à mettre en place un dispositif rapprochant l’offre de la demande et permettant aux jeunes d’intégrer les circuits d’activités en fonction de leurs besoins et des diverses opportunités offertes, cette stratégie consacrera plus de 1,3 milliard F CFA à la mise en place de l’Observatoire national de la jeunesse (ONJ).
Quelque 75 millions F CFA seront réservés à la spécialisation et au renforcement des programmes et environ 26 millions au développement des infrastructures et équipements socio-éducatifs.
Intervenant dans un contexte marqué par la pauvreté et le dés uvrement des jeunes, la radicalisation et le recrutement de certains par des sectes terroristes ainsi que l’exode rural vers les grandes agglomérations et les migrations clandestines vers d’autres cieux, le plan triennal ambitionne de combattre la vulnérabilité des jeunes particulièrement dans les zones d’insécurité, la lutte contre la montée fulgurante de l’incivisme et de la crise des valeurs sociales essentielles de paix, de travail, de solidarité et de tolérance.
Il se consacrera aussi à la lutte contre l’insécurité générée par la secte Boko Haram, ayant pour corollaires l’enrôlement et l’instrumentalisation des jeunes ainsi que l’accélération d’une croissance inclusive, permettant de générer les ressources et de réduire considérablement la pauvreté.
L’ONJ est ainsi appelé à servir d’intermédiation entre la demande des jeunes et l’offre des services en leur faveur, sur la base d’une cartographie de leurs aspirations réelles et l’inventaire des projets gouvernementaux et non gouvernementaux à eux dédiés, et permettre de disposer d’une base de données nominale actualisée afin de mieux orienter les jeunes et d’effectuer des analyses statistiques pertinentes sur leur situation socio-économique au plan national et local.
A travers la spécialisation et le renforcement des capacités opérationnelles des programmes existants, le Minjec compte aboutir à la cohérence et à la synergie d’actions dans la mise en uvre de projets prioritaires spécifiquement dédiés à certaines catégories de jeunes dans des filières porteuses de croissance.
Quant au développement des infrastructures et équipements socio-éducatifs qui vise la mobilisation, l’encadrement et l’accompagnement de proximité, il se fera à travers des Centres multifonctionnels de promotion, des centres du Service civique national de participation au développement, du Centre national d’éducation populaire et civique et du Centre national de production et de diffusion de la documentation de la jeunesse.
Selon le gouvernement, le PTS-Jeunes est destiné à pallier la faiblesse des niveaux d’exécution des documents de stratégies, à mieux cibler et renforcer les capacités d’action, à donner aux jeunes l’assurance que leurs aspirations sont suffisamment prises en compte.
Après s’être investis dans les travaux de propreté dans six communes de la région, ils ont reçu leurs attestations de travail lors de la tenue, à Maroua, de la 3ème session du programme USEP
Pendant des mois, ils se sont investis dans les travaux de propreté dans six communes de l’Extrême-Nord: Mokolo, Mogodé, Mora et les trois communes d’arrondissements de Maroua. 320 jeunes au total, ils ont eu six mois de formation dans les petits métiers.
Une formation qui leur ont permis d’avoir des «attestations de travail». Les documents leur ont été remis le 04 novembre 2015 par le directeur général du Fonds national de l’emploi (FNE) et coordonnateur du Programme spécial pour l’emploi urbain (USEP), Camille Mouthé à Bidias.
La cérémonie y relative s’est tenue dans la salle des actes de la commune du premier arrondissement de la ville de Maroua à l’occasion de la tenue de la troisième session de ce Programme.
Sur les 302 jeunes bénéficiaires de la phase-pilote du programme USEP, 277 ont épargné une partie du salaire qui leur était mensuellement versé, soit un total de plus de 22 millions de F, représentant leur quote-part pour la création de leurs propres emplois.
A ce sujet, le coordonnateur du programme les a rassurés que 186 millions de F sont déjà disponibles dans le cadre de l’appui à leur insertion professionnelle. 73 projets initiés par ces jeunes ont été validés par le comité de mise en route de ce programme le mardi 03 novembre.
Entre autres projets choisis, sont cités: le petit commerce, l’élevage, l’embouche, l’agriculture, la couture, la menuiserie-bois, la fabrication des pavés… D’autres jeunes ont sollicité des formations dans des domaines divers et variés tels que la couture, le secrétariat bureautique, la conduite d’engins lourds, la fabrication des briques en terre cuite..
Le coordonnateur du Programme USEP a recommandé au directeur de l’agence régionale du FNE de l’Extrême-Nord de prendre sans délai attache avec les structures appropriées en vue de la formation sur le tard de ces jeunes. Après cette phase-pilote, ce Programme va se déporter sur d’autres communes de l’Extrême-Nord.
Le projet gouvernemental appuyé par l’UNFPA a été mis en place dans des hôpitaux de Bertoua, Ngaoundéré et Abong-Mbang, afin de faciliter l’accès à l’information et aux soins
Les hôpitaux régionaux de Bertoua et de Ngaoundéré et l’hôpital de district d’Abong-Mbang dans la Région de l’Est disposent désormais d’un service spécial adapté pour les jeunes et leurs problèmes de santé de la reproduction. Ce projet gouvernemental a été appuyé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), afin de faciliter l’accès des jeunes à l’information et aux services de santé de reproduction.
Selon l’UNFPA Cameroun, huit hôpitaux de district des régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord disposeront d’une unité de services adaptés aux jeunes en fin 2015. «Une jeunesse en bonne santé, bien formée et outillée peut faire progresser la croissance économique de demain si l’investissement d’aujourd’hui est stratégique et efficient», indique la représentante de l’UNFPA au Cameroun, Barbara Sow.
L’institution prévoit également d’ouvrir deux points de prestation de services en santé de la reproduction dans les centres multifonctionnels de promotion des jeunes à l’Est et à l’Extrême-Nord. «dans les structures d’encadrement des jeunes, ils répondent à la nécessité de retrouver les jeunes là où ils se trouvent pour une offre de service de proximité comprenant information, écoute, conseil, orientation/référence et prise en charge minimale en fonction des cas», explique le chargé de programme Jeunes à L’UNFPA, Gabriel Tchokomakwa.
Cette initiative, subventionnée à hauteur de 80 000 dollars US par le Fonds des nations unies pour la population, répond au besoin d’encadrement des jeunes et des adolescents camerounais, dans les domaines des IST et Vih-Sida, des grossesses précoces, des avortements. Selon des statistiques révélées par l’institution, près de 50% des filles et un peu plus de la moitié des garçons âgés de 15-19 ans ont déjà eu des rapports sexuels.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population est un organisme de développement international de l’Onu. Il uvre pour réduire la mortalité maternelle, promouvoir l’égalité de sexe et les droits de la reproduction par le renforcement du système de santé. L’UNFPA milite en faveur du changement des comportements en ciblant les femmes, les jeunes et les adolescentes.
L’édition 2015 du Fona, prévue à Yaoundé du 27 au 29 juillet, se tient sous le thème: «bâtir un système d’apprentissage rénové»
Le Forum national de l’apprentissage (Fona) 2015 s’ouvre lundi, 27 juillet 2015 à Yaoundé. Cette édition, placée sous le thème: «bâtir un système d’apprentissage rénové» est une initiative du ministère camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Le Fona a pour objectif de permettre au Cameroun de se doter d’un système alliant l’apprentissage théorique et la formation pratique. Il s’agit donc de former les jeunes à la pratique, après la théorie acquise à l’école.
Au programme des trois jours d’apprentissage: conférences et tables rondes sont annoncées. Il s’agira de présenter la politique gouvernementale et ses relais sur le terrain en matière d’apprentissage.
Les travaux en atelier seront aussi organisés dans différents secteurs. Notamment, l’agriculture, l’élevage, la pêche, la transformation des produits alimentaires, l’exploitation forestière, la transformation du bois, le tourisme, l’hébergement touristique, les métiers de l’entretien et de la construction des bâtiments, entre autres.
Prendront part à ce forum, des autorités académiques, des personnels enseignants, des étudiants ou élèves des écoles de formation, etc.
Buea, Garoua et Yaoundé sont les villes choisies cette année par le ministère camerounais du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) pour l’enrichissement culturel des jeunes
La troisième édition des colonies de vacances se prépare au Mintoul. Cette année, l’expédition s’étend de juillet à août 2015. Soit deux mois de vacances en voyage. Trois villes feront l’objet de découverte pour les jeunes et enfants, cible de ces colonies. Buea, Garoua et Yaoundé.
Répartition
Le chef-lieu Buea dans la région du Sud-Ouest accueillera du 08 au 22 juillet 2015 les enfants de l’Ouest, de l’Est, du Sud, et du Sud-Ouest.
Du 20 juillet au 04 août, les enfants du Centre, du Littoral, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua seront à Garoua. Et du côté de Yaoundé, les jeunes des dix régions du Cameroun se retrouveront du 06 au 20 août prochain.
Comme à chaque édition, des conditions sont requises pour participer à ces colonies de vacances. Il faut être, âgé de 11 à 18 ans, apte aux activités sportives et culturelles, en bonne santé physique et morale, recommandé par son parent légitime ou son tuteur, et déposer 20 000 F de frais d’inscription.
Au ministère du Tourisme et des Loisirs, les inscriptions sont d’ores et déjà lancées dans toutes les dix régions du pays. Les fiches seront closes à la fin du mois de juin, a précisé le directeur du développement des loisirs au Mintoul, Elise Bomba Atangana.
A cette expédition 2015, le Mintoul attend 350 jeunes, en raison de 30 à 50 enfants par région.
L’année dernière, près de 500 jeunes découvrait la richesse culturelle des villes de Garoua, Yaoundé, Douala, Sangmélima et Bamenda.
Les jeuens visiteront Buea dans le Sud-Ouest du Camerounafricapresse.com)/n
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle annonce que le seuil de 10.000 personnes recrutées dans les projets dits structurants sera bientôt atteint
L’auteur des fameuses et polémiques « 250.000 insertions », citées par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya lors de son discours à la jeunesse le 10 février 2014 pour indiquer les perspectives d’embauche en 2014, annonce que le seuil de 10.000 emplois sera bientôt atteint dans « les grands chantiers ».
Dans des chantiers qu’il ne cite pas nommément, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, indique qu’ « à ce jour, toutes les actions entreprises permettent d’estimer le nombre des nationaux recrutés dans les grands projets à 9953 emplois soit 3030 emplois durant l’an 2012, année qui marque le début des missions de collecte de données dans les grands chantiers et 6923 pendant l’année 2013 ».
Dans une interview accordée à Cameroon Tribune de ce 04 avril 2014, Zacharie Perevet ajoute par ailleurs : « Nous avons la conviction d’atteindre dans les prochains mois, les 10.000 emplois annoncés le 13 décembre 2013 à Yaoundé, lors d’une concertation avec les acteurs du secteur pétrolier au Cameroun. Mais comme février est notre base line pour les premières tendances de l’année, nous pensons que le mois de juillet verra la consolidation de nos statistiques en la matière pour le premier semestre ».
Le seuil de 10.000 jeunes recrutés dans des grands chantiers sera bientôt atteint, selon le ministre de L’Emploichinafrica.cn)/n
Les 100 jeunes qui seront retenus participeront gratuitement à la troisième édition qui se tient en octobre 2014
Ils seront 100 élus à séjourner au Centre de formation des ressources humaines d’AES Sonel de Ombe, dans le Sud-Ouest du Cameroun. 100 jeunes qui recevront, du 13 au 19 octobre 2014, une formation gratuite dans le management et le leadership, l’entreprenariat, la responsabilité sociale « individuelle » et la « citoyenneté active » entre autres. Roland Kwemain, qui a exercé un mandat d’un an (2010) à la tête de la Jeune chambre internationale, et qui affirme vouloir partager l’expérience de ses voyages (plus de 70 pays), l’a indiqué au cours d’un dîner de presse organisé dans la soirée du 5 mars dernier à Yaoundé.
Les applications à cette troisième édition de l’Académie camerounaise de leadership, qui se font en ligne, sont ouvertes depuis le 1er mars et se clôtureront le 31 mai 2014. Pour postuler, Journalducameroun a appris qu’il faut être âgé entre 18 et 35 ans, « parfaitement » bilingue, et actif dans une association.
Quelques personnes qui ont participé aux deux précédentes éditions de cette Académie camerounaise de leadership ont apporté, au cours de la rencontre avec la presse, des témoignages positifs sur l’impact de la formation reçue dans leur activité professionnelle et sociocommunautaire. Tous parlent principalement d’une meilleure gestion du temps.
Le temps ! Pour Roland Kwemain, c’est une ressource que les Camerounais peuvent mieux gérer. Au Nigéria par exemple, a-t-il indiqué, les bouchons de la circulation sont observés dès 5h. A Douala, c’est vers 7h30 que vous verrez les mêmes embouteillages. Ce décalage serait révélateur, pour l’ancien président de la JCI, d’un manque à gagner énorme pour les populations camerounaises. Et d’un frein à « l’émergence » du Cameroun.
Journalducameroun.com)/n
Les jeunes retenus à cette troisième Académie camerounaise de leadership recevront une formation entièrement gratuite, supportée par l’entreprise Go Ahead Africa Ltd dont Roland Kwemain est le président du Conseil d’administration. Toutefois, des partenaires privés comme le groupe Ecobank et Aes Sonel soutiennent cette initiative. « Cessez de vous plaindre ! » Tel est le message que les organisateurs de l’événement disent vouloir transmettre à la jeunesse à travers cette « Cameroon Leadership Academy ».
Roland Kwemain: « Les jeunes doivent cesser de se plaindre »Journalducameroun.com)/n
Ils accusent Paris d’être en train de lâcher Bangui face à l’avancée des rebelles qui se sont déjà emparés d’un grand nombre de villes du pays
Plusieurs centaines de manifestants proches du pouvoir ont lancé mercredi des projectiles sur l’ambassade de France à Bangui, après avoir observé un sit-in devant l’ambassade des États-Unis, pour dénoncer la passivité de l’ancienne puissance coloniale devant l’avancée d’une coalition rebelle qui s’est emparée d’une partie du pays. Nous sommes ici à l’ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu’à prendre son ambassade et partir, a affirmé une manifestante. La France n’a pas respecté la convention de défense entre elle et la République Centrafricaine. Nous dénonçons cette attitude, a pour sa part déclaré un étudiant cité par Rfi. Durant la manifestation, plusieurs jeunes ont jeté des projectiles sur les locaux de l’ambassade dont certains ont cassé des vitres, ainsi que sur la représentation d’Air France.
Les manifestants, membres d’associations proches du Kwa Na Kwa (le parti du président François Bozizé), ont observé un sit-in devant l’ambassade des États-Unis. Munis de sifflets et de branches de palmiers, ils ont scandé en sango, la langue nationale: i yé gui siriri (nous voulons la paix, non à la guerre). L’ambassadeur de France a protesté contre la manifestation qu’il a qualifiée de particulièrement violente.
Mercredi matin, une manifestation violente s’est déroulée devant l’ambassade des États-Unis d’Amérique, et s’est prolongée par une manifestation particulièrement violente devant la chancellerie de France, avec des jets de projectiles, avec des bris de vitres. Le drapeau français a été descendu de son mât et emporté par des manifestants, a déclaré l’ambassadeur Serge Mucetti. Cette situation est totalement inadmissible. Je demande au gouvernement de la République Centrafricaine de faire respecter les accords internationaux en cette matière. Ceux qui ont agi de la sorte sont des ennemis de la République Centrafricaine, a-t-il ajouté.
«Les jeunes patriotes centrafricains» attaquent l’ambassade de France à Bangui cap )/n
L’annonce de la tenue cet évènement a été faite par le biais d’un communiqué de presse publié à Pointe-Noire au Congo
L’association des Jeunes de la CEMAC (AJEC) a annoncé la tenue en mars 2013 prochain du premier forum des Jeunes de la CEMAC. L’annonce a été faite par le président de la COMY, le ministre congolais de la jeunesse Anatole Collinet Makosso lors de sa rencontre avec les communautés de la jeunesse africaine de Pointe-Noire dans le cadre de la journée africaine de la jeunesse. Le thème choisi pour cette édition prémices est: Action collective de la jeunesse pour l’intégration sous- régionale maintenant. Ce forum a pour but de créer un espace adéquat de réflexion sur l’implication des jeunes dans le processus d’intégration et sur les initiatives collectives à prendre à l’échelle sous-régionale, pour promouvoir un communautarisme multiforme qui soit salutaire, pour toute la communauté.
Selon Précieux Massoueme président de l’AJEC, «les relations entre les jeunes de la CEMAC connaissent une évolution inspirée par le développement et le désir d’intégration.» Un désir d’intégration qui se manifeste d’ailleurs par la mise en place d’instruments politiques tels que la Charte Africaine de la Jeunesse (CAJ) qui sans doute un indicateur de changement en cours vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Beaucoup de ces objectifs ont même été proposés dans le contexte du programme d’action mondial pour la jeunesse à l’horizon 2000 et au-delà, et du plan d’action de la jeunesse de Braga. Malgré tous ces développements positifs, la participation des jeunes au processus d’intégration sous-régional exige qu’une plus grande attention lui soit accordée. L’Association des Jeunes de la CEMAC, créée en 2010 par les jeunes et pour les jeunes a pour missiond’accompagner et de participer avec dynamisme à la mise en uvre du processus d’intégration sous-régional pour la construction d’une communauté forte, solidaire et réellement intégrée.
L’association des jeunes de la CEMAC (AJEC) organise son premier forum en mars 2013Journalducameroun.com)/n
Reçu par le ministre secrétaire général de la présidence de la République, l’économiste en chef de l’institution pour l’Afrique, a posé entre autres problèmes, l’emploi des jeunes
Discutant avec des journalistes lors d’une visite en terre camerounaise qui s’est achevée le 27 juin 2012 dernier, l’économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique a réexpliqué la vision de cette institution sur des questions clés comme l’emploi des jeunes, les subventions de carburant et l’agriculture. Selon M. Shantayanan Devarajan, la forte hausse de la population que connait le Cameroun comme d’ailleurs toute l’Afrique, se présente aujourd’hui comme une «opportunité», mais surtout comme un «défi». «Chaque année, de nombreux jeunes frappent aux portes d’un marché de l’emploi qui est aujourd’hui incapable de les absorber. Cette situation s’est progressivement traduite pour ce qui est du Cameroun, par la forte hausse des emplois informels. Or les expériences que nous avons des autres pays vivant la même situation montrent que même avec des taux de croissance de 10% la création des emplois formels risquerait de ne pas suivre automatiquement», a expliqué l’économiste. L’expert a salué dans ce cadre l’initiative camerounaise, de diversifier la productivité de son économie hors matières premières, mais aussi a suggéré des pistes en vue contenir le sous-emploi. «L’option du Cameroun de diversifier son économie hors matières premières dans le cadre de sa stratégie, est cohérente avec la recherche de la croissance et peut être porteuse de création d’emploi, mais le sous-emploi risque de demeurer, compte tenu de la demande. Comment donc faire pour valoriser ce sous-emploi? Une des choses à faire c’est d’améliorer l’éducation et le niveau de santé par exemple pour ce qui est du Cameroun, dans le secteur agricole. Si ces paysans sont mieux éduqués et ont une meilleure garantie de santé, cela peut accroitre leur productivité et par conséquent leurs revenus», a expliqué M. Devarajan.
De nombreux experts locaux, même s’ils sont d’accord sur le constat, le sont moins sur les causes et encore moins sur les solutions à mettre en place. Pour Dieudonné Essomba ingénieur statisticien en service au ministère de l’économie, le Cameroun est victime d’un système économique mondial, qui confine des zones comme l’Afrique subsaharienne dont fait partie le Cameroun, à n’être qu’un vaste espace de consommateurs. «Ceux aujourd’hui qui sont les grands opérateurs économiques au Cameroun, les Fotso, les Sohaing et autres, n’ont pas la particularité d’être ceux qui sont le plus allés à l’école et une récente rencontre au GICAM dernièrement l’a encore démontré» explique-t-il. Selon cet expert, le sous-emploi provient d’une combinaison de facteurs aussi complexes que, l’accès à l’éducation que la seule amélioration de la santé ne peut résorber, tout autant qu’une amélioration de l’environnement des affaires ou de la gouvernance. «La vérité est que le système économique au Cameroun est bloqué. Toutes les autres situations ne sont que des facteurs aggravants. De nombreuses personnes aujourd’hui qui sont dans l’informel du commerce notamment, ont la réputation d’être aussi des diplômés de l’enseignement supérieur, qui s’y retrouvent faute de mieux», explique M. Essomba. L’économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique, a reconnu que le problème était complexe et qu’il n’existait pas de solution magique. «Il faudrait déjà que le gouvernement du Cameroun s’y mette. Un bon exemple de solution à ce problème aura été la mise en place des filets sociaux comme au Brésil, des filets qui ont permis l’amélioration des conditions de vie de nombreux paysans. La Banque possède d’autres exemples et expertises dans le monde qu’elle est prête à partager», a-t-il expliqué. Pourtant et à la différence du Brésil par contre, la mise en place de filets sociaux au Cameroun, conduisant à l’amélioration poserait un autre problème, celui du creusement de la balance des paiements, dans un pays qui ne produit pas autant qu’il consomme et où les secteurs à fort potentiel de croissance sont soutenus par les investissements directs étrangers avec possibilité de rapatriement total des bénéfices ou l’aide internationale d’avantage conçue pour renforcer la croissance et la domination des pays donateurs.
L’économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique, M. Shantayanan DevarajanJournalducameroun.com)/n
Les offres collectées par l’agence du Fonds national de l’emploi (Fne) ont connu une légère hausse. Tout comme les postes offerts. Mais, le chômage est toujours présent
Statistiques
La 12e édition de la Semaine pour l’emploi des jeunes s’est ouverte ce lundi 6 février 2012, à Douala. La cérémonie de lancement était présidée par le chef de la division des affaires administratives et juridiques à la région du Littoral. Rachel Sen Kong a saisi cette occasion pour divulguer quelques statistiques sur l’emploi compilées par l’agence régionale du Fne, organisatrice de cette semaine, qui a pour principale cible les jeunes des classes terminales des lycées et collèges et des étudiants. On retient qu’en 2011, 3765 offres d’emploi ont été collectées par l’agence du Fne pour le Littoral pour 13763 postes offerts. Ces chiffres connaissent une légère amélioration par rapport à ceux de 2010 qui affichent 3077 offres d’emploi pour 13501 postes offerts. Soit un ratio de progression de 8,1% pour les offres d’emploi collectées, et de 9,8% pour les offres d’emploi offerts aux jeunes dans le Littoral. C’est cette information qui retient le plus l’attention. En ce qui concerne la région du Littoral, le marché de l’emploi a évolué dans un environnement difficile, certes, mais on observe une hausse des recrutements des jeunes dans les tissus de production, soutient Rachel Sen Kong. Mais, cela demeure toujours insuffisant au regard de l’ampleur du chômage et les moyens insuffisants mis à la disposition du Fne, tempère la représentante du gouverneur à cette cérémonie, en appelant les nombreux jeunes présents à la salle du Castel Hall à la patience. L’espoir est permis en 2012, car 2012 est l’année des grandes réalisations et des grandes réussites, l’année où le Cameroun se transformera en un vaste chantier, l’année de décollage du Cameroun vers son émergence à l’horizon 2025 et de réalisation de nombreux projets structurants, martèle Rachel Sen Kong.
Mesures d’appui
La semaine pour l’emploi des jeunes fait partie intégrante des mesures d’appui que le Fne organise tous les ans dans le sillage de la fête nationale de la jeunesse. L’édition de 2012 va s’achever le 9 février. Cette semaine vise trois principaux objectifs. Informer les jeunes sur les programmes et mesures existant en leur faveur, sensibiliser les jeunes sur la nécessité d’une bonne orientation professionnelle et susciter la contribution de tous les partenaires du marché de l’emploi, notamment les entreprises pour promouvoir la formation et l’insertion professionnelle. En organisant cette semaine, le Fne vise à établir un dialogue avec les jeunes sur leurs préoccupations actuelles ou futures par rapport aux problèmes d’emploi, explique le Directeur régional du Fne pour le Littoral. Elle répond à un besoin crucial ressenti par les jeunes, en matière d’information sur l’emploi, insiste Benjamin Kisso. D’après lui, plusieurs activités vont être déployées tout au long de la semaine. Entre autres, des ateliers d’information et de présentation des activités du Fne, des conférences-débats sur les thèmes relatifs à l’emploi des jeunes, des carrefours métiers. En termes d’innovations, il y a le lancement à l’attention des jeunes du concours de la meilleure idée de projet. Cette manifestation qui se déroule simultanément à Yaoundé, Maroua, Bertoua, Limbe, Bafoussam, Ngaoundéré et Bamenda a été initiée par le Fne. Le thème central de cette année est «Notre offre de service pour l’emploi des jeunes».
Les jeunes en recherche d’emploi lors du recrutement des 25000 par la Fonction publiqueNkul-Beti)/n
Le championnat organisé par l’association des jeunes cinéastes du Cameroun bat son plein à Douala
Ils ont tous entre 11 et 13 ans, leurs idoles sont entre autres Samuel Eto’o, Didier Drogba, Chistiano Ronaldo ou encore Lionel Messi. Depuis le samedi 09 juillet dernier ils sont réunis autour de leur plus grande passion, le football. Ce à l’occasion de ce championnat de vacances, baptisé « Ajecc Foot culture », et cette année sous le thème « Jeunes et engagement scolaire ». Tous les après midi, le mini stade du quartier Ngonsoa à Douala, est le théâtre de ce rendez-vous, occasion pour les jeunes footballeurs et autres troupes de danse de dévoiler toutes leurs prouesses. Ceci sous la houlette d’artistes musiciens, cinéastes et enseignants qui constituent le jury. En dehors des matchs de football, diverses activités se tiennent tous les jours, notamment des concours de dessin, concours du meilleur mangeur, élection Miss et Master, match des incollables.
A en croire le président de l’Ajecc, Jean-Marie Hervé Brice Ntchatchou, les objectifs sont de divers ordres ; Promouvoir et vulgariser la culture et l’excellence scolaire, développer une véritable pratique de l’art et de la culture en milieu scolaire, urbain et rural, encourager tous les jeunes qui se distinguent de par leur réussite aux examens, soutenir et stimuler les efforts consentis par les parents pour soutenir l’éducation des jeunes. Jusqu’au 28 août, l’Ajecc entend ainsi mobiliser les jeunes en cette période de vacances autour de ces différentes activités éducatives, question aussi de les éviter le vagabondage et tout autre dérapage. A l’issue de ce championnat, divers prix vont être décernés dont celui de meilleur joueur, meilleur Gardien, meilleure équipe, meilleur buteur, meilleur arbitre. Ainsi que des prix aux meilleurs des différentes catégories en compétition.
L’Association des jeunes cinéastes du Cameroun est une association à caractère culturel et apolitique qui a vu le jour en mars 2008 et est affilié le 1er avril 2009 à la délégation régionale de la culture pour le Littoral. Ses objectifs, promouvoir et valoriser la culture de notre temps, sensibiliser les jeunes sur les maladies sexuellement transmissibles, le sida, la drogue, la délinquance juvénile et apporter une pierre à l’édifice pour le développement culturel et artistique de notre pays.
Quelques jeunes au mini stade du quartier Ngonsoa à DoualaJournalducameroun.com)/n
Des milliers de personne envahissent depuis lundi les services concernés, les autorités ont dû multiplier les centres de dépôts
Des milliers de jeunes sur les traces des 25000 postes
Le recrutement spécial de 25 000 diplômés de la fonction publique, a débuté lundi 14 mars 2011. Les services du gouverneur sont envahis chaque matin, par des milliers de jeunes qui voudraient déposer leurs dossiers, pour espérer faire partie de ceux qui seront retenus au mois de juin prochain. Jeudi, le ministre de la fonction publique est intervenu, pour signaler que désormais, les dossiers pouvaient se déposer dans les 7 sous préfectures de Yaoundé, pour ceux vivant sur place, mais ceux venant de loin continueront à déposer dans les services de la région. Plusieurs étapes marquent la procédure. La première débute à la sous-préfecture. A Efoulan, un quartier de Yaoundé, siège d’une des sous-préfectures de la ville, les routes sont presque barrées. « Vous pouvez le remarquer il y a tellement de jeunes qui viennent pour légaliser leurs papiers qu’on est vraiment débordés. C’est comme ça depuis lundi, du matin jusqu’au soir », nous fait savoir une des secrétaires de la sous-préfecture. Et le travail n’est pas facile, il faudrait éviter des risques de crise ou de tensions. « Les gens sont là, ils croient que c’est une machine qui met le tampon pourtant, ce sont des hommes qui doivent le faire et nous aussi on se fatigue » déclare une des secrétaires en poste. 500 selon certains, un peu plus selon d’autres, c’et le nombre de jeunes reçus par jour dans cette sous-préfecture. Ils viennent pour légaliser leurs copies d’acte de naissance et de diplômes. Autour de cette situation, des offres de services se sont intensifiées. Pour 500 francs Cfa on se fait signer un dossier rapidement et il ressort complet avec une enveloppe timbrée. Un autre business qui connait aussi une véritable explosion, celui des photos d’identité. Hervé a installé un studio de fortune aux alentours de la sous-préfecture de Tsinga un autre quartier de Yaoundé où se trouve une des sous-préfectures. « Depuis lundi les affaires tournent bien, j’ai filmé près de 60 personnes par jour depuis le début, donc vous pouvez imaginer que les affaires vont pour le mieux », affirme-t-il. De toute évidence, l’administration ne semble pas avoir pris toute la mesure de la sollicitation que pouvait générer l’opportunité qu’elle a offerte, les agents des sous-préfecture peu habitués à ces affluences, sont largement débordés et les candidats aussi. « Je suis là depuis 8 heures et lorsque je suis arrivé le rang arrivait déjà en route mais je n’ai pas le choix, je dois déposer mes dossiers on ne sait jamais ».
Ils viennent parfois de très loin
Après la sous-préfecture, la procédure se poursuit dans les services du gouverneur. Là aussi un autre parcours. Très tôt à 6 heures, de nombreux candidats sont déjà présents, soit deux heures avant l’ouverture officielle des bureaux. Ici, il faut retirer la fiche d’inscription seulement disponible à cet endroit. Du coup, ce sont des milliers de jeunes, venant de toutes les localités de la région du centre, qui se retrouvent au Carrefour dit de la délégation provinciale. « Je suis là depuis 5 heures, je voulais être le premier à entrer prendre la fiche, je vais la remplir et je crois que ce n’est pas aujourd’hui que je pourrais déposer, parce qu’il y a un autre rang pour les dépôts » affirme Sandrine une des postulantes. Pour d’autres encore c’est plus dur. Ils sont venus parfois de très loin pour déposer leur candidature. « Nous sortons de Bafia (localité située à 150 kilomètre de Yaoundé) et pour nous c’est difficile parce qu’on ne peut pas rentrer pour revenir demain donc là on ne sait pas ou on va dormir, mais on n’a pas le choix » font savoir Tsanga et Rim a Bode, deux camarades qui ont parcouru les 150 kilomètres reliant leur ville Bafia, à Yaoundé la capitale, pour déposer leur dossier. L’administration avait fait savoir que le dépôt exclusif dans les services de région se justifiait par le besoin de limiter les risques de fraudes et de double candidature.
Ce sont aujourd’hui près d’un million de personnes qui sont concernées par cette opération dans la région du centre. « A ce rythme ci on n’est pas sûr de pouvoir servir tout le monde à mon avis cela va être difficile » a confié ce mardi un agent des services de la région. Exténué.
Devant une des sous-préfectures de Yaoundé, de nombreux jeunes attendent pour être servis Nkul Beti.com)/n
Le ministre de la fonction publique a signé un texte y relatif.
Le gouvernement camerounais a apporté tout récemment des précisions sur le recrutement spécial de 25 000 jeunes diplômés dans la fonction publique au titre de l’exercice 2011, initié par le président Paul Biya de la république. Mercredi 9 mars dans la soirée, le ministre Emmanuel Bonde de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfropa), en sa qualité de président du comité technique chargé de cette opération a signé l’avis de recrutement, qui clarifie les choses sur cinq principaux aspects: le mode de sélection des candidats, les filières et spécialités ouvertes, les conditions générales de candidature, la composition du dossier de candidature et des conditions de recrutement. Le texte précise que la sélection des candidats se fera sur étude des dossiers. les filières ouvertes sont au nombre de 31: Affaires sociales, médecine et sciences biomédicales, cadastre, géométrie et géodésie, génie civil, techniques industrielles, aéronautique civile, agriculture, génie rural, eaux et forêt, environnement, information et communication, documentation, élevage et pêche maritimes, industries animales, mines et géologie, traduction et interprétariat, exploitation des postes et techniques de télécommunications, services démographiques et statistiques, météorologie, sciences et technologies et transports, hôtellerie et restauration, informatique, enseignement technique, enseignement maternel et primaire, arts nautiques et affaires maritimes, recherche social, scientifique et technique, secrétariat et techniques administratives, personnel d’astreinte, cadres administratifs, cadres techniques et personnel enseignants. Pour donner la possibilité « aux camerounais atteints par la limite d’âge de se présenter aux concours administratifs, le recrutement sera ouvert aux diplômés âgés de 40 ans au plus au 30 avril 2011 ». Les dossiers de recrutement seront reçus dans les chefs lieux de région et dans les missions diplomatiques du Cameroun pour permettre aux Camerounais de l’étranger de postuler à ce recrutement. Reste inconnu, le nombre de places par administration et par poste de travail. Le ministère de la fonction publique a fait savoir qu’un texte particulier fixera ce nombre ultérieurement Lire la note du ministre
Fiche de dépot téléchargeable ici Conditions à remplir
A quelques jours de la célébration de la 44e édition de la traditionnelle fête nationale de la jeunesse, le ton des préparatifs est monté de plusieurs crans
C’est avec beaucoup d’impatience que la tranche juvénile du Cameroun attend cette fête à elle consacrée. Ceci se manifeste par les répétitions au traditionnel défilé du 11 février qui se multiplient dans les différentes écoles primaires et secondaires de la République. Même son de cloche dans les universités, grandes Ecoles et autres instituts qui affûtent d’ores et déjà leurs clairons afin de donner le meilleur retentissement possible de leur patriotisme et de leur engagement dans la mobilisation autour du thème de réflexion qui oriente cette 44e édition de la fête nationale de la jeunesse.
Mais il faut aussi noter la forte implication des associations et autres mouvements de jeunesse dans leurs diversités où les stratégies des manifestations festives se multiplient. Les ateliers de couture ne désemplissent plus, de même que les ateliers de sérigraphes où les tee-shirts et autres banderoles sont en train d’être floqués. Ça et là aussi, des journées d’investissement humain et des rencontres sportives sont organisées. Pendant que certains jettent leur dévolu sur des expositions, d’autres par contre souhaitent faire connaître leur savoir faire à partir des soirées de divertissement. Des soirées qui pour la plupart d’entre elles prennent déjà corps dans nos différentes villes, si l’on s’en tient aux calendriers des manifestations élaborés par les comités de coordination et de supervision de cette 44e édition de la fête nationale de la jeunesse.
Une jeunesse qui bénéficie pour cela du soutient matériel et financier de tout les corps administratifs régionaux avec au devant de la scène, la délégation régionale de la jeunesse et même parfois du ministère du même nom. Vivement le 11 février.