Le Cameroun prépare son Programme d’investissement prioritaire (PIP)

Il est élargi au Programmation budgétaire et de la Performance  Associée,  qui se déroulent  du 16 au 25 août 2023, sous l’égide du Minepat et du Minfi. 

Sont concernés,   les organes constitutionnels, les départements ministériels, les partenaires techniques et financiers ainsi  que les acteurs de la société civile, à en croire gazeti237. Défini comme la  programmation des projets prioritaires du gouvernement sur une période de trois (03) ans, le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) encadre l’activité économique du pays. Celui du triennat   2024-2026 se prépare dans  un contexte macroéconomique difficile marqué par de fortes contraintes budgétaires consécutives aux chocs exogènes et endogènes qui continuent d’affecter les Finances Publiques de l’Etat.

S’il essaye tant bien que mal de résister à ces différents chocs malgré  un taux de croissance 2023 projeté à 3,8%, le Cameroun devra surtout,  tout mettre en œuvre,  pour maintenir au vert les voyants de sa croissance économique. En organisant donc les Conférences Élargies de Programmation Budgétaire et de la Performance Associées (CEPS-PA), session 2023, le Minepat et le  Minfi entendaient examiner et affiner la programmation 2024-2026 des dépenses des administrations publiques, et la performance susceptible d’en découler.

Pour y parvenir, le conclave devra au cours des 10 jours,   examiner les Cadres de Dépenses à Moyen Terme dits ajustés de ces entités à la lumière des orientations stratégiques du Premier Ministre Chef du Gouvernement,  ainsi que des recommandations issues du Débat d’Orientation Budgétaire. Les travaux déboucheront sur la  présentation du  PIP 2024-2026 en insistant sur ses spécificités. En effet, quatrième du genre depuis l’entrée en vigueur de la SND30, ce PIP exprime des besoins en investissements  à hauteur de  5,5 mil milliards de FCFA,  pour la poursuite et l’achèvement de 357 projets.

Ouvrant  la page à un nouveau triennat, il  aura pour objectifs majeurs d’améliorer l’impact de l’investissement public;  renforcer la préparation et la priorisation des projets au sein des administrations; limiter la pratique du saupoudrage au regard du nombre élevé des projets et programmes en cours d’exécution; renforcer la cohérence du portefeuille des projets d’investissement public du gouvernement, en relation avec la Stratégie Nationale de Développement.

Crise anglophone : le Cameroun obtient un prêt de 21 milliards de FCFA pour la reconstruction du NOSO

Le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé le 10 mai 2023, un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey.

Le 10 mai 2023, à l’occasion de la 48e réunion annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA.

« Ce financement vise à appuyer les efforts du gouvernement du Cameroun dans la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures essentielles, le renforcement de la cohésion sociale et la revitalisation de l’économie locale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » a déclaré Alamine Ousmane Mey.

Sur une enveloppe globale de 154 milliards de FCFA, seulement 11,5 milliards avaient été mobilisés en 2022. Soit un taux de mobilisation de 7,4%, selon le coordonnateur du PPRD.

Selon Paul Tasong, l’État a mobilisé 75% des 11,5 milliards de FCFA. Le secteur privé a apporté 1,2 milliard de FCFA ; le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 400 millions de FCFA ; et le Japon 1,5 milliard de FCFA. En mars dernier, l’empire nippon a injecté 1,3 milliard de FCFA supplémentaires dans la cagnotte portant sa contribution à 2,8 milliards de FCFA.

Pour rappel, au Cameroun, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent depuis six ans au rythme d’une crise sociale, politique, mais aussi sécuritaire. Entre les villes mortes et les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés séparatistes, les populations de cette partie du Cameroun subissent les conséquences d’un cycle intermittent de violences.

Depuis le déclenchement de la crise, de nombreuses exactions commises par les séparatistes et les forces de sécurité camerounaises ont été enregistrées. La situation humanitaire s’est dégradée, tout comme le contexte économique.

 

Cameroun : l’aménagement de la Vallée de la Bénoué annoncé

C’est l’une des annonces de la 1e session du comité de pilotage de ce projet tenue le 2 mai à Yaoundé.

On reparle de l’aménagement de la Vallée de la Bénoué. Deux ans après l’accord de financement de près de 121 milliards de F CFA avec la banque mondiale, et la mise en place du cadre institutionnel du projet, la première session du comité de pilotage du Projet d’aménagement et de valorisation des investissements de la Vallée de la Bénoué (Viva-Bénoué) s’est  tenue avec pour objectif d’aborder les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre et les priorités de l’année en cours.

C’était sous la conduite du président dudit comité et Secrétaire général du ministère de l’Economie (Minepat), Jean Tchoffo, en présence du coordonnateur de ce projet dédié à l’amélioration de la production agricole dans la vallée de la Bénoué, Mahamat Habibou, et du gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.

«L’état de mise en œuvre du projet est en bonne voie, nous avons passé tous les marchés relatives aux travaux d’aménagement agricole. Nous osons croire que d’ici le début du second semestre de l’année, nous allons contractualiser les entreprises qui vont commencer à aménager les espaces qui seront mis progressivement en agriculture par les populations bénéficiaires », relève Jean Tchoffo.

A terme, à en croire Garoua.info, ce sont 26000 agriculteurs directs qui bénéficieront d’appuis et de formations pendant les 7 années d’implémentation. Les parcelles culturales de la vallée de la Bénoué qui regroupent trois arrondissements, s’évaluent à 17 000 hectares de terre arable et irrigable. Le projet Viva Bénoué entend favoriser l’exploitation efficiente de ce potentiel pour limiter l’importation de riz blanc, principale culture locale.

Cameroun : la France promet de financer des projets dans le septentrion à hauteur de 33 milliards F

D’après le Minepat, cet argent va contribuer à la mise en œuvre des projets de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 dans le Grand Nord.

Ce lundi 30 janvier 2023 à Garoua, il est prévu la signature des conventions de financement entre le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Remy Rioux, et le gouvernement représenté par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey.

Ces conventions de financement s’élèvent à 33,4 milliards FCFA destinés à trois projets de développement : le projet de modernisation du tissu industriel de la Société de développement du coton (Sodecoton), le projet programme « Cameroun septentrional vert et résilient » et le Projet d’appui au développement des filières agricoles (PADFA II).

A en croire le site stopblablacam, ce financement devait contribuer à la réalisation du plan de la Sodecoton visant à atteindre une production de 400 000 tonnes d’ici à 2025. De son côté, le Programme Cameroun septentrional vert et résilient va en direction des activités agropastorales afin de les rendre résilientes aux changements climatiques. Quant au PADFA II, il va davantage soutenir les filières agricoles des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

La signature des conventions de financement sera précédée par la visite de différents sites d’intervention de l’AFD. Il s’agit notamment de l’usine d’engrenage de la Sodecoton, de l’École technique d’agriculture, ou encore du circuit de réalisation du programme « Capitales régionales ».

Ces financements sont l’occasion pour le ministère de l’Économie de rappeler que le portefeuille des projets et programmes financés par l’AFD au Cameroun s’élève à 396 milliards de FCFA.

Cameroun : voici les projets économiques pour 2023

Ils ont été présentés le 28 novembre 2022, devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale, par le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Paul TASONG.

Voici les priorités du ministère de l’Economie pour l’année 2023. Pour le compte de l’année 2023, le Ministère de l’Economie sollicite une dotation budgétaire de 62,233 milliards de FCFA, dont 25,173 milliards pour le fonctionnement et 37,060 milliards destinés à l’investissement.

Dans ce projet de Plan, les ressources allouées au fonctionnement connaissent une augmentation de 5,480 milliards de FCFA par rapport à 2022. Selon Paul TASONG, cette augmentation découle principalement du relèvement des financements extérieurs alloués au fonctionnement de certains projets et programmes de coopération.

Selon Minepat, « les activités à mener en 2023 restent arrimées à la cartographie des programmes du MINEPAT… Il sera question de poursuivre entre autres : la mise en route progressive du Programme d’Impulsion Initiale (P2I) et des plans et programmes phares de la SND 30 ; la finalisation du plan de zonage du territoire national ainsi que des schémas régionaux d’aménagement du territoire en cours d’élaboration ».

 Aussi, l’accent sera mis sur l’intensification des efforts visant à transformer structurellement l’économie nationale, à travers une plus grande diversification de l’économie, la dynamisation du secteur privé, le renforcement des activités d’import-substitution et de transformation locale de nos matières premières et l’amélioration du climat des affaires.

 Le MINEPAT veillera également à consolider le dispositif de préparation des projets, à l’effet de maximiser le taux d’exécution du budget d’investissement public. S’agissant du Programme 023, l’objectif visé est d’améliorer la nature et la portée de la contribution des partenaires extérieurs au processus de développement du Cameroun et de poursuivre l’intégration régionale. Ceci, à travers l’opérationnalisation des nouveaux instruments financiers islamiques participatifs ainsi que les mécanismes de coordination de l’aide chinoise au Cameroun, le suivi de la mise en œuvre du PREF-CEMAC et de la Stratégie nationale relative à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine, la poursuite de la mise en œuvre des APE et de leurs impacts sur l’économie camerounaise.

Enfin, pour ce qui est du Programme 024, il est prévu le renforcement des missions d’audit et de contrôle, afin de proposer des mesures utiles à l’amélioration et l’efficacité des services du MINEPAT.

Cameroun-Bayangam : du matériel agricole d’une valeur de 20 millions F offert aux GIC

(05) Groupements d’Initiatives Communes (GICs) ont accueilli le jeudi 10 novembre 2022 ces dons du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, à travers l’ASFEM.

A l’occasion de la Journée de la Femme Rurale, le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire à travers l’ASFEM, (l’Association des Femmes du MINEPAT), a remis un don en matériel de près de 20 millions de FCFA aux agricultrices de cet arrondissement situé dans le département du Koung-Khi, région de l’Ouest.

Un don en matériel agricole constitué de motopompes, groupes électrogènes, brouettes, bottes, machettes, houes, sacs d’engrais, pulvérisateurs, porte-tout, gants, arrosoirs etc. La cérémonie de remise de matériel était présidée par Kevin Dior Nkal, Sous-Préfet de l’arrondissement de Bayangam en présence de Sylvie Mipo, 2e Adjoint au Maire de cette Commune.

Selon la présidente des femmes de l’Arrondissement de Bayangam, Djomo Tsomo Odette, « A travers cet important don, le niveau de pauvreté va certainement baisser dans cette localité, car ce matériel aidera à booster la production agricole et davantage à être autonome ».

Zita Andela, la Présidente de l’ASFEM, a souligné que le MINEPAT a tenu à marquer d’une pierre indélébile ce mois dédié à la Femme Rurale à travers ce don. Elle a souhaité que ce matériel soit utilisé à bon escient, afin que les femmes rurales de Bayangam y trouvent un appui leur permettant d’améliorer leurs techniques agricoles et d’élevage. Toute chose qui permettra de booster la production et contribuera au bien-être des populations du Département du Koung-khi dans la région de l’Ouest, et du Cameroun tout entier.

Cameroun-lignes 65 et 94 : 1790 agents indexés

L’information est révélée par une correspondance du ministre des Finances, Louis Paul Motazé, signée le 30 septembre 2022.

Dans le cadre d’un audit diligenté depuis plusieurs mois par la présidence de la République, au sujet de la gestion des lignes de souveraineté 65 et 94 du budget de l’État, gérées respectivement par le ministère des Finances et le ministère de l’Économie, 1 790 agents du ministère des Finances sont invités à justifier des frais de mission perçus au cours de la période de 12 ans allant de 2010 à 2021.

Concrètement, alors que la pratique en vigueur à la Fonction publique prévoit que le nombre de jours de mission à effectuer par un agent de l’État n’excède pas 100 au cours du même exercice budgétaire, les auditeurs du Consupe ont découvert des cas où des fonctionnaires cumulent jusqu’à 600 jours de mission par an, soit six fois la norme.

Parmi ceux qui ont régulièrement perçu la totalité de leurs frais de mission du MINFI, on cite quelques patrons de médias, des chefs d’entreprises, des responsables d’instituts universitaires privés.

En rappel, la ligne 94 intitulée interventions en investissements est gérée par le Minepat et a été initiée pour gérer les imprévus dans le secteur des investissements mais aussi pour soutenir des porteurs de projets.

 Et la ligne 65 intitulée dépenses communes de fonctionnement a été mise en place pour gérer les imprévus liés au fonctionnement de l’Etat. La gestion de ces lignes alimente des soupçons au sein de l’opinion d’où l’audit qui est en cours en ce moment.

Cameroun : la SND30 met en priorité les industries locales

La revue de ce secteur a eu lieu ce 14 septembre 2022 à Yaoundé, sous la présidence du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey.

Faire une première évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) dans le secteur des industries et services, afin de formuler des recommandations pertinentes. C’était l’objet de l’assise de Yaoundé le 14 dernier.

« Plus que par le passé, il est aujourd’hui urgent d’accorder une grande priorité à la transformation des matières premières locales, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et services, tout en augmentant l’offre d’exportation », a estimé le Minepat.
De source officielle, la contribution actuelle des industries manufacturées et des services dans le PIB est de moins de 14%, alors que la SND30 prévoit un objectif de 17% en 2030. Il faut agir, pour résorber progressivement le gap.

C’est donc dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux de la revue de la mise en œuvre de la SND30 dans le secteur des industries et services, enjeu majeur de la SND30. Il couvre les domaines des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, du Tourisme et du Commerce.

Selon le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, la SND30 a fait de l’accélération de l’industrialisation, l’objectif principal vers lequel les efforts doivent converger pour la marche de notre pays vers son émergence.

Notamment à travers la densification de la production industrielle et des exportations manufacturières ; la substitution des importations ; et une meilleure insertion du pays dans les échanges internationaux grâce au rattrapage technologique, et un relèvement de la compétitivité interne et externe.

Cameroun : le Brésil octroie un milliard F pour l’amélioration du système national d’état civil

La convention à cet effet a été signée le 25 août 2022.

Une convention a été signée à cet effet, le jeudi 25 août 2022 à Yaoundé, par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, l’ambassadrice du Brésil, Patricia Maria Oliveira Lima et le directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec), Alexandre Marie Yomo.

Le Brésil vient d’octroyer plus d’un milliard de FCFA sous forme de don au Cameroun pour soutenir le Projet d’amélioration du système national d’état civil pour une citoyenneté active.

« Le Brésil, en 2000, a engagé un processus au niveau national qui lui a permis d’atteindre un taux d’enregistrement de pratiquement 99 %. Le Cameroun voudrait s’en inspirer afin d’améliorer son système d’état civil », a déclaré le Minepat.

« Il est question de mobiliser toutes les informations nécessaires dans la perspective d’enregistrer les naissances, délivrer les actes de naissance, d’accompagner le citoyen dans la vie tout court parce que sans ces documents, nous ne sommes pas à même d’offrir, avec l’équité nécessaire à tout un chacun, les services publics offerts par l’État », a-t-il ajouté.

Le taux d’enregistrement de naissances au Cameroun s’est néanmoins amélioré. Il est passé de 66,1 % en 2014 selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples réalisée par l’Institut national de la statistique (INS), à 70 % en 2020 d’après l’opération de collecte des données statistiques de l’état civil réalisée en 2019 par le Bunec.

Cameroun : une plateforme en faveur des producteurs de farine locales

Hier mardi 23 août a eu lieu, la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale constitutive de la plateforme des promoteurs de farines locales au Cameroun tenue à Yaoundé.

Les producteurs, transformateurs et autres distributeurs des farines à base de produits agricoles locaux (manioc, patate, macabo, etc.) sont réunis depuis le 23 août 2022 à Yaoundé pour penser la promotion de ce bien précieux en temps de crise inflationniste sur le marché international.

La plateforme dont l’aboutissement des travaux est prévu ce mercredi 24 août, est fondée sur les principes de la représentativité, qui impliquent que l’adhésion est ouverte à tous les acteurs de chaque maillon de la chaîne de promotion des farines locales, à l’instar de la production, la transformation, la commercialisation (distribution et consommation) et les services.

L’objectif de la nouvelle plateforme est la mutualisation des efforts pour le développement et la promotion des farines locales ainsi que la défense des intérêts professionnels communs de ses membres.

« C’est une initiative louable de ces acteurs qui ont choisi de promouvoir la farine locale dans l’ensemble de la chaîne de valeur de ce produit. C’est une initiative louable qui correspond étroitement aux autres orientations du président de la République qui avec récurrence régulière interpellative en appelle aux Camerounais de produire davantage ce qu’ils consomment et consomment davantage ce qu’ils produisent » a indiqué Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) qui a présidé les travaux.

Cette plateforme intervient dans un contexte où le Groupement des industries meunières du Cameroun (GIMC) brandit la menace d’une hausse du prix du sac de farine de blé, qui pourrait passer de 24 000 FCFA actuellement à 28 000 FCFA, soit une hausse de 4 000 FCFA.

La plateforme sera chargée de la promotion des produits faits à base de farines locales sur les marchés intérieurs et extérieurs, outre le développement de partenariats avec d’autres structures pour résoudre les différentes problématiques posées au niveau de chaque maillon. Elle aura également pour rôle, la prospection de nouveaux marchés et l’accompagnement des professionnels du secteur des farines locales dans la commercialisation de leurs produits entre autres.

Pour rappel, au cours de l’année 2021, le Cameroun a importé le blé et la farine de blé pour 180 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Économie. La promotion des farines locales, qui est partie intégrante de la politique d’import-substitution mise en œuvre par le gouvernement, vise à réduire l’expatriation de ce volume de capitaux, et ainsi contribuer à réduire le déficit de la balance commerciale du pays.

Cameroun : 422 milliards de F pour le développement du secteur rural de 2023 à 2025

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a précisé l’usage de cette enveloppe, lors des conférences élargies de programmation budgétaire et de performance associées le 16 août 2022.

Une enveloppe budgétaire de 422, 29 milliards FCFA sera allouée au développement du secteur rural, pour le triennat 2023-2025, dont 133,36 milliards FCFA pour la simple année 2023.

Concrètement, l’enveloppe va servir à l’opérationnalisation du fonds de soutien à l’import-substitution et à la réalisation effective du Recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE). Le gouvernement compte aussi poursuivre l’amélioration des bassins de production et la modernisation des infrastructures et équipements de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles.

Il sera par ailleurs question de poursuivre le soutien aux grandes unités de production que sont : la Cameroon Development Corporation (CDC) ; la Pamol Plantations Plc (Pamol) ; la Société d’Expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) et la Société de développement du coton (Sodecoton).

Ces 422 milliards vont aussi servir à la construction, la réhabilitation et l’équipement des unités, de commercialisation et de transformation des produits d’élevage bovin du Projet de développement de la commercialisation des bétails et des infrastructures d’élevage.

 Le Cameroun va aussi acquérir des équipements pour l’opérationnalisation des centres de lait, la construction des aires d’abattage dans les communes en ressources transférées au Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

 

 

Cameroun : le budget 2023 en préparation

Au cours des 02 jours de travaux (du 19 au 20 juillet 2022), cinq exposés seront présentés et animés par les experts du Minfi et du Minepat à cet effet.

Le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze a présidé ce 19 juillet 2022, à Yaoundé, la cérémonie d’ouverture du Séminaire de lancement de la préparation du budget 2023 de l’Etat.

Ledit séminaire qui s’achèvera le 20 juillet 2022, a pour objectif de présenter aux responsables techniques des administrations intervenants dans le processus d’élaboration du budget, les divers défis, les innovations et contraintes de l’environnement règlementaire et socioéconomique national, de même que les outils nécessaires à une préparation efficace des budgets de leurs administrations

Il est question de les préparer aux défis, innovations et mesures qui visent la rationalisation des choix budgétaires et une meilleure allocation des ressources disponibles.

Le Cameroun projette malgré les multiples crises, une croissance de 4,6% en 2023 et 5,3% en moyenne en 2024 et 2025. D’après le ministre de Finances, l’inflation devrait être maintenue à 3% sur cette période.

Il s’agit là d’un seuil de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dans cette perspective, l’État du Cameroun entend orienter ses actions prioritaires vers: la finalisation et de la mise en service des grands projets de 1ere génération et la poursuite et la mise en œuvre de la politique de l’import-substitution et de la promotion du patriotisme économique.
aussi, vers l’accélération du processus de la décentralisation à travers la poursuite de la mise en place des Régions et de la Fonction publique locale et la mise en œuvre de la couverture santé universelle et la politique du livre.

Selon la CRTV, la fin de satisfaire les précédentes actions prioritaires, la direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances soutient que la part des prélèvements obligatoires dans la richesse nationale doit atteindre « au moins 25% pour être significative et engendrer un véritable développement ».

La DGI rappelle que le taux de pression fiscale calculé sur la base des recettes globales est passé de 12,1% en 2010 à 14,6% en 2019 avec des pics de 14,7% en 2015 avant de tomber à 11% en 2020 et 11,8% en 2021.

Cameroun : priorités budgétaires 2023-2025 au centre du Conseil de Cabinet du 28 juin 2022

Le ministre des Finances Louis Paul Motaze, celui de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ont exposé sur les grandes orientations budgétaires et les investissements à moyen terme.

Au moins deux membres du gouvernement étaient au centre des attentions mardi 28 juin 2022 à l’auditorium des services du Premier ministre. C’était à l’occasion du Conseil cabinet du 6è mois de l’année 2022, présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Les ministres des Finances, de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont exposé sur différents points.

D’abord, le ministre des Finances a axé son propos sur les grandes orientations et priorités budgétaires de l’Etat  pour la période 2023-2025. A cet effet, des explications de Louis Paul Motaze il ressort que le contexte économique actuel est négativement impacté par le conflit en Europe de l’Est et les effets persistants  de la pandémie de Covid-19.

Dans ce sillage, la croissance mondiale devrait passer de 6,1% en 2021 à 3,6% en 2023  selon les estimations du Fonds monétaire international. Corrélativement, les prévisions de croissance au Cameroun sont revues à la baisse et revues à 4%  en 2022 contre un taux initial de 4,2%.

A  moyen terme, la croissance économique pourrait être de l’ordre de 4,6% en 2023 et de 5,3% en 2024 et 2025 compte tenu aux  projections liées à la mise en œuvre des programmes économiques et financiers. En ce qui concerne le taux d’inflation, il resterait  contenu à 3% en 2022 grâce aux mesures prises par le gouvernement pour juguler la vie chère.

Ensuite, après l’exposé du ministre en charge de l’Economie Alamine Ousmane Mey, le chef du gouvernement a fait une prescription à ce dernier. C’est de veiller à la mise en cohérence de tous les projets d’investissement des administrations sectorielles avec le programme d’investissement prioritaire 2023-2025.

Le Conseil a adopté le document de programmation économique et budgétaire pour la période 2023-2025. Ce document sera soumis au Parlement en vue du débat d’orientation budgétaire. Ces débats constituent un enjeu majeur de la session parlementaire de juin en cours à l’Assemblée nationale et au Sénat depuis le mardi 07 juin 2022.

Le Cameroun et l’Afrique du Sud intensifient leurs échanges commerciaux

Alamine Ousmane Mey a reçu en audience le lundi 21 mars 2022, Mepha Makhosazana, Chargée d’affaires au Haut-Commissariat d’Afrique du Sud au Cameroun.

Les deux partenaires ont, au cours des échanges, identifié les secteurs prioritaires sur lesquels vont s’appesantir leurs relations : l’agriculture, les télécommunications, les infrastructures routières ferroviaires.

« Les échanges ont essentiellement porté sur l’amélioration de la coopération bilatérale entre le Cameroun et l’Afrique du Sud. Comme vous le savez tous on a déjà une entreprise Sud-africaine au Cameroun qui est MTN. Il est question d’améliorer les infrastructures, apporter des améliorations dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie, des transports parce qu’ils ont une expérience a partagée et nous aussi », a souligné Bekolo Dorothy Tataw, directeur de l’intégration régionale au Minepat.

« Le contenu de nos échanges avec le ministre portait essentiellement sur le commerce bilatéral, particulièrement sur comment booster les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud », a déclaré Mepha Makhosazana.

La Chargée d’affaires du Haut-Commissariat d’Afrique du Sud, Mepha Makhosazana, a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre cette coopération et surtout à l’intensifier. Elle a cet effet annoncé l’arrivée au Cameroun dans les prochains mois d’une délégation d’investisseurs sud-africains pour des échanges d’affaires.

Il convient d’indiquer que les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud, se chiffraient à environ 50 milliards de FCFA au cours de l’année 2017. L’information a été rendue publique lors d’un forum économique entre les deux pays en juin 2017.

De plus, à cette période, le Cameroun avait exporté vers l’Afrique du Sud des produits, pour un peu plus de 30 milliards de FCFA, contre seulement environ 20 milliards de FCFA pour les exportations sud-africaines en direction du Cameroun.

Cameroun : pas de développement économique sans la femme

C’est la substance de la rencontre entre le ministre chargé de l’Economie, l’émissaire du Fonds des Nations Unies pour la population et le DG de l’organisation Ouest africaine pour la santé.

À quelques semaines de la célébration de la journée internationale de la femme (08 mars), l’autonomisation de cette dernière fait encore parler. Cette année, le thème arrêté est «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».

C’est à ce titre que le Fonds des Nations unies pour la population, UNFPA mène son combat. Sa directrice, pour l’antenne du Cameroun, Argentina Mactavel, a porté le plaidoyer pour l’autonomisation des filles et des femmes auprès du ministre Alamine Ousmane Mey chargé de l’Economie (Minepat) au cours d’une audience.

Ce plaidoyer s’inscrit dans le cadre de la mise en place du projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel. Dans sa déclinaison, le projet veut participer à un renforcement des compétences pour la vie courante des adolescentes et des jeunes femmes.

Pour l’organisation, l’autonomisation économique de la femme est un aspect fondamental pour l’amélioration et le renforcement de l’économie. La femme apparaît alors comme un agent primordial dans le processus du développement économique.

Et ça passe par un maintien de la fille à l’école. Il est aussi question de s’accentuer sur la santé sexuelle et reproductive. Mais également un développement des débouchés économiques.

L’audience accordée par le Minepat a aussi vu la participation du Directeur général de l’Organisation Ouest africaine de la santé, OOAS, le Pr Stanley Sokolo. L’occasion de revenir sur l’importance d’assurer à la gente féminine une garantie en matière de santé.

Ensemble, ils tablent sur les besoins que sollicite une réussite de ce projet pour un meilleur épanouissement de la femme. Parmi ces besoins est la nécessité d’apporter les outils favorables à la croissance économique de la femme.

« Je suis très encouragé parce que le ministre a déclaré qu’il a en main toutes les stratégies pour le développement du capital humain et le renforcement de l’économie », indique le Pr Sokolo.

Cette initiative profite aussi d’un accompagnement de la Banque mondiale. L’institution de Bretton Wood apporte un financement de 394 milliards de F. Un appui qui va s’étendre sur la période 2014-2024.

Dans sa matérialisation, le projet se décline au niveau des adolescentes exposées au mariage précoce, la grossesse ou un abandon prématuré de leurs études.

Et il ne compte pas se limiter seulement au Cameroun. Mais s’étaler dans d’autres pays à l’instar du Benin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Tchad et Niger entre autres.

 

 

Cameroun : l’Allemagne fait un don de 6 milliards FCFA au Cameroun

L’appui vise à encourager le respect de la l’environnement et densifier la lutte contre le changement climatique.

Six milliards de FCFA sous forme de don pour soutenir le Cameroun dans la lutte contre le changement climatique. Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a exprimé ce 29 juin 2021 les remerciements du pays à la République fédérale d’Allemagne.

Selon Alamine Ousmane Mey, le don allemand va permettre de restaurer le couvert végétal, de soutenir les populations dans leurs activités en les encouragent à préserver l’environnement. Le Minepat réaffirme l’excellence de la vitalité de la coopération entre le Cameroun et l’Allemagne.

A noter que dans le cadre de la coopération bilatérale technique, l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun dispose d’un fonds pour le financement des microprojets de développement.

Cameroun : cinquième jour de captivité pour la déléguée départementale du Minepat pour le Ngo-Ketunjia enlevée par une milice séparatiste présumée

Ayaba Shera a été kidnappée le 2 avril alors qu’elle se rendait à une réunion convoquée par le préfet du département.

Depuis le vendredi 2 avril, aucune nouvelle d’ Ayaba Shera, la déléguée départementale du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) pour le Ngo-Ketunjia, dans la région du Nord-ouest Cameroun.

Cette dernière a été enlevée par des hommes armés non-identifiés, soupçonnée d’être des miliciens séparatistes, alors qu’elle se rendait à une réunion présidée par le préfet du département. Depuis lors, plus de signe de vie d’après ses proches. D’après des sources sécuritaire, le chauffeur de cette responsable départementale  été arrêté par la police pour besoin d’enquête.

Selon le réseau d’informations Hummy News, il y a des contacts entre les ravisseurs et la famille de la déléguée et  des négociations pour sa libération seraient en cours.

Cameroun- Pr. Isaac TAMBA : « nous allons aider les entreprises à résister contre la Covid-19 »

A l’issue des 26ème et 27ème sessions, le président du Comité de pilotage du bureau de mise à niveau des entreprises camerounaises a dévoilé la stratégie gouvernementale pour venir en aide aux entreprises impactées par la crise liée au coronavirus.

Que fait le gouvernement Camerounais pour venir en aide aux entreprises qui sont durement frappés par cette pandémie du Covid-19 ?

Déjà vous dire que face à cette crise, le gouvernement n’est pas resté indifférent. Le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a élaboré une stratégie de riposte du gouvernement face à la Covid-19 de résilience économique et sociale. Cette stratégie a fait l’objet d’une présentation par le chef de ce département la semaine dernière auprès du Partenaire technique et financiers. Et le coût de cette stratégie s’élève à environ  500 milliards de Francs CFA, dont 296 milliards de Francs CFA qui ont été fléchés dans le cadre de l’ordonnance du chef de l’Etat du 03 juin dernier.

Plus précisément, comment est-ce que le Bureau de mise à niveau des entreprises compte-t-il accompagner les pouvoirs publics pour surmonter cette étape difficile ?

S’agissant plus particulièrement du BNM, sa démarche comme tous les autres outils d’accompagnement du gouvernement, devrait s’inscrire dans cette stratégie. Je rappelle que cette stratégie comporte cinq piliers dont le deuxième pilier qui porte essentiellement sur la résilience économique et financière. Quand on parle de résilience économique et financière, il s’agit de pouvoir amener les entreprises à résister face à cette crise sanitaire, face à cette crise économique et financière. Mais nous n’allons pas faire que résister, amener les entreprises à résister. Comme vous le savez les estimations du taux de croissance pour 2020 nous amène dans une situation que nous n’avons pas connu depuis près de 30-40 ans, à savoir la dépression, avec un taux de croissance de -1,1%

Rester résilient c’est bon, mais il faut pouvoir sortir de cette résilience là et relancer l’économie. C’est pourquoi au niveau du ministère de l’Economie, le ministre  est en train d’élaborer un plan, ou une matrice d’actions visant à relancer l’économie.

Vous qui êtes au cœur de la stratégie, que peut concrètement proposer le ministre en charge de l’Économie aux entreprises ?

Il y a une série d’outils qui ont été développée à cet effet, et à côté de ces outils financiers notamment des ressources d’une certaine importance qui seront dédiées aux entreprises, soit sous forme de subvention, soit sous forme de financement direct, soit alors sous forme de caution. Ces cautions vont permettre aux entreprises de pouvoir accéder plus facilement aux crédits bancaires.

A côté de ces ressources financières et budgétaires qui seront mises en place par le gouvernement, les outils d’accompagnement du secteur privé que le gouvernement a bien voulu mettre en place au nombre desquels le bureau de mise à niveau va justement jouer une partition majeure là-dessus parce que comme vous le savez l’écosystème des entreprises du secteur privée est très varié. On part des très petites entreprises, aux petites entreprises, jusqu’aux grandes entreprises, en passant par les moyennes entreprises.

Et le BNM a une compétence avérée en ce qui concerne les petites entreprises et les moyennes entreprises. Donc pour les mesures d’action visant à rendre les entreprises plus résilientes ou alors visant à favoriser la relance de l’économie, il va sans dire que le BNM qui assure la mise à niveau (et quand on parle de la mise à niveau, on parle de la compétitivité) des entreprises, sera bien inscrite dans cette stratégie de relance et ce plan qui vise à sortir les entreprises du secteur privé dans le marasme dans lequel la crise sanitaire les a plonger.

 Propos recueillis par Emile Zola Ndé Tchoussi

Cameroun : le Bureau de mise à niveau des entreprises face aux défis du Covid-19

Les 26ème et 27ème sessions du Comité de pilotage du bureau de mise à niveau des entreprises camerounaises (BMN) se tiennent ces 24 et 25 juin 2020,  dans un contexte marqué par une crise sanitaire qui a un impact sur notre économie.

A l’entame de ces sessions, le Pr. Isaac TAMBA, Directeur général de l’Economie et de la programmation des investissements publics au ministère de l’Economie, du plan et de l’aménagement du territoire, (Minepat), qui préside les travaux a fixé les objectifs.

 L’on apprend que ces cessions, sont entre autres, dédiées à l’examen des questions relatives au mode opératoire du Programme national de mise à niveau, à l’examen et à l’adoption des états financiers de l’exercice 2019, l’organisation de la première édition des journées de mise à niveau et à la présentation du document de stratégie du BMN pour la période 2020-2024.

Pour Issac Tamba, dans la perspective de contribuer à la recherche des solutions pour atténuer les effets néfastes de cette pandémie, le BMN a notamment réalisé une enquête auprès des industries manufacturières, et en particulier, celles du secteur de l’agroalimentaire.

Les conclusions de cette enquête constituaient un  des points à l’ordre du jour de cette première session de l’année qui a été également l’occasion d’examiner les résultats enregistrés par le BMN en 2019.

 A titre d’illustration, le président de séance a cité : la conclusion satisfaisante du Programme industrialisation et valorisation des produits agricoles. Un Programme financé par le troisième Contrat de désendettement et développement signé entre la France et le Cameroun. Les conclusions de cette audit indiquent que : « le BMN est le meilleur bénéficiaire sectoriel aussi bien en terme de gestion des fonds mis à la disposition, que d’atteinte des indicateurs de performances ».

Il a également énuméré : – les quatre études sur le positionnement stratégique de quatre filières de l’agroalimentaire (transformation de graines et fabrication de produits amylacés ; oléagineux et aliments pour animaux ; lait, fruits et légumes et autres produits alimentaires ; tabac, -l’appui aux entreprises à la mise en place des système de management de qualité, – la poursuite de la formation continue du secteur conseil et l’octroi des primes sur l’investissements matériels à plusieurs entreprises ayant implémenté avec satisfaction leur plan de mise à niveau.

Cameroun / Covid-19 : vers une chute vertigineuse du PIB à -3% en 2020 contre 4,1% en 2019

Selon les stimulations du ministère de l’Economie de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat), les prévisions de croissance 2020 se rapprochent d’un niveau qui n’a pas été enregistré depuis 30 ans.

Le Minepat vient de rendre public un rapport intitulé « Stratégie de riposte du Cameroun face à la COVID 19 et de résilience économique et sociale ». Sur la base de simulations et de sondages,  le document de 8 pages affiche les impacts socio-économiques de la crise sanitaire.

Suivant le rapport qui intègre aussi les données récemment publiées par le FMI, l’évolution de la courbe des variations du PIB par habitant annonce une forte baisse de -3,6%. Alors que celui-ci a été projeté cette année à 4 %.

Le Minepat relève que  le secteur le plus affecté serait le secteur tertiaire (industries et services). Le fléchissement des revenus serait de -19,2% pour le Gouvernement, -11,9% pour les entreprises et -15% pour les ménages ; ce qui correspondrait à une perte évaluée à près de 26,4 milliards de F.CFA pour les ménages ruraux, et près de 58,2 milliards de F.CFA pour les ménages urbains. Le taux de chômage suivant le même rapport,  enregistrerait un accroissement par rapport à la situation de référence de près de 163%  et  le niveau des prix enregistrerait une hausse de près de 3,2%.

Afin de renforcer la résilience de l’économie camerounaise, le Minepat pense qu’il est nécessaire de permettre aux entreprises nationales d’être plus compétitives, tout en améliorant l’attractivité de la destination Cameroun. Notamment en mettant en œuvre la politique de diversification de certaines filières porteuses au niveau régional  comme la banane-plantain, riz, maïs, igname, manioc, café, cacao, hévéa, huile de palme, coton, fruits tropicaux, oléagineux.

En plus de cela, bâtir une transformation structurelle basée sur l’agriculture, élargie à des produits/filières chimiques et pharmaceutiques. Tout comme il faille encourager l’utilisation des intrants agricoles locaux dans le processus de production des grandes entreprises au Cameroun.

Cameroun : la Banque mondiale apporte son soutien pour l’électrification de 417 villages

L’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, le Nord- Ouest, Sud-Ouest et l’Est sont les futurs bénéficiaires du projet d’extension et de  renforcement du réseau électrique. Il va  notamment s’agir de construire des lignes et des postes de transformation électriques.

Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le représentant du directeur des Opérations de la Banque mondiale, Ibrah Ramdam Sanoussi, ont signé un accord le 12 juin dernier à Yaoundé. Il s’agit d’électrifier pendant cinq ans, près de 417 nouvelles localités dans six régions du Cameroun. A savoir l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, le Nord- Ouest, Sud-Ouest et l’Est.

Selon la Banque mondiale, le projet va  accroître le  taux d’accès à l’électricité de l’ordre de 4,46%. 521 000 personnes, issues pour la plupart de familles rurales seront connectées. La Banque mondiale compte aussi installer des centrales solaires à des mini-réseaux isolés existants et par l’extension de ces mini-réseaux.

Tout cet ensemble rentre dans le Projet d’électrification rurale et d’accès à l’énergie dans les zones sous-desservies du Cameroun  (Perace). Il participe de la mise en œuvre du Plan de développement du secteur électrique (PDER) adopté par les pouvoirs publics en 2017.

Cameroun : Alamine Ousmane explique l’usage du don de 18 milliards de la France

Ce montant a été offert par l’Agence française de développement (AFD) le 18 mai dernier  en soutien à l’économie, à la lutte contre le Covid-19 et le développement de l’Extrême-Nord.

L’usage du don de 18 milliards de FCFA  de l’Agence française de développement a été détaillé dans un communiqué du Ministère de l’Economie de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat). Il a été publié le 1er juin dernier. L’on retient s’agissant de  la riposte à la pandémie du Covid-19, que le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) a offert environ 6,5 milliards de FCFA au Cameroun.

« De manière spécifique, cette enveloppe permettra de renforcer la prise en charge des cas de covid-19, en particulier les cas graves dans les hôpitaux de référence de Yaoundé, Douala et Bafoussam et d’acquérir massivement les équipements de protection individuel et l’équipement biomédical », explique Alamine Ousmae Mey  le ministre Camerounais de l’Economie, de planification et l’aménagement du territoire.

Le  projet d’Appui au développement économique et social des territoires ruraux vulnérables de la région de l’Extrême-Nord, bénéficie pour sa part d’une dotation d’environ 9,643 milliards de FCFA. A propos, le communiqué du Minepat précise que : « ce projet s’inscrit dans la stratégie menée par le gouvernement en matière d’appui aux territoires ruraux et à la décentralisation, pour réduire considérablement la pauvreté et la vulnérabilité des couches sociales défavorisées »,

La troisième convention signée entre le Cameroun et l’AFD concerne le financement partiel du projet de construction de l’immeuble siège du Bureau national de l’état civil (BUNEC).  Le 3e C2D vient en effet de le subventionner pour environ 2,3 milliards de FCFA. Il s’agit, apprend-t-on, d’un projet évalué à presque  6,37 milliards de FCFA et pour lequel l’Etat va fournir  environ 4,07 milliards.

En rappel, le Contrat de désendettement et de développement  est un mécanisme par lequel le Cameroun rembourse ses dettes auprès de la France, mais celle-ci les réinjecte dans les projets camerounais par le biais de l’AFD.

Cameroun: le Minepat précise l’usage des 64,3 milliards de F CFA empruntés auprès de l’ITFC pour la Sodecoton

Les fonds, destinés au financement de la campagne cotonnière 2019/2020, seront dépensés en deux tranches. Détails

 

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, a précisé, par voie de communiqué, l’usage qui sera fait des 98 millions d’euros (64,3 milliards de F CFA) obtenus par le gouvernement auprès de la Société internationale islamique de financement du commerce (International Islamic Trade Finance Corporation en anglais, ITFC).

Les fonds, destinés au financement de la campagne cotonnière 2019/2020 de la Société de développement du Coton du Cameroun (Sodecoton), seront utilisés en deux tranches: une tranche de 20 millions d’euros pour l’acquisition d’intrants agricoles et une autre tranche, de 78 millions d’euros, pour la commercialisation du coton-graine et de soja auprès des coopératives et des paysans.

L’échange de signatures de l’accord de prêt Murahaba y relatif, a été conclu le 07 avril dernier entre le Minepat et l’ITFC.

Le crédit de campagne mis à la disposition de l’Etat par l’ITFC sera remboursé par la Sodecoton.

L’ITFC est un organe du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), spécialisé dans le financement du commerce.

Endettement du Cameroun : le FMI sonne de nouveau l’alarme rouge

Dans un communiqué publié cette semaine, l’institution de Bretton woods s’inquiète du rythme d’endettement du pays de Paul Biya et fait des recommandations.  

Un communiqué de son conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) publié cette semaine, invite à nouveau les autorités camerounaises à limiter les emprunts non concessionnels aux projets macrocritiques, pour lesquels aucun financement concessionnel n’est disponible. Pour le l’institution financière, le pays «court un risque élevé de surendettement».

Le Fonds monétaire international (FMI) recommande à l’État camerounais de préserver la viabilité de la dette en respectant strictement le plan de décaissement pour les prêts contractés, mais non décaissés.

«L’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance est essentielle pour promouvoir une croissance inclusive et dirigée par le secteur privé, estime le FMI, appelant notamment à des mesures audacieuses visant le renforcement de l’application des contrats, l’amélioration de la conformité avec les recommandations de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), la réduction des prêts non performants et la résoudre de l’équation des banques en difficulté.

Le FMI juge essentiel l’implémentation de nouvelles mesures visant à diversifier la base d’exportation et à améliorer l’efficacité des investissements.  Pour libérer le potentiel de croissance du Cameroun. Le Fonds invite en outre à maintenir le cap sur l’assainissement budgétaire pour constituer des tampons fiscaux et externes, à élargir l’assiette des recettes non pétrolières, à réduire les exonérations fiscales discrétionnaires, à lutter contre la fraude et l’évasion fiscales et à améliorer l’administration fiscale et douanière.

Autres recommandations à l’endroit des autorités camerounaises, s’attaquer de toute urgence, aux risques financiers et fiscaux associés à la Société nationale de raffinage (Sonara), victime en fin mai 2019 d’un grave incendie ayant décimé l’essentiel de son plateau de production. Sa restructuration devant reposer sur une analyse coûts-avantages approfondie de toutes les options disponibles.

S’agissant de l’accord au titre pour la facilité élargie de crédit (FEC) approuvé le 26 juin 2017 pour un montant total d’environ 666,1 millions de dollars, le FMI a annoncé un nouveau décaissement de quelque 76,1 millions de dollars, portant ainsi le total à ce jour à environ 590 millions de dollars. Dans le même ordre d’idées, le FMI a accepté la demande de dérogation des autorités pour non-respect des critères de réalisation continus, s’agissant de la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiements extérieurs, sur la base des mesures correctives prises.

Toujours est-il que, pour le Fonds, les performances du Cameroun, dans le cadre du programme triennal soutenu par la FEC, «ont été mitigées» : si tous les critères de performance à fin juin 2019 ont été respectés, 4 des 5 objectifs indicatifs pour la même période «n’ont pas été atteints», les réformes structurelles avançant «mais avec des retards».

Le Cameroun ne prend généralement pas très au sérieux les alertes du FMI. Beaucoup de ses cadres en charge des questions économiques estiment que le pays reste dans la marge d’endettement admise en zone Cemac.

Entreprises camerounaises : ce qui freine les plus compétitives

La Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic  vient de rendre public son premier rapport. Le document salue les  performances réalisées par certains établissements, mais relèvent aussi leurs manquements.

Il s’agit des entreprises  qui ont dégagé un résultat d’exploitation et un résultat net positifs sur la période, et notamment au 31 décembre 2018, avec des dividendes générées. Elles sont sept au total : le Port autonome de Douala (PAD), la Société de développement du coton (Sodecoton), Aéroports du Cameroun (ADC), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (MAETUR) et la Cameroon Hotels Corporation.

Elles sont selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), les structures à fort potentiel.  Elle met un accent sur la réhabilitation des outils composant les entités analysées pour davantage de productivité. La CTR note que les sept entreprises citées plus haut auraient mieux fait si certaines pesanteurs étaient levées.

Le rapport constate par exemple en ce qui concerne le Port de Douala que sa créance sur l’Etat s’est considérablement alourdie, s’élevant au 31 décembre 2018 à plus de 62 milliards de FCFA.

S’agissant de la Sopecam, le rapport l’invite à faire preuve d’une plus grande agressivité commerciale, à procéder à la rationalisation des effectifs et des charges d’exploitation. Le document ne manque pas de lui signifier la nécessité  de s’arrimer les textes organiques de la structure à la loi du 12 juillet 2017 portant statut général des entreprises publiques.

Pour ce qui est de la Sodecoton, la CTR leur suggère de poursuivre la mise en œuvre du plan de redressement d l’entreprise.

Cameroun : le gouvernement lance les consultations pour le DSCE II

Cette deuxième phase du plan d’émergence va de 2020 à 2027. Des conférences de consultations scientifiques vont se tenir du 26 au 29 mars à Yaoundé.

10 grandes thématiques forment l’architecture du prochain Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), le plan de développement du gouvernement pour faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.

Ces thématiques portent entre autres sur la caractérisation du paradigme de développement et analyse de sa pertinence compte tenu de l’objectif d’émergence ; la diversification et compétitivité de l’économie camerounaise ; le financement de l’économie et efficacité du système bancaire; le  développement des infrastructures et de la dette publique ; l’agriculture, pauvreté dans le monde rural et autosuffisance alimentaire ; ou encore la qualité des institutions et gouvernance.

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) lance à ce sujet un appel à « contribution scientifique », pour l’élaboration dudit document.

L’objectif étant de recueillir « les contributions du monde universitaire et professionnel dans le cadre des réflexions entamées pour la planification du développement économique et social du Cameroun pour la prochaine décennie. En d’autres termes, il est question de consulter les chercheurs, entrepreneurs privés et acteurs de la société civile dans le cadre de l’élaboration du document-cadre de planification de mise en œuvre de la deuxième phase de la vision 2035 », renseigne cet appel à communication.

Les soumissions pour l’élaboration de ce document sont attendues au plus tard le 1er mars, et les conférences de consultations se tiendront du 26 au 29 mars 2019.

En rappel, la phase I du DSCE couvrait la période 2010-2019. En janvier dernier, le gouvernement confesse l’échec de cette première phase. Le 23 janvier à Yaoundé, Paul Tasong, le Minepat délégué reconnaissait : « le tout premier indicateur portait sur une croissance économique soutenue pendant les 10 ans. Le souhait était d’atteindre une croissance moyenne de 5,5% sur la période de planification. A ce jour, nous n’avons pas atteint de manière totalement satisfaisante ce taux de croissance. Le taux de croissance moyen de nos jours est de 4,5% ».

Le DSCE III couvre la période allant de 2028 à 2035 et « poursuit comme objectif l’atteinte par le pays du statut de nouveau pays industrialise ».

Le HCR et le Minepat lancent un comité pour le développement des localités abritant des réfugiés

Les deux institutions ont procédé mardi au lancement du comité de pilotage chargé de la coordination et du suivi des interventions de développement des localités accueillant des réfugiés dans l’Est, l’Adamaoua et le Nord.

Ce mardi, 30 mai 2017, a eu lieu le lancement officiel du Comité de pilotage chargé de la coordination et du suivi des interventions de développement des localités abritant les réfugiés centrafricains dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord. Cet organe est mis en place par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) dans un contexte de fragilité des localités d’accueil et des zones frontalières du fait de l’instabilité socio-politique et sécuritaire de la Centrafrique.

Les récentes scènes de violence survenues en Centrafrique ont entrainé un afflux des ressortissants de ce pays au Cameroun. Ce sont environ 259 145 réfugiés centrafricains qui sont accueillis dans les régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est, principalement dans les villes de Timangolo, Meiganga, Gado, Borghop… Selon le HCR, cette situation a entrainé des problèmes tels que l’aggravation de la vulnérabilité des populations locales, l’accès limité aux ressources de subsistance et aux services sociaux de base.

«Bien que la présence des réfugiés dans les villages d’accueil représente une opportunité pour ces localités à travers, entre autres, des activités commerciales et agropastorales, elle exerce une pression importante sur les ressources  naturelles des régions  d’accueil entrainant ainsi d’énormes risques de stabilité et de coexistence pacifique entre les autochtones et les réfugiés», explique-t-on au HCR.

Toutes choses qui ont conduit le Minepat et le HCR à signer un accord de partenariat le 24 octobre 2016 pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés et des communautés hôtes. Ce dernier prévoit la mise en place du Comité cité avec pour mission principale de coordonner et d’orienter de manière stratégique les activités liées à la réalisation du plan de soutien aux communes hôtes. En cours d’élaboration, ce plan de soutien devrait être finalisé puis validé en octobre. Le mois de décembre sera dédié à son lancement officiel suivra alors le début de sa mise en œuvre au mois de janvier 2018.

«Il s’agit de renforcer les capacités des  réfugiés en même temps que celles  des communes hôtes. On voudrait renforcer les services sociaux de base qui profitent aussi bien à la population locale qu’aux réfugiés. Parce que ces populations ont de nombreux problèmes. Certains réfugiés centrafricains sont souvent de grands éleveurs qui arrivent avec des troupeaux, lorsqu’ils viennent cela créé des problèmes avec les éleveurs locaux à cause du pâturage. De même nous voulons renforcer les infrastructures», a souligné le représentant du HCR au Cameroun, Kouassi Lazare Etien.

Pour y parvenir, l’organe devra identifier les besoins prioritaires des réfugiés et des populations hôtes par la collecte des données ; préparer les plans et renforcer les capacités des acteurs sur la question des réfugiés, procéder à l’analyse des informations collectées dans les camps de réfugiés ; faire une estimation financière des besoins arrêtés et chiffrés. Il devra par ailleurs chargé d’élaborer des termes de référence pour l’utilisation des ressources, d’élaborer les programmes et projets prioritaires sur le plan technique, managérial et financier en faisant ressortir l’impact économique et socio-culturel des réfugiés et des populations hôtes.

Toutes ces actions seront menées sous la présidence du secrétaire général du Ministère de l’Economie, Jean Tchoffo, et lla coordination technique du HCR.

 

 

 

 

La Eximbank octroie 83 milliards de F pour le barrage de Memve’ele

Les fonds empruntés par le Cameroun serviront pour la construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage situé dans la région du Sud

La Banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine) vient de conclure un accord de prêt de un accord d’un montant de 83 milliards de francs CFA avec le Cameroun pour le financement du projet de construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage hydroélectrique de Memve’ele (Sud), a-t-on appris lundi, 16 janvier, auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ce nouveau financement d’Eximbank fait partie des 243 milliards de francs CFA que doit apporter la partie chinoise pour la réalisation de ce projet dont le coût total est estimé à 420 milliards de francs CFA.

Les autres contributions provenant de la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 112 milliards de francs CFA et l’Etat du Cameroun, 65 milliards de francs CFA.

L’entreprise chinoise Sinohydro en charge de matérialisation du projet rassure quant au délai de livraison du barrage, prévu en juin 2017 et dont la production de 211 Mégawatts (MW) devrait permettre d’améliorer l’offre en énergie électrique à travers le pays.


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La banque islamiste offre 50 bourses de d’études

L’information est du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Administration du territoire qui appelle les Camerounais à envoyer leurs candidatures

La Banque islamique de dé développement (BID) vient de lancer son programme de bourse de mérite pour le compte de l’année académique 2017-2018. Dans le cadre dudit programme, l’organisme offre 50 bourses d’études aux étudiants chercheurs ressortissants des pays membres de la BID désirant faire un Doctorat ou des recherches doctorales.

Le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, invite les Camerounais à déposer leurs candidatures. Date limite de dépôt : le 21 janvier 2017.

La bourse d’études de doctorat est d’une durée de trois ans dans les disciplines santé et médecine ; énergie et développement ; infrastructures ; agriculture et production alimentaire et le développement par les TIC.

Elle sera attribuée au mois de Septembre 2017 et couvre les frais de scolarité et de subsistance, la prise en charge médicale et un billet d’avion aller- retour, une indemnité pour la participation aux conférences, une indemnité pour l’achat d’un ordinateur (uniquement pour les doctorants) et une autre pour les membres de la famille (uniquement pour les doctorants)

S’agissant de la bourse pour les recherches doctorales, la bourse de la BID est destinée uniquement aux candidats porteurs d’initiatives innovantes, désireux de réaliser un projet de recherche de six à douze mois portant sur des solutions à des questions qui préoccupent les pays membres de la BID comme le paludisme, l’hydraulique, l’énergie et la production animale.

Le formulaire de candidature, les critères d’éligibilité, les renseignements liés aux avantages et aux facilités qu’offre ledit programme sont disponible sur le site www.isdb.org.


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Eximbank-Turk octroie 140 milliards de F pour le stade de Japoma

Une convention de financement y afférente a été signée mercredi entre le vice-président de ladite banque et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire

Le Cameroun et l’Eximbank-Turk s’accordent pour un financement de 140 milliards de FCFA en faveur du stade de Japoma à Douala. L’agence de crédit, représentée par son vice-président Alaaddin Metin, et le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Administration du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, ont signé mercredi, 20 novembre 2016, une convention de financement y relative.

La somme consentie par l’Eximbank-Turk représente 75% du montant global, 166 millairds de FCFA, nécessaire pour l’ouvrage. Les 15% de contrepartie de l’Etat du Cameroun, soit 24 milliards de FCFA, a déjà été obtenue auprès du groupe bancaire gabonais BGFI.

Réalisé par l’entreprise turque Yenigün Construction Industry, le projet de construction du stade omnisport de Japoma prévoit : 50 000 places, un complexe hôtelier, deux piscines olympiques, deux terrains d’entraînements avec gradins, un gymnase couvert de 2000 places assises et huit couloirs avec 1000 places assises.


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