Troisième trimestre 2023 : UBA enregistre une croissance de 115 % de ses bénéfices bruts

Reproduisant la performance remarquable réalisée au cours des deux premiers trimestres de l’exercice en cours, le bénéfice brut de la banque a augmenté de 115,2 pour cent à 1,98 milliard de dollars, contre 1,4 milliard de dollars enregistré l’année dernière.

United Bank for Africa (UBA) Plc, a une nouvelle fois annoncé une embellie dans ses résultats financiers non audités pour le troisième trimestre clos le 30 septembre 2023, enregistrant une croissance impressionnante.

Reproduisant la performance remarquable réalisée au cours des deux premiers trimestres de l’exercice en cours, le bénéfice brut de la banque a augmenté de 115,2 pour cent à 1,98 milliard de dollars, contre 1,4 milliard de dollars enregistré l’année dernière. L’année dernière, tandis que le bénéfice d’exploitation a augmenté de 146 %, passant de 951,87 millions de dollars en septembre 2022 à 1,54 milliard de dollars au cours de l’exercice sous revue.

Le rapport financier de la banque déposé auprès de la Nigerian Exchange Limited a montré une augmentation impressionnante de 262 % du bénéfice avant impôts (PBT) pour clôturer à 757,84 millions de dollars, contre 318,36 millions de dollars enregistrés à la fin du troisième trimestre de 2022.

Tandis que le bénéfice après impôts a également augmenté de façon impressionnante de 287,2 %, passant de 266,64 millions de dollars enregistrés un an plus tôt à 678,13 millions de dollars, dépassant largement son rendement annualisé des capitaux propres moyen pour le troisième trimestre 2023, de 131 % à 44,37 %.

Les fonds propres des actionnaires d’UBA sont restés très solides à 2,29 milliards de dollars, contre 1,19 milliard de dollars en décembre 2022, reflétant une fois de plus une forte génération de capital interne et une forte capacité de croissance.

Commentant le résultat, le directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba, a noté que le Groupe a une fois de plus démontré une amélioration soutenue et remarquable des indicateurs de performance clés au cours de la période, reflétant son engagement à apporter de la valeur aux actionnaires et aux diverses parties prenantes.

« Cette amélioration significative est attribuée à l’impact de l’harmonisation des taux de change, à une gestion efficace du bilan et à nos stratégies axées sur les services ». « Nos opérations bancaires en dehors du Nigeria ont continué à saisir les opportunités commerciales plus larges inhérentes à l’Afrique subsaharienne et au-delà », a-t-il ajouté.

Les principes de leadership de Tony Elumelu

Les gens me demandent souvent TOE, comment puis-je apprendre le leadership. Dois-je suivre un cours ? Acheter un livre ? Trouver un mentor ? Les leaders sont-ils nés ou pouvons-nous devenir un leader ?

Tout comme je le dis à propos du succès d’une entreprise, le leadership comporte de nombreux éléments liés à la chance : être au bon endroit au bon moment. Mais je crois aussi que les talents et les disciplines que vous apportez, en créant une vision, ainsi que la résilience et la concentration qui permettent de concrétiser cette vision, peuvent également forger votre propre leadership personnel.

J’ai eu la chance de travailler avec le chef Ebitimi Banigo, au début de ma carrière. Ma philosophie de leadership s’est construite en travaillant avec lui. Tout a commencé lorsque le chef Banigo a pris le temps de lire ma lettre de candidature et m’a donné une chance de faire mes preuves à Allstates Trust Bank en 1988. Quand mes collègues me disent aujourd’hui : « TOE, tu réponds trop vite à nos mails », je ris car j’ai appris du maître lui-même, le chef Banigo. Lorsque je lui envoyais des mémos, il répondait dans les vingt-quatre heures ; alors pourquoi ne devrais-je pas réagir encore plus vite à l’ère de la technologie ?

Ce sont quelques-unes des valeurs de leadership que j’ai apprises au cours de mon séjour avec le chef Banigo, et je les mets toutes en pratique aujourd’hui.

Les leaders doivent exiger l’excellence : ce n’est qu’en faisant un effort supplémentaire et en nous poussant que nous pourrons vraiment nous développer et nous démarquer. Le travail acharné et l’excellence ont amené mes patrons Toyin Akin-Johnson et Ebitimi Banigo à le remarquer et, par la suite, à croire en moi. À vingt-sept ans, je suis passé du statut de stagiaire à celui de patron lorsque j’ai été nommé directeur d’agence, le plus jeune directeur d’agence bancaire de l’époque. Toutes les choses que j’ai apprises plus tôt ont été payantes et j’ai continué à apprendre.

Les bons leaders trouvent chez les gens ce que les gens ne savaient pas qu’ils possédaient. Les leaders reconnaissent le talent de leur équipe et s’efforcent ensuite de le libérer. Quand je travaille, je travaille pour atteindre mes objectifs, mais aussi pour libérer les compétences de mes équipes. Je sais que tout le monde avec qui je travaille a un énorme potentiel – pour moi, mon succès dépend également du succès des autres, du développement et de l’agrandissement de leurs talents, qui est le fondement de notre croissance au sein du groupe Heirs Hodings. Cette concentration sur le talent, les équipes et la transformation personnelle est la raison pour laquelle j’insiste tant sur la création d’institutions, de cultures et de parcours où le capital humain peut prospérer. C’est pourquoi je suis un investisseur dans des entreprises, mais aussi des entrepreneurs à travers l’Afrique.

Les leaders doivent prêcher par leurs paroles – Un leader doit être cohérent. Les gens veulent faire confiance à un leader qu’ils croient intègre. Le leadership ne consiste pas seulement à dire aux gens quoi faire, il s’agit aussi de donner l’exemple. Un bon leader doit donner l’exemple et mettre en pratique ce qu’il prêche, cela démontre l’intégrité, cela renforce la confiance et le respect.

Les leaders doivent transmettre leurs connaissances : j’ai bénéficié du mentorat du chef Banigo de la Allstates Trust Bank. Il m’a aidé à développer ma réflexion stratégique, mes cadres de référence et à canaliser mes idées en actions concrètes, de sorte que lorsque le moment de l’opportunité est arrivé, à l’âge de trente-quatre ans, j’ai eu la confiance en moi nécessaire pour rassembler un petit groupe. prendre le relais et relancer une banque en faillite – prendre ce pas énorme, qui façonne encore aujourd’hui une industrie et un continent.

Aujourd’hui, lorsque je suis confronté à une situation impossible, je me demande : « Que ferait le chef Banigo ? J’ai travaillé avec le chef Banigo de 1988 à 1995, jusqu’à aujourd’hui, c’est vers lui que je me tourne lorsque j’ai besoin de conseils.

United Bank for Africa Plc (UBA)

Cameroun : UBA lance son service mobile money

Appelé « M2U Money », ce service de la banque nigériane intervient dans un contexte d’intense concurrence.

Après l’échec du partenariat avec Nexttel pour le lancement d’un service Mobile money sur le marché camerounais, Uba Cameroun annonce le lancement de « M2U Money ».

En effet, le partenariat entre UBA et Nexttel pour le lancement de ce service baptisé « Nexttel Possa » (le porte-monnaie de Nexttel dans une langue locale) avait été autorisé le 12 mars 2018 par l’institut d’émission des six États de la Cemac. La Beac donnait alors à Nexttel et UBA six mois au plus, pour lancer le nouveau service Mobile Money.

Mais en 2021, l’autorisation de la Beac a été révoquée en raison « du non lancement des activités ».

UBA Cameroun rebondit donc avec M2U Money. Selon la banque avec ce nouveau service, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent directement dans leurs comptes, étant affilié à n’importe quelle banque au Cameroun. L’initiative permettra à toute personne, titulaire ou non d’un compte bancaire, vivant en zone rurale ou en zone urbaine d’effectuer différents types de transactions financières à l’aide d’un téléphone mobile. Il s’agit du transfert d’argent ; les paiements marchants ; les paiements des factures ; l’épargne et la réception des fonds de l’international.

 « Les transactions entre M2U Money et son compte bancaire sont gratuites et avec son compte M2U Money on peut envoyer de l’argent à plusieurs autres contacts Orange, MTN ou Nexttel ».

« En termes de coût, envoyer et retirer de l’argent par M2U Money n’entraîne que la taxe de 0,2% sur les transferts d’argent imposée par l’État camerounais. Ainsi les dépôts, transferts, retraits et paiements par M2U Money reviennent à 0% de frais supplémentaires. M2U Money fournit aussi un espace de e-commerce, où offreurs et demandeurs de biens et services se rencontrent, convivialement, dans un univers virtuel entièrement sécurisé ».

En rappel, dans le secteur du Mobile Money, Orange revendique 70% des parts de marché dans ce segment. En 2021, elle a comptabilisé des transactions cumulées mensuelles d’un montant de 800 milliards de FCFA, soit 9 600 milliards de FCFA par an. En d’autres termes, les autres acteurs du marché, dont MTN Mobile Money, ne contrôleraient que 30% des transactions.

Cameroun : Ebenezer Ngea Essoka, nouveau PCA de la branche camerounaise d’UBA

Le camerounais a été élu ce 29 avril 2021. Il remplace Ekoko Mukete qui prend sa retraite,

Un banquier expérimenté à la tête du Conseil d’administration de l’United bank for Africa (UBA) Cameroon. Ebenezer Ngea Essoka élu ce jour a été notamment président de la Société camerounaise de banque (SCB), président exécutif d’Iburu et président de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire.

Ebenezer Ngea Essoka fût aussi membre du conseil d’administration de CRDB Bank Plc, Standard Chartered Bank (Mauritius) Ltd., membre fondateur de la Global Reach Network Foundation et membre du conseil de Business Leadership South Africa, etc. M. Essoka a obtenu un diplôme de premier cycle et un MBA de la Seton Hall University.

UBA Cameroun, le présente d’ailleurs comme « un chef d’entreprise avec plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des services financiers, allant de la mise en place d’opérations de greenfield à la restructuration et au repositionnement d’entreprises matures pour une croissance durable en Afrique subsaharienne (SSA) ».

La filiale locale de la banque nigériane UBA, estime que Ebenezer Ngea Essoka « aidera à positionner UBA parmi les principales banques du pays ».

Afrique Centrale : La BEAC en guerre contre les banques mystérieuses

Pour lutter notamment contre le blanchiment d’argent, la Banque des Etats de l’Afrique centrale a sommé le 3 janvier, toutes  les institutions bancaires de la sous-région à déclarer toutes leurs transactions.

Assainir la sous-région CEMAC de tout blanchiment d’argent. L’objectif principal du texte signé le 3 janvier 2020 du gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli instaure une surveillance franche des mouvements financiers.

Toutes les banques de la sous-région sont désormais soumises au devoir de transmettre, avant la fin de la journée, les données relatives à la trésorerie et aux opérations qu’elles effectuent. Sous peine d’écoper des sanctions.

La sommation du gouverneur de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale,  concernent précisément les mouvements de billets et monnaies effectués en francs CFA et en devises, les opérations interbancaires, de même que celles réalisées entre les établissements de crédit du même groupe. Il est également attendu,  les opérations avec les trésors publics,  sur les titres de créances négociables, les opérations fiduciaires contre couverture, sur les autres titres et les concours de la Banque centrale.

La BEAC précise que sont considérées comme fausses : « toute déclaration non appariée d’un établissement de crédit, que ce soit du fait des informations non concordantes ou d’une omission de transmission de données de la contrepartie ».

En cas de faute, elle incomberait aux deux parties prenantes, qui s’exposent de fait à l’application à leur encontre des sanctions administratives prévues par la présente instruction. Avec cette mesure Abbas Mahamat Tolli siffle ainsi la fin d’une recréation qui  longtemps durée.

 

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2017, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2018, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.

UBA augmente ses revenus bruts de 16% au premier semestre 2018

Le groupe bancaire panafricain a révélé mercredi 29 août que ses résultats financiers au cours du premier semestre 2018 se sont chiffrés à 258 milliards de nairas (environ 399,6 milliards de Fcfa) contre 223 milliards (345,4 milliards Fcfa) la même période en 2017.

Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction, la banque note qu’au cours de la période sous revue, elle a enregistré une croissance dans les principaux indicateurs de performance, ainsi qu’une contribution significative de ses filiales africaines à ce résultat.

A en croire quelques analystes, cette performance met en exergue  la capacité de l’institution à générer de bonnes performances même dans un environnement commercial difficile.

Selon le rapport déposé à la Bourse nigériane (NSE), UBA a enregistré une forte croissance de son résultat d’exploitation. Il s’élève à 168,5 milliards de nairas, contre 161,8 milliards au premier semestre 2017, ce qui dénote une hausse de 4,1%.

Malgré la pression sur les coûts induits par l’inflation au cours de la période, UBA a fortement clôturé le premier semestre avec un bénéfice impôts de 58,1 milliards de nairas.

Le bénéfice après impôts a également progressé à 43,8 milliards de nairas, soit une croissance de 3,4% par rapport aux 42,3 milliards atteints au cours de la période correspondante de 2017.

Il faut aussi relever que pour le groupe que dirige Tony Elumelu, la première moitié de l’année s’est traduite par des rendements avant impôts et après impôts sur les fonds propres moyens de 23% et 17% respectivement.

Aussi, le communiqué précise que les filiales du groupe UBA continuent de prendre de l’importance, contribuant à hauteur de 40% au bénéfice du Groupe, ce qui, selon les analystes, témoigne de la stratégie panafricaine d’UBA et renforce l’objectif de la Banque d’atteindre un bénéfice de 50% des filiales offshore.

 

Un Camerounais placé à la tête d’un pool régional UBA en Afrique francophone

Le Camerounais Ché Martin a été désigné, le 1er mars dernier, nouveau directeur Régional chargé de quatre filiales dans la zone CEMAC.

A travers cette nomination le nouveau promu aura pour mission de superviser les activités du groupe bancaire au Cameroun, au Congo Brazzaville, au Gabon et au Tchad.
Réagissant sur sa nouvelle nomination, il a déclaré  que c’est un honneur pour lui de  servirla zone Cemac. Par la suite, il a dit sa détermination à couloir developper  à pas de géant les quatre filiales dont il aura la charge.
Plus loin, il a exprimé sa gratitude envers, M. Emeke Iweriebor -qu’il remplace- le Directeur Général du Groupe, M. Kennedy Uzoka, pour leurs soutiens et leurs conseils jusqu’à présent et le président du Groupe UBA, M. Tony Elumelu, les deux premiers pour leurs conseils et  le troisième pour son leadership inspirant et son dynamisme entrepreneurial.
Il faut préciser qu’avant cette promotion, M. Martin CHE a réalisé des jalons importants. L’impact de son leadership au niveau d’UBA Congo où il était directeur a été remarquable.
En effet, au cours de la période 2013-2015, son coefficient d’exploitation est passé de 86% à 45%. Pendant les trois dernières années de sa direction  (2015, 2016 et 2017), UBA Congo a été sacrée première parmi les 11 filiales francophones en terme de résultat avant impôt. La banque s’est meme vu décerner durant deux années consécutives (2016 et 2017) le prix de la meilleure banque au Congo par le magazine londonien The Banker du Financial Times.
 Sur le plan professionnel,  Martin CHE est un banquier expérimenté. Un professionnel du développement commercial avec un ensemble de compétences en risque de crédit, risque financier, gestion des relations commerciales, gestion et opérations bancaires. Titulaire d’un MBA en Banque et Finance du Business School de l’University of Wales, Bangor, il possède également de nombreuses qualifications en leadership de l’IMD Business School. Le nouveau Directeur Régional de la zone CEMAC capitalise 20 ans de carrière dans le milieu bancaire.
Son nouveau mandat consistera à hisser UBA en CEMAC vers de nouveaux sommets, en dépassant les attentes des clients avec de meilleurs services et en mettant davantage l’accent sur les valeurs fondamentales du groupe.

Banque : UBA autorisé à exercer ses activités bancaires au Royaume-Uni

La banque panafricaine en a fait l’annonce ce mardi 27 mars 2018.

United Bank for Africa (UBA) a annoncé mardi 27 mars que sa filiale londonienne a obtenu l’agrément pour exercer des activités de services bancaires de gros au Royaume-Uni. Cette approbation historique pour une banque d’Afrique du sud du Sahara, lui a été attribuée par la Prudential Regulation Authority (PRA), organisme britannique de réglementation des services financiers.

Avec ce nouvel agrément, l’établissement se positionne comme la seule banque subsaharienne exerçant des activités bancaires à New York et à Londres, ainsi que dans 20 autres pays d’Afrique. Réagissant à cette nouvelle, M. Kennedy Uzoka directeur général du groupe UBA  a déclaré que cette réalisation majeure « renforce les capacités de la banque à répondre aux croissants besoins de financement transfrontalier de nos clients. Elle améliore la couverture des clients et les offres de produits tout en positionnant le Groupe comme un canal optimal pour les investissements commerciaux et étrangers vers et à travers l’Afrique, ainsi que les flux d’exportation vers le Royaume-Uni ».

 Il ajoute : « Cet agrément nous permettra de répondre à notre aspiration de renforcer l’intermédiation financière en Afrique subsaharienne et de fournir le soutien financier nécessaire au secteur réel de l’économie africaine dans son ensemble”.

Face à cette autorisation record, M. Andrew Martin, Directeur Général de United Bank for Africa Royaume-Uni (UBA-UK) a ajouté  que “ce positionnement … est opportun, car il arrive à un moment où le Royaume-Uni cherche à développer le commerce et renforcer ses liens économiques avec le Nigeria en particulier et l’Afrique en général”.

Corollairement à cette autorisation, le nom actuel de UBA Capital (Europe) Ltd deviendra United Bank for Africa (UK) LTD. En dehors de sa gamme complète de services de trésorerie, les opérations de United Bank for Africa (UK) Limited couvriront désormais tous les aspects du financement du commerce, d’émission, d’acceptation, de confirmation et de refinancement des lettres de crédit de différentes variantes, y compris les lettres de crédit Standby.

38 entrepreneurs camerounais retenus pour un programme de la Tony Elumelu Fondation

La participation des Camerounais à ce programme est en hausse par rapport à l’édition précédente, où 21 jeunes avaient bénéficié d’une formation et du financement de leurs projets.

L’opération de sélection des participants à la 4ème édition du Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship programm (TEF) a rendu son verdict le 22 mars dernier à Lagos, au Nigeria. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle conduite par Tony Elumelu, président directeur général du groupe UBA, et fondateur de la Tony Elumelu Fondation, représentée par sa présidente, Mme Elumelu.

Au total, 151.692 jeunes africains de 54 nationalités ont proposé des projets dans le cadre du TEF 2018.  Parmi les projets reçus, 1.121 proviennent du  Cameroun, 69.551 du Nigeria, 2839  du Kenya, 2210 de l’Ouganda, 1782 du Ghana, 1437 de la Tanzanie, 1358 de l’Afrique du Sud. Le trio formé par la Zambie, le Bénin et le Botswana ont respectivement soumis 1095, 940 et 932 projets.

 De manière générale, les porteurs de projets ont ciblé 21 secteurs rentables. Le secteur agricole représente qui  30,39% des projets. La mode, le commerce et la distribution ont respectivement obtenu 12,77% et 8,18% des propositions globales.

 Après une minutieuse sélection, seuls 38 projets camerounais sur 1121 bénéficieront d’une sélection au programme TEF 2018. On retrouve entre autres, des noms comme ceux de Philippe Penda avec son projet AgricAdvisor, Carmel Fopa avec Audiencia Consulting ou encore Charlotte Bell, entrepreneur du numérique.

 Pendant les 9 prochains mois, les candidats sélectionnés recevront une formation et un mentorat en ligne. Par la suite, ils devront utiliser ces compétences pour développer des plans d’affaires avant de recevoir un capital de 5000 dollars pour démarrer leurs entreprises respectives.

Cameroun : Nexttel va lancer son service Mobile Money

L’opérateur de téléphonie mobile qui a signé un partenariat avec la banque UBA va rejoindre ce nouveau paysage dans les prochains jours.

L’opérateur de téléphonie mobile Nexttel va procéder au lancement de son service Mobile Money dans les prochains jours au Cameroun. Un responsable à la direction générale de l’entreprise basée à Douala confirme cette information, mais ne donne pas plus de précisions sur la date exacte retenue pour cette opération d’envergure, sinon que le produit va être appelé Nextell Possa. Il rassure tout de même que l’accord de la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac) a été obtenu.

« Le lancement est éminent. Dans les prochains jours, le paysage camerounais va avoir un nouveau service de Mobile Money qui sera plus efficace qu’on ne peut l’imaginer. Le marché va s’enrichir d’un outil performant, adapté au marché camerounais», se vante t-il.

Pour mener à terme ce nouveau projet, Nexttel a signé un partenariat avec United Bank of Africa (UBA). Un employé proche du service client chez UBA Cameroun soutient que ces deux entités, qui partagent la même vision (celle de penser le modèle de l’économie digitale dans le contexte africain), veulent ainsi élargir l’accès aux services financiers au Cameroun à travers la technologie mobile, et favoriser l’inclusion financière.

Les quelques 4,5 millions d’abonnés que compte Nexttel à ce jour pourront donc bientôt se familiariser avec ce nouveau service qui permettra d’exécuter les fonctions standards comme les transferts d’argent, les dépôts et retraits dans les comptes, le paiement de factures, les achats de crédits… « Les clients pourront s’attendre à d’autres fonctions plus innovantes. Nous venons avec une approche différente », rassure notre source.

L’arrivée de Nexttel dans le paysage du service Mobile Money va renforcer à coup sûr, le niveau d’accès aux services financiers au Cameroun. Selon les statistiques de la Banque mondiale (Bm), le Cameroun ne se situait qu’à 12% d’accès aux services financiers en 2015, alors que les pays comme le Kenya se situaient autour de 75%.

Six éléments, selon la Bm sont à l’origine du ralentissement du financement inclusif dans les pays d’Afrique sub-saharienne : les habitudes historiques, la mobilité, la perception du risque, l’appropriation de la technologie, entre autres.

Banques : un nouveau DG à la tête d’UBA Cameroun

Le camerounais Dominique Mahend s’est vu confier le poste, à la suite d’une décision portant réaménagement du groupe bancaire hors-Nigeria.

La filiale camerounaise d’United bank of Africa (UBA) a un nouveau directeur général. Dans une décision relative à un réaménagement du groupe, Dominique Mahend a été désigné pour diriger cette représentation de la première banque nigériane. Il remplace à ce poste Isong Udom, nommé au poste de directeur général d’UBA Ghana, la plus grande filiale du groupe.

Dans ses nouvelles fonctions, Dominique Mahend sera assisté par Marguerite Fonkwen Atanga. Cette ancienne directrice du retail & transaction banking d’UBA a elle aussi, été promue dans ce réaménagement. Elle occupe désormais le poste de Directrice générale adjointe. A eux deux, ce duo de camerounais aura pour mission de renforcer le leadership de cette filiale, jugée « financièrement solide » par un récent rapport de l’agence de notation financière Global Fitch.

Dominique Mahend est titulaire d’un Bachelor en sciences de gestion (Banque et Finance) obtenu à l’Université de Buea au Cameroun en 2000. Il a effectué un passage à la Banque africaine de développement (Bad) en Côte d’Ivoire pendant une année, avant de rejoindre le groupe Citibank Cameroon en 2002 en tant que Trader. Dominique Mahend rejoint UBA Cameroun en 2008. Il y occupe le poste de Directeur de la Trésorerie zone Cemac, avant d’être nommé Directeur Général Adjoint. Un poste qu’il occupera jusqu’à sa récente nomination comme Directeur Général.

Dominique Mahend a été installé dans ses nouvelles fonctions le 1er mars 2018.

 

Banque : les administrateurs et Directeurs Généraux d’UBA Afrique Francophone formés à Douala

Ces responsables des différentes filiales d’Union Bank for Africa (UBA) ont subi du 23 au 24 février 2018 à Douala, une formation spéciale sur la gouvernance bancaire.

Des managers venus des représentations UBA d’Afrique francophone ont été réunis dans la capitale économique camerounaise les 23 et 24 février, pour une « formation spéciale » basée sur « la gouvernance ». Selon Maroufatou Adjibi épouse  Zoumara, administratrice UBA Benin, « cette formation stratégique s’inscrit dans la poursuite des engagements de la banque à promouvoir la bonne gouvernance à travers le renforcement des capacités et le partage des connaissances« .

En somme, 11 pays ont été représentés. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad, du Congo Brazzaville, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Sénégal, de l’Angola et du Mozambique.

Plusieurs modules délivrés par des experts consultants d’Ernst & Young ont fait l’objet d’une attention particulière. Il s’agit notamment de l’amélioration de la qualité de la gouvernance dans les filiales du groupe, la gestion des risques, le renforcement et l’application des règles contre les crises.

Pour Emeke Iweriebor, Directeur régional Afrique francophone d’UBA, cette formation apparaît comme « une exigence indispensable pour le monde moderne de la banque et de la finance« . « il faut protéger les déposants et avoir des banques solides et stables qui soutiennent les économies des différents pays. UBA s’inscrit dans cette logique incontournable« , ajoute-t-il.

Le groupe UBA, à travers son réseau constitué de 20 pays africains, de ses filiales à Londres, Paris et New York, introduit par cette formation, les innovations voulues par le Groupe. En rappel UBA group, c’est près de 11.000.000 de clients à travers le monde, 632 bureaux d’affaires, 1750 guichets automatiques et environ 13.500 points de vente répartie au sein d’une plateforme bancaire mobile et en ligne

La formation de Douala s’est achevée par une soirée de gala qui a vu la participation d’artistes nationaux tels que Charlotte Dipanda.

Fitch Ratings confirme des perspectives stables pour des filiales de UBA au Cameroun

Selon l’agence de notation financière américaine, la capacité de génération des revenus et la forte liquidité du bilan des agences UBA du Cameroun, du Ghana et du Sénégal sont positives.

Dans son rapport de notation des filiales de la banque UBA au Cameroun, au Ghana et au Sénégal, l’institution  américaine attribue la note B- à ces trois agences. Fitch Ratings met en avant « la solidité financière autonome de chacune de ces filiales ».

En soulignant que ces agences « sont limitées par les faiblesses de l’environnement opérationnel dans lequel elles évoluent», Fitch Ratings relève cependant qu’elles sont rentables et que leur capacité à constituer du capital en interne est plutôt positive.

L’agence de notation fait observer que du fait de leur poids relativement faible au sein du groupe UBA, ces trois agences (Cameroun, Ghana, Sénégal) sont mieux placées pour recevoir des soutiens financiers du groupe car, en cas de besoin, ces soutiens ne pourraient pas être lourds à supporter pour l’institution bancaire panafricaine.

En effet, UBA Cameroun ne représente que 4,5% des actifs du groupe, tandis que les agences ghanéennes et sénégalaises représentent respectivement 5 et 2,5% de l’institution bancaire.

En outre, le rapport de Fitch Ratings fait observer que « les portefeuilles de prêts sont largement financés par des dépôts auprès des trois banques, ce qui correspond à des ratios prêts/dépôts d’environ 65 à 75%. Les prêts aux entreprises sont à court terme, tandis que les prêts aux particuliers peuvent être prolongés de trois à cinq ans ».

Aussi, « le bilan des banques est liquide, ce qui est positif car il offre une certaine protection contre les risques de liquidité considérable », ajoute l’agence de notation dans son rapport, avant de préciser que « l’important stock d’obligations d’Etat des banques peut facilement être mis en pension auprès des banques centrales locales pour fournir, le cas échéant, des liquidités immédiates ».

Cameroun: United Bank for Africa lance le service « UBA Connect » pour la région CEMAC

C’était au cours d’une cérémonie de lancement qui s’est tenue à Yaoundé mercredi dernier.

United Bank for Africa a procédé le mercredi 02 août 2017 au lancement de son tout nouveau service d’innovation bancaire dénommé « UBA Connect ». Disponible dans toutes ses succursales de la région Cemac, ce nouveau service permettra aux clients de UBA d’accéder instantanément à leurs comptes partout où ils se trouveront dans la sous-région. Plus spécifiquement, le client pourra effectuer des transactions financières (dépôts et retraits sur son compte) à partir d’un pays autre que celui où son compte est domicilié.

Il s’agit d’une innovation dont les premiers bénéficiaires seront les clients de la sous-région Afrique-centrale. Selon Isong Udom, directeur de UBA Cameroun, il est plus facile d’implémenter ce nouveau service en zone Cemac car c’est une région à monnaie commune. Plus loin, Isong Udom rappelle que le lancement de ce service au Cameroun n’est pas anodin lorsqu’on sait que le pays joue un rôle de catalyseur économique dans la sous-région.

Pour Ikye Idukpaye, Business integrative executive au siège social UBA à Lagos, « avec cette dernière innovation, United Bank for Africa va un peu plus loin dans sa vision qui est celle d’offrir aux africains, une banque qui sied à leurs exigences et à leur réalité culturelle ». Il a d’ailleurs rappelé que UBA est plus que jamais déterminé à dominer son segment en tant que banque africaine avec une vision purement africaine.

Le Directeur général adjoint d’UBA Cameroun, Dominique Mahend, a rappelé que ce nouveau service ne vient pas rivaliser avec les institutions spécialisées dans le transfert d’argent. Il a relevé que « UBA Connect » est juste un système intégré qui vise l’interconnexion, la mise en réseau de toutes les filiales UBA.

Il est aussi à préciser qu’après l’expérience UBA-Connect en zone CEMAC, l’Afrique de l’Ouest à son tour pourra bénéficier de cette innovation.

A ce jour, UBA compte plus de 11 millions d’abonnés repartis sur 19 pays en Afrique, auxquels s’ajoutent des relais en Europe et aux Etats-Unis. L’institution vise même la pénétration du marché bancaire chinois.

 

 

Cameroun: Tony Elumelu demande au gouvernement d’encourager les entrepreneurs locaux

Le milliardaire nigérian a indiqué mardi à Yaoundé que le meilleur moyen d’attirer des investisseurs, c’est d’avoir un secteur privé local fort

Même dans les fora, Tony Elumelu ne transige pas sur sa philosophie: l’Afrique doit d’abord compter sur elle pour son développement. Le milliardaire nigérian, président de United Bank for Africa (UBA), l’a rappelé mardi matin à Yaoundé, en présence du chef d’Etat camerounais, à l’ouverture de la conférence internationale « Investir au Cameroun »; conférence pour laquelle le pays espère intéresser quelques grands investisseurs à s’engager dans ses projets de développement.

Invité à prendre la parole, après José Manuel Barroso, ancien président de la Commission de l’Union Européenne (2004-2014), et Chung Un-Chan, ancien Premier ministre sud-coréen (2009-2010), Tony Elumelu a suggéré au gouvernement de s’intéresser à l’environnement des affaires au Cameroun. « Les investisseurs aiment aller dans des pays où il y a des entrepreneurs locaux prospères », a expliqué le banquier nigérian. « Si vous voulez attirer les investisseurs, faites d’abord la charité chez vous », a redit l’homme d’affaires, tout en insistant aussi sur une bonne régulation des affaires.

Les propos de Tony Elumelu ont été accueillis par des salves d’applaudissement dans une salle solennelle du palais des Congrès de Yaoundé réunissant des personnalités politiques de renom et une belle brochette d’hommes d’affaires.

Le Cameroun figure à la 172e place (sur 189 économies) dans le classement Doing Business 2016 de la Banque mondiale qui donne des indications sur la facilité à faire des affaires dans le monde.

« Investisseur sur le long terme »
M. Elumelu, qui fait partie des plus grandes fortunes du Nigéria et du continent, a toutefois souligné que le Cameroun est un bon risque, à prendre. « Je le dis d’expérience », a-t-il tenu à rassurer. Pour illustration, d’après son président, UBA, installé au Cameroun depuis huit ans et disposant aujourd’hui d’une quarantaine d’agences, a trouvé sur le terrain un important « capital humain ». Trois Camerounais auraient ainsi été nommés à des postes décisionnels dans les autres filiales de UBA.

« Soyez assurés que je suis un investisseur sur le long terme », a-t-il déclaré, en s’adressant au président Paul Biya.

Tony Elumelu (53 ans) dirige simultanément l’une des grandes banques du continent, United Bank for Africa (UBA), présente dans une vingtaine de pays, aux Etats-Unis et à Londres; Transcorp, le plus important conglomérat coté en Bourse au Nigeria; et Heirs Holdings, société d’investissements qui détient des parts dans divers secteurs tels que les hydrocarbures, les services financiers, la pétrochimie, l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et l’hôtellerie.

Pour illustrer ce dernier point, le fringant homme d’affaires a rappelé à des journalistes lundi en soirée, lors d’une conférence de presse organisée au Hilton Hotel de Yaoundé, que le chef de l’Etat camerounais avait par exemple pris ses quartiers au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja – hôtel appartenant à la société Heirs Holdings – lors de sa récente visite au Nigéria, les 03 et 04 mai 2016.

Le PCA de UBA a pris la parole à l’ouverture de la conférence internationale « investir au Cameroun » mardi, 17 mai 2016, au Palais des congrès
twitter.com/TonyElumelu)/n

Un prochain Aliko Dangote ou Tony Elumelu
Philanthrope et promoteur de l’« Africapitalism » – une vision centrée sur un développement endogène du continent avec les initiatives des Africains – Tony Elumelu a engagé avec sa fondation un programme pour promouvoir l’entreprenariat dans plusieurs pays africains: le Tony Elumelu Entrepreneurship Programme (TEEP). Objectif de ce programme: financer 1000 entrepreneurs chaque année, pour atteindre 10 000 sur 10 ans. Coût global: 100 millions de dollars.

En 2016, 25 start-up camerounaises ont été retenues dans ce programme, contre 19 en 2015. Son initiateur souhaite que plus d’entrepreneurs camerounais prennent part aux prochaines éditions du TEEP, le nombre de nationaux étant encore largement inférieur pour le moment à 1/10e d’entrepreneurs nigérians choisis dans le programme en 2015 ou en 2016.

Foi dans le potentiel de la jeunesse. Selon une étude sur la population mondiale publiée fin juillet 2015 par l’ONU, les moins de quinze ans représentent actuellement 41 % de la population africaine, les moins de 24 ans 60 %. En 2050, l’Afrique devrait être la seule région du monde à avoir moins d’un quart de sa population âgée de plus de 60 ans.

Pour résoudre le dividende démographique en Afrique, la solution réside dans l’entrepreneuriat, croit le PCA de UBA, qui l’a réaffirmé mardi au Palais des congrès.

Dans les cuvées du TEEP, on espère qu’on aura « le prochain Steve Jobs, le prochain Aliko Dangote, ou le prochain Tony Elumelu », rêve le magnat de la finance africaine

Tony Elumelu a accordé une conférence de presse au Yaondé Hilton Hotel lundi, 16 mai 2016
Journalducameroun.com / Eugène C. Shema)/n

Fécafoot: Tombi A Roko traîne UBA et Ecobank devant le TPI de Yaoundé

Le président de la Fédération camerounaise de football a procédé ainsi aux fins de déblocage des comptes de son institution mis sous scellés par trois de ses adversaires

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi à Roko Sidiki, vient de traîner United Bank of Africa (UBA) et Ecobank devant le tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif, situé dans la capitale du pays, en procédure de référé d’heure en heure aux fins de déblocage des comptes de son institution mis sous scellés par trois de ses adversaires, apprend-t-on de sources proches du dossier.

Cette plainte intervient alors que l’instance fédérale est, depuis des semaines, confrontée à plusieurs tentatives infructueuses de décaissement de fonds dans ces établissements par lesquels transite l’essentiel de sa trésorerie.

Les deux banques ainsi assignées en justice, pour leur part, ont justifié leur refus par des «décisions d’apparence régulières», datant de début décembre 2015 et justifiant le non-paiement de tous les chèques portant la signature de Tombi à Roko Sidiki.

Lors de la première audience de ce procès, tenue à huis-clos mardi après-midi dans le cabinet de la présidente de ladite cour, les adversaires de M. Tombi ont argué que les avocats de la défense ne pouvaient pas représenter la Fécafoot parce que mandatés par un individu «qui n’est pas président de la Fécafoot».

Dans la foulée, et en attendant l’audience de vendredi prochain, lesdits adversaires à savoir Abdouraman Hamadou Babba (président d’Etoile filante de Garoua), Joseph Antoine Bell (président de Bandjoun FC) et Emmanuel Loga (président de Littoral Maison-mère) ont déposé une deuxième plainte avec constitution de partie civile contre Tombi à Roko pour «tentative de vol».

L’Etat du Cameroun, à travers le ministère des Sports et de l’Education physique, est également cité dans la même plainte pour «complicité» avec Tombi à Roko, élu en fin septembre dernier.

Voici quelque deux mois, rappelle-t-on, la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) avait déclaré «nul l’ensemble du processus électoral» organisé par la Fécafoot «au sein des ligues départementales et régionales ainsi que celui poursuivi au niveau fédéral».

L’instance arbitrale avait été saisie par Abdouraman Hamadou Babba, Joseph Antoine Bell et Emmanuel Loga, qui s’appuyaient sur une disposition des nouveaux statuts fédéraux «en contrariété» avec la loi relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives au Cameroun, qui oblige à faire participer tous les corps de métiers du football au processus électoral depuis les ligues locales jusqu’au niveau national

La CCA avait, dans son arrêt, considéré que l’entier processus électoral avait été mené sous l’égide d’un article relatif à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives dans le pays «qui l’a vicié».

La Fécafoot, quant à elle, ne s’était pas pourvue en appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne (Suisse) dans le délai de 21 jours à compter de la notification de la sentence.

Rentrant dans le jeu, le ministre des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, avait pour sa part constaté «la validité du processus électoral» de la Fécafoot et, «dans le souci de préserver la sérénité du football camerounais», a invité tous les acteurs concernés à «mettre en uvre et à pérenniser le consensus obtenu aux assemblées générales extraordinaires des statuts et du code électoral» de la fédération.

Pour justifier son immixtion dans ce dossier, le membre du gouvernement s’était appuyé sur la loi relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives ainsi que le décret portant organisation de son département ministériel, qui lui «donnent compétence exclusive» de veiller au respect par les fédérations des lois et règlements en vigueur.

La loi suscitée, a-t-il soutenu, ne reconnaît à la CCA du CNOSC «que le pouvoir de statuer sur les litiges opposant les licenciés et les fédérations sportives après épuisement des voies de recours internes à chaque fédération».

Pour lui, «en se prononçant sur un cas afférent au respect de la légalité républicaine, cette Chambre a outrepassé ses compétences en violation des règles de compétence qui, du reste, sont d’ordre public».

Tombi à Roko Sidiki.
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Tony Elumelu lance un programme de 53 milliards de F CFA pour les entrepreneurs africains

Le Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Programme (TEEP) vise à former 10.000 entrepreneurs du continent sur 10 ans

La Fondation Tony Elumelu a annoncé vendredi, 05 décembre 2014 le lancement d’une initiative panafricaine de 100 millions de dollars (53,5 milliards de F CFA) en faveur de l’entrepreneuriat, le «Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Programme (TEEP)».

«J’ai toujours essayé de trouver les moyens d’inspirer une génération sur notre continent. Ce programme rassemble ma propre expérience entrepreneuriale et ma conviction profonde que les entrepreneurs – les femmes comme les hommes à travers l’Afrique – mèneront le développement de l’Afrique et transformeront notre avenir», estime Tony O. Elumelu, CON, fondateur de la Fondation Tony Elumelu, dans le communiqué publié pour l’événement.

«Le programme permettra d’identifier et d’aider à développer une première vague de 10 000 start-ups et jeunes entreprises à travers toute l’Afrique au cours des 10 prochaines années, avec l’objectif de créer 1 million de nouveaux emplois et de générer 10 milliards de dollars de revenus annuels», poursuit l’organisation philanthropique.

Le programme comprend, entre autres, un premier investissement au capital, une formation sur mesure de 12 semaines pour outiller les entrepreneurs au monde des affaires, du tutorat, un «bootcamp» sur entrepreneuriat, la participation au Forum annuel de la Fondation: le Elumelu Entrepreneurship Forum.

D’après le chronogramme officiel, les sélections pour l’année 2015 débuteront en ligne le 1er janvier prochain et s’achèveront le 1er mars 2015. Les inscriptions sont ouvertes aux candidats des 54 pays africains et acceptées en trois langues: anglais, en français et portugais sur le Site Web de la Fondation.

La Fondation Tony Olumelu est présidée par Tony Olumelu, fondateur et actuel président du Conseil d’administration du groupe bancaire nigérian UBA.

Tony Elumelu
The Tony Elumelu Foundation)/n

UBA: Tony Elumelu revient dans le groupe en tant que PCA

L’ancien directeur général du groupe bancaire nigérian a été nommé par le conseil d’administration en remplacement de Joe Keshi

Quatre ans après son départ du groupe bancaire nigérian United Bank for Africa (UBA), Tony O. Elumelu, revient dans l’entreprise en tant que président du Conseil d’administration. Il remplace à ce poste l’ambassadeur Joe Keshi qui occupait cette fonction depuis 2013. L’annonce a été faite lundi par le conseil d’administration du groupe de services bancaires. UBA possède un portefeuille de plus de 10 millions de clients sur le continent, y compris une représentation au Cameroun, ainsi qu’à Londres, Paris et New York. En Afrique, UBA est présent dans 19 pays.

C’est donc le grand come-back de celui qui fut président directeur-général du Groupe UBA pendant 13 ans, jusqu’à son départ en 2010. Il faut noter que ce retrait résultait d’une disposition légale au Nigéria introduite par la Banque centrale pays (CBN) qui limite à 10 ans maximum, le mandat des directeurs généraux de banques. Tony Elumelu est Président directeur général de Heirs Holdings, société panafricaine d’investissements qu’il a fondée en 2010, ayant des participations dans plusieurs entreprises en Afrique, à l’instar de Transcorp, importante société nigériane en termes de capitalisation boursière, ainsi que UBA.

«Le parcours de Tony Elumelu à UBA est éloquent» a déclaré Phillips Oduoza, directeur général du Groupe UBA. «Son retour au Conseil d’Administration apporte une connaissance approfondie, et une expérience sans précédent dans le secteur des services financiers en Afrique. C’est un privilège pour nous de le voir présider le Conseil à cette étape critique de notre développement», a-t-il relevé.

Tony Elumelu assumera les fonctions de président du Conseil de UBA, cumulativement avec ses fonctions actuelles dans les sociétés à participation de Heirs Holding, dont la présidence du Conseil d’Administration de Transcorp.

Tony O. Elumelu
ubagroup.com)/n