Cameroun-basketball : Joël Embiid choisit les Etats-Unis

Le Camerounais Joël Embiid, MVP de la saison régulière en NBA, a choisi de représenter les Etats-Unis lors des JO Paris 2024.

La déception est grande au Cameroun, le pays qui a vu naître et grandir Joël Embiid, 29 ans. Parce que l’équipe du Cameroun est qualifiée pour disputer le tournoi préolympique, on a longtemps espéré, du côté de la Fédération camerounaise de basketball, que la star viendrait renforcer l’équipe nationale, il a opté pour les Etats-Unis, où il a acquis un passeport en septembre 2022. Il faut dire que les chances du Cameroun étaient minces, au vu du coût très élevé de l’assurance des joueurs de la NBA.

Ce ne sera non plus la France, un pays où il n’a jamais vécu, mais qui s’était empressé de lui délivrer un passeport. Le pivot des Sixers de Philadelphie, qui avait été élu meilleur joueur de la saison régulière la saison passée, a finalement décidé de jouer pour la « Team USA »

« C’était difficile. Évidemment, j’aime les trois options », a déclaré Embiid à des journalistes en marge d’un entraînement avec les Sixers. « J’aime mon pays, je l’aime beaucoup. Mais je voulais vraiment participer aux Jeux olympiques. C’est mon objectif et mon rêve. »

En optant pour « Team USA », Joel Embiid rejoint une liste de superstars de la NBA qui ont fait part de leur intention de participer aux Jeux olympiques, comme LeBron James ou encore Stephen Curry, alors que les Américains tentent de se remettre de leur fiasco à la Coupe du monde en août dernier.

 

Cameroun-Grand Prix cycliste Chantal Biya : Yacine Hamza, remporte la deuxième étape

Le coureur algérien Yacine Hamza est sorti vainqueur ce  05 octobre, de la deuxième étape du Grand prix Chantal Biya, disputée entre Yaoundé-Ebolowa-Nlolandom.

Au Grand Prix cycliste international Chantal Biya, le maillot jaune a un nouveau propriétaire. Il s’agit de l’Algérien Yacine Hamza, vainqueur de la 2e étape qui s’est courue entre Yaoundé – Ebolowa – Nkolandom.

Le sprinteur algérien a parcouru la distance de 165,2km en 3h46’46′ ». Martin Chren de Dukla Banska Bystrica de la Slovaquie et Clovis Kamzong Abossolo de la SNH Vélo Club ont complété le podium. Ils étaient 13 coureurs à avoir enregistré le même temps. Toutefois, le Marocain Achraf Ed Doghmy a perdu le maillot jaune. La troisième étape de la course a lieu ce jour entre Ebolowa- Mengong- Sangmelima, longue de 104,2km.

Achraf Ed Doghmy vainqueur de la première étape

Le Marocain a gagné la première étape de la 23e édition du Grand Prix cycliste international Chantal Biya. Le cycliste a parcouru les 109 km, le critérium dans la ville de Kribi, en 2h33’40 ». Il est suivi de Pavol Rovder de Dukla Banska Bystrica, deuxième et de Yacine Hamza, troisième de l’Algérie, avec le même temps.

Prix de la deuxième étape

Meilleur jeune, l’Algerien Ferkous Ayoub.

Meilleur grimpeur, le Rwandais Etienne Tuyizere.

Le podium de la 2e étape (Algérie, Slovaquie et Cameroun).

 

 

Cameroun : la Sosucam a licencié 186 employés

La Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale du groupe français Somdiaa, a procédé au licenciement de 186 employés permanents sur 1117 pour « insuffisance professionnelle ».

 La nouvelle est tombée dans la soirée du 26 septembre dernier. La Sosucam  a jeté dans la rue 186 de ses employés (Soit près du quart du personnel). L’une des raisons évoquées est la «réorganisation de la ressource humaine», selon la Direction de l’entreprise.

Au cours de la réunion de crise autour d’une même table Jean Pierre Chapeaux, Directeur général, Jean François Ntsama Etoundi, secrétaire général, André Sylvain Essono, directeur administratif et financier avec en face des présidents de différents syndicats de travailleurs à savoir : Théophile Alye Mvele Alouma, Innocent Makon Emmanuel Zeh Ndongo, Romuald Efouba Ambassa et Albert Béa Makani.

A l’issue des échanges, selon Le Messager, les syndicalistes ont proposé des accompagnements familiaux de 200 000 F cfa, une prise en charge de l’employeur de 50% du solde des frais médicaux dus à date. Une main tendue pour soutenir sur le plan du transport et de la solidarité, les enfants des travailleurs concernés.

Pour l’administration, les employés dont l’ancienneté est inférieure ou égale à 5 ans, l’indemnisation correspond à trois mois de salaire ; de six à dix ans, six mois de salaires : de 16 à 20 ans, 7,5 mois de salaire ; de 20 ans à 25 ans, 9 mois de salaire. Ce vaste licenciement serait imposé par l’actionnaire majoritaire en vue d’effectuer des investissements d’environ 100 milliards de Fcfa dans les champs de canne à sucre afin d’atteindre le niveau de productivité optimale des usines et aussi une rentabilité acceptable. Pour cette option, le top management de cette entreprise d’Etat est accusé de traitement esclavagiste du personnel et de quête effrénée du profit.

 

Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot : le crépuscule des crapules

Samuel Eto’o Fils  entre le crépuscule et l’aube, l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 10 octobre s’annonce riche en surprises.

Selon Saint-Eloi Bidoung, à travers sa chronique intitulée «Coup de gueule», la nuit de longs couteaux pour sa succession ou son limogeage a commencé. Entre le palais de justice où on l’attend pour l’entendre et la Maison du Parti du Rdpc où il veut se faire entendre sans qu’il soit attendu, la messe semble être dite, le neuf est en disgrâce et  sujet de polémiques qui enveniment la scène politique. A se demander si Eto’o n’est pas  entré dans « la surface de séparation » ?

L’heure est grave, n’en déplaise à la meute, je parle du football camerounais, notre opium. Je parle de cet opium qui nous met en transe, au point d’oublier nos misères quotidiennes après un but de Vincent Aboubakar. Cet opium qui nous éloigne des affres du pouvoir et des aléas de la vie au pays. Cet opium, comme toutes les drogues, peut aussi nous rendre violents, intolérants, bêtes et méchants en face de quiconque ou de toute parole, faits et gestes qui nous contrarient ou lèsent celui que les disciples de la secte de Tsinga ont érigé, comme « la voix de Dieu ». La meute laudatrice, protectrice et prédatrice est prête à lapider qui  oserait dire de Samuel Eto’o qu’il est devenu  une icône écornée, une idole dolosive, une espérance devenue très tôt ancienne.

Est-ce le crépuscule ?

Je me souviens d’un taximan très inspiré qui me confia au cours d’un trajet qu’il y a trois types de personnes avec lesquelles il vaut mieux ne pas discuter ici au Cameroun : les témoins de Jehova, les militants du Rdpc et, enfin (et surtout), les fans du président actuel de la Fecafoot. Cela peut se terminer dans une bagarre sanglante.

Selon les informations en circulation, une enquête serait ouverte, « sur très hautes instructions du Président de la République » sur des présomptions, des soupçons de trucages de match impliquant des responsables de club et le président de la Fédération camerounaise de football.

Ce qui me fait fantasmer, ce sont les identités des instigateurs et moteurs de cette enquête sur celui que des fidèles convertis ont vêtu d’une tunique de tout-puissant au-dessus de tous les camerounais, ravalant ces derniers au rang méprisable de jaloux, voire d’ennemis bêtes et méchants du « meilleur footballeur camerounais de tous les temps.

Paul Biya, « sur très hautes instructions », aurait donc instruit l’ouverture d’une enquête sur des dribbles de l’un de ses amis, ancien capitaine des Lions indomptables. Son ami qu’il recevait en son palais avec sourire et complicité, au point de raviver des extases chez les fans de ce footballeur d’exception. Footballeur d’exception car n’obéissant à personne mais imposant tout à tout le monde, à ses entraîneurs, à ses coéquipiers, aux ministres de tutelle, au peuple camerounais, sans tolérer la moindre contradiction.

Paul Biya ne s’est même pas souvenu du soutien de ce footballeur qui appela le peuple camerounais et surtout ses nombreux fans et fidèles à voter pour lui lors de la dernière élection présidentielle. Il ne s’est pas non plus souvenu qu’il lui ait gracieusement autorisé un prêt de quelques milliards de FCFA à ce président de la Fecafoot, l’argent des impôts des mototaximen et des bayam-sellam. Prêt, jamais remboursé malgré une mise en demeure du ministre des Finances. Parce que ce « capitaine-sélectionneur-entraîneur-attaquant-soigneur-président de fédération- billeteur-agent de joueur-couturier de maillots-équipementier-bagarreur-loueur d’avion-cuisinier-garçon de chambre-vendeur de sélection… ».

Ni Obama, ni Bonga, ni Jacques n’ont dit à ce génie du ballon rond mais novice en politique ; que Paul Biya a la rancune tenace et se souvient toujours des mensonges de ses adversaires politiques. On se souvient que le « Ngambé » avait promis une journée férié, chômé et payé au camerounais le jour de la finale de la coupe du monde de football au Qatar. Pourquoi Paul Biya fait-il cela à son neuf ? Est-ce ainsi que l’amitié fini souvent ?

Le « pichichi » est-il dans la surface de séparation ?

En tous cas son autre grand ami, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, au poste stoppeur est devant les buts. C’est le secrétaire général de la Présidence de la République qui anime et coordonne les enquêtes, « sur très hautes instructions du Président de la République ». J’ai en main les belles images de ces deux « tout-puissant » de la République. Je revoie ces deux citoyens camerounais dits « intouchables » par la loi, par la police, par les gendarmes, par les magistrats, se faisant prendre en photo au sommet d’un gratte-ciel aux Usa.

Je dis que cela sera difficile pour le secrétaire général de la présidence de la République quand le président de Fecafoot, son ami « intouchable » comme lui, refusera de déférer à une convocation à la Police judiciaire ou au cabinet du Procureur dans le cadre de cette enquête ouverte « sur très hautes instructions du Président de la République. » Pire encore, si ce « meilleur de tous les temps… », Ce « plus riche que… », Ce « plus grand que… » est reconnu coupable.

Toute l’Eglise de Tsinga descendra-t-elle dans la rue ? Sûrement. Un des communicateurs n’avait pas déclaré sur un plateau de télévision que « s’attaquer à Samuel Eto’o, c’est s’attaquer à Dieu. » On vous le redit : le foot, c’est l’opium du peuple au Cameroun. Il rend fou et peut casser la baraque.

Est-ce l’aube ?

Le père Jean NKuéte vit la mauvaise saison. La saison des pressions, des sollicitations, des recommandations et aussi des collusions pour des places au Comité central du Rdpc. C’est le cas de Samuel Eto’o. Certains dans la base militante, qui ont souffert de mille martyrs pour le Rdpc depuis sa fondation, soupçonnent ce brillant dribbleur de vouloir rejoindre les rangs du Rdpc depuis qu’il a rencontré le secrétaire général du comité central du Rdpc. Il aurait confessé à Nkuété son envie irrésistible d’entrer au Comité central du Rdpc, tout en avouant son penchant pour Paul Biya, comme s’il sait déjà que c’est Paul Biya qui sera le candidat du Rdpc à l’élection présidentielle anticipée en préparation. Un ami président de section Rdpc dans le Mfoundi croit que c’est une infiltration d’opportunité, non exempte d’intérêt, voire d’un agenda caché.

Le secrétaire général du Rdpc aurait conseillé au « plus grand que… », Au « plus riche que… », à « l’intouchable… », Au « tout-puissant… » De se conformer aux textes de base du parti, que  le postulant n’a évidemment  jamais lu. Il a été conseillé au « footballeur le plus… » De prendre la carte du parti, de payer ses cotisations  et surtout, de militer dans une cellule de base. D’ailleurs, plusieurs présidents de comités de bases ici à Yaoundé se bousculent déjà pour l’avoir parmi leurs militants.

Les militants de base, adeptes fous furieux du président de la Fecafoot ou pas, verraient d’un très mauvais œil, l’entrée par effraction ou de « clando » parachuté au Comité central du Rdpc de ce curieux militant qui n’a jamais mouillé le maillot du parti.

Mais la grande crainte est celle des mois prochains. Si l’infiltration de cet « intouchable » se concrétise au Comité central du Rdpc. Il s’y comportera tel qu’il se comporte dans la tanière des lions, tel qu’il se comporte à la Fédération ; tel qu’il s’est toujours comporté. C’est le président national du Rdpc qui en pâtira.  Le « plus fort que… », Confisquer tous les postes : président national, secrétaire général du Comité central, président  de chaque commission du parti, etc. Comme il le fait dans la tanière des Lions indomptables de football senior. Un de ses fans le plus radical m’a dit que c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Me rappelant le nom de son association : « Eto’o peut ».

Le Rdpc est l’aube d’une nouvelle aventure pour Samuel Eto’o au Cameroun. Après l’échec des call-boxs et des paris sportifs, après la fosse commune des équipes et des sélections nationales de football toutes catégories confondues, sans compter les grelottements du championnat national de football.

Son ami Paul Biya dont il fût un grand soutien face à  «  Nkap Pia » ? Va-t-il lui ouvrir les portes de protection ou de l’enfer ? That is the question.

Nous ne perdons rien à attendre et ça, ça va se savoir.

La Coupe du monde 2030 se disputera dans six pays et sur trois continents

Pour célébrer le centenaire de la Fifa les premiers matches se joueront en Amérique du Sud, le Maroc, l’Espagne et le Portugal accueilleront la suite de la compétition.

Alors que la Coupe du Monde 2022 au Qatar a tenu toutes ses promesses et que la prochaine édition en Amérique du Nord (2026) s’annonce excitante, des précisions importantes ont été apportées quant au Mondial 2030. En effet, ce dernier se disputera sur trois continents différents, pour célébrer le centenaire de la compétition qui voyait le jour en 1930, donc.

Ce mercredi, le président de la CONMEBOL déclarait : «la Coupe du Monde du centenaire 2030 débutera là où tout a commencé. L’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay accueilleront les matchs d’ouverture du Mondial centenaire». Mais si ces pays d’Amérique du Sud seront terres de football durant la compétition, d’autres pays auront également cette chance.

L’Espagne, le Portugal et le Maroc   vont rafler la mise. Sur son site officiel, la FIFA a révélé que ces trois pays «se qualifieront automatiquement à partir des créneaux existants, sous réserve de la réussite de la procédure d’appel d’offres menée par la FIFA et d’une décision du Congrès de la FIFA en 2024.»

Cela signifie que les trois nations seront donc qualifiées d’office pour participer à la Coupe du Monde 2030. Une récompense en or pour ces dernières qui bénéficient de la volonté de la FIFA d’organiser l’édition dans 3 continents différents et donc, dans 6 pays au total. Une nouvelle qui devrait faire jaser, une fois de plus.

Cameroun : Frank Magri, la nouvelle trouvaille de Rigobert Song

Le manager-sélectionneur des Lions indomptables a convoqué 24 joueurs pour disputer les matchs amicaux face à la Russie et le Sénégal.

Le sélectionneur Rigobert Song a dévoilé la liste des joueurs retenus pour le prochain rassemblement des Lions indomptables. On note dans cette liste, les retours du défenseur Jean-Charles Castelletto, du milieu Kunde Malong et de l’ailier Jérome Ngom Mbekeli. Seule nouveauté, la convocation de l’attaquant Frank Magri. Le Franco-camerounais de 24 ans qui évolue à Toulouse a choisi de représenter le pays de ses origines. Il y a près d’un mois, journal du Cameroun lui consacrait un portrait, invitant, à juste titre, le sélectionneur à s’intéresser à son cas : Cameroun-Football : à la découverte de Frank Magri – (journalducameroun.com)

Avec une équipe du Cameroun à la ligne d’attaque constituée de joueurs déjà trentenaires (Eric Maxim Choupo-Moting, Vincent Aboubakar et Karl Toko Ekambi), elle gagne vraiment à se régénérer. Le Franco-camerounais Frank Magri, qui a inscrit 13 buts la saison dernière avec Ajaccio en Ligue 2, peut être une solution de rechange, au vu de son potentiel et de sa marge de progression. A condition pour lui de bien s’intégrer!

La liste des Lions convoqués pour la double confrontation face au Sénégal et la Russie

A titre de rappel, le Cameroun affrontera le Sénégal le 12 octobre prochain au stade Bollaert à Lens en France puis la Russie à Moscou, le 16 octobre. Ces matchs comptent pour les préparatifs de la Can 2023 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Cameroun – Complexe sportif d’Olembé : l’éternel reprise des travaux

Pour une énième fois, l’Etat du Cameroun et l’entreprise MAGIL annoncent ce 03 octobre la signature d’un accord pour la reprise des travaux de construction du Complexe sportif d’Olembé.

Plus de 200 milliards de Fcfa déjà engloutis au Complexe sportif d’Olembé, mais le chantier n’est toujours pas livré. Pour y mettre fin à ces atermoiements, MAGIL et l’État du Cameroun ont récemment annoncé la signature d’un protocole d’accord, marquant ainsi un tournant majeur dans la réalisation du Complexe Sportif d’Olembe. Cet accord fait suite à la décision commune des parties de mettre fin à l’arbitrage qui avait été initié en mars 2023.

Grâce à plusieurs séances de travail fructueuses au Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun et à la collaboration active de la Task Force dédiée, un procès-verbal de conciliation a été établi le 8 août 2023. Ce processus de conciliation a finalement abouti à la signature d’un protocole d’accord transactionnel le 8 septembre 2023.

Dans le cadre de cet accord, MAGIL a présenté un planning détaillé pour la reprise des activités sur le projet, démontrant ainsi son engagement continu envers l’achèvement du Complexe Sportif d’Olembe. Ce planning permettra de finaliser les travaux résiduels du stade principal et de construire les infrastructures annexes dans un délai relativement court.

Concrètement, la reprise des opérations de levée des réserves ainsi que la remobilisation du personnel et du matériel nécessaires débuteront dès la semaine prochaine. Cela permettra de poursuivre et d’achever les travaux dans les meilleures conditions.

De l’avis de nombreux experts, un complexe sportif de cette envergure, à un coût estimé à 100 milliards FCFA. A la fin des travaux de ce Complexe sportif, au-delà des huit morts par bousculade dans ce stade lors de la Can 2022, les Camerounais retiendront surtout l’énorme scandale financier qui entoure cette infrastructure sportive.

 

Cameroun – Grand prix Chantal Biya : Achraf Ed Doghmy, premier maillot jaune

La 23ème édition du Grand Prix Tour Cycliste Chantal Biya a été lancée ce 3 octobre à Kribi. La première étape est remportée par le Marocain Achraf Ed Doghmy.

Après la cérémonie de présentation des équipes le 2 octobre à Kribi, dans une ambiance très festive, la première étape s’est courue ce mardi, en circuit fermé, dans les artères de la ville balnéaire sur une distance de 109 km.

C’est le Marocain Achraf Ed Doghmy qui a remporté la première étape de cette édition 2023 du Grand prix Tour cycliste Chantal Biya. Il a parcouru les 109 Km en 02h33’40’’. La team Maroc démarre bien la compétition et affiche clairement ses ambitions sur pour le reste du parcours.

Côté camerounais, toutes les attentions étaient tournées vers Rodrigue Eric Kuere Nounawe. Le sociétaire de SNH Vélo Club a remporté le maillot Bleu récompensant le meilleur cycliste national sur cette étape inaugurale. Il prend également la tête du classement du meilleur camerounais.

À 31 ans, Rodrigue Eric Nounawe est l’un des grands espoirs du cyclisme camerounais. Il possède le pedigree pour briller sur les routes du pays. Ses qualités de rouleur devraient lui permettre de conserver son maillot Bleu lors des prochaines étapes.

Bien que fiers de ce maillot Bleu, les coureurs camerounais ambitionnent également de décrocher le maillot jaune récompensant le meilleur temps au classement général. Malgré la rude concurrence, ils rêvent de l’emporter d’ici l’arrivée finale.

Cameroun : la Fifa va construire un Centre d’Excellence

La Fédération internationale de football association (FIFA) choisit le Cameroun pour lancer son programme de développement des talents.

Si le choix du site n’est pas encore déterminé, il est acquis que l’instance faîtière du football mondial prévoit de construire un Centre d’Excellence dans notre pays, qui sera le deuxième, après celui de la CAF à Mbankomo. Le programme de développement des talents de la FIFA a pour mission principale d’investir dans les académies. L’objectif est que d’ici à 2026, chaque association membre dispose d’au moins une académie ou un centre d’excellence.

Le programme de développement des talents de la FIFA, mené sous la houlette d’Arsène Wenger, Directeur du Développement du Football Mondial de la FIFA, aborde sa phase de mise en œuvre. Son but : aider les associations membres à atteindre leur potentiel en veillant à ce que chaque talent puisse être détecté et développé. Dans la droite ligne de l’engagement à long terme de l’institution en la matière, l’objectif principal du programme de développement des talents de la FIFA consiste à élever les standards des équipes nationales, féminines et masculines, dans le monde entier.

« Il s’agit d’une étape clé de la stratégie d’amélioration de la compétitivité des équipes nationales. Avec cette initiative destinée à donner à chaque talent sa chance, nous adoptons une approche coordonnée, holistique, scientifique et mondiale en matière de développement des talents. Dans le cadre de ce programme quadriennal, nous entendons développer les talents en nous rendant dans tous les pays, en y dépêchant nos entraîneurs et en ouvrant des académies ou des centres d’excellence. 2023 sera une année charnière pour nous à cet égard », souligne Arsène Wenger.

En décembre 2022, le Conseil de la FIFA a approuvé l’octroi à cette initiative historique d’une enveloppe de 200 millions de dollars pour le cycle 2023-2026. Lors de sa dernière séance en date, le 14 mars à Kigali, au Rwanda, le Conseil a approuvé plusieurs règlements énonçant les principes et la répartition du financement, la procédure de validation, ainsi que les droits et obligations des associations membres. Présenté en détail lors du Congrès de la FIFA tenu le 16 mars, le programme de développement des talents de la FIFA a été salué chaleureusement par l’ensemble des personnes présentes.

Leonard Cédric Banga Mbom : j’ai un sentiment personnel de devoir accompli

L’artiste musicien, récent médaillé d’Or aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa, partage son expérience à travers cet entretien qu’il a accordé à journalducameroun.

Vous êtes peu connu du public camerounais. Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai 34 ans. Je suis musicien ; ingénieur de Postes et Télécommunication et je fais aussi l’infographie. Je suis originaire de la région du Sud et passionné de piano. J’ai 15 ans d’expérience dans le piano.

Aux derniers Jeux de la Francophonie, vous avez obtenu la médaille en Or dans la catégorie chanson. Que représente cette médaille pour vous ?

Cette médaille est déjà une consécration car ça fait 15 ans que je fais de la musique professionnelle. Il m’a fait honneur de faire partie de l’orchestre de l’équipe du Cameroun aux Jeux de la francophonie, ce qui est un véritable honneur de faire un concours de cette envergure. C’était également très intéressant de représenter le Cameroun face à 17 pays parce qu’il ne faut pas oublier que c’est une compétition internationale ; la seule qui a plus de compétition culturelle que sportive. Et nous avons été premiers en demi-finale comme en finale. Donc, moi en tant qu’accompagnateur de l’artiste Dashi, j’ai gagné une très grande expérience humaine et aussi patriotique grâce à l’hymne national chanté lorsque vous remportez la médaille d’or. Je souhaite que chaque instrumentiste puisse vivre ce genre d’événement. C’est un sentiment personnel de devoir accompli.

 Comment vous est venue la passion pour la musique ? Et pourquoi avoir choisi comme instrument de prédilection le clavier et le piano ?

Ma passion pour le piano vient de ma mère. Chez nous les Bulus, la musique est comme une sorte de religion, vu que nous sommes très chrétiens ; mon grand-père et ma mère ont joué du piano. Et ma mère me l’a appris dès l’âge de 3 ans. Mais c’est à 18 ans que j’ai commencé à faire de la musique professionnelle quand je suis arrivé à l’université

 En 2016, vous avez créé la Teamnash, une action qui forme bénévolement les jeunes talents…

Cela vient de mes difficultés à apprendre la musique au Cameroun. J’ai appris le piano comme autodidacte ; ma mère m’a inculqué l’amour du piano mais étant donné qu’ici nous n’avons pas de conservatoire ou de suivi qui permet à un camerounais quelconque de devenir un musicien professionnel, on doit donc apprendre dans le tas. C’est donc avec l’expérience des anciens, dans des cabarets, et même dans des églises que j’ai pu avancer. C’est en 2016 quand je décide de me relancer dans le couloir professionnel que je me rends compte qu’il y a beaucoup de jeunes qui aimeraient apprendre à faire de la musique mais ne savent pas comment faire.

J’ai eu l’occasion d’être recruté pour la première édition de The Voice Afrique francophone en 2016 et après cette expérience, nous avons recruté 80 jeunes camerounais qui ont fait la belle renommée de cette émission. A la fin, nous nous sommes retrouvés avec des jeunes camerounais très talentueux sous le bras qui ne savaient quoi faire de l’expérience. C’est comme ça que je décide de créer cet avion bénévole pour pouvoir démontrer aux jeunes talents qui cherchent comment se hisser dans ce milieu et profiter de leur talent que ce soit de manière professionnelle ou bien financière. J’espère que ma nouvelle notoriété me permettra de repérer de nouveaux jeunes qui pourront un jour gagner aussi une médaille d’or.

L’orchestre des médaillés en Or aux Jeux de la Francophonie

Comment avez-vous procédé pour concilier études et musique ?

C’est un paradigme pour chaque jeune africain qui essaie de faire de la musique. La musique souffre d’une réputation selon laquelle faire de la musique c’est pour les voyous, ou que ce n’est pas un métier. Je suis musicien depuis l’âge de 3 ans mais j’ai privilégié mes études avant de pouvoir me lancer dans une carrière musicale professionnelle. La musique est très similaire aux mathématiques ; les notes, les sons, sont comme la physique et les mathématiques. Si on joue du piano de manière professionnelle, il faut l’étudier. Pour cela, il faut un certain background. C’est pour cela que je suis d’abord entré en faculté à l’université de Yaoundé 1 où j’ai appris la musique professionnelle dans le club de musique. Ensuite, deux ans plus tard, j’ai eu le concours pour Supptic où j’ai fait cinq années mettant ma carrière en pause.

L’infographie est un métier que j’ai appris en spécialisation par rapport à mon métier d’ingénieur. Je cherchais surtout un métier qui me permettrait d’associer l’art aux sciences que j’ai apprises. Mon papa est plus scientifique. J’ai voulu concilier les deux, la science et la musique, et j’ai ainsi créé une entreprise qui me permettrait de gérer les deux : ma passion pour l’art et mon métier d’ingénieur. Donc c’est juste une question d’emploi de temps et d’organisation. Ainsi, lorsqu’il y a un événement comme un festival, j’y vais et à mon retour, je fais mes travaux avec mes clients. C’est juste une question d’organisation mais pour cela, il faut vraiment se mettre à temps plein.

Depuis quelques mois vous animez les « Chroniques de Nash ». Pourquoi un podcast sur l’actualité musicale camerounaise ?

J’ai commencé à écrire des chroniques musicales sur ma page Facebook pour m’amuser mais j’ai été contacté par de nombreux professionnels qui m’ont dit que la musique a besoin de critiques et qu’il n’y a pas de critiques d’art et les gens essaient beaucoup de masquer certaines faiblesses. Et puisque j’écrivais bien et que ça plaisait aux gens, j’ai commencé à avoir un certain nombre de followers puis j’ai été approché par Kalak Fm qui m’a demandé si je pouvais parler aux gens au travers des directes et des p’tites vidéos ce sera très intéressant. Je me suis lancé, le résultat était encourageant, cela a boosté mon audimat. Ma ligne éditoriale est la restauration de certaines valeurs musicales et aussi la promotion de la musique camerounaise. Mes chroniques traitent donc des problèmes et proposent des solutions. Je ne suis pas un critique qui vient seulement dénigrer ce qui se passe mais qui apporte des solutions à un milieu qui a besoin d’aide. J’anime cette chronique tous les jours et ça me donne une nouvelle façon d’appréhender les choses et une nouvelle compétence qui me plaît bien.