Cameroun : élections régionales et sécurité au menu de la deuxième conférence des gouverneurs

Les patrons des régions se réunissent dès ce jour à Yaoundé pour leur deuxième rencontre de l’année.

C’est l’hôtel de ville de Yaoundé qui va servir de cadre à la deuxième conférence des gouverneurs au titre de l’année 2020. Les travaux seront conduits par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Pendant deux jours, les 10 gouverneurs des régions vont passer en revue la situation dans leur aire de commandement. Un accent sera mis sur la préparation des élections régions du 6 décembre 2020 et la sécurité des populations en cette fin d’année de fête.

Pour armer les gouverneurs pour ces échéances, des ministres ont été invités à édifier les patrons de régions. Le ministre de la Décentralisation et du Développement local pour exposer sur le rôle que vont jouer les gouverneurs dans la mise en place des régions au lendemain des élections. Le programme prévoit également une communication conjointe Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie et Délégation générale à la Sureté nationale sur la sécurité des personnes et des biens aux cours des fêtes de fin d’année.

La conférence des gouverneurs est un cadre de concertation bi-annuel sur l’état des 10 régions du pays. La rencontre est convoquée et présidée par le ministre de l’Administration territoriale, à laquelle sont d’autres ministres, en fonction des enjeux de l’heure.

Cameroun: l’Assemblée nationale se réunit pour sa dernière session ordinaire 2020 dès le 12 novembre

La convocation des députés a été faite ce lundi par le président de la chambre basse du Parlement, Cavaye Yéguié Djibril

 

Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguié Djibril, a informé ce lundi de l’ouverture de la session ordinaire de novembre, le 12 du mois en cours. 

Les députés du RDPC – parti au pouvoir – (152), de l’UNDP (07), du SDF (05), du PCRN (05), de l’UDC (04), du FSNC (03), du MDR (02) et de l’UMS (02) se retrouveront ainsi dès le 12 novembre prochain pour la troisième et dernière session ordinaire de l’année de la chambre basse du Parlement.

Cette session est généralement consacrée à l’examen des ressources financières de l’Etat pour l’année à venir.

 

Cameroun: les activités de Safacam non affectées par le coronavirus au premier semestre 2020

La filiale du groupe luxembourgeois Socfin, spécialisée dans la production d’huile de palme et de caoutchouc, a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 17% sur les six premiers mois de l’année, d’après son rapport d’activités

 

La Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), filiale du groupe luxembourgeois Socfin, a réalisé un chiffre d’affaires de 17% entre janvier et juin 2020, selon les données publiques de son rapport d’activités. 

Spécialisée dans la production d’huile de palme et de caoutchouc, Safacam a vendu 95% de sa production d’huile brute au 30 juin 2020 (soit 12 428 tonnes) contre 75% à la même période en 2019 (9787 tonnes).

“Cette augmentation des ventes s’explique par le fait que nos clients ont acheté et stocké davantage d’huile brute à partir de mars 2020, en prévision d’éventuelles complications liées à la crise du coronavirus”, explique le directeur général de la société, Jean-François Pajot.

Côté caoutchouc, Safacam a tout de même enregistré une “baisse significative” de l’activité, avec 2502 tonnes vendues au 30 juin 2020 contre 3248 tonnes au 30 juin 2019.

“L’impact de cette baisse est encore peu visible dans nos comptes arrêtés au 30 juin 2020”, souligne Jean-François Pajot.

Du fait de la pandémie de Covid-19 qui persiste, la Société s’attend cependant à un second semestre 2020 “plus difficile que le premier”.

Cameroun/Enseignement supérieur: le palmarès des meilleurs établissements privés en 2020

Le ministère de l’Enseignement supérieur a rendu public mercredi, 21 octobre, le classement des établissements privés à l’issue de la session 2020 des examens de BTS et HND

 

Le meilleur institut privé d’enseignement supérieur (IPES) au Cameroun en 2020 – selon le pourcentage d’admis aux examens nationaux du BTS et du HND – n’est pas “l’Ecole des majors” (surnom de l’Institut Siantou), mais un établissement qui bénéficie de moins de publicité.

Selon le classement rendu public ce mercredi, 21 octobre, par le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), l’Institut universitaire et stratégique de l’estuaire (IUES/Insam) – sis à Douala – se hisse à la première place du classement général des établissements ayant présenté plus de 400 candidats au Brevet de technicien supérieur (BTS) – formation technique de deux ans dispensée dans les IPES. L’IUES/Insam a eu à cet examen 432 admis sur 489 candidats présentés, soit un taux de réussite de 88,34%. L’Institut universitaire Siantou se classe à la 10e place avec 895 admis sur 1412 candidats présentés.

Au niveau des établissements ayant présenté entre 50 et 400 candidats au BTS, la première place est occupée par l’Institut supérieur des sciences appliquées à la santé (Inssas) de Bafoussam avec un taux de réussite de 98,65%, soit 73 admis sur 74 candidats.

HND

L’Institut universitaire du Golfe de Guinée (IUG), basé à Douala, s’aligne en tête des établissements ayant présenté plus de 400 candidats au Higher national diploma (HND) – équivalent du BTS dans le sous-système éducatif anglophone au Cameroun. L’IUG a présenté 672 candidats pour 656 admis, soit un taux de réussite de 97,62%.

Biaka University Institute of Buea occupe la première position des établissements ayant présenté entre 50 et 400 candidats au HND, avec 263 candidats pour 262 admis, soit un taux de réussite de 99,62%.

“La publication de ce document participe de la nécessité de rendre public les taux de réussite réalisé par les instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) au cours de la dernière session des examens et constitue une source d’émulation pouvant permettre aux responsables et promoteurs des IPES d’améliorer leurs performances”, explique le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, Jacques Fame Ndongo.

Consulter les résultats complets du classement 2020 des IPES aux examens nationaux du BTS et du HND.

Cameroun: bug sur la plateforme en ligne des résultats du BTS 2020

La page web communiquée aux candidats à cet examen par le ministère de l’Enseignement supérieur vendredi 04 septembre était non fonctionnelle le même jour

 

Le ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun (Minesup) a annoncé ce vendredi 04 septembre, par voie de communiqué, la disponibilité des résultats de l’examen national du Brevet de technicien supérieur (BTS), pour les sessions de juin et juillet 2020.

Seulement, la page web mise à disposition des candidats pour vérifier leurs résultats (http://examens-resultat.dauq.net), à l’aide du matricule d’inscription ou du nom entier, suivi de la date de naissance du candidat, marque « introuvable ». JournalduCameroun.com a ainsi tenté à plusieurs reprises de vérifier la disponibilité de la plateforme web ce vendredi après-midi, sans succès.

Le BTS, qui consacre une formation technique, se prépare généralement en deux ans après le bac dans les instituts privés d’enseignement supérieur.

Cameroun: la production locale de riz à même de satisfaire 24% de la demande nationale en 2020 (Minader)

Le gap de la demande est comblée par les importations. Des projets pour porter l’offre nationale à 350 000 tonnes d’ici 2023 contre 140 170 tonnes actuellement

 

La demande domestique de riz est évaluée, en 2020, à 576 949 tonnes pour une production moyenne nationale de 140 170 tonnes (24,3% de la demande), a révélé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun (Minader) au cours du conseil de cabinet du 25 juin.

Les pouvoirs publics comptent accroître les volumes de production dans la filière rizicole, pour pouvoir mettre sur le marché national, “au moins 350 000 tonnes de riz blanchi à l’horizon 2023”

Parmi les projets en cours cités par le Minader, Gabriel Mbaïrobé, figurent: “l’appui technique et financier aux coopératives et agro-industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production de riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post-récolte à travers différents projets […] un programme d’aménagement de 37 500 hectares supplémentaires de périmètres hydro-agricoles”.

Cameroun: “dégradation” du portefeuille de crédits du secteur bancaire vers “des proportions incommensurables” en 2020

Les créances en souffrance courant 2019, établies à 579 milliards de F CFA, soit 13,8% du total des crédits, devraient connaître une hausse à cause de l’impact économique du Covid-19. L’alerte d’un partenaire du gouvernement

 

En 2019, le secteur bancaire camerounais accusait une “dégradation importante de son portefeuille de crédit” avec environ 579 milliards de F CFA de créances en souffrance (l’équivalent de 13,8% du total des crédits l’année dernière), selon les données consultées par JournalduCameroun.com dans un document de la Banque africaine de développement (BAD).

A cause de la crise sanitaire du Covid-19 et de l’impact économique de cette pandémie au Cameroun, la BAD craint que cette “situation déjà préoccupante” – de crédits détenus en majorité par les grandes et moyennes entreprises – ne s’aggrave “dans des proportions incommensurables”

L’opinion de la Banque figure dans le rapport d’évaluation du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du Covid-19 au Cameroun (PABRC), soumis par le gouvernement à l’institution financière multilatérale pour financement.

L’année dernière, les établissements de crédit, les établissements financiers et les établissements de microfinance ont accordé 4 175 milliards de F CFA en guise de crédit à l’économie nationale, selon les données présentées par la BAD.

Sur ce montant, les établissements de crédit ont fourni 3525 milliards de F, les établissements financiers 150 milliards de F, les établissements de microfinance 500 milliards de F CFA.

Les grandes entreprises (GE) et les moyennes entreprises (ME) ont absorbé 62,5% des parts de crédit, soit 2301 milliards de F CFA; tandis que les petites entreprises (PE) et les très petites entreprises (TPE) ont reçu seulement 5,3% du total, soit 187 milliards de F CFA.

Coronavirus: ce que le Cameroun a déjà reçu comme appui budgétaire de ses partenaires à juin 2020

Banque mondiale, FMI, AFD, BAD, Union européenne sont les principaux pourvoyeurs de fonds qui se sont engagés à donner au Cameroun 294,2 milliards de F CFA sur ses besoins de financement liés au coronavirus estimés à 587 milliards de F CFA

 

Le Cameroun a déjà mobilisé, auprès de certains de ses partenaires techniques et financiers (PTFs), une somme de 294,2 milliards de F CFA sous forme d’appuis budgétaires à la lutte contre le Covid-19, a appris JournalduCameroun.com à la lecture du rapport d’évaluation fait par la BAD du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du Covid-19 (PABRC).

Ces appuis ont été fournis par la Banque africaine de développement (57,7 milliards de F CFA), la Banque mondiale (60,3 milliards de F CFA), l’Agence française de développement (23,6 milliards de dollars), l’Union européenne (16,3 milliards de F CFA) et le Fonds monétaire international (136,3 milliards de F CFA). 

En mai 2020, le gouvernement a établi un besoin de financement de l’ordre de 587 milliards de F CFA – non prévu au moment de l’élaboration du budget 2020 – pour gérer les effets de la pandémie du Covid-19. Outre l’apport de certains de ses partenaires techniques et financiers, le gouvernement compte aussi, pour y parvenir, sur une restructuration du stock de sa dette extérieure auprès du Club de Paris, portant sur un montant de 200 milliards de F CFA.

Il resterait dans ce cas 92,8 milliards de F CFA à trouver pour atteindre l’objectif de 587 milliards de F CFA.

D’après la BAD, le Cameroun, pour le financement de son plan de riposte au Covid-19, a recours aux appuis budgétaires des PTFs pour éviter de recourir à un endettement à coût plus élevé.

Cameroun/Enseignements secondaires: le nouveau calendrier des examens et concours 2020

BEPC, Capiemp, Baccalauréat de l’enseignement général et technique, GCE ordinary Level, GCE advanced level… les nouvelles dates de tous les concours relevant du Minesec en contexte de coronavirus

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a signé,le 08 juin 2020, le nouveau calendrier des examens et concours de la session 2020 relevant de l’Office du baccalauréat du Cameroun, du GCE Board et de la direction des Examens, des Concours et de la Certification du Minesec. 

Il s’agit d’un nouveau calendrier, établi après les mesures de restriction prises par le gouvernement pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Ces mesures avaient conduit le gouvernement à suspendre les enseignements entre le 18 mars et le 01er juin.

 

Législatives et municipales: pourquoi une troisième prorogation est envisageable

Une révision du code électoral, la situation sociopolitique dans les régions anglophones, mais également le calendrier sportif pourraient justifier un troisième report des élections locales.

Le 15 juillet dernier, le président de la République prend un texte de décret prorogeant, jusqu’en février 2020, le mandant des élus locaux, maires et conseillers municipaux.

Une nécessité constitutionnelle pour arrimer la durée de leur mandat à celui des députés, qui à la faveur de la session parlementaire, ont voté sur proposition du président de la République, une prorogation de leur mandat jusqu’en février 2020 également. Soit une rallonge de cinq mois. Le deuxième report après celui intervenu en février 2018 qui accordait une rallonge de 12 mois.

Concrètement le scrutin couplé législatives/municipales devrait de ce fait se tenir le 29 février. Mais certains analystes pointent déjà l’éventualité d’un troisième report que pourrait s’offrir l’exécutif en n’épuisant pas les possibilités par les textes réglementaires.

En effet, si les textes ne fixent pas de limitation pour la prorogation du mandat des députés, ce n’est pas le cas pour ce qui est des conseillers municipaux. Le Code électoral dispose en son article 170 que «toutefois, en cas de nécessité, le président de la République peut, par décret, proroger ou abréger le mandat des conseillers municipaux pour une durée n’excédant pas dix-huit (18) mois».

Ce nouveau report, ajouté au premier, porte à 17 mois la prorogation de mandat des députés et des conseillers municipaux. Une nouvelle prorogation d’un mois est encore possible pour atteindre la limite des 18 mois contenue dans le Code électoral.

A lire aussi: Elections législatives et municipales: le Parlement examine le projet de loi de prorogation

Pour Isaac Essame, diplômé du Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam) et spécialiste des questions de décentralisation, une modification du Code électoral peut par ailleurs justifier un autre report. «Il faut également tenir compte du souhait de la communauté internationale de n’organiser les élections qu’après la révision du Code électoral», analyse-t-il. Une modification qui pourrait porter sur «la possibilité des candidatures indépendantes, la connaissance de la date précise des élections avant la convocation du corps électoral et une plus grande autonomie d’Elecam», ajoute-t-il.

Autre argument avancé par les observateurs, c’est la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le fait que des zones échappent au contrôle de l’Etat peut également justifier une nouvelle prorogation. Le souci étant de ramener la sécurité dans le but de tenir des élections locales.

Enfin, le Cameroun s’est engagé à organiser le Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020. Ceci après le désistement de l’Ethiopie. Une compétition qui se tient traditionnellement sur la période de janvier-février.

Le Cameroun devrait faire de cette compétition un tour de chauffe en vue de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021. Après le retrait de la Can 2019 pour cause d’impréparation, le pouvoir de Yaoundé aura à cœur de montrer que le Cameroun dispose de toute l’infrastructure nécessaire pour organiser une grande compétition.

Il ne sera dès lors pas possible de faire se chevaucher cette compétition de football avec des élections locales très souvent tendues.

Le Minpostel veut faire du Cameroun, un «pays numérique en 2020»

A travers son programme «Faire du Cameroun un pays numérique en 2020», ce ministère entend vulgariser les TIC aussi bien dans les zones urbaines que rurales

Le gouvernement envisage de faire du Cameroun, un «pays numérique» à l’horizon 2020 à travers le plan de développement numérique, piloté par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) dont l’objectif est de vulgariser les Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Dénommé «Faire du Cameroun un pays numérique en 2020», ce programme est la vision du plan de stratégie pour le développement de l’économie numérique mis en place depuis quelques années par les pouvoirs publics avec l’appui des divers partenaires.

Sur la base des études, ce plan stratégique vise à porter la contribution du numérique au Produit intérieur brut (PIB) de 5% à 10%, la contribution annuelle moyenne du secteur au titre d’impôts et taxes de 136 milliards de FCFA actuellement à 300 milliards de FCFA à l’horizon 2020.

Le nombre d’emplois directs créés dans le numérique devra passer de 10 000 à 50 000 sur la même période, tandis qu’en matière de développement local, il est prévu de densifier de 6% à 20% le pourcentage des ménages ayant accès à internet et le pourcentage d’accès au haut débit dans les grandes entreprises à 95%.

Son implémentation sur le terrain est inscrite à l’ordre du jour de la réunion semestrielle des services centraux et déconcentrés du ministère des Postes et Télécommunications, la finalité étant de couvrir aussi bien les zones urbaines que rurales.


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Energie électrique: 400 MW supplémentaire pour le Cameroun en 2020

Un accord cadre relatif à l’exploitation du complexe hydroélectrique de Makay a été signé mercredi, entre le Minee et le groupe Platinum power, à Yaoundé

Encore cinq ans et le Cameroun bénéficiera d’une énergie supplémentaire d’environ 400 MW. Soit, en fin 2020. Ceci, grâce à l’aménagement du complexe hydroélectrique de Makay, dont le site est situé dans la région du Centre, département du Nyong et Kelle, sur le fleuve Nyong. Un accord cadre relatif à l’exécution de ce projet a été signé mercredi, 01 juillet 2015, entre le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna et le directeur du groupe Platinum power, Omar Belmamoun.

Entamé en janvier 2014 par la signature d’un protocole d’Accord entre Platinum power et la République du Cameroun, le projet d’aménagement du complexe hydroélectrique de Makay, d’une valeur de 500 milliards de F, permettra de développer la puissance énergétique du Cameroun.

Pour le directeur technique de l’entreprise Platinum power, Nabil Saïmi, cet ouvrage va «contribuer à faciliter l’accès à l’électricité en faveur de 6 millions de personnes en même temps qu’il fournira au Cameroun une énergie fiable, propre et renouvelable».

Au menu de l’accord conclu mercredi, trois principaux points: le développement, le financement et l’exploitation du complexe hydroélectrique de Makay ainsi que des infrastructures de transport d’électricité y associés.

Déjà, les levés topographiques ont été réalisés sur le site. Outre le plus en énergie électrique, le Cameroun bénéficiera de 3 000 emplois directs.

Le site de l’infrastructure est subdivisé en deux sous-sites, notamment, le site de Makay et Milly, appelés dans le cadre du projet Makay1 qui aura une capacité prévisionnelle comprise entre 210 et 250 MW et Makay 2 avec une capacité prévisionnelle de 150 MW.

Platinum power SA
C’est un opérateur indépendant de droit marocain d’électricité spécialisé entre autres dans la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Le groupe a pour principal actionnaire le fond d’investissement américain Brookstone partners.

Après le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Sénégal où l’entreprise a développé un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectrique, éolien et solaire, elle souhaite actuellement s’établir au Cameroun. Au vue des estimations techniques, la première pierre du complexe sera posée en février 2017 et l’ouvrage, livré en 2020.


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