Cameroun : Camtel affute son réseau de 3ème et 4ème génération

Avec moins de 10% du marché acquis, la Cameroon Telecommunication entend augmenter sa clientèle grâce à cette nouvelle offre.

 

C’est un quasi paradoxe. Au Cameroun, la gestion de la fibre optique est sous le monopole de la Cameroon Telecommunication, Camtel. Malheureusement, l’entreprise traine le pas avec seulement  686 352 abonnements téléphoniques.

Ce chiffre équivaut 10% du nombre total de lignes téléphoniques en service au Cameroun selon un rapport de la  Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR).

« Des efforts restent à faire, dans la mesure où Camtel dispose d’un avantage comparatif dans le domaine de l’internet, car disposant de la plus forte capacité de fourniture de ce service, qui lui permet de contrôler 18,43% de parts du marché global des télécommunications électroniques. Malgré cet atout, le parc de lignes des réseaux d’accès à Camtel demeure toujours faible et se traduit par une balance de paiement due à l’interconnexion très déficitaire » explique le rapport de la CTR.

Pour pallier à cette situation, l’opérateur public s’est lancé en mode séduction pour attirer d’avantage la clientèle dans ce secteur très concurrentiel. Objectif, se repositionner sur le marché.

Pour ce faire, Camtel a récemment obtenu une licence du ministère des Postes et télécommunications. Elle entend ainsi misée sur un réseau de troisième et  de quatrième génération. Déjà à pied d’œuvre, les dirigeants de la boîte indiquent « Le lancement officiel devrait intervenir cette année. On le souhaite au premier trimestre de l’année en cours (2022 Ndlr).

L’autre option pour baliser le terrain et s’imposer dans un marché aussi compétitif est la mise sur pied de la carte Sim ‘Blue mobile’. Avec un service déjà actif, la commercialisation de cette nouvelle puce vient en prélude au lancement des réseaux 3G et 4G.

Cette nouvelle puce comme l’a souligné récemment Camtel, à une utilisation exclusivement réservées aux téléphones mobiles compatibles avec les technologies 3G et 4G. Et de préciser qu’elle ne doit en aucun cas être utilisée sur des modems et autres clés internet y compris ceux de Camtel.

Afrique subsaharienne: vers un taux de pénétration de 105% du mobile

Selon un rapport de la multinationale Ericson, le taux de pénétration du téléphone mobile dans cette partie de l’Afrique devrait se situer à 105% entre 2016 et 2022

Le taux de pénétration du téléphone mobile en Afrique subsaharienne devrait se situer à 105% entre 2016 et 2022, selon un rapport de la multinationale Ericsson.

Cette région, qui comptera 55 millions d’abonnements nets de plus en fin 2016, connaît aussi une croissance exponentielle du trafic de données mobiles qui se situera à environ 55% par an à l’horizon 2022.

Comptant 43% de la population âgée de moins de 15 ans en 2016, la firme d’origine suédoise émet ainsi l’espoir que le comportement de ce segment, en Afrique subsaharienne, soit un facteur clé dans l’adoption croissante des services mobiles.

«Avec de bonnes projections macroéconomiques, cette sous-région reste également un bon endroit où investir dans le secteur», a expliqué à APA le directeur pour le Cameroun d’Ericsson, Olivier Vandermoten.

L’accessibilité de l’outil favorise également l’augmentation attendue de 83% de l’utilisation du mobile haut débit (3G et 4G) en Afrique subsaharienne.

Dans le même ordre d’idées, la baisse des prix des données aura pour effet de stimuler le trafic du smartphone, qui va augmenter 14 fois et devrait constituer l’outil principal (78%) pour les utilisateurs.

Ericsson prévoit également une augmentation de la couverture WiFi, une plus grande prolifération d’appareils intelligents et peu coûteux alors que 75 millions (38%) d’objets seront connectés.

«La réalité actuelle et les défis futurs militent pour la nécessité de formation d’un écosystème pour l’accès du mobile au plus grand nombre», analyse Olivier Vandermoten.


Droits réservés)/n

Téléphonie mobile: la FCC porte plainte à un opérateur au Cameroun

La Fédération camerounaise des consommateurs a déposé une plainte auprès du régulateur local des télécommunications contre Orange Cameroun qu’elle accuse de publicité mensongère sur l’offre de la 4G

Une association de consommateurs a déposé une plainte auprès du régulateur local des télécommu-nications contre la filiale camerounaise du groupe France Télécom qu’elle accuse de « publicité men-songère » sur l’offre de la 4G.

« La Fédération camerounaise des consommateurs (FCC) a porté plainte contre Orange Cameroun pour publicité mensongère », a affirmé Alphonse Ayissi Abena, président de la FCC, l’auteur de la procédure.

« Depuis le mois de Juin 2016, lasociété Orange Cameroun a lancé une campagne publicitaire via les mass média avec pour slogan +profiter de l’internet partout+, une publicité vantant une couver-ture 3G et 4G du pays de 100% », souligne la FCC dans sa plainte dont l’AFP a obtenu copie. Cette campagne est un « mensonge historique », a dénoncé M. Ayissi.

« Officiellement au Cameroun, aucun opérateur ne dispose de fréquence 4G pour lui permettre une utilisation optimale de la 4G », a concédé Patrice Mpoudi, chef de la cellule de la protection du con-sommateur à l’ART.

Orange Cameroun n’a pas souhaité faire de commentaire.

« Plusieurs consommateurs des villes et des campagnes se sont fiés à cette publicité (d’Orange) et ont souscrit (…) aux services de cette entreprise », souligne la FCC dans sa plainte. « Mais nous avons constaté ultérieurement que ces services n’offraient pas les avantages que la publicité permet-taient d’espérer », précise-t-elle.

L’ART a assuré qu’elle allait adresser « une demande d’explication » à l’opérateur incriminé, évoquant la possibilité de prendre des sanctions contre lui si les accusations de la FCC s’avéraient fondées, selon M. Ayissi.

Une autre société de téléphonie opérant dans le pays, MTN Cameroon, filiale du groupe sud-africain MTN, a également annoncé le lancement de la 4G, proposant notamment des puces spéciales. Cette annonce, couplée à celle d’Orange Cameroun, a suscité une grosse polémique dans le pays.


Droits réservés)/n

MTN Cameroon s’arrache Eto’o

L’opérateur privé de télécommunications a fait du goleador l’ambassadeur de sa marque au cours d’une cérémonie organisée lundi, 21 mars, à Yaoundé

Samuel Eto’o prête son image à MTN Cameroon. L’opérateur des télécoms, leader sur le marché de la téléphonie mobile au Cameroun, a organisé solennellement ce lundi, 21 mars, dans ses bureaux à Yaoundé, une cérémonie de présentation de son nouveau «Brand ambassador».

Pour la filiale camerounaise du groupe sud-africain MTN, le parcours du footballeur est un «exemple» pouvant servir de repère à la jeunesse. Eto’o s’est ainsi dit «fier d’être le nouvel ambassadeur de MTN Cameroon».

L’image du titulaire d’Antalyaspor, meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables (56 réalisations en 117 sélections), est déjà mise à profit par MTN Cameroon pour promouvoir ses services de connexion Internet à haut débit.

Il s’agit notamment de la «4G», que la société dit déjà distribuer à ses clients mais qui n’arrive pas encore à convaincre de nombreux consommateurs, en raison des problèmes récurrents rencontrés dans les communications téléphoniques sur ce réseau.

Avec le concept «Etoopeut», MTN Cameroon affirme cependant que ses abonnés vont vivre une «expérience géniale» sur le «meilleur réseau» que Samuel Eto’o a rejoint.

Pour rappel: Le footballeur avait tenté une expérience dans le domaine de la téléphonie mobile avec la compagnie Set mobile (opérateur virtuel basé sur la plate-forme d’Orange Cameroun) en 2012. Le service a rencontré de nombreuses difficultés au point d’avoir quasiment disparu du marché aujourd’hui. Avec MTN Cameroon, Eto’o semble avoir choisi d’accompagner des initiatives, sans entreprendre lui-même dans le secteur des télécoms.

Samuel Eto’o (gauche) a été ambassadeur de la marque MTN Cameroon le 21 mars 2016 à Yaoundé
MTN Cameroon)/n

Téléphonie mobile au Cameroun: deux opérateurs au tribunal!

Deux compagnies sont accusées de publicité mensongère et escroquerie sur la 4G par la Ligue camerounaise des consommateurs

Tous sont invités à se rendre massivement le 28 janvier 2016 au tribunal de première instance de Yaoundé : membres et sympathisants de la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC), abonnés des opérateurs de téléphonie Mobile Telecommunication Networks (MTN) et Orange. L’appel est de la LCC. Objet, assister aux audiences contre ces deux compagnies accusées de «publicité mensongère et escroquerie sur la 4G».

L’Agence de régulation des télécommunications (ART) est également assignée en référé d’heure en heure, le même jour et devant la même cour, pour répondre des faits de «défaillance».

Dans la première plainte, la LCC constate que le sud-africain MTN et le français Orange se livrent, depuis le 16 décembre 2015, à une publicité mensongère de la 4G en promettant une connexion plus rapide sur Internet, amenant les consommateurs à débourser des sommes d’argent significatives pour accéder à ce nouveau service tant médiatisé et qui, dans les faits, n’existe pas.

Ainsi attraits en matière civile et commerciale, l’organisation consumériste exige de ces deux sociétés la réparation du préjudice ainsi que le paiement de dommages-intérêts à fixer par la justice.

S’agissant de l’ART il lui est reproché, contrairement à ses missions régaliennes, de n’avoir pas constaté la défaillance de la 4G ainsi vantée, mais surtout de s’être abstenue de sanctionner les opérateurs pour publicité mensongère et escroquerie vis-à-vis des consommateurs camerounais.

Le régulateur est donc prié d’user de ses prérogatives pour obtenir l’arrêt de cette publicité mensongère, d’en ordonner l’arrêt immédiat sous astreinte de 5 millions FCFA par jour de retard à compter du prononcé de la décision à intervenir.


Droits réservés)/n

L’ART dément l’entrée en service de la 4G au Cameroun

L’Agence de régulation des télécommunications a indiqué que certains aspects importants des cahiers de charges des opérateurs de téléphonie mobile sont en cours d’élaboration

L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a indiqué que certains aspects importants des cahiers de charges des opérateurs de téléphonie mobile sont simplement « en cours d’élaboration en vue de l’opérationnalisation effective de la 4G » qui consacre le haut débit de la connexion Internet.

En d’autres termes, et contrairement à la course aux annonces tapageuses que se livrent actuellement le sud-africain Mobile Télécommunications Networks (MTN) et le français Orange, cette technologie n’est pas encore effective dans le pays.

Dans un communiqué publié jeudi, l’ART, bien que reconnaissant que les opérateurs visés, de part leurs conventions de concession respectives, sont autorisés à fournir les services de communication électroniques mobiles liés aux technologies d’accès 2G, 3G et 4G, conformément aux dispositions, précise qu’il s’emploie à l’élaboration, en liaison avec le ministère des Postes et Télécommunications à mettre en cohérence leurs cahiers de charges « en vue d’un développement harmonieux des réseaux et services de communications électroniques dans le strict respect de la réglementation en vigueur ».

Dans la pratique en effet, alors que les services mobiles dits à « très haut débit » concernent les transmissions de données à des vitesses supérieures à 100 Mégabits par seconde, au Cameroun, constate l’ART, lesdits débits sont généralement inférieurs à cette valeur.

Cette mise au point, note-t-on, intervient alors qu’Orange se proclame « 1er opérateur 4G au Cameroun » et que MTN, dans le même temps et à coup de campagnes publicitaires, se vante d’être le « 1er réseau 4G au Cameroun ».


Droits réservés)/n

MTN possède l’Internet le plus rapide au Cameroun

Par MTN Cameroun

Nous nous trouvons en plein dans les temps les plus palpitants de l’histoire humaine. Nous sommes la génération témoin du fait que le monde n’est plus cet endroit où il persistait des zones d’ombre sur la carte et s’est transformé en un village planétaire. Un endroit où il est devenu plus facile de tenir une conversation avec quelqu’un à Shanghai qu’avec votre voisin le plus proche.

Toutefois, même s’il est vrai que ces moments sont formidables, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont aussi très tumultueux. Un coup d’ il rapide aux titres de journaux nous en donne une vue très claire. Le monde est en mouvement. Le monde est à la recherche de solutions dont la plupart existent déjà. Le défi est d’apporter ces solutions au-devant de la scène. Et c’est justement à ce niveau que l’internet a le potentiel de tout changer.

Au vu de ce qui précède, ce jour est un jour mémorable pour MTN. Ce jour même, nous devenons le premier et l’unique réseau au Cameroun à lancer la technologie de nouvelle génération 4G LTE, offrant aux Camerounais un Internet plus rapide que jamais. Cela veut dire que vous pourrez télécharger vos meilleurs films à une vitesse remarquable, écouter votre musique et regarder vosclips préférés en streaming sans aucune coupure, consulter des encyclopédies et des livres au clic, en synchrone, a une vitesse turbo.

Aujourd’hui nous devenons le premier pays à avoir lancé les technologies 3G et 4G LTE en une même année : 2015, en un peu plus de 6 mois.

Au cours des 18 derniers mois, MTN Cameroon a investi 130 milliards de francs dans l’infrastructure afin de mettre sur pied un réseau qui est semblable au meilleur à l’échelle mondiale. Néanmoins, nous n’avons pas seulement investi dans le réseau ; nous avons également investi dans le peuple Camerounais. Nous avons investi dans chaque enfant qui a besoin d’accès à l’éducation, à la culture et à l’ouverture. Nous avons investi dans chaque société, grande et petite dans l’industrie, et finalement dans le Gouvernement. Nous avons investi dans l’avenir de cette grande nation. Nous montrons le chemin avec la prochaine révolution internet au Cameroun. Il s’agit d’une révolution dans laquelle l’internet nous permettra d’en faire plus que jamais.

Avec chaque avancée technologique, les opportunités s’accroissent de façon exponentielle, tout comme les défis. Il est donc de notre responsabilité en tant que MTN Cameroon de nous assurer qu’avec chaque nouvelle technologie, nous en fournissons également les garde-fous. Nous avons fait tout ce qui est de notre pouvoir pour vous assurer la paix en vous engageant avec votre banque en ligne, dans les transactions e-commerce, en envoyant de l’argent via MoMo, et la liste n’est pas exhaustive.

Pour l’heure, nous pensons savoir ce que l’Internet peut faire, mais la vérité est que de nombreuses attentes seront largement dépassées, voir anticipées dans un futur immédiat et MTN en sera le pionnier.


Droits réservés)/n

MTN et Orange se disputent la primeur de la 4G au Cameroun

Les deux opérateurs de téléphonie mobile annoncent, depuis jeudi, le lancement de cette technologie au Cameroun pour une navigation plus fluide sur Internet, chacun se réclamant être le premier

« MTN, premier réseau 4G au Cameroun ». C’est un message comme celui-ci que les abonnés de Mobile Telecommunications Networks (MTN) ont reçu par téléphone jeudi, 16 décembre 2015. L’opérateur sud-africain annonçait ainsi le lancement de la technologie 4G au Cameroun, pour une navigation plus fluide sur Internet.

«Aujourd’hui est un jour mémorable pour MTN Cameroon», a écrit la directrice locale de l’entreprise, Philisiwe Sibaï G., dans son message de circonstance, précisant que l’opérateur, le même jour (jeudi, ndlr), devient «le premier et l’unique réseau au Cameroun à lancer la technologie 4G LTE pour la prochaine génération».

«Aujourd’hui, nous devenons la première nation de l’histoire à lancer à la fois les technologies 3G et 4G LTE en une seule année», a indiqué Philisiwe Sibaï G. non sans révéler que son entreprise a investi près de 200 millions de dollars pour les infrastructures afin de s’offrir «le meilleur du monde».

Cette sortie de la directrice locale de MTN au Cameroun intervient alors que son concurrent direct dans le pays, Orange, affirme lui aussi, par messages envoyés à ses abonnés ce vendredi, 17 décembre, être le premier à entrer dans l’univers de la 4G.

Et pourtant, sur des plateaux de télévision, rapporte l’agence de presse Apanews, la direction marketing et la direction générale se sont amusés à se contredire la veille, la première affirmant que cette technologie « est là » tandis que l’autre l’annonçait « pour bientôt ».

Toute chose qui a amené la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) à inviter le public à dire « non au grand bluff de 2015 de MTN et Orange » surtout que, chez le Sud-africain, il est exigé aux consommateurs l’achat d’une nouvelle puce électronique et un téléphone configuré pour bénéficier de la 4G.

« On vous demande de ne pas tomber dans ce piège de l’escroquerie à ciel ouvert, car ils sont incapables de nous offrir la 3G », a prévenu l’association consumériste à l’endroit des usagers.


Droits réservés)/n

3e licence du mobile au Cameroun: Nouvelles avancées dans la sélection

Le comité de pilotage du projet a sorti une short liste de 4 candidats ce 12 novembre. La Commission d’analyse dispose de 7 jours pour étudier ces offres

Ultime étape
Ce 12 novembre 2012, la dixième session du Comité de pilotage du projet d’ouverture du marché de la téléphonie mobile s’est tenue à Yaoundé, sous les auspices du ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Deux principaux points étaient à l’ordre du jour de ces travaux, si l’on s’en tient au communiqué final signé par Jean Pierre Biyiti Bi Essam. L’ouverture des offres reçues suite à l’appel d’offres international restreint N°00000066/Mpt/Cab/2012 du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun et la mise en place d’une commission d’analyse de ces offres. D’après Jean Pierre Biyiti Bi Essam, sur les sept investisseurs pré qualifiés lors de la première phase, quatre ont effectivement déposé leurs offres, synonyme de qualification pour l’ultime étape qui va permettre de retenir un seul opérateur. Il s’agit de Bharti Airtel (Kenya), Maroc Telecom (Maroc), Technologie et Système d’information/Korea Telecom (Cameroun) et Viettel Cameroun Sarl/Viettel Group (Cameroun). Trois opérateurs ont jeté l’éponge à l’étape des demi-finales. Detecon/Deutsche Telecom (Allemagne), Monaco Telecom/Cable And Wireless Communications (Monaco) et Porturgal Telecom Sgps (Portugal). Les trois postulants n’ont pas pu remplir les conditions exigées par le gouvernement par rapport à cette 3e licence qui est très convoitée. Le gouvernement camerounais exige, entre autres, au moins 200 millions de dollars américains de fonds propres au 31 décembre 2011. Soit plus de 100 milliards de Fcfa. L’opérateur à qui sera cédée cette licence pourra officiellement déployer la 3G. Ce qui n’est le cas pour aucun des opérateurs en service actuellement. Cet opérateur sera connu dans une semaine, si l’on s’en tient au communiqué de presse de Biyiti Bi Essam.

Le 3e opérateur avant janvier 2013
« La Commission d’analyse dispose de sept jours pour étudier ces offres et apprêter son rapport », écrit le Minpostel. C’est le 28 mai 2012 que le Minpostel a lancé un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile au Cameroun. Un précédent travail de sélection apprend-on, avait déjà été effectué par le cabinet privé Mass Télécom. Une procédure pilotée par le premier ministre Philémon Yang. Les conditions de suspension de ce processus restent à ce jour inconnues. Pour certains commentateurs, les choix du cabinet d’expertise Mass Télécom n’auraient pas avantagé les favoris de quelques hauts placés du régime. Le gouvernement est déterminé à divulguer le nom de l’heureux élu avant la fin de l’année. Jean Pïerre Biyiti Bi Essam l’a d’ailleurs affirmé il y a deux semaines à Douala. « Le 3e opérateur sera connu avant la fin de cette année », a-t-il indiqué confiant. Mais, pour le démarrage des activités, c’est encore une autre équation. « La licence acquise, il faut encore que l’entreprise mobilise les capitaux d’investissement, procède à l’installation des infrastructures d’exploitation et tout cela peut prendre au bas mot une année », pense un expert. En tout cas, le processus a connu une grande évolution. De neuf candidats à la première étape, sept ont été qualifiés pour la suite, avant d’aboutir à ce quatuor. Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun reste contrôlé par deux opérateurs qui gèrent paisiblement leur duopole. Orange Cameroun, filiale du groupe français France Telecom et Mtn Cameroun, filiale du géant sud-africain Mtn group. Pour l’instant, les deux opérateurs se neutralisent en termes de nombre d’abonnés, avec pratiquement 7 millions d’abonnés actifs chacun. Plusieurs abonnés pensent vivement que c’est un 3e opérateur qui viendra casser ce duopole vieux déjà de dix ans. Même le Minpostel est de cet avis. Mais, les uns et autres pourront déchanter le moment venu, car la réduction des tarifs de téléphone est tributaire de plusieurs facteurs qui ne sont pas encore vulgarisés au Cameroun. Comme le partage d’infrastructures.

3e licence du mobile au Cameroun, deux opérateurs camerounais qualifiés pour la finale
Journalducameroun.com)/n