Cameroun : 17 morts suite à un accident à Edéa

Un accident de la circulation routière a occasionné le décès de 17 passagers d’un car ce vendredi 26 mai dans cette ville lumière.

De la dangerosité des routes. Une voiture transportant 19 personnes d’une famille se rendant à l’enterrement d’une maman à Eséka est entré en collision avec un gros porteur. Ce véhicule transportait une dépouille et une famille endeuillée. Les Membres de la famille étaient 19 au total dans le car Hiace. Sur place, les sapeurs-pompiers de la ville d’Edéa parlent de 17 personnes décédées sur place.

Sur les réseaux sociaux, les photos de l’accident ont été largement partagées dès l’après-midi de ce vendredi 26 mai 2023. Sur ces photos, on voit un car de transport interurbain coincé sur un véhicule plus grand manifestement un camion. Ce que nous avons pu vérifier c’est que le véhicule de type Toyota Hiace allait de Douala pour Eséka dans le Nyong et Kellé région du Centre pour un enterrement.

La plupart des membres de la famille sont morts dans l’accident de la circulation dont les circonstances exactes ne sont pas encore connues. Par contre il s’agit d’une collision. L’accident est survenu non loin du péage de la ville d’Edea précisément dans le 2è arrondissement. Les corps et les blessés sont conduits à l’hôpital régional d’Edéa grâce aux services d’aide médicale d’urgence, le Samu.

Cet accident survient alors que les camerounais ont encore à l’esprit celui qui a coûté la vie à 15 personnes à Bindiba dans la région de l’Adamaoua et impliquant l’agence Touristique Express, suspendu et réhabilitée par le ministre des Transports.

Cameroun : le gouvernement va former 240 experts en sécurité routière

Le concours est ouvert dans les filières « Inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière » et « Délégué au permis de conduire et à la sécurité routière ».

Le ministère des Transports lance un nouveau concours pour recruter et former 240 experts en sécurité routière. Les 240 places sont ouvertes pour des candidats camerounais et étrangers. Le ministère des Transports se propose ainsi de former 160 inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière, dont 20 internes et 80 délégués au permis de conduire et à la sécurité routière, dont 10 internes.

Le concours aura lieu le 15 juillet 2023 au Centre unique de Yaoundé. Les conditions d’éligibilité et le formulaire peuvent être soit retirés dans les délégations régionales et départementales du ministère des Transports.

Les chiffres relèvent qu’en 2021, plus de 3 000 personnes sont mortes dans des accidents de la route. L’excès de vitesse apparaît comme la première cause des accidents de la circulation. Ce nouveau recrutement va donc aider ce département ministériel à renforcer la sensibilisation.

Cameroun-drame : une élève du collège Monti meurt par accident

L’accident de circulation a eu lieu ce 27 février 2023.

La jeune Raïssa Louange SAM, élève en classe de première A4 espagnol a perdu la vie, alors qu’elle se rendait dans son établissement scolaire. Le mototaximan qui la transportait était en excès de vitesse et malheureusement, un camion portant du ciment a percuté et écrasé la jeune Raïssa qui a immédiatement perdu sa vie. Le corps est à la morgue.

Cameroun : un accident de circulation fait 9 morts sur l’axe Douala-Yaoundé

Le drame survenu ce mercredi 1er février 2023 dans la localité de Misolé II, implique trois voitures.

Les images des épaves sont insoutenables. Selon le constat de la police, l’accident mortel est survenu autour de 8h ce matin. Une voiture de marque Toyota sortant d’Edéa faisant un mauvais dépassement d’un Camion remorqueur s’est retrouvée face à face avec une autre Toyota Corolla sortant de Douala. Le choc violent a été inévitable : bilan 9 morts. Au-delà des décès, l’on dénombre également plusieurs blessés dont des cas très graves. C’est l’un des lourds bilans liés à un accident de circulation ces derniers temps au Cameroun.

L’épave d’une des voitures impliquées dans cet accident

Cameroun : décès de l’ancien sélectionneur Gweha Ikouam Fils

L’ancien entraîneur adjoint des Lions indomptables, Gweha Ikouam Fils est décédé ce 22 janvier, des suites d’un accident de la circulation à Yaoundé.

Encore un mort dans les milieux du football camerounais. Après Modeste Mbami il y a quelques, c’est au tour de son entraîneur lors de la Can et Coupe du monde junior en 1999, Gweha Ikouam de quitter définitivement la scène. L’ancien sélectionneur adjoint de l’équipe fanion du Cameroun, est décédé ce dimanche, des suites d’un accident de la circulation à Yaoundé. Le drame s’est produit aux premières heures de la journée, selon les témoignages.

Il a été membre du staff technique des Lions Indomptables (souvent comme adjoint) durant  la période 2002-2008. Lors du Chan au Cameroun il avait été nommé comme coach en appui au staff technique de l’équipe nationale du Cameroun, par le ministre des sports et de l’éducation physique; cela reste son dernier gros challenge.

Cameroun : pas de rapport du ministère des Transports faisant état de 3000 morts en 2022

Suite à une information publiée par Journal du Cameroun le 25 décembre 2022, le ministère des Transports a tenu à faire un droit de réponse. Les éclairages du Mintransports. 

Pas de rapport du ministère des Transports faisant état de 3000 morts en 2022.

C’est la substance de l’information contenue dans le droit de réponse adressé à notre rédaction par le Ministère des Transports. La Direction de journal du Cameroun présente ses sincères excuses au ministère des Transports et au gouvernement de la République pour des informations publiées sur notre site le 25 décembre 2022.

Accident de la route

En date du 25 décembre 2022, la rédaction du journal du Cameroun a titré en grande Une, « Accident de la route: plus de 3 000 morts en 2022» et en sous-titre de la même Une, « c’est le bilan d’un rapport récemment publié par le Ministère des Transports ».

Ces allégations non fondées et plus encore non recoupées, traduisent le caractère amateur dans le traitement de cette information et une volonté de ternir l’action du Gouvernement en matière de lutte contre les accidents de la circulation. Pour cause,  elles sont fausses et jusqu’à date, le Ministère des Transports n’a publié aucun rapport faisant ressortir des statistiques relatives au nombre de morts sur la route en 2022.

Contrairement à cette affirmation de source douteuse, il convient de préciser que l’élaboration des statistiques concernant les accidents de la circulation routière relève de la stratégie nationale de la prévention et sécurité routières conçue et mise en œuvre par le Ministère des Transports avec d’autres institutions étatiques et non étatiques, dont la dernière mise à jour est entrée en vigueur en janvier 2021.

Au regard de cette stratégie, les statistiques liées à la prévention et sécurité routières et notamment aux accidents de la route relèvent de plusieurs acteurs et obéissent à une procédure particulière. Pour 2022, elles sont en cours de consolidation et feront le moment venu, l’objet d’une publication par les canaux officiels dans les délais prescrits.

Bien plus, la dernière mise à jour sus-évoquée qui est en phase avec les recommandations du programme « Road Safety Performance Review » du système des Nations Unies et les orientations du plan d’action africain pour la sécurité routière, a été structurée conformément aux cinq (05) piliers de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 et 2021-2030, de manière suivante : la gestion de la sécurité routière, la sécurité des routes et mobilité, la sécurité des véhicules, la sécurité des usagers de la route et les soins après accidents.

Le rapport global de sécurité routière dans le monde indique que les accidents de la circulation routière causent 1,2 million de morts et 50 millions de blessés chaque année. Et plus de 90% des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire à l’instar du Cameroun.

D’après l’étude faite par le Cabinet « CYSCOM » sur l’impact des mesures de sécurité routière mises en place au Cameroun et les statistiques des accidents de la circulation routière de la Gendarmerie Nationale de 2011 et 2020, présentées dans le tableau en encadré, le rapport global des accidents ainsi que des personnes tuées au Cameroun, est passé de 3525 accidents pour 1588 personnes tuées en 2011 à 2107 accidents pour 963 personnes tuées en 2021. Cette tendance baissière qui ne relève pas du hasard, traduit les efforts permanents et considérables déployés par le Gouvernement dans la lutte contre les accidents de la circulation routière.

En effet, le Gouvernement a engagé plusieurs réformes pour inverser la courbe des accidents parmi lesquelles se retrouvent en bonne place la réforme du circuit d’obtention et de délivrance du permis de conduire, de la visite technique automobile, du certificat d’immatriculation. À  ces réformes mises en œuvre depuis 2011, viennent s’ajouter les actions menées par le Ministère des Transports, la Gendarmerie nationale, la Police, les opérateurs du secteur, les ONG et tous les acteurs relevant du public et du privé dans le cadre des activités de prévention et de sécurité routière.

S’agissant principalement du Ministère des Transports, un accent particulier a été mis ces dernières années sur la sensibilisation à travers de vastes campagnes soutenues et sur la prévention à travers non seulement, la répression mais également la recherche d’outils novateurs. La dernière innovation justement mise en place par le Ministre des Transports  est le projet de gestion et suivi centralisé des transports urbains de voyageurs qui en quelques mois, a permis de constater 720 651 facteurs de risque des accidents grâce au système d’alerte intégré.

Soit 568 352 cas d’excès de vitesse, 80 754 cas de somnolence, 53 055 cas de distraction et 18 490 cas de téléphone au volant. Ces résultats positifs  laissent entrevoir une diminution future des accidents et par conséquent, du nombre de morts. Mais, le Gouvernement, pour sa part, ne ménagera aucun effort afin d’éviter la survenue sur nos routes des accidents dont les conséquences s’avèrent terribles pour tous.

Tableau récapitulatif des accidents de la circulation de 2011 à 2021

Année Nombre d’accidents Nombre de tués
2011 3525 accidents 1588 tués 
2012 3327 accidents 1187 tués
2013 2997 accidents 1160 tués
2014 3065 accidents 1081 tués
2015 2896 accidents 1091 tués
2016 2954 accidents 1241 tués
2017 2341 accidents 929 tués
2018 1898 accidents 782 tués
2019 1533 accidents 627 tués
2020 1697 accidents 633 tués
2021 2107 accidents 963 tués

 

Cameroun : deux morts dans un accident ferroviaire à Mbandjock

Un véhicule qui tentait une traversée sur la voie ferrée s’est fait heurter l’arrière, a indiqué la compagnie Cameroon Railways dans un communiqué ce lundi 17 novembre 2022.

Deux personnes ont perdu la vie le dimanche 16 octobre 2022, dans un accident survenu sur la voie ferrée dans la localité de Mbandjock, département de la Haute-Sanaga, région du Centre. L’incident est survenu lors du passage d’un train de la compagnie Cameroon Railways (CAMRAIL), entre les gares de la localité éponyme et celle de Tabene.

La compagnie de transport ferroviaire camerounaise rapporte dans un communiqué rendu public ce lundi 17 octobre 2022, que le véhicule de tourisme impliqué dans cet accident, « s’est fait heurter l’arrière lors de sa traversée du passage à niveau du PK 376+500 entre les gares de Mbandjock et de Tabene (…) par le train 903 Sa, assurant la liaison Yaoundé-Belabo », peut-on lire dans le document signé ce jour du directeur général de CAMRAIL en personne, Pascal Miny.

Outre les deux morts enregistrés sur le carreau, l’on apprend qu’il y a également eu deux blessés dans cet accident, d’après le bilan provisoire rendu public par la compagnie.

Au demeurant, CAMRAIL déplore la non-observance par les usagers des mesures de sécurité dans les passages à niveaux, et recommande fortement plus de vigilance. « Tout en regrettant sincèrement cet accident ayant entrainé des pertes en vies humaines, CAMRAIL rappelle l’impératif du respect des règles de sécurité aux passages à niveau, et invite à plus de vigilance lors de leur franchissement ».

Cameroun-incivismes sur nos routes : Ngalle Bibehe dénonce l’irresponsabilité des conducteurs

Plus de 30 personnes tuées depuis le 1er mai 2022 dans des accidents de la route. Et dans presque tous les cas, la cause de l’accident est humaine.

Le ministre en charge des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, a une fois de plus appelé les usagers de la route à «plus de responsabilité » samedi dernier à Sikoum, précisément à deux 2 km du poste de péage routier d’Edéa, lors de sa descente sur le théâtre du drame qui a ôté la vie à cinq autres camerounais dans un accident entre un camion et petit véhicule transportant du carburant.

Selon le Messager, cet accident intervient au moment où de nombreuses familles n’ont pas encore fini de faire le deuil des leurs, laissés sur le macadam au cours des 30 derniers jours. Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux mettent en cause l’implication humaine.

Selon les échanges des témoins anonymes dans ces vidéos, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la perte du contrôle du volant du chauffeur de la petite voiture, laquelle selon les témoignages roulait à tombeau ouvert et le mauvais dépassement du camion seraient les causes probables de cette horreur. Une scène horrible qui finira plutôt par créer une incandescente torche qui va arracher la vie à cinq personnes dans des souffrances les plus inimaginables.

Ce drame comme tous les autres survenus avant lui vient rappeler, une fois de plus et peut être de trop, à la conscience nationale les paroles pleines de bon sens du célèbre musicien camerounais Black Rogers. Lui qui, dans un album sorti en mai 2009, soutenait que «la route ne tue pas mais c’est nous qui tuons à cause des nombreuses maladresses».

En effet, selon le bulletin d’analyse des accidents de la circulation (Baac), produit par les brigades routières du pays et le Fichier national des accidents de la circulation de la route (Finac), près de 70% des accidents enregistrés au Cameroun relèveraient des défaillances humaines contre 20% liés aux défaillances techniques et 10% à l’état des routes.

Par ailleurs, le ministre des Transports, s’exprimant devant la chambre basse de la représentation nationale lors de l’ouverture  de sa session législative 2021, a indiqué que : «les accidents de la circulation ont provoqué la mort de plus 3000 personnes en 2021 au Cameroun ». Au cours de cet exposé, le ministre a révélé que 35% de ces accidents sont imputables à l’excès de vitesse, 10,5% à la conduite en état d’ébriété, 10,5% au non maîtrise du volant et 7% au mauvais dépassement. Des causes qui malheureusement ont été identifiées par les témoins oculaires du drame de samedi.

Cameroun : 7 morts dans un accident de route sur l’axe Abong Mbang-Yaoundé

Le drame est survenu vers 16h 30 minutes non loin du village Ntoung ce dimanche 8 mai.

Une collision entre deux véhicules sur l’axe Abong Mbang-Yaoundé a fait sept morts ce dimanche 8 mai 2022. Sur les circonstances du drame, Cameroon tribune explique qu’il s’agit d’un véhicule de marque Prado immatriculé CE 847 JD XX DD de couleur noire sortant vers Yaoundé, qui, en voulant éviter un nid de poule, est entré en collision avec un porte char immatriculé BG 33AGK/ BG 34 AGK  roulant dans le sens inverse. « Le chauffeur du porte char a pris une destination inconnue »

Les personnes décédées appartiennent toutes à la même famille. Cette collision mortelle entre deux véhicules sur cet axe routier met en lumière une recrudescence d’accidents de la route en 2022 au Cameroun. Une fois informé de cet accident, le préfet du département du Haut-Nyong, Joseph Bertrand Mache, a effectué une descente sur les lieux. Le patron de l’administration dans ce département a ordonné qu’une enquête soit ouverte.

Combien de vies ont elles été perdues à cause des accidents dues aux nids de poules sur nos routes principales ? Comment comprendre que ce gouvernement soit incapable de créer sur chaque grand axe routier une unité qui répare constamment  les routes ? Comment expliquer tant d´échecs de nos dirigeants qui coutent la vie aux camerounais alors que les solutions sont aussi simples ?

Cameroun : accusée d’avoir tué la jeune Fortune Ngassam, MTN se défend

La jeune de 18 ans a été victime d’un accident causé par de la chute d’un poteau apparentant à la société de téléphonie mobile MTN Cameroun.

L’opinion publique est face à l’imbroglio depuis que la jeune Fortune Ngassam a rendu l’âme après avoir passé un an de souffrance suite à un accident. Accusée de négligence ayant conduit au décès de la victime le 31 mars 2022 par l’organisation de la société civile United for Cameroon, la société de téléphonie mobile sud-africaine répond par le regret. « Nous avons perdu Fortune ». « Attristée » par son décès, « MTN Cameroon renouvelle ses condoléances à la famille ainsi qu’aux amis de la disparue et reste à leurs côtés dans cette difficile épreuve », peut-on lire sur un post que l’entreprise a publié sur Facebook.

La jeune camerounaise de 18 ans a été victime d’un accident impliquant au moins un poteau de la société MTN Cameroun. Les faits se déroulent le 03 avril 2021 au quartier  Olembe, au nord de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.

« Informé de la situation, le management de MTN Cameroon avait aussitôt notifié l’assureur de l’entreprise pour  les formalités et actions immédiates. En parallèle, MTN Cameroon avait pris toutes les dispositions nécessaires pour apporter son soutien moral à la famille et améliorer la prise en charge médicale de Fortune, qui était alors internée dans une formation hospitalière de Yaoundé. Malgré ces efforts nous avons perdu Fortune », explique l’entreprise.

Cependant, quelque temps avant ce post, United for Cameroon, une initiative de la société civile de la diaspora camerounaise pour un soutien à la population engagée pour la justice et la libération du Cameroun, a accusé MTN d’avoir tué une Camerounaise.

« Informée de la survenance de ce sinistre, la société MTN n’a pas levé le petit doigt,  abandonnant cette enfant à son triste sort. Seuls les efforts de la famille ont permis que certains soins soient administrés à la petite Fortune, mais à cause de leurs moyens limités, cette enfant n’a pu subir les opérations nécessaires à son rétablissement. C’est donc paralysée à partir du cou jusqu’à la pointe des pieds que la petite Fortune retournera auprès de sa famille », déclare United for Cameroon dans un post intitulé MTN Cameroon tue une Camerounaise.

De sources médiatiques, après l’accident, la jeune fille a été conduite à l’hôpital central de Yaoundé. Les médecins lui ont diagnostiqué un traumatisme crânien avec immobilité des membres. En l’absence des moyens conséquents pour sa prise en charge, Fortune est ramenée chez ses parents, mais « développe des escarres fessières en raison de la position couchée prolongée », ajoute United4Cameroun qui précise que jusqu’au 27 mars, quatre jours avant son décès, « la petite Fortune n’a pas été pris en charge ».

Cameroun-accident de la route : la ministre Ketcha Courtes sollicite l’exorcisme des chefs traditionnels

Au vu du nombre élevé des accidents dans la région de l’Ouest, la ministre de l’Habitat a fait un tweet invitant les autorités traditionnelles à se pencher sur ce fléau.

Les axes Yaoundé-Douala-Bafoussam-Douala fait partie du tristement célèbre  triangle de la mort au Cameroun. L’axe Yaoundé-Bafoussam a d‘ailleurs été rénové à la veille de la 33ème de la Can. Selon le journal régional, Ouest Echo, cette route est depuis le début l’année en cours, au centre de nombreux malheurs.

En effet, en l’espace de quelques jours, cet axe a connu deux accidents majeurs ayant entrainés sept morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Mme Keucha Courtes, en sa qualité d’élite du département du Ndé, et femme politique entreprenante, n’est pas restée insensible face à ces hécatombes.

Le dernier en date est l’accident survenu le 22 février 2022 à l’entrée de Bangangté au niveau du pont de Banekane. Cet accident a provoqué la mort de cinq personnes  sur le coup et de nombreux blessés. Selon les témoignages des riverains du lieu de l’accident, l’excès de vitesse et le non-respect du code la route sont à l’origine du sinistre.

Suite à cet accident, Ketcha Courtes a déclaré : «Je voudrais dire toute mon affection et mes condoléances les plus attristés aux familles des victimes décédées sur place et souhaite un prompt rétablissement aux victimes admises à l’hôpital de l’Université des Montagnes. Nous avons demandé à nos représentants dans les services déconcentrés ainsi qu’aux autorités traditionnelles d’examiner les causes profondes des accidents récurrents à cet endroit : nous appelons par ailleurs à plus de prudence sur cette route national désormais entièrement bitumée»

En rappel, en 2021, lorsque la falaise de Dschang dans le département de la Menoua, accumulait des accidents et les morts, les autorités traditionnelles de du département de la Menoua, accumulait des accidents et les morts, les autorités traditionnelles de la localité s’étaient mobilisés pour conjurer le mauvais sort. Et comme par enchantement, depuis lors, les accidents se font rares sur cette falaise.

Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Cameroun : 15 personnes mortes sur le réseau électrique en 2020

Selon Energy of Cameroon (ENEO),  ces décès sont en général survenus durant les fraudes électriques et  des travaux de renforcement du réseau.

 

 

 

 

Le rapport annuel d’activités d’Eneo pour le compte de l’année 2020 est comporte un chapitre tragique. L’entreprise déplore que 15 personnes aient perdu leur vie sur le réseau électrique en 2020 avec 40 personnes blessées.

« Les causes majeures demeurent la défectuosité et la pénurie de poteaux bois due à une rupture du flux d’approvisionnement des poteaux bois bruts de la région du Nord-Ouest, d’où provenaient environ 90% des poteaux bois », explique ENEO.

Dans le détail, elle explique que les cas d’accidents enregistrés sur le réseau de distribution, l’ont été au moment des travaux de renforcement du réseau via le programme de remplacement des poteaux bois dégradés par des poteaux béton-métalliques et bois neufs. Tout comme au moment  des pratiques fraude électrique effectuées par des consommateurs véreux de l’énergie électrique.

L’opérateur électrique Eneo que dirige le Français Eric Mansuy, déplore que les pertes humaines soient en hausse par rapport à 2009 où le nombre de décès était de 8 contre 22 blessés. Malgré que la sensibilisation des masses ait évoluée de 700 000 à plus de deux millions de personnes.

Cameroun : le cortėge de véhicules d’Idriss Carlos Kameni fait un mort à Bangangté

Le footballeur et ses proches revenaient le 16 juillet 2021 de Bafang, dans le Haut-Nkam, lorsque l’une des voitures est allée percuter un piéton sur le trottoir.

Le mort des suites d’accident a été conduit à la morgue par les soins de l’international camerounais. Selon les premiers témoignages, le footballeur revenait de son village dans le Haut-Nkam accompagné de nombreux proches, lorsque l’un des véhicules de son cortėge, dit-on surpris  de la présence d’un dos d’âne, a violemment percuté un piéton.

Joint au téléphone hier soir par notre confrère Émile Zola Ndé Tchoussi, Idriss Carlos Kameni sous le choc a confié que la dépouille a été placée à la morgue de l’Hôpital de Bangangté où s’est produit le drame. Le gardien de but dit avoir ensuite rejoint la capitale Yaoundé, et compte retourner sur les lieux lundi 19 juillet pour l’organisation des obsèques de la malheureuse victime.

Après cet accident, le véhicule accidenté s’est retrouvé dans un ravin avec tous ses occupants. Aucune perte en vie humaine déplorée.

Véhicule tombé dans le ravin

L’accident qui concerne Idriss Carlos Kameni arrive le lendemain de celui de l’artiste Ténor, au volant d’une voiture  qui a causé le décès d’un passager à bord jeudi dans la ville de  Douala.

Cameroun : au moins 5 morts dans un accident de la circulation sur la falaise de Ngaoundere

Un bus transportant des passagers  a fait une sortie de route. Une trentaine de personnes blessées.

L’accident est survenu ce 15 février 2021 à Mbe, à une quarantaine de kilomètres de Ngaoundere grande ville de la région de l’Adamaoua. Selon les premiers constants, c’est un bus de transport de passagers appartenant à la compagnie Danay Express qui a fait une sortie de route sur la route à flanc de montagne de la falaise de Ngaoundere.

Cinq personnes sont mortes sur le coup et une trentaine de blessés sont enregistrés. Le bus de 70 places était partie de Ngaoundere  pour se rendre plus au nord, dans la ville de Garoua. Le gouverneur de la région s’est rendu sur les lieux du drame.

Cet accident survient quelques semaines après le drame de la falaise de Dschang (région de l’Ouest) où la collision entre un bus transportant des passagers et un camion chargé de carburant frelaté a provoqué une incendie qui a tué 55 personnes et blessés une trentaine d’autres. C’était ke 27 janvier dernier.

Cameroun : un accident fait cinq morts sur l’axe Douala-Yaoundé

L’accident a eu lieu le 17 janvier 2021 dans la localité de Nkong Ntock, département du Nyong et Kellé, à une cinquantaine de kilomètres de Yaoundé.

Cinq morts et de nombreux blessés, c’est le bilan de l’accident qui a eu lieu le 17 janvier 2021 dans la localité de Nkong Ntock, département du Nyong et Kellé sur la nationale No 3 ( route reliant Yaoundé et Douala.

Les blessés ont été référés dans des formations sanitaires proche du lieu du drame. Les premiers éléments d’enquête mettent en cause l’excès de vitesse « car le véhicule de tourisme qui roulait à vive allure a tenté un dépassement avant de se retrouver nez-à-nez avec le bus quand sa roue s’est éclatée », ont indiqué des témoins.

Un autre accident qui vient rappeler celui de décembre dernier qui avait fait au moins 30 mort et une vingtaine blessées à Ndikinimeki, sur la route nationale numéro 4 dans la région du Centre du Cameroun.

Cameroun : une quarantaine de morts sur les routes le dimanche 27 décembre

A côté de l’hécatombe de Ndikinimeki, plusieurs autres accidents mortels de la circulation ont été enregistrés à travers le pays en une journée.

Le bilan dressé par le ministre des Transports sur l’accident du pont Nomale, sur la route nationale n° 4 fait état de 35 morts et de 18 blessés. « Ce malheureux accident est la conséquence d’une collision entre un bus la compagnie de transport interurbain de personne ‘Avenir Voyage’ immatriculé LT-130-IQ en provenance de Koutaba, circulant dans le sens Bafia-Yaoundé et d’un camion immatriculé DU 149-AA, circulant dans le sens inverse », informe le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Ce dernier s’est rendu sur les lieux de l’accident en compagnie du ministre de l’Administration territoriale. L’accident s’est produit vers 1 heure du matin le dimanche 27 décembre 2020.

Ce même dimanche dans la matinée, une femme et ses deux enfants sont percutés par un chauffeur qui a pris la fuite. Cela se passe à Buea, dans la région du Sud-ouest du Cameroun. Les victimes sont mortes sur le coup, tandis que le chauffeur sera retrouvé et arrêté quelques heures plus tard par la police.

Egalement dans la matinée de dimanche 27 décembre 2020, c’est la route Mengong-Sangmelima (région du Sud) qui enregistre un accident de la route mortel. En effet, un chauffeur perd le contrôle de son véhicule ce qui entraine la mort des trois occupants dudit véhicule. Le commissaire de police Jean Claude Bomo du commissariat de Messamendongo (Yaoundé), son cousin et un menuisier qui les accompagnait meurent sur le coup.

Dans la région du Littoral, un autre drame s’est produit non loin de la ville de Melong dans le département du Moungo. Une voiture Rav 4 est entrée en collision avec un bus de transports de passagers.

Le chauffeur de la Rav 4 ainsi qu’un autre occupant du véhicule vont mourir sur le coup, tandis que plusieurs blessés graves sont enregistrés aussi bien dans la voiture qu’au sein des 70 passagers du bus. Un mort a par ailleurs été enregistré dans un accident de la route sur la falaise de Mbé, dans la région de l’Adamaoua.

Cameroun : une vingtaine de morts dans un double accident sur la route Yaoundé-Bafoussam

L’hécatombe s’est produite dans la nuit du 26 au 27 décembre, non loin de Ndikinimeki, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de la capitale Yaoundé.

Des bilans non encore officiels font état de 20 à 30 morts et de nombreux blessés sur la Route nationale n° 4 qui relie Yaoundé à Bafoussam, a grande ville de la région de l’Ouest du Cameroun.

Selon les premiers témoignages, un bus de l’agence de voyages interurbain « Avenir voyage », en provenance de la ville de Foumban, est entré en collision avec un camion qui effectuait un mauvais dépassement. L’accident s’est produit au niveau du village Nomale, non loin de la petite ville de Ndikinimeki, dans la région du Centre. Le choc entre les deux véhicules a fait basculer le bus dans un cours d’eau non loin.

Des minutes plus tard, rapportent des survivants de l’accident, un autre de bus de l’agence voyage cité supra, également en provenance de la ville de Foumban, ne va pas parvenir à éviter les personnes agglutinées sur la chaussée et essayant de secourir les victimes du premier accident.

Dans une tentative désespérée, le chauffeur de second bus va basculer avec son engin et ses passagers dans le ravin. Résultats, une vingtaine de morts sur le coup, dans les deux accidents, et de nombreux blessés. Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur cet accident.

Cameroun : Samuel Eto’o se porte bien après son accident de voiture

L’ex gloire du football camerounais a été victime d’un accident de la route ce dimanche dans le Moungo région du littoral au moment où il revenait d’un mariage. Malgré l’apparente violence du choc, le néo-retraité se porterait bien.

Plus de peur que de mal pour Samuel Eto’o. L’ancien attaquant camerounais n’a pas eu de choc majeur  dimanche lors de son accident sur la route de  Nkongsamba, alors qu’il regagnait la ville de Douala après des festivités de mariage dans les familles Kadji et Ngouchinghe.

SI France football évoque un traumatisme crânien, le journaliste Martin Camus Mimb, qui a échangé avec l’ex-buteur du Barça et a publié des photos du véhicule accidenté, assure que celui-ci « va bien » et que « les médecins se chargent des examens complémentaires« .

D’après la BBC, la voiture d’Eto’o aurait été percutée par un autre conducteur qui a tenté de prendre la fuite avant d’être arrêté par les autorités.

Agée de 39 ans, l’ex-star de la sélection camerounaise a annoncé sa retraite en septembre 2019, et a depuis été nommé (entre autres) ambassadeur itinérant de la présidence tchadienne. Il  est  également le conseiller spécial du Président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad.

Cameroun : accident de la circulation dans la mission ministérielle en visite à l’Extrême-nord

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain et la directrice de la protection civile parmi les blessés.

Il y a eu un accident ce samedi matin sur la route de Mora (région de l’Extrême-nord du Cameroun). Le carambolage de véhicules appartient à la délégation de sept ministres en ce moment en visite dans la région, pour constater les dégâts causés par les pluies diluviennes qui s’abattent sur la région depuis plusieurs semaines.

L’accident est survenu alors que la délégation de ministres se rendait à Kaï-Kaï, en visite sur les travaux de bitumage de la route Maroua-Bogo.

Selon les premiers constats, c’est l’état de la route et la vitesse du cortège qui sont en cause dans cet accident intervenu à près de 10 km de Mora.

Lire aussi :: Inondations dans l’Extrême-nord : pas moins de sept ministres déployés à Maroua

Le bilan fait état de 13 blessés graves et légers, parmi lesquels la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès et Mariatou Yap, directrice de la Protection civile au ministère de l’Administration territoriale. L’on compte également de nombreux soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR) chargés de la protection du convoi. Le délégation a repris la route pour Waza.

Cameroun: Bucavoyages dénonce les “oiseaux de mauvais augure” qui lui attribuent un accident sur l’axe Douala-Yaoundé

Les images diffusées fin août sur les réseaux sociaux sont de vieilles images, selon l’agence de transport interurbain. Cette dernière y voit une action menée pour “ternir l’image”

 

Bucavoyages, compagnie de transport interurbain fondée par feu François Essama, conteste des images diffusées par certaines personnes dans les réseaux sociaux le week-end et attribuant un accident mortel sur l’axe Douala-Yaoundé à un bus de la compagnie. 

“Ces images, qui ne datent pas d’aujourd’hui, sont utilisées par certains oiseaux de mauvais augure dont l’objectif est de  ternir l’image de Bucavoyages”, a réagi l’agence de transport dans un communiqué publié mardi, 1er septembre.

La nationale n°3, qui lie Yaoundé à Douala et qui s’étend sur environ 240 km, est une des routes les plus dangereuses et les plus accidentogènes du Cameroun. 

Accident sur la route Bafoussam-Foumbot : deux députés au chevet des victimes

Angela Toukam Tela et Flobert Tsingang, élus du département de la Mifi, ont remis le 11 aout une enveloppe de 600 000 Fcfa au bénéfice des victimes du drame de Banefo.

Deux députés de Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) étaient au chevet des victimes de l’accident de la circulation du dimanche 8 août 2020 à Banefo, sur l’axe Bafoussam-Foumbot, région de l’Ouest Cameroun.

Les élus Angela Toukam Tela et Flobert Tsingang, députés Rdpc de la Mifi se sont rendus à l’hôpital région de Bafoussam pour remettre une enveloppe de 600 000 Fcfa au bénéfice des blessés internés. Les parlementaires étaient accompagnés de trois présidents de sections Rdpc.

« Nous nous sommes dit qu’il fallait venir soutenir le directeur de l’hôpital, malgré le coronavirus », a justifié Angela Toukam Tela. Pour Flobert Tsingang, il s’agissait d’apporter « sympathie et de solidarité ».

Le geste a été bien accueilli par le Dr Georges Enow Orock, Directeur de l’hôpital régional de Bafoussam.

Dimanche dernier, une camionnette ayant à son bord des agriculteurs perd ses freins. L’accident fait 12 morts – plus quatre qui vont décéder plus tard – et de nombreux blessés.

Cameroun : cinq morts dans un accident de la circulation

Une famille a été décimée dans un accident de la circulation survenue ce vendredi matin au lieu-dit Vallée Nlongkak à Yaoundé.

Un camion a fauché un véhicule privé à Yaoundé ce vendredi matin, faisant cinq morts, tous membres d’une même famille. Un jeune magistrat, sa femme enceinte, son beau-père et leur fils de deux ans ont péri au cours de ces tragiques évènements.

Le regretté Alain Kanmi Dingha et sa famille rejoignaient leur domicile après une veillée mortuaire dans la capitale lorsque ces tragiques évènements sont survenus, causés par un excès de vitesse.

Un footballeur camerounais décède au Mozambique

Eric Mfonchi Yeyap a rendu l’âme à la suite d’un accident de moto survenu le 02 décembre.

Eric Mfochi Yeyap a succombé mardi aux traumatismes écopés le 02 décembre à la suite d’un accident de la circulation survenu alors qu’il roulait à moto. Transporté d’urgence dans une formation sanitaire, il rendra l’âme moins de 24 heures plus tard.

L’attaquant de 25 ans a rejoint le Mozambique quelques années auparavant en quête de nouvelles opportunités. Ce, après un séjour au sein de l’Union sportive de Douala, Apejes de Mfou, Dragon de Yaoundé et Racing Club de Bafoussam.

Eric Mfochi s’en est allé quelques jours avant son mariage qui était programmé pour le 21 décembre prochain.

Cameroun-Transport urbain : 34 points de stationnements illégaux recensés

Après les accidents qui ont coûté la vie à six personnes sur la route Kribi-Edéa, Ernest Massena Ngalle Bibehe a signé un communiqué qui recense les points de départ des véhicules de transport urbain dans les villes de Yaoundé et de Douala.

Par cette note datée du 8 avril 2019, le ministre des Transports entend mettre fin au transport routier clandestin en précisant les points de départ illégaux des véhicules, dans les capitales politique et économique du pays.

Vingt points de ce genre ont été identifiés dans la ville de Yaoundé et 14 à Douala. Ernest Massena Ngalle Bibehe «invite les occupants desdits sites, à bien vouloir se conformer à la réglementation en vigueur», précise le communiqué.

De plus, le ministre compte sur la responsabilité des opérateurs du transport routier urbain et interurbain pour lutter contre la pratique du transport routier clandestin.

En rappel, deux accidents routiers survenus sur la route Kribi–Edéa ont coûté la vie à six personnes. Le premier accident survenu hier matin au carrefour Elogbatindi a fait 4 morts et une vingtaine de blessés. Le second dans l’après-midi, a ôté la vie à deux personnes.

Yaoundé : au moins trois morts dans un accident de la route

Le drame serait la conséquence d’une panne de freins sur un bus de Garanti voyage. Celui-ci a dérapé et causé d’importants dégâts sur sa trajectoire.

Un accident de la route a causé la mort d’au moins trois personnes au quartier Nsam, à Yaoundé, lundi, 08 avril 2019. A l’origine du drame, une défaillance d’un bus de 70 places de l’agence Garanti voyage. Ledit automobile revenait de Douala avec ses passagers et s’apprêtait à dévaler la pente pour rejoindre le siège de l’agence  lorsque le pire est survenu.

« Les freins ont lâché », pensent plusieurs témoins rencontrés sur place. Le véhicule s’est lancé dans une course folle, trainant au passage un taxi qui se trouvait devant lui. Le véhicule est broyé, le chauffeur du taxi n’a rien eu, mais un mototaximan rencontré sur la trajectoire et son client ont péri sur place. Une dame qui tenait un comptoir de pose d’ongle au bord de la route est aussi morte immédiatement.

« Je revenais du centre-ville et j’ai vu deux taxis qui fonçaient sur moi à toute allure. J’ai pas compris pourquoi parce que ce n’est pas leur côté de la route. Lorsque j’ai levé la tête pour essayer de comprendre ce qui se passait, j’ai vu le bus qui arrivait j’ai essayé de manœuvré pour tourner, mais il n’y avait rien à faire », raconte Francis Bonga, un journaliste sinistré dans ledit accident.

Une distance de près de 200 mètres sépare le carrefour Nsam de la poissonnerie La Grâce de Dieu où le bus a fini sa course. Il aurait dévié vers ce commerce pour faire moins de victimes.

« La voiture est arrivé en vitesse. Les gens fuyaient, nous même ici on a fui pour se mettre à l’abri. Lorsque nous sommes revenus, il y’avait des corps étendus partout. Il y’avait des gens dans la poissonnerie. Ils ont aussi fui avant que le bus ne cogne le mur de devant.

Plus de quatre voitures ont été sinistrées durant la scène et de nombreux ont été transporté à l’hôpital. De nombreux comptoirs ont été fauchés le long de la route. Les propriétaires essayaient de ramasser les restes de leurs marchandises avant la tombée de la nuit. Du côté de l’agence, un véhicule faisait le plein pour Douala.

Nécrologie : le chef traditionnel des Batanga décède dans un accident

Sa majesté Marcel Mahouve III est décédé mercredi des suites d’un accident de la circulation survenu sur la route Douala Yaoundé.

Le chef supérieur des Batanga (peuple de Kribi appartenant au grand groupe Sawa du Cameroun), Marcel Mahouve III, est immédiatement décédé après la collusion de son véhicule avec une voiture de marque Toyota. La scène s’est déroulée mercredi non loin du village Boumnyebel, sur l’axe reliant Douala à Yaoundé, alors qu’il revenait de Kribi où il avait célébré le nouvel an. Il se trouvait en compagnie de son épouse. Cette enseignante est aussi décédée sur le champ.

Sa majesté Marcel Mahouve III, 61 ans, était magistrat hors hiérarchie. Il était employé au ministère de la Justice où il occupait le poste de directeur des affaires non répressives et du sceau.  Il avait été intronisé en 2004 après le décès de son prédécesseur Marcel Mahouve II.

 

Trois membres d’une même famille décèdent dans un accident

Une famille d’agriculteurs a perdu la vie dans un accident de la circulation mardi dans la localité de Mekong, à l’Est du Cameroun.

Un homme, son épouse et leur nouveau-né ont été fauchés mardi par un gros porteur alors qu’ils revenaient de leur plantation, chargés de vivre.

Selon des témoins interviewés par Canal 2 international, le camion allant dans le sens de Bertoua à Yaoundé a connu une panne de freins au moment d’amorcer un virage. Il est tombé et a glissé une sur une distance de plus de 25 mètres en brousse, ramassant au passage la petite famille de cultivateur.

Le chauffeur du camion et son assistant ont été gravement blessé dans cet accident. Ils ont été placés sous soins intensifs à l’Hopital d’Abong-Mbang.

Pouma : un accident de la route paralyse la circulation sur l’axe lourd Douala-Yaoundé

Deux camions sont entrés en collision ce lundi matin sur l’axe lourd Douala-Yaoundé. Le bilan fait état d’un mort.

La circulation est fortement perturbée depuis ce 06 août 2018 sur la Route nationale n°3 (Rn3), au niveau de la ville de Pouma. A l’origine du ralentissement du trafic, un accident de la circulation impliquant deux camions gros porteur, à une encablure de ladite ville.

Selon des sources concordantes, il s’agit d’un camion grumier immatriculé LT TR 269 AO, qui a percuté un camion de la société de logistique Transimex. La violence du choc a sérieusement endommagé les carrosseries des deux véhicules. Le chauffeur du camion de Transimex est décédé sur le champ.

Sur la route, seuls les conducteurs de mototaxis et les piétons peuvent désormais se faufiler avec difficulté sur la chaussée. Les cars de transport de l’axe Douala-Yaoundé sont presque à l’arrêt. Les éléments de la gendarmerie sont descendus sur les lieux.

En rappel c’est la deuxième fois au cours de cette année, que des camions se retrouvent impliqués dans un accident de la circulation à Pouma. Le 28 avril dernier, trois camions avaient déjà provoqué un carambolage qui a paralysé la circulation pendant de longues heures.

Accident de Mbakomo : le ministre des Transports promet « des sanctions sévères »

Ernest Massena Ngalle Bibehe a rendu public un communiqué à la suite de cet accident de la circulation, qui a provoqué la mort d’au moins une personne.

Un bus de transport en commun de l’agence de voyage Garanti express a fait un accident mortel qui a coûté la vie à au moins un passager ce mercredi 18 juillet 2018. Les faits se sont produits aux alentours de 13h30, dans la localité de Tikong, dans la banlieue de Mbankomo(région du Centre).

Selon les témoignages, le chauffeur de ce véhicule immatriculé SW 852 AO allait relativement vite. Le système de freinage n’a pas opéré convenablement à cause de la chaussée glissante, et le bus a percuté un talus. De l’avis des premiers éléments de la sécurité routière présents sur le lieu du drame, les pneus du bus étaient en mauvais état, preuve d’une visite technique défectueuse.

Une vue des pneus du véhicule accidenté

Après cet accident, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation. De retour à Yaoundé, il a rendu public un communiqué dans lequel il a annoncé avoir ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités exactes qui ont conduit à cet accident. Il promet que des sanctions sévères seront appliquées, et invite les usagers à redoubler de vigilance.

Au moins 20 passagers ont été évacués à l’hôpital central de Yaoundé. Ils présentent pour la plupart des blessures légères, à l’exception d’une dame qui a perdu ses jambes. Le ministre des Transports a ordonné la prise en charge immédiate de toutes les victimes.