Pour une sortie de crise, le gouverneur de la Beac charge le ministre des Finances de saisir son homologue de la justice afin de sensibiliser le corps judiciaire sur les règles encadrant le système bancaire et financier.
Dans l’affaire qui oppose l’homme d’affaires camerounais Nana Danpullo à l’entreprise de téléphonie mobile, MTN Cameroon, l’arbitrage de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a trouvé un « supposé » vice de forme relatif aux décisions de justice à l’encontre des banques implantées au Cameroun. La Beac a donc saisi le ministre des Finances à ce sujet. « J’ai l’honneur, écrit Abbas Mahamat Tolli, de vous saisir au sujet des développements dans une affaire contentieuse opposant principalement Bestinver Company South Africa Limited et trois autres à MTN Cameroon Ltd, MTN Mobile Money et Chococam ».
Selon le gouverneur de la Beac qui révèle avoir été, à son tour interpellé par la présidente de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), Gwendoline Abunaw, sept établissements de crédit implantés au Cameroun à savoir Afriland First Bank, UBC, SCB, CITIBank, UBA, Standard Chartered Bank et Ecobank, ont reçu des ordonnances judiciaires comminatoires, assorties d’astreintes journalières, très élevées.
Selon newsducamer, lesdites ordonnances contraignent ces structures financières à transférer au greffe du tribunal de grande instance de Bonanjo, désigné séquestre, des fonds cantonnés dans le cadre de procédures de saisies conservatoires pendantes. En outre, la correspondance de la président de l’Apeccam précise que les importantes sommes cantonnées au titre desdites saisies conservatoires sont des fonds inscrits sur le compte, « mobile money pool account » appartenant aux clients mobile money.
Aux termes de l’article 52 du règlement 04/18/Cemac/Umac/Cobac du 21 décembre 2018 relatif aux services de paiement dans la Cemac, « … ils sont protégés contre tout recours d’autres créanciers de l’établissement de paiement, y compris en cas de procédure d’exécution ou de procédure collective d’apurement de passif ouverte contre l’établissement de paiement ».
Conformément aux règles communautaires, notamment le règlement évoqué supra ou nationales applicables, particulièrement celles régissant les dépôts et consignations au Cameroun ne sont pas respectées, indique le gouverneur de la Beac.
En effet, la loi 2008/003 du 14 avril 2008 régissant les dépôts et consignations dispose en ses articles 3,5 et 6 que les dépôts, consignations et séquestres judiciaires ne peuvent être ordonnés qu’au profit de la Caisse des dépôts et consignations qui jouissent d’un monopole concernant lesdits dépôts, consignations et séquestres.
Le ministère du Commerce a publié ce 18 septembre 2023, un communiqué annonçant cette rencontre d’affaires qui se tiendra les 12 et 13 octocbre 2023 Istanbul.
Luc Magloire Mbarga Atangana a, à travers un communiqué daté du 14 septembre 2023 porté à « la connaissance de la communauté nationale des affaires que la 4ème édition du Forum économique et d’affaires Turquie-Afrique, organisée par le ministre Turc du commerce…se tiendra les 12 et 13 octobre 2023 à Istanbul, en Turquie« .
La rencontre d’affaires est, selon le ministre du Commerce camerounais placé sous le thème : « Défis et opportunités : construire des partenariats économiques Turquie-Afrique encore plus forts« . C’est dans cet esprit que le Cameroun invite les opérateurs économiques à aller sur le site de ‘évenement ou au ministère du Commerce prendre plus amples informations concernant ce rendez-vous d’affaires.
Cette rencontre de coopération économique a but pour de mettre un accent particulier sur les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de l’agroamilementaire, du tourisme, des infrastructures et de la santé. La construction du partenariat Turquie-Afrique est visible grâce à l’augmentation solides des chiffres commerciaux, le grands nombreux de projets communs. Concrètement, le commerce bilatéral entre les deux pôles a atteint 40.7 milliards de dollars en 2022, contre 5.4 milliards de dollars en 2003.
Pour sa part, la valeur contractuelle des projets de construction entrepris par les turcs à travers le cintinent s’est élevée à 85 milliards de dollars. La valeur marchande des investissements turcs en Afrique s’élève aujourd’hui à 6 milliards de dollars et la compagnie nationale Turkish Airlines dessert actuellement pas moins de 62 destinations en Afrique.
Selon La Lettre du Continent, la décision a été rendue par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI), le 11 juillet dernier.
L’affaire Magil contre l’Etat du Cameroun connaît un nouveau rebondissement. L’entreprise canadienne qui avait en charge la construction du Complexe Sportif d’Olembé dans la banlieue de Yaoundé pour les besoins de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022) avait saisi la juridiction française qui a prononcé son verdict : l’Etat du Cameroun est condamné à payer à Magil 23,5 millions d’Euros (soit 15,4 milliards F).
Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, avait adressé une correspondance au Ministre, secrétariat général des services du Premier ministre dans laquelle il l’informe de la résiliation par Magil du contrat de construction du Complexe sportif d’Olembé.
Dans son courrier, Narcisse Mouelle Kombi avait souligné de nombreux manquements à mettre sur le compte de Magil, notamment la consommation avancée du budget sans avancement réel des travaux sur le terrain. Il accusait également l’entreprise canadienne de «dérive budgétaire qui menace l’équilibre financier du projet».
C’est ainsi que Magil a saisi la justice à travers une plainte. Cette condamnation ne serait donc qu’un énième rebondissement dans cette scabreuse affaire, qui a déjà fait perdre à l’Etat du Cameroun d’importante somme d’argent.
La Cour d’appel du Centre à Yaoundé vient de rendre public son délibérésur le dossier Amougou Belinga.
Statut quo ! Jean Pierre Amogou Belinga retourne en prison. La Cour d’appel du Centre a rejeté ce jeudi matin, sa demande de mise en liberté sous caution. L’audience n’aura duré que quelques minutes. Une seconde défaite pour la défense du patron de presse qui souhaitait qu’il comparaisse libre.
Le prévenu, inculpé pour “complicité avec aide” dans l’assistanat de Martinez Zogo retourne en cellule retrouver ses co-accusés à l’instar du patron de la DGRE et de son directeur des opérations placés sous mandat de dépôt pour «torture, complicité de torture, omission de porter secours, arrestation et séquestration aggravées en coaction et violation de consignes de coaction ».
En détention provisoire depuis le samedi 04 mars 2023 par le Tribunal militaire de Yaoundé, Jean Pierre Amougou Belinga a vu l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire reporté par la cour d’appel du Centre une première fois au 23 mars avant le délibéré de ce jeudi.
Par ailleurs, dans une ordonnance signée le 24 avril dernier par le président du tribunal militaire, Misse Njoge Jacques Baudouin annonce le dessaisissement d’Oyono Ebessa Prosper, le juge d’instruction civil qui a placé les mis en cause de l’assassinat de Martinez Zogo sous mandat de dépôt.
L’affaire ministère public et Martinez Zogo contre Amougou Belinga et autres pourrait prendre une nouvelle tournure. Un nouveau juge d’instruction militaire, le nommé Sikati II Kamwo Florent Aimé est désormais en charge du dossier. Le dessaisissement d’Oyono Ebessa Prosper est justifié par le président du tribunal militaire par la « passivité observée ». Une situation qui selon lui pourrait entre autres « faciliter la dissimulation des charges susceptibles de contribuer irréfutablement à la manifestation de la vérité ».
Le cœur du Franco-camerounais de Galatasaray balance encore entre les Bleus et les Lions. Un espoir subsiste.
Sacha Boey, 22 ans, est face à un énorme dilemme : choisir entre la France et le Cameroun pour donner une orientation internationale définitive à sa carrière. Choisir un pays au détriment de l’autre n’a jamais été facile pour les joueurs binationaux. Malheureusement pour certains, le faire revient à choisir entre son père et sa mère, entre ses origines et une terre d’adoption qui les a portés, éduqués et formés. Choisir une équipe A c’est parfois fermer une porte de façon définitive à une autre sélection.
Plusieurs fois convoqué chez les Lions, Sacha Boey n’a jamais répondu présent. Dans une interview accordée à Transfermarkt, le latéral droit formé à Rennes a exprimé son souhait de rejoindre l’équipe de France de Didier Deschamps. «L’Equipe de France, c’est le Graal, pour n’importe quel joueur. Mais je reste concentré sur mon club. Parce que si je me focalise sur les Bleus, ça risque de me freiner à un moment donné. Je vais être frustré si ça ne vient pas. Donc je préfère que tout se passe bien avec mon club. Et si je suis appelé un jour, même avec les Espoirs, ce sera une bonne surprise».
« Le Cameroun, c’est aussi mon pays »
Un message limpide qui tranche un peu avec ses déclarations à L’Equipe quelques jours plus tôt suite à sa rencontre avec le manager-sélectionneur Rigobert Song. “J’ai mangé avec le sélectionneur (Rigobert Song), ça s’est bien passé. Je suis binational. Il faut savoir que c’est dur de faire un choix, j’ai l’avenir devant moi. Le Cameroun, c’est aussi mon pays, mais je n’y suis jamais allé. Il faudrait que je le découvre d’abord un peu, ressentir une attache. On verra. En tout cas, je vais tout faire pour être bon à mon poste pour pouvoir postuler à ce qui se fait de mieux.», déclarait Sacha Boey.
Toutefois, la complexité du dossier de changement de nationalité sportive de Sacha Boey vient du fait qu’il est né d’un père naturel camerounais qu’il n’a quasiment pas connu. Or pour sa naturalisation, il faudrait constituer son dossier à envoyer à la Fifa, avec les papiers camerounais de son géniteur. Un mince espoir subsiste. Lors de la rencontre avec Rigobert Song, Sacha Boey lui a donné les contacts téléphoniques de sa mère française, d’origine belge. Cette dernière serait encore en contact avec son ex-compagnon.
Si Sacha Boey, qui a joué avec les U20 en France, a le droit de rêver d’une vie en Bleu, il lui sera cependant difficile d’être convoqué en équipe fanion tant qu’il joue en Super Lig turc. Un championnat moins coté en indice UEFA que la Ligue 1 française, par exemple. Il doit analyser cette situation en fonction de son âge, de sa marge de progression et des possibilités de recevoir une chance vis-à-vis de la concurrence. Les horizons semblent bouchés pour lui chers les Bleus, pour l’instant. A son poste, Benjamin Pavard et Jules Kounde ont pris une longueur d’avance.
Pourtant chez les Lions indomptables, au vu de son potentiel, un boulevard lui est ouvert : Fai Collins est sous le déclin. Le Cameroun étant un pays compétitif, Sacha Boey doit saisir cette opportunité pour profiter de la vitrine d’exposition que l’offrent les Lions indomptables. Samuel Eto’o tout en jouant pour le Cameroun a pu remporter trois fois la Ligue des Champions. Les internationaux camerounais, Eric Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich), Zambo Anguissa (Naples), André Onana (Inter Milan), Eliot Djengoué (Chelsea) n’évoluent-ils pas dans les grands clubs européens ?
Une blague de mauvais goût qui tourne mal. Cinq joueurs de l’équipe nationale de football espoir du Cameroun sont temporairement exclus de la tanière.
Alors que les joueurs camerounais des moins de 23 ans préparent la rencontre retour contre l’Angola en vue de la qualification pour le troisième tour des éliminatoires de la Can de cette catégorie, cinq joueurs ont été exclus de la tanière pour une affaire de pistolet, en jouet. Une sanction qua va malheureusement affaiblir l’équipe du Cameroun.
L’image vidéo est devenue virale sur la toile. On y voit les joueurs de la sélection nationale de football du Cameroun s’amuser avec un pistolet dans une chambre. Une blague qui a énervé le team manager des sélections nationales de football du Cameroun. La sanction n’a pas tardé. Cinq joueurs de l’équipe nationale des moins de 23 ans ont été virés du groupe en rassemblement à Yaoundé.
Il s’agit de Bruno Mbiandjeu, Avom, Benjamin Bieleu, Ndong et Yvan Djantou. L’on apprend dans la foulée que les cinq joueurs sont impliqués dans une affaire de pistolet (jouet) dans la tanière en Angola où ils affrontaient les U23 angolais. Victoire du Cameroun à aller 3-2. Le match retour est prévu ce dimanche 30 octobre, au stade Ahmadou Ahidjo.
En effet d’après les informations de la presse camerounaise, le jeune portier de l’OGC NICE a sorti un pistolet en jouet avec lequel il tenté de faire peur à ses coéquipiers et l’un des membres de l’effectif des Lions de moins de 23 ans fait une vidéo qui va malheureusement arriver sur réseau social Tik Tok.
Au vu des faits, le team manager Benoit Angouan va immédiatement demander l’expulsion des cinq joueurs qui apparaissent dans la vidéo. Une sanction qui vient ramener au goût du jour le code disciplinaire des sélections nationales de football du Cameroun.
La jeune prostituée dont les sextapes étaient devenues virales sur la toile a été placée en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui ce 20 juillet.
A en croire le lanceur d’alerte David Eboutou, c’est exactement à 1h 20 au petit matin de mercredi 20 juillet 2022 que la jeune Christelle Atangana Biloa, plus connue sous le pseudonyme de Cynthia Fiangan est arrivée à la prison centrale de Kondengui. Elle a aussitôt été conduite au quartier 5 (féminin) après quelques brèves formalités d’identification. Elle y a passé sa première nuit de prison.
Le procureur a finalement décidé de placer en détention provisoire la pauvre fille après avoir jugé de la gravité des faits. Trois chefs d’accusations sont pour le moment portés contre elle. Il s’agit de l’outrage public à la pudeur, l’outrage public aux mœurs et de publications obscènes réprimées par les articles 263, 264 et 265 du nouveau Code de pénal.
Cynthia Atangana est poursuivie par le Ministère public suite à la publication par elle-même de ses vidéos la montrant en pleins ébats sexuels. Des captures d’écran de ces publications à caractère érotique circulent sur facebook. Ses nudes ont été mis à la disposition du procureur de la République. Elle devra alors se prononcer sur ses réelles motivations, faire des révélations sur d’éventuelles complicités et tous les autres dessous dont elle seule saura donner plus d’amples détails.
Dans un pays en manque de repère, elle était devenue la nouvelle influenceuse. Elle battait tous les records de vues et de «likes» sur les réseaux sociaux. Profil filiforme, l’ancienne élève de Lycée municipal de Yaoundé, spécialité industrie d’habillement, bombe sa poitrine avec beaucoup de souffle, pour la mettre en valeur. Pour autant, elle ne maudit pas la nature.
Au contraire, c’est son «corps de rêve» qui est son fonds de commerce. « Chocolat de mer », son nom de scène, fortement inspiré d’une autre influenceuse «Biscuit de mer» dans le tournage des vidéos à caractère pornographique, fait le buzz. Elle choisit délibérément, malgré le démenti de sa mère sur Vision 4, de publier ses images en pleins ébats sexuels, et se moque de tous ceux qui osent lui faire une leçon de morale.
Pis, elle menace de publier la cinquantaine de vidéos qu’elle possède. Erreur! Dans un pays, où la justice est parfois à tête chercheuse, celle qui nourrit le rêve d’être une actrice porno médite désormais son sors dans les geôles de la prison Kondengui
Licenciée de la Fécafoot et soupçonnée de détournement de fonds, l’avocate de Liliane Mbog Binyet défend sa cliente.
«J’ai appris avec stupéfaction, par communiqué de presse de la Fécafoot, le licenciement de ma cliente Madame Liliane Mbog Binyet ci-devant Chef du Département Marketing et RSE de cette institution. Dans le communiqué du président de la Fécafoot publié le 5 mai 2022, ma cliente, en repos maladie depuis plusieurs semaines, situation dont est informée la Fécafoot, est traitée de fugitive et mise en demeure de restituer les clés de son bureau sous 72h.
C’est l’occasion d’indiquer que ma cliente, dont je défends les intérêts depuis deux mois au regard de la dégradation de sa situation professionnelle au sein de la Fécafoot -depuis l’arrivée de l’exécutif dirigé par Monsieur Samuel Eto’o, – était jusqu’à date sous le coup d’une mise à pied de son employeur -depuis le 10 mars 2022-, et ne peut donc être accusée d’abandon de poste.
Il est important de rappeler que ma cliente a été régulièrement recrutée par appel à candidature international en avril 2020 à la Fécafoot, où ses états de service sont éloquents : la relance de la dynamique des réseaux sociaux en collaboration avec le département de la communication ; l’assainissement des relations de partenariat avec les sponsors titres Orange Cameroun, SABC et le Coq Sportif.
C’est notamment à elle que l’on doit la version brand du championnat de football féminin baptisé Guinness Super League et le retour de MTN dans le football professionnel. On ne saurait oublier le PAD, l’API, Camairco, Chanas Assurances et les annonceurs étrangers Santader, Sodiamac, Qnet, 1 XBET Afrique, Arauco…Au total un peu plus d’un milliard huit-cent millions de FCFA de 2021 à 2022 à injecter dans le football camerounais !!!
Conscient de la valeur morale et éthique de cette grande professionnelle, son employeur a engagé des discussions autour d’une négociation de séparation à l’amiable. Ces entre-faits sont les dernières nouvelles que nous avions jusqu’à la publication de ce communiqué…
Les accusations ainsi publiquement formulées contre cette employée au parcours irréprochable et à la conscience professionnelle jamais prise à défaut et à la rectitude morale prouvée, nuisent considérablement à son image et nous obligent à défendre l’honneur et la considération de ma cliente jusqu’au bout.
Cet épisode, le dernier d’une saignée des cadres en poste avant le 11 décembre 2021, révèle la gestion catastrophique des ressources humaines de la Fécafoot, où de simples soupçons constituent une présomption de culpabilité et un motif de licenciement sans autre forme de procès. Nous nous réservons le droit de porter cette affaire devant toute institution compétente afin que le droit soit dit et que la vérité et la justice triomphent.»
La Fifa ne s’est toujours pas prononcée après avoir commencé à statuer sur la requête de la Fédération algérienne de football (FAF) depuis le 21 avril 2022.
«La Fédération algérienne de football a produit un dossier, qu’elle a soumis à la FIFA. Nous parlons uniquement du volet technique. Pour les autres choses, comme les pots-de-vin, nous ne nous mêlons pas de ça. Si quelqu’un veut parler de corruption et qu’il a des preuves solides, comme ce que disent certains, qu’il se présente avec à la FIFA. Chacun fait ce qu’il veut de son côté mais, en ce qui concerne le chemin officiel emprunté par la FAF, c’est le volet technique» a-t-il déclaré ce samedi 30 avril 2022 au cours d’une émission à la chaîne algérienne El Watania TV.
Ainsi, pour gazeti 237, le porte-parole des Fennecs balaie d’un revers de main, les propos de Hafid Derradji, commentateur algérien de la chaîne qatarie beIN sports, qui avait expliqué dans une récente sortie que Bakary Gassama avait notamment rencontré des émissaires de Samuel Eto’o au Maroc.
Toutefois, les algériens demandent la reprogrammation du match Fennecs contre Lions indomptables décisif pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022. A l’issue de ce match disputé le 29 mars 2022 à Blida en Algérie, l’équipe du Cameroun s’était imposée de haute lutte sur le score de 2 buts à 1 au terme d’un match épique. Faisant preuve de mauvaise foi, les algériens contestent jusqu’alors l’arbitrage du Gambien Gassama Bakary.
Ensuite, ils ont déclaré avoir versé dans leur dossier à la Fifa, des preuves accablantes contre l’arbitre accusé d’avoir été corrompu par la Fédération camerounaise de football. Rétropédalage. Salah-Bey Aboud, chargé de la communication des Fennecs et proche collaborateur de Djamel Belmadi, l’entraîneur de la sélection algérienne fait savoir aujourd’hui que la requête déposée à la Fifa n’a rien avoir avec des soupçons d’achat de match, soulignant que la FAF n’a aucune preuve de corruption de l’arbitre.
Accusé de s’être transformé en comptable de fait en cosignant des chèques de retrait de fonds dans les banques avec l’agent comptable de l’Université de Douala à l’époque des faits, l’ancien recteur a opposé des textes et des témoignages contre la position de l’accusation qu’il n’a pas hésité à qualifier d’absurde.
Le compte rendu d’audience est de Kalara. L’interrogatoire de l’ancien recteur Bruno Bekolo Ebe se poursuit dans la cadre de son second procès devant le Tribunal criminel spécial (TCS). Lors de la dernière audience, il s’est expliqué sur le détournement présumé de 3,4 milliards de francs réalisé entre 2007 et 2010, infraction pour laquelle il est poursuivi en coaction avec M. Fon Ruben Akoumah, ancien agent-comptable de l’Université de Douala, en fuite.
Cette charge se subdivise en trois composantes : les retraits de fonds au trésor (1,2 milliard de francs) d’une part, les retraits de fonds dans les comptes bancaires (2,1 milliards de francs) d’autre part, puis des malversations présumées sur une somme de 34,7 millions de francs issus d’une caisse d’avance créée au niveau du rectorat de l’Université de Douala. Ces griefs ont été imputés aux accusés par une mission de vérification du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe).
Lors de son dernier rendez-vous avec la justice, M. Bekolo Ebe, répondant aux questions de son avocat, Me Foe Donald, ne s’est exprimé que sur les retraits des fonds au trésor et dans les comptes bancaires de l’université. On l’accuse d’avoir, «sans qualité», cosigné avec M. Akoumah les chèques à base desquels l’argent en cause a été décaissé, et sans rapporter la preuve du reversement de cet argent ni dans les caisses du rectorat ni celles des différents établissements de l’université.
La mission de contrôle du Consupe n’aurait pas retrouvé trace de ces transactions financières dans les livres journaux-caisses que tenait son coaccusé. Et l’ancien recteur est tenu pour «comptable de fait» par l’accusation.
D’emblée, l’ancien recteur a opposé que sa responsabilité par rapport à ce grief ne peut être engagée «sous aucune manière» eu égard au principe de la séparation des fonctions de l’ordonnateur et du comptable. Pour lui, «cette accusation n’a aucun fondement ni en droit ni en fait». Pendant plus de 5 heures d’explications, il a avancé plusieurs raisons pour démonter chaque grief.
Absurdité totale
S’appuyant sur divers textes de législatifs et réglementaires, M. Bekolo Ebe a expliqué que « du point de vue juridique », la tenue de la comptabilité et des documents comptables, la conservation des fonds et valeurs, les pièces justificatives de dépenses ainsi que la garantie de sincérité des écritures comptables sont de la responsabilité exclusive » du comptable.
Il indique que pendant son passage devant le conseil de discipline budgétaire et financier (Cdbf), M. Akoumah l’avait entièrement « dédouané » dans une correspondance adressée au président de l’institution le 10 juillet 2012. Dans cette correspondance dont lecture intégrale a été donnée par l’ex-recteur, on retient de manière globale que l’ex-agent-comptables, texte à l’appui, revendique « sa responsabilité exclusive » comme déjà mentionnée sur toutes les opérations financières à l’université de Douala.
Bekolo Ebe souligne le fait qu’une mission conjointe du ministère des Finances (Minfi) et de la direction générale du Trésor avait été dépêchée à l’université pour la passation de service entre M. Akoumah et son remplaçant, M. Aziz, aux fonctions d’agent comptable. Lors de cette cérémonie, cette mission mixte avait effectué un «contrôle de comptabilité» couvrant la période allant de 2007 et 2010 au terme duquel un déficit de caisse à hauteur de 9,6 millions de francs avait été mis en lumière et imputé à M. Akoumah.
Ce dernier l’avait, du reste, entièrement reconnu, s’engageant à le régulariser. De ce fait, l’accusé témoin considère que la conclusion du Consupe, donc l’accusation, relèvent d’une «absurdité totale». Selon l’ancien recteur, «les contrôles des deux missions ayant été fait sur la même période devraient, en toute logique, aboutir aux mêmes résultats ou à tout le moins à des résultats et des conclusions proches ».
La différence aussi grande, signifie que l’une des missions n’a pas fait du bon travail. M. Bekolo Ebe se veut formel au sujet de la source de l’écart : «la carence et la défaillance ne peuvent être que de la mission du Consupe qui n’a respecté aucun principe, aucune règle de la profession comptable ».
Il indique que le résultat de la mission du Minfi, contrairement à ce qu’affirme celle du Consupe, démontre que les fameux 3 milliards de francs de retraits en espèces ne sont pas sortis de la caisse du trésor et des banques et donc n’avaient pas à être reversés dans une caisse.
Par Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun, cl2p.org
Mardi 28 avril 2014, le parquet du Tribunal Criminel Spécial de Yaoundé (TCS) a requis la condamnation à vie de l’ancien ministre des travaux publics, Dieudonné Ambassa Zang, réfugié politique en France, au bout d’une imposture judiciaire qui aura duré plus de six (06) ans.
L’accusation du Tribunal criminel spécial (Tcs) de Yaoundé
Le parquet du Tcs reproche à Dieudonné Télesphore Ambassa Zang d’avoir distrait la somme de 5 820 645 438 F Cfa en accordant un marché de gré en gré à une Pme togolaise en période suspecte de faillite, pour les travaux de réhabilitation du pont sur le Wouri (Douala), en effectuant des dépenses injustifiées pour le compte des membres de comités interne et interministériel mis sur pied dans le cadre de ces travaux, en annulant des pénalités que devait payer une entreprise du BTP pour dépassement du délai des travaux sans l’aval de la commission de passation des marchés compétente, en faisant payer des per diem et indemnités aux membres de commission de passation de marché sans pièces justificatives, etc. «Ils n’ont pas eu le courage d’affronter leur destin, ils ont pris la fuite», a regretté Mme Essemeni avocate générale et représentante du ministère public en parlant du ministre Ambassa Zang et l’un de ses co-accusés, M. Mekongo Felix Debeauplan.
La vérité sur l’opération querellée de réhabilitation du pont sur le Wouri
Comme l’ancien ministre des travaux publics l’a toujours soutenu, notamment dans un droit de réponse adressé au quotidien national Tribune le 10 novembre 2014 Cameroon Tribune le 10 novembre 2014, tant les prescriptions de la Réglementation des Marchés Publics, que les directives du bailleur de fonds (AFD) portant sur les marchés financés à l’étranger ont été respectées à la lettre.
Depuis la mise en mouvement de l’action publique contre lui dans cette affaire, il s’en est largement et longuement exprimé sur les accusations des Vérificateurs, pour en démontrer la vacuité. Et sur la question cruciale du choix d’UDECTO , il n’a jamais été pas à l’origine de l’évaluation ayant abouti à retenir ce soumissionnaire comme le «mieux-disant». En effet, conformément à la Réglementation Camerounaise des Marchés Publics, la recevabilité et de l’évaluation des offres techniques et financières ont incombé à la Commission de Passation des Marchés des Travaux Neufs, laquelle a mis sur pied une Sous-Commission d’Analyse. Et le Maître d’ouvrage n’avait aucun pouvoir hiérarchique sur cet organe d’appui mis en place par Arrêté du Premier Ministre. Par ailleurs, cette Commission ainsi que la Sous-commission d’Analyse ont bénéficié, dans l’accomplissement de leurs missions, de l’expertise du Groupement des Bureaux d’Études SCETAUROUTE International /SCET Cameroun et ECTA-BTP en exécution de la Tranche conditionnelle N°1 du marché de la maîtrise d’ uvre n°1753/AO/SPM/CNM/2000-2001 signé le 28 juillet 2000 le Premier Ministre. Et pour les besoins de la transparence, un Observateur Indépendant (Cabinet Djamal Consult) et un Représentant de l’AFD (Christian Audibert) ont pris part à toutes les sessions de la Commission et de la Sous-Commission d’Analyse.
En ce qui concerne les négociations avec UDECTO prescrites par le Premier Ministre, après que l’appel d’offres ait été déclaré infructueux, M. Ambassa Zang n’était nullement partie prenante. Ces négociations ont été conduites par le Groupement des Bureaux d’Études assurant la Maîtrise d’ uvre. En raison de la complexité du dossier, le Maître d’ouvrage (Ambassa Zang) a sollicité et obtenu l’appui du Ministère Français de l’Équipement pour renforcer l’équipe chargée de mener les négociations avec UDECTO. Il a alors été détaché auprès du MINTP un Ingénieur Divisionnaire du SETRA, Bureau d’Études du Ministère Français de l’Équipement. Le Maître d’ouvrage s’en est tenu strictement aux avis techniques qui lui ont été donnés, notamment dans la note de clôture des négociations. Et la meilleure preuve que le Maître d’ouvrage n’a commis aucune faute et a suivi à la lettre tant les dispositions de la réglementation des marchés publics que les directives du bailleur de fonds est que toutes les autorisations formelles requises préalablement à la signature du projet de marché ont été obtenues à savoir non-objection du bailleur de fonds; avis favorable de la Commission Spécialisée de Contrôle des Marchés des Routes et Autres Infrastructures et Visa du Marché par le Premier Ministre.
Parlant du préjudice allégué, la sentence rendue le 13 juillet 2010 par la Cour Arbitrale de la CCI de Paris, dans le cadre de l’affaire N° 14422/EC/ND-La société UDECTO c/ la République du Cameroun, le concontractant défaillant (UDECTO) a été condamné à payer à l’État du Cameroun la somme d’environ 3,2 milliards de francs CFA sur des réclamations d’un montant total de 14 milliards de francs CFA. À toutes fins utiles, l’indemnisation prononcée en faveur du Cameroun couvre le paiement des pénalités de retard (654.704.248 FCFA), le remboursement du surcoût de la maîtrise d’ uvre (786.215.072 FCFA), la compensation des coûts de la régie (477964.215 FCFA), le remboursement des prix plus élevés payés à RAZEL pour l’achèvement des travaux (932.734.433 FCFA) et frais de procédure (190.242.200 FCFA et 368.500 US dollars).
Par ailleurs, le Cameroun s’est déjà fait justice. En effet, en application de la réglementation des marchés et aux clauses du marché-programme des travaux de réhabilitation du pont sur le Wouri, UDECTO a fourni les sûretés à hauteur d’un peu plus de 2, 834 milliards de francs CFA ainsi qu’il suit:
.les cautions d’avance de démarrage (1.208.681.318 FCFA) ;
.les cautions d’avance sur matériaux (580.149.398 FCFA) ;
.les cautions de bonne fin (496.232.977 FCFA) et la retenue de garantie (549.018.238 FCFA). Au 30 juillet 2009, sur l’appel du Ministère des Travaux Publics après l’abandon du chantier par UDECTO, la banque camerounaise qui a consenti ces engagements par signature (CBC) avait déjà viré au Trésor Public la somme de 1.788.830.716 FCFA.
Ces sûretés ont déjà été entièrement mobilisées (à hauteur de 2,834 milliards) par l’État du Cameroun.
Les poursuites actuelles sur cette affaire défi le bon sens et posent divers points de droit:
1.la qualification juridique des faits en détournement et subséquemment la compétence rationae materiae du TCS,
2.la qualité et la capacité juridique du CONSUPE et des juridictions camerounaises pour connaître d’un litige portant sur l’exécution d’un contrat synallagmatique (marché public) contenant une clause compromissoire et,
3.la question de l’application et du respect du principe « non-bis in idem ».
Un jusqu’au-boutisme que n’a visiblement pas pu refréner l’union interparlementaire
Reconnu réfugié politique en France depuis 2010 et blanchi par la Commission des droits de l’homme de l’Union interparlementaire (Uip), le ministre Dieudonné Ambassa Zang a récemment interpellé le ministre Ministre Délégué à la Présidence chargé du Contrôle Supérieur de l’État (CONSUPE) et par ailleurs Président du Conseil de Discipline Budgétaire et Financière (CDBF) M. Henri EYEBE AYISSI sur la violation récurrente des droits de la défense et l’instrumentalisation des Services du Contrôle Supérieur de l’État par l’Inspecteur d’État Emmanuel TCHOCK, Rapporteur désigné de l’affaire devant le CDBF.
En l’absence de réponses pertinentes du Ministre EYEBE AYISSI, M. Ambassa a dû rappeler ses doutes et ses craintes par rapport au traitement juste, équitable et respectueux – point déjà soulevés par la Commission des droits de l’homme de l’Union interparlementaire (Uip). En effet dans une note qu’il adresse au ministre EYEBE AYISSI le 02 avril 2015, il y fait entre-autres état des graves manquements qui jalonnent l’ensemble de la procédure, notamment: (i) la violation récurrente des droits de la défense, (ii) l’acharnement et le harcèlement, (iii) le piétinement de l’instance, (iv) l’absence de neutralité politique du CONSUPE, (v) les faibles capacités du Rapporteur désigné et (vii) le déni flagrant de justice.
Le verdict dans cette affaire-comme dans tant d’autres devant le Tribunal Criminel Spécial (TCS) de Yaoundé-semble être connu d’avance. Les poursuites dirigées contre M. Dieudonné Ambassa Zang relèvent ainsi davantage du ressort de la cabale et du règlement des comptes engagé depuis 06 ans contre lui, dans le but non avoué de l’éliminer de la scène politique camerounaise. Il appartiendra à l’infortuné d’en prendre définitivement acte et de continuer son combat pour la réhabilitation de son honneur bafoué devant des instances judiciaires internationales.
Au Cameroun, un nouveau-né disparaît dans un hôpital de la police. Judith Viviane Djuala n’a qu’une chose en tête: retrouver son enfant enlevé au Centre médical de la Police de Yaoundé, le dimanche 29 mars 2015. Elle implore qu’on lui rende son enfant qui, selon elle, a bien été enlevé. À ce jour, l’enfant reste introuvable et l’enquête ouverte par la police judiciaire piétine. Vincent Kamgang, le compagnon de la jeune femme, confirme être convoqué quotidiennement dans les services de la police sans pour autant être davantage informé sur la suite de la procédure.
La jeune femme, âgée d’une trentaine d’années, institutrice dans la capitale, raconte qu’après son accouchement, elle s’est assoupie, son bébé lové contre elle. À son réveil en fin de journée, le bébé avait disparu. Les premières recherches effectuées à l’intérieur du centre hospitalier sont infructueuses, malgré les injonctions adressées par le patron de la police nationale, Martin Mbarga Nguélé, aux services de l’hôpital afin de retrouver l’enfant dans les 48 heures. Judith Viviane Djuala a même été expulsée de l’hôpital le 7 avril 2015!
Cette nouvelle affaire en rappelle une autre qui avait marqué l’opinion publique au Cameroun en 2011: l’affaire Vanessa Tchatchou.
Le bébé de cette jeune fille âgée de 17 ans au moment des faits, avait disparu à l’hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso, dans la périphérie de Yaoundé, le 20 août 2011. La disparition du nouveau-né était intervenue entre la salle d’accouchement et la salle des couveuses où l’enfant prématuré devait être installé. L’histoire avait mobilisé le pays avec de nombreuses manifestations dans les principales villes du pays, et même à Paris où un comité de soutien avait été créé. En 2012, la justice camerounaise avait conclu à un enlèvement puis à l’assassinat du bébé. Cette thèse a toujours été réfutée par la jeune femme qui continue de réclamer son enfant.
Cette deuxième affaire est la consécration de ce que le pays est géré par des inhumains qui n’ont aucune conscience malheureuse de détourner tant de milliards au pauvre contribuable et qui certainement n’en aurait aucune à lui subtiliser la progéniture. Si «l’opération épervier» a des tentacules longs sur les finances publiques, les enfants semblent désormais être la nouvelle cible dans une pratique qui, certes existe depuis fort longtemps. L’affaire Vanessa est une parmi tant d’autres prés ou post existantes. Elle met à jour une pratique ignoble où les pauvres citoyens sont les malheureuses victimes d’un système mécréant et meurtrier.
Ainsi, notre pays a perdu son image de société de progrès et de vitrine africaine de pays émergeants. Ainsi, affichant les indicateurs de développement humain les plus médiocres, il se classe dans le peloton des derniers États de la planète. Aujourd’hui le Cameroun est devenu un pays pauvre très endetté, et parmi les plus corrompus au monde. Les refondateurs ont échoué partout et en tout.
Le Cameroun est devenu un pays sinistré. Une immense tâche de reconstruction nous attend. Nous devons relever le défi et rebâtir un Cameroun moderne et reconduire le peuple camerounais vers de nouveaux horizons de liberté et de prospérité. Nous devons redonner confiance aux camerounaises et aux camerounais et faire renaître l`espoir dans le c ur de nos citoyennes et de nos concitoyens et plus particulièrement dans le c ur des jeunes générations. Ce diagnostic révèle des maux qui nécessitent un traitement conséquent. Il est donc temps que la politique nous aide à exprimer nos idées, nos différences et nos accords dans la compréhension afin d’atteindre de grands objectifs communs nationaux et républicains. Plus que jamais, nous devons agir ensemble pour construire l’avenir du Cameroun en toute confiance. C’est le v u ardent des camerounaises et des camerounais.
Il y a bien quelques années déjà que le régime politique actuel, et héritier sans concession du précédent, est aux affaires. À sa tête trône un homme qui, de l’avis de certains, compte quasiment 39 ans depuis qu’il est Premier ministre et pour d’autres plus modestes, 33ans en tant que chef de l’État. Sans vouloir se fondre en conjectures, il est évident que d’interminables décennies se succèdent depuis que Paul Biya est au Cameroun-officiellement dès son retour d’études en France en 1962. Il a multiplié des fonctions cardinales au sein du système politique dont il a très certainement été le bâtisseur et de son armature, et de ses méthodes, et de son fonctionnement, et même de sa psycho-politique. C’est donc ce président qui, depuis 1982, a décidé de prendre pour devise à l’exercice de son aire de règne, le tandem «rigueur» et «moralisation».
L’on ne pouvait que saluer une telle initiative, surtout que la prospérité assurée dont bénéficiait déjà l’économie nationale du pays au moment où il accède au pouvoir, ne pouvait qu’ouvrir la jeune nouvelle république indépendante à des lendemains glorieux où l’émergence qu’on planifie aujourd’hui pour 2035, aurait rapidement été atteinte au soir de la décennie des années 80.
D’ailleurs cet horizon prometteur, que l’on voulait reposer sur la «bonne» gouvernance prévoyait une «santé pour tous en l’an 2000» qu’avait alors ratifié le Cameroun dans le protocole d’accord général mis sur pied par l’Oms. Pourtant et c’est là où la curiosité et la grande contradiction dans la démarche adoptée par le régime du «renouveau» va surprendre. Les stratégiques «plans quinquennaux» d’Ahmadou Ahidjo vont très vite être abandonnés. Ce qui servait alors de boussole et de mode d’auto-évaluation de l’État rentre dans l’histoire d’une des premières oubliettes et assurément la première grosse erreur du régime Biya.
Aujourd’hui les repères sont perdus et l’inconsistance du planning fait plomber les objectifs fébriles, creux, diffus et au final inopérants des nombreux gouvernements qui se succèdent. Au contraire d’une vision uni-centrée du gouvernement, on débouche à une vision poly-centrée où chaque département ministériel semble être autonome et déconnecté d’un programme global de construction du patrimoine national. Le décloisonnement se dissout dans une politique de raffermissement des identités à la tête desquelles on compte des apparatchiks qui n’ont pour seul souci la consécration personnelle et la louange sans distance du Président.
Peu à peu, le système politique mis en place par Biya abandonne l’ambition de reconfigurer l’appareil politique de l’État qui aurait pu garantir des comportements/mentalités dont la moralité avérée permettrait à coup sûr l’avènement d’un univers socio-économique encore meilleur aux Camerounais. Que non! Tout va basculer à la dérive. La sacralité du trésor public et l’inviolabilité des biens de l’États ne seront plus que de bons vieux souvenirs. Chacun y touchera à sa guise ce d’autant plus que l’impunité, en l’absence criarde de la fameuse rigueur, est la meilleure garantie assurée au cercle très fermé des complices du «Prince». On se demandera sans cesse où est donc passée la «moralisation» pressentie pour être en vigueur au soir du 6 novembre 1982. Et c’est parce que rien ne semble être fait de manière ferme, radicale et péremptoire que l’incivilité et les traits liberticides des décideurs de la république prennent des proportions encore plus vertigineuses. En effet, depuis le 20 août 2011, au-delà de l’affaire des détournements de deniers publics, il y a de nos jours ce qu’il convient d’appeler les «détournements d’enfants».
Le Cameroun est devenu un pays sinistré. Une immense tâche de reconstruction nous attend. Nous devons relever le défi et rebâtir un Cameroun moderne et reconduire le peuple camerounais vers de nouveaux horizons de liberté et de prospérité. Nous devons redonner confiance aux camerounaises et aux camerounais et faire renaître l`espoir dans le c ur de nos citoyennes et de nos concitoyens et plus particulièrement dans le c ur des jeunes générations. Ce diagnostic révèle des maux qui nécessitent un traitement conséquent. Il est donc temps que la politique nous aide à exprimer nos idées, nos différences et nos accords dans la compréhension afin d’atteindre de grands objectifs communs nationaux et républicains. Plus que jamais, nous devons agir ensemble pour construire l’avenir du Cameroun en toute confiance. C’est le v u ardent des camerounaises et des camerounais.
L’ambassadeur turc a rencontré les hommes d’affaires pour évoquer les opportunités d’affaires
L’évènement s’est déroulé à la Ccima en présence de Christophe Eken le président de cette Chambre consulaire, Fritz Ntonè Ntonè le Délégué du gouvernement de Douala et un parterre d’opérateurs nationaux, S.E. Atilay Ersan après les civilités d’usage a d’abord évoqué les secteurs pour lesquels la Turquie pourrait être intéressé par le Cameroun tous les domaines nous attirent, le Cameroun est un vaste et riche pays et nous souhaitons dans des échanges gagnants tirer le maximum et offrir le meilleur. N’empêche que, depuis deux ans où ces pays ont signé des accords de partenariats on observe comme une hésitation à accélérer le processus. Toute chose que confirme le diplomate camerounais: les hésitations sont des deux côtés, il faut peaufiner et bien faire comprendre les protocoles à nos partenaires et nous y travaillons mais, dans le fond je pense que ce n’est pas un gros problème, même si nous envisageons signer de nouveaux accords, nous allons susciter des délocalisations. Côté camerounais la délocalisation est une perche à saisir, pour Christophe Eken, transformer les matières premières sur place est bien mieux qu’importer ou exporter les produits, c’est d’ailleurs pour cela qu’il existe des facilités d’échanges entre nos deux pays mais, au-delà il est important de nouer des contacts directs entre hommes d’affaires indépendamment du volet institutionnel. A ce jour le Cameroun importe généralement de la Turquie le ciment, le fer, les pneus, les engrais, les équipements de boulangerie et le mobilier de maison à l’exemple des tapis, des articles textiles, des véhicules, des appareils électroniques… En retour les besoins turcs concernent principalement le bois, le pétrole brut et l’aluminium.
Rebelote
Il y a deux ans lors de la visite officielle du président turc au Cameroun, une délégation de 120 hommes d’affaires turcs avaient rencontré des hommes d’affaires de la chambre de Commerce du Cameroun. De même en mai 2007, l’ambassadeur du Cameroun au Caire, en mission à Ankara, avait eu des entretiens avec quelques responsables turcs parmi lesquels le sous-secrétaire d’Etat pour le Commerce et le coordinateur pour les Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères. De ces entretiens, il ressortait que la Turquie manifestait un grand intérêt pour le Cameroun, pays qui occupe selon les autorités turques, une place de choix en Afrique centrale. A ce jour, le cadre juridique de la coopération entre le Cameroun et la Turquie porte sur la signature le 2 mars 2004 à Ankara, de deux accords. Il s’agit d’un accord de coopération économique, technique et commercial et d’un autre accord de coopération scientifique et culturelle. Un accord bilatéral de transport aérien entre le Cameroun et la Turquie a également été paraphé le 27 avril 2007 à Ankara. Les projets d’accords maritimes, de libre échange, de non double imposition et de coopération technique, scientifique et économique dans le domaine de l’agriculture existent. En marge de sa visite à Douala, l’ambassadeur turc a procédé à l’inauguration officielle du Consulat honoraire de Douala.
Le parquet de Paris a fait appel de la décision d’un juge d’instruction de recevoir une plainte contre le président du Cameroun dans l’affaire Lydie Eyoum
La décision du parquet de Paris
Le parquet de Paris a fait appel mardi 20 septembre 2011, de la décision d’un juge d’instruction d’enquêter sur des faits présumés de tortures, actes de barbarie et détention arbitraire dont serait victime Lydienne Eyoum, une avocate détenue depuis janvier 2010 au Cameroun. Le parquet de Paris s’était déjà opposé à la recevabilité de cette plainte estimant que Maître Eyoum ne possédait pas la nationalité française au moment de son incarcération. Fin juillet 2011, les avocats français de la victime présumée ont déposé une plainte avec constitution de partie civile à Paris contre le président camerounais Paul Biya et d’autres responsables officiels. Contre l’avis du parquet de Paris, la juge d’instruction Sylvia Zimmermann a décidé le 15 septembre d’enquêter sur les faits de torture et actes de barbarie à compter du 30 septembre 2010. Arrêtée pour un délit financier, la détention provisoire de Madame Eyoum Lydienne, selon les lois camerounaises, ne pouvait excéder 18 mois. Ce délai a expiré le 8 juillet 2011, date à laquelle la juge française a fixé le début de sa détention arbitraire. Sa plainte indique que jusqu’à mars 2011, l’avocate a vécu dans une cellule infestée de « rats, de cafards et de serpents » de 12 mètres carrés avec 17 co-détenues dans la prison N’Konguendi à Yaoundé. Mariée à un Français, Lydienne Eyoum a acquis le 30 septembre 2010 la nationalité française, alors qu’elle était en prison depuis près de neuf mois.
Une affaire attendue
Le parquet de Paris avait estimé le 5 septembre que la plainte, qui vise notamment le président camerounais Paul Biya, ne justifiait pas l’ouverture d’une information judiciaire. Il argumente encore aujourd’hui cette position, au motif que la victime présumée n’était pas française au moment de son arrestation. Pour sa part, Lydienne Eyoum qui avait obtenu la nationalité française le 30 septembre 2010 devrait tirer bénéfice sur les faits présumés de torture et actes de barbarie commis après cette date. Entre la lecture froide du Droit et la préservation des relations entre Paris et Yaoundé, les autorités françaises ont une marge. Les avocats de la désormais franco camerounaise savent qu’ils tiennent là une corde. Le parquet avait requis un refus d’informer, dans la ligne classique de sa subordination à l’égard des politiques français dont on connaît les relations pour le moins troubles avec les tyrans africains, a relevé Maitre Christian Charrière-Bournazel, autre avocat de Lydienne Eyoum. Ancienne avocate de l’Etat camerounais, Lydienne Yen-Eyoum a été arrêtée le 8 janvier 2010 dans le cadre de l’opération dite épervier, une campagne de lutte anti-corruption lancée par le gouvernement camerounais. Elle est aujourd’hui inculpée pour des faits qu’elle conteste encore. La Cour d’Appel de Paris statuera dans les prochaines semaines.
C’est pour un projet visant à favoriser l’expansion du commerce interrégional entre les pays de la Cemac, de l’Uemoa et du Mékong
La délégation vietnamienne qui a débarqué au Cameroun est composée de 14 personnes dont 06 officiels et 08 opérateurs économiques des secteurs bois, mines, riz, noix de cajou, production et transformation des produits agricoles, commerce des machines agricoles, commerce des produits alimentaires. Cette délégation est conduite par Le Duong Quang, vice-ministre vietnamien de l’industrie et du commerce. Ladite délégation comprend aussi un responsable de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) et celui du Centre de commerce international (Cnuced / Omc). Ces 2 dernières présences s’expliquent par le fait qu’au Cameroun existe un projet visant à favoriser l’expansion du commerce interrégional entre les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) et du Mékong (Cambodge, Laos, et Vietnam). Projet conjointement mis en place par l’Oif et le Cnuced / Omc. Le forum des affaires de Siem reap en 2008 au Cambodge a marqué le démarrage de ce projet que le Cameroun a sollicité en vue d’envisager des partenariats économiques avec les pays du Mékong dont le Vietnam, un pays qui dispose de compétences avérées notamment dans le secteur agricole (deuxième exportateur mondial de riz, premier exportateur mondial de noix de cajou, deuxième exportateur mondial de café, sixième producteur mondial d’hévéa.), dans la transformation du bois et dans l’halieutique.
Gros espoirs pour l’économie camerounaise
Accompagnés d’une délégation camerounaise conduite par le Directeur général de l’économie au Ministère de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), les hôtes du Cameroun ont visité quelques entreprises parmi lesquelles deux scieries et les installations du port autonome de Douala. Nous avons choisi le Vietnam dans le Mékong parce que ce pays à un avantage suffisamment avéré, dans la production et la transformation de plusieurs produits que nous avons au Cameroun nous espérons développer ces filières que nous qualifions de prioritaire pour notre économie selon Dieudonné Bondoma Yokono le Dg de l’économie au Minepat. Terminant leur tournée ils se sont rendus à la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat pour un échange. Cette visite des hommes d’affaires vietnamiens dans nos murs augure d’un partenariat prometteur, c’est du moins le v u de notre institution, nous apprécierons mieux que les opérateurs vietnamiens du secteur privé s’investissent davantage dans les secteurs structurants en quête d’activité de transformation et de production à forte valeur ajoutée et orientés vers l’international a dit le secrétaire général de la Chambre Halidou Bello.
Il convient de rappeler que le gouvernement à travers le Minepat et les autorités vietnamiennes se sont convenus de trois axes de coopération dont la mise en uvre s’inscrit dans le cadre de la recherche de la croissance et de l’amélioration du bien-être des populations à savoir : la coopération technique dans le domaine agricole la coopération en matière d’investissements, et de la coopération commerciale, à travers notamment la facilitation des rencontres des vendeurs et des acheteurs des produits. Toussaint Mboka Tongo Sg du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (Mecam) : Nous attendons des partenaires vietnamiens qu’ils nous apportent leur savoir-faire dans le domaine de la transformation du bois, dans l’industrie de la noix de cajou entre autres. Le projet de mémorandum sur le commerce du riz qui pourrait être parachevé par le ministère du commerce et la partie vietnamienne vise à concrétiser ce partenariat. Les hommes d’affaires vietnamiens ont d’abord été reçus à Yaoundé par les membres du gouvernement avant leur descente à douala.
La délégation vietnamienne a visité des entreprises camerounaisesJournalducameroun.com)/n
Empêtré dans des problèmes judiciaires avec son ex-agent, le club parisien n’a pas souhaité renouveler le contrat du portier arméno-camerounais
Edel Apoula, le portier camerounais du prestigieux club français du PSG est sans club. Alors qu’il pensait bien prolonger son contrat avec le Paris SG, il lui a été signifié que l’on ne comptait plus sur lui. Le mercato du Paris Saint-Germain est bien agité, notamment au poste de gardien de but. Grégory Coupet, qui a terminé la saison en tant que titulaire, a décidé de mettre un terme à sa carrière. Si l’ancien international a été remplacé par Nicolas Douchez, le nom du numéro 2 est encore loin d’être assuré dans la capitale française. En effet, Apoula Edel a tenu ce rôle une bonne partie de la saison, avec plus ou moins de réussite. Ayant même longtemps été titulaire, le portier arméno-camerounais ne s’est pas fait que des amis auprès des supporters.
Dès le lendemain de la clôture de saison, Antoine Kombouaré, le coach parisien a décidé de faire un choix radical. En effet, après une entrevue, l’entraîneur parisien a confié à Edel Apoula qu’il ne comptait plus sur lui. Une nouvelle qui aurait bouleversé le principal concerné, pourtant confiant quant à une prolongation de son contrat. En effet, les signaux étaient au vert, une signature pour deux saisons étant dans les tuyaux. Le gardien de but, qui arrivait en fin de contrat, avait même récemment refusé une offre venant de Kayserispor, pensant bien pouvoir prolonger avec le PSG. Mais le football est fait de rebondissements, l’ancien pensionnaire d’Espoir de Miboman, l’apprend à ses dépens… Il n’est pas seulement reproché au portier d’origine camerounaise ses quelques boulettes. Mais se sont plutôt ses démêlés récurrents avec la justice qui agacent les dirigeants parisiens. Il (Antoine Kombouaré) m’a dit que ce n’était pas le sportif, le gardien qu’ils mettaient dehors, mais ce qui entourait l’homme: les « affaires », la pression que les médias mettaient sur le club à travers moi. Il m’a dit qu’au club, ils (les dirigeants) ne pouvaient plus supporter cette pression liée à mon nom, qu’ils avaient besoin de calme, a t-il expliqué, le lendemain de ses adieux avec le PSG.
footafrica365.fr)/n
Nicolas Philibert, l’homme qui jette le trouble
L’on se souvient que le 15 décembre 2009, Nicolas Philibert (l’entraîneur ayant permis le transfert du joueur du Cameroun pour l’Arménie) avait accusé Edel Apoula non seulement d’avoir menti sur son âge (il aurait en réalité 29 ans), mais également de ne pas avoir déclaré son identité réelle (il se nommerait en fait Ambroise Beyaména). D’après Philibert, Edel Apoula aurait refusé d’honorer les dettes (on parlait d’une somme d’environ 30 000 euros, près de 20 millions de F Cfa) qui le liaient au technicien français; ce dernier aurait alors révélé ces informations. Edel Apoula s’estime lui victime de diffamation et de tentative d’extorsion de fonds de la part de Philibert. Ce dernier se serait manifesté auprès du PSG. Le club parisien, certain d’être dans son bon droit, a déposé plainte contre Nicolas Philibert, tout comme Edel Apoula. Après plusieurs procès, l’affaire a été classée sans suite.
Quelques fois présélectionné chez les Lions indomptables du Cameroun, sous l’ère Otto Pfister, il ne pu honorer ses convocations, du fait de sa bi-nationalité. En effet, il a été sélectionné deux fois en équipe A d’Arménie. En mai 2010, Paul Le Guen, alors entraîneur du Cameroun est revenu à la charge. Mais la Fédération internationale de football association (Fifa) a donné une réponse négative à sa demande de dérogation pour jouer le Mondial 2010 avec le Cameroun, considérant que sa nationalité sportive est arménienne; il avait attribué ce choix de nationalité: à des erreurs de jeunesse et à une pression exercée par le président du club qui était aussi un haut placé du gouvernement arménien. Aux dernières nouvelles, Edel Apoula serait en négociation avec Kayserispor. Le club turc s’intéresserait toujours à lui.
M. Freddy Zanga, les 5 & 6 Octobre a lieu à Paris la 7e édition du forum économique international. Qu’est ce que c’est ?
La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion (CICP), http://www.cicp.biz est une importante plateforme de Conseil, d’accompagnement et de promotion des échanges économiques internationaux. Et chaque année depuis 2003 nous organisons une grande rencontre internationale mobilisant plusieurs opérateurs économiques de différents pays. C’est dans cette perspective que se tient les 5 & 6 Octobre 2011 à Paris, la 7e édition du Forum Economique International de la CICP sur le thème « L’Afrique face aux enjeux de la mondialisation ».
Qui attendez vous comme participants ?
Nous attendons plusieurs centaines d’acteurs du commerce international: consultants, experts, enseignants, responsables, chefs d’entreprises, réseaux d’affaires, chambres de commerce, bureaux d’expansion économique. L’objectif de la rencontre est de faciliter la création des partenariats d’affaires et de susciter la création des synergies tout en partageant des expériences ou en discutant sur des sujets d’actualités liés au commerce international.
Quels pays seront représentés?
Les pays attendus sont le Cameroun que nous aimerons mettre à l’honneur pour cette année, le Sénégal où nous sommes représentés à travers M Raymond Koudo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Maroc, la Tunisie et bien d’autres. Les contacts se poursuivent. En Asie, nous attendons la Thaïlande, l’Inde, la Chine. Les Etats-Unis ont souvent pris part à nos manifestations depuis 2004. Le Canada où nous sommes représentés par M Joseph Nnomo. La France, siège de la CICP ; l’Italie à travers un partenariat avec Edouardo Secchi. La Belgique et bien d’autres. Les négociations se poursuivent.
Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Les préparatifs vont bon train. Nous finalisons le programme et les thématiques qui seront diffusés dès le mois de Mars. Nous sommes aussi en discussion avec des compagnies aériennes et hôtels pour négocier des tarifs préférentiels de groupes. Aussi, nos équipes discutent avec d éventuels sponsors et mécènes qui vont soutenir la manifestation et aider les entreprises à payer des faibles frais de participation. D’autre part, nous avons pris plusieurs contacts pour trouver des parrains en Afrique et en Europe, des hautes personnalités politiques ou économiques. D’autres personnalités, intervenants sont les bienvenus. Ils peuvent nous contacter bien évidemment.
Un mot sur les partenaires confirmés
Nous recherchons toujours d’autres partenaires, sponsors, mécènes. Parmi les partenaires confirmés, on peut citer : COMITIS Consulting à travers M Jacques TIDJI, M MANGEARD Philippe, vice-président d’UBIFRANCE, l’association d’entreprises chinoises ASEFICA dont la Présidente est Mme WEI, les radios Africa n 1, l’annuaire International des entreprises dénommé Réseau Mondial des Affaires (REMA), l’Agence de presse africaine (APANEWS) présente dans plusieurs pays dans le monde et bien d’autres.
Il s’agira de la 7e édition. Quelles sont les actions concrètes qui ont découlé des éditions précédentes?
Plusieurs contacts et échanges ont bien évidemment été effectués entre participants, des rendez-vous B to B entre responsables d’entreprises et dont les échanges continuent. A la suite de la 5e édition en 2009, nous avons été sollicités par M Benoit PAPA NOUVEAU, conseiller auprès de la Chambre de Commerce de Côte d’Ivoire pour la promotion des rencontres d’affaires France-Côte d’Ivoire ayant abouti à la mise en place d’une délégation de la CCI-CI en Europe en 2010 et la nomination d’un de nos consultants M Jean KOREKI au poste de Délégué Représentant du Président de la CCI-CI en Europe. D’autre part, M Guy SCHULDERS, Enseignant à l’Université de Paris Dauphine et M AREZKI, Ingénieur-conseil ont été invités à l’Université OMAR BONGO par notre entremise. M Alain VEZIER, Ex-Président de notre association s’est vu attribuer la construction d’une école en Angola. Mme Soline ALLARD, Directrice de société de matériel médical est désormais représentée au CAMEROUN et bientôt dans plusieurs pays africains. Le Château Saint-Emilion fabricant de vin de Mme Patricia CHABROL, sera bientôt représenté en Afrique. Nos consultants, experts interviennent au sein d’Institut d’Etudes Supérieures de Management d’Entreprises de Montreuil. Nous avons finalisé des protocoles de partenariat pour participer à plusieurs autres manifestations, forums d’affaires à travers l’Europe, l’Afrique. Et de nombreux autres partenariats en cours. Impossible de tous les citer.
L’afrique des affaires a rendez vous à Paris en octobre 2011cicp.biz)/n
Il a été entendu en tant que témoin dans le cadre d’une plainte déposée pour « tentative d’extorsion » contre Nicolas Philibert, son ancien agent
Apoula Edel a été auditionné en tant que témoin au commissariat de Poissy (Yvelines) dans le cadre de cette plainte déposée à l’encontre de Nicolas Philibert, ancien agent et entraîneur qui lui réclame 30.000 euros au titre d’une dette impayée, selon des sources policières. Les faits s’étant déroulés à Montpellier, cette plainte est instruite par le parquet de Montpellier, qui a fait une demande d’instruction au parquet de Versailles pour que le joueur soit entendu près de son lieu de résidence, dans les Yvelines, a dit à l’AFP une source judiciaire. Le joueur avait déjà été sollicité par les policiers au mois d’août mais n’avait pu se rendre à l’audition.
Je suis très serein, j’ai des éléments d’état civil concernant Edel qui sont concordants: son acte d’état-civil, celui de ses parents et le passeport camerounais qu’il avait en arrivant en Arménie (en provenance du Cameroun, ndlr), avec ses tampons d’entrée, au nom d’Edel. Je pense que tout cela relève de la manipulation.Toute cette affaire part parce que ce monsieur veut de l’argent et comme par hasard, cette affaire resurgit alors qu’Edel revient sur le devant de la scène sur plan sportif.
Me Christophe Bigot, avocat du joueur, cité par l’AFP
Depuis l’automne dernier, Nicolas Philibert accuse également le joueur, officiellement âgé de 24 ans, de se nommer Ambroise Béyamena et d’être âgé de 29 ans. Il a à ce titre déposé plainte pour « substitution de nom et faux et usage de faux ». Le PSG a lui porté plainte pour diffamation contre l’agent, mis en examen depuis le 24 août. Le renvoi, ou non, pour diffamation de Nicolas Philibert devant le tribunal correctionnel doit être décidé au mois de décembre.
L’hebdomadaire le 10 Sport a publié des documents remis à la justice qui semblent étayer les accusations de Philibert, notamment une copie d’une demande de licence faite pour Ambroise Béyamena, né le 19 avril 1981, pour la saison 1998-1999, validée par la Fédération camerounaise et authentifiée par les autorités camerounaises le 27 janvier 2010. Le 10 Sport avait également produit une photo du gardien du PSG portant le survêtement des Espoirs de Yaoundé alors qu’Edel affirme n’y avoir effectué qu’un stage.
A la suite de ces nouvelles révélations, le FC Séville, défait par le PSG 1-0, jeudi en Europa League, avait porté réclamation auprès de l’UEFA pour une « présumée irrégularité d’inscription » du gardien de but camerounais, arrivé à Paris en 2007.
Finalement Nicolas Philibert l’ancien entraîneur et ami du joueur Apoula Edel a mis ses menaces à exécution. Depuis le mois de mai, il a apporté des documents accablants sur la vraie – fausse identité du joueur arméno-camerounais et portier de l’équipe française PSG. Environ une centaines de documents dont une partie a été publié par l’hebdomadaire 10 Sport prouveraient qu’Apoula ne serait pas celui qu’il prétend être. Entre autres «vérités» Apoula Edel se nommerait Ambroise Béyamena. De plus, il n’aurait pas 24 ans (17 juin 1986) mais 29 ans (19 avril 1981). Parmi les pièces déposées au dossier remis à la justice par le sieur Philibert figurent aussi des attestations sur l’honneur qui prouvent qu’Ambroise Béyamena est bien l’actuel gardien du PSG sous le nom d’Apoula Edel. Il y a là aussi d’autres documents comme des feuilles de matches, des mails, des papiers de transferts de fonds ou encore une reconnaissance de dettes faisant état d’un lien très entre le joueur du PSG et Nicolas Philibert. Pourtant on en est arrivé à ce stade de cette affaire qui dure depuis un an parce qu’Apoula Edel nie connaître Nicolas Philibert.
Quelles sont les conséquences d’une telle affaire?
Si la fraude est avérée, deux parties sont concernées: le joueur et son club, le Paris St-Germain. Au regard des précédents dans l’histoire du football, le PSG en ligue1 pourrait être rétrogradé en division inférieure. Mais, les spécialistes de ce genre de cas estiment que seules des sanctions pénales peuvent être envisagées. En ce qui concerne le joueur dont on doute aujourd’hui de l’identité, il risque aussi des sanctions pénales à savoir des amendes ou des peines de prison.
Cependant, l’on n’oublie pas que le joueur et son équipe sont engagés dans les compétions européennes et notamment l’Europa League. Les analystes des milieux footballistiques estiment que l’UEFA peut décider d’ouvrir une enquête. Laquelle peut mener à une sanction pour le joueur et le club. Cela peut aussi aller de la simple amende à l’exclusion de la compétition pour le reste de la saison. En attendant, il revient, selon les spécialistes, aux adversaires du PSG de prendre des précautions auprès des instances habilités pour que l’onde de choc de cette affaire soit moins catastrophique.
Pour rappel
Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’affaire Edel » serait de l’ordre de l’escroquerie. Elle démarre quand Nicolas Philibert, entraîneur français demande à son ancien protégé de lui rembourser une dette (35 000 euros) qu’il avait reconnue des années auparavant. En réponse, il obtient un «lourd silence». Edel, le protégé en question est devenu au fil des ans l’un des gardiens du PSG et nie connaître le sieur Philibert. En début d’année 2010, ce dernier décide donc en représailles de porter l’affaire devant la justice et alerte les médias.
Apoula Edel vainqueur de la coupe de la Ligue avec le PSGJean Jacques Ewong)/n
L’institution a tenu son assemblée générale la semaine dernière à Yaoundé et rencontré les politiciens et hommes d’affaires
Une opération marketing réussie
Selon de nombreux observateurs, dans le cadre du projet d’extension de la banque Afreximbank, l’Afrique centrale fait partie des priorités. Une hypothèse qui s’est avérée exacte avec l’organisation du 20 au 23 juillet 2010, de la 17è session de l’Assemblée générale de cette institution financière panafricaine. A cette occasion, dirigeants, actionnaires et experts ont clairement affiché leur ambition de mieux se positionner parmi les plus importants établissements financiers en Afrique centrale. Les assises de Yaoundé ont surtout permis de mieux présenter cette structure bancaire sur une optique purement institutionnelle. L’Afrique centrale apparait comme la région du continent la moins représentative en termes d’actionnaires et de parts d’actions auprès de la banque. Seuls trois Etats en sont actuellement actionnaires, (Angola, Cameroun et Gabon). Pour Jean-Louis Ekra, le président du conseil d’administration d’AFREXIMBANK, le Cameroun sert de porte d’entrée idéale en Afrique centrale. Il était important de montrer toute la disponibilité de AFREXIMBANK d’accompagner le Cameroun et tous les pays de la régions sur le chemin du développement, en y apportant notamment un appui sur le financement des projets structurants, à l’instar des secteurs agricole, miniers ou des hydrocarbures, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse. La rencontre de Yaoundé est la deuxième de grande envergure depuis que la banque s’est implantée au cameroun. L’institution avait déjà eu une rencontre avec le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) en décembre 2009 à Douala.
Satisfaire les besoins de crédits à l’exportation et l’importation
Les responsables chez Afreximbank ont dit vouloir satisfaire le besoin de financement dont font l’objet les entreprises de la sous-région Afrique centrale. Les opérateurs économiques de la région, pourtant en proie aux difficultés de financements, ne tirent pas grand profit des opportunités qu’offre cette banque au capital de près 337 milliards de FCFA, a déclaré George Elombi, le secrétaire exécutif camerounais de cette structure d’investissements. Une position confortée par le ministre du commerce, qui a invité les opérateurs économiques à saisir toutes les opportunités de financement et de coopération qu’offre Afreximbank. C’est donc une véritable campagne de marketing direct que la banque a mené au cameroun. Une opération qui s’est concrétisée par l’acquisition du soutien de l’ensemble du gouvernement camerounais; les représentants de la banque ont rencontré le premier ministre et ceux des ministres impliqués dans le secteur économique. La journée du samedi 24 juillet a été marquée par la tenue à huis clos de l’assemblée générale de la banque. Mais avant cela, un protocole d’accord a été signé avec les sociétés des plantations de Mbanga pour soutenir l’exportation de sa production de bananes. Un autre accord a été passé avec le Groupement interpatronnal du cameroun(GICAM). Cette coopération avec le GICAM vise à vulgariser les programmes d’investissements d’Afreximbank au Cameroun a expliqué Georges Elombi, qui a aussi ajouté: les membres du Gicam ont besoin des financements, et nous, nous avons ces financements. Ils est donc question de rapprocher les opérateurs économiques camerounais de nos financements.
De nouveaux financements annoncés
En marge du conseil d’administration, plusieurs activités ont été organisées par les dirigeants, à l’instar des colloques dont l’un portait sur « la normalisation et le conditionnement des produits d’exportation ». Vendredi 23 juillet dernier, le Premier ministre a reçu la délégation de l’institution bancaire conduite par Jean louis Ekra son PCA. L’occasion pour Yang Philémon de faire sa présentation habituelle du Cameroun comme destination de choix pour les investissements. Afreximbank a été créée en octobre 1993. Le Cameroun en est actionnaire depuis 1996. Sa principale mission est de financer et de promouvoir le commerce intra et extra africain. Elle offre pour cela trois principaux produits à sa clientèle. Le crédit pour le commerce et le financement des projets, le risque de palier, l’assurance-crédit et l’information sur le Commerce et les services de conseil. Depuis qu’elle est présente au cameroun, Afreximbank a apporté son soutien à la société de développement de coton (SODECOTON) et à l’office national du café en 1999. Selon des informations collectées lors de la rencontre de Yaoundé, la Sonara serait en voie d’obtenir des financements pour soutenir sa fourniture de pétrole, de même qu’une entreprise forestière installée au cameroun. De nombreuses conférences et débats ont été organisés avec des objectifs plus orientés sur la promotion voilée des produits Afreximbank. Des informations essentielles comme les conditions techniques d’éligibilité aux financements ou encore le niveau de notation de la structure n’ont pas fait l’objet de discussion ouverte. La clôture des travaux a eu lieu ce samedi 24 juillet 2010. Jean Louis Ekra a été reconduit à la présidence du conseil d’administration de la Banque. Le ministre camerounais Essimi Menye des finances a été nommé à la présidence de l’assemblée générale de la Banque.
Afreximbank propose des financements aux entreprises camerounaiseswww.carnets-voyage.com)/n