Son ouverture technique a eu lieu lundi 03 août 2015 comme prévu dans le chronogramme de l’institution
L’ouverture technique de l’agence, de la banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises, de Douala, a eu lieu lundi, 03 août 2015, selon le chronogramme fixé par l’organisme.
Hier, c’était une journée d’information, a indiqué le directeur général de la BC-PME S.A, Agnès Mandeng. Le chef d’agence de la capitale économique, Olivier Djaba, et ses collaborateurs ont reçu des clients du secteur, venus recueillir les informations sur les différents produits qui y sont offerts.
Ces produits sont de deux types: classiques (avec l’ouverture de comptes courants ou d’épargne, les crédits) et clés-en-main. Cette deuxième catégorie correspond aux besoins spécifiques des PME.
Cette préouverture est une occasion pour la banque de tester son système informatique, son organisation, ses ressources humaines et techniques, dans le but de s’assurer du fonctionnement efficace du mécanisme entier. «Et on le fait en recrutant des clients», a souligné le directeur adjoint Amadou Haman.
Avec Yaoundé, Douala représente 70% des PME au Cameroun. A Yaoundé, depuis l’ouverture technique allant du 20 au 31 juillet, près de 200 comptes ont été ouverts, pour des dépôts compris entre 70 et 100 millions F.
Les textes fondateurs de ce projet ont été « transmis au gouvernement depuis quelques jours », a révélé, lundi, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna
Le Cameroun envisage la création d’une Agence de promotion des énergies renouvelables, les textes fondateurs ayant été « transmis au gouvernement depuis quelques jours », a révélé, lundi 15 juin 2015, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.
Cet organisme public dont la création est préconisée par la loi de 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun devrait donner un coup d’accélérateur à la promotion et au développement des énergies renouvelables dans le pays, notamment le solaire, l’éolien et la biomasse, qui sont actuellement les parents pauvres du secteur.
Selon les statistiques officielles, le mix énergétique du Cameroun est actuellement dominé par l’hydroélectricité, qui représente 73,3 pourcent de la production nationale, contre 1% pour cent seulement pour la biomasse et moins de un pour cent pour le solaire et l’éolien.
Les centrales thermiques produisent, quant à elles, 25 pour cent de l’énergie électrique consommée dans le pays.
Avec une capacité totale installée d’environ 1300 megawatts (mw), le Cameroun fait actuellement face à un déficit énergétique, avec des coupures d’électricité plus ou moins longues, une situation due à l’étiage que connaît le bassin de la Sanaga, fleuve où sont construits l’essentiel des barrages hydroélectriques du pays.
Le ministre des transports a fait savoir aux opérateurs du secteur, qu’ils avaient deux mois pour se conformer à la réglementation en vigueur
Le ministère des transports a fait savoir aux 75 agences de voyage opérant dans la région du Centre, qu’elles avaient deux mois pour se conformer à la réglementation en vigueur dans le secteur. Selon le communiqué ministériel, des audits instruits par le ministre leur reprochent des infractions qui partent du manque de toilettes à l’absence d’agrément relatif à l’ouverture des agences. Critiqué aussi, l’état des véhicules généralement vieux, un mauvais management des ressources humaines avec la précarité permanente du personnel naviguant et administratif, sa couverture sociale, le peu de souci accordé au confort des passagers. «Il est donc question de mettre un terme à la récréation et de revenir à l’orthodoxie », a expliqué un responsable au ministère des transports. Les partenaires sociaux en face semblent avoir pris la chose avec calme. «C’est une bonne chose que le ministre des transportait ait décidé d’assainir le secteur, pour ma part, il est dans son rôle. Nous aussi à notre niveau, nous relevons parfois ces manquements et cherchons à sensibiliser nos membres face à cette situation », a fait savoir Jean Louis M. le principal responsable d’une association des transporteurs. Mais il fait aussi savoir que si on peut s’accorder sur le fond, c’est la forme qui risque de « poser problème ». «C’est un secteur difficile où l’avantage n’est pas du côté de l’administration, des tensions dans le secteur causeraient des problèmes difficiles à surmonter pour le gouvernement, donc il va falloir qu’il y aille doucement», explique le responsable.
Pour de nombreux observateurs, le problème des transports représente à souhait, l’échec de la libéralisation d’un secteur économique au profit des investisseurs nationaux. « Nous n’avons pas le choix, face aux obligations on n’a pas le temps de réfléchir. Je suis là depuis une heure, dans le bus il fait chaud, les sièges sont durs, je ne sais pas à quelle heure nous allons partir, voilà comment on nous traite ici à « Garanti Express », fait savoir une passagère qui attend son départ dans une des premières agence de voyage au Cameroun. A l’agence de cet opérateur à Douala, c’est le désordre total. Les passagers VIP sont embarqués dans un garage, les toilettes sont insalubres et les passagers assaillis par les vendeurs ambulants. Comble du problème, les bus s’arrêtent en permanence au cours du voyage, pour prendre des passagers clandestins, lorsque ce ne sont pas des « médecins » experts en «toutes les maladies», qui crient tout au long du voyage. Des conditions qu’on retrouve dans de nombreuses autres agences. Chez Centrale voyage, les problèmes sont ailleurs. Le cadre est viable, mais l’opérateur manque de bus. Il faut attendre longtemps son départ. Une entreprise qui fait des efforts, c’est Bucavoyages. A Douala comme à Yaoundé, les passagers sont accueillis dans un cadre confortable mais les standards sont perfectibles. La palme d’or du désordre revient aux agences qui font la route de la région de l’Ouest. Départs incertains, surcharge légitimée… Pourtant, il sera difficile pour le ministre Nkili de faire venir l’ordre dans un secteur où les bénéficiaires de la prestation et les opérateurs sont complices du statu quo. D’un autre côté, pour des infractions relatives à la vétusté des véhicules, il sera quasiment impossible d’y trouver une solution. Comme tous les secteurs, celui des transports souffre d’un gros manque de financement. Une solution selon les experts aurait été de créer la concurrence avec une entreprise publique. Mais l’expérience de l’entreprise le Bus très sollicitée et qui faisait Douala-Yaoundé, est la preuve que l’incompétence dans le domaine du transport est un problème majeur au Cameroun.
Les agences de voyage ont deux mois pour se conformer à la réglementation en vigueurJournalducameroun.com)/n
La responsable Cameroun de ce média international chinois a accepté d’en parler à l’occasion de la célébration du 80ème anniversaire de sa création
L’agence de presse chinoise Chine nouvelle (Xinhua) a célébré il y’a quelques jours ses quatre-vingts ans. Qu’est-ce que cela représente pour vous, membre de son équipe, de vivre ces instants?
C’est pour moi d’abord un sentiment de fierté, puis une conscience de défi. Une fierté parce que les 80 ans de l’histoire de Chine Nouvelle (Xinhua) lui a permis de figurer parmi les grandes agences de presse modernes dans le monde. Elle publie chaque jour, 24h/24, des informations écrites, photographiques et vidéo dans les langues chinoise, anglaise, française, espagnole, arabe, russe, portugaise et japonaise. Je me réjouis de cette réussite. C’est un sentiment partagé par tous mes collègues chinois et nos collaborateurs locaux dans environs 170 bureaux hors de la Chine. Comme je l’ai souligné par ailleurs, il s’agit aussi de relever le défi de la performance, parce que 80 ans de gloire nous appellent à déployer davantage d’efforts pour mieux nous adapter à la tendance du développement des médias internationaux, de transformer notre institution de presse traditionnelle en une agence multimédia moderne, en utilisant les technologies avancées de l’information pour améliorer les capacités de communication internationale. Pour l’équipe de Yaoundé qui couvre 4 pays d’Afrique centrale (Cameroun, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad), nous avons réussi à améliorer la fourniture des produits d’info en écriture, en photo et en vidéo. Nous avons aussi réaffirmé notre présence et consolidé la collaboration dans les pays hôtes. De meilleurs résultats sont en attente de notre part.
Comment s’est célébré cet anniversaire au Cameroun ? Est-ce qu’il y a eu des événements particuliers?
Une expositon de photos sera organisée bientôt pour présenter la saga des 80 ans de Xinhua et sa forte présence en Afrique.
Le grand public de Yaoundé découvre l’agence un peu plus, surtout depuis l’exposition photo effectuée dans le jardin public de cette ville. Mais peu de gens comprennent ce que représente Xinhua, alors au Cameroun que représente cette agence de presse, comment la présenteriez-vous?
Il faut dire que les gens connaissent de mieux en mieux Chine Nouvelle. Des institutions et des gens que notre équipe rencontrent sont ouverts parce qu’ils connaissent Chine Nouvelle. Etant une agence de presse, nous fournissons des infos journalistiques aux abonnés (médias, institutions, entreprises, etc.) qui souhaitent avoir des infos en temps réel. Par exemple, le bureau de Yaoundé publie des reportages concernant les grands événements politiques, économiques, sociaux, culturels dans la région, sous forme de papiers écrits et photos pour les abonnés presse écrite, sous forme de vidéo pour les abonnés des chaînes de télévision, sous forme des infos commandées pour les institutions et les entreprises. Dans la langue qu’ils souhaitent recevoir. On voit des articles publiés par les journaux camerounais portant parfois « source : Xinhua », c’est-à-dire que ces journaux exploitent les infos fournies par Xinhua. Ceci signifie une particularité d’une agence de presse, la rapidité. Pour que notre info soit reprise par un abonné, nous devons l’annoncer le plus rapidement possible. Le feedback qui nous parvient est très encourageant et nous conforte encore dans notre souci de professionnalisme.
Quelle est l’importance que représente le Cameroun aux yeux de l’agence?
Le desk Cameroun se compose d’un représentant chinois, d’un chef de desk info camerounais, d’un caméraman camerounais (ça fait trois permanents) et un ou deux correspondants locaux dans les 3 autres pays de notre zone de couverture. Le bureau produit des infos écrites, photos et vidéo, sur 4 pays. Si le bureau se trouve à Yaoundé, c’est parce qu’à l’époque où Chine Nouvelle s’est installée dans cette région, le Cameroun, par rapport aux pays voisins, disposait des conditions telles que la stabilité et la facilité de transport, etc. Bien sûr, une trentaine d’années de présence dans ce pays hôte ont permis à l’agence d’établir de bonnes relations avec nos partenaires camerounais, ce qui est important pour l’Agence. En Afrique sub-saharienne, l’agence dispose de 26 bureaux et dans chaque bureau le même travail se fait avec une structure pareille. Ceci démontre l’importance que Chine Nouvelle attache aux pays africains en général. En tant qu’agence de presse mondiale, nous sommes dans notre rôle et notre ambition d’être présents aux quatre coins du monde.
Très souvent dans les discussions, des personnes se demandent si l’Afrique en général est si intéressante pour l’opinion publique chinoise, ce qui implique la question de savoir quel est le premier public cible de votre agence, le public africain ou le public chinois?
Une agence internationale cible un public international et diversifié. Nous traitons des événements d’impact régional ou international, tout en nous intéressant en même temps aux phénomènes moins « grandioses » ayant un intérêt pour un certain groupe de public. Par exemple, une enquête sur l’opposition camerounaise, écrite en français, n’est pas pour être publiée par les journaux chinois. Elle est reprise par les médias journaux ou sites internet des pays africains. Une vidéo qui résume les rites de funérailles dans l’Ouest du Cameroun n’est pas pour les chaînes de télévision en Afrique, elle satisfait les envies de découverte des Asiatiques. Ainsi également des reportages sur des manifestations culturelles telles que la grande fête traditionnelle Sawa, le Ngondo à Douala, ou encore du festival Medumba à Bangangté.
Liu Fang, responsable Cameroun de Xinhua
Toujours relativement à la place de l’Afrique, lorsqu’on va sur le site en français de Xinhua, on constate que le continent est traité tout seul dans le cadre de toute une rubrique, alors que généralement l’Afrique est une sous-rubrique dans les médias internationaux non africains, comment comprendre cette attention si particulière?
Beaucoup d’autres médias internationaux non africains ont aussi toute une rubrique pour l’Afrique. Ce qu’il convient de noter néanmoins est que l’Afrique pour nous est un continent qui bouge, un continent qui n’a pas encore révélé toutes ses capacités aux autres, un monde en devenir. Et si vous vous y prêtez bien attention, nous nous efforçons de le présenter sous ses différentes facettes, d’accompagner les aspirations de développement de ses populations en nous faisant l’écho des efforts qui sont entrepris de part et d’autre avec l’objectif pour cette Afrique de mieux s’affirmer sur la scène internationale.
Lorsqu’on sait que dans le monde entier les médias ont un rôle fondamental de partage des valeurs, quelles sont les valeurs que Chine Nouvelle cherche à partager chaque jour à travers sa manière de restituer et de gérer l’information?
Il y a des valeurs générales du journalisme à respecter, c’est-à-dire l’authenticité, la neutralité, l’objectivité et surtout la rapidité pour une agence. Etant une agence officielle soutenue par le gouvernement chinois, nous nous inscrivons aussi dans l’observance des principes de respect de la souveraineté et de non-ingérence dans les affaires internes en matière de traitement des sujets concernant des pays hôtes. Nous avons l’obligation de contribuer à la promotion de la compréhension mutuelle et de l’amitié entre les peuples chinois et les peuples africains. Pour cela, nous ne nous limitons pas à une couverture des événements qui attirent les regards, tels que les conflits, la famine, etc. Nous nous efforçons de présenter, d’une façon positive, une Afrique en marche vers un meilleur avenir, au lieu d’un tableau sombre d’une Afrique de pauvreté et de maladies.
Une dernière question qui vous concerne, comment trouvez-vous l’univers de la presse au Cameroun et avez-vous des formes de collaboration avec elle?
La presse camerounaise est multiforme, avec une liberté d’expression. Nous avons des collaborations avec plusieurs journaux et chaînes de télévision, sous forme d’échanges d’informations. Notre équipe entretient de bonnes relations avec les confrères. Il convient d’ailleurs de mentionner que la SOPECAM, un partenaire de plus de 30 ans de Chine Nouvelle, a adressé un message de félicitations au DG de Chine Nouvelle pour le 80ème anniversaire. Chaque année, le bureau recommande des experts, des journalistes pour des fora, des voyages d’échanges en Chine organisés par Xinhua ou des institutions chinoises de partenariat. Le bureau régional pour l’Afrique, qui se trouve à Nairobi, organise chaque année également des formations pour nos confrères photographes et caméramen.
L’equipe Xinhua (Chine Nouvelle) de Yaoundé lors d’une interview
Depuis quelques mois, cette agence a entamé le difficile chantier de la vulgarisation des droits de l’homme en milieu carcéral au Cameroun.
Nombreuses sont les agences d’information qui ont pignon sur rue au Cameroun et parmi celles-ci, figure en bonne place, l’agence Jade: journalistes d’action pour le développement, Cameroun. Cette agence de presse multimédia indépendante basée à Douala est dirigée par Etienne Tasse, celui-là même qui fut le président de Syfia International de 1999 à 2002. Jade Cameroun, grâce à son réseau de journalistes, vise à promouvoir le journalisme d’investigation en Afrique centrale, l’échange des informations entre d’Afrique, d’Asie, Haïti, et surtout, faire raisonner très fort la voix de l’Afrique dans la presse européenne. L’agence est en outre connue pour son combat en faveur du journalisme d’investigation, difficile à pratiquer dans un pays où l’accès aux sources d’informatio n’est pas la chose la plus facile, notamment pour la presse locale. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a opté depuis son existence de produire des articles d’investigation et des reportages, voire enquêtes de haute qualité, et de les mettre ensuite à la disposition des journaux partenaires pour publication. Le Messager, Mutations, Dikalo, La Nouvelle Expression, L’effort Camerounais, La Voix Du Paysan, Ouest Echo, etc., sont autant de journaux qui accompagnent Jade dans cette optique. La presse cybernétique n’est pas en reste, puisqu’il y’a encore quelques mois, un bulletin électronique hebdomadaire et un article mensuel, étaient diffusés aux abonnés. Jade Cameroun, c’est aussi son volet radio qui lui permet de produire des magasines de qualité portant généralement sur la sensibilisation des populations sur les phénomènes liés à la santé et vih, la femme, l’environnement, et actuellement, les droits de l’homme en milieu carcéral. Et cette production bénéficie des soutiens de l’union européenne et de l’Ong française Ouest Fraternité. Une fois terminés, ces magasines sont livrés sous forme de CD prêts à diffuser, aux radios partenaires des pays membres de la francophonie. Au Cameroun, certaines radios locales basées dans les zones rurales en occurrence, traduisent le contenu en langue locale.
L’agence contribue aux productions des articles et émissions radios à l’échelle internationale, comme ce fut le cas avec CTA en Hollande. L’agence a aussi contribué à la production des dossiers spéciaux et autres articles dans le cadre du réseau Syfia International. Des productions reprises par les journaux de plusieurs continents. Au delà de tout cela, l’agence ne s’est jamais éloignée de sa mission première : former et recycler les journalistes. Depuis 1998, nous avons ainsi formé plusieurs journalistes camerounais aux techniques du journalisme d’investigation. Une formation – action dont les résultats sont aussitôt quantifiables. En 2000, la Coopération française a financé la formation dans notre agence de deux journalistes tchadiens Nous restons par ailleurs ouvert à toute entreprise, organisation, rédaction ou individu ayant ce besoin, confie M. Tasse.
Jade Cameroun, pour un traitement professionnel de l’information Jade Cameroun)/n
La 1ère réunion du comité de pilotage recommande des améliorations relatives à l’occupation des espaces dans la ville
A l’horizon 2025 la population de Douala devrait atteindre les 4 millions d’habitants, une densité urbaine qui nécessite des aménagements importants en vue d’une meilleure urbanisation et d’une occupation rationnelle des sols. Fort de ce constat le gouvernement camerounais a lancé le 18 novembre dernier une étude pour doter la ville d’instruments efficaces de gestion urbaine, des instruments qui font cruellement défaut à la ville portuaire « nous avons besoin d’éléments pour pouvoir sortir un diagnostic qui tienne pour la suite des travaux concernant les plans d’organisation des sols afin d’obtenir une urbanisation à la hauteur de la cité capitale » a révélé Dieudonné Monthé à l’occasion de la restitution du rapport diagnostic de l’étude du plan directeur d’urbanisme et des plans d’occupation du sol de Douala. Les travaux qui ont conduit aux présentes conclusions s’inspirent des études menées jusqu’à l’année 2005, ce qui laisse quelques acteurs perplexes. C’est ce qui transparait du sentiment de l’expert immobilier et membre de l’ordre national des géomètres Michel-Désiré Ondouah-Samba : « il faut une projection sur le développement, à partir de là il est important d’intégrer tous les aspects au développement de la ville de Douala. Il faut réactualiser les derniers plans qui datent de 2005 pour pouvoir prendre en compte les questions environnementales, architecturales, routières, infrastructurelles, mais aussi les problèmes d’assainissement ».
Dans le fond plusieurs propositions jaillissent de cette problématique à l’instar de la construction de deux autres ponts sur le Wouri, le contournement de l’aéroport international de Douala, le projet sawa beach, la création d’un quartier d’affaires, la construction des logements standing. En fait des projets qui, s’ils sont mis en uvre, feraient de Douala une ville autre. C’est sans compter sur le plan d’aménagement global de l’espace portuaire camerounais avec la construction du port en eau profonde de Kribi dans la région du Sud et la valorisation du port de Limbé dans le Sud-ouest, des visions qui laissent croire que Douala perdrait son rôle au profit des autres villes « j’observe que la ville de Douala grandit entre autre en direction de la ville d’Edéa puisque le pont sur la Dibamba est déjà franchi et l’occupation réelle du sol commence à être tangible de l’autre côté de la Dibamba, par ailleurs il est question de prendre en compte les grands projets gouvernementaux de développement du port de Kribi qui vont à mon sens amener à un déplacement ou à un glissement du centre des affaires, il est question de prendre en considération le rôle que la ville d’Edéa devra jouer dans un avenir prochain car cette localité sera à coup sûr un carrefour » nous a dit le secrétaire régional de la Chambre de commerce de l’industrie des mines et de l’artisanat José Ngouah. D’après les recommandations faites par les experts qui ont mené ces études, il est bon de promouvoir la verticalité de l’habitat, il faut adopter une approche valorisante du développement de la ville de Douala, considérer les problèmes environnementaux et disposer d’un système d’information géographique de l’espace.
Transformer Douala pour la moderniser et l’aggrandirJournalducameroun.com)/n
A partir de ce lundi, toutes les 15 agences commerciales de Douala vont exploiter une nouvelle application qui se veut plus pratique
Le système sera opérationnel dès ce 4 avril 2011. D’après la direction commerciale de la société de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique, qui pilote le projet, le nouveau système a pour finalité d’apporter plus de célérité dans l’accueil des clients, le traitement des requêtes, ainsi que le paiement des factures d’électricité. Le nom de cette application n’est pas dévoilé. Sans doute pour des raisons de sécurité. Mais, d’après les informations puisées à bonne source, il s’agit d’un logiciel de la dernière génération qui prend en compte les insuffisances de l’ancien système. Mention est faite de la possibilité de travailler même en cas de défaillance de la connexion Internet, ou encore de pouvoir de traiter ses réclamations en ligne ou même d’avoir du crédit à AES SONEL. « Avec le nouveau système, il y aura une célérité dans le traitement des requêtes, avec la possibilité de valider le dossier en ligne. Les paiements des factures seront rapides, car la performance de l’application va permettre aux caissiers d’être plus rapides. Par ailleurs, le client pourra désormais décider de verser une importante somme d’argent et à la fin du mois, on débite seulement le montant correspondant à la consommation », parie un employé impliqué dans le projet.
Le problème de jetons
Au rang des avantages toujours, AES SONEL parle d’une solution trouvée au fameux problème de « jetons » qui divise régulièrement les caissiers et les clients. Ces derniers étant parfois obligés d’abandonner malgré eux leurs pièces de 25, 50 voire 100 F faute de monnaie. « Dorénavant, cet argent sera considéré comme un crédit. Quand le client vient le mois d’après, on en tient compte », garantit notre informateur. « Il est de nouveau possible de régler sa facture dans n’importe quelle agence Aes de la ville », ajoute-t-il. Ce système consistant à régler sa facture d’électricité dans n’importe quelle agence de la ville de Douala avait été suspendu pendant la phase de test de la nouvelle application. Ce test s’est fait dans trois agences. A savoir, Koumassi, Deido et Akwa. En prélude à la mise en place de cette opération, toutes les agences commerciales de Douala étaient fermées depuis le 31 mars 2011 et ce jusqu’à hier, dimanche 3 avril 2011. La migration de toutes les agences vers ce nouveau système fait suite à la réussite de la phase test du nouveau système qui s’est faite dans les trois agences sudistes.
Les problèmes rencontrés au quotidien dans les agences AES SONEL
Avec ce nouveau système, la filiale d’AES Corporation compte réduire, sinon annihiler les difficultés auxquelles font régulièrement face les clients dans ses agences commerciales. Combien de temps en moyenne faut-il pour traiter une requête à AES SONEL? Cinq jours ? Dix ? Vingt ? Un mois, voire plus ? Personne ne peut se hasarder de répondre à ces questions sans se planter. Entre l’introduction du dossier dans son agence, le suivi à Koumassi, et parfois à Bassa, l’on se perd pratiquement en conjecture. Quand on n’est pas usé par les multiples rendez-vous. Et seuls les initiés réussissent à s’en tirer de ce puzzle. La même galère attend aussi ceux qui doivent payer les factures d’électricité dans les agences. En effet, il faut s’armer de patience et surtout calmer à répétition ses nerfs. Régler une facture d’électricité dans une agence AES SONEL aujourd’hui est devenu un véritable chemin de croix. Un parcours du combattant où ne s’en sortent que les plus téméraires. L’initiative prise donc par la direction commerciale est saluée déjà à juste titre par les usagers de cette entreprise qui a le monopole de la fourniture de l’énergie électrique au Cameroun.
Ce nouveau dispositif devrait être pratique et plus adaptéimages.google.fr)/n
Elles s’inscrivent dans le cadre de la «2ème Caravane de l’Export en Afrique» organisée par l’Agence Maroc Export
Messe d’affaires entre investisseurs marocains et camerounais
Ce lundi 17 mai, une mission économique marocaine conduite par Abdellatif Maazouz, le ministre marocain au commerce extérieur, séjourne à Douala, la capitale économique du Cameroun. La première étape d’une des opérations de conquête de marché de Maroc Export, le Centre Marocain de Promotion des Exportations. Douala est la première étape de cette nouvelle caravane de l’export qui conduira la délégation marocaine dans trois villes d’Afrique Centrale (Douala, Libreville et Malabo). Selon Maroc Export, l’étendue des potentialités économiques dont recèlent le Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Gabon font de cette mission un rendez- vous incontournable et qui devrait permettre aux hommes d’affaires marocains d’établir des contacts d’affaires et concrétiser les opportunités offertes par ces marchés. En guise de préparation à ces journées, un séminaire sur «l’Approche des Marchés de l’Afrique: Gabon-Cameroun-Guinée Équatoriale» a été organisé le Mardi 11 mai 2010 à Casablanca. Un séminaire qui visait à faire connaître les caractéristiques et les potentialités de ces marchés aux exportateurs marocains mais également à donner des éléments d’appréciation et d’évaluation pour une stratégie marketing appropriée et optimale. Deux experts internationaux étaient les principaux intervenants. Le Dr. Gohi BI DOUAHI, Professeur d’économie expert de la «zone Afrique Centrale» et M. Fréderic ELBAR, un expert spécialiste des marchés de l’Afrique disposant de compétences en environnement des affaires.
Les experts sceptiques sur les avantages réels de cette coopération pour le Cameroun
Les autorités camerounaises ont présenté ces journées comme une manifestation positive de la coopération entre pays du sud. Olivier Behlé, président du Groupement inter-patronal camerounais (GICAM) a dans son discours de circonstance rappelé que le partenariat entre le Maroc, «premier pays arabe en termes de produits manufacturiers» et le Cameroun «locomotive de la CEMAC » devrait aller de l’avant. Des propos partagés par le ministre marocain du commerce extérieur, Abdellatif Maazouz. De nombreux observateurs, spécialistes des échanges internationaux, restent pourtant sceptiques sur les avantages tirés par le Cameroun d’une telle coopération. Ce qu’il convient de dire, c’est que ces journées économiques rentrent dans le cadre d’une vaste opération de charme internationale, initiée par le gouvernement marocain, en vue d’accroître la vente de ses produits à l’étranger, les opérateurs camerounais devraient rester vigilants, affirme un de ces observateurs camerounais.
Les dernières statistiques de la coopération économique entre le Maroc et le Cameroun semblent confirmer cet état de fait. Le Cameroun est seulement le 17e fournisseur du Maroc parmi les pays de l’Afrique sub-saharienne et le 4e parmi les 6 pays de la CEMAC. A l’inverse, Il est aussi le 15e client du Maroc au niveau de l’Afrique sub-saharienne et 3e sur le plan de la CEMAC. En 2009, le Cameroun a exporté au Maroc pour seulement 1,5 milliard de francs CFA, un chiffre en baisse par rapport à 2008 (2,8 milliards de Francs). A l’inverse le Cameroun a importé pour près de 10 milliards de francs CFA en 2009. Les économistes font remarquer que dans ce partenariat sud-sud, le Cameroun est perdant de près de 8 milliards de francs CFA, auxquels il faut ajouter près de 5 milliards d’investissements marocains au Cameroun contre zéro pour le Cameroun au Maroc.
Le Maroc en conquérant
Après avoir obtenu la gestion aujourd’hui contestée de la distribution de l’eau potable en zone urbaine, les entreprises marocaines montrent de plus en plus leur intérêt pour le Cameroun. Le pays a retrouvé la voie de la croissance et offre de nombreux chantiers dans des secteurs tels que le bâtiment, les logements sociaux, les autoroutes, les barrages. Les relations commerciales entre le Maroc et le Cameroun sont régies par l’accord commercial signé à Marrakech le 15 avril 1987. De nouveaux accords plus préférentiels sont en cours de discussion dans le cadre de la Communauté des États d’Afrique centrale (CEMAC). La mission commerciale d’hommes d’affaires qui a débuté hier à Douala a pour principal objectif d’explorer les opportunités d’affaires qu’offre le Cameroun mais aussi d’exposer au Camerounais les spécificités que présente le marché marocain. Cette mission voit la participation de plus de 70 exportateurs marocains relevant des secteurs de l’agroalimentaire, des produits de la mer, du bâtiment, de la pharmacie, de l’électrique, de l’électronique, des industries métallurgiques et mécaniques, des technologies de l’information et de la communication et des secteurs bancaires et financiers. Les principaux produits exportés par le Maroc durant les trois dernières années sont les conserves de poissons, divers produits alimentaires, produits finis d’équipement industriel, fils et câbles électriques, articles finis de consommation, chaussures et vêtements confectionnés. Le Maroc importe du Cameroun les produits d’origine animale, végétale et minérale, bois et bois préparés pour l’industrie et enfin les produits alimentaires.
La ministre Madeleine Tchuenté a co-dirigé les travaux de l’assemblée générale de l’agence internationale de l’Energie Atomique
Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a conduit le du 14 au 17 septembre dernier, une délégation camerounaise à vienne en Autriche, pour y prendre part à la 53ème Session Ordinaire de la Conférence Générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Pour la circonstance se célébrait aussi le 20ème anniversaire de L’accord de coopération régionale africaine pour la recherche, le développement et la formation en rapport à la Science et la technologie nucléaire (AFRA). Les membres du jury ont présenté les succès et les réalisations des travaux passés de l’AFRA, et ont tenu des discussions sur l’approche des défis auxquels ses Etats membres doivent faire face.
Co directeurs des travaux, Madeleine Tchuente, ministre de la recherche scientifique et de l’innovation au Cameroun et le professeur Peter Msolla, ministre de la Science de la communication et des technologies en Tanzanie, ont présenté des exposés sur la réussite qu’ils ont observé des expériences pilotes du programme de l’AFRA.Depuis son entrée en vigueur, l’AFRA a apporté une contribution importante à la coopération régionale dans le domaine de la science nucléaire et la technologie en Afrique, réalisant des résultats significatifs dans les secteurs de la santé des personnes, la nourriture et l’agriculture, les applications industrielles, l’information et les technologies des communications, la sûreté radioactive et la sécurité nucléaire, a indiqué Ana Maria Cetto, la vice présidente de l’Agence de l’Energie Atomique (AIEA) en charge des questions de coopération technique.
Se projetant vers le futur, plusieurs membres du jury et participants de la conférence ont souligné qu’en développant des capacités régionales de construction d’énergie nucléaire, le continent africain serait en meilleure position pour faire des pas vers le développement dans tous les secteurs. Dr. Rob Adam un des membres du jury a déclaré qu’une fois que les Etats membres obtiendront la capacité et les possibilités d’établir les infrastructures d’énergie nucléaire, tous les autres secteurs de développement en rapport à la science et la technologie nucléaire évolueront très rapidement, à condition précise-t-il que cette évolution ait lieu dans le cadre d’un contexte politique stable.
Quelques évènements majeurs ont marqué la présence du Cameroun à ces assises. Le Cameroun a été élu comme membre du conseil des gouverneurs de l’AIEA pour un mandat de deux ans. L’élection du Cameroun à la présidence de l’AFRA jusqu’en septembre 2010; la signature entre Madeleine Tchuenté et Maria Catto, d’un accord cadre pour la période 2009-2013. Ce document technique servira de référence pour la soumission des projets techniques auprès de l’agence. Enfin est intervenu la nomination du docteur Simo Augustin, au comité de gestion de l’AFRA.
Madeleine Tchuenté, ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique