Cameroun : le Mrc condamne « l’agression » de son coordonnateur à la prison centrale de Yaoundé

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun condamne l’acte commis par un gardien de prison sur Pascal Zamboue le 08 juillet dernier.

Le parti de Maurice Kamto par la plume de son secrétaire général, demande la libération de tous ses militants incarcérés. Dans un communiqué en date du 11 juillet 2022, Me Ndong Christopher Nveh restitue les faits, exprime son indignation et demande la « libération immédiate et sans condition » des militants du Mrc « injustement et illégalement détenus ». Voici l’intégralité du communiqué.

« Le MRC porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que Monsieur ZAMBOUE Pascal Coordonnateur National du Parti, otage du régime à la prison centrale de Yaoundé, a été sauvagement agressé et humilié ce 08 juillet 2022 en présence de son épouse par le gardien de prison Nkoa en service dans cette prison immonde.

Ce gardien de prison tortionnaire a déshabillé et déchaussé Pascal ZAMBOUE devant sa femme sous le prétexte qu’ils étaient assis sur un banc du greffe, banc qui était pourtant à moitié vide. Jusqu’où iront-ils avec ces traitements inhumains sur les militants du MRC injustement incarcérés ?

 Le MRC s’insurge contre cette déshumanisation et demande la libération immédiate et sans condition de tous ses militants injustement et illégalement détenus dans les prisons du Cameroun. »

       Fait à Yaoundé le 11 juillet 2022

                  Le Secrétaire Général

         Me NDONG Christopher NVEH

Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Cameroun: levée de bouclier du corps médical après l’agression d’un médecin

Suite à l’agression du Dr Cécile Koumou en service à l’hôpital d’Efoulan par les membres de la famille d’un patient, le ministre de la Santé, l’Ordre des médecins et les directeurs des autres hôpitaux mettent en garde les uns et les autres contre de tels actes.

« J’ai été très choqué ce matin (04 novembre Ndlr), en apprenant qu’un personnel de la santé a été agressé alors même que celui-ci s’activait à sauver une vie. Je condamne avec fermeté cet acte. je voudrais mettre ses auteurs en garde car nous porterons désormais plainte contre ces derniers », a écrit sur son compte twitter, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.

Dans la même mouvance, l’Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc) prévient dans un communiqué que dorénavant, de tels actes feront  « l’objet d’une répression implacable ».  Le directeur de l’hôpital central de Yaoundé n’a pas attendu avant de prendre des mesures. Dans une note de service affichée dans les couloirs de la formation hospitalière, il informe sur les peines de prison et amendes encourues pour toute personne qui viendrait à agresser un personnel médical.

Dans la nuit du 03 au 04 novembre 2019, Dr Cécile Koumou a été agressé  par un groupe de quatre individus alors qu’elle s’occupait d’un patient, à l’hôpital d’Efoulan, à Yaoundé. Les présumés agresseurs exigeaient que le médecin délaisse le patient en question pour s’occuper de leur malade. D’où la correction qu’ils lui ont infligé. Au passage, ils ont également blessé un agent de sécurité qui a tenté de défendre le Dr Koumou.

L’Onmc a dépêché un responsable de l’Ordre afin de s’enquérir de la situation et apporter leur soutien à leur consœur.

Agression dans un bus : l’agence de voyage Binam suspendue pour trois mois

La suspension prise ce mardi par le ministre du Transport fait suite à l’agression d’une soixantaine de passagers sur la route d’Obala samedi.

Binam voyage n’effectuera plus de navette entre les régions du Centre et de l’Ouest durant les trois prochains mois. L’agence écope d’une suspension provisoire pour « manquement grave » suite au détournement d’un de ses véhicules à Obala le 26 octobre dernier.

Un bus de Binam a quitté Yaoundé dans la nuit de samedi en direction de Bafoussam. Le véhicule plein avait à son bord avec à son bord soixante-dix passagers. Chemin faisant, au niveau de la Mobile Emana, le chauffeur fait de la surcharge et prend cinq autres voyageurs. Seul bémol, il s’agit en fait de malfrats.

Moins de trente minutes après avoir quitté la Mobile Emana, les bandits sortent des armes blanches et obligent le chauffeur à s’engager en brousse. Ils dépouillent les passagers, en prenant soin de vider leurs porte-monnaies électroniques.

Yaoundé : Jean Baptiste Bokam agressé à son domicile

L’ancien secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, Jean Baptiste Bokam, a été victime d’une agression dans la nuit de lundi à mardi. Des individus armés se sont introduits à son domicile et ont emporté une somme de 750 milles Francs CFA et une arme à feu.

Six malfrats armés se sont introduits dans le domicile de Jan Baptiste Bokam, au quartier Minkan, en escaladant la barrière, a appris Journalducameroun.com ce mardi. Ils ont lié les vigiles avant d’entrer dans la demeure. Le maître de maison s’y trouvait en compagnie de son épouse et de leur fils venu de l’étranger.

Le gang a emporté une somme de 750 000 Francs CFA, dont 500 000 appartenant au fils de l’ancien Sed, une arme à feu de calibre, des objets de valeur, entre autres.

Les brigands ont par ailleurs battu Jean Baptiste Bokam ainsi que son épouse avant de s’enfuir. Leur pronostic vital n’est toutefois pas engagé.

Article à lire : Cameroun : ils quittent le gouvernement

 

Cameroun : l’ancien magistrat Ayah Paul agressé par des individus armés

Le juge à la retraite Ayah Paul Abine et les membres de sa famille ont été victime d’une agression à leur domicile mercredi soir.

Des individus armés non identifiés ont fait irruption mercredi dans le domicile de l’ancien juge à la Cour suprême Ayah Paul, à Buea (Sud-Ouest), aux environs de 19h. Aussitôt qu’ils se sont introduits dans la résidence, ils ont ouvert le feu, obligeant les personnes présentes à se coucher par terre.  

Les assaillants ont déchiré les vêtements d’Ayah Paul avant de le renverser. Ce dernier a toutefois réussi à se réfugier dans un coin de sa résidence.

 D’autres membres de la famille informés de la situation ont alertés les forces de défense et de sécurité qui sont immédiatement intervenus. Les assaillants avaient cependant déjà réussi à s’enfuir. Une enquête est ouverte.

Le fils de Marc-Vivien Foé condamné à cinq ans de prison

La sentence a été prononcée mercredi par la cour d’Assises de Lyon.

Marc Foé a été condamné, mercredi, à une peine de cinq ans de prison ferme. Le fils du défunt footballeur camerounais, Marc-Vivien Foé, est ainsi puni pour un braquage perpétré dans une église.

Le 28 novembre 2015, Marc Foé et Sofiane Bardot pénètrent une église, persuadés d’y trouver un coffre-fort. Il n’en est rien. En revanche, ils tombent sur le père Biquez, le menottent, le rouent de coups avant de prendre la fuite.

Quelques après ce forfait, Marc Foé revient sur ses pas pour récupérer son arme oubliée sur les lieux. C’est là qu’il se fait arrêter.

Durant le procès, la défense a tenté de convaincre la cour que Marc Foé porte de graves séquelles d’une agression raciste dont il a été victime en 2011.

Son complice, Sofiane Bardot écope de la même peine.

La communauté ivoirienne ne décolère pas après l’agression de ses compatriotes

Des appels à la vengeance continuent de fuser sur la toile, invitant à l’attaque des ressortissants du Cameroun en signe de représailles après la bastonnade infligée à deux Ivoiriennes la semaine dernière.

La communauté ivoirienne lance les hostilités après la violence dont ont été victimes deux ressortissantes de ce pays. Sur leurs territoires, les Ivoiriens se sont lancés depuis mardi, 08 août 2017, dans des actes d’agressions sur les membre de la diaspora camerounaise, en témoignent des vidéos circulant sur la toile.

Le contentieux a éclaté en fin de semaine dernière après la diffusion d’une vidéo – vue plus de 66 000 fois à ce jour – montrant deux jeunes femmes, totalement nues, se faire fouetter par des bourreaux dont le visage n’était pas visible. Selon certains médias ivoiriens, les victimes seraient aussi faites violées. Une bagarre entre les deux Ivoiriennes, le 08 août dernier, serait l’élément déclencheur de toute cette querelle. Ces dernières se seraient battues dans le domicile de la Camerounaise qui les logeait, entrainant son expulsion par le propriétaire des lieux. Vexée de la situation, la Camerounaise aurait demandé à ses invitées de lui verser un montant de 656 000 F CFA, représentant les frais de caution pour un nouveau loyer. Chose que n’auraient pas fait les Ivoiriennes, et pour riposter l’hôte aurait envoyé cinq gars, tous membre la communauté camerounaise du Maroc pour agresser les concernées.

«Face à l’impossibilité des ivoiriennes de payer l’argent sur le champ, des négociations sont engagées avec les Camerounais qui leur demandent de solliciter l’aide extérieur. Des coups de fils sont passés dans tous les sens par les deux jeunes dames pour obtenir de l’aide. Les Camerounais dorment même sur place avec elles, car exigeant de ne quitter le lieu qu’en possession des 1000 euros.

Le lendemain, alors qu’une promesse faite (de payer un acompte le matin) par le frère de Nina à Abidjan n’est pas respectée, la tension devient vive entre les ivoiriens d’une part et les Camerounais d’autre part. Finalement, la Camerounaise parvient à convaincre les deux vulnérables ivoiriennes (du fait de leur situation administrative), de les suivre chez elle afin de faire « un scenario de kidnapping » pour obliger leurs parents à faire venir l’argent.

C’est donc arrivées chez la Camerounaise, que les deux ivoiriennes enfermées dans une chambre, seront obligées à leur grande surprise de se déshabiller avant d’être bastonnées avec une barre de fer et un morceau de bois par les gros-bras dont un prenait le soin de filmer la scène», explique un internaute.

Malgré les messages de compassion, d’excuses et d’appel au calme lancés par de nombreux Camerounais, les Ivoiriens ne démordent pas de leurs intentions de vengeance. Ils vont mettre la main sur l’instigatrice des violences, mais aucun mal ne lui a été fait. Une forte mobilisation a lieu à Casablanca depuis lundi.  Des Camerounais y subissent des représailles. «Ça sert à quoi tout ceci, frères Ivoirien s’il vous plait calmez-vous. La justice vas prendre les choses en main, ils vont payer de leurs actes. La violence n’est pas bien. Nous Camerounais et camerounaise condamnons cet acte nous sommes contre alors s’il vous plait calmez-vous», exhorte une internaute.

 

Cameroun : ils tiennent une famille sous la menace dans l’espoir de se venger

A l’origine de l’intrusion d’un gang dans une résidence du quartier cité verte à Yaoundé, une vieille affaire impliquant un enfant actuellement aux Etats-Unis.

Dans la nuit du samedi 22 juillet au dimanche 23 juillet, une bande de quatre inconnus cagoulés, fait irruption dans le domicile d’un haut fonctionnaire de la République, au Camp Sic du quartier Cité Verte. La mère du propriétaire des lieux, âgée de plus de 80 ans, est tirée de son lit, ainsi que Nina, la petite-fille et un cousin de passage.

Les assaillants ne détiennent que des armes blanches, mais c’est suffisant pour tenir les occupants de la maison en respect. « Où sont les autres ? », demande l’un des hommes masqués. Edouard O, le patron des lieux est en déplacement hors de la ville, dans le cadre de ses activités politiques, leur explique la petite-fille apeurée. « Et Ivan Matip ? Celui qui était à Ngaoundéré ? », renchérissent les agresseurs. « Il n’est pas là non plus. Ça fait des années qu’il n’est pas revenu », explique la petite. « C’est pour lui que nous sommes venus et qu’il sache qu’on finira par l’avoir », lanceront-ils, avant de dérober quelques objets et s’enfuir.

Selon les informations fournies par des sources proches de la famille, il s’agirait du rebondissement d’une vieille affaire remontant à 2006, à Ngaoundéré. Ivan Matip, l’un des fils du haut fonctionnaire, alors élève, y est en congé chez un oncle enseignant d’université. Pendant ce congé, Ivan se retrouve indirectement mêlé à une affaire de violences corporelles infligées à une jeune fille, à des fins de dépossession. Mais faute d’éléments probants, il ne sera retenu aucune charge contre lui, à la différence d’autres jeunes impliqués. Le concerné ira poursuivre ses études aux Etats-Unis.

Mais alors qu’on croyait le dossier oublié, des rumeurs d’un retour imminent au Cameroun du jeune Matip, aurait réveillé les velléités d’anciens membres du groupe accusé d’avoir pratiqué la séance « d’exorcisme ». En effet, ceux ayant fait de la prison à la suite de cette affaire en voudraient à Ivan Matip, considéré comme celui ayant vendu la mèche pour s’en tirer. On évoque des lettres de menaces par mail déjà envoyés à des proches d’Ivan Matip.

Aussi, au mois de décembre 2016, le grand frère d’Ivan Matip, résidant au quartier Mendong à Yaoundé et chez lequel il a déjà résidé lors d’un court séjour au Cameroun, a été victime d’une intrusion similaire. Si dans son cas il n’y a pas eu agression physique, deux individus s’étaient déjà présentés en disant chercher son frère et en proférant quelques menaces verbales. Après l’acte d’agression du week-end dernier, la famille a décidé de porter plainte contre X.

Cameroun: Malhox Le Viber victime d’une «agression»

L’artiste aurait été attaqué dans une discothèque de la ville où il célébrait l’anniversaire d’un de ses amis.

Malhox Le Viber reçoit les soins à l’hôpital après avoir été victime d’une agression dans une boite de nuit de la capitale. C’est ce qu’a révélé l’artiste ce dimanche à 05h dans un post sur sa page Facebook. « Je suis à l’hôpital. Je viens de me faire violemment agresser sur scène au OG Club. Rendez-vous au tribunal », y a-t-il écrit.

L’auteur de « Ca sors comme ça sort» ne donne pas de détails supplémentaires sur l’incident, mais des commentaires laissés par des internautes sur les réseaux sociaux font état d’une bastonnade à lui infligée par des individus armés d’une batte de baseball.

Qui aurait pu en vouloir à Malhox? la réponse sera certainement donnée après les procédures judiciaires que promet l’artiste à ses détracteurs. L’on se souvient cependant qu’il a récemment été au cœur d’une polémique sur les réseaux sociaux au lendemain de la disparition de Mgr Jean Marie Benoit Balla. Le 05 juin alors que des recherches de l’évêque de Bafia se poursuivent sur le fleuve Sanaga, et que seul un mot trouvé dans sa voiture – « Je suis dans l’eau» – laisse encore penser à un suicide, Malhox publie un post dans lequel il qualifie le prêtre de « sale chien ».

Quoique ce post laissait voir la position de Malhox sur le suicide et ceux qui s’y livrent, ses propos n’ont pas reçu accueil favorable de la part des internautes. Sur la toile, les échanges entre Malhox et les internautes ont vite fait de se transformer en joutes verbales. Plus de deux semaines après l’incident, les tensions ne semblent toujours être retombées. Les utilisateurs des réseaux sociaux ne semblent pas vouloir compatir au sort de l’auteur de « toujours dedans ».

« Vrai vrai, c’est une justice divine », « Il a dit qu’il était à l’image du Cameroun. Et bah! ses agresseurs le sont aussi. Un pays où on rit de tout même de la mort, au point d’insulter un pauvre et vous me dites de compatir sur quoi ? Qu’il ressente ce que les autres ont ressenti quand le malheur a frappé à leur porte et qu’il ricanait », « Il avait même dit que la violence physique fait parti de son quotidien on va alors voir si il est aussi fort que ça », peut-on lire sur la toile.

La seule limite à la série de réactions déchainées reste les appels à la « compassion » et à «plus de bon sens» et au bon sens  lancés  par quelques usagers des réseaux sociaux.

 

 

Cameroun : Une jeune femme retrouvée morte à Soa

Selon toute vraisemblance, la victime a succombé à une blessure à l’arme blanche.

En se réveillant ce mardi matin, les populations de Soa, non loin du lieu-dit Fokou, sont tombées sur le corps d’une jeune femme. Selon toute vraisemblance, elle a été agressée à l’arme blanche. Un témoin, sur les lieux ce matin, affirme que la trace d’un coup de couteau était visible au niveau de son cou. La victime, baignait dans une mare de sang, les yeux ouverts. La jeune femme, la trentaine environ, n’a pas été identifiée. Le voisinage ne l’a pas reconnue. Ce qui a fait conclure qu’elle n’était pas du quartier.

Le même témoin affirme que la victime était vêtue d’un haut en tissu pagne et d’un collant noir. Ses pieds nus étaient couverts de boue. Les mèches de ses extensions étaient tout ébouriffées. Les doigts crispés de la victime laissent penser que la victime s’est défendue.  La police est arrivée sur les lieux aux environs de 8h. Une enquête va être ouverte pour appréhender le coupable.

L’humoriste Dieudonné M’bala M’bala écope de six mois avec sursis

L’artiste camerounais a été condamné pour avoir agressé, le 24 janvier 2014, un huissier venu lui signifier à domicile ses six commandements de payer des amendes

En France, l’humoriste camerounais, Dieudonné M’bala M’bala vient de recevoir sa peine dans l’affaire l’opposant à huissier qu’il aurait agressé le 24 janvier 2016. Le Tribunal a accéder mardi, 13 décembre 2016, à une demande du procureur en le condamnant à huit mois de prison avec sursis pour avoir lancé des projectiles en caoutchouc à cet huissier venu à sa résidence lui signer six commandements de payer des amendes.

Durant l’audience tenue au Tribunal correctionnel de Chartres, le procureur avait également requis une amende de 20 000 euros pour la même agression. La Cour a également accédé à cette demande.

Durant tout le procès, Dieudonné M’bala M’bala avait nié son implication dans les faits incriminés, accusant un demi-frère resté jusqu’ici introuvable d’en être l’auteur. Il avait alors fourni un nom expliquant que ce frère se trouvait en situation irrégulière en France. Mais à ce jour aucune trace du personnage n’a été retrouvée.


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Algérie: ils écopent de 15 ans de réclusion pour le viol d’une Camerounaise

Les concernés, au nombre de trois, avaient agressé et violé la migrante Marie-Simone en en octobre 2015, la laissant pour morte sur un parking après l’avoir délesté de quelques biens

Jeudi dernier, 17 novembre 2016, le Tribunal criminel près la cour d’Oran a condamné trois jeunes à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol et l’agression de Marie-Simone, migrante d’origine camerounaise, survenu en octobre 2015.

Les faits ont eu lieu à El-Hassi, quartier à forte concentration de migrants, situé à la lisière d’Oran, où MarieSimone et une amie, Valérie, ont été attaquées par une bande de huit jeunes, armés et se déplaçant avec un Rottweiler. Valérie a réussi à prendre la fuite mais Marie-Simone, 33 ans, a été traînée vers un parking désert où elle a été sauvagement agressée, violée et laissée pour morte par ses agresseurs. Ses assaillants l’ont également délesté de son téléphone portable, d’une chaîne en or, de 50 000 DA et ont déchirer sa carte consulaire.

Si le drame, rapporté par la presse, a eu l’effet d’une bombe sur les Algériens, le traitement singulier qui lui a été réservé par les services compétents a été abondamment commenté par la rue et les médias nationaux et internationaux. Plus tard, une enquête sera ouverte, et lorsqu’elle sera confrontée à quatre suspects répondant au signalement qu’elle a donné de ses assaillants, Marie-Simone en identifiera trois qui seront inculpés pour viol et agression.

Lors du procès, les prévenus, des jeunes du quartier d’El-Hassi, nieront, tour à tour, être les auteurs de cette abominable attaque et rejetteront les accusations portées par la plaignante, absente à l’audience. Son avocat basera sa plaidoirie sur la sauvagerie de l’agression et ses effets sur la victime – qui est toujours prise en charge psychologiquement – mais aussi sur l’impact que cette affaire a eu sur l’opinion publique. Dans son réquisitoire, le ministère public a insisté sur la gravité des faits et requis 20 ans de réclusion criminelle pour les trois inculpés. La défense, elle, plaidera l’absence de preuves, la cour ne pouvant se suffire du témoignage de la plaignante.


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France: huit mois de prison requis contre Dieudonné Mbala Mbala

L’humoriste d’origine camerounaise est accusé d’avoir agressé un huissier. Le procureur a, en plus de la peine de prison, demandé qu’il soit soumis au paiement d’une amende de 20 000 euros

Accusé d’avoir agressé un huissier en lui lançant des projectiles en caoutchouc, l’humoriste de nationalité camerounaise, Dieudonné Mbala Mbala, risque d’écoper de huit mois de prison si le Tribunal correctionnel de Chartres accède aux demandes faites par le procureur mardi, 11 octobre 2016.

Ladite agression remonte, aux dires du plaignant, au 20 janvier 2014. L’huissier se serait alors rendu au domicile de l’auteur du Spectacle «Dieudonné en paix» pour lui signifier six commandements de payer des amendes, résultant de plusieurs condamnations. Et c’est à ce moment que l’attaque aurait eu lieu.

Depuis le début de son procès, Dieudonné Mbala Mbala nie les faits qui lui sont reprochés.

En plus de la peine d’emprisonnement requis, le procureur a demandé pendant l’audience – qui s’est tenue en l’absence de l’accusé qui ne s’y est pas présenté – que Dieudonné Mbala Mbala soit soumis au paiement d’une amende de 20 000 euros (plus de 13 millions de F CFA).

Les délibérations ont été prorogées au 13 décembre 2016.

Ce procès marque un nouvel épisode dans la série des poursuites judiciaires lancées contre ce comédien controversé. A titre illustratif, il était déjà accusé, en 2014, de faire travailler des personnes au noir au sein des deux sociétés qui produisent ses spectacles et ses DVD, les maisons Bonnie Productions, fermée en 2013, et les Productions de la Plume. Le 14 janvier 2015, il avait été placé en garde à vue pour « apologie au terrorisme », après avoir posté sur sa page Facebook qu’il se sentait « Charlie Coulibaly.

Dieudonné Mbala Mbala, photo d’illustration
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Injustice: pourquoi l’agression de Me Nouayou Edy Michel?

Par Mowha Franklin, président national du Frontline Fighters for Citizens Interests (FFCI)

Nous portons l’attention de l’opinion nationale et internationale que notre organisation, FFCI (Frontline Fighters for Citizen’s Interests), vient une fois de plus d’être victime d’une exaction.

En effet dans la soirée du 28 septembre 2016, aux environs de 21 heures, un de nos membres en la personne de Me Nouayou Edy Michel né le 24 octobre 1979 à Moudjo, a été violemment agressé et poignardé à plusieurs reprises au niveau de l’omoplate gauche au lieu-dit « Montée Boulangerie départementale à Tougang-Ville à Bafoussam » par une personne non identifiée, qui s’est fondu dans la nature juste après son forfait.

Alerté, M. Mowha a pris toutes les dispositions pour conduire l’infortuné aux urgences de l’Hôpital régional de l’Ouest à Bafoussam où il est admis en soins intensifs et devrait subir dans les prochaines heures des examens approfondis afin qu’il soit déterminé la gravité de ses blessures.

Nous sommes autant inquiets que quelques minutes avant cette barbarie perpétrée à l’encontre de ce membre de FFCI, il venait de quitter l’Hôtel Le Président de Bafoussam, où quelques minutes plutôt il était en séance de travail avec le président national de cette organisation.


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Communiqué : agression et vol sur le président de l’Addec

Par Tchaleu Barthélémy, Secrétaire général de l’Addec

L’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (Addec) porte à la connaissance de la communauté estudiantine et universitaire que le Président du Conseil Exécutif National BATOUM Thierry a été victime d’empoisonnement, agression et vol par un individu inconnu et jusqu’à présent non identifié.

En effet, c’est de son retour de la ville de Douala après une séance de travail avec une organisation de la société civile le mardi 10 février 2015, que le Président, soucieux d’honorer ses rendez-vous pour le jour suivant à Yaoundé, va prendre un ticket à l’agence FINEX pour un bus qui s’avèrera plein contrairement à ce qui était prétendu plus tôt. Donc au lieu de 15h comme initialement espéré pour le départ, ce n’est que vers 18h30 qu’il quittera l’agence à bord d’un autre bus immatriculé « LT 223 AZ » et c’est vers 20h30 que celui-ci sortira de la ville.

A bord, le Président se verra proposer au-delà du péage de Mbankomo, un biscuit d’un parquet à peine commencé par un individu à la place attenante à la sienne. C’est ce même individu de sexe masculin d’une trentaine années au ticket de numéro 26 qui avait déjà engagé avant l’embarcation une conversation avec le Président qui lui a le ticket de numéro 16, en sollicitant de ce dernier une réservation de place. Ce qu’il fera par affabilité. C’est également par affabilité qu’il goutera à ce biscuit proposé.

Ce ch ur altruiste et bienveillant va s’avérer être inconvenant pour cet inconnu puisque le président va être groggy après avoir gouté ce biscuit. Celui-ci était en fait saupoudré de drogue. Ce malfaiteur sortira peu de temps après avoir commis son forfait en emportant le sac du Président contenant un laptot, des documents personnels et de l’association. C’est avec sursaut d’orgueil malgré son état de léthargie qu’il va essayer de vérifier si son sac y est encore. Après avoir constaté la disparition de son sac, il va tenter d’avertir le chauffeur sur le geste de ce malfrat qui venait à peine de sortir du bus. Cette tentative sera un échec désagréable puisque dans son élan il heurtera un objet d’intérieur, s’écroulera et perdra connaissance.

Il ne rependra connaissance qu’à demi teint au petit matin à l’agence de FINEX Yaoundé sur insistance d’un homme de bonne volonté -ne faisant pas partir de l’agence FINEX-. Le temps pour lui de fournir à ce gentil homme un numéro d’assistance, il perdra à nouveau connaissance pour ne la reprendra qu’à l’hôpital d’Efoulan bien plus tard. Il ne sortira convalescent de cet hôpital que jeudi passé. Par ailleurs le frère du président a fait vite de porter au plainte contre X au Commissariat du 8éme arrondissement de Douala le mercredi 11 février 2015.

Dans cette semaine consacrée à la jeunesse et qui montre que celle-ci doit prendre son destin en main parce que les refrains réguliers ont montré leur limite et sont devenus assourdissant, ce geste irresponsable et répréhensible la déshonore. L’Addec exprime donc ses vives protestations et tient à rappeler que ce n’est pas la voie à suivre par les jeunes.
L’Addec est par ailleurs int0+-erloquée par le manque de collaboration de la direction de FINEX à Yaoundé tout comme l’attitude des agents de cette agence de voyage tout au long de la mésaventure de notre camarade.


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17 juillet 2012: Journée sans presse au Mali

En soutien à leur confrère agressé dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier, plusieurs organisations de médias ont décrété ce mardi 17 juillet «journée sans presse»

Plusieurs organisations de médias du Mali ont décrété ce mardi 17 juillet «journée sans presse», en réaction à l’agression du fondateur et directeur de publication de l’Indépendant, M. Saouti Haïdara, dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier. Cette action a été décidée le vendredi 13 juillet après une réunion des responsables des organisations comme la Maison de la Presse du Mali, l’Union des radiotélévision libres du Mali ( URTEL), Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM), l’ Association des Editeurs de la presse privée du Mali (ASSEP), l’ organisation des jeunes reporters du Mali (OJRM) et le Groupement patronal de la presse écrite (GROUPE).

Une marche de protestation est également prévue le même jour. Celle-ci partira du siège de l’Indépendant, à coté du cimetière de Lafiabougou (ACI 2000) à partir de 9 heures. « Suite à l’agression sauvage de Saouti Haïdara par des individus armés et encagoulés, les associations et organisations professionnelles de la presse, à travers la Maison de la Presse du Mali, invitent tous les journalistes et démocrates à une marche pacifique de protestation, le mardi 17 juillet en direction de la Primature », précise Kassim Traoré, le président de l’OJRM. Même son de cloche du coté de la maison de presse du Mali ou les mesures iront jusqu’à une plainte contre le gouvernement de transition. « Ce gouvernement est en charge de notre sécurité, il doit protéger l’ensemble des journalistes. Les militaires eux ne sont plus dans le système et ont accepté le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. A l’issue de la journée sans presse du 17 juillet, nous irons remettre une déclaration au Premier ministre, afin que le gouvernement prenne sa responsabilité dans cette affaire et nous donne une garantie de sécurité. C’est comme ça que la liberté de la presse au Mali sera sauvegardée au Mali. Nous avons même commis un avocat, Me Magatte Sy, pour suivre le dossier. » Confirme Mankan Koné président de la maison de presse du Mali. Au delà d’un mouvement de solidarité à l’égard de leur confrère de L’Indépendant, les organisateurs entendent envoyer un signal fort aux acteurs de la transition au Mali. « Les autorités doivent offrir des garanties de sécurité aux journalistes » conclut Mankan Koné.

Les Unes des journaux à Bamako, le 4 avril 2012
afp.com/ISSOUF SANOGO)/n

Cameroun: Des présumés bandits poursuivis en pleine ville

La scène s’est déroulée ce jeudi dans la ville de Yaoundé, au lendemain d’une arrestation massive de personnes

Une course poursuite pour attraper des bandits présumés
De nombreuses personnes ont assisté ce jeudi 9 septembre 2010 dans la matinée à une véritable scène de film policier à l’américaine, dans les rues de Yaoundé, la capitale camerounaise. Aux environs de 10 heures trois taxis se sont singularisés par leurs violations régulières des panneaux de signalisation au niveau de la poste centrale. Un policier qui a suivi la scène a directement emboité le pas aux véhicules avec sa voiture, afin de tirer l’histoire au clair. Selon les premières déclarations, le dernier taxi de la file avait à son bord un monsieur, qui disait avoir été agressé par des bandits et l’avait pris en chasse pour récupérer son dû. Le policier est immédiatement entré en action et s’est mis à la poursuite du véhicule indiqué. Seulement, les suspects semblaient avoir des complices dans un autre taxi qui a constamment obstrué la voie aux policiers. Ils ont finalement échappé à la police mais leurs présumés complices ont été arrêtés et sont actuellement entre les mains de la police. Aucune information n’a été donnée sur la manière dont la victime a été agressé, ni la nature des biens dont il a été dépossédées. Mais visiblement cela devait avoir une certaine importance. La police a promis d’ouvrir une enquête afin de retrouver les suspects qui se sont enfuis. Cette scène aura permis à la foule présente d’avoir une grosse sympathie pour l’agent des forces de l’ordre, qui a réagi au quart de tour, une qualité que de nombreux citoyens affirment ne pas toujours retrouver chez des policiers.

Une criminalité qui préoccupe les autorités
Cette scène remet sur la scène, le débat sur recrudescence de la délinquance dans la ville de Yaoundé. Les scènes d’agression en plein jour constituent aujourd’hui le lot quotidien des plaintes, affirment-on de sources policières. Ce mercredi 08 septembre, Environ 250 personnes, dont des étrangers africains, ont été interpellées par la police à Yaoundé dans le cadre d’une opération de lutte contre la criminalité, selon des sources administratives et policières. D’autres actions similaires devraient suivre à Yaoundé dans le cadre de cette lutte contre la criminalité, a dit une source proches des services du gouverneur et du préfet. Ce type d’opérations indique la police permet d’avoir un échantillon de criminels potentiels pour exploitation. Elle est consécutive à un travail effectué (par les services de sécurité) pour recenser les quartiers à fort potentiel criminel, a affirmé un policier ayant requis l’anonymat. L’administration peine cependant à remettre des estimations sur la criminalité dans la ville de Yaoundé, comme au cameroun. Mais de plus en plus les populations évoquent une grande implication des étrangers. Une fois j’ai été agressée dans un taxi et à leur manière de parler, j’ai su que ce n’était pas des camerounais, a indiqué une victime d’agression. On estime à près de 3 millions, le nombre d’étrangers présents dans la ville de Yaoundé, des estimations que ne confirment pas des chiffres officiels. Malheureusement, ces arrestations massives s’accompagnent très souvent de plaintes pour violation des droits privées et parfois pour un résultat bien mitigé. Les arrestations de mercredi dernier n’ont permis que de récupérer deux armes blanches, selon des sources proches de l’initiative

Image d’illustration
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Cameroun: Quatre violeurs arrêtés à Yaoundé!

Âgés entre 23 et 24 ans, ces malfrats ont reconnu avoir violé madame Engoulou

Fin de parcours pour Miampel Doumo Laurentin alias Papy, Chounong Lyonel alias Zizou, Mefoug Ulrich Giraldin alias Wess, et Abouna Ndjalla Pierre Célestin alias Satan. Les quatre hommes âgés entre 22 et 23 ans s’étaient spécialisés dans les agressions et les viols. Les éléments du commissariat du 4ème arrondissement au quartier Ekounou vont mettre fin à leur périple après qu’ils soient passés aux aveux pour le forfait commis sur Mme Engoulou.

Le film de l’histoire se déroule dans la nuit du 22 au 23 février 2009. Mme Engoulou, âgée de 37 ans est agressée et violée alors qu’elle se trouvait non loin du domicile de sa copine à l’avenue Germaine au quartier Essos à Yaoundé. Il était environ une heure du matin, quand cette dame qui est venu passer ses congés au Cameroun, s’est rendue au domicile de son amie pour une dernière soirée festive avant son départ le lendemain pour la France où elle vit à Saint Julia. D’après les dire du commissaire du 14ème arrondissement, Yaya Mahonde, c’est en entrant dans son véhicule après avoir absenté sa copine qu’elle va se retrouver encerclée de toutes parts par trois motards. Ces derniers l’ont obligé à descendre du véhicule, et elle a obéit. Les malfrats se sont donc emparés de son sac qui contenait une somme de 100 000 Fcfa, deux billets d’avion, trois passeports, une carte bancaire, deux téléphones portables, sa carte nationale d’identité et tous ses bijoux. Ses bourreaux ont pris tous ce butin. Apparemment insatisfaits, ils vont la violer sous la menace d’une arme blanche. Chacun des malfrats est passé à son tour pendant une heure de temps. Mme Engoulou n’avait plus que ses yeux pour pleurer.

Elle est rentrée chez sa mère au quartier Ekounou où elle a porté plainte le lendemain contre inconnue. Dès cet instant, une enquête a été ouverte. Suite à des fouilles sur les lieux du forfait, les policiers ont retrouvé le sac de la jeune dame. A part les deux téléphones portables, les bijoux et l’argent, le sac contenait encore toutes ses pièces d’identité. C’est finalement grâce à un chauffeur de taxi, frère de l’un des malfrats que les policiers vont arrêter les hors la loi, dénoncés par l’un des leurs. Lors d’une perquisition au domicile de l’un des malfrats sis au quartier Mimboman plus précisément au lieu dit Chapelle Mimboman, les éléments de la police vont retrouver des bijoux volés et les armes blanches, preuve de leur culpabilité.

Yaoundé
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Fête de noël au Cameroun: Pleurs et grincements de dents au menu

Nombreux sont les camerounais qui, pour des raisons d’agressions, d’incendie gardent des souvenirs tristes de cette fête de la nativité.

Les fêtes de fin d’années sont toujours sujettes à controverse, selon que le dénouement soit heureux ou malheureux. Périodes de grande réjouissance pour certains, d’autres habitants du Cameroun passent des moments difficiles du fait des agressions. « Sous la menace d’un couteau, mon bourreau a arraché mon sac à main, qui contenait une somme de 5000 Fcfa. De même que certains vêtements, ma carte nationale d’identité, quelques produits de beauté et des cartes de visite. Cela c’est produit le 24 décembre à 20 heures, au lieu dit carrefour Vogt » confie Mlle Emeline C. encore sous le choc, tant «la peur et le traumatisme étaient grand ».


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Le carrefour Vogt fait parti des endroits les plus beaux de la ville de Yaoundé, mais aussi des plus dangereux. L’espace vert, le monument dressé à cet endroit et la diversité d’espèce florale invitent toute personne de passage, à s’asseoir sur les bancs publics prévus pour la circonstance, et savourer les merveilles de la nature. Seulement, la broussaille qui se trouve à côté de ce joyau architectural, sert de lieu d’agression pour les bandits de grands chemins qui, dépouillent leurs victimes de tout ce qu’elles possèdent. Ces dernières n’ont la vie sauve que si elles n’opposent aucune résistante. Des filles « moins chanceuses » subissent des coups de viol. Un coup d’ il dans « cette forêt » vous laisse apercevoir des pistes et des couchettes. Sur ce lieu sinistre, faisant pourtant parti du patrimoine appartenant à la congrégation religieuse catholique, plusieurs femmes (cartes d’identités, vernis et boucles d’oreilles retrouvés) ont passé des moments difficiles ce 24 décembre 2008. La grande obscurité sur ce site, due à l’absence d’éclairage public favorise cette sale besogne.

Au-delà des agressions, les habitants de la ville de Limbé ont passé un 25 décembre sous fond de sinistre. Selon les informations recueillies sur les ondes du poste national de la radio télévision camerounaise, un incendie s’est déclenché au marché dénommé old market vers une heure du matin. Dans les décombres, plus de 20 boutiques englouties par les flammes et de nombreuses machines à coudre réduites en cendre. Les pertes s’évaluent à plus de dix millions de Fcfa. Les flammes n’ont pu être stoppées que par l’intervention des forces de l’ordre. L’origine de cet incendie reste inconnue, une enquête est ouverte afin de pouvoir déterminer, si une main criminelle se cache derrière ce sinistre.


Un Tchadien poignardé à Yaoundé

Djimalde Brayons a été agressé samedi dernier à son retour chez lui, après la célébration des 18 ans de l’arrivée d’Idriss Deby au pouvoir.

Rencontré ce vendredi au lieu dit Niki Longkak, Djimalde Brayons, le secrétaire général provincial du Mouvement Patriotique du Salut dans la région du Centre est déjà assez rétabli. Son bras gauche restant endolori. Le samedi 13 décembre dernier, il s’en est fallu de peu pour qu’on parle de lui au passé. En effet, de retour des festivités marquant la journée de liberté et de démocratie au Tchad, il s’allonge sur le canapé dans son salon et s’assoupit. « C’est alors que quatre individus, trois hommes et une femme ont fait irruption dans mon domicile à Djoungolo. Je me suis réveillé parce qu’ils chuchotaient et faisaient du bruit. Je leur ai demandé de sortir; nous avons engagé la bagarre ». C’est au cours de cette empoignade que l’un des assaillants poignarde Brayons au bras gauche. Ce dernier hurle et alerte le quartier qui accourt. Mais les quatre agresseurs sont déjà partis. Il est rapidement conduit à l’hôpital de Djoungolo où il est rapidement pris en charge et l’os qui se voyait est recouvert.


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Selon ses dires, les malfrats ont emportés une somme de 150 000 Fcfa et ont mis la maison en sens dessus dessous. Sur l’identité de ses agresseurs, l’homme d’affaire tchadien soutient qu’il s’agissait de compatriotes qui ont voulu attenter à sa vie. « Ils parlaient le foulbé; mais je sais que ce sont des tchadiens ». Pour le moment, deux pistes sont envisagées quant aux mobiles des agresseurs toujours selon l’homme politique tchadien. Ils s’en prennent à lui soit à cause de ses convictions politiques, soit pour le compte de ses concurrents au poste de secrétaire général du Mps pour la région du centre.


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