Alimentation : le Cameroun va importer environ 900 000 tonnes de blé en 2022

Il s’agit d’une projection faite par le ministère du Commerce et les opérateurs de la filière.

Malgré sa forte consommation, la production nationale de blé reste relativement faible selon l’Institut de recherche agricole pour le Développement (Irad). La production nationale est en effet, évaluée à 66 t/ha, principalement dans les régions du Nord-Ouest et de l’Adamaoua.

Selon le Centre international du commerce, le Cameroun a dépensé plus de 548 milliards de F pour les importations du blé au cours de la période 2012-2017.

En 2020, le pays a importé 860 000 tonnes pour un coût de plus de 156 milliards de F. Selon les prévisions, ce chiffre sera en hausse de 30 000 tonnes en glissement annuel. En 2022 les importations selon le ministère du Commerce seront autour de 900 000 tonnes.

Le gouvernement camerounais a opté pour une politique d’import-substitution afin de réduire les importations et investir pleinement dans la transformation structurelle de son économie.

Par exemple, l’Irad produit des semences de pré-bases, de bases du blé à travers des essais multi-locaux d’adaptabilité et transformation du blé. Il s’agit entre autres des expérimentations des variétés de blé tendre (pain) et dur (spaghettis) dans les cinq zones agroécologiques de notre pays et le développement des variétés prometteuses.

L’Irad indique néanmoins que, malgré les avancées de la recherche agricole, les moyens financiers et le partenariat technique très limités ne permettent pas la transformation à grande échelle de la chaine de valeur du blé au Cameroun.

 

 

Un salon du machinisme agricole au Cameroun: Pour quoi faire?

Par Mme Mbang Ekoutou A.R. Elissar, Coordonnatrice générale du Simac 2015

L’agriculture camerounaise, nous le savons tous, est le premier employeur du pays, avec plus de 60% de la population qui la pratique sur à peine 20% de terres arables. Ce faible pourcentage est du à une gestion non efficace et non efficiente des terres arables d’une part, et d’autres part à un enclavement presque général des zones cultivables.

Malgré ces difficultés (en passe d’être résolues), le Cameroun jouit d’une agriculture dynamique, qui réussit non seulement à lui offrir une autosuffisance alimentaire à plus de 70%, mais également, stimule les exportations des produits de consommation vers les pays voisins que sont : le Tchad ; la République Centrafricaine ; le Gabon ; la Guinée Equatoriale, et même le Nigéria.

Dans son discours d’ouverture devant les membres du Parlement, le Président de la République S.E Monsieur Paul BIYA déclarait: «Parlons d’abord de l’agriculture, au sens large, qui fait vivre la majeure partie de notre population. Comme je l’ai dit à Ebolowa et à Maroua, nous devons faire notre  »Révolution Agricole » et nous la ferons. En stimulant toutes nos productions, nous assurerons non seulement notre sécurité alimentaire mais aussi l’accroissement de nos exportations et la réduction de nos importations. Il nous faudra pour cela sortir des sentiers battus, changer de méthodes et mettre en uvre des moyens modernes. »

Cet ainsi que dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), sur son volet portant sur la Modernisation de l’appareil de production du Secteur rural, il est mentionné que: «le Gouvernement entend lancer un vaste programme d’accroissement de la production agricole en vue de satisfaire non seulement les besoins alimentaires des populations, mais également des agro-industries. Dans ce cadre, il procèdera à la modernisation de l’appareil de production.»

Au regard de toutes ces déclarations d’idées et d’intentions, il se dégage un constat: Le secteur rural a toujours été considéré comme prioritaire, dans les politiques de développement économique de notre pays, et ce au regard de son importance.

Pourtant, à coté des atouts Agricoles et forestiers dont jouit le Cameroun, efforts doivent aller dans le sens de la formation et de la professionnalisation des acteurs du monde rural. En effet 35 à 75% des pertes de production sont la conséquence d’une pratique par des amateurs de l’activité agricole perçue au sens large. Le pays se trouve encore périodiquement confronté à des menaces diverses sur le plan de la sécurité alimentaire.

L’accroissement des surfaces cultivées aujourd’hui observé, est donc une invite à la substitution aux méthodes artisanales, des pratiques modernes de l’agriculture, qui impliquent la mécanisation ou le machinisme agricole, d’où le thème envisagé pour ce salon, «Révolution agricole : enjeux et défis pour une agriculture de seconde génération».

En effet, le SIMAC un espace de rencontres et d’échanges convivial, entre les professionnels du monde rural, les fabricants des machines agricoles, le grand public et les divers intervenants de l’industrie agroalimentaire.

Des problèmes il y en a, heureusement des solutions existent !

De nombreuses études ont été menées par le Gouvernement, fort est de constater que la plupart d’entre elles ne sont pas vulgarisées ;
Des pertes post-récoltes sont enregistrées entre 35 et 65% selon la FAO, fort est de constater que l’industrialisation est encore réservée aux grandes firmes ;
Des marchés sont disponibles, mais nous ne savons quelle spéculation produire et où vendre, Car nous aimerions désormais produire sur BON de COMMANDE ;
Comment accéder au Crédit, alors que nos banques ne financent pas sans garanties ?
La main d’ouvre est vieillissante, et notre jeunesse ne maitrise pas encore les richesses du secteur de l’Agriculture.

Des réponses nous les auront par ce grand évènement qui se veut biennal, est une initiative des Elus de la Chambre toute entière qui facilitera les échanges entre le monde rural et les différentes administrations et partenaires ou bailleurs de fonds, afin de mieux prendre en compte leurs attentes.

Aux niveaux : régional, national, et international, il va permettre la création d’une plate-forme de travail et de concertation devant permettre au secteur privé de joueur son rôle économique en termes de création d’emplois. Il sera également question de réactiver le cadre de concertation tripartite, existant entre les administrations économiques, les acteurs du secteur privé, et la société civile, afin qu’ensemble, nous mettions sur pieds des mesures incitatives à un climat propice aux affaires.

Entre autres résultats attendus, il sera question de :
– Contribuer au développement de la compétitivité des différentes filières de production ;
– Favoriser l’augmentation qualitative et quantitative de la production agricole au Cameroun ;
– Favoriser le renforcement de la liaison recherche-vulgarisation ;
– Contribuer à la diminution de la pénibilité du travail de l’agriculteur, et accroitre sa productivité ;
– Et enfin, Créer une chaine de valeurs attrayantes pour la profession.

Voilà ainsi présenté de façon transversale et ramassée, les enjeux de l’édition 2015 du SIMAC, qui réserve beaucoup d’opportunités.

Nous sollicitons et attendons de vous, chacun dans le domaine qui le concerne, un soutien et une participation à l’aune de la dimension évènementielle que vous voudriez conférer à ce grand rendez-vous, perçu comme un nouveau départ vers la modernisation et l’optimalisation de la productivité agricole au Cameroun, et en Afrique en général.

Et cela n’est plus qu’un secret de polichinelle, que de voire désormais en l’agriculture, le principal levier du développement socio-économique de l’Afrique et partant, de notre très cher pays le Cameroun.

Mme Mbang Ekoutou A.R. Elissar, Coordonnatrice générale du SIMAC 2015
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Cameroun: Le secteur primaire privé attend plus du gouvernement

La 2e sectorielle du Gicam, tenue le 31 juillet, a été l’occasion pour les opérateurs économiques de réitérer les attentes dans le secteur agricole et foncier

Sources de croissance
La problématique de l’émergence dont l’horizon est fixée à 2035 a été remise au goût du jour par la recherche des sources véritables de croissance pour l’économie camerounaise. C’est à la faveur de celle-ci qu’un net regain d’intérêt est désormais accordé au secteur primaire que ce soit du côté des pouvoirs publics ou des acteurs du secteur privé. « En effet, depuis un certain temps, tout le monde s’accorde à reconnaître que le secteur agricole est d’une potentialité de croissance exceptionnelle pour notre économie. Celui-ci occupe d’ailleurs une place de choix dans le Document de la Stratégie pour la Croissance et l’Emploi », commente André Fotso, le président du Gicam. La stratégie de réduction de 50% du sous-emploi visible est d’ailleurs basée essentiellement sur le développement de moyennes et grandes exploitations agricoles. « Cependant, une analyse de l’évolution du PIB agricole comparée à celle du PIB global montre que malgré son potentiel, l’agriculture n’arrive pas à décoller et à imprimer une dynamique positive sur l’ensemble de l’économie », relève le président de la holding Taf Investment group. Le secteur reste en effet caractérisé par des rendements faibles, d’importantes pertes après récoltes, l’absence de financements adaptés à ses spécificités et surtout d’importantes contraintes foncières. Ainsi, de l’intuition, presque universelle maintenant, à la concrétisation de cette opportunité de croissance, il reste à définir une stratégie devant conduire à l’utilisation judicieuse et rationnelle du potentiel agricole national. L’exemple de certains pays, à l’instar du Brésil, dont les niveaux de développement étaient similaires à celui du Cameroun montre qu’une amorce du développement économique à travers la révolution verte est possible.

Aveux d’échec
C’est partant de cette constatation que le Gicam a consacré la 2e édition de ses sectorielles sur le secteur primaire. Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Essimi Menye, Ananga Messina, le ministre délégué auprès du Minader étaient les principaux intervenants de ces rencontres dont le thème était « Le secteur primaire, niche de croissance au Cameroun : Comment ? ». Le Minader dans l’ensemble, a avoué l’échec du gouvernement en matière de politique agricole. C’est surtout l’exposé du directeur des études, des programmes et de la coopération du Minader qui donne des frissons. Au regard de la forte dose de manquements soulevés. Patrick Mvondo Nna en a cité plus d’une trentaine. Concernant les contraintes d’accès au marché, Patrick Mvondo Nna cite, entre autres, le mauvais état des voies de communication, l’insuffisance des statistiques agricoles, l’inadéquation de la législation financière. Dans le domaine du financement du secteur agricole, il mentionne pêle-mêle la non spécification par type d’opérateurs, le faible taux d’attribution du crédit, etc. Dans l’ensemble, l’exposé de cadre du Minader montre et démontre simplement que le gouvernement a failli. Et les voies d’issues proposées à la fois par Patrick Mvondo Nna et Essimi Menye n’ont pas pu satisfaire les adhérents du Gicam, qui sont pratiquement restés sur leur faim, au regard de la place qu’occupe le secteur primaire dans l’économie camerounaise.

La rencontre s’est déroulée au siège du Gicam, à Douala
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Matières premières: Conjoncture favorable au Cameroun

Les investisseurs dans les secteurs agricole et des hydrocarbures sont dans une période de bonnes perspectives. Seul le sucre suscite quelques inquiétudes.

Soulagement chez les producteurs de cacao au Cameroun. Pour la mi-saison, les prix sur les marchés de la région du centre ont connu une légère amélioration. De 950 FCF, il y a quelques semaines encore, les vendeurs reçoivent désormais et ce depuis quelques jours, jusqu’à 1150 FCFA sur le kilogramme. Une remontée des cours qui est intervenue parce que les planteurs peu satisfaits des prix pratiqués au mois de mai 2011, ont décidé de réduire la quantité de fèves disponible sur le marché.

Dans la ville de Bafia l’un des plus grand Pôle de vente de Cacao au Cameroun, de nombreux intermédiaires accourent pour ne pas être en rupture de produit. Les prix pourront encore monter, si la demande continue de croître comme cela semble être le cas, a fait savoir un vendeur de cette matière première. La production du Camerou, la cinquième au monde, a atteint les 200 000 tonnes en 2010. La campagne 2011 promet de meilleures fèves et un rendement plus élevé. La qualité des semences et un climat favorable, ont permis aux planteurs de faire une bonne culture. En plus le géant ivoirien (1 millions de tonnes) malgré la fin de crise, tarde encore à revenir de façon pertinente sur le marché. Ce qui laisse pour le moment un peu de marge aux petits producteurs qui ont fait leurs preuves entre temps.

Le cacao réjouit, le sucre inquiète
Alors que le cacao s’améliore c’est à nouveau le sucre qui suscite des inquiétudes. Mercredi 15 juin 2011, la radio nationale (CRTV) annonçait que le gouvernement avait l’intention d’en importer pour faire face à la montée des prix sur les différents marchés du Cameroun. De nouvelles concertations avec les opérateurs du secteur sont annoncées au niveau du ministère du commerce. Cette administration accuse les acteurs de la filière de provoquer la hausse des cours au moyen de la spéculation. Pour faire face à la crise, 10 000 tonnes de sucre seraient arrivés au port de Douala. Le gouvernement envisage de les revendre à 650 FCFA le kilogramme. Au début de l’année 2011, des responsables de la SOSUCAM, la principale société sucrière du pays à capitaux publics, avaient fait savoir que le déficit de sucre était le fait de la conjoncture internationale. Ce sera la quatrième année consécutive que le Cameroun est obligé de gérer des pénuries de sucre sur son marché. Une situation qui pèse lourd dans le panier de la ménagère.

De nouveaux jours pour le gaz et le pétrole
Du côté des hydrocarbures tout semble aller pour le mieux. L’entreprise Victoria Oïl an Gas (VOG) confirme le début de la commercialisation du gaz de Logbaba dans la périphérie de Douala, la capitale économique camerounaise, pour le quatrième trimestre de 2011. Comme prévu par la compagnie, les travaux de construction des conducteurs qui permettront l’acheminement du gaz vers les clients ont déjà débuté. C’est une entreprise de droit camerounais, Austin Maritime (AM), qui a la charge de cette phase des opérations. L’entreprise a aussi débuté la construction des infrastructures d’exploitation sur site, des travaux devraient s’achever d’ici fin juin 2011. Les perspectives d’exploitation s’annoncent bonnes pour l’économie. 11 entreprises auraient déjà formellement donné leurs accords pour l’achat des premiers mètres cubes. On en sait aussi un peu plus sur le prix de commercialisation. Près de 50 000 FCFA, l’équivalent en gaz d’un baril de pétrole, avec la possibilité d’utilisation complète. Les réserves prouvées font état de l’existence d’une équivalence en gaz près de 35 millions de barils de pétrole à Logbaba. Une nouvelle activité qui devrait avoir un fort impact sur l’économie locale, avec la réduction de la facture énergétique dans les industries et aussi une forte création d’emploi.

Dans la rubrique pétrole, c’est le groupe BowLeven, une entreprise écossaise qui confirme les bons résultats sur le forage de son puits Sapele-1. Selon des informations rapportées par des médias financiers britanniques, l’état actuelle de la découverte permettrait de pouvoir extraire jusqu’à 3101 barils de pétrole par jour et une quantité tout aussi importante de gaz naturel. La différence avec le gaz découvert sur le site de Logbaba, est que celui découvert par BowLeven de source fossile, est facilement liquéfiable. Si cette option était choisie, le prix du butane ménager pourra connaitre une tendance à la baisse dans un avenir très proche. Des travaux supplémentaires sont encore à faire, mais Kevin Hart, le manager général de cette entreprise est optimiste: Nous sommes encouragés par les résultats que nous avons obtenus de nos fouilles sous-marines. Mais c’est au terme de tous les travaux de vérification que nous aurons un avis définitif sur le potentiel des réserves que nous pourrons exploiter, a -t-il fait savoir dans un communiqué. Après plusieurs mois de fouille, c’est en décembre 2010 que l’entreprise avait confirmé la présence de pétrole sur ses puits d’explorations. Une perspective réjouissante. L’apport en devise du pétrole au Cameroun a considérablement baissé, alors que les besoins en devise pour son importation ont considérablement augmenté ces dernières années.

La période est favorable aux investisseurs des secteurs agricole et des hydrocarbures
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Banque: Cession effective du Crédit Agricole Cameroun au groupe Attijariwafa

Cette session a eu lieu lors d’un conseil d’administration tenu le 8 avril dernier à Paris, un nouveau directeur général a été désigné

L’opération de cession enfin bouclée
Le contrôle de la Société camerounaise de banque (SCB) par le groupe marocain Attijariwafa Bank est enfin effectif. Conformément au protocole d’accord signé entre le groupe Crédit Agricole S.A. et le Groupe Attijariwafa Bank le 25 novembre 2008, il a été constatée, le vendredi 8 avril, à Paris, la cession effective des 51% des actions détenues directement ou indirectement par le Groupe Crédit Agricole S.A. Quelques jours plus tôt, on avait appris que l’Etat du Cameroun avait repris 14% d’action à la Société camerounaise de banque (SCB) le consortium géré par le Crédit agricole (CA), ce qui portait à 41% le total de ses actions auprès de l’institution. Le même jour, le Conseil d’administration de la SCB, réuni à Paris, a accepté la démission des administrateurs apparentés au groupe Crédit Agricole S.A. et a procédé à la nomination de ceux représentant Attijariwafa Bank, nouvel actionnaire de référence de SCB. Présidé par Martin Aristide Okouda, le conseil d’administration, qui a nommé à l’unanimité Jamal Ahizoune au poste de directeur général (à compter du 8 avril 2011) de la filiale camerounaise, est composé de six administrateurs, dont notamment Mohamed El Kettani, Boubker Jai, Omar Bounjou et Ismaïl Douiri pour la partie marocaine, et Richard Evina Obam et Dieudonné Evou Mekou pour la partie camerounaise. Le conseil a également accepté la démission de M. Francis Dubus jusque là directeur général et a nommé, à l’unanimité, M. Jamal Ahizoune au poste de Directeur Général de SCB Cameroun à compter du 8 avril 2011. Prenant la parole pour la circonstance, M. Mohamed El Kettani, Président Directeur Général du groupe Attijariwafa Bank, a remercié les autorités camerounaises ainsi que celles de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pour les accords favorables qu’elles ont donnés afin de permettre la réalisation de cette opération.

Une longue expérience des métiers de la banque
La SCB fait partie des cinq banques reprises d’un seul coup par Attijariwafa Bank en vertu d’un accord signé avec le Crédit Agricole SA. En interne, on apprend que les négociations ont été difficiles, surtout avec la partie camerounaise. Les choses se seraient décantées lors de l’emprunt obligataire, avec une forte implication de la banque marocaine, dont l’activisme a permis de mobiliser plus de 30 milliards de FCFA au profit de l’opération. Attijariwafa Bank est un groupe bancaire et financier marocain ; il est considéré comme le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et le troisième au niveau africain. L’histoire de Wafabank commence à Tanger où, en 1904, la Compagnie française de crédit et de banque crée, à travers sa filiale algérienne, la CACB (Compagnie algérienne de crédit et de banque). La CACB tisse, au fil des années, son réseau d’agences, premier et seul réseau bancaire du Maroc. Au lendemain de l’indépendance, il comptait 38 agences. En 1964, la CACB est nationalisée et devient la CMCB (Compagnie marocaine de crédit et de banque). Quatre ans plus tard, en 1968, la famille Kettani en devient actionnaire majoritaire. A la fin des années 70, le top management se rend compte que la dénomination CMCB est un facteur qui entrave le développement de la notoriété de la banque. En 1985, la banque prend le nom de Wafabank. Entre 1985 et 1991, Wafabank entame une politique pertinente axée sur la filialisation des métiers. En 1993, elle s’introduit en Bourse de Casablanca. Le Cameroun est le neuvième pays à rejoindre le groupe Wafa. La SCB Cameroun est la troisième banque au Cameroun, en termes de total bilan et de volume d’activité.

Cession effective du Crédit Agricole Cameroun au groupe Attijariwafa
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Cameroun: Atelier de concertation inter-acteurs des filières agricoles

Les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement des produits vivriers à Douala créent une synergie

L’ambition des organisateurs
Dans le cadre du projet de mise en place d’un observatoire et d’un système d’information des marchés agricoles au Cameroun, l’association interprofessionnelle des opérateurs agricoles au Cameroun (Agrocom) a organisé le 25 février 2011, dans la salle de réunion du nouvel immeuble de la délégation régionale du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) pour le Littoral, un atelier de concertation inter-acteurs des filières agricoles qui constituent la base de l’alimentation des populations. C’est pour l’essentiel les operateurs des filières riz, maïs, racines et tubercules, banane plantain. Qui pratiquent leurs activités dans les marchés vivriers de la région du Littoral, nous nous sommes saisis des conclusions de plusieurs études qui constatent que la structure de production et de commercialisation au niveau de l’activité est moins efficace, moins productive, il est donc question pour nous de nous rassembler au sein de notre observatoire qui se veut national avec des démembrements dans des zones concernées par l’activité de la commercialisation, de la production de la consommation ; ainsi on mettra des structures qui vont rassembler tous ceux qui interviennent dans les filières prioritaires que nous avons ciblés laisse entendre Alain Azefouet l’un des animateurs.

Financement assuré
Cette initiative, qui bénéficie d’une subvention du fonds européen de développement, vise à instaurer de manière durable un dialogue entre les acteurs de la filière vivrière. Elle facilite la résolution collective de problèmes et permet d’améliorer l’efficacité de la filière, nous souhaitons identifier tous ceux qui peuvent nous apporter la meilleure information grâce à laquelle nous toucherons les acteurs clés, ce qui signifie que nous utiliserons le meilleur canal pour atteindre cet objectif poursuit Alain Azefouet. La concertation interprofessionnelle renvoie donc à une notion de complémentarité, et à une notion de gestion harmonieuse des intérêts. Aussi bien en production, dans la transformation que dans la commercialisation, la concertation interprofessionnelle contribue à la diminution des risques et des coûts encourus aux différents maillons de la chaîne. Georges Ebelle Kelle le secrétaire exécutif dévoile l’objectif, l’objectif c’est de créer une bourse de crédit agricole au Cameroun, pour l’instant compte tenu des questions de sécurités alimentaires, nous avons focalisé notre énergie sur les produits de grande consommation.

Ces assises ont aussi permis d’informer et de former les acteurs de la filière vivrière dans la collecte et la mise à disposition par sms des informations de marchés agricoles afin de leur permettre un accès plus facile et d’améliorer leur position au cours des négociations commerciales avec leurs partenaires grâce à une utilisation plus efficiente des informations disponibles : mes attentes sont que tous les acteurs comprennent la nécessité qu’ils ont à participer activement à la mise en place de ce réseau qui va jouer un rôle important dans la transparence des informations commerciales agricole au Cameroun ajoute Georges Ebelle Kelle le secrétaire exécutif ce dernier renchérit il s’agit de mettre à disposition avec la contribution des opérateurs des prix des marchés agricoles. Nous avons identifié pour cela 75 marchés à fort potentiel de commercialisation de produits de forte consommation et nous commencerons à diffuser des informations sur les prix et sur ces produits dans les marchés. Quant aux participants, cette rencontre est une aubaine comme le pense Pierre Dzodoum j’attends de ce séminaire qu’il nous apporte des solutions aux problèmes de transport auxquels nous sommes confrontés, vous savez l’état des routes ne nous facilite pas la tâche, car ça rend le coût du voyage cher. En clair les acteurs de ces différentes filières sont conscients de la nécessité de se mettre ensemble.

Il est important pour les acteurs de la filière agricole de se mettre en réseau (photo comice d’Ebolowa)
JJ. Ewong/Journalducameroun.com)/n