Cameroun-cinéma : Muriel Blanche dans la peau d’Aline; un film tiré par les cheveux…

C’est le rôle qu’incarne la comédienne camerounaise dans son dernier long métrage. Un film riche en émotions et en rebondissements mais un peu trop tiré par les cheveux.

Diffusé en prime time mardi dernier sur Canal + première, le film Aline a séduit plus d’un. Sur la toile, il a fait couler des larmes mais aussi beaucoup d’encres et de salives.

À  le regarder, on a le souvenir des longs métrages nigérians qui ont bercé notre enfance. L’histoire de cette fille naïve qui tombe enceinte puis se fait chasser de la maison familiale. Et ensuite, le ciel lui tombe sur la tête. Après quoi la vie fini par lui sourire.

Pendant deux heures de temps, on assiste à une vie de chagrin, de souffrance et de larmes peut-être un peu trop, selon certains cinéphiles. Aline qui tombe enceinte à deux reprises, se fait chasser et maudire par son père de la maison familiale, passe à côté d’un viol par une femme et échappe à un assassinat.

Jusque-là, côté scénario, on est plutôt à son aise et ça passe néanmoins. Puis comme dans les comptes de fées, un bon samaritain apparaît et vole au secours d’Aline.

Beaucoup se seraient attendus à ce qu’Hugo après avoir renversé Aline avec son véhicule et l’avoir secouru tombe amoureux d’elle. Mais non. Il va simplement aider cette dernière à percer professionnellement et faire d’elle une cheffe d’entreprise.

Le film aurait pu alors s’arrêter là. Mais fort de l’ingéniosité du scénariste si on le veut bien, il va aller plus loin. On nous sert rebondissements sur rebondissements.

Aline après avoir retrouvé une vie d’aisance grâce à son boulot se fait voler son bébé. Et ce sont des lamentations comme à chaque scène du film qui refont surface. Tellement de pleurs dans cette production comme si ce fut la seule façon de transmettre l’émotion.

Etonnant encore est le sourire de sa petite-sœur (Marcelle Kuetche) lorqu’Aline se fait consoler par sa mère.

On a l’impression qu’elle le fait parce que c’est elle qui se cache derrière l’acte barbare. Mais puisque l’enfant a été volé par son père, on déduit que ce sourire est pareil à toutes les autres scènes de distraction des acteurs lors du film. Des erreurs probablement techniques ou de réalisation.

Après le mea-culpa de Cédric (le père de l’enfant) qui avoue son forfait et permet de retrouver l’enfant, une autre tournure est encore servi. Sur le chemin du retour avec l’enfant retrouvé, une embuscade est tendue.

Des hommes sans foi ni loi essaie de voler l’enfant. Il y a alors une scène surréaliste. Un des brigands décide avec une telle agilité et facilité de projeter l’enfant à l’aide d’une seule main. Par on ne sait quel miracle, Aline parvient à courir et rattraper l’enfant à sa chute. En une fraction de seconde ; waouh !

Le film ne s’arrête pas là. Les brigands conduisent les forces de l’ordre, Aline et sa famille chez le commanditaire du vol.  Le véhicule garé, Aline est stupéfaite et explique qu’il s’agit du domicile de son médecin.

Mais c’est son ancienne patronne (Lucie Memba Bos) qui avait essayé de la violer qu’on retrouve. Celle-ci parvient à neutraliser l’agent de police avant de se faire assommer par Aline, son ancienne domestique.

Surréaliste, à peine assommée et évanoui, on la revoir déjà  debout et menottée.

Et côté jeu d’acteur, le manque de naturel et spontanéité est tellement criard. Mais des comédiens comme Rigorbert Tamwa, Model Passy Ngah, Jean Manguelle et l’étoile montante du cinéma camerounais Aminatou Nihad parviennent à tirer leur épingle du jeu.

Que dire alors de la mise en scène des policiers? Si le but était de servir une séance de comédie, et bien chapeau au réalisateur.

Cette tragédie bien pensée et bien écrite est entachée cependant par quelques couacs, ce qui montre que le cinéma camerounais doit encore travailler certains détails pour s’imposer en Afrique et dans le monde.

 

 

France: Aline Marie-Christine Zomo-Bem change de casquette !

Après avoir arpenté les salles ainsi que les plateaux de télévision, dans le but de faire rire, l’humoriste d’origine camerounaise s’est trouvée une nouvelle vocation, journaliste et écrivain

Aline Marie-Christine Zomo-Bem, vous vous préparez à publier un livre autobiographique, mais vous avez commencé avec des nouvelles. Racontez nous tout ça
Effectivement, j’ai écris 17 nouvelles et le livre sera bientôt disponible. C’est un livre qui parle de mon parcours. Ce livre là, je l’attends vraiment avec enthousiasme parce qu’il parle de moi et j’aimerais que ça inspire les jeunes femmes africaines pour leur dire de ne plus rien attendre des hommes, il est temps que les femmes se prennent en charge et je leur montre l’exemple en commençant par moi-même. J’ai arrêté mes études très tôt, mais quand j’ai compris que ce n’est pas les hommes qui allaient me sortir du trou j’ai retroussé mes manches et aujourd’hui c’est mon cerveau que j’utilise. Je travaille pour gagner ma vie et c’est ce message que je veux transmettre dans mon livre.

Quelles sont les histoires abordées dans les différentes nouvelles?
Ces nouvelles sont des histoires que j’ai vécues moi-même ou que j’ai entendues dans mon entourage. « Klauss le branleur », la première nouvelle, parle d’un blanc libidineux qui n’est pas un allemand en tout cas, mais un français. Comme j’ai constaté que mon éditeur français est un peu frileux quand on parle de la France, j’ai décidé d’utiliser les autres pays de l’Union Européenne. Klauss est donc un pervers, venu en Afrique abuser des filles naïves et sans avenir. J’ai eu la chance de ne pas attraper de microbes et je demande à toutes les femmes de faire attention parce que ces relations sur Internet peuvent être dangereuses.

Depuis peu vous avez ajouté une corde à votre arc, le journalisme. Vous avez débuté une expérience avec Afrique actuelle et avec la CRTV. Comment ça se passe?
C’est déjà un challenge parce que mon père était journaliste à la CRTV. J’ai vu mon père travailler et puis je me rends compte que c’est dans le sang. J’ai la chance aussi de travailler avec mon mentor le Docteur Mathieu Mbarga qui m’apprend les rouages du métier. C’est des mécanismes qui s’ouvrent parce que j’aime la communication, mon métier d’humoriste en est la preuve. J’ai commencé avec l’humour parce que c’était un tremplin. Je n’ai pas fais de formation mais j’apprends sur le tas et je suis tellement motivée à le faire et je sais que ça fera plaisir à ma famille, à mes parents. Mon père était tellement fier de faire ce métier, je suis sure qu’il est très content. C’est un métier qui me passionne et les échos sont encourageants.

Et l’humour dans tout ça?
L’humour c’est mon premier métier, je ne peux pas laisser l’humour, c’est pour ça que je me suis reconvertie dans les nouvelles. J’écris plutôt des nouvelles de mes sketchs. Quand j’ai une idée de sketch je la transforme en nouvelle. Avec près de 300 spectacles à mon actif, j’estime que j’ai fais mes preuves en tant qu’humoriste de talent. Ceux qui veulent m’inviter pour des spectacles, je suis là, mais mon nouveau métier c’est journaliste et écrivain, comme mon père.

Vous laissez tomber complètement l’humour?
Non. Je compte aller faire une tournée en Afrique quand j’irais faire la promotion de mes livres parce que j’ai beaucoup de fans en Afrique de l’Ouest et au Cameroun, je vais monter sur scène pour eux. Ce n’est plus la passion première, j’ai trouvé d’autres axes pour m’épanouir.

Vous avez reçu le trophée des leaders de la minorité visible en décembre 2012 à l’Assemblée Nationale. Est ce que cela signifie pour vous que finalement vous avez été entendue?
Oui c’est une satisfaction d’avoir été entendue parce que quand on prêche on a l’impression de le faire dans le désert. Recevoir un trophée à l’Assemblée Nationale, ce qui arrive rarement aux personnalités de la minorité visible, c’est une satisfaction qui me motive à continuer mon combat.

Aline Marie-Christine Zomo-Bem, humoriste d’origine camerounaise
Journalducameroun.com)/n

Comment vous vous sentez dans cette nouvelle vie?
Je me sens tellement épanouie d’avoir réalisé cela. Lorsque je suis arrivée en France, j’ai commencé à faire le ménage mais ça ne m’a pas plu parce que chez mes parents on avait des ménagères et le traitement que je leur avais infligé c’est le même que j’ai reçu où je travaillais. J’ai compris qu’il ne faut pas se moquer des gens, ni même les mépriser. Par la suite, j’ai compris qu’il fallait que je me relève, que je régularise mon statut parce que dans la société il y a des classes sociales et je ne suis vraiment pas de la classe des ménagères (Rires). Mon père m’en parlait, mais quand on est jeune on profite des parents et se dit que ça va continuer et quand j’ai constaté que non si je ne m’arme pas de patience et de travail je vais rester dans la classe ouvrière, alors j’ai retroussé mes manches. Bref je suis très contente et je souhaite à toutes les femmes de travailler. Aujourd’hui la nouvelle femme africaine doit relever les challenges, et je suis l’exemple. Parce qu’il y a trois ans je n’étais vraiment pas connue, personne ne savait que j’existais et aujourd’hui on m’appelle, on m’invite, on me reçoit avec fierté parce que j’ai fais mes preuve et je le souhaite à toutes les femmes, rien n’est impossible quand on y croit.

Toujours aussi révoltée?
Bien sûr ! Et même militante. Moi je n’ai pas de soucis mais quand je vois autour de moi le mépris envers les noirs, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai commencé à écrire. Personnellement je me sens complètement intégrée. Parce que quand on va parler aux autres, il faut qu’on soit nous même des personnalités représentatives. La vie elle va crescendo, il ne faut pas brûler les étapes et c’est ce que je dis à la jeunesse dans mes livres, dans mes nouvelles. Quand on a vraiment raté son parcours c’est difficile de le rattraper c’est pour ça qu’en trois ans j’ai combattu le combat de 25 ans. J’ai fais comme certains jeunes, j’ai laissé tomber l’école alors que mes parents avaient de l’argent parce que je voulais aller danser. Est-ce que la danse fuit ? Et aujourd’hui que j’ai même de l’argent pour aller danser je n’y vais pas. Je suis complètement intégrée et fière de dire que je suis franco-camerounaise. Je continue simplement le chemin que les grandes s?urs comme Calixte Béyala ont tracé.

Es-ce que vous retournez souvent au Cameroun?
Oui régulièrement je vais au Cameroun, toute ma vie y est basée, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai gardé cette âme familière, cette générosité. J’aime les gens et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi un métier aussi méprisant qu’humoriste mais je me suis dis que j’aime les gens, il faut leur parler faire quelque chose pour eux et ce combat je l’ai gagné. Je n’arrête pas de dire dans les radios, les télévisions ou je vais qu’il ne faut pas mépriser les noirs c’est des personnes comme tout le reste.

Si aujourd’hui le Cameroun vous sollicitait de quelque façon que se soit, serez – vous prête à retourner travailler au Cameroun?
Oui j’ai un gros projet pour le Cameroun, je vais rentrer y vivre. Il s’agit d’un gros projet que j’ai pour les femmes et la jeunesse et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté l’opportunité que la CRTV m’a offerte.

Accéder à la fiche du livre « Pour le prix papa laisse tomber »

Aline Zomo-Bem recevant le trophée des mains de Dr. Mbarga de France Diversité Populaire
Aline Zomo-Bem)/n

Rencontre avec la décalée humoriste franco-camerounaise, ZOMO-BEM Aline

«J’ai appris l’humour en m’engueulant simplement avec mes voisines, parce que les Ewondos ont beaucoup d’humour»

A quoi ressemblait la vie de Mme Tondji avant son installation en France?
Ma vie d’avant était celle de Mlle ZOMO-BEM Aline, une célibataire endurcie qui vivait des rentes de ses parents, mais qui avait l’envie de bouger. Il y avait aussi ma petite s ur qui vit aux USA qui m’aidait beaucoup en m’envoyant des fringues à vendre et de l’argent de poche .Je ne galérais pas mais j’avais envie de m’assumer. Et c’est quand je suis arrivée en France le 4 octobre 2004 que tout a changé.

A part la musique, quelles sont vos autres passions?
Mes passions sont la danse, la lecture, les voyages, la belle vie franchement .Je m’ennuierais beaucoup s’il m’arrivait d’être pauvre .Mais heureusement je me bats nuits et jours pour ne pas basculer.

Qu’est ce que vous dites à vos enfants de ce que vous faites dans la vie ? Gouvernante, humoriste?
Mon enfant est en bas âge, du coup elle ne sait pas de quoi retourne mon métier, elle veut des bonbons et des chocolats à l’heure pile .Mais je la vois chanteuse parce qu’elle a son micro et aime se hisser sur le canapé pour imiter lady gaga ou majoie ayi.

Pourquoi cette tendance à critiquer à tout bout de champs les colons?
Je revendique ce qui doit m’appartenir. Sur les papiers je suis française et sur le terrain je dois être une esclave car tout le système l’a prévu sauf si on discutaille comme je le fais. Tous ceux qui revendiquent sont donc vulgaires, je vous prends l’exemple de Yannick NOAH il a tout mais critique le traitement infligé aux immigrés. Je peux vous citer d’autres noms. Dans ma démarche, j’assume totalement mon combat qui est toute ma vie.

On vous a quand même vu au Sénat défendre les valeurs de la République. Vous êtes très française donc?
Bien sûr que je suis une française, je revendique mes deux cultures, c’est ma chance et je ne dois jamais raser les murs dans l’un de ces pays c’est interdit. Mon père m’a toujours dit: ma fille, si tu sais parler et écrire tu auras tout, je ne te laisserais rien mais si tu applique mes commandements, tu seras la plus heureuse et j’en suis là. Je n’ai jamais prévu me retrouver un jour au Sénat, c’est des lieux très privilégiés. Je ne suis qu’une orpheline, je ne pouvais pas l’imaginer, mais j’ai appliqué les consignes de mon père et ça marche.

Et aussi Camerounaise?
Pour être fière d’être une camerounaise il faut savoir dire non aux mauvaises propositions qu’on vous fera en occident. Je refuse de considérer toutes ces filles qui se prostituent et vont sur vos sites injurier toutes ces braves camerounaises qui nous distillent de la bonne musique. Une vraie camerounaise trouve un créneau pour se valoriser dans l’excellence et ne couche pas avec les chiens parce qu’on veut épater ses cousins ou ses voisins restés au pays. J’ai toujours voulue être fière de dire à haute voix que je suis camerounaise parce que j’utilise mon cerveau et avant j’ai simplement retroussé mes manches, voilà la vraie camerounaise.

On a l’impression que vous avez du ressentiment dans votre manière de parler et d’être?
DIEU m’a bénie, je vais vous citer quelques grâces dont mon père m’a gratifiées: Je fais de l’humour depuis un an et j’ai déjà joué dans les salles les plus huppées de la capitale. Je cite le Sénat, l’Assemblée nationale, l’Unesco sans compter les palaces et les mairies. Je ne peux pas être aigrie parce que mes parents m’ont béni, je suis la 1ère fille de mes parents, conçue en hiver, je suis la seule sur six enfants qui a eu le privilège de naître hors du Cameroun ça c’est une grâce. Je gagne bien ma vie et je paye mes impôts. Je me suis mariée avec l’un des beaux mâles camerounais, un mélange de Will Smith et de Denzel Washington. Je travaille à partir de 9 h jusqu’à 16 h et je gagne le salaire d’une immigrée qui travaille jusqu’à 20 h en commençant à 5 h du matin. Ma patronne, une riche veuve qui me prends comme sa fille vient me chercher tous les matins et vient me déposer chez moi comme une princesse. Qui l’eût cru? Mon pasteur le sait il me l’avait prédit. Je n’attends rien de personne, je veux simplement aider une population qui souffre. C’est pour ça que j’ai des papiers français.

Parce que vous avez été diaconesse vous pensez que c’est une formation pour faire du stand up, que diraient les ouailles de votre paroisse?
Moi je ne parlerais que de mon cas, le fait de rester debout pendant des heures m’a permis de faire le stand-up sans problème. Pour mes frères et s urs en christ je ne suis qu’un exemple de ce que DIEU est capable de faire à ses enfants qui le craignent, je serais adulée le jour ou j’irais saluer mes frères et s urs, je crois que je vais même signer des autographes, ils m’adorent même dans mon quartier je suis la réussite même et ce n’est pas arrivé au hasard, je l’ai cherché et j’ai trouvé.

Zomo-Ben Aline
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Est-ce la voie pour les humoristes qui arrivent dans le métier?
Ce n’est pas la voie, chacun à son parcours, moi je viens du Cameroun et j’ai appris l’humour en m’engueulant simplement avec mes voisines, parce que les Ewondos ont beaucoup d’humour et j’ai grandi avec les Ewondos, j’ai tout puisé là-bas.

Qu’est-ce que vous dites à la jeune génération de filles qui se lancent dans le One-woman-show?
Je ne suis pas au courant qu’il y a des humoristes camerounaises mais j’aimerais avoir des cons urs. S’il y en a, je n’ai vu leurs sketches dans aucun site, donc elles rasent les murs. Mes sketches sont éparpillés dans youtube, facebook. Si quelqu’un veut me jauger.

Qu’est-ce que vous aimez du Cameroun?
J’adore le Cameroun, c’est toute mon histoire j’y ai vécue jusqu’en 2004. En plus c’est un beau pays avec ses aléas, même les femmes souffrent encore comme à l’époque de nos mères, bref il faut se battre mes chères s urs.

A quand la publication de votre roman?
Je finalise mon roman en 2011 parce qu’il ne faut pas poursuivre deux lièvres à la fois. J’ai d’abord voulu testé l’humour, jusque là, je n’avais jamais utilisé mon cerveau. Maintenant, je sais que j’ai des potentialités à faire des chefs d’ uvre et je vais m’y mettre.

Mfouladja ça veut dire quoi pour vous?
Mfouladja c’est le nom de mon village plus précisément le grand village et mon quartier s’appelle nloupsi, mais je préfère Mfouladja parce que c’est sur la route et mon grand-père a longtemps été pasteur dans la paroisse de ce village.

Un mot pour le Centre culturel Francis Bebey où vous avez commencé?
Que de bons souvenirs, le Centre culturel Francis Bebey m’a insufflée une richesse incroyable. J’irais d’ailleurs faire un show là-bas pendant mon séjour en novembre. Ils sont très sympathiques et m’ont offert un bouquet de fleurs que je garde jalousement, et j’ai eu l’insigne honneur d’avoir des spectateurs de marques comme Nicolas Bisseck, Mme Meka Elise, Major ASSE, Valery Ndongo. Le lendemain, Madame le ministre de la culture m’invitait dans son bureau, une dame d’honneur. Si on m’avait dit que je parlerais avec un ministre j’aurais dit dans quel Cameroun? Celui de Paul Biya? Mais je l’ai fait.


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