Afrique du Sud : décès de Mgr Desmond Tutu, icône de la lutte contre l’apartheid

Il était âgé de 90 ans. L’archevêque du Cap avait annoncé, en 2010, son retrait de la vie publique.

L’archevêque anglican sud-africain Desmond Tutu, icône de la lutte contre l’apartheid et Prix Nobel de la Paix en 1984, s’est éteint, dimanche 26 décembre, à l’âge de 90 ans, a annoncé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Le président exprime « au nom de tous les Sud-Africains, sa profonde tristesse suite au décès, ce dimanche » de cette figure essentielle de l’histoire sud-africaine, dans un communiqué. « Le décès de l’archevêque émérite Desmond Tutu est un nouveau chapitre de deuil dans l’adieu de notre nation à une génération de Sud-Africains exceptionnels qui nous ont légué une Afrique du Su

« homme d’une intelligence extraordinaire, intègre et invincible contre les forces de l’apartheid, il était aussi tendre et vulnérable dans sa compassion pour ceux qui avaient souffert de l’oppression, de l’injustice et de la violence sous l’apartheid, et pour les opprimés et pour les oppresseurs du monde entier », a ajouté M. Ramaphosa.

« The Arch », comme il était surnommé par les Sud-Africains était affaibli depuis plusieurs mois. Il ne parlait plus en public mais saluait toujours les caméras présentes à chacun de ses déplacements, sourire ou regard malicieux, lors de son vaccin contre le Covid-19 dans un hôpital ou lors de l’office au Cap pour célébrer ses 90 ans en octobre.

Lutte anti-apartheid: il y a 40 ans, Soweto éclatait!

Le 16 juin 1976, des milliers d’écoliers descendent dans les rues du township pour dénoncer l’imposition dans l’enseignement de l’afrikaans, la langue de l’oppresseur

Le 16 juin 1976, des milliers d’écoliers descendent dans les rues du township de Soweto pour dénoncer l’imposition dans l’enseignement de l’afrikaans, la langue de l’oppresseur. La police riposte, c’est le bain de sang et le début de la fin de l’apartheid. 40 ans plus tard, d’anciens écoliers se rappellent ce jour où l’histoire de l’Afrique du Sud a basculé.

Dan Montsitsi préparait depuis des mois cette marche devenue historique. Mais « ni nos parents, ni les enseignants, ni la police n’étaient au courant », raconte-t-il. Le jour J, « on n’en revenait pas du nombre d’écoliers qu’on avait réussi à convaincre » de manifester.

Les gamins, la plupart en uniforme d’école, brandissent des slogans peints sur des bouts de carton: « Au diable l’afrikaans », « L’afrikaans pue », « L’afrikaans doit être aboli ».

Imposer l’afrikaans à la majorité noire – qui le parle mal ou peu – était « une stratégie du régime de l’apartheid destiné à nous empêcher de réussir », témoigne Joy Rabotapi, lycéen en 1976 à Soweto et aujourd’hui homme d’affaires.

« On était en train de chanter et danser au niveau de l’école d’Orlando West High quand la police est arrivée », poursuit Dan. « Elle nous a donné cinq minutes pour nous disperser. On a refusé. Ils ont lâché un chien dans la foule. (…) On leur a rendu une dépouille. Ils étaient furieux évidemment, et ils ont lancé des gaz lacrymogènes ».

« On a répondu avec une pluie de pierres et ils ont commencé à tirer, le plus souvent dans le dos des écoliers pendant qu’on s’enfuyait ».

Le premier à tomber est Hector Pieterson, 13 ans. La photo en noir et blanc de son cadavre porté par un camarade en larmes, au côté de sa s ur effrayée, a fait le tour du monde. Elle suscite l’indignation internationale.

« On ne pensait pas que quelqu’un puisse mourir juste parce qu’il marchait dans la rue le poing levé, se rappelle Trofomo Sono, lycéen en 1976. Les garçons se protégeaient des balles avec des couvercles de poubelles. »

‘Pays en feu’
Dès le lendemain, « le pays est en feu », se rappelle Dan. « Tout d’un coup, on ne craignait plus la police, ni les Afrikaners, on était prêts à se battre. »

L’Afrique du Sud s’enfonce dans des violences inédites depuis l’instauration du régime ségrégationniste en 1948. Quarante ans plus tard, le bilan précis des violences du 16 juin 1976 n’est pas toujours connu, mais en quelques mois, la répression a fait au moins 500 morts.

Le monde commence à prendre des sanctions contre le régime. En 1977, l’ONU décrète un embargo sur la vente d’armes à l’Afrique du Sud. Il faudra cependant attendre 1994 pour voir chuter le régime honni, et Nelson Mandela accéder au pouvoir.

C’est en arrivant près de Johannesburg, le 17 juin, que Granny Seape, étudiante à Fort Hare (sud-est), entend parler du soulèvement de Soweto. En arrivant dans le township, « on pouvait voir la fumée, les bâtiments en feu ».

Immédiatement, elle s’inquiète pour son petit frère, Hastings Ndlovu, 17 ans, élève à Soweto. « On l’a trouvé au bout de cinq jours à la morgue, dans une pile de corps. » Il avait été tué d’une balle entre les deux yeux.

Harcelée par la police, Granny décide de s’exiler. Elle ne reviendra en Afrique du Sud qu’après la libération en 1990 de Nelson Mandela.
Son frère adoré « a contribué à la libération de l’Afrique du Sud », dit fièrement cette femme d’affaires aujourd’hui âgée de 59 ans.

« J’ai beaucoup de respect pour ces gamins », explique le révérend Frank Chikane, qui a survécu à un empoisonnement pendant l’apartheid. Ils « ont changé l’Afrique du Sud ».

Aujourd’hui, « tous les Sud-Africains peuvent voter », se réjouit Dan. Mais « la mixité raciale se fait encore de façon très très lente » à l’université, regrette-t-il.

Trofomo, sans emploi, ne cache pas son amertume. « Quand je vois la pauvreté, je me dis parfois que certains écoliers ont peut-être sacrifié leur vie pour rien. » Plus d’un quart de la population active, dont la moitié de moins de 35 ans, est aujourd’hui au chômage.

« Mais dans l’ensemble, je me dis quand même ça que valait le coup, conclut-il. Il y a la démocratie. »

Le 27 avril 1994, l’ANC gagne les élections en Afrique du sud.
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La Comicodi pour l’abolition de l’apartheid dans les concours officiels

Par Shanda Tonme, président de la commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi)

Monsieur le ministre de la Fonction publique. Depuis 1990, les concours officiels sont régis dans notre pays, par un décret de 1990 qui a institué de fait, un système d’apartheid pire que ce que l’on a connu dans l’Afrique du sud raciste des temps où des écoliers noirs aux mains nues, étaient massacrés dans la rue parce qu’ils revendiquaient simplement le droit d’être traités comme des êtres humains sur un même pied d’égalité que les blancs.

Selon le décret de 1990 en effet, le ministre de la Fonction publique détermine souverainement quel quota revient à chaque ethnie à la suite des concours. Est considéré comme l’ethnie du candidat, l’ethnie d’origine de ses parents. Voilà en substance, une des plus humiliantes, des plus honteuses, des plus compromettantes et des plus insensées dispositions que nous ayons inventées pour avilir notre pays.

Nous ne faisons aucune révélation, en soutenant que ce décret est directement responsable de la décrépitude de notre système de fonction publique, de la pauvreté des performances dans plusieurs corps d’Etat, de la ruine de notre système académique, de l’exil de nombreux jeunes frustrés, de la fracture artificielle de notre société. Source de tribalisme outrancier, ce décret porte tous les germes de l’éclatement et de la guerre civile. Rien, mais surtout rien, ne justifie que cette retentissante et obscurantiste disposition, soit encore en vigueur.

Il nous a semblé, à la suite de quelques scandales récents où l’on a vu des listes trafiquées et des candidats être déclarés admis d’office en dehors des évaluations de mérite et de compétence, que vous vous étiez engagé à abolir ce décret honteux et suicidaire. Qu’en est-il donc. Le peuple attend, l’opinion scrute l’horizon de vos gestes et nos partenaires regardent.

La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination vous exhorte à aller très vite, à changer, à envoyer ce décret dans la poubelle sans autre concession, afin que l’honneur du pays soit sauf, que des frustrations cessent et que des cancres et des tricheurs champions de la corruption, ne s’érigent plus en maîtres de nos institutions et de notre système de gouvernance. Il nous semble que c’est aussi le souhait du Chef de l’Etat, lequel attend vos propositions.

Trop de Camerounais et de Camerounaises convaincus d’avoir régulièrement passé des concours, mais également convaincus d’en avoir été écartés malicieusement pour des raisons d’application des quotas de l’apartheid, errent dans les rues d’ici et d’ailleurs, et ruminent la vengeance. Certains ont tourné définitivement le dos à ce pays, pendant que d’autres ne sont pas loin de se constituer en milice secrète et silencieuse pressés de régler des comptes, de demander des comptes, de faire payer aux auteurs de ces travers leurs fautes.

Monsieur le ministre, ce qui est en cause, c’est le destin de tout un pays, de vos propres enfants et de votre patrimoine. Prenez votre courage et proposer l’abolition, exactement comme on a aboli les lois régissant l’apartheid en Afrique du sud raciste. Aidez-nous à faire l’économie d’une guerre civile, à passer dans la modernité sans effusion de sang, à faire triompher effectivement des idéaux pour une fois claire, honnêtes et réalistes de renouveau politique. Que valent de grandes ambitions sans courage, et que vaut un ministre qui n’aura pas eu le courage d’éclairer le chef de l’Etat, de lui dire la vérité, de lui faire une proposition aussi cruciale que celle à laquelle nous vous invitons ?

Montez donc en première ligne, Monsieur le ministre et agissez. Vous avez été nommé pour proposer, pour corriger, pour agir, pour gagner. C’est aussi de votre destin personnel qu’il est question.
Dans cette attente, croyez, Excellence Monsieur le ministre, à l’assurance de notre haute considération citoyenne./.


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Afrique du Sud: Tensions après l’assassinat d’un nazi

Eugène Terre Blanche sera inhumé vendredi 9 avril. Le leader afrikaner dénonçait le «pouvoir communiste noir». Il aurait été tué pour salaires non payés

Eugène Terre’Blanche, fondateur de l’AWB (Mouvement de résistance afrikaner) a été assassiné par deux de ses employés, dans sa ferme de Ventersdorp (nord-ouest du pays). Selon les premières informations, il n’avait pas versé leurs salaires de 300 rands/mois (30 euros). Les deux ouvriers agricoles, âgés de 15 et 28 ans ont été présentés à un juge. Ils ont accusés d’effraction, de meurtre, de tentative de vol et d’atteinte à la dignité de la personne. Les suspects, remis en détention jusqu’à la prochaine audience le 14 avril, ont quitté le palais de justice sous les cris. Les militants de l’extrême droite blanche, qui s’étaient rassemblés devant le tribunal, avaient déserté les lieux. Par crainte de débordements, un important dispositif policier avait été déployé devant le tribunal.

Ce meurtre a ravivé les querelles raciales dans un pays encore marqué par l’apartheid. En effet, l’homme avait longtemps été un leader d’extrême droite, champion de la suprématie blanche. En son temps, cette faction politique avait recours à tous les moyens pour tenter d’empêcher la chute de l’apartheid puis, l’avènement d’une Afrique du Sud non raciale et démocratique. Le mouvement avait adopté un emblème très proche de la croix gammée de Adolf Hitler, composé de trois sept renversés, symboles de la victoire finale du Christ, et surmonté d’un aigle nazi.

En 1993, il avait organisé une série d’attentats meurtriers avant les premières élections multiraciales de 1994. Auteur de diatribes enflammées contre le «pouvoir communiste noir», Terre’Blanche, cette année-là, menaçait: Si Mandela ne nous donne pas notre volkstaat (territoire blanc), nous combattrons jusqu’à conquérir l’ensemble de l’Afrique du Sud.

Pour apaiser la situation, les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux leaders politiques de tout faire pour maintenir l’unité du pays. Le ministre de la Police, le commissaire national et la chef du gouvernement provincial ont rendu visite à la famille de la victime. Le président Zuma a invité ses compatriotes à ne pas permettre aux agents provocateurs de profiter de la situation en alimentant la haine raciale. A ce jour, aucun incident ne s’est produit. Cependant, les tensions demeurent et des débordements sont à craindre demain vendredi, jour de l’enterrement d’Eugène Terre’Blanche. L’AWB, qui existe toujours, l’a promis: Nous déciderons plus tard comment agir pour venger la mort de M. Terre’Blanche.

Eugène Terre Blanche, le leader afrikaner assassiné
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L’Afrique du sud célèbre les 20 ans de la libération de Nelson Mandela

A 92 ans dont 27 passées en prison, «Madiba» reste le symbole de la lutte contre l’apartheid

C’est ce jour du 11 février 90, qu’on le voit dans la foule le poing levé vers le haut en signe de victoire. Il avançait en homme libre après 27 années passées derrière les barreaux de l’apartheid. Un régime qui prônait la ségrégation entre les hommes de différentes couleurs : blancs, métis, noirs. En ce jour de fête en Afrique du sud, on va jouer le remake de cette scène diffusée sur tous les écrans du monde. C’était le moment fondateur de ce qui allait devenir la « nation arc-en-ciel ». Mandela, le prisonnier le plus célèbre de l’histoire fête les 20 années de sa libération. Aujourd’hui à la retraite, il assistera à cette parodie, et suivra le discours de politique générale que devrait lire le président actuel Jacob Zuma. Elu l’année dernière, ce sera sa première allocution solennelle sur l’état du pays. Mandela ira ensuite boire le thé ou le café avec certains de ses anciens geôliers de la prison Victor Verster, près du Cap.

Le visage de la «nouvelle Afrique du Sud»
Depuis la libération de Mandela en 1990, l’espoir est né et a grandi. Les premières élections multiraciales qui l’ont porté à la tête de l’Etat consacraient l’avènement de la démocratie. Un changement radical s’est opéré. Les lois ségrégationnistes ont été démantelées, la démocratie multiraciale installée et le pays s’est doté d’une des Constitutions les plus libérales au monde. Politiquement, depuis 1994, le parti de Mandela, le Congrès national africain (ANC), a remporté chaque scrutin haut la main. Il prône la réconciliation et, malgré le ressentiment que l’on peut avoir vis-à-vis du régime d’apartheid, le parti s’est toujours évertué à rassurer les milieux d’affaires.

Une stratégie qui permet à l’Afrique du sud d’assurer une croissance et fait d’elle un géant économique du continent qui financent des aides sociales dont bénéficient aujourd’hui 13 des 48 millions de Sud-Africains. Le nombre de pauvres a commencé à régresser. Des logements, et des écoles ont été construits. L’eau et l’électricité sont un bien commun et partagé par tous. Pour une partie des jeunes qui ont aujourd’hui 20 ans les «born free» les choses ont véritablement changé. Une petite classe moyenne appelée «diamants noirs» émerge et est fait de ces jeunes gens très responsables qui croient fort au discours de Nelson Mandela. Ils sont conscients d’avoir plus de choix que leurs parents et ont une seule parole à la bouche. Tout faire pour s’en sortir, saisir sa chance tout: on «ne regarde pas ce que le gouvernement fait pour nous, mais ce que nous faisons par nous-mêmes.»

Aujourd’hui, l’immense figure de Mandela plane au-dessus de ses successeurs, les paralysant parfois. Mais ses paroles, ses appels à la responsabilité, individuelle et collective, continuent de faire avancer l’Afrique du Sud. Pour les jeunes nés avec sa libération, il est normal d’avoir des Blancs, des Métis et des Noirs dans la même salle de classe. Ils prennent le combat de Mandela pour quelque chose d’acquis. Cependant, ils se rendent compte que la lutte n’est pas terminée. Si une classe moyenne noire a vu le jour, la pauvreté continue de toucher des millions de Sud-Africains.

Les constantes demeurent
Malgré l’ouverture sur le monde et l’instauration d’un régime pluraliste et démocratique, les inégalités entre les classes sociales demeurent. Les besoins restent immenses, en termes d’accès à l’emploi et l’impatience grandit. Dans le même temps le fossé s’élargit entre les pauvres et les riches au sein desquels il y a des personnes de couleurs noires. Selon un rapport gouvernemental, le revenu mensuel moyen des Noirs a augmenté de 37,3% depuis 1994. Celui des Blancs a bondi de 83,5%. Ainsi, il reste beaucoup à faire dans les bidonvilles du pays, où 1,1 million de familles continuent de vivre dans des baraques de fortune. Ces immenses townships abritent la majorité des 42% des « born free » (nés libres) auxquels l’on promettait un avenir radieux, égalitaire et aujourd’hui au chômage. Les analystes observent que la grogne monte dans la population des townships où les jeunes sont abandonnés à la sortie du lycée et doivent faire leur preuve tout seul. Conséquence, plus de 75% sont au chômage. La criminalité est grandissante. Le pays de Nelson Mandela détient toujours le record mondial en matière de personnes atteintes par le virus du Sida, malgré le travail de sensibilisation mené par la Fondation Mandela.

Le parti au pouvoir, l’ANC ne fait plus l’unanimité. Il «a réussi là où on pensait qu’il échouerait: gérer une économie moderne, mais les secteurs considérés comme ses points forts- l’amélioration des conditions de vie, l’éducation et la lutte contre la criminalité- sont un échec» constatent des analystes. Les dirigeants et cadres sont de plus en plus contestés dans leur gestion de la chose publique. La population très remontée estime qu’ils devraient apprendre à se sacrifier et à être au service des individus et non se servir eux-mêmes. Ils devraient mettre en exergue les qualités comme la discipline, l’autodérision et le respect d’autrui par la simplicité et la politesse.

La vie de Nelson Mandela
Le matricule 46664 consacre sa vie aujourd’hui à sa fondation, loin du pouvoir et après avoir assuré un seul mandat à la tête de la nation arc-en-ciel. Il laisse la responsabilité aux autres de bâtir l’avenir de cette nation. Avec elle, il a remporté la coupe du monde de rugby en 1995. Un fait marquant qui est la trame de l’histoire d’un film du box office «invictus». Lequel essaie de traduire à travers cet évènement le leitmotiv de Madiba: « Créer un monde meilleur pour tous ceux qui y vivent est entre vos mains ». C’est donc ce que la Fondation qui porte son nom continue de perpétrer. Elle participe à l’organisation du « Mandela Day », gère certaines de ses archives et finance des projets communautaires. Pour cela elle a modifié son logo, pour remplacer son visage par ses mains.

Sa fille Zindzi, prépare un documentaire qui s’intitule «Conversations autour de ce jour-là». 0n y verra Mandela fêter l’anniversaire les 20 ans de sa libération en compagnie de certains de ses camarades de lutte anti-apartheid, et de son ex-femme Winnie. L’on annonce la préparation d’un livre rassemblant des notes gribouillées par Mandela. Rendez-vous est pris pour le «Mandela Day »

Mandela le point levé
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