Cameroun : Fish&Co, un nouveau producteur de poissons sur le marché

Un accord a été signé entre cette société du milliardaire Albert Kouinche et l’API, lui permettant de bénéficier dans le cadre de son projet, de certaines exonérations fiscalo-douanières sur une période allant de 5 à 10 ans.

L’Agence de Promotion des investissements (API) et Fish&Co sont liés. Il est question, d’une convention relative à un projet de production de poissons et d’alevins, d’élevage de crevettes marines et d’eau douce, puis de construction d’une usine de production d’aliments de poissons.

À la faveur de cette convention, Fish&Co va bénéficier dans le cadre de son projet, de certaines exonérations fiscalo-douanières sur une période allant de 5 à 10 ans, ainsi que le prévoit la loi de 2013 (révisée en 2017) portant incitations à l’investissement privé au Cameroun.

Dans le détail, le projet porté par Fish&Co va se déployer sur trois sites. À Dibamba, dans la région du Littoral, il est prévu la production de 5 millions d’alevins par an, la construction d’une usine d’aliments de poissons d’une capacité de 12 000 tonnes, ainsi que la production annuelle de 5 000 tonnes de poissons de type tilapia.

À Kribi, la cité balnéaire du sud du pays, Fish&Co entend élever des crevettes marines et d’eau douce, de manière à obtenir une production annuelle de 100 tonnes. Sur la retenue du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est, l’entreprise ambitionne de déployer un dispositif de collecte de la production de poissons, en partenariat avec les pêcheurs artisanaux.

Pour le lancement, la construction et l’installation de l’usine de Dibamba (plus de 6 milliards de Frs) avec le partenaires brésiliens et américains qui devrait intervenir dans un avenir pas très lointain va permettre de mettre les produits sur le marché au premier semestre 2023.

 Le Directeur de l’API a tenu à rappeler que ce projet est le fruit du Cameroon Investment Forum en 2019 dont le thème portait sur l’industrialisation à travers l’import-substitution. « A l’issu de ce forum, il y a eu ce regain d’intérêt de la part des investisseurs pour le développement de ce secteur. Nous avons commencé à travailler ensemble pour un aboutissement heureux ce jour », a indiqué Marthe Angéline Mindja.

Cet accord arrive au moment où, selon le Minepia, la demande en produits halieutiques dans notre pays tourne autour de 500 000 tonnes, « et nous ne produisons qu’environ 300 000 tonnes ».

«Pour le moment, le gap est comblé par les importations, qui font sortir du pays des devises pour environ 100 milliards de FCFA par an. Il est question, à travers des projets comme ceux-ci, de domestiquer ces 100 milliards de FCFA», a indiqué Divine Ngala Tombuh, sous-directeur de l’aquaculture au ministère de l’Élevage.

Cameroun : l’API rend hommage aux footballeurs africains

La soirée riche en son et couleurs organisée par l’Agence de promotion des investissements le 31 janvier dernier a été l’occasion de saluer le mérite des légendes du ballon qui ont fait la fierté du continent. 

 

Ils ne sont pas restés insensibles au drame d’Olembé. Bien qu’il s’agissait d’un moment de réjouissance, la soirée a débuté par un moment de silence ; question de saluer la mémoire des huit personnes décédées le 24 janvier à l’occasion du match Cameroun-Comores.

A côté de ce moment de recueillement, l’Agence de promotion des investissements, API, organisatrice de la soirée a tenu à reconnaitre la valeur des sportifs africains et surtout de ses acteurs; au premier rang desquelles les footballeurs.

S’il y a bien une chose qui unit et fait vibrer l’Afrique, c’est son football. C’est par ce sport aussi que l’Afrique s’est affirmée dans le monde avec un retentissement immense. Ses talents, ses icônes ont forgé la conscience collective, faisant du football un facteur d’identité, de fierté et de prestige national.

Si le football africain est à son niveau actuel, c’est par les prouesses de certains de ses illustres acteurs. On a encore le souvenir de George Weah, l’actuel président du Liberia est jusqu’ici le seul africain à avoir un jour obtenu le prestigieux Ballon d’Or France Football. Que dire de l’ancien attaquant du Fc Barcelone Samuel Eto’o, seul joueur africain avoir remporté deux fois suite la Ligue des champions d’Europe avec deux clubs différents. Ou encore de l’ivoirien Didier Drogba, aimé, acclamé et auréolé par le club anglais de Chelsea qui le considère comme l’un de ses meilleurs joueurs de tous les temps.

La cérémonie qui se tenait au Palais polyvalent des sports de Yaoundé a connu la présence du meilleur footballeur africain du  20ème siècle en la personne de Roger Milla. Et pour d’avantage, enjoliver la soirée, l’ancien vainqueur du Rolland Garros (1983), reconverti dans la musique Yannick Noah ou encore l’humoriste Narcisse Kouokam s’y sont joint pour arracher du sourire aux nombreux étrangers et camerounais présents.

L’API fidèle aux missions qui lui sont assignées, à savoir vendre la destination Cameroun en incitant à l’investissement en a profité pour présenter les atouts de ce qu’elle a décrit comme « merveilleux Cameroun ». 

Pour l’Agence, cette soirée revêtait également l’occasion de construire une image de marque positive du Cameroun en termes de visibilité. Le Cameroun étant une terre d’attractivités et d’opportunités.

Durant près de sept heures, on a célébrer le football africain et ses icônes. Mais les opérateurs économiques et touristes ont aussi pu découvrir une Afrique en miniature qu’est le Cameroun.

Cameroun: le gouvernement invite les porteurs de projets à soumissionner au 3e Marché de l’investissement

L’événement est aussi ouvert à la diaspora. Il est organisé par l’Agence de promotion des investissements et prévu du 09 au 10 décembre 2020

 

L’Agence de promotion des investissements (API) a ouvert un appel à projets dans le cadre de la troisième session du Marché de l’investissement, prévu par visioconférence les 09 et 10 décembre 2020. 

L’appel à projets est ouvert aux porteurs de projets vivant au Cameroun et ceux de la diaspora, dans certains secteurs d’activités: production agricole, production animale, TIC, transformation et activités connexes.

Le Marché de l’investissement 2020 se tiendra sur le thème: “Quel soutien des banques, des organismes de crédit et des établissements de microfinance aux promoteurs/porteurs de projets d’investissement?”

Au cours de l’événement, l’API compte “organiser la confrontation entre, d’une part, les offres de financement proposées par le secteur financier national, voire international, et d’autre part, les demandes de financement des promoteurs/porteurs de projets d’investissement”.

Les promoteurs des projets retenus bénéficieront, entre autres, d’un coaching et d’un “suivi ex-post […] auprès des partenaires techniques et financiers”.

L’API est une institution publique chargée de la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la promotion des investissements au Cameroun.

Cameroun : la première unité de production de blé dur bientôt construite

D’un montant de 13 milliards de FCFA, la semoulerie devra produire 350 tonnes de blé dur, nécessaire pour la production de pâtes alimentaires.

C’est le fruit d’une convention signée fin juillet entre l’Agence de promotion des investissements et Africa Food Manufacture (AFM), producteur de pâtes alimentaires de la marque Broli.

Le coût de la construction de la semoulerie se chiffre à un montant de 13 milliards de FCFA. Le Cameroun exonère l’entreprise AFM du paiement des impôts et de la douane  sur  5 à 10 ans

Il est attendu de cette semoulerie qu’elle produise chaque jour 350 tonnes de blé dur, nécessaire pour fabriquer les pâtes alimentaires de meilleure qualité et à bon prix. Afin de limiter les importations.

Cameroun: la Sosucam ambitionne de porter sa production de sucre à 150 000 tonnes par an

La filiale du groupe français Somdiaa, qui produit actuellement 130 000 tonnes, compte y arriver grâce aux mesures d’incitation à l’investissement accordées par le gouvernement le 15 mai

 

La Société sucrière du Cameroun (Sosucam) compte porter sa production annuelle de sucre à 150 000 tonnes contre une production actuelle de 130 000 tonnes, selon les données présentées le 15 mai en marge de la signature d’une convention avec l’Agence de promotion des investissements (API).

Dans le cadre de cette convention, la Sosucam bénéficiera d’exonérations fiscales et douanières liées à la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun.

La société a motivé son dossier auprès de l’API en indiquant qu’elle compte investir près de 93 milliards de F CFA pour moderniser son outil de production et créer 330 emplois supplémentaires.

Filiale du groupe français Somdiaa, la Sosucam exploite des plantations de cannes à sucre à Mbandjock et Nkoteng, dans la région du Centre.

Cameroun: bénéficiaire de facilités de l’API, Sitrabcam vise une production 600 tonnes de farine de blé par jour

La Société basée à Douala et spécialisée dans la transformation de blé dispose actuellement d’un outil de production capable d’assurer 450 tonnes par jour

 

La Société industrielle de transformation de blé au Cameroun (Sitrabcam) Sarl compte augmenter sa production quotidienne de farine de blé, la faisant passer de 450 tonnes à 600 tonnes. 

Les perspectives ont été présentées le 15 mai dernier, au cours de la signature d’une convention avec l’Agence de promotion des investissements (API). 

La société basée à Douala a été retenue pour bénéficier des exonérations fiscales et douanières prévues par la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun. 

L’entreprise prévoit d’investir 4 milliards de F CFA et créer 110 emplois dans la cadre de son projet d’augmentation de sa capacité de production.

Cameroun: SCS Alid signataire d’une convention avec l’API pour produire quotidiennement 500 tonnes d’huile de palme

La société a été retenue par l’Agence de promotion des investissements pour bénéficier des dispositions de la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun

 

Le promoteur de la société SCS Alid Sarl, William Fotso, a signé, le 14 mai, avec la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Marthe Angéline Minja, une convention pour son projet de production d’huile de palme à Douala.

Dans le cadre de cette convention, la structure bénéficiera d’exonérations fiscales et douanières liées à la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun.

La société vise une production quotidienne de près de 500 tonnes d’huile de palme à Douala, pour satisfaire la demande locale liée à cette huile et en oléine. 

Le promoteur compte mobiliser un investissement de 15 milliards de F CFA pour le projet, avec des emplois projetés à 600.

Cameroun: la Sasel envisage de faire passer sa capacité de production de sel de 10 à 20 tonnes par jour

Pour ses perspectives de développement, qui prévoient la création de 160 emplois, la Société africaine de sel a été sélectionnée par l’API pour bénéficier des dispositions de la loi sur les incitations à l’investissement privé

 

La Société africaine de sel (Sasel) S.A. compte atteindre une production quotidienne de 20 tonnes de sel, contre 10 tonnes actuellement, d’après les indications fournies le 14 mai dernier à Yaoundé, lors de la signature d’une convention avec l’Agence de promotion des investissements (API).

Sasel S.A. a été retenue pour bénéficier des dispositions – dont des exonérations fiscales et douanières – de la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun.

Pour son projet d’extension de son unité de raffinage, l’entreprise compte investir près de 05 milliards de F CFA, pour une main d’oeuvre supplémentaire estimée par la société à 160 emplois.

La société créée en 2011 et basée à Douala est spécialisée dans le raffinage du sel. Elle alimente le marché national et aussi les pays de la sous-région Cemac.

Cameroun: un financement de 120 milliards de F pour des Pme et Pmi

Le gouvernement camerounais a signé le 08 août, une convention de financement avec des sociétés opèrent dans divers secteurs tels que les télécommunications, l’hôtellerie et l’agro-industrie

Sept Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries ont signé le 08 août 2016 des conventions de financement à hauteur de 120 milliards de Fcfa avec les pouvoirs publics. Lesdites conventions qui s’inscrivent dans le cadre de l’application de la loi du 18 avril 2013, fixant le cadre des incitations à l’investissement privé en République du Cameroun, a pour objectif de favoriser, de promouvoir et d’attirer les investissements productifs en vue de développer les activités orientées vers la promotion d’une croissance économique forte, durable et partagée, ainsi que de l’emploi.

La demi-douzaine d’entreprises camerounaises qui vient de procéder à la signature de ces conventions d’investissement avec le gouvernement, à travers l’Agence de promotion des investissements (API), opèrent dans divers secteurs tels que les télécommunications, l’hôtellerie, l’industrie brassicole, l’agro-industrie, l’industrie agro-alimentaire et la transformation du bois.

A travers cette convention, les promoteurs de ces PME comptent ainsi injecter un peu plus de 120 milliards de FCFA pour des investissements devant contribuer, à terme, à l’accélération de la croissance économique et à la création de richesses avec un apport de près de 2500 emplois directs. Ce qui fait dire au ministre camerounais en charge de l’industrie que ladite cérémonie, loin d’être une routine, «constitue un facteur-clé pour le développement industriel».


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Douala accueille la première édition du « Cameroon Investment Project »

Le forum organisé par l’Agence de promotion des investissements se déroulera du 25 au 27 novembre 2015 dans la capitale économique camerounaise

La première édition du « Cameroon Investment Project » se tiendra à Douala du 25 au 27 novembre 2015. L’annonce a été faite vendredi, 07 août 2015, par le directeur général de l’Agence de promotion des investissements (Api), Marthe Angéline Minja.

Ledit forum a pour objectif de promouvoir l’investissement au Cameroun en passant par la recherche de nouveaux partenaires économiques. Il sera donc question pour l’Api de réunir des hommes d’affaires étrangers et nationaux appelés à partager leur expérience pendant trois jours.

Près de 25 000 participants sont attendus à ce forum. Au programme: ateliers thématiques, sessions plénières, débats, exposés, tables rondes sur des questions de financement, etc. Des stands d’exhibition, la remise des Awards et des rencontres B2B sont également annoncés.

Etablissement public administratif placée sous la tutelle financière du ministère des Finances, l’Api, en exercice depuis plus de cinq ans, a pour mission de promouvoir l’image du Cameroun à l’étranger.

L’Api qui a contribué à l’élaboration de la loi 2013 sur l’incitation à l’investissement privé, compte aujourd’hui à son actif de nombreuses conventions signées avec 37 entreprises nationales et étrangères.

Un forum pour accroître l’investissement au Cameroun
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Des mesures d’incitation à l’investissement privé accordées à cinq nouvelles entreprises

Cette cuvée projette des investissements de plus de 45 milliards de F CFA et la création de 5000 emplois

Le ministère de l’Industrie des Mines et du Développement Technologique (Minimidt), a accordé lundi, 19 janvier, des agréments à cinq nouvelles entreprises dans le cadre des mesures d’incitation à l’investissement privé fixées par une loi d’avril 2013.

Les entreprises retenues cette fois sont toutes conduites par des hommes d’affaires camerounais, et projettent des investissements de 45 milliards de F CFA et la création d’environ 5000 emplois. Elles uvrent dans les domaines des brasseries (Brasaf SA), l’industrie des matériaux de construction (APC SA), l’industrie manufacturière (SCS), l’industrie chimique (FICO SA) et l’agro-industrie (Scoop Antolem).

Avec ces nouveaux bénéficiaires, dont les dossiers de candidatures ont été étudiés par l’Agence de promotion des investissements (API), la loi sur les incitations à l’investissement privé porte le nombre de bénéficiaires des agréments à 19, les 13 du 10 septembre 2014, et un autre au cours du même exercice.

La loi du 18 avril 2013 fixe des avantages pour les investisseurs au Cameroun. On y retrouve des incitations fiscales et douanières: exonération de la TVA sur l’importation des équipements et matériels ; exonération de la patente ; etc. Pendant la phase d’exploitation qui ne peut excéder 10 ans, l’investisseur peut bénéficier des exemptions ou réduction du paiement des taxes et impôts divers.

Les cinq entreprises bénéficiaires de l’agrément le 19 janvier
Brasseries Samuel Foyou (Brasaf SA), Investissements projetés (en milliards de FCFA): 30,5 milliards de F CFA ; 995 emplois
African Pool Construction (APC SA), Investissements projetés (en milliards de FCFA): 8,2 milliards de F CFA ; 480 travailleurs
Société camerounaise de savonnerie (SCS), Investissements projetés (en milliards de FCFA); Investissements projetés (en milliards de FCFA): 3 milliards de F CFA; 152 emplois
First Industry cosmetics (Fico, SA), Investissements projetés (en milliards de FCFA): 2,7 milliards de F CFA; 350 emplois
Société coopérative Scoop Antolem, Investissements projetés (en milliards de FCFA); 1 milliard de F CFA ; 2500 emplois

Les Brasseries Samuel Foyou projettent la création de 995 emplois
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D’après la DG de l’API, le Palais des congrès n’est pas approprié pour Promote

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements, Marthe Angéline Minja, souhaite que le Cameroun puisse se doter d’un véritable parc d’expositions

Le Cameroun devrait avoir un parc d’expositions pour l’organisation d’un certain nombre de manifestations d’envergure comme le Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote), estime la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Marthe Angeline Minja.

«Il est temps qu’on pense à construire un parc des expositions au Cameroun. Ça permettrait une visibilité permanente de nos entreprises, ça mettrait beaucoup plus en valeur le savoir-faire de nos PME. Un parc d’exposition permanent aiderait à mieux rentabiliser un événement comme celui-ci», estime-t-elle, dans la presse publique de ce lundi.

L’édition 2014 de Promote a été clôturée hier, dimanche 14 décembre au Palais des congrès de Yaoundé, site sur lequel il est organisé depuis 2002, date de son lancement. Le site, situé sur un mont, «n’est pas approprié», fait-elle remarquer.

Marthe Angeline Minja se félicite néanmoins des retombées du partenariat établi entre l’agence de promotion des investissements (API) et la Fondation Inter Progress, organisatrice de l’événement lors de la cinquième édition de Promote qui vient de s’achever: «Le bilan est positif à plus d’un titre: 749 rencontres B2B organisées, 6 apéros thématiques très courus et 1400 demandes de rendez-vous enregistrées. Ces chiffres sont très parlants. C’est-dire que le gouvernement devrait pérenniser ce genre d’événement, recommande-t-elle.

L’API est une structure étatique qui a pour mission, en liaison avec les administrations et organismes publics et privés concernés, de contribuer à l’élaboration et à la mise en uvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la promotion des investissements au Cameroun.

Côté organisation du Salon de l’entreprise de Yaoundé, Promote 2014 aurait drainé plus de visiteurs que lors des précédentes éditions. «En termes de bilan, on peut déjà dire qu’on dépassera sensiblement la fréquentation de Promote 2011. C’est une tendance, nous n’avons pas encore toutes les données», explique Pierre Zumbach, le président de la Fondation Inter-Progress.

En 2011, lors de la quatrième édition, Promote avait enregistré la participation de 1205 exposants dont 840 du Cameroun et 365 d’autres pays. Côté visiteurs sur le long de l’événement, Promote 2011 avait enregistré 127.500 personnes.

Après février 2017, date à laquelle se tiendra la sixième édition, Promote deviendra un événement biennal au lieu de se tenir chaque trois ans et il aura lieu au mois de février, contrairement aux autres éditions tenues en décembre.

le Palais des congrès « n’est pas approprié » pour Promote, estime Marthe Angéline Minja
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De premiers bénéficiaires des mesures d’incitation à l’investissement

13 entreprises ont signé des conventions avec le ministère de l’Industrie mardi dans le cadre de la loi du 18 avril 2013

Le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minimidt), Emmanuel Bondé, a signé des conventions mardi, 09 septembre 2014, avec 13 investisseurs privés dans le cadre de l’application de la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun. Les 13 premières entreprises bénéficiaires de cette loi exercent dans divers domaines: industries métallurgique, sidérurgique, extractive, chimique ; agro-industrie ; habitat.

Concrètement, 2788 emplois devraient être créés avec la signature de ces conventions. Les projets portés par les 13 investisseurs représentent une enveloppe globale de près de 180,9 milliards de F CFA. L’opération qui a abouti à l’événement du 09 septembre a été menée par l’Agence de promotion des investissements et le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam).

D’après le directeur général de l’API, Marthe Angeline Minja, les choses se feront de manière «plus discrète» à l’avenir avec une à deux entreprises au lieu de 13 d’un coup comme ce fût le cas mardi dernier à Yaoundé.

La loi du 18 avril 2013 initiée et promulguée par le président de la République, fixe un certain nombre d’avantages pour les investisseurs au Cameroun. On y retrouve des incitations fiscales et douanières : exonération de la TVA due à l’importation de ces équipements et matériels ; exonération de la patente ; exonération des droits d’enregistrement des actes de création ou d’augmentation du capital ; exonération de la TVA sur les prestations de services liées à la mise en place du projet et provenant de l’étranger, etc. Pendant la phase d’exploitation qui ne peut excéder 10 ans, l’investisseur peut bénéficier des exemptions ou réduction du paiement des taxes et impôts divers. La loi prévoit aussi des incitations financières administratives à l’instar du libre transfert des dividendes et du produit de la cession d’action en cas de désinvestissement.

Les 13 premières entreprises bénéficiaires de la loi du 18 avril 2013 :
Olam Cam S.A. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 22
Société sucrière du Cameroun (Sosucam). Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 87,8
Société Agroalimentaire équatoriale. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 1,4
Société Vina Industry Corporation Sarl. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 0,223
Société camerounaise de Ferronnerie. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 1,35
Société laminage et profilage. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 40
Africa Food Manufacture. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 3,138
Société Medcem Cameroun. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 12,038
Société Civile Immobilière GNF. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 1,5
Société African Chemical Industrie. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 9,338
Société Immobilière Mbomgnin. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 1,894
La Camerounaise commerciale des prestataires de services et logistiques. Investissements projetés (en milliards de FCFA) : 0,194
Core Manufacturing Group.
Total : 180,882 milliards de FCFA

L’une des plantations de cannes à sucre de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) à Nkoteng dans la région du Centre. L’entreprise a bénéficié de l’application des mesures incitatives à l’investissement
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Palmier à huile: Petites divergences sur l’investissement de Cargill

L’agence camerounaise de promotion des investissements a fait une annonce que les responsables de cette entreprise américaine commentent avec beaucoup de réserves

Intervenant dans une des éditions du journal diffusé sur la radio d’Etat, madame Minja Marthe Angeline, directrice générale de l’agence de promotion des investissements (API) au Cameroun, a fait part de ce que le groupe américain Cargill, jusqu’ici connu pour ses investissements dans le cacao, ambitionnerait de s’impliquer dans l’exploitation du palmier à huile. « Ils ont proposé d’investir près de 200 milliards de FCFA sur 50 000 hectares de palmier à huile. C’est un secteur où le potentiel en création d’emploi et l’investissement nous semble sérieux. Nous à l’API, examinerons cette proposition assez sérieusement », a déclaré madame Minja. Pourtant, et selon une information rapportée par l’agence Reuters, les responsables de Cargill ne semblent pas aussi enthousiastes à communiquer sur cette annonce d’investissement. «Cargill reconnait qu’elle mène constamment des actions en vue d’agrandir sa stratégie d’affaire, en vue de lui permettre d’être présent sur un marché encore plus grand. Notre politique interne nous invite par contre à ne communiquer que lorsque les progressions effectuées sur chaque projet sont assez significatives pour qu’on puisse en parler », a fait savoir Corinne Holtshausen, une des portes parole du groupe Cargill, répondant à un mail d’un journaliste de l’agence de presse Reuters. Il reste pourtant avéré que le groupe est actuellement en prospection en terre camerounaise. La visite, ont indiqué les membres de la délégation qui la composaient, «entre dans le cadre d’une mission de prospection qui vise à implanter en Afrique, notamment au Cameroun, au Liberia et en Côte d’Ivoire, une vaste plantation de palmier à huile».

La réserve du groupe américain peut se comprendre. Le palmier à huile intéresse beaucoup d’investisseurs au Cameroun et la compétition est ouverte. Il y a quelques semaines, le secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand Ngo’o, recevait une délégation du groupe Herakles Farm, qui envisage d’investir jusqu’à 200 milliards de FCFA dans une palmeraie, dans la région sud-ouest du Cameroun. Dans le même sillage, le singapourien Biopalm a annoncé le début dès août prochain d’un investissement de près de 900 milliards. On peut dès lors comprendre que Cargill ne veuille pas dévoiler ses cartes. L’autre problème que pose l’investissement dans le palmier à huile est la forte critique dont sa mise en uvre fait l’objet au Cameroun de la part de la société civile. Prenant le relais d’une grande campagne internationale, le centre pour l’environnement et le Ddéveloppement (CED), une ONG camerounaise, rappelait tous les inconvénients d’une négociation légère des concessions faites par les autorités camerounaises à ses «partenaires ». « Ces contrats inaugurent dans notre pays une nouvelle catégorie d’investissements. Ils rapportent peu à l’Etat, contribuent à violer les droits des populations, et peuvent coûter extrêmement chers en cas de recours à l’arbitrage. Les accaparements fonciers sont en train de se transformer en véritable bombe à retardement économique et sociale, et il est urgent qu’une réflexion soit conduite pour corriger cette tendance », faisait savoir son responsable Samuel Nguiffo, lors de la publication d’un rapport sur les investissements d’Herakles Farm au Cameroun. Seul le futur indiquera si le groupe Cargill a pleinement tiré les enseignements des investisseurs qui sont déjà sur le terrain Cameroun.

Cargill veut investir dans le palmier à huile au Cameroun
duchampalatable.inist.fr)/n

Des Singapouriens veulent renforcer la production du palmier à huile au Cameroun

Une délégation d’une entreprise de ce pays a eu des discussions avec des représentants de l’Agence de promotion des investissements

Une délégation de quatre responsables de la GoodHope Asia Holdings a eu des discussions le 08 août dernier avec les responsables de l’agence camerounaise de promotion des investissements (API) avec pour objectif d’obtenir un accord d’investir sur le palmier à huile au Cameroun. Lors des discussions avec madame Marthe Angéline Minja la responsable de cette agence, Rizzan Jiffrey, le porte parole de la délégation Singapourienne, a présenté le plan d’investissement de son groupe. Selon des informations recueillies, l’entreprise Singapourienne voudrait obtenir une concession de 50 hectares pour un investissement de base de 200 millions de Dollars. « L’huile produite sera commercialisée sur le marché local et une autre partie pourra être exportée », a déclaré Rizzan Jiffrey. Selon lui, le Cameroun possède des atouts pour devenir un producteur de premier rang en ce qui concerne le palmier à huile. « Le pays a des sols fertiles et de larges espaces inutilisés », a-t-il relevé notamment. Madame Minja pour sa part a promis d’apporter le soutien de son agence.

La question de l’investissement sur le palmier à huile pose encore de petites difficultés au gouvernement camerounais, notamment en matière environnementale. Sa production a très souvent un impact considérable sur l’environnement et les écosystèmes. D’un autre côté, le manque à gagner sur les exportations d’huile de palme pour la consommation des ménages reste assez préoccupant. En 2010 le marché camerounais a absorbé jusqu’à 350 000 tonnes d’huile avec un impact non négligeable sur la balance des paiements. Le groupe Goodhope possède de l’expertise dans ce domaine, avec plus de 120 000 hectares de plantations en Malaisie et en Indonésie. Le groupe se revendique aussi d’être membre d’une association pour le développement durable du palmier à huile. La visite de cette délégation singapourienne intervient un peu moins de deux mois après le passage au Cameroun d’un groupe d’hommes d’affaires singapouriens au Cameroun. Le Singapour est déjà présent dans le secteur de l’agro-industrie au Cameroun, avec GMG, la maison mère de la filiale qui contrôle l’entreprise HEVACAM, impliquée dans la production et la première transformation de l’hévéa.

Les singapouriens veulent investir dans le secteur de l’huile de palme au Cameroun
cyberpresse.com)/n