Comment envoyer de l’argent au Cameroun au meilleur prix ?

Suite à la pandémie du Covid-19 et les confinements répétés à travers le monde, il était plus difficile d’envoyer de l’argent au Cameroun.

 

Les membres de la diaspora camerounaise ont dû se tourner vers de nouveaux acteurs digitaux pour faire parvenir de l’argent à leurs proches. Monisnap est la référence du marché si vous souhaitez envoyer de l’argent au Cameroun pour aider votre famille et vos proches !

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(H2) Transfert d’argent Cameroun : comment bénéficier des meilleurs taux ?

Si vous aviez l’habitude de vous rendre dans des agences des acteurs traditionnels du transfert d’argent à l’international, vous avez pu vous rendre compte que les taux de change pratiqués sont exorbitants. Ces frais ne devraient pas être une barrière pour vous permettre d’aider vos proches et votre famille pour leurs achats du quotidien ! Monisnap met à votre disposition les meilleurs taux du marché.

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(H2) Envoyer de l’argent au Cameroun en ligne, c’est possible avec Monisnap !

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Comment faire un transfert ?

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  2. Renseignez les coordonnées de votre destinataire
  3. Payez en ligne
  4. Votre proche peut retirer votre transfert dans une de nos agences partenaires au Cameroun

Il n’aura jamais été aussi simple d’envoyer de l’argent au Cameroun

(H2) Où et comment retirer l’argent au Cameroun ?

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Cameroun : Nora Monie Atim en argent au championnat d’Afrique d’athlétisme

Elle a obtenu sa médaille au concours de lancer de disque avec un jet mesuré à 54m44. Nouveau record national. 

Vendredi 10 juin 2022 restera à jamais une date inoubliable pour Nora Monie Atim. Elle s’est particulièrement distinguée lors des championnats d’Afrique d’Athlétisme qui se dispute en ce moment en Ile Maurice. C’est de haute lutte que notre compatriote a remporté la médaille en argent au concours de lancer de disque avec un jet mesuré à 54m44. Avec cette performance, la native du Nord-Ouest a battu le record camerounais qui était détenu depuis 32 ans par Jeanne Ngo Minyemeck.

Après trois jours de compétition, le Cameroun est dans le  top 15 des meilleures nations grâce à la médaille d’argent remportée par Nora Monie Atem. La championne camerounaise de 24 ans était en piste ce jour-là, à côté de Raissa Pauline Ngoupouo et Véronique Kossendra qui étaient engagées au concours de saut en longueur. La première a fait son meilleur saut mesuré à 5.64, insuffisant pour bénéficier des trois sauts supplémentaires, elle se classe 12eme.

Véronique Kossendra quant à elle, grâce à un bond de 5m86 au troisième essai, se qualifie pour la finale. Lors de ses trois essais supplémentaires elle ne fait pas mieux qu’au saut précèdent et fait même un essai nul au dernier où elle essaie de tout mettre. Elle termine ainsi huitième avec comme meilleur essai 5.86 derrière deux Burundaises, parmi lesquelles la médaillée d’or d’Afrique avec un saut de 6.42, trois Sud-africaines, une marocaine et une égyptienne.

Cameroun : confusion autour des nouveaux tarifs MTN et Orange Mobile Money

 

Alors que les opérateurs annoncent des nouveaux tarifs préférentiels, les consommateurs disent que la situation sur le terrain révèle d’autres réalités.

De source officielle, MTN et Orange appliquent une nouvelle tarification de 0,5% sur les opérations d’envois, et de 2% sur les retraits. Une légère baisse qui n’exempte pas pour autant les clients de l’imposition de la taxe gouvernementale de 0,2% sur lesdites opérations.

Depuis le 2 avril dernier, les compagnies de téléphonie mobile MTN Cameroon et Orange Cameroon, ont conjointement rendu publique une nouvelle grille tarifaire sur les opérations de transfert et de retrait d’argent, à des proportions relatives.

 « Pour tout transfert MoMo effectué, les frais coûteront 0,5% du montant transféré et ne dépasseront pas 500F. Les frais de retrait MoMo seront de 2% sur le montant de la transaction et n’excèderont pas 3500F », indique MTN Cameroon. Son concurrent Orange Cameroun adopte les mêmes tarifs.

Les deux opérateurs précisent que sur les envois, pour des montants allant de 0 à 100 000 FCFA, le client paye des frais représentant 0,5% du montant transféré, et plafonnent à 500 FCFA les frais à payer pour les transferts allant de 100 000 à 1 million de FCFA. Cependant, pour les retraits, les opérateurs appliquent une tarification de 2% du montant retiré sur des opérations allant de 2500 à 175 000 FCFA.

Pourtant les consommateurs se plaignent de l’augmentation des coûts. « Je lis partout que Orange et MTN affirment avoir baissé les frais du Mobile Money. Ceci est totalement faux, et archi faux. Et je suis surpris que même la page de défense des consommateurs camerounais ait relayé l’info. C’est à croire qu’ils ont sans doute eu leur gombo pour faire cette communication. Je ne parle même pas des ambassadeurs influenceurs web », s’indigne un consommateur.

Il va plus loin, « pour un retrait de 150.000F aujourd’hui c’est 2%, donc 3000F. La veille de leur annonce, ça valait 2500F environ. J’ai même cru qu’en faisant 3 retraits de 50.000F j’allais contourner le système. Retrait de 50.000F, 2% = 1000F. 3 fois c’est 3000F (Avant, 800F*3) », a-t-il calculé.

Comme celui-ci, une autre de dire « Hier j’ai initié un retrait de 200 000 par orange j’ai vu frais de retrait 3500 !! C’est vraiment écœurant que nos artistes ambassadeurs de ces entreprises fassent quelque chose !! C’est vraiment de trop », a indiqué une internaute sur la toile.

Face à cet état de choses certains consommateurs appellent la responsabilité du gouvernement. « Chers gouvernants le bas peuple souffre. C’est inacceptable que ces opérateurs continuent à augmenter les coûts de transaction sans que vous ne fassiez quelque chose », dit un consommateur.

« Les mêmes Orange et MTN sont dans les autres pays comme le Sénégal, mais ils ne sont pas aussi chers comme chez nous. Accusez notre gouvernement qui n’aide en rien si ce n’est que pour nous appauvrir ».

D’autres appellent au boycott de ces opérateurs. « Ça en est de trop avec ces gens. Il faut aller sur leurs pages faire les mentions BOYCOTT MTN et Orange mobile ; demander à désactiver ces comptes de nos téléphones je pense que si on fait cela, ça les mettra sous pression et ils reverront ces grilles tarifaires. Nous devons le faire sinon ils n’hésiteront plus à nous plumer ces gens ».

Anne Feconde Noah : « ils doivent rendre compte, et le faire maintenant ! »

La militante du PCRN demande des comptes au gouvernement concernant les programmes de financement destinés aux PME.

 » Que sont devenues ces dizaines de projets et de programmes destinés au financement des pme, à la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes ? Au moment où l’Etat peine manifestement à faire face à ses charges du fait d’une insuffisance des recettes mal dissimulée, les ordonnateurs des programmes susmentionnés, doivent rendre compte.

La lutte contre la pauvreté, a toujours fait partie du discours Chef de l’Etat, elle semblait constituer l’un des objectifs majeurs du Renouveau. La création d’une multitude d’instruments y dédiés, confortait aux yeux de l’opinion, cette ambition tout au moins apparente, il y a quelques années encore.

Face à l’évidence selon laquelle, l’Etat ne saurait employer tous les demandeurs d’emplois, et au regard des chiffres galopant de l’explosion démographique, il fallait s’attendre à ce que dès le début des années 2000, le Cameroun se retrouve avec des millions de Jeunes adultes à prendre en charge pour ce qui concerne ses missions régaliennes. En effet, en 2003 déjà, la population du Cameroun est estimée à 16 626 000 habitants.

La pyramide des âges est caractéristique de celle des pays en voie de développement. A 43%, la population est constituée d’enfants de moins de 15 ans. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 3,32% de la population totale. Sur la base de ces données, la population de 10 à 24 ans représente 34,1% de la population totale telle que estimée pour l’année 2001.

Cette proportion passe à 41,59% si l’on considère les personnes ayant entre 10 et 29 ans et à 47,51% pour les 10 à 34 ans Ou loger cette nouvelle population de demandeurs d’emplois ? Mais encore avec quelles ressources la République ferait face à ses charges qui allaient certainement s’accroitre au rythme du boom démographique ?

Il convient de rappeler que le recrutement d’un agent public, fonctionnaire ou régit par le code du travail, est une charge importante à budgétiser pour plusieurs années. En dehors du salaire, des avancements, des indemnités et primes diverses pendant la période d’activité, il faut intégrer les différents types de pensions (retraite, invalidité, vieillesse, réversion …).

Un document annexe de la Loi de Finances 2021, révélait que le nombre d’agents publics est passé de 197 471 répertoriés en 2010, à 340 957 en 2020 ; soit 197 471 nouvelles recrues en 10 ans. Les chiffres fournis par le BUCREP indiquent une variation de la population camerounaise, de 19 406 100 à 26 055 millions d’Habitants dans cette même période (2010-2020).

Ces différents chiffres permettent d’appréhender le grand intérêt que la fonction publique continue de susciter, et constituent par un indicateur de la pression à laquelle sera soumis l’Etat central, en termes de recrutement, au fil du temps. Le dernier concours lancé par l’Ecole Nationale Supérieure de Police, aurait drainé 300 000 candidatures, pour 70 places d’élèves officiers, pour ne citer que ce cas.

CONSÉQUEMMENT, COMME TOUTES LES FOIS OÙ L’OFFRE EST DE TRÈS LOIN INFERIEURE À LA DEMANDE, LES CONDITIONS D’ACCÈS À LA FONCTION PUBLIQUE ONT ÉTÉ DURCIES.

Les pratiques tropicales bien connues à l’instar du népotisme (par exemple, le DG d’une grande école a défrayé la chronique en recrutant de manière éhontée sa famille nucléaire à un pourcentage indécent, ceci nonobstant la grogne de l’opinion.

Faut-il rappeler que dans cette même école, un candidat a été déclaré major, bien que décédé avant l’épreuve orale ? ) ; des réseaux d’achat des places de concours, des fraudes de toutes natures, autant de tares que la rareté du « trésor » que constitue le numéro matricule aura favorisées.

Pourtant, quand bien même tous les demandeurs d’emplois auraient des « RELATIONS » ou des « RESEAUX », la fonction publique ne disposerait pas d’assez pas d’espace pour les contenir, en l’état.

En avril 2003 déjà, la population du Cameroun est estimée à 16 626 000 habitants. La pyramide des âges est caractéristique de celle des pays en voie de développement avec une très forte proportion d’enfants et de jeunes. A 43%, la population est constituée d’enfants de moins de 15 ans ; plus de la moitié de la population (63,8%) a moins de 25 ans, et les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 3,32% de la population totale.

Les données publiées dans un rapport conjoint du PANEJ, du PNUD et du BIT, sur la problématique de l’emploi des jeunes sont les suivantes :

• Taux de sous-emploi global chez les jeunes de 15-24 ans : 84,8%
• Taux de sous-emploi global chez les jeunes 15-34 ans 73,1% :
• Taux de sous-emploi de l’ensemble de la population : 70,6%
• Le taux d’emploi vulnérable chez les jeunes est 75/2%

Mais encore, selon ce même rapport daté de 2015, sur 10 jeunes ayant un emploi, 8 /10 sont en situation de sous-emploi en milieu rural, et 6/10 le sont en milieu urbain.

Des données plus récentes de l’INS font savoir qu’en 2021, le Cameroun a connu une hausse du taux de chômage de 6,1%, avec un sous-emploi global de 65%.

Eu égard à l’évolution des chiffres susvisés, il est difficile d’envisager que la fonction publique puisse répondre efficacement à une si forte demande.

L’on peut donc subodorer qu’une réflexion prospective a été menée dès la fin des années 1990, à l’issue de laquelle la nécessité de créer des conditions de plein épanouissement à travers une politique économique adaptée, mais aussi d’harmoniser la répartition des ressources communes, s’est imposée.

S’en est suivie la mise en place des systèmes alternatifs de financement du développement, par la promotion de l’initiative privée, l’accompagnement des PME, le soutien aux créateurs de richesses. Ce modèle économique permettrait de lutter contre le chômage et le sous-emploi, d’accroitre les recettes de l’Etat, mais aussi réduire les appétits vis-à-vis du matricule de la fonction publique.

D’ailleurs, comment l’Etat central financerait ses charges sans le secteur privé dont les activités génèrent des recettes ?
C’est manifestement dans cette démarche anticipative, que le FNE a été créé, suivi quelques années plus tard d’une multitude d’instruments similaires.
PANEJ , MINJEC ( PAJER U , PIFMAS , PLAN triennal jeunes etc.) , MINEFOP , APME , MINPEMESA ,
MINADER ( PAPMAV , PRO-SAPVA , PNRPPR ,PNRDFCC , PNADCC, PNAPCM ,PNDLG , PNDCF , PNDPHH ,PNADTPS, MINEPIA , PAIJA 2 , PNSA , PNVRSA , PRFP , PDPV , NCA , PADFC , PAPCO,
MINEPIA ( PCP-AFOP, PCP-ACEFA , LIFIDEP , REGAE , PRO-Cisa , LINAFI , PEA-JEUNE , PRODEL ,RESCAM, PLANUT , PCP-AFOP , PPEA,PD-CVEP …)

MINEPAT (PNDP, PDRI-CL, PROJETS FILETS SOCIAUX, PROGRAMMES AGROPOLES, LIGNE 94),MINFI (LIGNE 65)
Ces multiples programmes, projets, fonds, lignes non exhaustivement énumérés, financés sur le budget de l’Etat, ou les bailleurs de fonds, ont pour la plupart des missions similaires, qui paraphrasées sont Le FINANCEMENT DE L’INITIATIVE PRIVEE, LA PROMOTION DE L’AUTO EMPLOI, LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE.

Mais quelle aubaine ! Pourrait-on dire, lorsqu’on sait que dans les pays « pauvres » est que tout est à construire. Mieux encore, un des atouts de l’économie camerounaise c’est une population dynamique. S’il est davantage question de sous-emploi et moins du chômage, c’est bien que les citoyens Camerounais veulent travailler.

Ils ont de belles idées, les créateurs de richesses pullulent dans nos rues. Des compatriotes diplômés ou formes « sur le tas » sont disposés à donner de leur génie, pour vivre décemment, et participer au développement. Nos concitoyens rivalisent d’intelligence et d’adresse. Ce qui manque pour transformer ce potentiel en produit, c’est le CAPITAL. C’est précisément ce CAPITAL que les structures citées plus haut ont reçu mandat de pourvoir.

Mais qu’en est-il en réalité ? Ce qui ressort d’une observation lucide, c’est que les fonds allouées à ces programmes, qui sont en réalité destinés aux créateurs de richesses sans capital, aux promoteurs des des PME, aux commerçants, aux agriculteurs, aux éleveurs et assimilés, sont gérés par ceux-là que nous avons appelés les POPRIETAIRES DU PAYS.

Généralement, les responsables en charge de ces opportunités, s’arrangent à ce qu’il y ait peu de communication autour, de peur d’attirer les véritables destinataires. Ils se les partagent entre amis et proches, qui le plus souvent ont déjà de quoi vivre décemment, et qui ne sont donc pas concernées par ces appuis.

Ces agents de l’Etat informent subtilement des potentiels prête-noms, qui passent à la caisse d’ordre et pour leur compte, quelques images de saupoudrage sont publiées au Journal Télévisé de 20H, et plus personne n’en parle après.

Où sont les listes des bénéficiaires de ces aides publiques ? Où sont les projets financés et réalisés accessibles à ceux qui aimeraient en savoir plus ? Combien de Camerounais sont effectivement financés et sur quels montants ? Quelles sont les conditions d’accès à ces financements pour les NO NAME ?

Hélas, les bénéficiaires par effraction ne sont pas forcément dans le besoin, ils ne créent pas d’activités génératrices de revenus, qui aideraient à réduire les charges de l’Etat. Ce sont des potentiels emplois non crées, ce sont des recettes perdues pour le budget de l’Etat, c’est du capital dilapidé, c’est de l’argent détourné, que dis-je ? Volé.
ILS DOIVENT RENDRE COMPTE, ET ILS DOIVENT LE FAIRE MAINTENANT !
Anne Féconde »

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Cameroun : Celestin Guela Simo, nommé Directeur général d’Afriland First Bank

Celestin Guela Simo a été promu lors de la session ordinaire du Conseil d’administration qui s’est tenue le 15 décembre 2021 à Yaoundé-Hippodrome.

 

 

 

Celestin Guela Simo est le prochain DG  d’Afriland First Bank. Il va remplacer à ce poste Alphonse Nafack nommé en 2012, qui continuera à assumer cette fonction jusqu’au 30 juin 2022.

Suivant un communiqué de la banque, l’on apprend que Celestin Guela Simo est un ancien de la maison. Car il intègre les effectifs de la First Bank en Février 2000. Le diplômé de la Faculté des sciences appliquées de l’Université de Liège, passe de Directeur des Etudes et d’Investissement à Directeur Central de l’Exploitation.

« Il prend la direction exécutive au moment où l’institution confirme son leadership sur tous les segments du marché bancaire national. Les indicateurs au 30 novembre 2021 sont au vert: 1 157 milliards FCFA de ressources; 847 milliards FCFA de réemploi; un total bilan de 1 476 milliards FCFA et surtout un résultat avant impôt de 22,5 milliards FCFA », apprend-on.

Afriland First Bank informe aussi l’opinion qu’au cours de sa dernière session du conseil d’administration, les administrateurs ont pris acte de l’autorisation préalable de la COBAC pour une augmentation du capital social de la banque  de 20 à 50 milliards FCFA.

 

Les avantages du bitcoin

De plus en plus, les gens s’intéressent au bitcoin. Il s’agit en effet d’une monnaie électronique qui fait véritablement parler d’elles aujourd’hui. Elle est très facile à utiliser et tout le monde peut y avoir accès. Si vous souhaitez vous lancer dans l’investissement du bitcoin, vous vous demandez certainement pourquoi vous engager dans une entreprise pareille.

Vous êtes au bon endroit. Dans cet article, vous allez découvrir quelques avantages du Bitcoin. C’est l’occasion de comprendre pourquoi elle se trouve à la tête des meilleures monnaies électroniques à l’heure actuelle. Après avoir lu tout ceci, vous allez certainement engager le pas.

C’est une monnaie électronique et un réseau de paiement

L’un des premiers atouts de cette monnaie virtuelle, c’est qu’elle est à la fois une monnaie et un réseau de paiement. En effet, la blockchain du bitcoin ne peut pas fonctionner sans BTC et inversement. Un système pareil a la possibilité de fonctionner sans intermédiaires, représentant de gouvernement, économistes monétaires et autres régulateurs ou intermédiaires.

Pour voir tout ce que vous pouvez faire avec cette monnaie électronique, il suffit de visiter une plateforme telle que Bitcoin Era qui vous propose d’ailleurs une application mobile. Il s’agit sans aucun doute de la première implémentation réussie de l’argent global pair-à-pair. Ce qui permet donc à tout le monde de pouvoir stocker et d’échanger de la valeur avec d’autres.

D’un autre côté, il s’agit de l’un des systèmes financiers les plus ouverts à ce jour. Vous avez en effet la possibilité de pouvoir effectuer des paiements bitcoin tous les jours et 24 h/24. Vous avez même la possibilité de le faire partout dans le monde sans avoir à vous déplacer. Ce qui est d’ailleurs une très bonne nouvelle pour toutes ces personnes qui souhaitent ouvrir des entreprises en ligne. C’est un moyen de paiement assez facile et pas du tout coûteux.

Un moyen de paiement sécurisé

Une autre bonne nouvelle avec le bitcoin, c’est qu’il s’agit de l’une de monnaies électroniques les plus sécurisées. Impossible de vous faire voler lorsque vous avez pris la peine de protéger convenablement vos données. Par ailleurs, les transactions BTC ne sont pas du tout censurables.

Vous pouvez donc effectuer vos différentes transactions financières sans avoir peur d’être tracé. D’un autre côté, vous n’avez pas du tout de justification à faire. Ce qui n’est généralement pas le cas des personnes qui doivent faire des transactions bancaires. Bitcoin vous donne une certaine liberté financière où que vous soyez dans le monde. Prenez surtout la peine de bien protéger votre argent virtuel en respectant les consignes données.

La liberté de déplacement avec votre argent

Un autre point fort du bitcoin, c’est que vous pouvez vous déplacer avec votre argent partout où vous allez sans craindre quoi que ce soit. Il est en effet parfois assez difficile de se déplacer avec de l’argent liquide. C’est d’ailleurs de cette manière que vous attirez parfois les malfrats à vos trousses.

Avec le système bitcoin, personne ne va savoir que vous avez de l’argent. Sans toutefois oubliez de signaler que vous pouvez l’utiliser comme de l’argent normal. Plusieurs plateformes et magasins acceptent les paiements en bitcoin aujourd’hui.

C’est donc une manière assez confortable de conserver votre argent. C’est surtout une très bonne solution pour les entreprises qui peuvent désormais gérer leurs employés sans aucun problème.

Conclusion

Il est important de savoir qu’il ne s’agit là que de quelques avantages du Bitcoin. Vous savez désormais pourquoi tout le monde veut désormais investir dans cette cryptomonnaie. Il n’y a pas meilleure manière de devenir financièrement libre. N’oubliez surtout pas que le cours de cette monnaie virtuelle baisse régulièrement. Il est toujours important de bien faire des calculs et trouver le bon moment pour investir.

Le mystère caché derrière Satoshi Nakamoto

Si le Bitcoin affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires estimé à plusieurs millions de dollars, l’on s’interroge toujours sur la véritable identité de l’être caché derrière une telle fortune. Considéré par la grande majorité de personnes comme étant un scientifique doué, Satoshi Nakamoto demeure introuvable, depuis la publication d’un document annonçant la création d’une cryptomonnaie qui utiliserait un système de pair-en-pair, publié en 2008, une année avant le lancement effectif du projet Bitcoin. La question demeure donc  la suivante : qui se cache derrière ce nom mythique ? Zoom dans cet article.

Qui est Satoshi Nakamoto ?

En 2008, un document annonçant le lancement d’un vaste projet de création d’une monnaie virtuelle, est signé d’une main inconnue : Satoshi Nakamoto. Dans ce document, il explique clairement les fondements du Bitcoin, avec des formules mathématiques accessibles à tous.

Le document en question paraît sur une annonce, publiée le 31 octobre 2008, sur le site Web metzdowd.com. Il est ouvert au grand public et suscite toujours autant d’intérêt pour sa pertinence que pour son auteur. Plusieurs personnes se sont présentées comme étant à l’origine du document en question ; mais, faute de preuves probantes, l’identité véritable de Satoshi reste un mystère, malgré les quelques traces électronique laissées au passage à la suite de la publication du document en question, et certaines révélations de personnes l’ayant côtoyé.

Selon la plupart de ces révélations, Satoshi serait un brillant mathématicien d’origine japonaise,  né en 1975. Une année qu’il compare au retour au droit de posséder de l’or aux USA, vu que le Bitcoin a longtemps été considéré comme étant de l’or.

Certains ont poussé les recherches beaucoup plus loin, que ce soit ailleurs ou sur Bitcoin Trader, qui soupçonnaient  un groupe faisant partie de la longue file que l’on appelle les Cypherpunk, entendu comme étant des influenceurs dévoués à la cryptomonnaie. Il s’agit d’un mouvement né dans les années 90, à la suite du lancement des protocoles de communication et de paiements chiffrés. A cette liste, s’y trouve le cryptographe dénommé Nick Szabo qui mis sur pied en 1998, la toute première monnaie numérique décentralisée à savoir le Bitgold ; beaucoup estimeront d’ailleurs que ce projet fut le point d’ancrage du lancement du Bitcoin. Ensuite, un autre nom apparaît, à l’instar d’Hal Finney, l’auteur d’un système de validation par preuve de travail, à l’image des chaînes de block. Des noms s’ajouteront à la liste, tels que Adam Back, fondateur d’hashcash et d’autres systèmes de chaîne de block, ou encore Wei Dai, créateur de b-money, système de paiement électronique anonyme.

Aucune des personnes citées plus haut n’a avoué être Satoshi Nakamoto. Pourtant, tout porte à croire que le véritable Satoshi se cacherait derrière l’une de ces personnalités, car toutes ont connu le Bitcoin bien avant sa création. De plus, la première transaction Bitcoin fut attribuée à Hal Finney, en 2009, au nom de Satoshi Nakamoto. Certains experts iront jusqu’à penser que Satoshi Nakamoto serait le groupe constitué du dio Finney et Szabo

Pourquoi Satoshi suscite-t-il autant d’intérêt ?

Si la plupart des personnes sont préoccupées par l’identité du créateur du Bitcoin, c’est sans doute à cause de la gigantesque fortune que ce dernier aura amassée avec la création de son projet.

Selon les spécialistes de la chaîne de block, Satoshi serait détenteur d’un portefeuille de  980 000 Bitcoins, dont la valeur est estimée à 12,2 milliards d’euros. Le magazine Forbes le classera d’ailleurs 75e du classement des plus grandes fortunes mondiales.

Par contre, plusieurs raisons peuvent justifier le fait que Satoshi Nakamoto ait fait le choix de rester sous anonymat. Par exemple, le clash entre les devises nationales bancaires et le Bitcoin pourrait exposer ce dernier à des risques de poursuites judiciaires.

Comment avoir des Litecoin gratuitement ?

Vous vous dites toujours qu’il est nécessaire d’avoir de l’argent pour obtenir de la cryptomonnaie. Ce n’est pas du tout vrai. Il existe en effet plusieurs solutions pour les avoir sans avoir à dépenser un seul sou. C’est d’ailleurs pourquoi nous allons vous apprendre à chercher gratuitement des Litecoin dans cet article. Il existe en effet des plateformes qui offrent cela.

Faites tout de même attention à ne pas naviguer vers n’importe quel site internet. D’autres vous attirent pour mieux vous escroquer par la suite. Assurez-vous donc toujours de ne faire confiance qu’aux plateformes sécurisées et fiables. Il y a plusieurs manières de vérifier cela.

Allez sur Free-Litecoin

Free-Litecoin est une plateforme en ligne qui vous permet de gagner gratuitement des bitcoins. Ici, vous allez devoir jouer à une sorte de roulette toutes les heures pour pouvoir gagner. Il ne faut pas du tout négliger cette dernière, car plusieurs internautes amateurs de cette monnaie virtuelle y ont trouvé leur compte.

Une chose est certaine, vous ne perdez rien en essayant. L’inscription est gratuite et le gros lot à remporter lors du jeu est de 2,4 LTC. Ce qui n’est pas du tout négligeable. Si vous avez la chance de gagner, vous pouvez changer cette monnaie pour vous lancer dans le trading de la cryptomonnaie. C’est un marché assez lucratif aujourd’hui. Vous n’avez qu’à consulter Le site officiel de Bitcoin Profit pour voir le chiffre d’affaires de certaines personnes.

Litecoin Faucet

Voici également une autre plateforme qui peut vous aider à décoller dans le LTC sans avoir à vous plaindre des finances. Ici également, il est question de jouer toutes les heures pour tenter de gagner cet argent numérique gratuitement. C’est aussi une opportunité à ne pas du tout négliger. L’inscription est également gratuite et vous pouvez être certain de la fiabilité du site.

Cependant, en guise de précaution, prévoyez toujours un wallet pour pouvoir conserver votre argent à l’abri des hackers. Par ailleurs, veillez à bien conserver vos coordonnées pour que tout le monde n’ait pas accès à votre compte. Une autre chose importante à retenir ici, c’est que la plateforme fixe un certain plafond pour être capable de déplacer vos gains. Tant cela n’est pas encore atteint, vous serez obligé de le conserver sur le site. Mais n’ayez aucune crainte, car la sécurité est au rendez-vous.

Free-litecoin

Ici également, il est question de gagner des LTC chaque heure. Sachez tout de même que seuls les chanceux et les plus patients sont récompensés. Ce qui fait la particularité de ce site, c’est que les gains sont très impressionnants. Par ailleurs, l’utilisation de la plateforme est très simple. Vous n’avez pas du tout besoin d’avoir des connaissances techniques pour pouvoir vous lancer.

En plus, vous allez passer des moments agréables sur ce site. Vous êtes capable d’avoir jusqu’à 4,11 litecoin. Vous comprenez pourquoi c’est l’une des plateformes les plus populaires pour avoir des LTC gratuits. Par ailleurs, vous pouvez y naviguer sans aucune crainte, car la sécurité est de taille.

Il est même possible de vous inscrire à partir de certaines plateformes partenaires de Free-litecoin. Dans ce cas, vous avez l’occasion d’avoir un pourcentage pour chaque solde de la semaine. Voilà une autre manière de multiplier vos gains. Vous n’allez pas du tout regretter cette aventure.

Voilà donc des solutions qui vous permettent d’avoir des litecoin gratuitement. Vous ferez mieux d’étudier chacune de ces plateformes pour savoir laquelle présente le plus d’avantages. Il ne sert à rien de vous inscrire sur un site qui vous perd le temps. Pour ce faire, observez tout simplement ce qu’en pensent les anciens membres de chaque plateforme.

Placements financiers au Cameroun : comment bien se lancer ?



Les placements financiers constituent aujourd’hui un excellent moyen pour mieux gérer son patrimoine et l’améliorer. Au Cameroun, il existe de nombreuses possibilités d’investir son argent pour réaliser des bénéfices importants au bout d’une période. Mais, comment s’y prendre ? C’est ce que nous partageons avec vous dans cet article.

Se renseigner sur le marché financier et définir une stratégie de placement

Placer son argent est une excellente solution pour atteindre l’autonomie financière. Mais avant de se lancer, il convient de se renseigner correctement sur les placements financiers pour mieux orienter son choix.

Contrairement aux idées reçues, il est impossible de placer son argent sans risque. En effet, plus les possibilités de rendement d’un placement financier sont élevées, plus le risque est important. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est fortement recommandé de toujours prendre la peine d’évaluer les risques avant de s’engager. Si le risque est trop élevé, le mieux serait de se tourner vers une autre solution.

Ce n’est pas parce que les placements financiers sont risqués qu’il faut investir son argent de façon hasardeuse. Prenez plutôt le temps de définir une stratégie de placement. C’est important pour limiter les risques et optimiser les gains. En effet, c’est votre stratégie de placement qui vous permet de réagir de façon adéquate aux fluctuations de cours. Ne minimisez donc pas cette étape.

Choisir des placements adaptés à son profil

Pour qui veut placer son argent, les organismes financiers au Cameroun offrent de nombreuses possibilités. Aujourd’hui, les actions sont les placements financiers les plus répandus dans le monde. Du coup, presque tous les nouveaux investisseurs pensent qu’ils n’ont que cette solution pour fructifier leur patrimoine. Il existe pourtant beaucoup d’autres options qui offrent des avantages non négligeables.

En dehors des placements directs dans des obligations ou des actions au Cameroun, vous pouvez décider d’investir dans les métaux ou l’immobilier. À noter qu’il est tout à fait possible de combiner différentes formes de placements pour maximiser ses gains. Assurez-vous toutefois d’examiner minutieusement les solutions proposées par les banques pour trouver ce qui vous correspond.

Quoi qu’on en dise, chaque type de placement financier est unique en son genre. Il convient donc d’établir au préalable une liste en tenant compte des spécificités des produits qui vous intéressent. Cette démarche vous permettra de recueillir des informations utiles pour choisir le placement qui cadre avec vos objectifs.

Sachez-le bien : l’économie est une science. Assurez-vous donc de toujours demander des conseils d’experts avant de choisir un placement financier. Au Cameroun, la plupart des banques possèdent des professionnels prêts à vous proposer une assistance sur mesure au moment de choisir votre placement. À noter que d’autres organismes financiers proposent également un accompagnement professionnel et personnalisé dans ce sens. Ainsi, vous pouvez compter sur l’expertise de Finance Héros pour trouver rapidement la solution ou la forme de placement adaptée à votre profil.

Déterminer un horizon de placement et diversifier son portefeuille

C’est fait, vous êtes convaincu d’avoir trouvé le produit idéal et vous souhaitez commencer automatiquement à investir. C’est une bonne idée. Mais, avez-vous déjà défini votre horizon de placement?

Dans l’univers des placements financiers, plus vous investissez sur le long terme, mieux c’est. En général, il faut attendre une période allant de 6 à 8 temps pour compenser les fluctuations de cours à court terme. Avec un horizon de placement considérable, vous mettez toutes les chances de votre côté de voir le risque de pertes diminuer de façon automatique. Par ailleurs, un horizon de placement à long terme offre la garantie d’un rendement élevé.

Si le placement est plus rentable lorsqu’il est de longue durée, il faut savoir s’y prendre pour en tirer le meilleur. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, miser toutes ses économies sur un seul type de placement est une erreur. Il faut plutôt diversifier son portefeuille pour obtenir un bon retour sur investissement. Alors si vous choisissez les actions en bourse, évitez d’investir tout votre capital dans une seule entreprise. Dans la mesure du possible, investissez dans différentes branches pour réduire vos risques.

Au lieu de vous concentrer sur un seul placement, pensez à faire une diversification de votre portefeuille. Il s’agit de considérer d’autres formes de placement qui pourraient vous aider à atteindre votre objectif d’investissement.

Si vous désirez faire fructifier votre argent, les placements financiers constituent une solution efficace. Suivez les recommandations de ce guide pour trouver le meilleur placement afin d’assurer la rentabilité de votre investissement.

Cameroun : devenue millionnaire, elle snobe son époux commerçant

Après avoir hérité de l’immense fortune de son défunt père, une femme est accusée d’être devenue méprisante et orgueilleuse. Fatigué d’être humilié et rejeté par son épouse, l’homme préfère le divorce.

Du haut de ses 65 ans, Mathias ne sait plus à quel saint se vouer. Les faits sont relatés. C’est un homme visiblement abattu par les péripéties de la vie qui s’est présenté devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé, le 1er septembre. Le commerçant en compagnie des témoins a raconté ses déboires conjugaux.

Il accuse Elodie, son épouse, d’avoir déserté le domicile conjugal il y a près d’un an et d‘avoir amené leur fille. L’homme qui mène désormais une vie solitaire, dit avoir tout perdu et souhaite refaire sa vie malgré son âge avancé. Il veut mettre un terme à ses 25 ans de mariage avec Elodie.

Convoquée par le tribunal à prendre part à cette audience, la dame, qui est tenancière d’un grand snack à Yaoundé, ne comparaît pas. Les débats ont néanmoins été ouverts en son absence.

Mathias a relaté au tribunal qu’il était un employé fidèle de Wilfried, son beau-père. Ce dernier était propriétaire d’une grande entreprise et avait fait de lui un homme financièrement stable. C’est alors qu’il était tombé sous le charme de la fille unique de son patron. Quelques années plus tard, les deux tourtereaux ont officialisé leur relation.

L’homme déclare que sa famille s’est toujours opposée à leur mariage, mais, par amour pour Elodie, il s’était entêté. Mathias raconte que pendant les années qui ont précédé leur union, le couple se supportait. Mais la conduite de son foyer était en réalité faite par Wilfried, le père d’Elodie.

« Du vivant de mon père, je n’avais pas parole dans mon foyer. J’étais son esclave et c’est lui qui décidait de tout dans ma maison. II menaçait de me licencier chaque fois que j’avais les malentendus avec sa fille », a-t-il déclaré. Fatigué des intimidations de son patron, Mathias a fini par démissionner de son travail et a ouvert un commerce avec le soutien de son épouse.

Enfant de pauvre

Son chemin de croix commence en 2008, lorsque Wilfrid décède. Elodie, sa fille unique, avait hérité de tout son patrimoine. Nantie d’une grande fortune, la dame était devenue méconnaissable. Elle sortait de la maison conjugale et ne revenait qu’au petit matin, sans l’avis de son époux. La propriétaire du snack effectuait des voyages hors du pays. Mathias n’était au courant de ses déplacements qu’à travers leurs enfants.

« J’étais devenu un objet encombrant pour elle. J’étais tout le temps couvert d’injures. Elle disait que je suis un enfant de pauvre. Malgré ses poches pleines d’argent, ma femme ne participait plus aux charges du ménage et ne s’occupait plus des tâches ménagères », explique-t-il.

Poursuivant son témoignage, Mathias a relaté qu’un soir de 2017, son épouse comme il était de coutume, était rentrée de ses balades à une heure tardive de la nuit. Pour s’affirmer, le chef de famille avait décidé de ne pas lui ouvrir la porte. Le lendemain, il dit avoir reçu une convocation du juge de conciliation.

Raillée par les femmes de leur village, Elodie avait alors renoncé à cette procédure judiciaire. Et cela avait fait croire à Mathias que son épouse était revenue à de meilleurs sentiments. En vain. La goutte d’eau qui avait débordé le vase est le fait pour Elodie d’avoir organisé une réunion au domicile conjugal le 31 décembre 2020 sans le consentement de son époux.

De retour à la maison, Mathias lui a fait des reproches qui avaient provoqué une dispute. Trois jours plus tard, Elodie avait abandonné son foyer conjugal. Elle n’y est plus jamais revenue malgré les sommations de réintégrer le domicile, servi par son époux. Le  commerçant a déclaré au Tribunal que sa femme, qui a déserté la chambre conjugal depuis 2017, l’a aussi sevré des relations intimes.

« Après son départ, je suis resté avec notre dernière fille de 19 ans. Cette dernière, qui a prétexté aller rendre visite à sa maman y est restée définitivement. Je ne veux plus continuer à garder un lien de mariage qui n’existe pas. Je veux absolument le divorce. Je suis obligé de recommencer ma vie à zéro. Je ne réclame rien à mon épouse », a-t-il conclu.

Pour convaincre le tribunal de ses déclarations, Mathias a fait comparaître deux témoins, qui sont présentés comme étant des voisins. Ils ont corroboré la version des faits de Mathias et confirmé l’absence d’Elodie dans le foyer depuis janvier 2021. L’affaire a été mise en délibéré pour le 6 octobre prochain.

Elections 2020: Elecam dénonce l’arnaque des candidats

La structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun a rappelé dans un communiqué que des individus se faisant passer pour leurs agents prennent de l’argent aux hommes politiques en assurance de l’acceptation de leur candidature par Elecam.

«Le directeur général des élections rappelle que Elections Cameroon  (Elecam) n’est ni de près, ni de loin associé à cette démarche malveillante, et demande à toutes personnes approchées dans ce sens de dénoncer ces arnaqueurs auprès des autorités compétentes», écrit Erik Essousse, directeur général des élections.

Il met ainsi en garde les populations contre des personnes véreuses qui promettent aux responsables politiques, la validation de leur candidature par Elecam, en vue des élections législatives et municipales du 09 février 2020, contre des sommes d’argent.

Selon les dispositions du code électoral qui voudrait que les listes des candidats soient publiées 60 jours avant la date du scrutin, Elecam doit rendre public les candidatures à ce double scrutin, le 10 décembre 2019 prochain.

Lire aussi: Elections 2020: Elecam rejette la demande de report du délai de dépôt des dossiers

Yaoundé : le comptage de l’argent retrouvé au siège de la Mida a débuté le 24 avril

L’institut dont les activités ont été interdites gardait d’importantes sommes dans ses bureaux à Yaoundé.

L’institut dénommé Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (Mida) continue de faire parler. Après avoir fait l’objet d’une suspension d’activités, la structure a essuyé de nombreuses polémiques notamment sur la nature de ses agissements et, surtout, sur la question du remboursement des souscripteurs, qui espéraient voir les sommes investies être multipliées.

Sur cette dernière question, les autorités camerounaises ont tranché : les adhérents de la Mida seront intégralement remboursés et les responsables de « l’arnaque » poursuivis en justice.

Perquisitions

Malgré des rassemblements massifs des souscripteurs devant les bureaux de la Mida depuis la fin de semaine dernière,  des perquisitions y sont menées. Et si certains ont décidé de ne pas bouger de là, c’est parce que d’importantes sommes d’argent y ont été conservées.

Dans la journée d’hier, mardi 24 avril 2018, le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary a publié un communiqué pour fournir quelques détails. Le membre du gouvernement a fait savoir qu’à la suite de la suspension d’activités de la Mida et de l’arrestation de ses responsables, une fouille des locaux menée par la gendarmerie et la police a permis de mettre la main sur des documents et sur « une importante somme d’argent en liquide ».

« L’assistance d’une banque de la place a été requise afin de procéder au comptage de l’argent saisi. Cette opération rendue fastidieuse par la présence de petites coupures se poursuit actuellement », a précisé le ministre de la Communication.

Le comptage de l’importante somme mentionnée par Issa Tchiroma a débuté dans la matinée d’hier et n’a pas été bouclée. Elle devrait se poursuivre aujourd’hui. L’on n’en sait donc pas encore davantage sur le montant exact retrouvé au siège de la Mida, au quartier Ahala à Yaoundé. Mais, il pourrait s’agir de plusieurs milliards de francs CFA conservés dans des cantines.

En outre, par le même communiqué du  ministre de la Communication, l’on apprend qu’ « une commission de recensement et de remboursement a été mise sur pied sous l’égide du gouverneur de la région du Centre, et travaillera de concert avec les responsables de l’organisation Mida ».

Le Cameroun gagne le championnat d’Afrique de Sambo 2016

Au terme de la compétition qui s’est achevée le 29 mai à Niamey, les athlètes camerounais ont remporté 12 médailles en or, six en argent et quatre en bronze

Le Cameroun s’est classé premier au championnat d’Afrique de Sambo 2016. Le pays a remporté 12 médailles en or, six en argent et quatre en bronze lors de la compétition qui s’est achevée le 29 mai 2016 à Niamey au Niger. Parmi les médaillés d’or camerounais l’on compte : Bibienne Fopa (-64 kg), Nicole Tonmeu (-72 kg), Nadine Wetie (+80kg), Philomène Bata (-48 kg), Paule Sytcheuping (-60 kg), Luc Mbollo (- 68 kg) et Moustapha Boubakaki (-52 kg).

«Il s’agissait pour nous de confirmer notre place de leader pour signifier que ce n’est pas seulement la loi du domicile qui nous fait gagner. A présent, nous avons l’intention d’aller améliorer nos performances lors des championnats du monde qui dérouleront en Bulgarie en novembre prochain», a déclaré le président de la Fédération camerounaise de nanbudo, Me François Mbassi, cité dans la presse publique édition du 02 juin 2016.

En marge de la compétition qui a connu la participation du Maroc, du Congo-Brazzaville, de l’Algérie, la Tunisie, le Bénin, l’Ile Maurice, le Niger, le Mali le Sénégal, le Ghana, les Seychelles, le Nigeria, la Confédération africaine de Sambo a tenu un congrès ordinaire. Il en est ressorti que la prochaine édition des Jeux africains de Sambo se tiendront en 2017 aux Seychelles. le Cameroun, pour sa part, abritera les championnats du monde des masters de 2018.

Le « sambo » est un art martial et un sport de combat qui mélange le judo, l’aïkido, le karaté, la boxe et la lutte. Les athlètes sont jugés sur leur usage des quelques 5000 prises que compte la discipline et qui sont reparties dans trois catégories. Notamment, les projections, les contrôles articulaires et les immobilisations.


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Mali: IBK accusé de haute trahison

Dans la plainte déposée auprès de la Haute cour de justice du pays, le Biprem accuse le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, de gestion scandaleuse de l’argent public

Pour la première fois au Mali, le président en exercice, Ibrahim Boubacar Keita, est visé par une plainte. Elle a été déposée mardi, 1er mars 2016, par le bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (Biprem) auprès de la Haute Cour de justice du Mali. Le Biprem accuse le président malien de haute trahison et gestion scandaleuse de l’argent public.

Le Biprem ne revendique que 344 membres, mais l’association, fondée par des journalistes maliens, compte bien faire entendre son mécontentement avec cette plainte. Elle concerne notamment les différents scandales financiers qui ont émaillé la première moitié de mandat d’Ibrahim Boubacar Keita.

Ce regroupement associatif accuse le président malien de mauvaise gouvernance et demande à la Haute Cour de justice du Mali – chargée notamment de juger les présidents maliens – de le poursuivre.
« Nous avons porté plainte pour trahison et gestion scandaleuse de l’argent public. Cela concerne le scandale portant sur l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire de l’engrais frelaté qui a défrayé la chronique, l’équipement de l’armée chiffré à plus de 21 milliards. Personne n’a été interpellé, personne n’a été jugé, aucun de ces scandales n’a été élucidé », regrette Bokary Dicko, directeur du journal Mali Demain et numéro deux du Biprem.

La majorité contre-attaque
Le député Oumar Mariko de Sadi, éternel opposant, qui s’était présenté contre IBK en 2013 avant d’appeler à voter pour lui au second tour, est venu apporter son soutien à la démarche. « Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de gestion du pays. Exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir », assure Oumar Mariko.

Dans les couloirs de la Haute Cour de justice du Mali, on affirme déjà que la plainte est irrecevable. Elle serait mal formulée et ce n’est pas devant cette institution qu’elle doit être déposée, argumente-t-on.

A la présidence, on affirme ne pas prendre cette plainte au sérieux. Pour l’un des conseillers d’IBK, il s’agit d’ « une man uvre dilatoire, un coup de com’ », il est persuadé que cette action n’aura pas de lendemain. Du côté de la majorité et associations de solidarité au président malien, on banalise l’affaire.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 janvier 2014 à Alger.
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Vers la conception d’un jeu video sur Samuel Eto’o

MooEtoo est une aventure dans laquelle le footballeur camerounais doit poursuivre son rêve en prenant les bonnes décisions et en gagnant le plus grand nombre de fans

Un jeu video entièrement inspiré de la vie de Samuel. C’est le défi que s’est fixé le studio SDK. Pour la realisation de ce projet, l’entreprise de creation de jeux videos lance une campagne de financement pour l’obtention d’environ 16 millions de FCFA.

L’ operation de collecte y relative débutera dès le 31 mars 2016 sur la plateforme Freudon prevue à cet effet. « Si notre objectif initial est atteint, 60% de cette somme sera dédiée à la conception du jeu, 10 à 15 % pour le son, 10% pour la promotion du jeu et 5% correspondront aux frais de Freudon », explique Yves Christian Fongang, l’un des promoteurs de SDK, dans un communiqué rendu public mardi, 01er mars 2016.

Le jeu video qu’ambitionne de créér le studio SDK est dénommé MooEtoo. Dans cette aventure Eto’o, le personage principal, doit poursuivre son rêve en exploitant ses talents de footballeurs. Il doit également éviter les ennuis qui l’attendent dans l’environnement hostile où il évolue.

De façon spécifique, il est question pour le joueur de gagner des matchs, des trophées et de l’argent. Pour terminer l’aventure, le joueur doit conquérir un maximum de fans. Il devra donc poser des actes altruistes qui séduiront les c urs des populations locales et augmenteront le nombre de ses fans.

Par ce jeu vidéo, le studio SDK qui est implanté à Johannesburg en Afrique du Sud ambitionne plus que d’offrir du divertissement aux Camerounais. « Nous voulons résoudre à la fois le problème de manque de jeux 100% africains et celui du déficit de connaissances techniques des étudiants et jeunes diplômés camerounais dans le domaine de la conception du jeu vidéo », souligne Yves Christian Fongang.

Lire l’intégralité du communiqué sur le Crowdfunding MooEtoo


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L’affaire Serge Aurier ou le buzz du weekend

Par Michel Lobé Etamé

Au moment où Bill Gates s’étonne de l’indifférence quasi générale des nations civilisées face au déploiement de l’intelligence artificielle qui va occuper dans un proche horizon jusqu’à 55 % des postes de travail dans les entreprises, les médias se focalisent sur le buzz du weekend : l’affaire Serge Aurier dans un périscope, somme toute, banale.
En d’autres circonstances, les cercles de réflexions y verraient une société perdue, anémiée et d’une pauvreté intellectuelle inquiétante. Mais non, nous sommes bien en 2016 où les guerres et le terrorisme essaimés dans le monde tuent dans l’indifférence générale.

Les médias, comme à leur habitude, s’accrochent au moindre fait divers pour mettre sur le pilori les catégories sociales les plus défavorisées et jetées en pâture au public. Ils occultent, avec complaisance, les problèmes existentiels que sont le chômage, la précarité, la maladie, la solitude. Le monde du football devient la cible la plus vulnérable. Certes, les jeunes effrontés dérapent et il ne faut pas s’en accommoder. Mais quand le marché offre à ces parachutés des milliards d’euros pour taper sur une balle, faut-il s’étonner qu’ils perdent le nord?

L’affaire Serge Aurier est un épi phénomène qui prend des dimensions inquiétantes. Elle étale au grand jour les carences et les échecs de notre société qui n’a pas su former sa jeunesse et où le sport reste la seule bouée de sauvetage. Un échec collectif dont personne ne parle. Sinon, à demi-mots. Serge Aurier est à l’image d’une jeunesse inculte et sans repère. Il est le produit d’une société où les valeurs civiques et les vertus morales ont disparu pour laisser place à un vocabulaire ordurier et outrancier. Seul compte l’argent.

Les clubs de football offrent des millions aux jeunes banlieusards. Ils devraient aussi relayer l’état démissionnaire dans la formation de cette couche sociale où les échecs scolaires et l’intégration portent un grand préjudice à ceux qui veulent s’en sortir.

Les réseaux sociaux
L’affaire Serge Aurier, bien relayée par les réseaux sociaux, nous montre à quel point nos faits et gestes sont épiés car le monde est devenu une toile avec ses pièges. Mais, il ne reste pas moins vrai que l’exploitation irrationnelle de la toile ouvre un boulevard aux anonymes dont les dérapages sont intolérables, imprévisibles et incontrôlés. La vulgarité s’est installée, au grand dam de la bienséance et des règles élémentaires du civisme. L’affaire Aurier est une tempête dans un verre d’eau qui nous éloigne de l’essentiel.

A qui la faute ? Est-ce au nom de la démocratie ou de la liberté de parole ? Au nom de la parole décomplexée, le racisme s’est installé au plus haut niveau de l’état. Les dérives observées depuis une vingtaine d’années sur la toile sont révélatrices des pertes des valeurs sociales et morales. L’argent roi permet de nos jours d’imposer un mode de vie obscène où la parole libérée, souvent outrancière, ne vise que les plus faibles, les marginalisés, les bannis et les damnés. Dans ces catégories ciblées d’avance, aucune tolérance n’est acceptée.

C’est bien notre système social qu’il faut revoir. Il permet, au nom de la parole libérée, d’insulter ou de ridiculiser tous ceux qui sont stigmatisés. L’affaire Serge Aurier est le procès des banlieusards et de l’intégration des jeunes issus des milieux défavorisés à qui le football a tendu une perche.

Il ne sert donc à rien de tirer sur l’ambulance. Nous devons nous interroger sur notre système éducatif à deux vitesses. Le comportement de Serge Aurier n’est pas pardonnable. Mais il vient nous rappeler que notre société est en crise. Une crise morale, sociale et économique. Car, l’argent n’a pas apporté au pauvre Serge Aurier une conduite respectable. La vulgarité est toujours là. Elle fait un nid dans une population qui n’a plus de repère.


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Le Cameroun doit plus d’un milliard de F CFA aux Hôpitaux de Paris

La commission médicale d’établissement des hôpitaux de Paris (CME AP-HP), dans un rapport du 7 juillet 2015, épingle les pays qui ne payent pas leurs factures de santé. Le Cameroun n’est pas en reste.

Un chiffre impressionnant : 77,78 milliards de F CFA (118,57 millions d’euros). C’est le montant de l’ardoise laissée au 15 novembre 2014 par les patients « non résidents » du monde entier dans les 39 hôpitaux que compte l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Dans un rapport intitulé Politique d’accueil des patients non résidents et publié le 7 juillet dernier, la commission médicale d’établissement de l’AP-HP précise que cette dette est contractée par des particuliers, des organismes étrangers mais également par les ambassades implantées dans la capitale française.


La dette du Cameroun, loin d’être la plus lourde, culmine à 1,36 milliard de F CFA (2 millions d’euros). Cette somme place le pays en 12e position des plus mauvais payeurs au niveau international. La CME de l’AP-HP dénombrait 160 séjours hospitaliers de ressortissants camerounais en 2010 et 213 séjours en 2014, soit une augmentation de 33 %. Les frais de santé impayés de l’ambassade du Cameroun à Paris s’élèvent à 123,2 millions de F CFA (187 821,32 € ).


L’Algérie est le pays de tous les records dans ce classement. Avec 20,76 milliards de F CFA d’impayés (31,6 millions d’euros), elle représente à elle seule près de 27 % de la dette totale. Le nombre de séjours hospitaliers de citoyens algériens « non résidents » est passé de 1 750 à 2 439 entre 2010 et 2014, soit 77 % d’augmentation. Le président algérien Abdelazziz Bouteflika, a lui-même été hospitalisé plusieurs fois en France. Pour information, le Maroc, qui occupe la 2e place du classement, totalise 994 séjours en 2014, soit une différence de 250 %.


Afin de mettre de l’ordre dans ses comptes et de juguler le phénomène, l’AP-HP envisage de réformer sa politique de prise en charge des patients « non résidents ». Partant du constat qu’une fois rentré au pays le patient est hors d’atteinte des procédures de recouvrement, les hôpitaux de Paris veulent imposer le paiement par avance pour les soins programmés. La CME propose « (qu’)aucune prise en charge d’organisme ne (soit) plus acceptée, sauf si cet organisme règle d’avance à la place du patient ».

En cas d’hospitalisation d’urgence il faudra présenter une attestation d’assurance voyage pour bénéficier d’un paiement différé. La CME souhaite pouvoir étendre ces mesures à l’ensemble des CHU français. Seuls quelques organismes « de confiance » pourront s’acquitter de la note après la sortie du patient. Ces derniers sont tous basés au Maghreb ou dans les pays du Golf. Aucun de ces organismes ne se trouve en Afrique subsaharienne.

Reforme du code électoral: un principe et trois axes pour le futur

«Pour le Cameroun, 30 millions pour l’élection présidentielle, c’est bas. Passons à 100 millions! Oui, osons donc!»

Faire de la politique, c’est anticiper. C’est donc se projeter en permanence dans le futur, pour fabriquer le bonheur ou préempter la catastrophe. Car c’est la réalité de demain qui est inventée aujourd’hui, dans une manufacture permanente. Les députés de l’Assemblée nationale camerounaise dominée par le RDPC se réunissent ces derniers jours pour légiférer sur le Code électoral. Celui-ci décidera des élections à venir: dans l’immédiat, des élections municipales et législatives, et dans le prochain, des élections présidentielles. C’est qu’il est impossible de parler des premières sans parler également de l’autre, les élections au Cameroun étant la modalité de fonctionnement du système politique qui régit notre pays et fabrique notre réalité. Ce système est présidentiel, comme nous savons, mais surtout, il est hyperpresidentiel depuis avril 2008. Ce ne sont pas seulement les majorités du parti au pouvoir qui fondent cette anomalie, c’est la position prééminente du président de la république sur toutes les autres institutions de la république qui l’impose, lui qui en plus est irresponsable devant celles-ci et devant le futur grâce à l’article 53 de la constitution. Mais toute loi fonde une réalité générale qui peut être mise en cause par des intérêts particuliers. Les députés, en reformant le Code électoral commenceraient-ils par les élections législatives qu’ils penseraient plutôt à leur propre carrière, et moins au futur du Cameroun qui est défini par le système politique hyperpresidentiel qui le tient.

Un principe donc et trois axes devraient conduire cette reforme, si nous voulons pour notre pays un futur citoyen. Le principe d’abord: la reforme du Code électoral au Cameroun ne peut pas commencer à la base, c’est-à-dire aux élections municipales et législatives, si celle-ci veut véritablement fabriquer le futur de notre république: c’est au sommet qu’il lui faut commencer. Pourquoi? Parce que l’élection du président de la république est ce manteau qui recouvre toutes les autres élections de son ombre. Il en est ainsi à cause du système politique qui définit la réalité politique d’aujourd’hui au Cameroun. Il en sera ainsi demain si le Code électoral ne change pas. Evidemment les données changeraient autrement s’il arrivait que le peuple prenne lui-même son destin entre ses mains, comme les peuples tunisien et égyptien l’ont fait. Cela peut être évité par des textes responsables, c’est-à-dire qui anticipent sur le futur. Pour l’heure, notre futur est décidé par une minorité: les députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Et je lis que de nombreux d’entre eux sont absents; je vois que les débats publics sont absents dans les medias; je me rends compte que c’est le gouvernement, qui sans doute a l’initiative dans le système qui est le nôtre de l’introduction de projets de loi, mais qui aussi aura retiré son projet de loi à cause de dissensions internes au RDPC lui-même – et pas à cause de la pression des activistes qui se seraient levés! Pas à cause de la pression des medias qui auraient montré la supercherie!

Pour ce qui est des trois axes, le premier est le suivant: commençant par la primauté de la présidentielle, la reforme doit à tout prix inclure la limitation des mandants présidentiels: deux mandats; quinquennat. Il faut bien que l’on en arrive dans notre pays à un futur où le président de la république ne quitte pas le palais présidentiel au pas de course, ou alors les pieds devant. C’est un futur qui a commencé au Sénégal, et auquel notre pays ne pourra pas échapper. Nous avons la possibilité de le construire par des textes civilisés, et pas par des batailles de rue. Nous avons la possibilité de le bâtir par des reformes qui prévoient le futur, car sinon il nous sera imposé, ce futur-là étant parti-prenante du dictionnaire citoyen qui est et qui sera celui de notre pays de toutes les façons. On ne peut pas jouer à cache-cache avec le futur, car le soleil se lève tous les jours et avec lui la promesse de demain. Mais la limitation des mandats va de pair avec l’élection présidentielle à deux tours dont elle est l’autre manche du ciseau qui fabrique notre futur. Il est une évidence que seule une élection présidentielle à deux tours peut restituer la représentativité politique d’un pays aussi divers et vaste que le nôtre. Car si la limitation des mandats se rapporte à la personne élue, l’élection à deux tours encadre, elle, la population votante, la structure, donne un canevas à sa voix. Voilà pourquoi la limitation du nombre des mandats et l’élection à deux tours sont complémentaires: ils sont les deux portes qui permettent d’entrer dans le Cameroun démocratique du futur.

Le troisième axe est le moins débattu, et celui pourtant qui aura été la source de la discorde autour du projet de loi gouvernemental: l’argent. Il s’agit ici de la caution à déposer pour être éligible. 30 millions de FCFA, dit le gouvernement, pour ce qui est de l’élection présidentielle chez nous, quand au Sénégal, elle était de 65 millions de FCFA pour cette élection qui vient d’y avoir lieu et qui a produit le premier président citoyen élu sur notre continent. Il est étonnant pour moi que cette initiative d’augmenter le montant de la caution soit venue du gouvernement. C’est l’opposition camerounaise en fait qui aurait dû en faire son cheval de bataille! Car une caution baisse laisse la place à une multitude de candidats, et comme nous ont montré les élections passées, favorise le candidat au pouvoir. Une caution élevée au contraire oblige les politiques à s’unir pour collecter celle-ci, et donc, à former des coalitions et par conséquent, à former ces structures permanentes que sont les partis politiques respectables. Quand les institutions flanchent, il n’y pas meilleur régulateur des groupes, et meilleure mesure des leaders qu’une association d’intérêts: et l’argent est un intérêt évident. La caution pour l’élection présidentielle au Cameroun devrait être revue à la hausse – comme au Sénégal, 65 millions de FCFA au moins. La peur n’est pas que le système camerounais soit régulé par l’argent: il l’est déjà. L’important est de faire que les sources de cet argent soient connues, et que ceux qui ont la confiance des populations soient redevables auprès de celles-ci. Il demeure: pour le Cameroun, 30 millions pour l’élection présidentielle, c’est bas. Passons à 100 millions! Oui, osons donc. Quiconque veut une caution basse pense plus à sa carrière personnelle qu’au futur de notre pays.

Patrice Nganang, écrivain
wikipedia.org)/n

Présidentielle 2011: Kah Walla: «D’où sort l’argent du RDPC?»

La candidate du Cameroon Peoples’s Party, CPP, prône la révision du système de financement de la campagne électorale au Cameroun

Bientôt une semaine que la campagne électorale a démarré, en prélude à la tenue de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011. Sur le terrain, les différents candidats multiplient des actions de charme auprès des électeurs, pour solliciter leurs suffrages le jour j. Si certains candidats ont opté pour une grosse campagne axée notamment sur les grandes affiches à travers le pays comme c’est principalement le cas du président sortant, Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, RDPC, d’autres challengers faute de moyens financiers, se contentent plutôt de quelques modestes affiches difficilement repérables. Si le parti au pouvoir met également tout le monde d’accord en raflant la mise au niveau de l’affichage par exemple, c’est grâce à ses milliers de militants, qui se sont mobilisés chacun dans sa région, pour renflouer les caisses du parti des flammes. Selon leurs propres déclarations, (RDPC, ndlr.) le montant qu’ils ont levé auprès de leurs militants, n’atteint pas 1 milliard, affirme Kah Walla dans une sortie médiatique ce jeudi, 29 septembre.

Or près de 3 milliards de FCFA auraient été mobilisés pour la campagne électorale actuelle. D’où sort donc le reste de l’argent?, s’interroge la candidate du CPP. Il est important de revoir le système global de financement de la campagne électorale. Nous avons un candidat qui je crois les déclarations du RDPC, disent que c’est quelque chose comme 3 milliards, on aimerait savoir d’où sort cet argent. On veut savoir d’où sort cet argent?, martèle Edith Kah Walla. Selon elle, il y a un déséquilibre dans le mécanisme de financement de la campagne électorale des partis politiques. Un avis que partagent également d’autres leaders politiques. D’ailleurs, tous n’ont pas encore reçu les fonds que doit débloquer l’Etat pour le financement de la campagne électorale. Mais, l’on apprend qu’une dizaine de candidats sur la vingtaine retenus, auraient déjà perçu la première tranche de l’argent, car c’est un financement à deux phases.

Mme Kah Walla
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Une campagne de proximité
Par ailleurs Kah Walla poursuit son opération marketing sur le terrain. Ce jeudi, elle a dirigé une séance de formation de ses jeunes militants, sur les ficelles de communication du CPP dans les médias. Nous avons un candidat qui est là depuis 29 ans, il ne prend pas la peine de venir voir les Camerounais, même quand ils veulent le voir. Il reste au Palais et puis d’autres personnes courent à gauche et à droite. C’est sa stratégie. Maintenant, d’autres personnes ont d’autres stratégies. Nous, on a une campagne de proximité, on ne va pas seulement dans les capitales des régions, mais on va jusqu’aux différents départements, etc., dit-elle. Elle tentera de sillonner toutes les dix régions pour le reste des jours de campagne.

L’affiche de campagne de la candidate
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Affaire Bourgi: Jean Eyeghe Ndong confirme l’implication d’Omar Bongo

M. Bourgi avait cité Omar Bongo parmi les présidents africains à l’origine de ces fonds

L’ancien premier Ministre confirme que l’envoi de «valises d’argent» était une pratique courante entre l’ex-président Omar Bongo et «certaines autorités françaises», citant des versements au responsable d’extrême droite Jean-Marie Le Pen. Ces déclarations font suite aux accusations de l’avocat franco-libanais Robert Bourgi, ancien conseiller de l’Elysée pour les affaires africaines. J’en ai entendu parler comme beaucoup mais je n’en ai pas vu personnellement. Mais je sais qu’il a été question de valises d’argent entre le Gabon et la France. C’était une pratique courante, entre le président de la République gabonaise et certaines autorités françaises, a déclaré Jean Eyeghe Ndong, lors d’un entretien à la radio RFI. S’agissait-il de l’argent personnel d’Omar Bongo, de l’Etat gabonais, de l’argent du pétrole? Je n’en sais rien. Mais les pratiques de valises, c’est réel, a-t-il insisté. Omar Bongo m’a dit un jour qu’il a eu quelques gentillesses avec le président de l’extrême droite française. Il me l’a confirmé (…) en disant «ce Monsieur, pourtant il est raciste mais il n’empêche que je lui ai fait cette gentillesse des valises d’argent», a-t-il ajouté. Selon Jean Eyeghe Ndong, Premier ministre de 2006 à 2009, qui fait aujourd’hui partie de l’opposition, il serait étonnant que ces pratiques aient cessé. La justice française a ouvert le 13 septembre une enquête préliminaire après les propos de Robert Bourgi parus dans la presse qui accusait l’ex-président français Jacques Chirac et son ancien Premier ministre Dominique de Villepin d’avoir reçu près de 20 millions de dollars de chefs d’Etat africains entre 1997 et 2005. M. Bourgi avait cité Omar Bongo parmi les présidents africains à l’origine de ces fonds. Il avait aussi accusé l’ex-dirigeant d’extrême droite Jean-Marie Le Pen d’avoir reçu des fonds occultes de M. Bongo pour financer sa campagne présidentielle de 1988.

L’ancien patron du Front national avait démenti. Ridicules! Voilà comment Jean-Marie Le Pen avait qualifié les accusations portées à son encontre par Robert Bourgi. Sur BFM TV, l’ancien «Monsieur Afrique» a affirmé que l’ancien leader du FN avait financé sa campagne présidentielle de 1998 avec de l’argent «offert» par Omar Bongo, l’ancien président du Gabon. Selon celui qui se proclame « repenti», Omar Bongo lui aurait confié que Le Pen était content de partir avec l’argent d’un nègre. Ce 28 septembre c’est un haut dirigeant africain qui confirme cette information. Et ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui le contredira, lui qui assure que ce transport de valises est une pratique connue témoignant d’un système profondément corrompu. Et l’ancien leader nationaliste de détailler le procédé utilisé: la méthode est de donner par hypothèse dix milliards de subvention à un pays, étant convenu que comme dans toute affaire il y a 15% de remise. Ces 15% reviennent par des détours plus ou moins astucieux ou secrets vers ceux qui ont pris la décision de faire cadeau notre argent à ces pays. Cependant, Robert Bourgi a reconnu qu’il n’avait «aucune preuve» pour étayer ses accusations. Pour autant, cela ne l’arrête pas et il est allé plus loin encore en détaillant les cadeaux reçus selon lui par l’ancien premier ministre. Comme le président Bongo (Omar Bongo, défunt président gabonais) et les dirigeants africains savaient qu’il aimait l’art africain et qu’il était un admirateur de l’empereur, Dominique de Villepin recevait des bustes de l’empereur, des pièces rares qui concernent l’empereur Napoléon et des masques africains. Je souhaite qu’on les retrouve et d’ailleurs, il y a deux ans, il me semble que Dominique de Villepin a fait procéder à une vente, a-t-il confié.

L’ex PM gabonais Jean Eyeghe Ndong confirme
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Lutte contre l’argent sale: Le Soutien de la BEAC à la BDEAC

L’institution a récemment publié une annonce d’offre pour le recrutement d’un consultant pour la mise en place d’un système permettant de parvenir à cet objectif

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a publié vendredi 23 septembre 2011, dans le quotidien d’Etat camerounais Cameroon-tribune, un appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement des services d’un consultant, qui l’aiderait à mettre en place un système de conformité ainsi que des procédures et des outils de lutte contre le blanchiment des capitaux et le Financement du terrorisme (LAB/FT) auprès de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC). La prestation du consultant devrait cadrer avec les activités de la dite Banque de développement. Les objectifs à atteindre sont; mise en place de procédures et proposition d’outils destinés à une meilleure détection des opérations de criminalité financière. Il sera aussi question de définir un cadre de coopération avec le Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), les agences d’investigations financières des pays membres.

Autre but recherché, la mise en place d’outils de détection et de prévention et aussi d’un système de déclaration de soupçons. La banque des Etats d’Afrique centrale pour parvenir à cet objectif devrait utiliser une partie des crédits qui lui sont alloués par l’Association pour le Développement International (IDA). La lutte contre le blanchiment d’argent occupe une place importante dans les politiques en Afrique centrale. En août 2008, des représentants des six pays de la Communauté économique et monétaire de cette sous-région (CEMAC), se sont donc réunis pour harmoniser les mesures de prévention et de lutte contre ces phénomènes transnationaux qui freinent le développement et la sécurisation de la sous-région. Les différentes délégations s’étaient retirées sans une mesure concrète, faute d’accord sur le financement. Le problème semble réglé cette fois, la BEAC s’étant impliquée dans le processus. Le GABAC dont il est question ici est l’un des outils permettant aux pays de la CEMAC de lutter contre le blanchiment d’argent. Il a été créé par un acte additionnel de la conférence des Chefs d’Etat d’Afrique centrale, tenue le 14 décembre 2000 à N’Djamena (Tchad). C’est une structure de promotion des normes, instruments et standards de lutte contre le blanchiment d’argent. Le GABAC dispose de démembrements dans les différents pays de la sous-région et dans cette logique de coordination des actions pour une surveillance accrue, les Etats de la sous-région avaient également mis en place les agences nationales d’investigations financières (ANIF). Ce n’est pas la première fois que la BEAC s’implique dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En novembre 2000 déjà, elle avait organisé un premier séminaire sur le sujet. L’implication de la BEAC dans la lutte contre ce phénomène dans son objectif fondamental de préserver la stabilité monétaire de la sous région. En Afrique généralement, des experts n’admettent que le blanchiment d’argent a un visage encore plus insidieux. Il prend parfois la forme de détournement de fonds publics par des responsables qui les stockent ensuite dans des comptes offshores. En 2009, une affaire de détournement de 11 milliards de FCFA fonds à la BDEAC, avait justement explosé au grand jour, et mis en mal une grande partie de l’équipe dirigeante.

Le siège de la BEAC à Yaoundé
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Celestin Foumdjem: «Le secret bancaire reste un dilemme dans la lutte contre la fraude fiscale»

Pour sa thèse de Doctorat, ce juriste camerounais s’est attaqué au problème complexe du blanchiment d’argent et de la fraude fiscale

Monsieur Célestin Foumdjem, votre thèse de doctorat est aujourd’hui disponible sous la forme d’un livre, et vous parlez de blanchiment d’argent, qu’en est-il exactement?
Le blanchiment de capitaux est un ensemble d’opérations économiques et financières qui a pour objectif de donner aux capitaux et aux biens issus de diverses infractions une apparence licite. Le but des auteurs de cette infraction est de jouir du produit de leurs différents forfaits tout en restant à l’abri des poursuites judiciaires, puisque justement l’opération de blanchiment consiste à couper ou à brouiller les liens entre une infraction et les fonds qui en sont issus. La gravité de cette infraction est aujourd’hui tel qu’il est absolument nécessaire de s’interroger sur la pertinence des moyens de lutte mis en place depuis plus d’une vingtaine d’années. S’il est impossible de disposer des statistiques objectivement vérifiables de l’ampleur de cette infraction, on peut cependant se référer à des estimations globales et macro-économiques. Les sommes faisant l’objet du blanchiment représentent selon le FMI 2 à 5 % du produit brut mondial, soit entre 590 et 1500 milliards de dollars chaque année. L’impact négatif des opérations de blanchiment de capitaux d’un point de vue économique, politique et social s’amplifie dans la mesure où cette infraction profite de l’absence de régulation de la mondialisation financière.

Vous proposez de définir des stratégies en partant de la spécificité globale pour arriver aux particularités internationales, doit-on comprendre qu’il ne peut y avoir une législation complètement harmonisée sur le sujet?
En réalité, il n’y a pas à ce jour de problème quant à l’adoption d’une stratégie globale et internationale de la lutte contre le blanchiment de capitaux. L’arme pénale, qui est la principale mesure défensive contre ce fléau, a largement été modélisée et vulgarisée par les institutions internationales impliquées dans cette lutte. Depuis la convention des Nations Unies du 20 décembre 1988 contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, le tissu normatif international définissant le blanchiment de capitaux s’est nourri de plusieurs autres textes adoptés dans différents espaces de coopération régionale et sous-régionale au point où on peut parfois regretter la saturation normative et l’absence de lisibilité qui en découlent. Cependant, la résultante de cette intense mobilisation internationale est qu’aujourd’hui il y a une véritable harmonisation des législations nationales sur le principe de l’incrimination du blanchiment de capitaux.

Vous mettez dans le même cadre de répression, la fraude fiscale et le blanchiment d’argent. Quelle est l’interaction qui existe ente ces deux phénomènes?
La démarche dans le cadre de ce travail est née d’une curiosité des plus banales. Au début de mes recherches j’avais remarqué que de nombreux auteurs ayant déjà abordé le thème du blanchiment se limitaient à signaler la différence fondamentale entre cette infraction et la fraude fiscale. Ils relevaient laconiquement que le blanchiment de capitaux consiste à donner une apparence licite aux fonds issus d’une infraction alors que la fraude fiscale consiste à dissimuler des fonds issus d’une activité licite à l’administration fiscale. En établissant ainsi cette différence, ces chercheurs posaient une sorte de frontière étanche entre les deux infractions. Pourtant au fil de mes lectures et de mes réflexions et avec l’aide inestimable de mon directeur de thèse, Monsieur Christian LOPEZ, j’ai relevé et rapporté de nombreuses similitudes entre les deux infractions. Globalement je dirai qu’au-delà de l’utilisation des moyens offerts par les paradis fiscaux, le blanchisseur de capitaux et le fraudeur sont les deux versants d’une même réalité criminelle. La fraude fiscale porte certes essentiellement sur les fonds d’origine licite, mais le réalisme du droit fiscal implique que les fonds issus d’une infraction doivent également être déclarés à l’administration fiscale. Ils peuvent, s’ils ne sont pas déclarés, faire l’objet d’une fraude fiscale. Par ailleurs la démarche des deux versants que je viens de citer n’est pas figée, la fraude fiscale n’a d’intérêt pour le contribuable peu scrupuleux que s’il peut bénéficier du produit de son infraction. La volonté de réinvestir les sommes dissimulées à l’administration fiscale dans le tissu économique régulier passe nécessairement par une opération de blanchiment. Le blanchisseur n’est pas non plus un contribuable dont l’honnêteté fiscale est une donnée immuable. Si le payement de l’impôt peut être un facteur de légalisation des fonds d’origine criminelle, le blanchisseur est loin d’être indifférent à l’égard des techniques lui permettant d’avoir des avantages fiscaux indus. Les techniques utilisées démontrent un enchevêtrement entre la fraude fiscale et le blanchiment de capitaux. Malheureusement les textes internationaux et les législations nationales n’en tiennent pas compte totalement. J’ai donc essayé d’interpeller les décideurs politiques sur l’opportunité de rapprocher les moyens de lutte contre ces deux infractions.

Comment se manifestent et se comportent la fraude fiscale et le blanchiment d’argent dans un pays comme le Cameroun ?
Les techniques de blanchiment de capitaux et de fraude fiscale que je développe dans ce livre sont quasi universelles et en dehors de quelques spécificités, les délinquants financiers camerounais se comportent comme les autres. Il faut cependant préciser que les pouvoirs publics camerounais font face à une difficulté supplémentaire, qui est d’ailleurs commune à de nombreux pays en voie de développement ou sous développés. Une partie non négligeable des activités commerciales est encore informelle et donc difficilement contrôlable. Sur un autre plan, la lutte contre la corruption lancée par les autorités devrait, je l’espère, permettre d’assainir les finances publiques et renforcer la probité et la morale dans l’action publique. Dans la sphère institutionnelle, les opérations de blanchiment au Cameroun comme dans d’autres pays de la CEMAC portent essentiellement sur le détournement des fonds publics.

Celestin Foumdjem, juriste camerounais
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On va terminer par le secret bancaire. L’une des difficultés à la fraude fiscale a toujours été le secret bancaire et selon les pays, le niveau du respect du secret bancaire est décisif pour avoir des épargnants, quelles réponses apportez vous à cette contradiction?
C’est un véritable dilemme qui est loin d’être tranché. La définition de la fraude fiscale et sa répression sont intimement liées à la stratégie de captation de l’épargne par les Etats placés dans un contexte économique fortement concurrentiel. Il faut d’ailleurs relever que contrairement au blanchiment de capitaux, il n’existe pas de modèle d’incrimination de la fraude fiscale à l’échelle internationale. Les Etats luttent avec vigueur contre la fraude fiscale à la sortie mais sont moins regardant lorsqu’elle est dans le sens de l’entrée. Les contraintes économiques et juridiques expliquent en grande partie l’absence de consensus sur la lutte contre la fraude fiscale à l’échelle internationale. En schématisant, il existe deux grandes conceptions de cette infraction. Dans la conception générale et synthétique adoptée par de nombreux pays (Cameroun, France, Belgique), le simple fait de ne pas déclarer ses revenus à l’administration fiscale est une fraude fiscale indépendamment des man uvres utilisées. Dans la conception restrictive adoptée en Suisse et au Luxembourg, le simple fait de ne pas déclarer ses revenus à l’administration fiscale n’est pas une fraude fiscale sanctionnée pénalement. Pour qu’il en soit autrement, il faut caractériser en plus de l’absence de déclaration de revenus, l’existence des man uvres frauduleuses destinées à tromper ou à induire en erreur l’administration fiscale normalement diligente.

Quelle est l’enjeu de cette conception restrictive?
C’est tout simplement la distraction de l’épargne et de la matière fiscale internationale au profit de la place financière helvétique ou luxembourgeoise et des autres paradis fiscaux au détriment des autres pays. Concrètement le camerounais, le français ou tout autre personne qui détourne les fonds publics ou ne déclare pas ses revenus au fisc de son pays et qui les dépose sur un compte bancaire ouvert en Suisse ou au Luxembourg, commet une fraude fiscale au regard de la loi de son pays, mais une simple soustraction fiscale au regard de la loi suisse et luxembourgeoise. Cette dernière n’est pas punissable pénalement et relève uniquement des sanctions administratives.

Et là, quelles sont les conséquences concrètes?
Le juge camerounais qui émet une commission rogatoire internationale ne peut obtenir la moindre information de la part de ses homologues suisse et luxembourgeois. Le refus de communication sera fondé dans la mesure où la soustraction fiscale, étant une simple infraction administrative, est exclue du champ de la coopération judiciaire en matière pénale. L’administration fiscale camerounaise pourrait-elle recevoir des administrations fiscales suisse et luxembourgeoise des informations bancaires relatives à ces fonds ? La réponse est également négative car le secret bancaire en Suisse comme au Luxembourg et dans la majorité des paradis fiscaux est opposable aux administrations fiscales nationales et étrangères. On en conclut qu’en adoptant une conception restrictive de la fraude fiscale et en consacrant l’opposabilité du secret bancaire à l’administration fiscale, la Suisse et les autres paradis fiscaux donnent ainsi un signal favorisant la fraude fiscale à l’échelle internationale. Cette position date de 1934 et reste quasiment inchangée en dépit des pressions internationales dont je relève par ailleurs la grande hypocrisie. Enfin sur ce point, la réponse face à cette situation est double : d’une part il faut rapprocher les deux conceptions de la fraude fiscale par une assimilation des sanctions administratives et des sanctions pénales et d’autre part poser en principe cardinal la désacralisation des informations bancaires à l’égard de l’administration fiscale. L’inopposabilité du secret bancaire, acquise dans le cadre de la coopération pénale, le sera également dans le cadre de la coopération administrative et fiscale. Mais pour y arriver, des mesures compensatoires sont nécessaires car la levée du secret bancaire en Suisse et dans les autres paradis fiscaux sans mesures d’accompagnement est tout simplement une chimère métaphysique.

« Blanchiment de capitaux et fraude fiscale »
Harmattan)/n

Banque : Analyse sur le nouveau fond de garanti des dépôts dans la Cemac

Officiellement lancé le 23 février dernier, la mise en place de cette institution avait été adoptée en 2004, pour des raisons qui aujourd’hui sont d’actualité

Une fonction de protection et de réparation
Le 21 février 2011 dernier, le comité de direction du Fonds de Garantie des dépôts en Afrique Centrale a tenu la toute première réunion marquant l’entrée en fonction effective de l’institution parmi les mécanismes de fonctionnement du système bancaire dans la sous région. Le FOGADAC est un système d’assurance des dépôts bancaires uniquement. Son rôle principal est de procéder au remboursement ou à la restitution des dépôts et autres avoirs placés auprès des banques, lorsque celles-ci ne sont définitivement plus en mesure d’effectuer ce remboursement. Le montant maximal de remboursement auquel peut prétendre un épargnant dont les avoirs éligibles placés dans une banque sont devenus indisponibles est fixé à 5 millions de F CFA. Le Fonds de Garantie peut également agir de manière préventive, en apportant un soutien financier à un établissement de crédit rencontrant certaines difficultés. C’est en 2004 que les textes régissant l’institution avaient été adoptés. Son objectif était de palier aux carences de la méthode des ratios prudentiels, comme seul système de garantie des avoirs des épargnants auprès d’une banque. La base des calculs des ratios avait été faussée selon des experts du fonds monétaire international (FMI). Conséquence, En novembre 2005, près du quart des banques affichaient un niveau inférieur au ratio minimum d’adéquation des fonds propres, et près des trois quarts ne respectaient pas la limite aux grands risques. En plus, la COBAC en sous-effectif, la rédaction des textes d’application pour certaines normes prudentielles adoptées (consolidation comptable et prudentiel et seuils opérationnels au-delà desquels les auditeurs exigent des contrôles renforcés) a connu un gros retard. Aussi, le manque de personnel avait également contraint la Commission bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) à effectuer moins d’inspections que ce qui avait été prévu. Aussi, la COBAC a trop tardé à imposer des sanctions, tolérant parfois ainsi que des normes essentielles (fonds propres négatifs ou les grands risques représentant plusieurs fois les fonds propres d’une banque) ne soient pas respectées de façon durable.

Une fonction de relance de la confiance
En plus d’assurer la sécurité du dépôt des épargnants, le FOGADAC est censé relancer le financement de l’économie par les banques en Afrique centrale. Bien qu’il ait connu une certaine évolution, le financement de l’économie par des banques en Afrique centrale reste faible. Entre 2000 et 2009, le nombre de banques en activité est passé de 29 à 43 et le total des dépôts bancaires a atteint 4 995 milliards de francs CFA contre 1 637 milliards durant la même période, soit une hausse de 205 %. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont suivi la même tendance à la hausse, passant de 1 397 milliards de francs CFA en 2000 à 3 034 milliards, en progression de 117,1 %. Pourtant, ces chiffres sont très vite relativisés dans une perspective plus large. Ainsi la part des dépôts bancaires et celle des crédits à l’économie par rapport au PIB sont restées faibles, passant de respectivement, 10,9 % en 2000 à 16,7 % en 2009 et 9,3 % à 10,2 %. Sur la même période, les intérêts moyens des prêts ont reculé, revenant de 14,3 % en 2000 à 9,3 % en 2009. Cette baisse s’explique par l’augmentation du nombre d’établissements bancaires qui a fait accroitre la concurrence. Il en est de même pour les coûts de ressources qui ont enregistré une baisse, s’établissant à 1,4 % en 2009, contre 2,8% dix ans plus tôt. Il convient toutefois de préciser que les taux pratiqués sur les opérations d’intermédiation ï¬ nancière restent relativement élevés dans la zone malgré l’intensiï¬ cation de la concurrence. Une situation qui s’explique par les difficultés liées à la sélection et à l’identiï¬ cation des risques, à la prise et à la réalisation de garanties, à la prééminence accordée aux découverts sur les crédits amortissables et à l’absence d’une politique cohérente d’engagement. Par ailleurs, l’analyse par terme des encours de crédits octroyés au cours de la période sous revue suggère une tendance au désengagement des banques de la CEMAC du ï¬ nancement des investissements, compte tenu du faible niveau de crédits à long terme sur la période. Leur préférence semble plutôt orientée vers les emplois de trésorerie et l’offre des services à la clientèle, générateurs de commissions.

le Fogadac permettra de protéger les épargnants
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Des axes de maîtrise à ne pas négliger
Malgré l’opportunité de son activation, la FOGADAC ne semble pourtant pas la solution face à ce que des experts appellent les risques de crise systémique au sein des banques d’Afrique centrale. La première inquiétude est relative à son organisation. Mis à part le secrétariat permanant, qui assure la gestion des tâches courantes, l’organe décisionnel du fond est composé du Gouverneur de la BEAC et de 6 membres représentant chacun des professionnels de banque dans chaque pays d’Afrique centrale. Les risques de collusion d’intérêts sont trop grands pour inciter à la confiance escomptée. D’un autre côté, il se pose la question de ce qu’il adviendra des succursales des banques étrangères présentes dans les pays de la CEMAC. Il est important de savoir si elles aussi ont droit au mécanisme de garantie de la sous région, et si ce n’est pas le cas, qu’est ce qui sera fait de la garantie souveraine des dépôts de ceux des camerounais ayant déposé leur avoirs dans ces succursales. Par ailleurs, le fond de garantie a plafonné le seuil de remboursement à 5 millions de FCFA. Les critères de fixation de la garantie à ce seuil ne sont pas clairement expliqués. De même il n’existe aucune étude qui démontre que si ce taux avait été retenu en 2004, son maintien dans le contexte actuel reste pertinent. Autre souci, de nombreux dépôts dans les banques appartiennent soit aux entreprises, soit aux administrations publiques ou parapubliques. Il est important de savoir si eux aussi bénéficient de la même garantie. Sur le plan de la consommation il y a lieu de s’interroger sur ce que deviendra les assurances auxquelles souscrivent les clients à l’ouverture des comptes. Sera-t-il toujours obligatoire de payer pour ce service, alors que sans conteste les banques factureront le montant des cotisations à la garantie à ceux-ci? Enfin l’entrée en vigueur du FOGADAC pose un problème juridique. Quel sera le droit applicable pour la mise en uvre de la garantie ?

L’organe décisionnel du fond est composé du Gouverneur de la BEAC et de 6 membres
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Recrutement: Le discours franc du ministre camerounais des finances Lazare Essimi Menye

Selon lui, il faudra des mesures exceptionnelles d’accompagnement pour rendre efficace la promesse du chef de l’état

Le ministre camerounais des finances, Lazare Essimi Menye, a fait savoir dans une de ses déclarations cette semaine, que le recrutement spécial dans la fonction publique de 25 000 jeunes ne posait pas de problème de budget. L’argent, il y en a toujours. Je crois que la première préoccupation du gestionnaire du budget que je suis, c’est les disponibilités budgétaires. Nous avons des réserves budgétaires, il y a des crédits qui nous permettent pour le moment, d’assurer le financement du recrutement des vingt cinq mille nouveaux agents que le Chef de l’Etat a promis a dit le Ministre. A l’occasion de son discours à la jeunesse, le président Biya du Cameroun avait fait l’annonce entre autres actions décisives en faveur des jeunes diplômés, du recrutement de 25 000 d’entre eux dans la fonction publique au courant de l’année 2011. Une annonce qui a été répercutée par le gouvernement dans son ensemble comme une providence. Cette option n’est pas politique, vous savez, au cours des vingt cinq dernières années, ce que nous avons connu le plus dans la fonction publique, ce sont les départs à la retraite. Il y a beaucoup de trous, ça veut dire que beaucoup de spécialités des corps de métier de l’Etat manquent de personnels parce que des personnes qui occupaient ces postes sont aujourd’hui retraitées et n’ont pas été remplacées tout au long des vingt cinq dernières années de crise a précisé Essimi Menye.

Mais cette solution doit être soutenue pour plus d’efficacité
Un argumentaire que des observateurs jugent plus cohérent, que le fait de vouloir faire comprendre que le chef de l’Etat a fait un cadeau à la jeunesse. Depuis les 25 dernières années, l’environnement de la fonction publique a beaucoup évolué, mais son personnel est resté quasiment le même. L’informatisation de la fonction publique camerounaise est une réalité, mais à peine 10% de son personnel mettent effectivement à profit cet avantage technologique. Le ministre Essimi Menye n’ignore pas le problème. Dans son argumentaire, il a clairement fait savoir que le plus difficile ne sera pas de recruter du personnel. Le plus dur affirme-t-il sera d’avoir le bon personnel, qui va permettre de parvenir à une fonction publique productive. Cela passe par un management efficient de la ressource humaine publique et aussi de l’octroi de formations supplémentaires et spécifiques. Ils doivent être formés car beaucoup parmi eux n’ont pas eu de qualifications nécessaires. Il y a des choses qu’ils doivent apprendre afin de trouver leur place dans notre administration. Une administration de qualité a besoin de personnes déterminées à servir le public et à n’importe quel endroit a dit Essimi Menye.

Comment rentabiliser cette action ?
La création d’emploi comme c’est le cas pour ce recrutement spécial devrait aussi selon le ministre, s’accompagner d’un élargissement de la base de production. Il est juste de remarquer avec le ministre que la solution du chômage ne passe pas seulement par des recrutements. Il faudrait que les nouvelles recrues, qui désormais deviennent des consommateurs directs, puissent trouver les biens économiques de nature à satisfaire leurs besoins. Or la consommation, un des piliers de la croissance, est encore pour une bonne part, tournée vers l’extérieur, au Cameroun. La raison tient de la faiblesse des offres en termes de pertinence au niveau local. Cette préoccupation dit Essimi Menye, doit être « celle de tous ». Au final le recrutement des nouveaux fonctionnaires sera financièrement lourd pour le budget et pour l’économie, puisque ce sont près de 9% des effectifs de l’administration qui seront pris en 4 mois. Des analystes estiment qu’il risque de coûter en trois années pas moins de 100 milliards au contribuable, entre les salaires, l’acquisition des infrastructures pour l’accueil des nouveaux et les formations qui ne manqueront pas d’être initiées pour un rendu plus efficient. 40% de cet argent financera la consommation de biens issus soit des investissements étrangers, soit de l’importation. La question majeure est de savoir comment l’Etat compte amortir cet investissement et surtout, sur combien de temps. Bien que le ministre des finances rassure sur les réserves budgétaires de l’Etat, la faiblesse de celles ci, avait pourtant été présentée comme un des motifs qui ont emmené l’administration à se faire financer sur le marché obligataire. Ce sont déjà 200 milliards FCFA sur cinq ans qui ont été empruntés. Le malaise des déficits budgétaires chroniques n’est pas loin.

Lazare Essimi Menye, ministre camerounais des finances
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Economie: La micro finance face au défi de sa sécurité

C’est le thème d’un forum qui se tient depuis ce jeudi 20 janvier à Douala

Le forum, d’après les organisateurs, est né d’un constat. « Les Etablissements de micro finance (EMF) évoluent dans un univers fortement risqué, du fait de la nature de leur principal actif qu’est la monnaie, et surtout en raison de la faible capacité des acteurs dont nombreux se sont lancés dans ce métier sans être outillés techniquement comme les employés de banque avec qui il font pourtant le même métier » explique Joseph Mbouombouo Ndam, Directeur Général du cabinet Universal Finance Consult (UNIFA), et par ailleurs président du comité d’organisation dudit forum. A l’ouverture des travaux ce jeudi 20 janvier 2011, ce dernier est notamment revenu sur l’objectif. Ainsi donc, il s’agit de rassembler sur un même site, la demande que sont les institutions de micro finance et l’offre multiforme de sécurité, que sont les services publics de sécurité, sociétés privées spécialisées, compagnies d’assurances, fabricants et vendeurs de coffres-forts, vendeurs d’alarmes et de surveillance, experts financiers spécialisés en sécurité. En bref, les débats et conférences au menu devraient permettre aux acteurs de micro finance, de passer en revue les différents risques liés à leur activité et de les instruire sur la prévention, la détection et la correction de ces risques.

Trois thèmes ont meublé les échanges ce jeudi ; « Considérations générales sur le risque et sa gestion en micro finance », « La sécurité des biens, des personnes et des valeurs », et « La gestion des risques institutionnels en micro finance ». Vendredi, les échanges ont porté sur « La gestion des risques opérationnels ». A noter qu’en plus du volet intellectuel, un volet marchand constitué d’une foire exposition se déroule également, avec pour but d´offrir aux fournisseurs de services et matériels de sécurité, l´opportunité de présenter leurs divers produits aux Entreprises de Micro Finance (EMF). Au total, le forum vise à « convaincre les responsables des EMF qu’ils sont les premiers responsables de leur sécurité et à les aider à s’outiller en conséquence » soutient Joseph Mbouombouo. Ce dernier qui entend élargir les débats dans les tous prochains mois annonce pour avril 2011, la deuxième édition des Rencontres Internationales de Micro finance (RIM 2011). Des rencontres qui devront réunir comme en 2007 les EMF, organes de supervision et de régulation, bailleurs, prestataires de services, étudiants, chercheurs et autres usagers de la micro finance venus de toute la zone CEMAC. Les travaux de Douala s’achèvent ce vendredi 21 janvier

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Budget 2010: Premier semestre difficile pour le Cameroun

Les dirigeants se refusent à reconnaitre officiellement l’existence des mesures d’austérité, et pourtant…

Le Cameroun vit un premier semestre budgétaire difficile
L’information que se refuse à confirmer le gouvernement camerounais circule déjà dans le paysage des prestataires des services publics. Plusieurs d’entre eux sont encore dans l’attente de paiements qui ont déjà pris un certain retard par rapport aux délais normaux. Dans certains ministères, des acteurs intervenant dans le système de dépense publique ont confié sous le couvert de l’anonymat, que bien qu’il n’y ait pas de note officielle, on procédait à des coupes sur certaines lignes de crédit considérées comme non prioritaires. Des sources proches de plusieurs institutions financées par l’Etat ont confié toujours sous le couvert de l’anonymat que les subventions du gouvernement restaient attendues. Conséquence, plusieurs d’entre elles peinent à couvrir le cahier de charges de leurs activités. Pourtant le gouvernement camerounais se refuse à parler clairement du problème. Dans certains milieux on avait même envisagé l’hypothèse d’une révision de la loi des finances 2010, dans le cadre d’une session parlementaire extraordinaire. L’idée aurait été rejetée en haut lieu. Trop mauvaise pour l’image d’un pays aux énormes potentialités que défendent les dirigeants camerounais. Pourtant, lors d’une visite de travail au siège du Fonds monétaire International (FMI), le ministre camerounais des finances a reconnu que le cameroun traversait des moments difficiles. Notre préoccupation majeure est notre dette intérieure; nos revenus sont limités et la dette intérieure a encore augmenté. Bien sûr, nous devons continuer à soutenir et à financer les activités du gouvernement. Et étant donné le niveau de revenu qui a stagné, car la production n’a pas augmenté, nous devons maintenant nous résoudre à faire face à des difficultés majeures dans notre pays avait déclaré Essimi Menye le 24 avril dernier à Washington.

Gros écarts par rapport aux prévisions de recettes
Jeudi le 29 juillet dernier, les contrôleurs financiers se sont retrouvés pour dresser le bilan à mi-parcours de l’exécution du budget 2010. Sur la base des différents exposés effectués en cette circonstance, il ressort que le premier semestre est marqué par la faiblesse du taux d’exécution du budget 2010. Certaines déclarations ont fait part de ce que cette situation était liée à des problèmes de système. On a évoqué par exemple les fréquentes coupures d’électricité, le matériel informatique obsolète et insuffisant et le manque de personnel. Mais à l’analyse, le vrai problème reste celui posé par le ministre Essimi Menye des finances, à savoir celui de la production. Le gouvernement camerounais s’est, ces dernières années, refusé à investir sur des projets à forte valeur ajoutée comme l’agriculture ou les services. Dans certains cas lorsque de tels projets existaient, leur efficacité a été fortement entravée par la corruption, à l’exemple du scandale né au ministère de l’agriculture. D’un autre côté, la petite part du budget 2010 réservée à l’investissement peine à être vraiment utilisée. Mis en cause, la lourdeur de la procédure de passation des marchés dans un système que les autorités ont souvent présenté comme l’un des meilleurs au monde. Mais de toutes les causes, la faiblesse des recettes apparait comme une donnée majeure du problème.

Une situation qui était prévisible
Sur la question de la contreperformance des principales recettes, les différentes structures impliquées ont donné diverses justifications. La société nationale des hydrocarbures explique pour sa part que la faiblesse des recettes pétrolières est due à un ensemble de facteurs. Les quantités de pétrole brut vendues par la SNH ont diminué, tandis que le prix moyen de vente, lui, a carrément chuté de 35,33%, pour se situer à 59,75 dollars par baril, contre 92,39 dollars en 2008, affirme une note d’information de cette societé. Les observateurs restent sceptiques face à cette explication. D’un côté il est difficilement admissible que les difficultés d’exploitation soient intervenues en seulement six mois. De même l’opinion publique s’interroge toujours sur le problème que connait le Cameroun, dans un golfe de guinée qui procure d’énormes recettes pétrolières au Nigéria, au Gabon, à la Guinée équatoriale et même au Tchad, mais pas au cameroun qui est en plein milieu. Sur la question des prix, la justification de la SNH reste tout aussi discutable. Au moment de l’élaboration du budget 2010, le gouvernement avait tablé sur des recettes pétrolières à 74 dollars le baril. Or en cette fin de semestre, ce prix malgré la crise se situe quand même à 80 dollars. Dans le cas des recettes fiscales et douanières, les dirigeants se sont refusés à l’admettre, mais la baisse de la productivité dans l’économie et le mauvais effet de la corruption dans ces secteurs sont la cause directe de la situation qui prévaut aujourd’hui. En début d’année, le gouvernement avait fait l’annonce d’un emprunt obligataire de 200 milliards FCFA. Les observateurs doutent aujourd’hui du succès d’une telle initiative. Seule certitude, même de manière informelle, l’Etat camerounais va devoir prendre des mesures d’économie pour préserver le minimum budgétaire. Mais avec la pression du fonds monétaire international, la situation n’est pas prête d’être gagnée


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Les fonds PPTE désormais à la portée des collectivités décentralisées.

La délicate question de la capacité des responsables d’exécutifs communaux camerounais à se saisir de l’opportunité reste une inquiétude

Une opportunité pour les maires
Le ministre Marafa Hamidou Yaya en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, a procédé ce vendredi 16 juillet 2010, à la signature de l’acte d’ouverture effective du guichet PPTE auprès du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM). Cette opération intervient six mois après les premiers actes de transferts de compétences et de ressources par l’Etat camerounais à ses régions et communes, Ce guichet permettra selon l’administration, aux mairies (urbaines et rurales) du cameroun, de bénéficier pleinement des retombées de l’initiative pays pauvre et très endetté PPTE. Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’aboutissement du processus de décentralisation et la mise en disposition des fonds PPTE qui seront constitué de ressource additionnelle, a indiqué le ministre Marafa. Il était paradoxale que les communes ne soient pas éligibles pour l’accès au financement PPTE, alors même que l’initiative a pour objectif premier la lutte contre la pauvreté chez ses bénéficiaires. L’expertise du FEICOM a été choisie en raison de la longue expérience de cette structure dans l’accompagnement et le conseil en investissement auprès des collectivités locales camerounaises. Début juillet, le ministère en charge de l’administration territoriale a en partenariat avec la coopération française, la coopération technique allemande, le Fonds d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), le Programme national de développement participatif (PNDP), et le Centre de formation pour l’administration municipale (CEFAM) avait organisé un séminaire consacré à la gestion des compétences et des ressources de première génération transférées aux communes et communautés urbaines depuis le premier janvier 2010.

Une opportunité aussi pour les experts en développement communal
Malgré l’optimisme habituel des autorités sur la question, de nombreux observateurs restent très prudent quant à l’efficacité de la mesure. Le premier obstacle découle des mairies elles-mêmes. Très souvent les patrons des exécutifs communaux parviennent à la tête de leur communauté sans avoir un programme clair de promotion économique et social de leurs communes. Et avec le système électoral de liste et le besoin constant de récompenser ceux qui ont soutenu les campagnes, très souvent les maries sont dirigées par des personnes qui n’ont pas toujours une compétence effective dans la gestion de la collectivité, ou dans la gestion tout court. Le ministre Marafa a balayé cette objection. Il faut montrer de la volonté plutôt que de critiquer, a dit en substance le ministre d’Etat. Les maires pourront faire appel à des expertises en matière de montage et de gestion de projet, ces expertises existent dans tous les domaines, il appartiendra aux responsables communaux de s’appuyer sur ces expertises a-t-il dit pour conclure. Reste que le contenu du cahier de charge du FEICOM dans cette initiative n’a pas été rendu public, de même que le pouvoir du FEICOM sur la décision et le choix final de l’opportunité d’octroi d’un financement. Autre zone d’ombre pour le moment pour me public, les montants exacts transférés et les conditions d’éligibilité aux financements.

Nécessité pour le FEICOM de s’adapter
Depuis qu’il a été rendu opérationnel en 1977, la structure peut citer plusieurs initiatives qu’elle a soutenues, mais concrètement les résultats restent mitigés. Le côté parapublique du FEICOM ne le prédispose pas à être véritablement au c ur du développement de collectivités décentralisées. L’institution ne s’est dotée d’un code d’intervention que très récemment, et toutes les responsables des exécutifs communaux ne le maîtrisent pas encore bien. Le FEICOM reste une structure parapublique qui est soutenu par les subventions de l’Etat. Ses dirigeants successifs jusqu’à l’ancien directeur Gérard Odong Ndong, n’ont pas réussi à en faire le véritable banquier des communes, comme l’avaient envisagé ses concepteurs. Il reste par exemple difficile de comprendre que dans un pays au fort potentiel agricole, que des projets concrets en vue de l’amélioration de la productivité des zones les plus fertiles n’aient pas été envisagés et si oui, menés à terme. Certains observateurs estiment que la combinaison du manque d’expérience de la majorité des responsables communaux, le côté administratif du FEICOM et les exigences relatives au décaissement des fonds PPTE risque de rendre le projet du guichet PPTE auprès du FEICOM irréalisable. Le problème se pose déjà avec les ministères où les cadres formés à la gestion budgétaire ont eu du mal à consommer des crédits PPTE, à plus forte raison les maires dont certains n’ont parfois aucune connaissance des outils de gestion moderne

Les collectivités pourront passer à la caisse des fonds PPTE
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Prime de l’excellence Universitaire: Les premières revendications se font entendre

A l’université de Yaoundé I on a déjà enregistré de nombreuses requêtes, à Douala plusieurs étudiants ont exprimé leur mécontentement.

Des requêtes au campus de Ngoa Ekele
Depuis jeudi 08 juillet 2010 dernier, 60.000 étudiants camerounais bénéficiaires de la prime à l’excellence universitaire, peuvent passer dans les points aménagés à cet effet dans leurs établissements, pour percevoir 50 000 francs CFA. Une prime qui selon les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP) qui ont coordonné l’opération, récompense les meilleurs étudiants de l’année académique 2008/2009. A l’université de Yaoundé I dans la capitale camerounaise, l’administration a déjà reçu plusieurs requêtes. 11.825 étudiants sont concernés par cette prime. Pour faciliter les opérations de paiement, le recteur a publié deux jours plus tôt un communiqué indiquant que sept bimoteurs ont été désignés pour assurer le paiement. Et les bénéficiaires y ont été affectés, suivant l’ordre alphabétique.

Mini scandale à L’université de Douala
L’opération a été rendue plus difficile à l’université de Douala, la capitale économique du Cameroun. Plusieurs étudiants de la faculté des sciences juridiques politiques de cette institution ont envahi les locaux de l’administration. Leurs noms ne figurent pas sur les listes affichées à l’agence comptable. Une situation d’erreur reconnue par le responsable de cette université.Nous avons été informés de cette situation, mais je peux confirmer que cette erreur sera corrigée, a déclaré Bruno Bekolo Ebe le Recteur. Une promesse qu’il reconnait ne pas pouvoir tenir dans l’absolue. Je ne peux que vous donner ma parole d’honneur. Je ne peux vous donner l’engagement pris par le ministre, que l’erreur sera corrigée. Il n’y a pas de raison objective que tout un établissement soit exclu du bénéfice d’une prime qui est généralisée à l’ensemble des établissements et des institutions universitaires, a ajouté Monsieur Ebe, qui s’est promis de s’investir personnellement dans ce dossier. Une décision signée le 18 juin 2010 par le ministre Jacques Famé Ndongo de l’Enseignement supérieur avait pourtant indiqué que la prime d’excellence académique est prioritairement réservée aux étudiants de master, de Dea, de maîtrise, de 4ème ou 5ème année d’une grande école, régulièrement inscrits pour le compte de l’année académique 2009/2010. Les listes ayant été établies au ministère, il est incompréhensible qu’une telle situation soit survenue.

Lors de son discours à la nation du 31 décembre dernier, le chef de l’Etat Paul Biya avait annoncé le paiement des primes d’excellence aux meilleurs étudiants des universités camerounaises. Au mois d’avril 2010, dans un document intitulée la déclaration des étudiants de l’université de Douala, plusieurs étudiants de cette université sans avoir déjà perçu l’argent avaient écrit une motion de soutien à l’endroit du président Biya, et s’engageaient à encourager les initiatives du Chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse camerounaise en général, et des étudiants en particulier. Aujourd’hui cette prime fait débat en raison de la connotation politique que les autorités veulent lui donner. L’aberration c’est qu’on réussit à prendre des étudiants pour des insensés. Comment peut-on demander à quelqu’un de payer d’abord 50 000 FCFA de pension universitaire, avant de venir toucher une somme équivalente au titre de la prime à l’excellence, alors qu’il suffisait d’équilibrer les comptes!, fait remarquer un étudiant qui rappelle qu’en 2000, le parlement camerounais avait refusé de valider une fois de plus la dotation budgétaire qui accordait des récompenses aux étudiants méritants et ou indigents. Une bourse négociée à l’époque par Jean Marie Mebara Atangana, alors ministre de l’enseignement supérieur. On n’enregistrait pas les plaintes, il n’y avait pas de marche de soutien et on touchait pour certains étudiants jusqu’à 100 000 francs CFA, fait remarquer un ancien étudiant aujourd’hui fonctionnaire. Les conditions de vies des étudiants demeurent très difficiles au Cameroun. Les études sont supportées encore par les familles et les cadres d’études pour ce qui est des universités des grandes villes douala et Yaoundé reste très critiquable. Pour de nombreux étudiants, la suppression des droits universitaires serait une meilleure manière d’encourager l’excellence universitaire.

Marche de remerciement pour la prime
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Le « gombo », une gangrène qui ternit l’image du journalisme au Cameroun

Frais de taxi, perdiem ou droits de couverture, la tradition du «gombo» tend à s’institutionnaliser dans les milieux de la presse camerounaise

Cela est bien connu de tous, les microphones, les dictaphones, les caméscopes et autres outils de travail des journalistes ont tous changé de nom aujourd’hui pour devenir des « gombophones » et des « gomboscopes ». En quelque sorte, des instruments de récolte du « gombo » pour les journalistes. Le problème s’intensifie d’avantage aujourd’hui parce que la presse est prise en otage par ceux qui y sont entrés par effraction. Les « arnaqueurs et autres braqueurs » qui tirent la profession vers le bas et qui contribuent à ternir son image au quotidien. Ils sont plus nombreux que les vrais journalistes. Ils sont totalement ignorants des règles de la profession et de la déontologie. Les « journalistes du Hilton » comme on les appelle chez nous. Et comme l’appareil judiciaire ne facilite pas toujours la tâche, la dépénalisation des délits de presse est encore reléguée aux calandres grecques. Les journalistes se retrouvent donc aisément derrière les barreaux pour la violation des normes sociales qu’ils auraient du respecter.

Autrefois adulé, honoré et même adoré, le journalisme dans ses beaux jours avait la réputation du plus beau métier du monde. Aujourd’hui bâillonné et rejeté, le journaliste navigue très souvent entre deux barques que la société. Les hommes influents et puissants de ce monde les agitent au gré de leurs intérêts. La réalité est que ce métier, qui a valu à ceux qui l’exercent l’appellation de quatrième pouvoir fait rarement l’unanimité au sein de l’opinion. Le bas peuple reproche aux journalistes leur alignement parfois aveugle sur les positions du pouvoir en place. Les tenants du pouvoir politique, économique et religieux de leur côté tirent sur les journalistes quand ils estiment que leur message n’est pas suffisamment relayé. Les choses prennent une tournure plus compliquée encore lorsque le « gombo » s’en mêle. Une véritable hydre à laquelle tous les journalistes – ou presque – de la presse camerounaise n’y échappent. Et pourtant, le gombo peut parfois être source de beaucoup de malheurs.

Au moment où se célèbre cette énième journée mondiale de la liberté de la presse, il y a vraiment urgence pour les journalistes de se regarder droit dans les yeux. Il s’avère important de se donner quelques considérations sociales si l’on veut éviter le naufrage de cette noble profession pourtant très délicate. Autant la presse a le devoir d’informer, autant autrui a le droit de savoir.


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