Le festival traditionnel du peuple Bamoun bénéficie de l’accompagnement du gouvernement pour son inclusion à l’échelle internationale.
Les étudiants des différentes universités notamment Bamenda, Buea, Douala, Dschang, Maroua, Ngaoundéré, Yaoundé 1 et Yaoundé 2, Siantou supérieur, l’Institut national de la jeunesse et des sports, l’Institut universitaire du Golfe et l’École nationale supérieure des travaux publics(Enstp) exposent leur génie artistique et culturel pendant quatre jours(du 10 au 14 décembre) à l’Enstp qui sert de cadre à l’évènement.
La 6e édition du Festival universitaire des Arts et de la Culture avec pour thème : «l’émergence culturelle en milieu universitaire» permet à travers les colloques, ateliers de renforcement des capacités et des animations organisés, de mettre en valeur le riche patrimoine artistique et culturel du Cameroun. Ce rassemblement artistique et culturel a pour objectif de célébrer l’art et la culture en milieu universitaire du fait de leur importance dans le développement d’un pays. Ils sont fondateurs des valeurs, de la morale et ont une grande influence au niveau de l’éducation. «Les arts et la culture sont une ressource nationale stratégique dont l’impact est visible sur notre économie, notre santé et notre bien-être, notre société et notre éducation. Cette ressources nationale stratégique peut être exprimée par le biais des festivals tels que l’Unifac, qui réunit les meilleurs talents concurrents dont le Cameroun peut se vanter dans les domaines des arts et la culture», a expliqué le Pr Nkeng George Elambo, directeur de l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics, lors de la cérémonie d’ouverture du festival.
Le carnaval universitaire a sillonné les quartiers environnant le ministère des Enseignements supérieur notamment l’itinéraire Poste centrale – Monument de la réunification- Assemblée nationale – Ngoa-Ekelle – Melen avec pour point de chute l’École nationale supérieure des travaux publics. Mercredi 12 décembre 2018, il s’est tenu à l’occasion un séminaire-atelier en faveur des acteurs de la communauté universitaire impliqués dans la lutte contre la corruption à l’École nationale supérieure polytechnique de l’Université de Yaoundé 1.
A travers des chants, histoires, contes, danse, peinture, sculpture, dessin, musique et photographie, les étudiants issus de toutes les régions du pays qui concourent également dans ces catégories reflètent la diversité camerounaise. Celle-ci s’observe dans les stands, aussi attractifs et variés les uns que les autres.
En plus des concerts, l’un des grands axes de ce festival sera le Salon africain de la musique…
L’artiste-musicien africain peut-il vivre de son art?
L’épineuse question sera au centre de l’une des conférences organisées dans le cadre de la 3ème édition d’Africarythmes, le festival international des musiques d’Afrique. Ladite conférence aura pour thème, vivre de sa musique en Afrique, l’occasion pour les participants et autres invités de voir comment supprimer les clichés misérabilistes que l’imagerie populaire a collé sur le dos des artistes-musiciens africains; sans doute aussi par la faute de ces derniers. La 2ème conférence s’articulera autour du thème de la musique, des arts plastiques et du design.
Ces deux conférences ne sont qu’un élément parmi tant d’autres au programme de cet évènement, qui cette année, a encore pris une dimension nouvelle, plus grande et plus artistique. En effet, des expositions professionnelles, des ateliers d’initiation à la musique et des shows cases seront aussi au menu de ce festival mélomane.
Deux concerts populaires sont programmés ce jeudi 05 et le vendredi 06 août sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé avec de nombreux artistes de la nouvelle génération rap tels La Fuenté du Gabon, Ardiess du Benin, Antoinette Allani de la Côte d’Ivoire, Edith du Ghana, ainsi que Toofan, Kezitah, La Source, Mary Kim du Togo, pays hôte de l’évènement. Le point culminant de ces manifestations sera le concert V.I.P du samedi 07 août à l’hôtel Eda Oba, avec à l’affiche le congolais Lokua Kanza qui à cette occasion présentera son dernier album Nkolo sorti il y a quelques mois.
Le Salon africain de la musique
Dénommé Kiyekou qui signifie Marché en Kabyè, une langue du nord du Togo, ce salon togolais donc sera ouvert pendant toute la durée du festival aux professionnels africains de la musique, ainsi qu’au public en général. Cette manifestation entend être une vitrine éclectique des métiers liés à la musique, à la communication et à l’événementiel musical. A travers l’espace marchand et promotionnel qu’offre ce festival, il permettra également aux professionnels de la filière musicale, de promouvoir la vente de leurs produits et autres services.
Lors de la première édition de ce festival qui s’est tenue en juillet 2008 au centre culturel français de Lomé, un atelier de formation avait été organisé sur le management dans le monde de la musique avec le collectif d’artistes présents, tel que le camerounais Koppo, pour ne citer que lui, qui avait réalisé une chanson contre la vie chère.