Cameroun: Message de Voeux du RDMC

Par Chief Mila Assoute, président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun

Camerounaises, Camerounais,
Militantes et militants du RDMC,
Mes chers concitoyens,
Les fêtes de fin d’année 2012 me donnent l’occasion de vous adresser très chaleureusement à nouveau, nos sincères v ux d’espoir pour l’avènement possible d’un autre Cameroun. La déliquescence continue de la situation politique, économique et sociale de notre pays, nous oblige à vous parler. Elle n’autorise pas, sans envisager un coup d’arrêt politique majeur à la décrépitude actuelle de la gestion de notre intérêt général, à continuer de présenter des v ux pieux à nos populations exsangues. La misère est à son comble dans tous les compartiments du tissu social, sauf au sommet de l’Etat et parmi les criminels à col blanc. Les détournements de fonds se poursuivent… Nous savons tous que nos populations sont exposées à court terme, à des cataclysmes sociaux d’une gouvernance calamiteuse et d’une fin de règne mal préparée. Les communautés nationale et internationale en sont inquiètes. Le calendrier électoral est sans cesse modifié, les députés et les maires sont reconduits à répétitions sans mandat, pour se donner le temps d’organiser et bien ficeler la triche avant toute prise de risque des consultations… Nous sommes parvenus à un postulat clair et net : Tout ce qui vous sera raconté de nouveau pendant ces v ux par le chef de l’Etat, n’a pour but que de renforcer une démocratie de façade. Ils ne travaillent ni pour le progrès du Cameroun, ni pour la paix. La confiscation du pouvoir « ad vitam aeternam », au prix du chaos s’il le fallait est sa seule ambition politique. Les esbroufes manipulatrices démultiplient les tripatouillages des textes électoraux et Constitutionnels en vigueur à cette fin.

Mes v ux de 2013 que je formule pour vous, sont ceux de voir notre pays sortir de cette spirale illusionniste, de gré ou de force. Un coup d’arrêt à la tyrannie, à l’injustice et à la gabegie est impératif pour redresser notre pays. Je vous souhaite les voeux d’espoir d’un grand soir, ce jour où les sourires partagent le rayonnement des visages libérés. Des millions de visages de nos compatriotes sont actuellement marqués par la peur, gagnés par la faim, les désespoirs et les défaitismes, ils scrutent le ciel… J’en suis en réalité meurtri et peu enclin, vu les perspectives, à m’adjoindre heureux, aux civilités festives. Dans notre contexte politique, les cérémonies des v ux sont réduites à de la jactance de circonstance. Le Cameroun tel qu’il se porte aujourd’hui a des craintes pour ses lendemains. c’est pourquoi mes v ux appellent à la méditation, au bilan de l’année qui se termine et à l’inauguration des perspectives nouvelles et d’espoirs réels pour l’année qui commence. Je sais que plus que des voeux à lui présenter, notre Peuple a besoin de rêve, d’actions politiques fortes, audacieuses, courageuses et libératrices. Notre engagement à donner corps à ces attentes répond aux craintes exprimées. Le tripatouillage des inscriptions biométriques est de mauvaise augure pour ceux qui font encore confiance au régime de Yaoundé… Il n’est un secret pour personne et je le réaffirme, que nous avons créé un organe de résistance politique et de libération nationale.(CNL) Nos objectifs déclarés ne font pas mystère et il n’est plus nécessaire d’y revenir en cette période.

Mes v ux patriotiques les meilleurs et de fraternité s’adressent également à toute l’armée de défense nationale et à leurs familles. Elle a des responsabilités à assumer pour l’avènement d’un pays juste. Le dialogue a cette date n’a prouvé que ses revers. Lorsque l’opposition accepte tout dialogue pour préserver la paix, il se transforme en poker-gagnant de bonimenteurs du pouvoir, au détriment du Peuple qui souffre. En cette même période en fin 2010, m’adressant à vous, nous placions tant d’espoir que l’an 2011 vous offrirait l’occasion historique de vous exprimer librement, démocratiquement dans les urnes. Nous savons tous ce qu’il en a été : exclusions, fraudes et enfin, coup d’état Constitutionnel. Notre premier choix politique a toujours été démocratique. Le RDMC notre parti, s’est investi en vain politiquement, physiquement, matériellement et financièrement. Pendant 10 ans il a été interdit de solliciter vos suffrages. La présence effective de ses représentants dans les 368 démembrements d’Elecam en a donné la preuve. Ils en ont été exclus abusivement.Vous connaissez le sort réservé à nos candidatures: rejets 2 fois consécutifs en 2004 et 2011 pour ce qui nous concerne. En faisant acte de candidature, nous avions comme d’autres aujourd’hui encore, foi en la vérité des urnes par lesquels le Peuple donne le pouvoir. Faut-il continuer d’y croire, alors que toutes les réformes politiques entreprises par le régime en place sont des gadgets tirés de sa boîte de pandore pour réduire au silence le Peuple et anéantir les velléités alternatives internes et les observations critiques internationales contre sa gouvernance? A chacun d’y répondre. Faut-il continuer à légitimer les coups d’état Constitutionnels qui émanent d’une collusion juridictionnelle avec l’exécutif où le juge apparaît comme un bourreau? L’opposition elle-même qui évolue dans un environnement juridique vicié s’est ankylosée dans la durée, elle s’est subdivisée au gré des intérêts égoïstes. Elle manque de rapport de force, compromise, ruinée par l’abjection des efforts de deux décennies d’échecs programmés par l’exécutif et victime de la corruption morale et parfois financière qui en a résulté, elle navigue.Le Peuple découragé se dépolitise.
Faisons un bilan rétrospectif des années précédentes :

Au plan social,
Notre pays n’a cessé depuis 25 ans de sombrer progressivement dans les abysses du chaos social: le taux de chômage est de 54% et touche plus de 4 millions de jeunes , 75% de sous-emploi écrase le monde rural. La population terrorisée par des malfrats vit des drames qui se succèdent, l’insécurité urbaine s’amplifie or, notre potentiel économique et démographique, la variété de nos talents et le dynamisme de travail des populations nous prédisposent à un destin différent qui réduirait considérablement les tensions sécuritaires. Notre pays a tout pour qu’un bon gouvernement assure aux générations présentes et futures, un avenir étincelant en Afrique centrale qui retiendrait nos jeunes sur notre sol que beaucoup d’entre eux fuient… Nos infrastructures sociales sont devenues des engins de la mort: voyager sur nos routes c’est accepter de se faire tuer, les déraillements des trains de la compagnie nationale des chemins de fer bradée aux seules mains étrangères, (comme de nombreuses autres compagnies nationales) en violation des dispositions légales prévues en 1961 à la création de la SNI, ont fait de nombreux morts l’an dernier, aucun aménagement, ni indemnisation des victimes s’en est suivi ; les évènements tragiques de février 2008 à l’origine des massacres de plus de 200 personnes sont dans les mémoires, ils résultaient de la misère qui s’aggrave. Les inondations à l’Extrême-nord se succèdent au fil des ans : 400 morts des suites de choléra pour la première inondation, la seconde en 2012 a fait plus de 100 morts et des milliers d’habitations et vies réduites sous les eaux, en laissant à la rue plus de trois milliers de personnes sans abris. les coupeurs de route enlèvent des citoyens, des enfants, rançonnent, terrorisent, tuent. Le manque d’eau et d’électricité dans nos villes, et singulièrement dans nos métropoles politiques et économiques se poursuit sans espoir de solution de court terme, exposant la population à une catastrophe humanitaire. La présidence de la République, un haut lieu du pouvoir, est, elle aussi touchée par cette pénurie humiliante au 21e siècle… Cette année encore, comme par le passé, le pays a enregistré plusieurs centaines de morts par accidents de la circulation sur nos routes obsolètes. Les effets domino du chômage se répandent dans la société comme des métastases… La vie cher que « le gouvernement Yang » avait mission en 2009 de réduire en 6 mois est encore plus galopante. L’enseignement scolaire et universitaire est délivré au rabais et poursuit cette tendance à la médiocrité dans des universités sans laboratoires équipés ni moyens de recherches, les enseignants humiliés ; les hôpitaux dits de référence sont en réalité des mouroirs, des lieux de corruption où le malade pourtant démuni est rançonné, les trafics de nouveaux nés y sont dénoncés, les médecins insuffisants en nombre sont mal payés et manquent de matériels de travail indispensables à la pratique de leur métier. Les prisons sont pleines à craquer et quelques détenus tentés par la fuite de ces lieux de la mort que constitue le milieu carcéral sont abattus aux armes comme des bêtes.Que dire des veuves, des personnes âgées retraitées sans revenus, des orphelins et des handicapés qui broient du noir au quotidien, ignorés dans l’exclusion et l’injustice sociale ? Les journalistes meurent désormais de plus en plus d’accidents de circulation, d’agressions des « bandits », la presse a peur, certains se laissent corrompre, les forces de l’ordre s’empoignent entre elles .! Je vous adresse à tous mon réconfort moral et mes voeux d’espoir.

Au plan économique,
Notre pays qui a des atouts extraordinaires ne produit rien sur place parmi les besoins manufacturiers en dehors des alcools, tout vient de Chine, d’Europe, d’Amérique.les matières premières sont exportées brutes sans une transformation sur place qui aurait donné de la valeur ajoutée.Les paysans restent abandonnés à leur triste sort agricole, la production décroit sans cesse. Le surendettement du pays a repris, sans aucun effet sur la production, le chômage, la croissance partagée. Le transfert du savoir faire complexe n’est pris en compte dans aucun des contrats des projets dits structurants, la part belle est faite aux intérêts étrangers. Les ressources naturelles du Cameroun et nos terres sont vendues purement et simplement. Les joints-ventures servent à brader les intérêts de l’Etat qui ne représentent parfois guère que 10%, qu’il s’agisse de l’exploitation des terres agricoles, des mines, de l’exploration pétrolière, des forêts, du fer, du gaz, des ports en eau profonde. Les « grandes réalisations sont de nouvelles chimères qui rappellent la virtualité des slogans précédents : « les grandes ambitions », « les bouts du tunnel », « l’atteinte du point d’achèvement ». On parle désormais d’un Cameroun émergent en 2035, alors qu’il manque aujourd’hui de l’eau à boire et des toilettes y compris à la présidence de la République, obligeant les soldats de la garde présidentielle à déféquer dans la broussaille qui entoure le palais présidentiel. ! Les crimes économiques deviennent encore plus sophistiqués: les scandales financiers inondent les allées et le coeur du pouvoir malgré les dénégations. le système financier est esclavagiste, les banques sont sur-liquides et ne prennent aucun risque d’investissements avec les épargnants locaux, l’informel est dominant, la croissance sur du papier est de (4,5%) sans effet sur les revenus des ménages, les statistiques démographiques sont obscurs, les indices de progrès sont déclinants, le standard de vie des populations est réduit dans les bas-fonds apocalyptiques où la vie côtoie la mort au quotidien. La cohabitation avec les rats et les cafards est devenue normale, la pression fiscale nourrit la corruption et les détournements.La lutte contre la corruption s’est muée en une arme politique sélective, déviée de son but, elle ne ramène pas l’argent volé, la justice est instrumentalisée.etc. Le déficit énergétique du Cameroun pénalise l’industrie. il est de plus de 3.000MW à ce jour, pour un pays qui envisage d’en produire 4000MW d’ici à l’an 2020 et qui n’en produit que 500 à 600MW depuis 50 ans d’indépendance dont 30 ans sous Paul BIYA! Les progrès économiques à accomplir au Cameroun restent immenses et sont urgents lorsque l’on sait que les pauvres constituent encore plus de 50% de la population. Il faut bâtir un modèle de développement économique capable de créer la richesse, la valeur ajoutée, de résorber le chômage et de réduire les inégalités : en somme, une économie à visage humain capable d’assurer l’équité, de sauvegarder l’environnement et de protéger les droits des générations futures.

Au plan politique,
La mise en place des institutions prévues par la Constitution, le Conseil Constitutionnel et le Sénat toujours attendues… L’exécutif entend garder le contrôle absolu du Conseil Constitutionnel pour verrouiller les élections… Le dernier texte de loi soumis à l’examen des députés en préparation du « fonctionnement annoncé » de ces institutions n’en font aucun mystère. Malgré l’introduction de la biométrie dans le processus électoral pour donner du crédit à la refonte des listes électorales, les dirigeant d’Elecam, l’organe électoral inféodé par le pouvoir, innove dans leur capacité à manipuler les inscriptions des populations, à jongler avec le calendrier électoral et les statistiques démographiques. C’est dans ce contexte que, suscitant un espoir nouveau, je vous ai proposé une politique nouvelle, alternative, pour remédier à cette navigation à vue qui engendre la décadence nationale. l’on nous en empêche. Notre vision rêve d’une société plus juste et moderne, au label des valeurs politiques, économiques et architecturales endogènes.Un autre Cameroun de progrès auquel nous croyons, est possible ! A cette fin, vous le savez tous, j’avais mobilisé de nombreux compatriotes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, au sein d’un parti politique, le Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, le RDMC. Cet extraordinaire élan d’engagement politique nouveau, a été très favorablement accueilli par les populations et son projet pionnier a suscité un espoir alternatif dans l’ensemble du pays et la Diaspora. Nous voulons la reconstruction d’un grand pays d’avenir et de rêve, à la dimension des attentes de notre jeunesse et de notre Peuple tout entier, pour le cinquantenaire prochain. Il nous faut mobiliser nos immenses richesses naturelles et culturelles, fixer un nouveau cap de formation à nos jeunes en vue de l’appropriation des technologies et des savoir-faire complexes. Nous devons offrir des possibilités de travail mécanique et de production extensive à nos populations paysannes. Un cadre incitatif de créativité pour nos compétences diverses dans des domaines de la recherche et des technologies pointues et variées est indispensable pour rattraper nos retards. Le retour des compétences de la Diaspora qui parfois végètent à l’étranger ou qui y sont exploités par d’autres nations, doit être pensé en urgence. Un code des investissements attractifs est favorable à la cohérence globale des rêves de développement : c’est un outil de progrès indispensable à l’attractivité des investissements créateurs d’emplois.

Au plan international,
Le Cameroun est déclassé, victime d’atonie, il a perdu voix au chapitre et n’a plus le respect d’aucun pays, y compris en Afrique centrale où malgré son poids démographique et économique, (36%), malgré son positionnement stratégique et jadis son avance de progrès industriel sur les pays frères, l’absentéisme notoire et la déraison politique ont relégué ces acquis à des années lumières. Mes chers compatriotes, Je ne peux occulter ou me débiner de mes engagements propres il y a quelque temps: en cette même occasion en 2010, dans l’élan de campagne et de coeur, j’ai fait des promesses d’aider, sur fonds propres, nos compatriotes malades dans l’arrière-pays. Les contingences politiques et obstructions nombreuses et ciblées n’ont pas encore permis, l’implémentation de ce projet symbolique qui sera tenu, soyez en assurés.

Mes chers compatriotes,
En entrant dans l’année 2013, je suis confiant que notre avenir se dessine en mieux, que notre tragédie prendra fin par nos efforts communs, par le dialogue ou par le rapport de force, et surtout par les sacrifices à consentir ensemble. Je sais que le Cameroun est un pays de paix. Je n’ignore pas que nos populations redoutent les drames de la confrontation politique de rue. Mais il n’y a pas lieu de feindre que la coupe est pleine, que le dialogue sincère est bloqué, que les gaz sociaux menacent de faire sauter le couvercle si nous ne l’ouvrons pas courageusement nous-mêmes, et surtout que notre pays n »échappe pas au spectre des solutions ultimes. Il nous revient (et je l’appelle de tous mes v ux), en synergie avec toutes les forces de progrès incluant l’armée nationale dont le premier devoir est de protéger la nation, d’assurer au Peuple un meilleur destin. Notre pays a besoin d’un souffle et d’un espoir nouveaux, la chance doit être donnée à notre jeunesse et plus largement à notre progéniture de poursuivre un chemin glorieux dans un pays de paix durable et de modernité sociale avec pour piliers, la liberté, la démocratie, l’Etat de droit et la justice sociale. L’excellence, le progrès commun, le respect et le partage en sortiront. Pour terminer, je vais vous souhaiter à tous, mes chers compatriotes, chers frères et s urs, où que vous soyez, quel que soit votre statut et vos idées, en mon nom propre et celui du CNL qui ne se départira pas de son agenda patriotique, de passer une bonne et heureuse fête de nouvel an, en formulant à l’endroit de chacun de vos familles, mes sincères v ux de courage, de santé, de paix durable, d’engagement pour notre pays et d’espoir au cours des mois à venir.

Vive le Cameroun.

Chief Mila Assoute, président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun
njanguipress.com)/n

Cameroun: Nouvelles révélations dans l’affaire du crash du Boeing de la Camair

Elles sont de Milla Assoute, qui a fait un post médiatique pour répondre à un article de presse paru dans un journal local, le mentionnant parmi les responsables

Réagissant à des accusations parues dans le journal « La Nouvelle », une presse réputée proche de certains responsables politiques camerounais, Pierre Milla Assoute aujourd’hui en exil en France, a fait savoir sa part de vérité dans l’affaire des indemnisation du crash du Boeing 737 de la défunt CAMAIR, lors d’un atterrissage à Douala, il y a 15 ans. la lettre de réponse met en lumière, documents à l’appui, des éléments de cette affaire pour laquelle une enquête judiciaire n’a pas encore été officiellement ouverte, depuis sa révélation par une des lettre de Marafa Hamidou Yaya, l’ancien ministre d’Etat aujourd’hui face à la justice. « La ligne de défense du palais est ridicule. Certains renégats propagent que l’argent spolié au détriment de la Camair et des victimes du crash, est versé dans les caisses de l’Etat, d’autres arguent que le procès n’a jamais réclamé les indemnités du crash du « Nyong » à la Cour arbitrale. Un déni hélas ! Le transfert de SAA est arrivé à la SGBC au 29, Bd Haussmann. Il comprend bien l’indemnisation des 2 accidents d’avion. L’argent reçu a pris une destination sulfureuse, viré dans un autre compte bancaire sulfureux à Neuilly-Sur-Seine, comme celui du Bd Haussman de Jean Foumane Akame, au nom d’une société d’Etat sur laquelle, Paul Biya, a la haute main », fait savoir dans sa lettre Milla Assoute.

Au passage l’ancien cadre du régime devenu aujourd’hui son pourfendeur, cite le nom de nombreuses personnalités impliquées dans l’affaire. Le nom de Monsieur Jean Foumane Akame, revient à plusieurs reprises, faisant état de ce que les indemnités reçues qui n’étaient plus que de 31 milliards étaient gérés par lui. «Il est incontesté qu’au terme du procès, un virement de TRANSNET/SAA de 40,5 milliards, est arrivé sur le compte n°: 000 78 01 39 14 -53 ouvert par Monsieur Fouman Akame Jean, dans les livres de la SGBC 29, boulevard Haussmann 75009 Paris (France) au nom de : Etat du Cameroun/Présidence de la République, compte sur lequel Il est le seul signataire. Dans un Etat de droit, Je ne méritais donc pas seulement d’être payé en retour d’investissements, mais aussi d’être décoré par mon pays, d’avoir ramené 40 milliards inespérés à la Camair et aux victimes du crash, au lieu d’être vilipendé, menacé de mort.A la vérité, celle qui révèle toujours le boisseau, je le mérite, contre la justice des forts à laquelle s’était joint Marafa et à qui je pardonne ce mal. J’attendrais l’avènement d’un pays juste, mes ayants droits aussi, comme ceux du crash, la justice sera faite », explique Milla Assoute. L’affaire de l’indemnisation des familles et des victimes du crash en 1995 continue ainsi de s’animer dans la presse, avec son lot de révélations. Pour chaque accusation, suit un droit de réponse très argumenté « preuves » à l’appui. Au sein de l’opinion publique, même si on apprécie à juste titre cette transparence forcée, on s’interroge sur la crédibilité des diverses déclarations, et surtout sur la raison pour laquelle il y’ au eu autant d’années de silence.

Mila Assouté apporte des « nouvelles informations » sur la gestion du crash de la Camair

Avis à a communauté internationale: Paul Biya sera déposé

Par Chief Pierre Mila Assouté

Le Conseil National de Résistance et de Libération du Cameroun informe la communauté internationale que le Peuple Camerounais subit aujourd’hui le 9 Octobre 2011 , une oppression électorale inacceptable que Paul BIYA et ses comparses imposent à la Nation souveraine du Cameroun.
Il sera déposé à tout moment à compter du 1 er Octobre 2011 date où le CNL a ouvert la résistance.
Le cabinet civil de l’autocrate Paul BIYA a ouvert une négociation avec la direction du CNL en passant pas Moscou le 4 Octobre 2011.
A l’exigence de l’annulation du scrutin et de la dissolution d’Elecam formulée par le CNL, le Cabinet de Paul BIYA que dirige Belinga Eboutou a offert au leader du CNL Chief Pierre Mila Assouté via le représentant du RDMC à Moscou, les propositions de vénalité habituelle qui caractérise ce régime. Un terme définitif est mis par Chief Mila Assouté à une offre politique qui a pour objet, non pas de répondre aux espérances du Peuple, mais d’abandonner la résistance pour aider à maintenir illégalement un dictateur qui a pris la nationalité Suisse au pouvoir contre des strapontins et des avantages personnels.
Il n’est pas inutile de revenir sur le processus électoral confisqué par le dictateur BIYA qui instrumentalise toutes les institutions de la République pour se maintenir au pouvoir après 29 ans de règne contre le gré de l’immense majorité de la souveraineté nationale.
Il est patent que la Diaspora camerounaise où un droit de vote a dû être accordé à un mois de la date du scrutin et ce, suite aux pressions internationales et nationales énormes, moins de 5000 compatriotes sur 4.5 Millions de Camerounais résidents à l’étranger, selon les chiffres officiels du ministre des relations extérieures du Cameroun, ont pu s’inscrire sur une liste électorale. Il faut signaler que tous les inscrits n’ont pas reçu leur carte électorale qui ouvre droit au vote. Je ne l’ai pas reçu moi-même alors que je me suis régulièrement inscrit.
Le parallèle de ce ration au Cameroun permet de comprendre la mascarade qui se passe aujourd’hui dans notre pays et que BIYA et ses larbins s’empresseront de légaliser à la Cour suprême où ses amis sont chargés de basses besognes.
Nous ne reviendrons pas sur la sélection de candidats de paille ni sur l’exclusion d’adversaires véritables pratiquée par ELECAM et la Cour Suprême aux ordres de Paul BIYA
Un couvre feu avec fermeture des frontières nationales est décrétée pour une élection paisible !
Les militaires, les gendarmes, la policiers, le BIR, sont partout postés pour intimider la population
du Cameroun le jour de la supercherie électorale.
Face à cette oppression armée, le Peuple du Cameroun impuissant , ne se laissera pas faire.
Le Conseil National de Résistance et de libération et le Peuple du Cameroun, déposeront PAUL BIYA par tous les moyens. Le CNL le signifie d’ores et déjà à la communauté Internationale prise à temoin , pour qu’elle ne considère pas demain le coup d’Etat de Paul BIYA et ses amis comme une élection légitime.
Le CNL prévient fermement de nouveau les membres d’Elecam et de la Cour suprême qui se rendent coupables de cette oppression, qu’ils seront traité devant les juridictions nationales ou internationales le moment venu, de la même manière que Paul BIYA lui-même et tous ses complices ;
Le CNL demande au Peuple du Cameroun de rester courageux et confiant, la victoire finale est au bout de la résistance qui est ouverte depuis le 1er Octobre 2011 sur l’ensemble du territoire national et dans la Diaspora et qui agira sans préavis.
Le CNL demande à la jeunesse patriotique Camerounaise de se détourner de la mascarade de Paul BIYA et de rester mobilisée jusqu’à l’assaut final avant fin 2011 contre l’imposture du pouvoir et la déprédation des richesses collectives par une vermine qui sera décapitée à la tête de l’Etat.

Message du conseil national de résistance et de libération du Cameroun

Par Chief Pierre Mila Assouté

Le 1er Conseil National de Résistance et de Libération s’est tenu sous la présidence de Chief Pierre Mila Assouté.

L’attention de l’opinion nationale et internationale est appelée sur les points ci-après:

Le CNL crée une Armée Nationale de Libération du Cameroun. Elle est constituée de Camerounais, des patriotes de l’armée camerounaise parfois humiliée aux frontières sans moyens de défense par des simples braqueurs. Son action est placée sous l’autorité politique de Chief Pierre Mila Assouté pour libérer ensemble avec le Peuple, la Nation Camerounaise de l’autocratie, de l’exploitation sans fin et de la tyrannie qui caractérisent le régime de Paul BIYA et ses déprédateurs invétérés.

Le CNL renouvelle son appel à toute l’armée du Cameroun et aux forces de maintient de l’ordre : généraux, officiers, sous-officiers, gendarmes et soldats, anciens combattants, de ne pas accepter de tirer sur nos frères et s urs qui luttent pour la liberté et la démocratie, au risque de s’exposer personnellement aux représailles internationales et à celles ciblées de l’Armée Nationale de Libération qui est chargée de sa protection. Tous les patriotes sont invités à rallier l’action du Peuple souverain du Cameroun et de l’Armée Nationale de Libération. Ensemble, en bon ordre politique qui assure la sécurité à notre Peuple, engageons une résistance pour la liberté et démocratie.

Le CNL indique à tous les Camerounais, qu’à compter du 1er Octobre 2011, le pays entre dans la résistance. Elle se manifestera sans aucun préavis partout dans le pays où les Camerounais sont opprimés et abusivement exclus du processus électoral.

Tout soldat qui abandonne le commandement militaire de Paul BIYA pour rejoindre le Peuple et l’Armée Nationale de Libération pendant son déploiement, verra son échelon progresser et sa prime salariale augmenter du même montant pendant et à l’issue de la libération.
Le salaire des fonctionnaires sera rétabli au niveau où il était avant la dévaluation de 1993, selon les catégories .Un salaire minimum sera institué à 100.000 Cfa pour tout type d’emploi au Cameroun après un audit des finances publiques.
Les paysans bénéficieront d’un soutien agricole prioritaire de 300 Milliards Cfa pour mécaniser l’agriculture et booster l’élevage et la pêche, soit 30 milliards par Région.
La jeunesse aura un soutien à la première insertion sociale de 50 milliards Cfa dès la fin des études soit 5 milliards par Région.
Une prime de chômage de 25.000 Cfa mensuel sera instituée pour protéger le chômeur de la déchéance humaine pendant la période de recherche d’un emploi.
La santé des populations sera prise en charge par l’Etat avec le principe de la solidarité nationale et de la sécurité sociale. Les vieux, les veuves et les orphelins seront protégés par la solidarité nationale.
La misère, l’humiliation des populations du Cameroun, les vols de la richesse nationale, le déclassement international de notre pays et les conseils ministériels instaurés dans les aéroports ont trop duré et doivent maintenant cesser.

EN CONSEQUENCE :

A-L’élection présidentielle du 9 Octobre 2011 prive abusivement l’immense majorité du Peuple du Cameroun à l’intérieur et à l’extérieur du pays de participer librement en toute transparence au choix du président de la République : c’est un coup d’Etat électoral inacceptable. Elle est nulle et de nul effet pour notre mouvement de libération.

B- ELECAM et tous ses membres sont fermement invités dès à présent à cesser leur mascarade et leur propagande au risque d’assumer des responsabilités individuelles avant, pendant et au terme de la libération.
-La Cour suprême qui se mue occasionnellement en Conseil Constitutionnel pour de basses besognes est concernée par la même mesure.
-La nationalité Suisse de Paul BIYA étant établie, sa candidature au poste de président de la République est nulle et non avenue au Cameroun.
Disons à Paul BIYA lui-même et ses partisans, mais aussi à tous ses candidats de paille conviés à l’escorter à un nouveau couronnement de 7 ans qu’ils doivent immédiatement arrêter ce cirque qui expose le pays à une explosion certaine.
Rappelons :
Que par son Manifeste du 23 Septembre 2011, le CNL a clairement indiqué à l’opinion nationale et internationale, sa détermination à permettre sans délai l’entrée du Cameroun parmi les pays libres en Afrique.
Que la majorité du Peuple Camerounais est blasée des élections truquées et désabusée de 29 ans de prestidigitation politique, de déprédation, de crimes de sang qui minent les familles, hypothèquent la jeunesse et l’avenir de la progéniture nationale.
Que les institutions instrumentalisées violent les lois et foulent aux pieds les Conventions internationales…
Que le CNL rejette toutes les décisions d’ELECAM et de la Cour suprême ainsi que la candidature litigieuse de Paul BIYA
En ce jour de l’an de grâce du 1er Octobre 2011, conformément à ses objectifs patriotiques de libération immédiate du Cameroun, d’indépendance du territoire et d’adhésion à la modernité, de l’urgence de la mise en place d’un Etat de droit, de liberté et de démocratie, du souci de relèvement du standard de vie de notre Peuple et celui de progrès commun :
(i)-Invite le Peuple du Cameroun muselé, dès aujourd’hui, à opposer une résistance farouche contre l’usurpation du pouvoir qui augure de se prolonger le 9 Octobre 2011.
(ii)Lui demande de prendre en main son destin et de rejeter définitivement les massacres de nos enfants et de nos parents lors des moindres manifestations politiques pacifiques : 200 de nos jeunes frères et s urs affamés n’ont-ils pas été massacrés les mains nues en fin Février 2008, sur ordre de Paul BIYA ?
(iii)-Encourage le Peuple Camerounais partout où il se trouve dans le monde, de s’approprier au besoin sans crainte tous les symboles de l’Etat à l’intérieur du Cameroun, mais aussi à l’extérieur de celui-ci, propriété du Peuple souverain, en guise de libération de notre Nation du joug d’une deuxième colonisation par ses propres fils.
(IV)-lui assure toute protection contre toute agression armée en cas de besoin.

Considérant que la nationalité Suisse de Paul BIYA est un parjure à l’égard de notre pays,
Disons qu’il pourrait en répondre conformément à nos lois s’il persiste à rester au pouvoir par la force.
Le CNL est ouvert à une sortie honorable immédiate de Paul BIYA et lui conseille de la saisir.

DECISIONS DU CNL.

1- L’élection présidentielle du 09 Octobre 2011 est, pour le CNL, nulle et de nul effet pour toutes suites à venir.
2- Il est vivement déconseillé aux Camerounais et aux diplomates, de prendre part à cette élection ou d’apporter un soutien au coup d’Etat électoral organisé par Paul BIYA et ses complices multiformes clairement identifiés.
3- Les Consulats et les Chancelleries étrangères accrédités au Cameroun, sont invités à ne plus délivrer de visas de sortie du territoire aux membres du régime illégitime de Paul BIYA jusqu’à l’issue de la libération totale du pays.
Assurons les pays étrangers et les investisseurs de garantir la continuité de l’Etat à l’issue de la libération de notre Peuple.
Un contact de téléphone du CNL sera communiqué au plus tard le 03 Octobre 2011.
Les Ambassadeurs du Cameroun accrédités auprès des pays étrangers et de l’ONU, ont jusqu’au 10 Octobre 2011 pour faire valoir leur soutien à la libération.

Le CNL est convaincue que seule une nouvelle élection présidentielle libre, transparente, inclusive et démocratique, organisée à l’issue d’un consensus national que refuse Paul BIYA et les siens, peut assurer une paix durable à notre pays.

Appel à la résistance du peuple camerounais: Manifeste de résistance et de libération du Cameroun

Par Chief Pierre Mila Assouté

Un moment grave de l’histoire de notre pays va commencer: la libération du Cameroun. Les gestionnaires des élections Présidentielles du 9 Octobre 2011 sont structurés uniquement pour introniser Paul BIYA au pouvoir, sans rival véritable.
Dans notre pays il s’est développé un clivage social inacceptable. D’un côté on a les petits ouvriers, les « débrouillards » et les paysans misérabilistes, les intellectuels insoumis humiliés, les chômeurs diplômés attitrés, les étudiants sans bourses d’Etat, ceux qui meurent sur place sans soins, et de l’autre côté, les membres de l’oligarchie régnante et leurs complices dans « l’opposition » rayonnant de bonheur, qui pillent le pays à leur seul profit. Les jeunes et les paysans sont moins que des esclaves, les commerçants et les transporteurs rançonnés, les « bayam sélam » rackettés, les enfants de plus en plus déscolarisés et livrés dans les rues, les intelligences s’expatrient…La paix déclamée par BIYA est une paix est de cimetière…

Un Conseil National de Résistance que je dirige s’engage à mener la lutte de libération de notre pays. Il rendra aux Camerounais la dignité qui lui est volée depuis 30 ans et à notre pays son rayonnement international et son honorabilité ternis.
L’immense majorité du Peuple Camerounais humilié, réclame la fin du régime BIYA comme celui de MOUBARACK en Egypte, ou Ben Ali en Tunisie, et ailleurs.
Il n’est plus à expliquer que l’emprise autocratique de Paul BIYA sur le pays bloque notre progrès commun depuis 29 ans au profit d’une minable oligarchie mesquine.
Notre v u le plus cher a toujours été de parvenir avec la majorité du Peuple qui est acquis à la modernité, à un changement démocratique par la voie électorale. Cette voie nous est refusée. L’opinion nationale et internationale est 2 fois témoins de ces refus arbitraires. Le projet alternatif proposé par la voie des urnes, ce qui est conforme à la Constitution du Cameroun, est persécuté, refoulé une 1ère fois à la présidentielle d’Octobre 2004 et une 2ème fois de trop à celle de 2011, au nom de la force. L’espoir du « mieux-être » du Peuple Camerounais que porte Pierre MILA ASSOUTE est systématiquement et sans fondement de droit rejeté par Paul BIYA et sa bande. Or toute oppression et dénie de justice portent les germes d’une résistance.
Les institutions politiques, la justice et l’armée sont presque « privatisées» au profit d’un individu qui a accédé au pouvoir depuis 29 ans sans élection et s’y maintient de force pour ses jouissances privées. Les candidats de paille sont suscités, financièrement aidés pour escorter Paul BIYA à son couronnement en écartant tout rival de poids à chaque parodie d’élection présidentielle. L’appareil d’Etat se mélange au RDPC son parti politique.
ELECAM, organe électoral en principe impartial et la Cour Suprême sont vassalisés et taillés sur mesure pour dire un résultat arbitraire au bout des scrutins.

La résistance immédiate se présente désormais comme la seule alternative pour faire échec au coup d’Etat électoral de Paul BIYA et les siens. La Constitution du Cameroun a subi des coupes scélérates dans un bain de sang effroyable, rien que pour assouvir le dessein personnel d’un paresseux et nullissime autocrate. 200 de nos jeunes compatriotes qui tentaient les mains nues par des manifestations pacifiques d’y faire obstacle ont été massacrés.

J’invite toute la jeunesse nationale, les paysans abandonnés à eux-mêmes depuis 30 ans, les motos-taxis, les sauveteurs, les laissés -pour -compte, les chômeurs, les réseaux associatifs, les syndicats des transporteurs, ceux des travailleurs, les Camerounais de la Diaspora, les artistes patriotes, et aussi tous les amis du Cameroun qui partagent les drames de notre Peuple et qui souhaitent ou qui contribuent à l’essor de notre pays, à soutenir sans réserve la résistance et la libération nationale qui s’engagent dans la lutte pour la démocratie et la liberté.
L’ uvre de libération du Cameroun va démarrer sans autre préavis, soyons y préparés. Notre pays mérite la démocratie et la liberté au même titre que les Nations modernes. Nous irons chercher ces valeurs à tout prix, y compris au sacrifice suprême, pour la liberté dans mon pays.

La confiscation de force du pouvoir politique est clairement et nettement exprimée par Paul BIYA et son oligarchie. Elle sera stoppée y compris de force par les mouvements populaires de libération nationale.
Je m’engage ici à conduire physiquement sur le terrain, avec des patriotes engagés, la bataille politique de libération de mon pays.

Je lance également un appel à l’armée Camerounaise et à toutes les forces de maintien de l’ordre : la bataille de libération de notre Peuple concerne aussi l’armée. Les soldats doivent refuser de tirer sur leurs frères et s urs et protéger notre Peuple. Je recommande aux officiers généraux, aux officiers marins, aux officiers de l’armée de terre et ceux de l’armée de l’air, aux officiers de gendarmerie, aux divisionnaires et commissaires de police, aux officiers, inspecteurs et gardiens de la paix, à tous les Sous-officiers et soldats des corps armés de se remettre au service du Peuple et non pas d’un homme en villégiature permanente en Suisse où des indices irréfutables et vérifiées montrent l’acquisition d’une autre nationalité par Paul BIYA, à se joindre au Conseil National de libération de notre pays pour redonner espoir et vie à nos frères et s urs et restituer ses lettres d’Or à la Nation Camerounaise.
En revanche, je préviens fermement tous les soldats, tous grades confondus qui seraient tentés de massacrer le Peuple, des représailles internationales auxquelles ils s’exposeraient personnellement, et celles de la résistance féroce ciblée du CNL.
Les armes de notre Nation vous le savez, servent à protéger le Peuple du Cameroun. Elles n’ont pas vocation à massacrer les fils et les filles de notre patrie, exténués, qui meurent de faim, de soif et de maladie et s’engageraient à protester contre l’oppression des criminels économiques et politiques qui se cachent dans l’Etat.
Le Conseil National de Résistance et de Libération demande à Paul BIYA de quitter pacifiquement sans délai le pouvoir et de revendiquer ouvertement sa 2ème nationalité Suisse incompatible avec sa candidature à cette élection.
L’érosion du socle unitaire menace gravement la cohésion nationale. Le tribalisme d’Etat entretenu n’est plus dissimulé. Certains membres du gouvernement à l’instar de Amadou Ali, remettent en cause la capacité électorale du Peuple Camerounais à se choisir un président de la République par les urnes. Ils en sont à renier aux groupes ethniques ciblés, notamment les Anglos-Bamilékés et les Bétis, la légitimité d’envisager démocratiquement la succession de Paul BIYA à la fin de son long règne !!!
Les juges sont devenus des bourreaux à charges qui broient les adversaires politiques de Paul BIYA et s’échinent à violer ostensiblement et sans scrupules les Conventions internationales ratifiées par le Cameroun.
Des pans entiers du Peuple avec leurs candidats sont exclus du processus électoral par un complot d’Etat piloté par l’autocrate Paul BIYA lui-même. L’importance démographique des Régions est manipulée. Tenez en l’exemple : moins de 5000 électeurs sont inscrits pour prendre part à l’élection du 9 Octobre 2011 sur les 4000.000 de Camerounais vivant à l’étranger ;

Lorsqu’un régime politique dénie à une partie du Peuple le droit d’exprimer démocratiquement son opinion politique, il y a rupture de la Constitution et donc menace grave sur les fondements de l’Etat. Un Peuple opprimé est légalement fondé de résister contre l’oppression.

Paul BIYA a perdu toute légitimité à diriger les Camerounais. Il veut de force se faire introniser par ses marionnettes installés à ELECAM et ses larbins de juges séniles et corrompus qui rendent des jugements contraires au droit parce que maintenus par favoritisme à plus de 80 ans à la tête de la Cour suprême. Le CNL ignore par conséquent, l’ensemble des décisions fantaisistes et honteuses de rejets administratifs et politiques de tous les candidats recalés maquillés de légalité par des juges retraités.
Le Conseil national de résistance et de Libération ne voit aucune solution autre que l’effondrement du régime BIYA pour donner un nouvel espoir à notre Peuple. Une deuxième colonisation du Peuple Camerounais par ses propres fils est inacceptable.
Je m’engage à conduire avec loyauté et fidélité la lutte de libération et la mise en place des institutions de transition.
Le Conseil demande le soutien de la communauté internationale, notamment de l’ONU, l’Union Africaine, l’Union Européenne et particulièrement la France et les Etats-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, pour accompagner victorieusement à son terme sa lutte pour la démocratie et la liberté.

En conclusion, l’élection présidentielle du 9 Octobre 2011 est une mascarade, un coup d’Etat électoral prémédité par des prévaricateurs notoires. C’est une déclaration de guerre contre notre Peuple qui ne se laissera pas faire. Le Conseil s’y opposera farouchement jusqu’à la libération totale du pays.
Un gouvernement de transition sera mis en place pour une durée de 18 mois.

Communiqué du RDMC sur le rejet de la candidature du Pr. Mila Assouté

Par Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun

Les membres du bureau politique et du bureau national du RDMC se sont réunis à Yaoundé et Paris conjointement en session extraordinaire pour statuer sur la suite politique à donner à la provocation du régime du RDPC et son Elecam.

Le dossier complet de candidature du professeur Pierre MILA ASSOUTE à l’élection présidentielle du 09 octobre 2011, régulièrement déposé à la direction d’ELECAM à Yaoundé le samedi 03 septembre 2011 a été rejeté le vendredi 09 septembre11.

La décision n° 051/ELECAM/CE du 09 septembre 2011 portant ce rejet par le CONSEIL ELECTORAL D’ELECAM en donne les motifs suivants :
« Défaut de présentation du certificat d’imposition et défaut de présentation d’une pièce justificative d’une résidence continue dans le territoire national d’au moins 12 mois ».

Il s’agit là d’arguments fallacieux puisque le dossier de candidature du président du RDMC contenait tous les éléments requis par la loi. Le professeur PMA qui n’exerce aucune activité imposable au Cameroun a produit un certificat de non imposition délivré à Douala. La loi est sans équivoque sur la question et c’est ce document que produisent au Cameroun tous les candidats sans activité imposable. Quand à la pièce justificative de résidence continue sur le territoire national, il s’agit d’une pure création par ailleurs illégale du conseil électoral d’ELECAM. En effet cette pièce ne figure pas dans liste des éléments à produire dans le dossier de candidature. De plus, les dispositions de la convention de Genève du 28 Juillet 1951 et du protocole de New York de 1967, documents tous deux ratifiés par l’Assemblée Nationale et promulgués par le président du Cameroun, dispensent les refugiés politiques de l’obligation de résidence continue sur leur territoire national. Or, Monsieur MILA ASSOUTE a produit la décision de son admission au statut de refugié politique le 22 décembre 2008.
Sa résidence continue est donc à Santchou où les autorités d’Elecam elles-mêmes en se conformant à la Convention de Genève lui ont notifié le rejet à son adresse à sa résidence de Santchou.

Le pouvoir RDPC est un récidiviste. Il avait déjà fait soutirer une pièce du dossier de candidature du chief MILA ASSOUTE à l’élection présidentielle de 2004 pour invalider cette candidature.
La garde présidentielle n’avait pas hésité d’aller récupérer de force entre les mains du greffier en chef de la Cour suprême, le dossier de recours introduit par le candidat Pierre Mila Assouté à ladite Cour.

Le RDMC proteste avec la dernière énergie contre ces multiples forfaitures à l’endroit d’un citoyen qui, jouissant de tous ses droits civiques et politiques est à récurrence privé de solliciter les suffrages de ses compatriotes.
Nous mettons en grade le pouvoir de Yaoundé qui sera comptable des conséquences de cette autre décision arbitraire qui harcèle notre candidat et nos militants.
Le RDMC va introduire une requête auprès de la cours suprême qui fait encore office de Conseil Constitutionnel et attendra le verdict sereinement pour en aviser.

Le candidat du RDMC demande aux militants et sympathisants de notre parti national et au Peuple Camerounais tout entier qui aspire au changement démocratique par les urnes, de rester calme jusqu’à l’issue du verdict de la Cour suprême statuant en dernier ressort en matière Constitutionnelle.

La cellule de crise et de veille de notre parti analyse la situation et se prononcera sur cette situation à l’issue du recours engagé. Tous les militants et sympathisants de notre parti, à l’intérieur et à l’extérieur du pays dans nos démembrements ainsi que l’ensemble du Peuple Camerounais qui aspire au changement démocratique sont invités à rester très mobilisés.

Mr Pierre Mila Assouté fera son apparition au Peuple dans le pays en conséquence.
Dans les jours très prochains.
Attachés à l’intérêt national et la paix, notre parti et son candidat Pierre Mila Assouté exhortent la Cour suprême du Cameroun à prendre ses responsabilités. Elle a l’occasion historique de ne dire que le droit, base légale de la stabilité dans tout pays de droit.
Le monde a vu ailleurs, une mauvaise inspiration des juges plonger leur pays dans la désolation et les drames qui étaient pourtant évitables.

Chief Mila Assouté: Nouveau candidat à la présidentielle camerounaise de 2011

Convaincant dans le propos et surtout confortable dans son discours, il veut jouer sa partition durant les élections de cette année

On le murmurait et c’était un secret de polichinelle. Mila Assouté s’est déclaré ce mardi 24 mai candidat à la présidentielle de cette année au Cameroun. Lors d’un petit-déjeuner de presse dans un hôtel à quelques jets de pierres des champs Elysées à Paris.

Je suis réfugié politique en France, statutairement, et c’est pourquoi j’annonce devant vous ma candidature. J’espère pouvoir le faire bientôt en meeting, au Cameroun.
Mila Assouté, mardi 24 mai 2011

En effet, dans son programme, il prévoit un retour au Cameroun. Pour faire campagne, rencontrer les membres de son parti, mais surtout faire taire ses détracteurs qui lui ont toujours reproché son éloignement de a scène politique réelle du Cameroun. Et donc, des préoccupations des camerounais.

Né le 30 mai 1957 à Nkongsamba, Mila Assouté est né chef. Son père, chasseur à ses heures perdues mourut à 28 ans avant la naissance de ce dernier. Le jeune chef ne peut donc pas assurer le pouvoir et une régence est mise en place. Il fait son école maternelle et primaire à Ngwatta, dans la chefferie supérieure de Santchou dans la Menoua. Il va ensuite à Yaoundé faire ses études secondaires au collège Montesquieu à Mvog-Ada, Ces de Ngoa-Ekelle et enfin Lycée Leclerc. Il obtient son baccalauréat en 1978. La régence royale prend fin et Chief Mila Assouté, à 24 ans, est installé officiellement dans ses fonctions de chef supérieure des Mbo. Il est élu député de la Menoua (Ouest Cameroun) en 1983 (plus jeune député). En 1988, après un mandat, il perd le siège. Certains lui reprochent ses « yeux très ouverts ». En 1989, contrôleur de gestion, il part du Cameroun pour Paris pour poursuivre ses études. Dess en commerce international en poche en 1991, il part aux Etats unis où il obtient un stage à l’organisation non gouvernementale United Black Fund affiliée à l’Usaid (L’Agence des Etats-Unis pour le Développement International). Il rentre au Cameroun en 1996 accrédité pour ouvrir une représentation de l’organisation au Cameroun avec pour zone de couverture toute l’Afrique centrale. Lors du congrès du rassemblement démocratique du peuple camerounais, il est invité spécial du président de la république du fait de son statut de représentant résident. Mais à ce congrès se jouera une nouvelle partition car il est nommé membre du comité central du RDPC.

Il propose des réformes dans le but de dépoussiérer sa formation politique et pour appuyer sa volonté de faire bouger les lignes, se déclare prêt à démissionner si un congrès n’est pas organisé avant les élections présidentielles de 2004. Ce qui ne sera pas fait. Dans la foulée, Mila Assouté se déclare candidat du RCNR (ralliement au changement pour la nouvelle république). Sa candidature est retirée et il vit une année difficile au Cameroun où d’ailleurs il déjoue une tentative d’assassinat. Le spectre de 1988 s’abat à nouveau sur lui et comme en 1988, un nouveau départ s’impose. Et là commence l’exil parisien. Mila Assouté est installé et vit à Paris depuis Septembre 2005. 6 ans donc qu’il est parisien. Exilé politique et non alimentaire comme il le dit lui-même pour faire taire ses détracteurs. Il a choisi d’occuper l’espace publique à sa façon.

Le ralliement au changement pour la nouvelle république, l’ancêtre du Rdmc fut créé le 12 octobre 1995 par Ferdinand Ngoubene, Jean Ewane et André Marie Essomba Messi. Jean Raoul Makondo, Paul Abouna, Machia Baniaken et Derek Dzeka Tangwa constituent l’équipe de campagne du candidat Mila Assouté en 2004. Le 27 janvier 2007, le pays organise les élections législatives et pour se faire un sang neuf, les membres du parti se réunissent en assemblée générale ordinaire à Yaoundé en l’absence de Mila Assouté, déjà en France. Ils décident alors de changer la dénomination du parti et le Rcnr devient le Rdmc. Ces élections législatives/municipales laisseront aux candidats du Rdmc un goût amer car un seul poste de conseiller à la commune rurale de Santchou dans le département de la Menoua aura été ravi. Depuis lors, le Rdmc est devenu un panier à crabes où amis d’hier se déchirent et s’accusent mutuellement. Il finit par s’imposer ( ?) comme l’homme de la situation. Mais c’est au Cameroun que sera validée cette candidature !

Mila Assouté est candidat à la présidentielle au Cameroun
Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n

RDMC: Mila Assouté est candidat à la présidentielle de 2011 au Cameroun

Ancien cadre du Rdpc aujourd’hui exilé en France, il annonce son retour au Cameroun pour le mois de juin

Je déclare ma candidature à la présidentielle (…) Je suis réfugié politique en France, statutairement, et c’est pourquoi j’annonce devant vous ma candidature. J’espère pouvoir le faire bientôt en meeting, au Cameroun.
Mila Assouté, mardi 24 mai 2011

On le murmurait et c’était un secret de polichinelle. Mila Assouté s’est déclaré ce mardi 24 mai candidat à la présidentielle de cette année au Cameroun. Lors d’un petit-déjeuner de presse dans un hôtel à quelques jets de pierres des champs Elysées à Paris.

Mila Assouté ce 24 mai 2011 à Paris se déclarait candidat à la présidentielle camerounaise
Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n

En effet, dans son programme, il prévoit un retour au Cameroun. Pour faire campagne, rencontrer les membres de son parti, mais surtout faire taire ses détracteurs qui lui ont toujours reproché son éloignement de la scène politique réelle du Cameroun. Et donc, des préoccupations des camerounais.

Pierre Mila Assouté, qui fut député à 24 ans puis un des cadres du parti de Paul Biya avant d’entrer dans l’opposition puis de s’exiler, dénonce un exercice du pouvoir personnel, un pays mal géré et sous la coupe d’une élite corrompue, et un système qui dénie le droit de vote à plus de 4 millions de Camerounais de la diaspora.

Une vue de l’assistance, ce mardi 24 mai 2011
Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n

Elections présidentielle de 2011: La grande alerte

Par Pierre Mila ASSOUTE, président national du RDMC

A la croisée des chemins
L’échéance présidentielle d’octobre 2011 place le gouvernement devant un choix manichéen : trouver un consensus avec les forces politiques de l’opposition pour créer les conditions d’une paix et d’un développement durables à travers l’organisation d’élections libres et transparentes ou alors, exposer le pays à une précipitation dans le chaos et la désolation en usant une fois de plus de fraudes et en instrumentalisant les institutions électorales et l’armée notamment le BIR, dans le but plus qu’incertain de maintenir, par la force et pour 7 années supplémentaires, Monsieur Paul BIYA à la tête de l’Etat après 29 ans de règne autocratique. Quel choix fera le gouvernement RDPC ?

Les risques de l’opacité
L’actualité récente n’incite pas à l’optimisme. La promulgation d’une loi adoptée à la va-vite pour castrer irrémédiablement ELECTIONS CAMEROON (ELECAM) est attendue. En privant cet organe de la simple possibilité de mettre à la disposition du Peuple les résultats qui lui parviennent lors des élections tout le monde sait que l’opacité se trame. Cette muselière imposée à ELECAM prouve non seulement que Monsieur Paul BIYA et ses partisans n’entendent pas laisser leur avenir politique dépendre du verdict des urnes, mais aussi suspectent y compris leur propre ombre qui pourrait contrarier leur volonté de faire main basse sur tout le processus électoral dans notre pays. En effet, ELECAM est actuellement composé de 12 militants du RDPC. Or, au lieu d’écouter les revendications légitimes par lesquelles les partis politiques de l’opposition et les représentants de la société civile lui demandent de se conformer à la loi en y désignant des personnalités indépendantes et respectées, Monsieur Paul BIYA décide plutôt d’adjoindre 6 autres membres à ses 12 affidés en fonction. Et, ultime verrou de sécurisation du coup d’Etat électoral annoncé, le gouvernement RDPC interdit donc à cet ELECAM pourtant à sa botte de publier la moindre tendance de résultats lors des élections. Désormais, l’exclusivité de la publication des résultats est réservée aux serviteurs du RDPC, déguisés en juges constitutionnels et réunis en conclave pour mystifier le Peuple réduit au statut de spectateur impuissant. D’ailleurs, les 18 membres de ELECAM peuvent, avec la nouvelle loi, rectifier dans l’opacité la plus totale et avant tout contentieux électoral, les suffrages issus des urnes. Une telle démarche est incompatible avec les principes républicains et ne pourra que générer des tensions sérieuses conduisant à une tragédie, car il faudra marcher sur beaucoup de gens pour espérer imposer par la force une victoire fausse de Mr BIYA !

Pourtant, avec une inconscience suicidaire, ils clament : « on y est, on y reste », n’hésitant pas à mettre à la tempe du Peuple et de l’opposition républicaine, le pistolet du chantage à la paix et d’un surprenant « appel du Peuple » : soit vous nous laissez impunément confisquer le pouvoir par la fraude et la force combinées, soit vous aurez la guerre civile. Certains leaders de partis politiques se contentent d’ailleurs de la compromission avec ce pouvoir, oubliant que la jeunesse nationale, flétrie par de longues années de misère et traumatisée par un chômage endémique, n’accepterait plus un nouveau détournement de son vote, ni la poursuite de sa déshérence. Le RDMC a une responsabilité politique : oeuvrer à libérer le Peuple Camerounais de la misère provoquée par la criminalité dominante qui gouverne. Notre crédo est la liberté, la démocratie, le progrès et la modernité. La voie des urnes nous apparaît donc a priori comme étant la seule légitime permettant aux citoyens de choisir librement un candidat parmi les concurrents à la charge suprême dans notre République ; à moins que le gouvernement de Monsieur BIYA ne s’obstine à imposer un autre mode de dévolution du pouvoir au Cameroun en invitant les partis concurrents à s’y adapter. Parti républicain attaché au libre choix des gouvernants par le Peuple souverain et épris de paix et de justice, le RDMC a saisi le juge camerounais des référés pour voir ordonner le rétablissement du vote des Camerounais de l’étranger arbitrairement obstrué. Les réquisitions du procureur seront versées vendredi le 22 Avril 2011 pour le verdict final.

L’instrumentalisation des institutions au service d’un individu
La stratégie gouvernementale, consiste à priver ELECAM de toute indépendance et de toute transparence pour en faire l’instrument d’un hold-up électoral. On se souvient qu’en février 2008, la révolte de la jeunesse, en proie à la faim et excédée par le tripatouillage constitutionnel qui a levé la limitation du mandat présidentiel, a été réprimée dans une mare de sang. Il ne fait pas de doute que la détermination larvée de la jeunesse nationale qui s’observe sur divers sites Internet, sera encore plus grande en cas de nouvelle forfaiture de ce pouvoir. De plus, les récents évènements de Côte d’Ivoire nous montrent, en grandeur nature, les graves dangers que présentent les institutions assujetties aux individus et qui refusent de donner effet au verdict des urnes. Les émotions qui fleurissent a postériori dans ces cas là, ne ressuscitent hélas jamais aucune des vies perdues … Nous n’avons pas le droit de nous taire lorsque se plante sous nos yeux le décor d’une tragédie annoncée. Le projet de loi taillé sur mesure pour plaire à Monsieur Paul BIYA personnalise les instituions législatives et électorales avec pour unique dessein : mourir au pouvoir.

Paul BIYA à François SOUDAN : « moi ou le chaos »
Oui, la machine funèbre est en marche. Monsieur Soudan du journal « Jeune Afrique » révélait cette phrase attribuée à Monsieur Paul BIYA : « Moi ou le Chaos ». Ainsi, une commande de 12.000 armes de poing de marque (bareta 2006) porte la signataire de Monsieur Atanga Nji, membre du RDPC que j’ai dénoncé d’acquérir illégalement des armes. Aucune enquête n’est ouverte pour faire la lumière sur une affaire aussi grave qui peut nourrir la guerre civile. Le porte-parole du gouvernement, Monsieur Issa TCHIROMA, très prolixe lorsqu’il s’agit d’invectiver les contradicteurs de son nouveau maître en usant de contre-vérités, n’a pas daigné apporter le moindre éclaircissement sur ce scandale concernant un ministre chargé de mission du Président de la République. Par ailleurs, je dénonce vigoureusement l’instrumentalisation de notre armée. La récente promotion de 10 officiers d’armée au grade de général, la veille d’une élection aussi capitale que celle d’octobre 2011, présente des étrangetés : comment explique t-on objectivement, alors que la sécurité du territoire national est constamment menacée, que seuls 2 parmi ces 10 nouveaux généraux nommés aient fait une école de guerre pendant que des colonels ayant ces qualifications attendent sur le banc de touche ou envoyés à la retraite peu avant ces promotions ! On est en droit de suspecter le choix des 8 autres généraux promus. Il donne le sentiment d’obéir à des fins politiciennes et de répondre en tout état de cause aux seuls critères de favoritisme, de népotisme ou d’alliance familiale… Au passage, on relèvera l’incongruité et l’humiliation de l’armée qui consiste à faire d’un général d’armée l’aide de camp du Chef de l’Etat. Le rôle qui attend ces promus de la dernière heure, dans la perspective d’octobre 2011 devient dès lors plus qu’évident.

Pour des élections transparentes
L’urgence est que sans délai les mesures à même de garantir la transparence des prochaines élections soient prises, à savoir :

-(i)la neutralité totale d’ELECAM, conformément à la loi : ses 18 membres à renommer doivent obéir aux critères prévus par la loi ;
-(ib) La publication des tendances ;
-(ic) les inscriptions du citoyen sans entrave sur les listes électorales en toute égalité de droit telle que suggère la Constitution ; l’accès aux cartes de vote à temps ;
-(id) l’élection à 2 tours ;
-(ie) le bulletin de vote unique ;
-(if) les procès-verbaux sécurisés et leur remise sans conditions aux représentants des candidats ;
-(ig) la proclamation du résultat final du scrutin au plus tard 72 heures après la fermeture des bureaux de vote ;
(ih)-la publication à la convocation du corps électoral, de l’ensemble de bureaux de vote et de la liste des électeurs inscrits sur le territoire national ;

J’en appelle d’ores et déjà le Peuple du Cameroun à la vigilance en alertant l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU), afin que nul n’en ignore : les élections transparentes sont un gage de paix.

A 7 mois de la présidentielle prochaine, je demanderais au gouvernement de préparer la paix et d’éviter de provoquer par son arrogance connue, la guerre.

Je mets par conséquent en garde tous les acteurs du régime de Yaoundé d’éviter d’entraîner notre pays dans des élections truquées.

Pierre Mila Assouté
Journalducameroun.com)/n

Mémorandum des demandes préélectorales des camerounais et membres du RDMC vivant à l’étranger

Par Pierre Mila ASSOUTE, président national du RDMC

Les Camerounais vivant à l’étranger, les membres du RDMC à l’étranger, veulent s’inscrire en 2011 et participer à l’élection présidentielle.

Ils exigent la mise en place des conditions minimales de transparence pour l’organisation d’une élection consensuelle pour éviter à notre pays, de plonger dans un conflit électoral à l’origine de plusieurs drames que vit le Continent Africain.

Les Camerounais vivant à l’étranger et désireux de prendre part au scrutin présidentiel d’octobre/novembre 2011 exigent leur inscription sans délai sur les listes électorales conformément à la Constitution de la République avant toute élection au Cameroun : dispositions de l’article 2(3) de la Constitution du 8 janvier 1996 : « le vote est égal et secret, y participent tous les citoyens âgés d’au moins vingt(20) ans ».

Ils exigent :
A) les élections transparentes : les inscriptions à l’intérieur et à l’extérieur du pays doivent prendre en compte tous les citoyens en âge de voter dans les seules conditions prévues par la loi.
La délivrance de la carte nationale d’identité payante comme condition de participation au scrutin est anticonstitutionnelle. Aucun règlement ne le prévoit non plus. La nationalité Camerounaise se constate par naissance ou par naturalisation : un acte de naissance, un certificat de nationalité délivré par un juge ou par une carte nationale d’identité.
La carte d’identité payante est une forme subtile de fraude pour exclure de nombreux Camerounais sans revenu et incapables par eux-mêmes de se faire délivrer une carte à 6000 Cfa dont le coût est ramené à 2.800 Cfa depuis février 2011. Aucun chômeur ne peut avoir cette somme au Cameroun pour payer son identification qui en réalité est une obligation régalienne de l’Etat. Le parti de M. BIYA (RDPC) propose le paiement de cette somme à des citoyens pour les faire voter en sa faveur ! C’est purement et simplement de la fraude électorale, de l’achat des consciences, contraires aux pratiques démocratiques.

B) proposition des solutions : élargissement des inscriptions, élections transparentes et large participation des populations, notamment les jeunes :

1- Instauration d’une carte d’électeur comportant la photo d’identité du détenteur et la référence, soit de son acte de naissance, soit de son certificat de nationalité, soit de sa carte nationale d’identité pour supprimer l’identité payante obligatoire.
2- Instauration d’une élection présidentielle à 2 tours
3- Instauration d’un bulletin de vote unique
4- Instauration de procès-verbaux sécurisés et infalsifiables
5- Proclamation du résultat de chaque bureau de vote et du résultat final en 48 heures
6- Composition consensuelle des membres d’Elecam
7- Publication 3 mois avant l’élection au plus tard des listes électorales et des bureaux de vote sur le territoire national
8- Distribution complète des cartes d’électeurs au moins 30 jours avant le scrutin
9- Participation de la communauté internationale (UA, ONU, UE, Commonwealth) dans les commissions de recensement des votes avant la proclamation du résultat final.

Lettre de condoléances du Président du RDMC aux forces de défense de l’armée camerounaise

Par Pierre Mila ASSOUTE, président national du RDMC

Nous venons d’apprendre avec consternation et une très vive émotion, le décès de plusieurs officiers supérieurs de notre armée dans un accident d’hélicoptère, survenu Lundi 23/11/2011 entre Douala et Yaoundé.

Ces officiers en mission, faut-il le rappeler, assuraient l’encadrement d’une unité spéciale de nos forces de défense, le BIR qui a, elle-même, été victime récemment d’une attaque ignoble de pirates dans la région de Bakassi causant 5 morts dont trois de ses éléments.

Au nom du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun et en mon nom propre, j’adresse à l’armée du Cameroun, en cette circonstance particulièrement douloureuse et pénible pour nos forces de défense et pour les familles des victimes, mes sincères condoléances et ma très profonde compassion.

Je remercierais les plus hautes autorités de l’armée de bien vouloir transmettre aux familles durement éprouvées ma solidarité à cette terrible épreuve qui les frappe et endeuille la Nation.

Nous saluons, la bravoure et la vaillance de nos soldats dans leur mission de sécurisation de notre territoire d’une part et rendons un vibrant hommage au colonel Avraham Sirvan, venu aider notre patrie à créer et à former nos soldats d’élite.

Un tel drame qui touche l’ensemble de la Nation, à travers cette institution qu’est notre armée, ne saurait donner à certains, l’occasion de stigmatiser les dérives d’une minorité de membres de ce corps d’élite dont on peut parfois regretter l’instrumentalisation politique.

Au moment où nos forces de défense s’apprêtent à commémorer son cinquantenaire, la Nation tout entière doit vibrer à l’unisson derrière ses valeureux soldats durement touchés par ces drames qui se succèdent fatalement.

Officiers supérieurs, officiers, Gendarmes et soldats, veuillez croire à l’expression de ma très profonde compassion en cette douloureuse circonstance.

RDMC: Pierre Mila Assouté admis à une haute distinction en Russie

A l’invitation du Front Populaire Ivoirien(F.P.I), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, une délégation, conduite par le Président du RDMC, Mr Pierre Mila ASSOUTE, constituée de trois vice-présidents MM : Siméon KUISSU, Andrew AKONTEH, Mme Marie Odette EDOA, et du secrétaire national à l’organisation Mr Christophe ENAME, a assisté, à Abidjan du 29 avril au 2 mai 2010, à la célébration de la « fête de la liberté ». Les travaux en assemblée plénière ont duré deux jours en présence de nombreux invités. Le Président du RDMC Mr Pierre Mila ASSOUTE est intervenu à la haute tribune d’honneur à deux reprises pour indiquer le regard qu’il porte avec son parti sur la liberté en Afrique, sur nos relations avec les pays occidentaux. Il a surtout appelé à la responsabilité politique de l’élite africaine et des leaders politiques d’Afrique pour une approche nouvelle de la notion de développement et du progrès scientifique dans le champ politique en Afrique au cours des 50 prochaines années, sous des applaudissements nourris des participants.

Le Président du RDMC a regretté que 50 ans après les indépendances, les Africains travaillent toujours dans les plantations avec des machettes et des houes alors que son élite intellectuelle passe beaucoup de temps à polémiquer sur la responsabilité de la colonisation qui doit être maintenant rangée derrière nous dans notre passé pour fixer les nouveaux défis du progrès. La délégation du RDMC avait été conviée à un dîner restreint offert aux invités de marque par le couple présidentiel, Mme et Monsieur GBAGBO, à leur résidence officielle. Un cadeau symbolique a été offert au RDMC par le Président du FPI au cours de ce dîner qui clôturait la visite.

Répondant à une autre invitation amicale au Benin à lui faite par le Président du Haut Conseil Béninois, le Pr Anicet Gabriel KOTCHOFA, Mr Mila ASSOUTE s’est envolé pour Cotonou. Séjour au cours duquel il a rendu des visites de courtoisie respectivement à la Présidence de la République et au Ministère des Affaires étrangères où il a été reçu en ami du Benin par les hautes autorités de ce pays. M. Mila ASSOUTE a ensuite regagné Paris le 12 mai 2010 en passant par Tripoli et Bruxelles pour se rendre immédiatement à Moscou. Il y était invité par les hautes autorités de l’académie publique de l’économie et de droit de Moscou pour y présenter sa nouvelle vision moderne des rapports géostratégique des grandes puissances avec l’Afrique. Sous la présidence du Recteur de l’Université Professeur Docteur BOUYANOV VLADIMIR PETROVICH, président le présidium des Professeurs, dans un amphithéâtre rempli d’étudiants en fin de cycle doctoral, Monsieur Pierre Mila ASSOUTE a fait un plaidoyer magistral pendant 1h45 mn sur « le contingentement comme facteur de développement dans les relations internationales », suivi d’un débat dense avec les étudiants, avant d’accéder sous un « standing ovation » à la plus haute distinction honorifique académique de Professeur Honoris Causa en présence de personnalités et du corps universitaire et de nombreux étudiants de Moscou au cours d’une cérémonie solennelle. Il est le 2eme Africain qui accède en Fédération de Russie au présidium de cette haute distinction. M. Mila ASSOUTE avait été retenu en 2008/2009 et 2010 comme auditeur chercheur à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes de l’Université de la Sorbonne à Paris 4. Il avait déjà été élevé au titre de Docteur Honoris de l’université industrielle de Belgorod par le Recteur V.G. SHUKHOV après un exposé et un échange instructif avec les étudiants sur « le repositionnement géostratégique des puissances industrielles dans le monde ». Expérience forte intéressante qui lui a permis d’apprécier non seulement la qualité de l’enseignement qui est dispensé dans cette université la plus grande en matière industrielle au monde mais aussi les applications concrètes des travaux des meilleurs étudiants en fin de cycle universitaire en Russie, sur le terrain de l’industrialisation scientifique du pays.

Le Professeur Docteur Gabriel KOTCHOFA, président du Haut Conseil Béninois de l’étranger, premier Africain à accéder à la haute distinction de Professeur Honoris, le Vice-président du RDMC Mr Thomas KOUTA, le Dr Célestin MBEL, contrôleur politique national du RDMC et représentant personnel du Président du RDMC à Moscou ainsi que de nombreux compatriotes Camerounais et Africains ont pris part à la cérémonie et au banquet offert par l’université.

M. Mila ASSOUTE dont les membres de la direction politique locale du parti prépare progressivement le retour sur le territoire national ainsi que celle des membres du bureau national encore à l’étranger a regagné ensuite Paris, son lieu d’exil, le 18 Mai 2010, pour prendre part à la marche citoyenne et politique, devant l’ambassade du Cameroun à Paris, visant à revendiquer le vote des Camerounais de l’étranger égaux en droit avec ceux de l’intérieur du pays tel que prévu dans la constitution de la République et la double nationalité .
S’agissant de la célébration de la fête nationale du 20 Mai 2010, le RDMC, très au fait des basses man uvres politiciennes du RDPC, n’a pas voulu prendre part à l’humiliation stratégiquement planifiée des partis de l’opposition devant les chefs d’Etats étrangers et les représentants des pays amis, orchestrée par le parti au pouvoir lors du fameux cinquantenaire du 20 Mai 2010 à Yaoundé. Les stratèges du RDPC, dans un comité de gestion flou, ont habillé pour la circonstance, de leur couleur comme à leur habitude, et convaincu à coup de billet de banque tirés des impôts des Camerounais gérés, des citoyens démunis, y compris parfois des hommes en tenue réquisitionnés pour faire foule aux yeux de l’opinion. Le RDMC qui ne pouvait cautionner ce simulacre de Yaoundé auquel moins de 50.000 Camerounais sur les 3,5 millions d’âmes que compterait désormais la Région du centre ont pris part, communiquera très prochainement sur son calendrier politique et celui des activités du parti sur le terrain.

Pierre Mila Assouté honoré en Russie
Rdmc)/n

Communiqué de presse du Président National du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, M. Pierre Mila Assouté

Le RDMC condamne et rejette la reprise d’Elecam sous l’autorité de l’administration territoriale pour organiser les elections

Monsieur Paul BIYA, président du Cameroun et une bande de courtisans, ont décidé à l’orée des présidentielles prochaines, d’interrompre de nouveau le processus démocratique de notre pays et de le précipiter dans un abîme sans fond. Elecam, organe électoral indépendant est placé depuis quelques jours sous l’autorité de l’administration territoriale. Un autre recul démocratique que nous condamnions et rejetions fermement avait conduit, il y a deux ans en février 2008, dans l’indifférence de la communauté internationale, au massacre de près de 200 Camerounais et trois mille arrestations parmi la jeunesse, lors du tripatouillage de notre constitution. Aucune enquête n’a établi à ce jour les responsabilités desdits massacres malgré les nombreuses revendications citoyennes des Camerounais. Le pouvoir de Yaoundé expose à nouveau qu’il n’a pas épuisé la panoplie des outils maléfiques qui lui servent à vicier à la base la liberté des consultations électorales dans notre pays.

Il est désormais manifeste que la caste de prévaricateurs de notre pays entend se maintenir au pouvoir par la force en reprenant en main le contrôle total du processus des élections. Le RDMC dénonce la rupture démocratique engagée par le pouvoir qui bloque toute possibilité pacifique, libre et transparente de conquête du suffrage universel. Elle appellera une rupture politique de même niveau. Le gouvernement vient de faire voter une loi qui rend dès à présent partisane et illégale toute élection qui se tiendrait au Cameroun. Cette loi conforte la mainmise totale de l’administration sur ELECAM. La crédibilité de cet organe était déjà gravement contestée dans sa composition monocolore réduite aux seuls membres du RDPC dont la soumission à l’exécutif est factuelle. Cette nouvelle disposition, fait d’ELECAM un instrument au service de l’exécutif que M. Paul BIYA contrôle entièrement.

Les chefs traditionnels du Cameroun, auxiliaires de l’administration, qui reçoivent des ordres hiérarchiques des préfets, concomitamment avec la mise sous séquestre d’ELECAM, viennent d’être convoqués à Yaoundé par le ministre de l’administration territoriale dont ils dépendent, pour y recevoir des instructions de soutenir la candidature de Monsieur BIYA et de dicter ce choix à leurs administrés en 2011. Que le ministre de tutelle des élections et des chefferies indigènes, agisse sous cape pour caporaliser l’autorité traditionnelle dans un « conseil national de fortune » au profit de la candidature de son patron -le premier du genre dans l’histoire de notre pays depuis 1960-, financé par le pouvoir, procède d’une mascarade à peine voilée qui ne trompe personne.

Le RDMC et son président Pierre Mila Assouté appellent le pouvoir de Yaoundé au ressaisissement immédiat et à la responsabilité. Ils rejettent toute soumission d’ELECAM au MINATD; Le RDMC est un parti démocratique qui croit au suffrage universel. Mais il n’exclura plus l’option de légitime défense, pour faire face à la personnalisation de la violence d’Etat contre le Peuple du Cameroun. Il prend acte du silence de l’Union Africaine et de la communauté internationale devant le drame camerounais et s’opposera par tous les moyens de son choix dès le 11 octobre 2011 à tout type de violence sur notre peuple ; la réalisation ainsi programmée par le pouvoir de Yaoundé d’un coup d’Etat électoral ou judiciaire qui s’organise, favorable au candidat du RDPC quel qu’il soit, en violation ostensible de la souveraineté du Peuple du Cameroun sera combattue par tous les moyens qu’offre la politique.

Il est important, pour comprendre la gravité de la situation qui prévaut, de revisiter un échantillon de la panoplie des obstacles jusqu’ici posés sur le chemin de la transparence électorale au Cameroun : en méconnaissance de l’article 48 (1) de la Constitution de 1996, 14ans plus tard, le Conseil constitutionnel à qui revient normalement la charge de veiller à la régularité des élections présidentielles, parlementaires et référendaires n’a toujours pas été mis en place ; les processus électoraux sont restés placés sous le contrôle d’instances administratives composées exclusivement de cadres du RDPC parti au pouvoir, dont la partialité a finalement conduit l’opinion publique nationale et internationale à réclamer la création d’un organe électoral réellement impartial et indépendant, d’où la naissance, moult fois différée et sous les pressions internationales, d’ELECAM (Elections Cameroon) ; ELECAM bien que créé est aussi exclusivement composé des cadres du RDPC, le même parti au pouvoir. C’est dire si ELECAM n’inspirait déjà aucune confiance au Peuple camerounais, aux partis politiques de l’opposition et aux observateurs internationaux.

Les Camerounais de l’étranger sont exclus des scrutins ainsi que des millions de Camerounais à l’intérieur du pays qui n’ont jamais accès aux inscriptions sur une liste électorale. Depuis plus de 2 ans, aucun Camerounais ne peut ni s’inscrire sur une liste électorale ni retirer sa carte, le processus étant paralysé par l’Etat qui attend la dernière minute de la convocation du corps électoral à se rendre aux urnes… Près de 200 Camerounais ont été barbarement massacrés et plus de trois mille autres arrêtés et embastillés en février 2008 à la faveur d’un tripatouillage constitutionnel. La modification unilatérale et brusque des articles 7 et 40 de la loi n° 2006/011 du 29 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement d’Elections Cameroon enlève à ELECAM la maîtrise de son propre fonctionnement et de sa collaboration avec l’Administration, les partis politiques et la société civile. La société civile ne sera plus consultée qu’accessoirement, tandis que les partis politiques de l’opposition sont exclus d’un processus qui les concerne. Les magistrats et les fonctionnaires de l’Administration aux ordres du chef de l’exécutif, chef de la magistrature suprême qui les nomme, sont réintroduits en force dans les différentes commissions électorales pour obérer les résultats du scrutin le moment venu.

Le président national du RDMC, Pierre Mila Assouté
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La loi dispose que : Elections Cameroon bénéficie de la collaboration et des appuis sollicités par elle auprès des Administrations de l’Etat dans le cadre de l’exécution des missions qui lui sont assignées ». L’exécution de cette loi n’a jamais commencé qu’elle est déjà modifiée pour disposer que: «(L)es administrations de l’Etat apportent leur collaboration et leur appui à Election Cameroon dans le cadre de l’exécution des missions qui lui sont assignées. Le changement du libellé de cette disposition n’a rien d’innocent : L’Etat peut désormais faire, à sa guise, intrusion dans le processus électoral. Notre assemblée nationale en revenant sur cette loi, démontre qu’elle est devenue un repère de prébendiers autistes, incapables de s’affranchir de leur addiction aux fastes du pouvoir, pour se préoccuper de l’adoption de règles de jeu claires et acceptées par tous, condition nécessaire de la stabilité et de la prospérité de notre pays.

Pour le RDMC, le tripatouillage au grand jour du dispositif électoral ainsi orchestré marque une fiévreuse rupture démocratique qui va susciter une rupture institutionnelle. Le débat porté sur les règles électorales ne permettra pas longtemps au RDPC d’échapper aux questions sur le bilan de M. Paul BIYA à la tête de notre pays, sur son projet pour l’avenir du Cameroun où s’entassent le long des rues plus de 4 millions de jeunes chômeurs diplômés du supérieur désespérés et des paysans exaspérés depuis 27 ans de règne mensonger et criminogène. Le RDMC a publié chez l’harmattan à Paris, un projet alternatif pour la modernité du Cameroun et reste vainement dans l’attente du débat contradictoire. Le maintien ad vitae aeternam de Monsieur Paul BIYA à la tête de notre pays au-delà de 2011 par l’instrumentalisation des institutions de l’Etat à des fins personnelles et par la fraude comme unique projet pour le Cameroun n’aura pas lieu sans faire appel à la légitime défense. Un consensus avec les partis politiques, les experts, la société civile, en vue de parvenir, par un large consensus, à l’élaboration d’un dispositif électoral approprié qui conduise à des élections libres et transparentes est l’unique voie acceptable.

Le RDMC demande au président Paul BIYA lui-même, de faire preuve de sagesse et de surseoir à toute promulgation de la loi soumet ELECAM à l’autorité de son parti, inspirée par des insidieux instigateurs de la violence. Le RDMC informe dès à présent toute la communauté internationale et notamment les grandes puissances, les USA, la Russie, la France, l’Union Européenne, l’Union Africaine, qu’il assumera s’il le faut, toutes ses responsabilités sans plus rien attendre devant toute rupture démocratique scandaleuse susceptible d’entraîner le Cameroun dans la paralysie politique et les travers qui ont poussé la Guinée dans le désordre ou le Niger à la régulation militaire. Sous la houlette de Monsieur Pierre MILA ASSOUTE, notre parti se déclare ouvert, pour le plus grand bien de notre peuple, au dialogue concret et sincère susceptible de conduire aux seules élections libres et transparentes qui préserveront l’ordre constitutionnel et républicain.

Une conférence de presse sera donnée incessamment pour éclairer l’opinion.


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Les v ux du Président national du RDMC Pierre Mila ASSOUTE

Militantes et militants du RDMC,
Camerounaises, Camerounais, mes chers jeunes compatriotes,
Camerounais et Camerounaises vivant à l’étranger,

Avant d’entrer dans l’an 2010, j’ai voulu vous présenter très chaleureusement les meilleurs v ux du RDMC.

Sans exclure les autres catégories sociales, je souhaite m’adresser tout particulièrement à la jeunesse camerounaise et aux paysans qui sont en proie à une très grande désespérance, mais je souhaite aussi m’adresser à la diaspora camerounaise qui dans mon entendement et celui de mon parti le Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun (RDMC), a un rôle capital à jouer dans le devenir de notre nation.

Mes chers compatriotes,

Aucune situation n’est jamais définitivement irréversible. L’avenir du Cameroun dépend de vous. Il dépend davantage de nous tous et surtout des choix politiques que vous faites et qui déterminent soit notre échec individuel et collectif, soit notre réussite commune. L’année 2010 qui commence vous donnera certainement l’occasion d’y méditer.

Je vous recommanderais de mener les grandes actions indispensables à la réversibilité positive de la situation de chacun de vous et de notre pays.
Les Camerounais vivant à l’étranger sont restés longtemps considérés comme des étrangers, des exclus assujettis aux seuls soutiens filiaux et communautaristes confinés à leurs régions d’origine. Cette manière archaïque de concevoir nos rapports d’ensemble et de conduire notre pays a trop duré et lui fait perdre une expertise de haute compétitivité évanouie dans les pays étrangers qui en profitent allégrement.

Le vote des Camerounais de l’étranger et la double nationalité restés au stade des promesses vaseuses sont des concepts modernes de mobilité humaine. Notre développement général ne doit plus s’offrir le luxe d’ignorer la quête des compétences dans un monde ouvert à la compétitivité. La diaspora elle-même ne peut pas continuer à se satisfaire des réussites individuelles et à se détourner des affaires de notre pays sans se rendre moralement coupable de ce qui se passe à l’intérieur du pays. Elle doit agir en synergie avec la jeunesse et les forces de l’intérieur pour affirmer son existence et asseoir la légitimité de sa reconnaissance. Comment peut-elle autrement agir pour la reconnaissance des autres restés au pays dans l’étau d’une grande peur permanente sans se battre pour elle-même ? Tout silence à la misère de l’autre est une faute.

Les portes de l’année 2009 se referment hélas sur notre pays comme les précédentes. Plusieurs familles viennent d’être victimes d’une catastrophe qui ajoutera au gravissime chômage général des jeunes : Incendie du marché central, multiples accidents ferroviaires ayant entraîné des pertes en vies humaines, accidents meurtriers de la circulation routière etc. Des esprits malins et politiquement extravertis ouvrent une campagne en sorcellerie sur « l’endorsement » et « l’achievement » qu’on ne peut pas opposer à ceux qui ne gouvernent pas.

Quand on est au pouvoir on défend son bilan. Quand on est dans l’opposition on dénonce et on présente une offre critique alternative.
L’heure est donc à l’arbitrage entre ceux qui doivent défendre un bilan de 27 ans de pouvoir et ceux qui ont une offre nouvelle qui permettrait notre entrée dans l’inéluctable modernité.

Notre offre à nous porte sur la redéfinition institutionnelle et la liberté, sur le nouveau rôle de l’Etat et sa relation sociétale, sur une protection de la santé qui sécurise chaque citoyen au quotidien des risques de maladies ou d’insécurité familiale, la réorientation de la formation éducative qui dérive à la fin des études de chacun, des politiques obsolètes des quotas, la construction des voies modernes éclairées à haute intensité de circulation sur l’ensemble du territoire et avec les pays voisins,-( au total 35000 km de routes et 2800 Km de voies ferrées sont à construire pour désenclaver le Cameroun)-
une production énergétique à haute intensité de développement industriel, une agriculture mécanisée, des réformes agraires innovantes et protectrices des droits terriens traditionnels, une mutualisation culturelle, une fixation du salaire minimum, une sécurité intérieure et extérieure digne du Cameroun, une rayonnante diplomatie régionale et internationale de présence et d’efficacité, une protection de l’environnement, une transformation de nos matières premières sur le territoire national sont des atouts indiscutables de création des richesses et d’emplois que notre nation mérite largement. J’aurai l’occasion d’expliquer en détail le moment venu comment les réaliser et les financer.
Un projet « jeunesse intégrée » à hauteur de 50 milliards va pouvoir décomplexer le retour de la jeunesse dans les nouveaux pôles de développement à ériger en milieux ruraux. Nos paysans méritent un soutien agricole que nous avons évalué à 300 milliards, indispensable à la production paysanne de haute qualité dès 2011.
Des réformes générales d’environ 3000 milliards peuvent donner à notre pays, un nouveau visage de modernité digne des pays en progrès qui rendent fiers leurs citoyens.

Un bilan récent, très peu reluisant, montre que pendant ces deux dernières années, plus de 400 personnes ont dû perdre leur vie au Cameroun pour des causes imputables aux choix politiques qui engagent assurément la responsabilité des dirigeants de l’Etat au rang des quels : les massacres de février 2008, l’attaque de la ville de Limbé, les enlèvements à Bakassi, le double accident ferroviaire, les multiples accidents de circulation entre Douala et Yaoundé ou entre Yaoundé, Bafoussam, les émeutes contre l’absence d’énergie d’Abong Mbang, les émeutes de Kumba, les coupeurs de route dans le septentrion et les enlèvements d’enfants ou leur égorgement et/ou rançonnement, la criminalité galopante à l’Ouest, au nord-ouest, au c ur de Yaoundé la capitale etc.

Chers compatriotes, daignez accepter que je vous renouvelle toute ma profonde et sincère compassion à laquelle je joins celle du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, (RDMC).
Il est difficile de nier une évidence tangible et matérielle : Le gouvernement du Cameroun n’a pas pu ou n’a pas su donner ces dernières années, ni impulser l’épanouissement collectif du bien-être et de la production, ni préserver les biens publics de la déprédation, et encore moins donner toute la mesure sécuritaire aux attentes du Peuple Camerounais en matière de protection intérieure.
Au plan de la justice sociale, beaucoup reste à faire. Les retentissants procès contre la corruption dont les résultats sont toujours attendus ne semblent pas avoir dissuadé les détournements de fonds publics au sein de l’appareil de l’Etat. Le Cameroun n’a d’ailleurs pas récupéré les milliers de milliards qui lui sont soustraits frauduleusement, (2000 milliards environ évaporés) mais paradoxalement, l’Etat a dépensé plusieurs milliards pour rechercher vainement l’argent détourné dans des cabinets opaques. Certains criminels clairement identifiés par le contrôle supérieur de l’Etat participent aux orgies du parti dominant et en appellent à la candidature de M. BIYA pour cacher leurs forfaits. Tout criminel doit être traduit devant la justice au lieu de narguer le peuple dans les médias d’Etat.
Les procès contre les crimes commis en plein monde ne donnent toujours pas le sentiment de pouvoir aboutir un jour au grand désarroi des familles…
Dans notre pays les pauvres sont toujours plus pauvres et ils ont toujours tort. Les riches quant à eux sont toujours plus riches et ils ont toujours raison, et ce, malgré une interminable lutte que le gouvernement mène contre la pauvreté avec l’appui des bailleurs de fonds internationaux !
Il n’est pas socialement juste non plus dans un pays pauvre très endetté où les jeunes sont par millions au chômage, où les femmes meurent encore en couche, où les enfants s’asseyent à même le sol pour étudier, d’apprendre que des sommes monumentales sont dépensées pour des vacances dispendieuses alors qu’il manque les médicaments génériques dans les centres hospitaliers dits de référence.

Au plan économique, le Cameroun a de nouveau repris le chemin de l’endettement excessif dans les relations bilatérales et multilatérales depuis l’atteinte du point d’achèvement et de l’annulation d’une grande partie de notre dette extérieure.
L’abandon par certains bailleurs de fonds, de 3500 milliards de notre dette extérieure qui avait atteint 5000 Milliards en 2006, aurait dû ouvrir la voie à un investissement productif dans des secteurs de formations qualifiantes où l’emploi de la jeunesse camerounaise est assuré.
Or en 1 an, une nouvelle dette cumulée d’environ 1000 milliards, sans objectifs confirmés vient d’être consentie au Cameroun.
La pression fiscale sur les entreprises qui traversent péniblement les effets de la crise financière se poursuit malgré ces flux financiers nouveaux.

Si un endettement colossal du pays, notamment auprès de la Chine dont les opérateurs économiques livrent une forte concurrence au petit commerce local au lieu d’investir dans l’économie lourde peut servir au développement d’une économie compétitive du Cameroun n’est pas formellement négatif, le risque de laisser affaiblir considérablement les capacités de l’entrepreneuriat national au cours des années avenirs n’est pas encadré. Les intérêts d’une solide coopération qu’il faut développer avec les pays amis doivent être réciproquement bénéfiques. Les investissements de l’Etat dans le domaine énergétique restent faibles et ne concourent pas favorablement à une production industrielle de qualité qui peut permettre aux entreprises d’aborder une compétitivité sur le marché international. Les expériences de la Chine en matière des technologies de production de l’énergie solaire des plus fiables sur le marché international peut être un axe de coopération bénéfique.

Saisissons l’occasion de ces v ux pour adresser nos remerciements à nos partenaires traditionnels qui, à travers les aides et annulations de la dette accordées au Cameroun ont ouvert de nouvelles perspectives à nos populations.
Le Cameroun que nous rêvons doit moderniser ses relations avec nos fidèles et traditionnels soutiens, mais aussi s’ouvrir largement à une coopération diversifiée avec des amis nouveaux tels que les Etats-Unis, la Russie, l’Inde, le Brésil.
Un de nos v ux de 2010 parmi les plus chers est que les amis du Cameroun qui souhaitent un avenir serein et paisible à notre pays s’intéressent davantage à la transition en cours.

En entrant dans la nouvelle année 2010, il y a à craindre que les promesses faites par le Président de la république M. Paul BIYA et contenues dans la feuille de route remise au gouvernement du premier ministre Mr Yang Philémon, ne soient pas réalisées. Cette perspective d’un résultat négatif laisse toujours sur le bord de la route de nombreuses familles. La vie reste cher pour l’immense majorité des ménages ; les salaires restent bas et sans certitudes d’être de tout temps honorés ; il y a 53% de chômeurs diplômés du supérieur parmi une jeunesse désespérée ; le taux de chômage global dans le pays a atteint 43% et touche environ 4millions de personnes sans emploi. La pauvreté touche 67% de personnes vivant au Cameroun. Les recrutements massifs dans l’armée militarisent le pays. Les recrutements politiques aux effectifs pléthoriques et fantaisistes à l’école normale supérieure de Maroua ne garantissent pas une formation de qualité aux jeunes qui y sont acceptés et accroitront le chômage. Moins de 40% de personnes ont accès à l’eau potable. De nombreux lycées sans bâtiments ni table-bancs sont créés sur du papier. L’intervention de quelques élus dans le champ régalien de l’Etat indique la confusion des rôles entre l’exécutif et le législatif. La décentralisation est annoncée pour le début de l’année alors que les interventions des délégués du gouvernement restent plus présentes que jamais dans le champ politique local.
Les évacuations sanitaires réservées à des privilégiés se poursuivent faute d’hôpitaux équipés aux normes requises. Le taux de mortalité infantile est en hausse. Les malades de sida n’auront pas de médicaments en 2010, le Cameroun n’étant pas éligible à les recevoir..

La navigation à vue a continué en 2009 de confirmer le mode de gestion qui nous pilote depuis 27 ans, aggravée par une crise financière et économique internationale. Le RDMC pour sa part avait très tôt dénoncé l’irresponsabilité des gouvernants devant cette crise, en indiquant les dangers auxquels notre pays était exposé lorsque les autorités, frappées de presbytie analytique, en minimisaient l’impact.

Aujourd’hui, notre taux de croissance est de 2.8% avec des perspectives pessimistes ; les projets économiques « des grandes ambitions » annoncés, sont différés ou annulés. 12000 emplois environ ont été perdus dans le secteur du bois en 2009. L’avenir général est gravement hypothéqué, même si des vendeurs permanents d’illusions en panne de capacité cognitive objective, croient arriver à masquer les dérives de pilotage à vue, d’improvisation, de détournements et des gabegies. On ne peut pas bâtir l’action politique sur la mystification sémiologique permanente. Une nouvelle demande de confiance pour permettre aux mêmes hommes de reproduire les mêmes causes et les mêmes effets, face à un peuple fragilisé intellectuellement, sociologiquement, physiquement, psychologiquement et spirituellement ne va pas résoudre nos problèmes.
En effet, les promesses nouvelles sans foi après tant d’années de désaffection politique m’apparaissent comme un anachronisme d’un récurrent tour de passe-passe magique qui créera du pain. J’en appelle donc, au-delà de mon parti, à la responsabilité et à la vigilance générale du peuple du Cameroun.
La vice-présidente de la banque mondiale qui vient de séjourner au Cameroun a posé un diagnostic sans appel : la mauvaise gouvernance persiste. Après tant d’années de restructuration, de programmes structurels sans effets, n’est-on pas tombé dans la déstructuration continue ?

La publication -par la SOPECAM, et/ou le RDPC, ou les deux à la fois,- d’un ouvrage des motions de soutiens compilés, intitulé « l’appel du peuple » que l’on prête à l’ensemble du peuple, pour que Monsieur Paul BIYA non seulement se représente, mais anticipe les élections présidentielles après avoir modifié de force la constitution de la république ne prend pas en compte la gravité des massacres perpétrés contre une jeunesse désespérée en février 2008. J’ai été alors saisi d’une grande peur que le peuple du Cameroun soit capable d’appeler à renouveler la grande peur qu’ont vécue nos enfants. Les memoranda, en provenance de toutes les régions du Cameroun, y compris dans le Sud du pays à tort considéré comme fief exclusif de Monsieur BIYA, où pourtant le retard économique et social qui y sévit n’a d’égal que la misère des régions de l’Extrême nord et de l’Est, sont là pour démentir les motions de soutien épicuriennes et syndicalistes. Je ne reviens pas d’ailleurs sur l’instrumentalisation d’une justice politiquement punitive qui a provoqué un réel ressentiment d’injustice dans certaines régions du pays en cette même année 2009.
Dans une surprenante déclaration il ya quelques mois qui présage des élections anticipées, le président et le directeur général d’ELECAM, issus du RDPC, se sont dits prêts à organiser toute élection dès 2010. Or il est constant qu’aucun des démembrements d’ELECAM n’est opérationnel sur le territoire. Les inscriptions sur les listes électorales ne sont pas ouvertes. Les sous-préfectures n’inscrivent aucun citoyen entre-temps alors que la loi ne permet pas l’interruption des inscriptions en cours d’année. Le fichier électoral qui doit être révisé et informatisé demeure toujours aux mains du MINADT en violation de la loi qui fixait un délai péremptoire longtemps expiré, de transfert dudit fichier à ELECAM.
C’est dans cette atmosphère de précampagne que notre parti le RDMC, est victime depuis quelques semaines des assauts de déstabilisation, commandités par des guignols de l’ombre qui n’hésitent pas à user des médias publics pour se délecter des basses besognes.

Mes chers compatriotes,
Le RDMC vous a proposé un projet alternatif de gouvernement qui décline ma vision de l’Etat moderne que vous méritez et qui prendra chacun de vous en compte pour réussir sa vie. C’est la voie que je vous propose pour sortir des années noires que vous vivez depuis des décennies. Nous devons aborder l’an 2010 avec une ferme détermination, ensemble, d’envisager notre avenir autrement et d’entrer dans la modernité. Oui le Cameroun peut changer son destin. Nous en sommes capables ! Votre destin sera écrit par vous-mêmes et par notre capacité à assumer un véritable leadership visionnaire qui remettra chaque Camerounais sur le chantier de la construction nationale et de la production. Votre ère, c’est l’ère du Black Berry, de la fibre optique, de l’internet, les portables de 4eme génération, de Myspace, de Youtube, des DVD etc. Il vous appartiendra de signifier votre choix de classer les archaïsmes aux archives de notre histoire commune et d’avancer avec des leaders de votre temps. Comment peut-on gouverner un monde sans comprendre son langage ?

Chers compatriotes jeunes,
C’est le v u le plus cher que je formule pour vous-même, pour vos parents, pour les paysans qui doivent s’approprier l’usage des machines pour une production agricole moins pénible et de très haute qualité.
C’est pourquoi je demande officiellement ici et maintenant dans ce message, au nom du RDMC, à ceux qui répandent dans les médias l’idée d’un « appel du peuple » qui demanderait à monsieur Paul BIYA de se représenter aux élections présidentielles et de les anticiper, l’organisation d’un référendum pour se faire plébisciter comme seule voie légale et légitime pouvant contrarier démocratiquement l’ensemble des memoranda issus de toutes les régions du pays qui eux dénoncent un malaise généralisé de sa gestion du pouvoir.

Le RDMC dénonce cet « appel du peuple » qui est une camisole de force aux couleurs du RDPC, trop petite et mal cousue pour notre grand peuple.

Mes Chers compatriotes, je prends solennellement l’engagement de joindre nos efforts aux vôtres sur le terrain au Cameroun au cours de l’année 2010, pour redonner espoir à notre peuple.
Je vous souhaite d’aborder avec courage, engagement et un grand espoir, une Heureuse année 2010.
Souhaite à nos lions indomptables d’écrire de nouvelles pages dans leur histoire et la nôtre, par des victoires à la CAN et à la coupe du monde en l’an 2010.

Vive le Cameroun !

Pierre Mila ASSOUTE
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