Le projet de réhabilitation de cette route va coûter à l’Etat du Cameroun près de 5 milliards de Fcfa.
C’est l’information majeure présentée lors de la revue des projets routiers en exécution au Cameroun par le ministère des Travaux publics ((Mintp). Ce ministère a récemment examiné les projets routiers en cours dans tout le pays, du 19 au 22 septembre 2023. Parmi les routes qui ont été particulièrement mises en avant lors de cette revue, la route Nkondjock-Bafang, d’une longueur de 53 km, est celle qui permet de relier les régions du Littoral à celle de l’Ouest. Selon les informations fournies par les services du Mintp, les travaux de cette route devraient commencer le 31 octobre 2023, une fois que la mission de contrôle sur le terrain aura été mobilisée.
Les travaux à réaliser ici seront financés par le budget du ministère des Travaux publics et ligne Fonds routier à hauteur de 4,998 milliards de Fcfa. Dans le détail il sera question dans un premier temps la réhabilitation de 13,5 km à travers le traitement de fortes pentes, la stabilisation des talus des zones d’éboulement et des zones de fondrières, selon Ecomatin.
Puis l’installation et le repli de chantier, les terrassements et les travaux de chaussées, assainissement et le drainage, les ouvrages d’art, la signalisation et les équipements entre autres. Au-delà de la route à construire, des infrastructures sociaux économiques seront également construites : hangars commerciaux de séchage des produits agricoles, bornes fontaines, hôpital, écoles, lycées et la distribution du matériel agricole et des intrants agricoles et d’élevage.
Les travaux seront donc réalisés par le groupement d’entreprises HAB/ZAB construction et la mission le contrôle technique des travaux sera assuré par le groupement Ingénierie Conseil/Arsukk Sarl. La matérialisation de ce projet routier viendra à coup sûr soulager les populations empruntant cette route qui devient impraticable surtout en saison pluvieuse.
Située dans le département du Haut-Nkam, Région de l’Ouest, la Commune de Bafang a accueilli récemment pour une visite d’inspection des chantiers, le Directeur général du Fonds Spécial d’Équipement et d’Intervention Intercommunale (FEICOM) et son staff technique. Se sont joints à cette descente sur le terrain,le maire, mais également les entreprises en charge des travaux et de la maîtrise d’œuvre.
Pour une enveloppe globale de 4,7 milliards FCFA, ce vaste projet est constitué de 02 tribunes de 2500 places assises au total, de fournitures et pose de chaises rétractables et fauteuils VIP, d’une clôture revue du stade en béton armé (15 cm d’épaisseur, 2,50m de hauteur et 690 ml de longueur) avec guérite.
Il sera également aménagé une pelouse en gazon naturel, une piste d’athlétisme, des parkings, des toilettes pour spectateurs, une pose de 04 pylônes pour éclairage avec des projecteurs « led » et du système de sonorisation. Un groupe électrogène de 400kva, avec une cuve de carburant de 2500l sera installé. Un système de vidéo surveillance et de sécurité sera mis en place ainsi qu’un transformateur.
Pour la matérialisation de ce projet, ce sont les entreprises « Anhui Shuian Construction Group Co Ltd » et « Archi’dia Sarl B.P » qui se déploient sur le terrain afin d’assurer dans les délais, la livraison de ce stade prévue pour le 31 octobre 2021.
Par la même occasion, les mêmes équipes se sont rendues sur le site devant abriter très prochainement la cité municipale de la Commune de Bafang.
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice pense que l’eau congelée descendue le 9 septembre 2021 sur cette ville du Haut-Noam aura des conséquences fâcheuses sur la vie des habitants.
Le ciel de Bana a laissé pleuvoir hier des flocons blancs et légers d’eau congelée. Un fait inédit qui a surpris tout le monde et placé ce village, porte d’entrée du département du Haut-Nkam, sous le feu de l’actualité.
Les images des coins complément recouverts font le tour des réseaux sociaux. Certains ont cru qu’il s’agissait de Dschang dans la Menoua. Le département qui sert chaque année cette caprice du climat, et dont est originaire l’homme politique Jean de Dieu Momo.
Ce ministre délégué auprès de celui de la Justice regrette qu’une autre ville puisse connaître ce qu’il qualifie de « malédiction ». Sur sa page Facebook ce matin , le président du parti politique Paddec écrit : « personne ne voit cette malédiction qui s’abat sur Bana!!! Et qui va détruire l’agriculture, principale source de richesse et de survie des populations du coin!!! Changer le mode de vie des populations et les cloîtrer dans les maisons !»,
Pour lui, les scènes joies observées autour de la tombée des glaces à Bana relève d’une mentalité néocoloniale. « Et c’est là où l’on voit combien les africains sont complexés. Ils sont heureux! Ils disent qu’ils sont déjà en haut comme les Blancs!!! La colonisation et l’éducation occidentale ont fait de terribles ravages dans leur cerveau », moque-t-il.
A noter que Bana est située sur la routed qui mène à Bafang. Le maire actuel est l’homme d’affaires Jean Baptiste Sanga.
L’opus des deux frères promet d’être un savant mélange de hard-rock, de blues, mais surtout de Makossa
Enguerran et Lancelot Harre sont deux frères français qui ont été inspirés par le Cameroun et sa culture. Ils ont donc décidé de créer le groupe musical « Bafang », en honneur à une tribu de l’Ouest-Cameroun.
Leur premier album « Elektrik Makossa », sera dans les bacs dès le 21 novembre 2020. Cet opus promet d’être un savant mélange de hard-rock, de blues, mais surtout de Makossa.
Le groupe développe depuis un bon moment le style afro rock avec une batterie, une guitare, quelques effets, et leurs deux voix. Nul besoin pour Bafang d’autre chose pour embarquer le public du monde entier, de l’Europe et de la France, dans un voyage au cœur du Cameroun.
Côté musique, les titres de leurs sons ont une connotation des rythmes du Cameroun comme « International Makossa »ou encore leur dernier single disponible depuis le 21 octobre dernier, « Ngo Mee ». Ce dernier single est une caricature des réseaux sociaux et de leur exigence.
Suite à la découverte d’un foyer de personnes infectées au Covid-19, Luc Ndongo, le préfet du Haut-Nkam a pris le 4 avril, des mesures de restriction, allant dans le sens de la suspension des regroupements populaires.
Un orphelinat dans l’arrondissement de Bakou, foyer de coronavirus. Des visiteurs ne manifestant aucun symptôme, auraient à leur passage dans le centre, contaminé sept orphelins. Des tests de dépistage réalisés plus tard sur ces visiteurs, puis sur les personnes qu’ils ont rencontré, parmi lesquels les pensionnaires de l’orphelinat de Bakou, ont permis de conclure que le vilain virus séjourne désormais dans le Haut-Nkam.
Sur le coup, le préfet du Haut-Nkam, a produit un communiqué d’alerte à toutes les populations du département. Luc Ndongo décide de la :
Suspension jusqu’à nouvel l’ordre du marché hebdomadaire de Bakou et des autres arrondissements du département du Haut-Nkam ;
L’interdiction jusqu’à nouvel l’ordre des ventes à consommer sur place, des liqueurs, vins, boissons hygiéniques et gazeuses. A cet effet les consommateurs desdites boissons sont priées de les acheter et les consommer dans leurs domiciles, afin d’éviter les regroupements de personnes qui sont les plus grands facteurs de propagation de cette pandémie ;
Les regroupements de personnes ne présentant aucun caractère important ou urgent (exemples : joueurs de Ludo, de Jambo, joueurs de football etc.) seront automatiquement dispersés ;
L’administrateur civil principal hors échelle dit au grand public que : « l’idéal serait que chacun reste chez soi et ne sorte qu’en cas d’extrême nécessité. Exemple : aller au marché, aller à l’hôpital, aller à la pharmacie, aller à l’église ou à la mosquée, aller au travail etc. »
L’arrondissement de Bakou, situé près de la ville de Bafang, est le deuxième point de la région de l’Ouest après Bafoussam, à être un foyer de Covid-19. Le Cameroun compte 650 infections au Coronavirus, 9 décès et 17 guérisons. Une augmentation de 95 nouveaux cas par rapport à hier.
Le club de Bafang écope de deux matchs de suspension à domicile, plus une amende de 200 000 Fcfa
Unisport a écopé de deux matchs de suspension à domicile, a annoncé la Commission d’homologation et de discipline de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc).
Le club est sanctionné suite aux violences de ses supporters. En effet, les arbitres et les joueurs de Coton Sport de Garoua avaient été pris à partie par les supporters à la fin de la rencontre comptant pour la 25e journée du championnat de Ligue 1.
Au coup de sifflet final de cette rencontre qui s’était soldée sur le score de parité (2-2), les supporters d’Unisport avaient forcé les grilles de sécurité pour envahir l’aire de jeu. Ils avaient alors pris à partie le trio arbitral et les joueurs de l’équipe adverse.
A la suite de ces violences, « Nous allons dans les prochains jours, prendre des mesures beaucoup plus sévères à l’encontre de certains stades, et de toutes personnes susceptibles de nuire à la bonne marche des activités de la Ligue », avait annoncé Richard Tong, responsable de cellule de communication de la Lfpc.
En plus de la suspension de son stade pour deux journées, Unisport devra également payer une amende de 200 000 Fcfa.
Le coureur de la Snh a franchi la ligne d’arrivée à Buéa après 2h47’39 ».
Après Hervé Raoul Mbah à la troisième étape (Kribi-Douala) mercredi dernier, un autre coureur camerounais a remporté l’étape Douala-Buéa, longue de 96km hier. Clovis Kamzong Abossolo, a fait un temps de 2h47’39 ». Second lors de la précédente épreuve, le coureur de la Snh (Société nationale des hydrocarbures) a évolué d’un cran lors de la 4ème étape.
Le Camerounais s’empare de la seconde place au classement général (15h26’9 »), derrière Hervé Raoul Mbah, son compatriote qui garde le maillot jaune avec un temps de 15h25’33 ». La cinquième étape qui se tient ce 14 mars. La caravane ira de Mbanga à Bafang, soit 125,2 km de distance.
Le 28 septembre 2012, ils ont frappé dans l’arrondissement de Bandja, région de l’Ouest Cameroun, arrachant plus de 10 millions aux passagers
Barricades
L’assaut a été lancé à 2 heures du matin, confient des sources généralement bien informées. Ces bandits, plus de 20, apprend-on sont partis de Bafoussam, à bord des bus, avec les passagers à destination de Douala. D’après plusieurs indiscrétions, depuis la matinée de jeudi, ils filaient un homme d’affaires, originaire de l’arrondissement de Santchou, dans le département de la Menoua. Dans la matinée de jeudi, ce dernier avait fait une transaction bancaire d’environ 10 millions de francs. « Sauf qu’entre le temps de prendre de l’argent à la banque et l’heure de l’achat du ticket de transport à Féric voyages vers 23 heures, il avait eu à faire des dépenses dans la ville de Bafoussam », confie un témoin. Les bandits qui étaient alors à ses trousses empruntent des bus différents, question de mieux réussir leur opération. Alors que les cars et bus qui voyageaient en demi cortège étaient proches de la ville de Bafang, les malfaiteurs, armés de fusils et des couteaux, crient «haut les mains» dans les véhicules et contraignent les conducteurs à s’immobiliser. Des coups de feu tirés en l’air vont plonger les passagers dans une psychose totale. Une fois descendus des véhicules, munis des armes dont des kalachnikovs, les bandits posent des barricades sur la chaussée, entre l’arrondissement de Banja et la ville de Bafang. Ils se jettent comme des fauves sur la cible principale, l’homme d’affaires filé, et le dépouillent de la somme de 5 millions Fcfa.
Une heure d’opération
Pendant plus d’une heure de temps, ils immobilisent des véhicules et opèrent une fouille systématique des passagers. Argent, bijoux, téléphone portables et ordinateurs sont emportés. « Un passager qui se rendait à Foumban dans le département du Noun pour les funérailles a confié à un proche que les bandits lui ont pris la rondelette somme de 5 millions de francs », confie un passager de Féric, encore sous le choc. Au terme de l’opération, fort heureusement, aucune perte en vie humaine et encore moins de blessés enregistrés. Pour s’échapper, confient les témoins, les bandits se sont emparés d’une petite voiture de marque Toyota KE 80, appartenant à un prêtre, tombé lui aussi dans l’embuscade. Ledit véhicule a d’ailleurs été abandonné au niveau de l’arrondissement de Kékem, toujours dans le département du Haut-Nkam, en allant dans le Littoral. Preuve que les bandits se sont sauvés dans la nature. C’est aux environs de 3 heures du matin, soit une heure après l’attaque des coupeurs de route, que le commandant de compagnie de gendarmerie de Bafang, Denis Kouemgui, a été informé. Malheureusement, la chasse à l’homme n’a permis de trouver que le véhicule du prêtre abandonné. L’axe lourd Bafoussam – Douala vient d’être de nouveau pris en otage par des coupeurs de route. Après l’attaque lancée par des coupeurs de route, il y a quelques mois, au niveau du col Batié, et qui a fait un mort et de nombreux blessés graves.
La fondation Bafang Kids Steun de l’ex-handballleur camerounais aujourd’hui installé aux Pays Bas organise chaque année des activités de vacances à Bafang
Depuis plusieurs années déjà, la fondation Bafang Kids Steun (BKS) créée par le camerounais Léopold Foussom, ex-handballeur aujourd’hui entraîneur d’une équipe de handball féminine aux Pays-Bas en partenariat avec l’Association Jeunesse Avenir (AJA) de Bafang, ont décidé de venir au secours de la jeunesse du Haut-Nkam. Ceci suite au constat selon lequel les écoles primaires tant publiques que privées n’ont presque pas de cadres d’éducation physique et sportive d’une part et que par ailleurs du matériel didactique nécessaire pour la formation sportive des jeunes est quasi inexistant. Cette année, le programme Bafang Sport Loisir Vacances, comprenait quelques innovations notamment le secourisme, le dessin d’art, la peinture sur tableau et les soins esthétiques. Les enfants, répartis en différents ateliers, se retrouvaient d’abord dans la matinée au centre AJA pour prendre les cours d’informatique, avant de continuer dans l’après midi, au collège Saint-Paul pour la partie sportive. Cela a été plus qu’un succès, surtout grâce à la grande implication des parents qui sont venus en masse confier les enfants pour ce programme des vacances.
Le 03 Août dernier, les bénévoles de l’AJA ont, pour la fin du programme BSLV, tenu un bilan complet de l’évolution du partenariat avec BKS depuis des années et ont noté une courbe ascendante et encourageante. l’Association Jeunesse Avenir est très active dans la ville. Elle a commencé par mettre sur pied un centre informatique où tous les élèves peuvent travailler, deux bibliothèques ont été également ouvertes dans deux écoles primaires à savoir l’école catholique Saint Thaddée de Ndokovi et l’école bilingue Sainte Marie. Ceci permet aux bénéficiaires sus-cités de pouvoir étudier et faire des recherches dans divers domaines, chose qui accroît considérablement leurs connaissances. La première banque du livre a vu le jour en 2007 et depuis lors, les parents désireux peuvent acquérir des livres chaque année pour leurs enfants à des coûts bas. Cette initiative permet à tous les enfants inscrits d’avoir tout au long de l’année scolaire tous les livres au programme et pouvoir réaliser sans problèmes tous les devoirs à la maison. Le centre AJA dispose aussi en son sein d’une grande réserve en matériels sportifs et ludiques que les établissements de la ville tant primaires que secondaires viennent emprunter pour leurs activités respectives. Les écoles partenaires c’est-à-dire celles qui ont passé un accord qui permet aux éducateurs d’AJA d’y venir dispenser les leçons, reçoivent en début de chaque année scolaire un paquet minimum leur permettant de gérer les problèmes didactiques.
Un autre volet de leurs différents axes de charité appelé sponsoring plan permet à 50 élèves méritants de bénéficier chaque année et ce depuis 2006, date de création de l’AJA, des frais de scolarité, des uniformes scolaires, des livres et cahiers, cartables, sans oublier la tenue de sport. Une école gratuite pour handicapés moteurs a vu le jour en 2010 grâce a l’appui de Madame Marjolaine qui est une volontaire de la fondation Bafang Kids Steun. Sous la conduite des experts en éducation physique et sportive venus spécialement des Pays-Bas, tous les cadres d’EPS du Haut-Nkam ont été recyclés en 2009. Un groupe d’anciens sportifs a été formé afin d’exercer avec l’AJA dans les écoles primaires. Ces moniteurs dispensent depuis 2010 dans les écoles primaires de la ville de Bafang et organisent des journées sportives pour l’épanouissement des jeunes.
En Mai 2012, s’étaient déroulées dans l’enceinte du collège bilingue Saint-Paul, de grandioses olympiades qui ont concerné les établissements scolaires primaires en association avec la fondation AJA. Les enfants ont concouru dans plusieurs disciplines sportives devant des experts venus du Pays-Bas totalement séduits. Depuis son siège sis au carrefour Mbouga, les 20 moniteurs sportifs bénévoles de cette association à but non lucratif sillonnent le département de jour en jour pour permettre aux écoliers de pouvoir exercer une activité physique. En dehors de ces activités éducatives et sportives, son centre de sport a déjà permis aux jeunes talents du Haut-Nkam de se faire un nom non seulement au Cameroun mais aussi au-delà de nos frontières. Dans ses projets futurs, la fondation Bafang Kids Steun compte mettre sur pied le projet BKS coaching and financiering pour le financement des micro projets des jeunes du département en particulier et de la région de l’Ouest en général.
Quelques activités de la Bafang Kids Steun durant ces vacances 2012 Journalducameroun.com)/n
Mgr Abraham Komé a été installé dimanche 15 juillet, par le Nonce Apostolique qui agissait en évêque consacrateur. Une belle fête s’en est suivie
Vu ses portées symboliques, historiques, culturelles et sociales, l’arrivée du diocèse de Bafang par bi-partition de celui de Nkongsamba ne pouvait que susciter de la ferveur populaire voire de la frénésie chez lez fidèles chrétiens catholiques sans compter les autres ressortissants du département du Haut-Nkam. Et c’est ce qui s’est passé à la cathédrale Immaculée Conception de Marie de Banka, siège dudit diocèse, ce dimanche 15 juillet 2012. Les populations se sont déplacées plus que massivement: des milliers de fidèles ont répondu présent à l’inauguration de l’évêché de Bafang coïncidant donc avec l’installation de son tout premier évêque, Mgr Abraham Kome. Des autorités administratives et traditionnelles en passant par les politiques de tout bord et les hommes d’affaires, nombreux dans la région, sans oublier les chrétiens et le clergé catholique du Cameroun qui a fait la revue de ses troupes sous la férule du nonce apostolique ; tant du côté du Haut-Nkam que de celui du Mbam d’où est originaire le nouvel évêque, il y a eu grand monde, beaucoup de monde pour la cérémonie que le désormais Mgr Abraham Kome n’oubliera jamais! Philippe Mbarga Mboa représentait le chef de l’Etat. Le temps, très pluvieux ces derniers jours, est resté gris, avec des fines pluies. La vaste cour en pavé a servi de place assise aux milliers de personnes qui n’ont pu trouver place dans la grande cathédrale.
Abraham Komé, natif de Loum, 42 ans, qui était déjà curé à Kekem par Bafang de 2003 à 2006 avant d’être nommé à Nkongsamba d’où il vient a été installé dans l’un des trois nouveaux diocèses crées par décision papale le 26 mai dernier. Le rituel, réglementé par le Pape Paul VI en 1968 dit que « l’ordination d’un évêque a lieu un dimanche ou un jour déclaré férié »( par l’église) et poursuit en disant que « l’ordination d’un nouvel évêque se fait par un évêque consacrateur » d’où donc l’importance du Nonce apostolique qui officiait dimanche en temps qu’évêque consacrateur pour Abraham Komé. Celui-ci était placé à part sur l’autel avec ses deux prêtres auxiliaires qu’il a choisis pour l’aider dans cette circonstance. La messe a tour à tour été ponctuée des interventions du nonce apostolique, de l’archevêque de Douala, de l’évêque de Bafoussam et bien entendu de l’heureux élu du jour.
Les milliers de fidèles n’ont cessé de reprendre en c ur les cantiques chrétiens sous la pulsion des différentes chorales éparpillées le long de la cathédrale. Une grande société brassicole de la place présente avec son groupe musical a distillé des chants catholiques pendant les préparatifs tandis que l’autre, à travers ses hôtesses en parasol était chargée de l’accueil des personnalités. Prévues pour commencer à 10 heures, c’est à 12 heures que la cérémonie a débuté à cause des retards dans l’arrivée des invités. Le nouveau diocèse est d’une superficie de 7229 km2, rassemble 252 284 habitants, dont 131 475 catholiques. Il compte également 31 prêtres, 19 séminaristes, 11 religieuses et 208 catéchistes.
Tout s’est achevé par des buffets géants aux abords du lieu de cérémonie.
Mgr Abraham Komé a été installé dimanche 15 juillet au diocèse de Bafang
Le stade du collège St Paul de Bafang a servi de point d’introduction à une nouvelle discipline sportive: le Korfball qui signifie «balle au panier»
Créé en Hollande en 1902, ce sport qui ressemble au basket ball du fait que l’on joue avec la main et marque dans des paniers, se caractérise par une opposition de deux équipes de 12 joueurs sur la feuille de match dont 8 au stade avec remplacement illimité. Sur le terrain, les joueurs sont disposés par quatre sur chaque moitié de terrain, ce qui en fait 8 y compris les adversaires et c’est sur cette moitié que se joue le match jusqu’au moment où un adversaire marque deux points équivalents à deux paniers. Dès cet instant, les joueurs en attente dans l’autre moitié de terrain prennent la relève jusqu’au moment où un adversaire peut marquer deux points. Ce sport se pratique sur les pelouses, la piscine, les terrains de hand-ball, tennis ou basket-ball. Il est dirigé par un arbitre central assisté d’un autre qui tient le drapeau. Egalitaire, le Korfball ne connaît pas de distinction de sexe, du coup hommes et femmes sont associés pour former une équipe, dans la logique du fait que le contact est interdit dans le Korfball. Les points se marquent dans un panier sans fond situé au bout d’un poteau de 3.5 mètres. A la fin du match, l’équipe qui mène aux points est victorieuse.
C’est le Camerounais Léopold Foussom, un entraîneur de hand-ball installé aux Pays-Bas qui a décidé, à travers son ONG dénommée BKS (Bafang Kids Steun), d’introduire cette discipline au Cameroun. L’ONG, en partenariat avec AJA (Association Jeunesse Avenir), a décidé de venir en aide aux écoles primaires du département face au déficit criard de l’offre en matière d’animation scolaire. Dans ses bagages, BKS est venu donc du pays de la margarine avec une discipline sportive méconnue au pays de nos ancêtres, mais qui se pratique bel et bien chez Johan Cruyff. Sept techniciens accompagnant le camerounais sont descendus sur le terrain pour enseigner aux nationaux les contours de cette discipline.
Tout a commencé le 11 Mai 2012 par l’organisation des séminaires ateliers afin d’enseigner aux camerounais les rudiments de la nouvelle discipline. Puis dans la phase expérimentale, des matches ont été joués afin de tester le niveau de compréhension des camerounais. Et ce type de sport a été présenté au public ce mardi 22 Mai 2012. Il s’agissait de faire connaître les préliminaires de cette discipline aux encadreurs sportifs camerounais qui auront la charge de transposer ces connaissances aux enfants pour une pratique plus facile et plus compréhensible. Les écoliers de différents établissements scolaires du département du haut – Nkam dans l’ouest du Cameroun ont été les premiers à être initiés à ce nouveau jeu.
Le Korfball fait ses premiers pas dans le pays (ici à Bafang)Journalducameroun.com)/n
Sous la houlette du médecin camerounais Alain Nguento, elle a offert des médicaments de première nécessité à cette localité de l’Ouest Cameroun
Une ambiance inhabituelle a prévalu dans la localité Banka dans la région de l’Ouest Cameroun la semaine dernière. La raison, la fondation allemande Arzt Hilft, dirigée par le camerounais neurologue Alain Nguento a fait un don de médicaments au profit du centre de santé Tien Kouemo, situé à 500 mètres de la chefferie Banka. A la réception de ce don de médicament de première nécessité, le chef du centre hospitalier Serge Kengne n’a pas pu retenir ses émotions: on ne peut soigner sans médicament. Je dis un grand merci à l’ONG Arzt Hilft qui se préoccupe depuis l’Allemagne de la santé des Camerounais en général. Ce précieux don va nous permettre d’améliorer du coup la qualité des soins que nous administrons ici. Un sentiment de joie qu’ont partagé non seulement ses collaborateurs, mais aussi la population locale qui est la principale bénéficière. Le docteur Alain Nguento, chef d’une clinique en Allemagne, tout aussi ému face à la joie perceptible sur les visages des populations a promis de revenir à toute occasion favorable.
La localité de Banka est devenue arrondissement en 2006. Située dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest, elle souffre du manque de structure de santé gouvernementale. Du coup, les centres de santé privés se développent régulièrement pour essayer de combler le déficit et soulager avec leurs modestes moyens les populations sans cesse grandissantes dans la ville de la lumière comme se traduit son nom. Ces centres de santé privés sont assistés dans leur volonté d’aider les nécessiteux par des personnalités ressources et autres élites à travers des dons multiformes dont l’objectif principal est l’amélioration de la qualité des soins médicaux qui s’administre aux patients. Banka n’est certes pas la seule localité camerounaise qui souffre de ce manque d’infrastructure sanitaire appartenant à l’Etat. Mais au vue des réalités démographiques de la région, une urgence dans le domaine s’impose.
La réception du don par le chef du centre de santé à Banka le 2 avril 2012Journalducameroun.com)/n
La 20ème édition de la Journée internationale des personnes handicapées à la place des fêtes de a été d’une grande beauté
Le thème retenu pour la journée était: «Ensemble pour un monde meilleur pour tous: inclure les personnes handicapées dans le développement». Il a eu toute sa signification avec la présence de Landry Alain Ngaleu, un handicapé moteur, récemment retenu sur la liste des 25.000 jeunes. Il a été présenté comme la preuve que l’handicapé est vraiment inclus dans le développement. La bonne nouvelle s’étant répandue comme une trainée de poudre, personne ou presque n’a donc pas voulu manqué une occasion de se faire voir et écouter par l’administration, espérant quelques opportunités au bout de leur cérémonie. Ce jour là, tout a commencé à 10 heures avec l’arrivée du Sous-préfet de la ville qui a rejoint sur place le Maire et le Délégué départemental du Ministère des Affaires sociales (Minas). Ils étaient entourés d’une centaine d’handicapés, moteur pour les uns, audio ou visuel pour les autres, dont certains venaient des villes voisines de Banka, Bakou, Kekem ou Bana qu’assistaient des associations caritatives qui luttent pour leur bien-être. Honneur a été faite à la patrie avec l’intonation de l’hymne national avant les traditionnels discours des personnalités concernées par la célébration.
Le Sous-préfet a fait l’historique de la journée internationale tandis que le Maire a rappelé les dispositions de sa structure en faveur des handicapés lorsque le Délégué du Minas a souligné toutes les dispositions et facilités administratives dont bénéficie ce groupe de personne pour l’amélioration de leur condition de vie; parlant de la gratuité de l’éducation et de la formation, des dons des ONG, des crédits et aides octroyés par l’Etat. Pour la circonstance, la délégation départementale du Minas n’a pas fait les choses dans la dentelle: une préparation des pièces de théâtre, des chorégraphies et danses à présenter s’est tenue trois jours durant au patio de son siège du carrefour Tomchi et ce sont celles-ci qui ont pris le relais des discours, attirant l’attention de la foule curieuse.
La Journée internationale des Personnes handicapées, célébrée le 03 Décembre de chaque année, a été instituée par l’ONU en 1992 à travers sa résolution 47/3, en raison des difficultés qu’éprouvaient les personnes handicapées dans la société. Il s’agit pour les Nations unies, de marquer un temps d’arrêt afin d’évaluer les actions menées en faveur des personnes handicapées, d’envisager de nouvelles perspectives pour la valorisation de leurs potentialités et enfin de rechercher les voies et les moyens menant au bien-être de celles-ci. Tout ceci nécessite indubitablement l’appui des pays membres de l’organisation ayant ratifié le traité et c’est pour cette raison que le Cameroun se joint à la communauté internationale pour célébrer cette journée. Les intentions de l’ONU retrouvent celles du gouvernement qui ne lésine pas sur les moyens pour améliorer les conditions de vie des personnes souffrant d’un handicap. Sabine Menani, une fonctionnaire sourde -muette de 21 ans, enseignante à l’école des sourds-muets de Bafang, qui a tenu un discours en braille, est, entre autres exemples, une preuve cette volonté. La cérémonie s’est déroulée sans heurt et une réception dans un restaurant de la place a fini de rendre agréable la journée à ses participants. Les handicapés l’ont donc bien compris, pour que chacun parmi eux réussisse dans la vie, il n’existe plus .d’handicap!
Une myriades d’associations accompagnent les handicapésJournalducameroun.com)/n
Il s’agit de la fondation Bafang Kids Steun créée par le camerounais Léopold Foussom, ex-handballeur aujourd’hui entraîneur d’une équipe de handball féminine aux Pays-Bas
En partenariat avec l’Association Jeunesse Avenir (AJA) de Bafang, ces deux organisations ont décidé de venir au secours de la jeunesse du Haut-Nkam suite au constat selon lequel les écoles primaires tant publiques que privées n’ont presque pas de cadres d’éducation physique et sportive d’une part et que par ailleurs du matériel didactique nécessaire pour la formation des jeunes est quasi inexistant. l’AJA s’est jetée à l’eau pour apporter sa contribution à l’éducation des jeunes du Haut-Nkam. Pour ce faire, elle a commencé par mettre sur pied un centre informatique où tous les élèves peuvent travailler, deux bibliothèques ont été également ouvertes dans deux écoles primaires à savoir l’école catholique Saint Thaddée de Ndokovi et l’école bilingue Sainte Marie. Ceci permet aux bénéficiaires sus-cités de pouvoir étudier et faire des recherches dans divers domaines, chose qui accroit considérablement leurs connaissances. La première banque du livre a vu le jour en 2007 et depuis lors, les parents désireux peuvent acquérir des livres chaque année pour leurs enfants à des coûts bas. Cette initiative permet à tous les enfants inscrits d’avoir tout au long de l’année scolaire tous les livres au programme et pouvoir réaliser sans problèmes tous les devoirs à la maison. Le centre AJA dispose aussi en son sein une grande réserve en matériels sportifs et ludiques que les établissements de la ville tant primaires que secondaires viennent emprunter pour leurs activités respectives. Les écoles partenaires c’est-à-dire celles qui ont passé un accord qui permet aux éducateurs d’AJA d’y venir dispenser les leçons, reçoivent en début de chaque année scolaire un paquet minimum leur permettant de gérer les problèmes didactiques.
Un autre volet de leurs différents axes de charité appelé sponsoring plan permet à 50 élèves triés sur le tas de bénéficier chaque année et ce depuis 2006 date de création de l’AJA, des frais de scolarité, des uniformes scolaires, des livres et cahiers, du cartable sans oublier la tenue de sport qui pour l’AJA est un outil prioritaire pour le bon développement de l’enfant. Une école gratuite pour handicapés moteurs a vu le jour en 2010 grâce a l’appui de Madame Marjoleine qui est une volontaire de la fondation Bafang Kids Steun. Sous la conduite des experts en éducation physique et sportive venus spécialement des Pays-Bas, tous les cadres d’EPS du Haut-Nkam ont été recyclés en 2009. Un groupe d’anciens sportifs a été formé afin d’exercer avec l’AJA dans les écoles primaires. Ces moniteurs dispensent depuis 2010 dans les écoles primaires de la ville de Bafang et organisent des journées sportives pour l’épanouissement des jeunes.
Il est prévu en Mai 2012, année olympique, une mini olympiade pour toutes les écoles mêlées à d’autres qui seront invitées pour la circonstance. Cette fête sportive se déroulera à Bafang avec la présence certaine du parrain de la fondation BKS, Johan Cruijff au Cameroun. Depuis son siège sis au carrefour Mbouga, les 20 moniteurs sportifs bénévoles de cette association à but non lucratif sillonnent le département de jour en jour pour permettre aux écoliers de pouvoir exercer une activité physique à l’établissement. Il est à relever que sans l’aide de l’AJA, ceux-ci se retrouveraient sans le moindre cours d’EPS. Une situation due en partie au rejet catégorique des responsabilités sportives qui incombent aux maîtres dûment formés à l’ENIEG de Ketcho. En dehors de ces activités éducatives et sportives, son centre de sport a déjà permis aux jeunes talents du Haut-Nkam de se faire un nom non seulement au Cameroun mais aussi au- delà de nos frontières. Dans ses projets futurs, la fondation Bafang Kids Steun compte d’ici 2012, mettre sur pied le projet BKS coaching and financiering pour le financement des microprojets des jeunes du département en particulier et de la région de l’Ouest en général.
Une Ong hollandaise se charge de l’animation scolaire à Bafanghttp://www.bafangkids.org)/n
Gregory Guionnet est préparateur physique de cette équipe fanion de l’Ouest
Jeudi 03 novembre aura été un jour sans précédent dans l’histoire de l’Unisport du Haut-Nkam : le club fondé en 1958 suite au jumelage de Tortue FC et Jupiter FC venait de recevoir dans ses installations de Nguenack son premier entraîneur occidental depuis 53 ans. Gregory Guionnet, le technicien Français, a entendu parler du projet de professionnalisation du football camerounais et croit en les chances du pays Samuel Eto’o. Il a paraphé un contrat de 6 ans renouvelable en la qualité de préparateur physique. C’est désormais sous sa responsabilité que repose la forme et la force des joueurs de l’Unisport du Haut-Nkam, du moins, sur le plan athlétique. Et ce n’est pas une mince affaire, car les potentialités physiques d’un sportif sont celles qui lui permettent de pouvoir exprimer son talent. Le Français prend l’équipe à un moment doublement crucial: Le flambeau de l’Ouest prépare la finale de la coupe du Cameroun sans savoir quand elle aura lieu et surtout, il n’y a eu aucun match officiel depuis des mois. Dans ce cas, la préparation physique des joueurs est plus que capitale car il s’agit ici de résoudre une problématique devenue endémique à chaque qualification d’une équipe pour la finale de la coupe du Cameroun: comment maintenir les joueurs en forme pendant de si longs mois d’inactivités officielles?
En recrutant un Français, les dirigeants de « tam koue » ont opté pour la professionnalisation. Leur intention de jouer les grands rôles sinon les premiers dans le championnat Camerounais futur n’est plus un secret. Récupérer le titre de champion abandonné en 1997 après le sacre de 1996 et s’affirmer sur le plan continental l’un des objectifs de l’Unisport. Pour mieux se préparer à la prochaine coupe de la CAF à laquelle les « tam koue » sont déjà qualifiés, rien de mieux donc qu’un préparateur physique de classe internationale comme l’est Grégory Guionnet. L’homme qui s’assoit sur le banc de l’Unisport aujourd’hui a pour référence phare le fait d’avoir travaillé en hexagone au Toulouse FC comme préparateur de l’équipe réserve. Major de sa promotion, il a aussi eu Colomiers et Cugnaux entre autres dans sa carrière. Dans un point de presse donné dimanche 13 Novembre à la maison de parti RDPC de Bafang, voici ce que le Toulousain déclare: « je suis très satisfait de l’accueil que m’a réservé les populations. Je trouve les conditions structurelles favorables pour un bon travail et je remercie le staff dirigeant, les joueurs et les supporters de m’avoir ouvert largement la porte. »
Dans les villes de Bafang et de Banka, les commentaires vont bon train dans les chaumières. Tout le public sportif ne parle que de lui, en trouvant particulièrement innovant et enrichissant sa nouvelle méthode d’entraînement. Beaucoup sont allés au stade municipal de Bafang par simple curiosité pour voir le désormais fameux « blanc ».Les premiers concernés par sa présence, à savoir les joueurs, sont les premiers à s’exclamer au positif face à cette rupture d’avec le passé.
Gregory Guionnet est préparateur physique à Unisport de BafangJournalducameroun.com)/n
La ville n’a connu aucun mouvement particulier en ce jour de proclamation des résultats de la présidentielle
Loin est de nous l’année 1992 où pour suivre les résultats des présidentielles, les populations avaient tout fermé pour se rendre auprès du poste téléviseur le plus proche et assister en direct à ce que le SDF qualifia plus tard de « victoire volée ». Et pour cause, en ce jour du 21 Octobre 2011, les résultats des présidentielles du 09 de ce mois se lisent dans l’indifférence totale. Personne n’est proche d’un téléviseur dans un bar ou chez lui pour suivre la conclusion du scrutin dernier de la part de la Cour constitutionnelle. Aucun commentaire, acerbe ou pas, dans les endroits chauds de la ville comme le rond-point Patchi ou le carrefour Mbouga. Les populations sont allées voter, mais elles ne veulent pas chercher les résultats. Avec l’assassinat du « guide » Libyen hier, elles ont eu une aubaine en or et s’en donne plein la gueule. La disparition de l’enfant terrible de Syrte les sert aujourd’hui d’exutoire et même d’échappatoire.
«On suit encore les résultats pour faire quoi ? On connait le gagnant » lance un jeune homme qui n’a pas omis de voter, il y a plus d’une semaine. Ceci est la cristallisation parfaite de l’état d’esprit des gens dans la ville ; Nous savons tous que dans tous les cas, c’est le RDPC qui gagnera »
Aucun incident donc à déclarer, c’est dans l’indifférence que les populations ont achevé leurs journées de travail.
« Il faut croire en Dieu et croire en ses potentialités »
Les abonnés de la chaîne panafricaine d’information Africa 24 connaissent sans doute ce nom, Nemale. Car son promoteur porte le même, Constant Nemale et sa maman dit de lui qu’il a bossé dur pour en arriver là. Bosser dur, croire en ses potentialités, être ouvert, humble et vrai. Sa plus grande fierté aujourd’hui est d’avoir réussi dans son domaine, la couture, et avoir élevé dignement ses enfants. Son souhait, que le gouvernement subventionne ce secteur d’activité. Voilà Mireille Nemale en quelques mots, mais vraiment en très peu de mots. Du haut de ses 61 ans, madame Nemale, née Ngounou l’année des évènements, a su braver toutes les dures épreuves qu’elle a connues dans sa vie, pour parvenir à sortir la tête de l’eau.
Un parcours
Aujourd’hui styliste – modéliste, designer, elle n’avait pas rêvé mieux de son Bafang natal dans l’ouest du Cameroun. Je suis née dans des bouts de chiffons, affirme-t-elle, car presque toute la famille comme sa mère faisait de la couture. Sur les quatre filles qu’a eu ma mère, trois sont couturières nous apprend t-elle. Après son CEPE et son CAP option tailleur suivi d’un CAP « couture floue », Mireille s’envole pour la France en compagnie de son mari étudiant à l’époque. Là, elle fréquente l’école supérieure de la haute couture de Paris, que l’on appelait la chambre syndicale. C’est de là que sont sortis entre autres grands couturiers, Givenchy, Christian Dior ou encore Jean Louis Cheret. Ce dernier fait d’ailleurs partie de son jury de sortie de l’école en 1972. Cette année là j’étais la seule et première femme africaine à avoir un brevet supérieur de couture. Elle retournera au Cameroun et 18 mois plus tard, un choc pour le moins traumatisant se produit. Mireille perd son mari. Elle n’a que 26 ans et attend la naissance de son troisième enfant. Le monde est comme bouleversé pour la jeune femme, le ciel lui est apparemment tombé sur la tête. Mais, elle est pleine de convictions. Chrétienne pratiquante de son état, elle ne baisse pas les bras et c’est désormais un dur défi pour moi de pouvoir élever les enfants toute seule. C’est ainsi donc qu’elle se jette à l’eau.
1973, elle est recrutée comme enseignante au CETIC d’Akwa sous Monsieur Griffoullère qui n’est pas resté indifférent à l’élogieux background de la dame. Elle y enseigne pendant près de quinze ans avant de devenir chef de travaux dans le même établissement, puis Inspectrice pédagogique provinciale de l’enseignement technique, poste créé. Un poste qu’elle occupe pendant une dizaine d’années avant d’être remplacée, mais reste cadre dans l’enseignement secondaire. En juin 2009, elle décide de prendre sa retraite, sans doute pour se consacrer à son autre grand projet et être plus proche de ses autres élèves, ceux de son centre de formation.
Mireille NemaleJournalducameroun.com)/n
Le Nemale’s Center
Elle enseigne et crée un atelier de couture qui petit à petit fait son nid et est depuis 2004 devenu le Nemale’s Center. C’est un centre de formation en stylisme – modélisme, haute couture, décoration d’intérieur et évènementiel qui à ce jour a déjà formé près de 130 jeunes. La 11ème promotion du centre sortira en juin prochain, constituée d’une quarantaine de jeunes désormais aptes à mettre leur apprentissage au service de la communauté. A travers son centre, Mireille Nemale se donne pour mission principale l’insertion socioprofessionnelle des jeunes en zone urbaine par le biais de la formation en industrie d’habillement et décoration.
Commandeur de l’ordre national de la valeur, elle a reçu en octobre 2009 des mains du gouverneur de la région du littoral Fai Yengo Francis un diplôme de mérite camerounais qu’elle brandit fièrement au mur de son bureau, à côté de moult autres distinctions. Elle a récemment participé à la dernière édition du festival de mode Afric Collection, ainsi qu’au dernier Salon International de l’Artisanat du Cameroun (SIARC) où elle a décroché le prix de la meilleure artisane et un prix spécial pour tout son travail et sa carrière, fruits de son énorme talent et de sa créativité.
A ce stade de sa carrière, Mireille Nemale espère pouvoir trouver des partenaires à l’export. Elle travaille actuellement sur un projet d’inter-profession de la filière coton, textile et confection. J’exhorte mes compatriotes à y adhérer, mais aussi à contribuer à l’évolution de cette plate forme qui sera le porte-voix des acteurs du domaine. Il faut éviter de dénigrer les autres. Il n y a que Dieu pour juger. Mais regrette t-elle, c’est dommage que ce soit seulement maintenant que le Cameroun cherche à faire une plate forme pour ce secteur. C’est dommage que l’on ne puisse bénéficier de tous les produits que nous avons chez nous. Mère de trois enfants (la fille aînée est enseignante en France et la dernière vit aux Etats-Unis) elle n’a qu’un message pour les jeunes, le même qui m’a permis de tenir les coups durs de la vie, croire en ses potentialités.
Mireille Nemale, dans son bureauJournalducameroun.com)/n
Les matches se joueront samedi et dimanche à Bamenda, Garoua, Bafang, Douala, Bangangté et Bafoussam
Les matches comptant pour la vingt unième journée du championnat MTN Elite One se dérouleront selon le programme ci-après et seront dirigés par les officiels ci-dessous désignés:
Samedi 10 Avril 2010 Stade Municipal de Bamenda
15 H 00: Yong Sport Academy # Roumde Adjia Fc de Garoua
A: EYENE Lambert, A1: NOUPOUE Elvis, A2: MEKE Patrick, 4e: GAH KEMI; Coordinateur Général: FORKWA Louis FUNWIE ; Commissaire: AKONO ONDO Eugénie
Stade Omnisports de Garoua
16 H 00 Coton Sport de Garoua # Les Astres Fc de Douala
A: ITONG Christian, A1: TOCKE Thierry, A2: BOYA KEDI, 4e: OUSMANOU INOUA, Coordinateur Général : KILOA FALOU ; Commissaire: MINKOAS Eloi
Stade de La Reunification de Douala
15 H 00: As Matelots de Douala # Renaissance de Ngoumou
A: DAÏROU GAMBO, A1: DOURIGNA Claude, A2: EKOKOBE Ernest, 4e: DONBOL Jean Claude ; Coordinateur Général: NDOUMBE Léa François; Commissaire: TCHOUMBOUEN Raphaël
Stade Municipal de Bafang
15 H 00: Unisport du Haut-Nkem # Canon Sportif de Yaounde
A: BABOULE Jean de Dieu, A1: BAMOCK Francis, A2: LAMBI Joseph, 4e: KAMDOM Théophile ; Coordinateur Général: WONTCHEU DJOMKAM Emmanuel ; Commissaire: FORTIBUI Hillary
Dimanche 11 Avril 2010 Stade Municipal de Bangangté
15 H 00: Panthere Sportvef du Nde # Ngaoundere University
A: KARA KARA, A1: JANI Benedict, A2: AWONO Emmanuel, 4e: MENYE MPELE ; Coordinateur Général: PAHO Séraphin ; Commissaire: NDO Moïse
Stade Municipal de Bafoussam
14 H 00: Sable Fc de Batie # Union Sportive de Douala
A: JUENKOU Aurélien, A1: MENKOUANDE Evarist, A2: NDIFON AKWA, 4e: NGOWE ; Coordinateur Général: DOMBOU Raphaël ; Commissaire: ENDENG ZOGO Jean Marie
16 H 00: Fovu Club de Baham # Tiko United
A: MOUANDJO KALLA, A1: ABDOULAYE GAMBO, A2: ALFAKI, 4e: SIDJOU Christian; Coordinateur Général: DOMBOU Raphaël; Commissaire: HIOBA HIOBA Paul Alain
Stade de Bépanda, à Doualajournalducameroun.com)/n