Quatre jours après son succès initial sur le Burkina Faso (2-1), le Cameroun a corrigé l’Éthiopie (4-1), ce jeudi à Yaoundé. Une victoire spectaculaire qui permet aux Lions indomptables de valider leur ticket pour les 8es de finale de la compétition.
Première mission accomplie pour le Cameroun. Les Lions indomptables affrontaient l’Éthiopie, ce jeudi, dans le cadre de la deuxième journée des phases de groupe de la Coupe d’Afrique des nations. Après sa victoire (2-1) contre le Burkina Faso en match d’ouverture ce dimanche 9 janvier, le pays hôte a confirmé ses bonnes dispositions en s’imposant 4-1 face aux Walya. Ils sont d’ores et déjà qualifiés pour le prochain tour.
À la pause, les Lions Indomptables étaient pourtant tenus en échec à domicile par une surprenante équipe d’Éthiopie. Surpris d’entrée par un joli but de Dawa Hotessa parfaitement servi par Gebremichael (4e), les Camerounais ont très vite réagi. Après l’égalisation express de Toko Ekambi (8’), le Cameroun a continué de concéder des occasions et a pu compter sur la vigilance d’Onana, décisif à deux reprises.
En seconde période, le capitaine Vincent Aboubakar a encore joué le rôle du sauveur en inscrivant un doublé express. Déjà double buteur face au Burkina Faso, il a prouvé ses qualités de finisseur pour donner deux buts d’avance aux siens (52’, 55’).
Toko Ekambi a ensuite imité son capitaine en y allant, lui aussi, de son doublé (68’). Le Cameroun est donc déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la compétition. De son côté, l’Éthiopie est très mal embarquée et devra compter sur un concours de circonstances pour figurer parmi les meilleurs troisièmes.
Un succès en patron pour le Cameroun, qui a d’ailleurs touché les montants à trois reprises par Karl Toko Ekambi de la tête, André-Franck Zambo-Anguissa, du pied gauche et Fai Collins, du pied droit. Surtout, cette deuxième victoire en autant de sorties, au terme de la prestation la plus aboutie pour une équipe en lice dans cette CAN, permet au quintuple vainqueur de l’épreuve de s’assurer avant même d’affronter le Cap-Vert, lundi prochain. Il s’agira désormais de sécuriser la première place du groupe A pour bénéficier d’un tirage clément lors du second tour.
Les deux parties ont donné jeudi 10 novembre à Douala, une conférence de presse conjointe
C’est dans un ciel sans nuage que semble voler la nouvelle compagnie aérienne Camair-co, et les mouvements de défense des droits des travailleurs. Ce jeudi, 10 novembre 2011, la direction générale de l’entreprise a réuni autour d’une même table à son siège à Douala, les différents mouvements syndicaux du transport aérien, au cours d’une conférence de presse conjointe. Conférence qui avait pour buts, « de faire le point sur les concertations faites entre la Camair-co et le collectif des syndicats (.), exprimer la vision partagée pour le développement des activités de la compagnie et la mise en place des bases de la coopération avec les syndicats », selon le département de communication de la compagnie aérienne. D’emblée, le Directeur Général de Camair-co Alex Van Elk, a tenu à préciser qu’il n’est nullement question pour les syndicats, de dicter à la direction, ce qu’elle doit faire. Mais il est plutôt question, « de se réunir pour le futur, de parler vaguement de notre équipage et aussi de parler de formation de personne qui veut entrer dans Camair-co. C’est beaucoup de possibilité pour travailler ensemble avec les syndicats. Je pense que les syndicats sont un meilleur institut au Cameroun pour les travailleurs, et c’est impossible de travailler sans parler avec les syndicats. Pour le futur, je suis sûre qu’on va développer beaucoup de projets pour Camair-co », affirme Alex Van Elk. Même son de cloche du côté des syndicalistes, qui réfutent fermement l’opinion des journalistes présents. Ils étaient nombreux à estimer que c’était désormais lu lune de miel parfaite entre eux et la direction de Camair-co, et craignaient alors que les syndicats ainsi « inféodés », ne puissent plus jouer leur rôle de contre poids. Faux, rétorque, Ekedi René Bernard, président confédéral de la confédération générale des travailleurs du Cameroun, CGT-Liberté. « Le syndicaliste défend les intérêts des travailleurs parce que nous sommes là pour la défense des travailleurs, et aussi pour défendre les intérêts de l’entreprise, parce que sans entreprise, pas de travailleurs. C’est pour ça qu’il y’a une bipartite entre les travailleurs que nous représentons et l’employeur représenté par celui là que le Président de la République a nommé par décret. Quand c’est une tripartite, l’Etat intervient, mais aujourd’hui, nous sommes dans le cadre d’une bipartite et nous défendons donc, non seulement les intérêts des travailleurs mais aussi ceux de l’entreprise. C’est pour ça que à notre corps défendant, nous sommes obligés d’aller vers la direction générale pour que nous puissions nous entendre ».
Pour René Ekedi, la conférence conjointe de ce jeudi, prouve uniquement que les syndicalistes ont une même vision que l’entreprise, quant à l’application de l’article 8. « Si nous n’avions pas une vision qui va dans le sens de l’application stricte de l’article 8 du décret présidentiel portant création de Camair-co, cet article pour lequel nous avons passé depuis le 8 juillet, tout le temps à des concertations, je crois que nous ne serions pas assis ici ». En effet, l’article 8 stipule que, pour le démarrage effectif de Camair-co, le recrutement sera fait prioritairement aux ex agents de la défunte Camair. « Comme le recrutement a commencé avant même que cette équipe soit là, à un moment donné, nous avons frappé et on a arrêté, mais c’est toujours parti, à travers la Lufthansa, etc. Lui-même (Alex Van Elk, ndlr), a été recruté dans ce cadre là. Maintenant que nous nous trouvons devant le fait accompli, nous ne pouvons que rentrer dans la négociation pour essayer de redresser la barre. Nous sommes d’accord pour accompagner la direction générale dans le cadre qu’il nous a défini, mais nous ne pouvons pas aujourd’hui vous donner des résultats, parce que le syndicaliste reste vigilent. Si c’est un marché de dupe, on le saura dans les jours qui viennent », précise René Ekedi.
En attendant, nombreux sont les anciens agents de Camair qui espèrent toujours être recrutés par la nouvelle compagnie aérienne, qui dans la foulée, annonce l’arrivée prochaine de trois nouveaux avions. Pour mémoire, la cessation d’activité de la défunte Camair en mai 2008, avait laissé sur le carreau, environ 800 employés. Mais jusqu’ici, seulement 35% de ce personnel a été recruté par Camair-co.
Rencontre entre les dirigeants de Camair co et les syndicats, le 10 novembre à DoualaJournalducameroun.com)/n
Le directeur général reconnait que ce taux de remplissage est en deçà du taux minimum raisonnable qui est de 66%
Arrivée imminente d’un 3e aéronef
Alex Van Elk a donné cette information ce mardi 3 mai 2011, à Douala, au cours d’une conférence de presse. Le Néerlandais apprend ainsi qu’entre le 28 mars 2011, jour du vol inaugural et le début mai, Camair-Co a transporté 5000 passagers. Cette performance correspond à un taux de remplissage des aéronefs de l’ordre de 30%. Au sujet de ce taux de remplissage, Van Elk reconnait qu’il est en deçà du taux minimum communément considéré comme raisonnable et qui est de 66%. Mais, ce dernier trouve néanmoins une excuse de taille. «Aucun avion n’est rentable dès le premier jour », relativise-t-il, en annonçant l’ouverture prochaine de nouvelles lignes dans quelques semaines. Toutes choses qui, d’après lui, pourront permettre un important accroissement du nombre de passagers. En effet, Alex Van Elk a annoncé l’arrivée imminente du troisième aéronef de la compagnie, un Boeing 737-300 qui sera utilisé en leasing (location-vente). Ce qui permettra à Camair-Co, dit-il, de desservir Lagos (Nigeria) dès la fin mai, Cotonou (Bénin) et Dakar (Sénégal) dès la mi-juin, Brazzaville (Congo) et Bangui (Centrafrique) dès la fin juin.
Trois incidents depuis le vol inaugural
En dehors de ces statistiques, le Néerlandais est revenu en profondeur sur les incidents qui sont survenus ces derniers temps et qui ont provoqué trois annulations de vols. Il y en a trois, d’après lui. Le premier a concerné le Boeing 767 (Le Dja) qui avait dû annuler un vol Douala – Paris à cause de la baisse de pression sur l’une de ses roues. « Or, les normes veulent que dans ce cas, toutes les deux roues que portent le même bras soient remplacées. On a donc dû attendre que ces roues soient ramenées de Zurich (Suisse) par une autre compagnie pour que l’avion puisse décoller », justifie-t-il. Le second incident s’est produit à l’aéroport international de Garoua. Un oiseau s’est introduit au moment de l’atterrissage dans le train d’atterrissage, et a endommagé une conduite, provoquant une baisse de pression du liquide hydraulique. Le troisième problème, quant à lui, est survenu à l’aéroport de Maroua, l’on apprend que le voyant signifiant que les inverseurs de poussée qui avaient permis à l’avion d’atterrir restait allumé. Alors qu’il était censé s’éteindre après l’immobilisation de l’avion. Comme dans l’incident de Garoua, une équipe de mécaniciens a dû venir de Yaoundé pour procéder à la réparation et permettre au Boeing 737 de reprendre les airs.
Camair Co est la nouvelle compagnie aérienne camerounaiseGaby photo)/n
Critiques
«Nous mettons un accent particulier sur le volet sécurité. C’est pour cela qu’au moindre problème, nous préférons ne pas voler tant que nous ne l’avons pas résolu. » Mais la compagnie dément certaines informations qui ont fait état de ce que les passagers avaient été abandonnés à eux-mêmes à Maroua suite à cette annulation. « En cas d’annulation de vol, il y a des normes internationales que nous respectons. Et pour le cas de Maroua, nous avions dépensé près de deux millions de Fcfa pour encadrer nos passagers», explique Emmanuel Mbozo’o Ndo, le directeur général adjoint. Ces explications du staff de Camair-Co arrivent à point nommé, car, de plus en plus, des critiques fusent de part et d’autre au sujet du fonctionnement de cette nouvelle compagnie. Après le scandale des salaires exorbitants du staff dirigeant, et de la polémique au sujet du voyage du Premier ministre camerounais, par ailleurs PCA de Camair-Co dans une autre compagnie, des voix s’élèvent pour décrier des vols avec des avions « presque vides ». «En plus, l’avion Camair-Co qui rallie le Cameroun à la France est presque vide », témoignage un passager. «Quand j’allais le mois dernier (avril : ndlr), il y avait 25 personnes à bord. A mon retour, il y en avait 75 et ceci parce que c’était l’accumulation de trois jours, les vols précédents étant annulés auparavant », ajoute-t-il.
Les clients ne se pressent pas encore…Gaby photo)/n
C’est avec une heure de retard que le 1er vol transcontinental de la compagnie camerounaise est arrivé en France
Il était attendu pour 6 heures, mais c’est à presque 7 heures 20 que le Dja a foulé le tarmac de l’aéroport Charles de Gaulle ce mardi matin.
Gaby photo)/n
En provenance de Douala, il aura effectué ce premier vol transcontinental avec à son bord une trentaine de voyageurs, visiblement heureux de ce voyage.
Gaby photo)/n
Le Dja est un Boeing 767-300ER de 210 places (dont trente en Business class) qui faisait déjà parti de la flotte de la défunte Camair, le 767-300ER est un avion de ligne biréacteur de type long-courrier dont l’autonomie varie de 9 400 à 12 200 km.
Gaby photo)/n
Les passagers ont reçu un certificat de vol.
Gaby photo)/n Gaby photo)/n Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n
L’avion est reparti de Charles de Gaulle à 11 Heures 05 pour Douala avec à son bord quelques passagers.
Un sentiment de satisfaction
C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime parce que la Camair-co redécolle, c’est une fierté pour notre pays, je pense que tous les camerounais ont le même sentiment. Je suis très heureux d’être parmi les premiers passagers, Camair-co démarre ses activités aujourd’hui et j’en suis fier.
Fai Yengo Francis (Gouverneur du littoral)Journalducameroun.com)/n
La fierté d’un citoyen
C’est d’abord le sentiment de fierté d’un citoyen qui va enfin revoir dans les aéroports des autres pays les avions de sa compagnie et surtout les couleurs de son pays.
Antoine Bikoro (Dga Chantier naval)Journalducameroun.com)/n
Tout a été sécurisé
L’organisation qui a été mise en place pour cet évènement est irréprochable, l’aéroport a été sécurisé, c’est le lieu de féliciter le directeur de l’aéroport et l’ensemble des services pour la réussite de cette cérémonie.
Bernard Okalia Bilai (Préfet du Wouri)Journalducameroun.com)/n
Sentiment de joie
C’est un sentiment de satisfaction, la Camair-co décolle bel et bien ce jour, c’est un espoir qui a été nourri très longtemps par le Président de la république Paul Biya, notre ministère a été associé à ce projet, aujourd’hui au-delà de la fierté il a beaucoup de joie.
Maidoki Hamidou (Délégué régional des transports pour le littoral)Journalducameroun.com)/n
Pour son vol inaugural, le boeing 767 a parcouru la distance séparant Douala de la capitale Yaoundé
Plusieurs personnalités pour accueillir le vol inaugural
Camair-Co la nouvelle compagnie camerounaise de transport aérien, a effectué ce jour son vol inaugural, entre Douala la capitale économique et Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Il est 10 heures 50 lorsque le boeing 767 a quitté l’aéroport de Douala. A Yaoundé c’était déjà l’attente. Etaient présents, les membres du gouvernement avec à leur tête le ministre des transports représentant le premier ministre, mais aussi les membres du corps diplomatique et de nombreux invités. 25 minutes plus tard le Dja atterrissait à l’aéroport de Nsimalen. Au passage il est arrosé par des jets d’eau des sapeurs pompiers à titre d’inauguration. Plusieurs personnalités faisaient partie de ce vol. Faï Yengo Francis le gouverneur du littoral, fritz Ntone Ntone le délégué à la communauté urbaine de douala, Alex Van Elke le directeur général de la Camair-Co et plusieurs autres passagers. L’avion qui a effectué le vol inaugural sera le plus gros de la flotte, avec une capacité de 210 passagers, dont 30 pour la classe affaire. Par la même occasion on découvrira le nom de baptême de la compagnie, « Camair-Co, l’étoile du Cameroun ». Les passagers ont apprécié le vol et l’ont manifesté. « C’est absolument une chose magnifique, les autres diront que c’est de l’orgueil, mais lorsque nous avons touché le sol de Nsimalen, tous les passagers on chanté l’hymne national du Cameroun remerciant les autorités de leur détermination et de leur engagement », a fait savoir le professeur Guy Patrick Songue. Par la suite, le directeur général de la compagnie aérienne a remis la maquette de l’avion au ministre des transports, qui a fait savoir que la compagnie naissait dans un climat favorable. « Selon des statistiques le marché du transport aérien en Afrique est celui qui connait la plus grande croissance avec près de 6% d’évolution. Dans la sous région on parle de plus de 100 millions de passagers par an. Donc Camair Co nait dans un contexte favorable et devrait pouvoir réussir à s’intégrer, car le Cameroun a une longue tradition de compagnie aérienne » a fait savoir la ministre Bello Bouba des transports dans son discours.
Premier vol commercial prévue entre Douala et Paris
La nouvelle compagnie aérienne on l’a appris, débutera avec 3 avions. Un 767 déjà connu le Dja, dont le Cameroun est propriétaire, et deux 737 presque neufs, acquis dans le cadre d’un crédit bail. Une seule ligne sera ouverte pour l’international, et ralliera Douala à Paris, la capitale française, 6 fois par semaine, du lundi au samedi. « Mais très vite nous espérons pouvoir relier des pays comme l’Afrique du sud, les Emirats Arabe unis et la Chine », a fait savoir Alex Van Elke dans son discours. Pour l’Afrique, un vol sera d’abord prévu sur Ndjamena au Tchad en attendant l’ouverture des autres destinations. Au plan interne, plusieurs vols devraient relier Douala à Yaoundé durant toute la semaine, en matinée comme en soirée. Trois fois par semaine on devrait avoir des allers et retours sur le grand nord. Le directeur général Alex van Elke a fait savoir que l’enthousiasme avec lequel le Cameroun s’est engagé à construire sa compagnie aérienne devrait se poursuivre avec le fait pour le maximum de camerounais de voyager avec leur compagnie aérienne. « Nous leur assurons qu’ils auront un service de qualité et les questions de temps et de logistique se trouveront améliorés » a-t-il fait savoir. Une garantie que promet aussi le ministre des transports. « Le gouvernement a donné des directives pour que la Camair-Co soit une compagnie respectable. Au rang de ces directives, il faudrait que les gens comprennent que avant toute chose la Camair-Co est une entreprise commerciale, qui est appelée à faire des bénéfices, donc les gens devraient respecter cet aspect des choses. Nous attendons donc de l’équipe dirigeante une rigueur absolue et sans faille ans la conduite des affaires » a indiqué Bello Bouba Maïgari. Selon des cadres de la compagnie, l’avion affiche déjà complet. Pour sa mise en uvre, l’Etat aura dépensé près de 28 milliards de francs CFA. Dans les coulisses tout le monde dit espérer que les travers de la Camair ne renaîtront pas sur les chemins de la nouvelle étoile.
Photo de famille à l’arrivée du vol ce 28 mars 2011 à YaoundéJean David Mihamlé)/n
Pour le démarrage de ses activités, la compagnie aura deux boeings, 767-300 et 737-700
Tout semble profiler un début d’activités pour la compagnie aérienne camerounaise. A Paris, les locaux de la représentation sont en fin de lifting et au Cameroun, les réservations ont commencé. D’après les révélations faites par le directeur général adjoint de Camair-Co Emmanuel Mbozo Ndo le 24 février 2011 à Douala, au cours de la cérémonie de présentation du logo, c’est en principe le 15 Mars prochain que le « Dja » l’un des deux avions de la compagnie va regagner le pays. par ailleurs, le site Internet de la compagnie marche à nouveau.
En vue du démarrage des activités le 28 Mars 2011. Camair Co a acquis deux avions, il s’agit d’un Boeing 767-300ER de 210 places (dont trente en Business class) qui faisait déjà parti de la flotte de la défunte Camair, le 767-300ER est un avion de ligne biréacteur de type long-courrier dont l’autonomie varie de 9 400 à 12 200 km.
Boeing 767-300ERTrévor Mulkerrins)/n
Le 2e avion est un Boeing 737-700 de 128 places (dont douze en Business), il s’agit d’un Cargo (volume) de 27,3 m³, long de 33,6 m et 12,5 m de haut, son diamètre extérieur de 3,53m. C’est avion qui a un poids maximal de 70080 kg au décollage avec une vitesse de croisière estimée a Mach 0,785 dont l’altitude maximale côtoie les 12500m pour une capacité de réservoir max de 2602 litres
Les passagers peuvent faire des réservations, des lignes annoncées sont indisponibles et les locaux de la compagnie en réfection
Tout est-il fin prêt pour le démarrage des activités de Camair Co le 28 mars prochain? Difficile de répondre totalement par l’affirmative, au vu des nombreuses insuffisances constatées sur le terrain. D’abord, la vente des tickets de voyage avait été annoncée pour le mardi, 1er mars 2011, par la direction de l’entreprise lors de la cérémonie officielle d’installation des nouveaux dirigeants le mois dernier à Douala. Or, depuis le 1er mars, les billets en question ne sont pas encore en vente, nous indique le secrétariat de la compagnie, qui s’empresse de préciser que « même si les billets ne sont pas encore disponibles, on peut déjà faire des réservations soit par téléphone, soit en se rendant directement dans les bureaux de la compagnie ». Des bureaux qui sont provisoirement installés à l’immeuble la Rotonde à Akwa, en attendant la fin des travaux de réfection du siège de la défunte Cameroon Airlines à Bonanjo, qui doit abriter la nouvelle compagnie Camair Co.
Quelques tarifs connus
On en sait également un peu plus sur les montants des billets d’avion, y compris avec le montant des taxes appliquées. Si à Camair Co, l’on nous précise que les taxes se calculent en fonction de l’itinéraire du passager, l’on sait déjà qu’il faut débourser au total 98 900 TTC (toutes taxes confondues) pour la ligne Douala – Garoua. Quant à la seule destination en Europe assurée pour le moment par la compagnie, à savoir Douala – Charles De Gaulle en France, le billet d’avion en classe économique coûte 250 000F CFA hors taxe, et 449 900F CFA TTC, soient 199 900F CFA qui s’ajoutent sur le tarif hors taxe. En classe affaire, Douala – Charles De Gaulles coûte 1 600 000F CFA HT, et 1 823 500 F CFA TTC. Cependant, la ligne Douala – Ndjamena au Tchad devra encore attendre, nonobstant l’annonce faite par la direction de la compagnie lors de la présentation de leurs premières destinations. Pour le moment, les passagers ne peuvent donc pas effectuer des réservations sur cette ligne. Et quant aux tickets de voyage concernant les autres trajets, «contactez nous dès mardi 8 mars pour savoir si les billets sont déjà disponibles», assure Camair Co. Par ailleurs, les agences de voyage ne procèdent pas encore aux réservations relatives à la nouvelle compagnie aérienne, comme c’est le cas par exemple à l’agence Inalex Voyage que nous avons joint.
Locaux de la compagnie en travaux (Douala)Journalducameroun.com)/n
Les différents prix sont connus, ainsi que les lignes ouvertes
Cette annonce doit être effective dès ce 1er mars 2011, si l’on s’en tient aux propos du Directeur Général de la nouvelle compagnie aérienne du Cameroun, Camair Co, lors de la cérémonie de présentation du logo à Douala le 24 février dernier. Alex Van Elk indiquait dans la foulée, que les guichets seront opérationnels dans les aéroports desservis par Camair Co. Même si pour le moment l’entreprise ne semble pas véritablement mesurer le montant des taxes qui doivent être pratiquées, l’on est déjà fixé sur les différents tarifs aussi bien des vols nationaux qu’internationaux.
Sur le plan national, Douala – Nsimalen coûte 18 000 FCFA HT, Douala – Garoua, 105 500 FCFA HT et Douala – Maroua, 120 000 FCFA HT. Quant aux vols régionaux, notamment Douala – Njamena la seule destination sous régionale pour le moment, le billet d’avion coûte 110 000F CFA HT. Enfin, pour les vols internationaux, les passagers devront débourser la somme de 250 000F CFA HT pour rallier Roissy Charles De Gaulle en France en classe économique, à partir de Douala comme de Yaoundé, la capitale. En classe affaire, cette même destination coûte 1 600 000F CFA HT.
Vol inaugural le 28 mars avec le Dja
Dès ce mardi, 1er mars 2011, les passagers peuvent déjà acheter leurs billets d’avion, en attendant le vol inaugural de Camair Co prévue le 28 mars prochain. Vol qui sera assuré selon nos sources par le Dja suivant le trajet Douala – Yaoundé – Paris. Le Dja parce que pour le moment, le Boeing 767 est actuellement en Irlande pour faire peau neuve, avant de rallier le Cameroun. Rappelons qu’au démarrage des activités de Camair Co, les vols entre Douala et Yaoundé sont prévus 12 fois par semaine, Douala – Garoua, 6 fois par semaine, Maroua, 3 fois par semaine et Njamena au Tchad, 3 fois par semaine. L’entreprise annonce pour bientôt, l’extension de ses activités à d’autres pays du continent africains et même au-delà.
Les billets d’avion de la compagnie camerounaise en vente dès ce 1er marsJournalducameroun.com)/n