Rigobert Song est en tournée en Europe pour convaincre les binationaux. Le manager-sélectionneur de l’équipe du Cameroun devrait lors d’un point de presse expliquer ses choix, avant la double confrontation face à la Namibie.
Rigobert Song a dévoilé vendredi 03 mars 2023 la liste de 34 joueurs présélectionnés pour la double confrontation contre la Namibie, pour le compte des éliminatoires de la Can 2024. Le manager-sélectionneur des Lions va réduire cette liste à 24 joueurs. Moment propice, comme il est de tradition ailleurs pour un entraîneur, d’expliquer ses choix lors d’un point de presse.
La télévision nationale (CRTV) étant un partenaire privilégié de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), la posture de l’invité du journal de 20h30 peut être ainsi retenue, à chaque fois, comme un grand moment médiatique. L’évocation de la liste des Lions retenus pour un match officiel reste une information importante, généralement très attendue des Camerounais, passionnés de football.
Song, Mbeumo et Migne
Depuis sa prise de fonction, le Manager-sélectionneur national nous a habitués à rendre public ses différentes listes via, curieusement, les médias sociaux. L’unique fois où il a animé un point de presse pour expliquer ses choix et répondre aux questions de journalistes, c’était le 12 septembre 2022 au siège de la Fécafoot. Un procédé qui fut salué, malgré quelques manquements et hésitations dans la prononciation exacte des noms de certains joueurs retenus.
A cet effet, rien ne doit être improvisé. La Fécafoot, via son département Communication et le team press des Lions, doit en faire un grand événement médiatique. Il est donc important de bien s’y préparer pour éviter de mauvaises retombées médiatiques. «L’homme de la théorie du danger », devrait, par exemple, choisir les mots justes pour expliquer pourquoi Carlos Baleba et Daniel Namasso ne seront pas de la partie face à la Namibie.
Rigobert Song face à la presse
Le jeune milieu de terrain de Lille, formé à l’Ecole de football des Brasseries, arrivé en France en 2019, lorgne désormais du côté des Bleus. Annoncé par les médias français, notamment TF1, comme un futur crack, Carlos Baleba, encouragé par son entourage, a demandé à Rigobert Song et Samuel Eto’o de lui donner un temps de réflexion. Le temps pour lui de « mieux s’acquérir ». Aurait-il affiché la même attitude s’il avait été convoqué dans une sélection française où il ne possède même pas encore la nationalité ?
Daniel Namasso Loader, du FC Porto, qui a joué dans toutes les catégories jeunes des sélections anglaises, pour les mêmes raisons, se montre aussi hésitant pour rejoindre la tanière des Lions. Rigobert Song qui dans son planning de tournée en Europe devrait rencontrer la bande à Sacha Boey (Galatasaray), Dina Ebimbe et Ivan Ndicka (Eintracht Francfort), devra donc lors d’une conférence de presse faire le point sur ces différentes négociations.
La diaspora camerounaise apporte beaucoup chez les Lions. 13 des 26 joueurs convoqués par Rigobert Song pour le Mondial qatari sont nés ou ont grandi à l’étranger.
Le nombre est impressionnant. Pour la première fois de son histoire, huit joueurs nés en France font partie des Lions indomptables retenus pour participer à la 22ème édition de la Coupe du monde : David Epassy, Christopher Wooh, Jean Charles Castelletto, Enzo Ebosse, Olivier Ntcham, Bryan Mbeumo, Georges Kevin Nkoudou et Karl Toko Ekambi. Un autre est né en Allemagne, Eric Maxim Choupo Moting. A côté de ces joueurs nés à l’étranger, de parents camerounais, quatre autres sélectionnés ont grandi hors du triangle national. Il s’agit de Simon Ngapandouentbu, André Onana, Gaël Ondoa, et Jean Pierre Nsamé.
Seulement la moitié de l’’effectif de Rigobert Song a été licencié de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) avant leurs départs pour l’étranger. Dans cette catégorie de joueurs formés au Cameroun, on retrouve : Nicolas Nkoulou (KSA), Fae Collins (Fc Bamenda), Nohou Tolo (Rainbow Fc), Olivier Mbaîzo (Rainbow Fc), Kunde Malong (Best stars de Limbe), Samuel Oum Gwet (Apejes de Mfou), Martin Hongla (Kufor Academy), Jérôme Ngom (Colombe sportive du Dja et-Lolo), Marou Souaibou (Coton sport), Zambo Anguissa (As Fortuna), Moumi Ngamaleu (Musango Fc de Yaoundé), Christian Bassogog (Rainbow Fc) et Vincent Aboubabar (Coton sport).
Il est bien loin l’époque où le Cameroun pouvait débarquer en phase finale de Coupe du monde avec un effectif de joueurs formés à 100% au Cameroun, comme ce fut le cas lors du mondial espagnol de 1982. Avec seulement six professionnels dans ses rangs, le Cameroun pouvait s’enorgueillir d’avoir un championnat de première division très compétitif. Les six expatriés avaient pour noms : Bell Joseph Antoine (Africa Sport d’Abidjan), Michel Kaham (Stade Quimpérois), Paul Bahoken (As Cannes), Roger Milla (Bastia), Aoudou Ibrahim (As Cannes), Jean Pierre Tokoto (Jacksonville Tea Men).
Depuis plusieurs décennies, la tendance a radicalement changé. Le niveau global du football local ne cesse de régresser. La dernière victoire d’un club camerounais en compétition africaine interclub remonte à 1981. La faute est due en partie à l’exode prématuré et massif des joueurs et à un manque criard de formation de jeunes. Empêtrée dans les éternels problèmes juridiques depuis 12 ans, la Fécafoot a très peu organisé les championnats de catégorie jeunes. Résultat des courses, seulement deux joueurs du championnat local sont retenus pour l’expédition du Qatar, Marou Souaibou (Coton sport) et Jérôme Ngom (Colombe sportive du Dja-et-Lolo).
En rappel, en phase de poule lors du mondial qatari ( du 20 novembre au 18 décembre 2022), le Cameroun va défier la Suisse, la Serbie et le Brésil.
A quelques semaines du début de la Coupe du monde « Qatar 2022 », les Lions indomptables sont toujours en construction. Seule solution : les binationaux.
Rigobert Song, le manager-sélectionneur des Lions indomptables cherche clairement la bonne formule dans tous les compartiments. Si à la suite des deux matchs de préparation perdus face à l’Ouzbékistan (0-2), et (0-1), devant la Corée du Sud, le patron technique s’est dit satisfait de son équipe, il n’en demeure pas moins vrai que le secteur défensif est encore en construction.
De retour en sélection après plus de cinq ans d’absence, Nicolas Nkoulou, longtemps blessé à Watford, a montré qu’il manque de rythme. Le défenseur central d’Aris Salonique, en Grèce, convoqué pour suppléer Ngadeu Ngadjui qui s’est montré très fébrile ces derniers temps, n’a pas aussi été très rassurant dans ses interventions.
Sur ces deux matchs, Nicolas Nkoulou qui est apparu en équipe fanion pour la première fois en 2008, face à l’Afrique du Sud, a montré qu’il a perdu en vivacité. Sa relance, qui fût longtemps un de ses points forts, est devenue approximative. L’essentiel des bonnes relances a été effectué par André Onana. Il peine à remporter ses duels, obligeant Castelletto à aller seul au charbon. On en vient à souhaiter que Nkoulou qui est remplaçant en club trouve du temps de jeu pour arriver prêt au Mondial qatari.
Sur les côtés, Fai Collins et Nouhou Tolo ne se sont guère montrés très rassurants. Utilisés comme des pistons, face aux Loups blancs, ils ont peu apporté sur le plan offensif. Ce qui démontre qu’ils n’avaient pas le profil idéal pour évoluer dans ce système en 3-4-3, à la mode en ce moment. Face à la Corée du Sud, dans un schéma de jeu en 4-4-2, plus conforme à leurs aptitudes, ils se sont mieux exprimés.
Mais en Coupe du monde, face à la vivacité des ailiers (Vinisus par exemple), la défense camerounaise devra se montrer très hermétique. Les renforts de la trempe de Sacha Boey, (Galatasaray), Evan Ndicka (Eintracht Francfort) et Brandon Soppy, (Atalanta Bergame) sont attendus. Samuel Eto’o doit se montrer très persuasif pour convaincre ces trois talentueux Franco-camerounais qui sont dans l’antichambre des Bleus.
Au milieu de terrain, les interrogations existent aussi. Seul Olivier Ntcham, grâce à son activité, est sorti grandi du rassemblement en Corée du Sud. A l’absence de Zambo Anguissa, étincèlent en club, le jeu des Lions a manqué de consistance et surtout de créativité. Titulaire face à l’Ouzbékistan, Georges Mandjeck, sorti des retards depuis 2019, était en retard sur presque tous les ballons. Joueur usé, le demi-défensif du modeste club chypriote de Nea Salamis Famagouste, ne peut plus apporter grand-chose aux Lions.
Les «bannis» de la dernière Can, Yvan Neyou et Lea Siliki, devraient avoir une seconde chance. Adrien Tameze, performant avec Hallas Verone, qui rêve aussi de Coupe du monde, doit s’en mordre les doigts. Courtisé par Samuel Eto’o à la veille de la Can 2019, l’ancien joueur de Nice avait maladroitement demandé un temps de réflexion…Mais Oum Gwet et Martin Hongla sont irréguliers en club.
Lors de ces deux matchs amicaux, les Lions ont montré également les lacunes dans l’animation offensive, seulement trois tirs cadrés. Moumi Ngamaleu, excentré sur le côté gauche, où évolue habituellement Toko Ekambi, absent sur blessure, s’est limité aux tâches défensives. Techniquement très limité, il n’a jamais pu déborder son vis-à-vis en deux matchs.
A ce poste, le staff technique gagnerait à essayer plus souvent Georges Kevin Nkoudou qui est plus percutant. Sur le front de l’attaque, où Bryan Mbeumo est l’une des rares satisfactions, la bande à Léandre Tawamba et Jean Pierre Nsamé, étant très lourd, il ne se fait pas tard de convaincre Hugo Ekitiké (PSG) et ou Youssoupha Moukoko (Dortmund).
Enfin, il y a un homme dont tout le monde parle et qui a été au cœur des débats durant cette fenêtre Fifa, c’est le manager-sélectionneur Rigobert Song, qui peine à imprimer un style de jeu conquérant aux Lions. Ceci bien qu’il y ait eu un léger mieux en termes de possession de balle face à la Corée du Sud.
Après un schéma de jeu en 3-4-3, expérimental, face à l’Ouzbékistan, le patron technique des Lions est revenu à des meilleurs sentiments en choisissant un système en 4-4-2, devant le Corée du Sud, mais le constat est resté le même : le jeu du Cameroun manque d’automatisme, de créativité, de solidité défensive (trois buts encaissés) et surtout d’efficacité offensive (seulement trois tirs cadrés). Vaste chantier à une quarantaine de jours du début du Mondial « Qatar 2022 » dont le président Samuel Eto’o rêve d’arriver en finale.
Le Cameroun en préparant le Mondial qatari, doit déjà se projeter sur l’édition 2026 de la Coupe du monde en «recrutant» tous ses binationaux à fort potentiel.
Depuis plusieurs années maintenant, le Cameroun a décidé de tenter de convaincre rapidement les joueurs binationaux d’opter pour les Lions indomptables. Même lorsque ces derniers pensent à une autre sélection. A quelques mois du Mondial au Qatar, les discussions se poursuivent avec…Et même s’il y a des premiers refus, la Fécafoot continue d’insister pour renforcer son effectif. Ces derniers temps, plusieurs joueurs ont attisé les convoitises camerounaises.
À commencer par Simon Ngapandouetnbu, le troisième gardien de but de l’Olympique de Marseille. Présélectionné en équipe nationale du Cameroun en 2020 pour préparer l’avenir, la France a vite fait de lui donner la nationalité française. Dans la foulée, il a été convoqué en équipe de France U20, pour le tour de qualification au championnat d’Europe.
Auteur de bonnes performances lors de la préparation avec Marseille l’année dernière, le jeune gardien de but est prédestiné à bel avenir. Le 8 mars dernier, le gardien de but âgé de 18 ans, a paraphé un nouveau contrat avec l’Olympique de Marseille. Sur ce dossier, les autorités en charge du football camerounais devront se montrer patientes et très persuasives.
Il incarne l’avenir des Lions
Le cas Sacha Boey, parait moins complexe. Le latéral droit de Galatasaray, qui a joué avec les catégories jeunes en France, a obtenu peu avant le début de la Can 2021 son changement de nationalité sportive. S’il ne s’était pas blessé lors d’un match d’Europa League, face à Marseille, il aurait peut-être participé à la Can. Présélectionné en équipe du Cameroun lors de la double confrontation des barrages face à l’Algérie, il ne fut pas, à la surprise générale, retenu dans la liste définitive.
Au vu de son potentiel technique et athlétique, Sacha Boey est, et de loin, meilleur latéral droit qu’Olivier Mbaïzo par exemple. Il ne lui reste plus que son adaptation au style de jeu des Lions et son intégration dans la tanière. Agé de 22 ans, il incarne l’avenir des Lions.
Autre dossier chaud du côté des binationaux, celui menant au talentueux défenseur Evan Ndicka, 22 ans. Quelque fois approché par le staff technique des Lions, il s‘est montré très peu enthousiaste. La perspective de disputer la prochaine Coupe du monde peut lui faire changer d’avis. La bande à Samuel Eto’o doit se montrer très convainquant sur ce dossier.
Très vite révélé à Auxerre, en Ligue 2, en 2018, il a migré en Bundesliga, à l’Eintracht Francfort où il ne cesse de s’éclater. Très sollicité par les clubs anglais (Arsenal, Tottenham, Newcastle etc.), le Franco-camerounais devrait être transféré lors du prochain Mercato. L’Eintracht Francfort ayant déjà recruté l’international camerounais Gérôme Onguené pour palier son éventuel départ. Défenseur central gaucher, il peut être une solution crédible pour remplacer Ngadeu Ngadjui, qui est sur le déclin. Le staff technique des Lions gagnerait à l’observer une fois de plus ce jeudi lors de la demi-finale de Ligue Europa, Eintracht Francfort- West Ham.
Toujours en charnière centrale, Gerzino Nyamsi (25 ans) est déjà en contact avec le sélectionneur-manager des Lions Rigobert Song. Le colosse défenseur central de Strasbourg (1m93), qui a joué dans les catégories jeunes en France, est séduit à l’idée de rejoindre les Lions indomptables, qualifiés pour la prochaine Coupe du monde. Avec une équipe du Cameroun, en quête de joueurs talentueux pour sa reconstruction, le Franco-camerounais de 25 ans, peut être une alternative plausible.
Le Mondial qatari offre une opportunité
Dans cette équipe virtuelle, Billy Koumatio évolue comme latéral gauche. Défenseur central gauche, il souffre à Liverpool de la concurrence. En signant son contrat professionnel en 2020, à seulement 17 ans, il a participé au stage de présaison. S’il joue régulièrement avec U23 de Liverpool, l’entraîneur de l’équipe Jürgen Klopp compte sur lui pour remplacer à court ou à moyen terme Joël Matip ou Virgil Van Djick, qui ont 31 ans.
«Il est respectueux, amical et désireux d’apprendre de ses collègues les plus anciens. Il est physique, très impressionnant et il a l’air calme. Il a un bon sens du timing, il est fort et puissant aussi. Il a une bonne vitesse, toutes les qualités que vous recherchez chez un défenseur central.» Des qualités qui n’ont donc pas échappé à Jürgen Klopp, qui prépare l’avenir dès à présent. Aux camerounais de s’en inspirer.
Au milieu de terrain, les Lions indomptables, sous l’ère Clarence Seedorf, avaient, par l’entremise de Samuel Eto’o, déjà tenté de convoquer Adrien Tameze. S’en est suivi un premier refus. Le milieu de terrain de Hellas Verone de 28 ans doit se rendre aujourd’hui à l’évidence qu’il ne figure pas dans la liste des joueurs susceptibles d’être convoqués chez les Bleus. En revanche, au vu de son bagage technique et son volume de jeu, il peut bien se faire une place chez les Lions. Reste à lui maintenant de montrer son envie de défendre les couleurs camerounaises.
Le jeune meneur de jeu du PSG Eric Junior Dina Ebimbé (21 ans) en s’affichant désormais en vert-rouge-jaune, envoie un signal au staff technique des Lions. Après la qualification du Cameroun pour la Coupe du monde 2022, l’international espoir français a changé sa photo de profil, sur son compte officiel Twitter où on le voit désormais apparaître avec le drapeau du Cameroun. Aux encadreurs de saisir l’opportunité qu’offre le Mondial qatari pour étoffer son effectif de joueur prometteur.
Quant à Georges Kevin Nkoudou, que de temps perdu! Il est depuis six ans, dans la ligne de mire de la Fécafoot pour rejoindre la tanière. Mal conseillé par son entourage, il n’avait pas compris qu’en choisissant d’aller jouer en Turquie, au Besiktas, il s’était éloigné définitivement des Bleus. Maintenant que les portes des Bleus se sont fermées pour ce milieu de couloir de 27 ans, les choses se sont accélérées pour son recrutement chez les Lions.
Ami d’Achille Webo, il est en contact avec le staff technique des Lions. Il devrait faire partie de la liste des joueurs convoqués pour les éliminatoires de la Can 2023, qui démarrent au mois de juin prochain. Question pour lui de s’adapter et s’intégrer chez les Lions avant l’échéance capitale de la Coupe du monde.
Equipe type des binationaux camerounais
Le cas particulier d’Anthony Elanga
Avec des attaquants trentenaires (Vincent Aboubakar, Choupo Moting, Léandre Tawamba…°, le staff technique des Lions songe déjà à rajeunir ce compartiment. Le nom de Bryan Mbeumo (23 ans) de Brentford est très souvent revenu du côté de la Fédération. L’ancien international français s’est montré jusqu’ici assez réticent. Mais la Fecafoot ne perd pas espoir et espère toujours lui faire changer d’avis pour la prochaine Coupe du monde.
La vitrine d’exposition qu’offre un mondial peut également faire changer d’avis au prodige Youssoufa Moukoko (18 ans) de Dormund dont l’entourage ne voit sa vie futur se dessiner qu’en sélection allemande. Le président de la Fecafoot Samuel Eto’o qui s’est saisi de ce dossier épineux y travaille subtilement…
Le dossier d’Hugo Ekitike (19 ans) parait également complexe. Le prodige Franco-camerounais de Reims, n’intéresse pas seulement les cadors européens (Dortmund, Bayern Munich, Newcastle), mais également l’équipe de France, où il est annoncé comme le futur Mbappé. Attaquant très prometteur, il a connu une première partie de saison très prometteuse avec 10 buts, avant de baisser en régime à cause des blessures.
Le Cameroun doit utiliser tous les arguments pour attirer ce prodige. La bataille avec la France s’annonce rude. Pour le moment, le joueur n’a pas encore fait son choix, mais la perspective de pouvoir postuler pour une Coupe du monde à la fin d’année est plaisante.
Dans cette équipe potentielle figure un seul remplaçant : Anthony Elanga (19 ans), son cas étant particulier. L’attaquant de Manchester United ayant déjà joué avec l’équipe fanion de la Suède ; dans le cadre des barrages de la Coupe du monde 2022. Mal lui en a pris. Alors qu’il était très courtisé par le Cameroun, pays de ses parents, il a choisi de défendre sa terre d’adoption.
La Suède s’est fait, hélas, éliminer par la Pologne. Mais au vu des derniers règlements de la Fifa au sujet du statut des binationaux, il remplit encore les conditions pour jouer pour le Cameroun. Notamment parce qu’il a joué pour la Suède avant ses 21 ans révolus…
Le président de la Fecafoot et le nouveau manager sélectionneur des Lions ont entamé par l’Allemagne une opération de séduction des binationaux.
Pas de répit pour Rigobert Song. Fraîchement nommé manager sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, il a voyagé, le lendemain pour l’Europe, en compagnie du président de la Fecafoot. Dans l’optique de la double confrontation des barrages de la Coupe du monde cruciale contre l’Algérie, programmée ces 25 et 29 mars, les nouveaux patrons administratif et technique des Lions indomptables veulent renforcer l’effectif de la sélection nationale de football du Cameroun.
Dans leur viseur : attirer plusieurs jeunes pépites d’origine camerounaise évoluant dans les plus grands championnats européens, mais également réconcilier l’expérimenté défenseur de Liverpool Joël Matip avec la tanière quasiment sept ans après avoir claqué la porte. Une tâche qui s’annonce immense.
La première escale de Song et Eto’o va les conduire en Allemagne, où ils vont rencontrer le père de Joël Matip. Une démarche qui interpelle. N’est-il pas plus judicieux d’aller discuter directement avec le défenseur de Liverpool ?
Eto’o et Song, accord parfait pour gérer les Lions
Avec l’éclosion d’Anthony Elanga (19ans) de Manchester United et Youssoufa Moukoko (17 ans) au Borussia Dortmund, il était grand temps que Samuel Eto’o et Rigobert Song s’emparent de ces épineux dossiers. L’opération de séduction de ces joueurs, programmés respectivement pour jouer pour la Suède et l’Allemagne, ne s’annonce pas facile.
Le président de la Fédération camerounaise de football et le coach des Lions ont côtoyé Joseph Elanga, le père d’Anthony Elanga en sélection lors de la Coupe du monde « France 1998». Mais, la mère du jeune attaquant de Manchester United a plus d’emprise sur l’enfant que le père. Or, cette dernière qui est pourtant camerounaise ne voit le destin de son fils que se dessiner équipe fanion de Suède.
La difficile équation entre le choix du cœur et celui de la raison est compliquée à résoudre pour certains. Les patrons du football camerounais vont utiliser leurs talents de négociateur pour expliquer à ces joueurs en question pourquoi ils doivent être motivés principalement par le choix du cœur et notamment celui de joueur pour la sélection nationale du pays de leurs parents.
Ceci, en présentant le challenge sportif qui leur permet de participer à des compétitions internationales de grande envergure telles que la Coupe du monde, les Jeux olympiques et la Coupe d’Afrique des nations. Samuel Eto’o et Rigobert qui ont participé à ces compétitions, remportant notamment deux Can et une médaillé d’or olympique (pour Eto’o), sont très bien placés pour expliquer à leurs jeunes compatriotes que ces challenges constituent dans leur carrière une plus-value appréciable.
Et en tant que président de la Fédération camerounaise de football et manager sélectionneur des Lions, ils peuvent les conforter dans leur choix par l’excellente organisation et les conditions optimales mises en place désormais pour qu’ils évoluent dans les meilleures conditions.
Après le feuilleton Kylian Mbappé qui est mort, quelques temps après sa naissance, les timides négociations avec Aurélien Tchouameni, ou encore les multiples tractations pour récupérer l’attaquant Suisse d’origine camerounaise Breel-Donald Embolo qui n’avaient rien donné, voilà une opportunité qui est donnée à Samuel Eto’o et Rigobert Song.
Le président de la Fécafoot et le sélectionneur, dans l’optique des échéances des Lions à venir (barrages Coupe du monde) et à moyen termes (Can 2023 et Mondial 2026), doivent frapper un grand coup.
Le challenge paraît énorme, notamment avec la sélection Suédoise, en guise de concurrence, mais leurs vécus d’anciens grands champion, peuvent faire basculer les choses en faveur des Lions indomptables, qui ont besoin d’un ailier percutant (Anthony Elanga), et d’un attaquant qui sait marquer des buts (Hugo Ekitike, Reims, 19 ans).
En défense, la bande à William Saliba, 22 ans (Marseille), Armel Bella-Kotchap, 21 ans, (Bochum), Evan Ndicka, 22 ans (Eintracht de Francfort), peut également apporter un vent de fraîcheur chez les Lions indomptables. Samuel Eto’o et Rigobert à vous de jouer !
Le milieu de terrain de Sochaux Jeando Pourrat Fuchsest le seul nouveau dans la liste des 23 joueurs convoqués par Clarence Seedorf pour les matchs du 16 contre le Maroc et le 20 novembre face au Brésil.
Un vent nouveau peine à souffler sur l’équipe nationale de football du Cameroun. Après avoir convaincu Jérôme Onguéné et Paul Georges Ntep, Clarence Seedorf, malgré les négociations, n’a pas encore réussi à persuader la bande à Adrien Tameze (Nice), Georges-Kévin Nkoudou (Tottenham), James Lea Siliki (Rennes) et Olivier Ntcham (Celtic Glasgow), pour le match face au Maroc et le Brésil.
Les démarches entreprises pour convaincre ces binationaux s’élargissent à bien d’autres joueurs, en l’occurrence Joël Matip qui n’est plus venu en sélection depuis le mondial Brésilien. Le patron technique des Lions indomptables a fait du retour du défenseur de Liverpool, l’une de ses priorités. Il va continuer son périple auprès de ces «frustrés» de la tanière, afin d’infléchir leur position encore rigide. Il en est ainsi de Joël Matip comme de Nicolas Nkoulou que ne se lasse de courtiser le technicien hollandais, déterminé à réussir sa mission avec la crème des footballeurs camerounais.
Dans cette liste rendue publique par le département de la communication de la Fecafoot, tard dans la nuit de mardi 6 novembre, l’on remarque que Clarence Seedorf a fait confiance à la majorité des joueurs qu’il a convoqué la dernière fois, lors de la double confrontation face au Malawi, exceptés Paul Georges Ntep, Joyskim Dawa, Joel Tagueu et Pierre Ramses Akono. Ce dernier est convoqué chez les U23 dans la perspective du match face au Tchad, qualificatif pour la Can de la catégorie.
On note dans cette liste, les retours en sélection d’Arnaud Djoum et de Clinton Njié . Le ratissage des binationaux à cette fois-ci permis l’arrivée d’un nouveau joueur : Jeando Pourrat Fuch, 21 ans, qui joue en France au FC Sochaux, club de Ligue 2.
Qui est ce joueur peu connu du public sportif camerounais ? S’il est né à Yaoundé le 11 octobre 1997, il a surtout grandi en France, où il a commencé son apprentissage du football dès son plus jeune âge. Passé par de nombreux clubs alsaciens tels que l’US Hésingue, le FC Bartenheim, le FC Saint-Louis Neuweg où le FC Mulhouse, il est repéré par le FC Sochaux-Montbéliardqui le recrute en 2014 pour intégrer dans un premier temps son centre de formation.
Après une première saison effectuée avec l’équipe réserve, il signe son premier contrat professionnel avec le FC Sochaux en octobre 2014. Quelques jours plus tard, il participe à son premier match professionnel en entrant en jeu lors de la 13e journée de Ligue 2. Il prend de plus en plus d’ampleur dans l’effectif sochalien, jusqu’à devenir un titulaire indiscutable en fin de saison. Pour sa première saison pro, Le Franco-camerounais prend part à trente matchs toutes compétitions confondues. En sélection nationale, il est champion d’Europe avec l’équipe de France des moins de 19 ans en 2016. Il va profiter du nouveau statut des binationaux pour changer de nationalité sportive et opte pour celle du Cameroun.
En vue de rehausser la performance footballistique, l’instance du football camerounais pourrait convaincre les jeunes footballeurs d’origine camerounaise à rejoindre la sélection nationale.
Ils sont nombreux, ces jeunes footballeurs camerounais évoluant au sein des sélections nationales étrangères. Tout récemment, le Cameroun, absent du mondial russe 2018 remporté par les Bleus, a vu ses compatriotes redorer le blason de la France. Et ce, grâce, en partie, aux prouesses de Samuel Um Titi et de Kylian Mbappé, tous deux, d’origine camerounaise. Par ailleurs, il faut relever qu’au cours de ce même mondial du football, parmi les 23 joueurs de la sélection suisse, l’on a compté trois natifs du Cameroun. Il s’agit de Brel Embolo, Yvon Mvogo et François Moubandje. En clair, la Fécafoot doit multiplier ses efforts et employer des démarches nouvelles afin de récupérer ses binationaux.
Seulement, ayant pris pour habitude de récupérer avec facilité ses joueurs binationaux tels que Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom, Marvin Matip et Arnaud Djoum, le Cameroun est aujourd’hui confronté à des difficultés qui ne lui facilitent pas les choses. Raison pour laquelle, il a choisi d’emprunter des voies dessinées auparavant par plusieurs, à l’instar de Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong.
Pourtant, dans un pays où les championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2 sont d’un niveau bas, il faut souligner qu’il est de plus en plus difficile de trouver des joueurs pouvant prétendre à une place en équipe fanion au Cameroun. Ce faible niveau de jeu se justifie notamment par le fait que, les représentants camerounais en coupes africaines interclubs sont régulièrement éliminés dès le premier tour. Dans ce registre, des cas sont légions. Lors du récent championnat d’Afrique amateur, une compétition regroupant les meilleurs joueurs locaux du continent, le Cameroun a montré, par exemple, une pâle image de son football au Maroc.
Reconstruction
Parlant de double nationalité, en rappel, sur le changement d’association, l’article 18 des statuts de la Fifa stipule que « si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité, conformément aux conditions énumérées ci-après : le joueur n’a pas encore disputé de match international « A » (intégralement ou partiellement) dans le cadre d’une compétition officielle pour l’association dont il relève jusqu’au moment de la demande, et il était déjà au bénéfice de la nationalité qu’il souhaite désormais représenter, au moment de sa première entrée en jeu (intégrale ou partielle) dans un match international d’une compétition officielle. Il n’est pas autorisé à jouer pour sa nouvelle association dans toute compétition à laquelle il a déjà participé pour son ancienne association ».
Ainsi, dans la perspective de la Can 2019, des Jeux olympiques du Japon 2020, de la Coupe du monde Qatar 2022, le Cameroun, pour se reconstruire, se doit de puiser dans le réservoir de ces jeunes binationaux disséminés à travers l’Europe. Voici une liste non exhaustive de joueurs d’origine camerounaise pouvant encore rejoindre les Lions indomptables.
Incapable de récupérer les Ntep, Bahebeck, Umtiti, Nkoudou ou Embolo, Volker Finke a poussé à la retraite internationale, Kana Biyik, Nyom, Bong, Bassong, Matip et Song Bilong
Binationaux. C’est désormais connu, sous l’ère Volker Finke, le Cameroun n’en profite plus. Après avoir pris l’habitude de récupérer ses joueurs binationaux (Joseph Désiré Job, Valery Mezague (de regretté mémoire), Franck Songo’o, Charles Itandje, Sébastien Bassong, William Steve Overtoom, Song Bilong, Choupo-Moting, et bien d’autres), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté d’immigrés en Europe.
Ces derniers prennent de plus en plus des chemins déjà empruntés par Jean Alain Boumsong, Pascal Nouma ou Bruno Ngotty. Comme l’une des révélations de Ligue 1, Paul Georges Ntep. Le natif de Yaoundé, déjà auteur de huit buts avec Rennes, ne cesse de clamer haut et fort que son choix pour l’équipe fanion de France est déjà fait. Avant lui, le prometteur défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, champion du monde junior en 2013, a déclaré que son choix définitif était fait; il jouera pour l’équipe A de France. Jean Christophe Bahebeck et Axel Ngando, champions du monde junior, sont quasiment dans un même état d’esprit.
Sous l’ère Paul Leguen, les autres binationaux (Henri Bédimo, Gaétan Bong, Choupo-Moting et Joel Matip) ont fait un pari qui relève davantage du choix de carrière que d’une affaire sentimentale. Entre la possibilité de grappiller – peut-être un jour – quelques sélections en équipe A de France ou d’Allemagne et celle d’être une vedette en Afrique, de disputer tous les deux ans une CAN voire une Coupe du monde, le choix est vite fait. D’autant que la Fecafoot, avec l’aide de Roger Milla – pour les cas Joseph Désiré Job ou Valery Mezague – sait jouer sur les cordes sensibles pour attirer les binationaux aux carrières plus modestes: fierté des racines, rôles majeurs en sélections, etc. Et la Fédération ne manque pas de rappeler l’exemple d’un Pascal Nouma ou Bruno Ngotty, joueurs aux carrières éphémères avec les Bleus alors qu’ils auraient pu briller avec les Lions indomptables.
Corruptibles
Contrairement à une idée reçue, les binationaux n’ont pas que des partisans au Cameroun. Certains remettent en cause leur niveau, leur motivation (choix du c ur ou par dépit ?), leur «intégrité» et les conséquences de leur intégration en équipes nationales. Depuis l’arrivée de Volker Finke à la tête des Lions, la polémique a particulièrement enflé. Au début de l’année 2014, pendant que le président du Comité de normalisation, promoteur de l’intégration massive des Franco-camerounais chez les Lions, envoyait ses émissaires en France pour convaincre les binationaux – Ntep, Bahebeck, Ngando et Umtiti – le patron technique des Lions ne voulait pas entendre parler de ces joueurs, a priori peu corruptibles. Conséquence, aucun joueur à la double nationalité établie n’a été recruté depuis qu’il est au chevet des Lions.
S’il est vrai que le «recrutement» des binationaux ne règle pas le problème de la faible formation des jeunes footballeurs au Cameroun, les raisons de leur non sollicitation sont à chercher ailleurs. L’arrivée de ces joueurs pose d’autres types de problèmes: identité, éducation, avenir professionnel ; des problématiques sur la bi-nationalité qui, au fond, dépassent très largement le cadre du football. Ces derniers temps, en ne facilitant pas l’intégration des binationaux, la sélection nationale du Cameroun n’a pas réussi sa révolution sociologique.
Pis, pour diverses raisons, plusieurs valeureux joueurs – Gaétan Bong (Wigan), Matip (Schalke 04), Nyom (Grenada), Song Bilong (West Ham), Sébastien Bassong (Watfort Fc), Kana Biyik (Toulouse) – ont mis leurs carrières internationales entre parenthèses, en grande partie à cause des mauvais choix de Volker Finke. Ces joueurs, par naïveté, n’ont pas compris qu’en plus du talent, il faut, entre autres, «collaborer» avec l’adjoint de Finke, Ibrahim Tanko. Un nom dont le passé renvoie à son addiction au cannabis. C’est ce technicien ghanéen, au passé sulfureux, dont il viendrait difficilement aux autorités de son pays de lui confier une équipe, que Finke a choisi comme principal collaborateur. Allez donc savoir pourquoi!
Bruno Ngottylefigaro.fr)/n
Fichier
Le néo-défenseur toulousain, Kana Biyik, frustré de ne pas avoir été retenu parmi les 23 Lions de l’expédition brésilienne, avait déjà expliqué sans aucune langue de bois dans les colonnes de 20 Minutes, sa mise à l’écart: «Je me rends compte qu’il y a plein de magouilles en équipe du Cameroun, et ça ne changera jamais. Je préfère mettre un terme à ma carrière internationale, et me concentrer pleinement sur celle en club, afin de redevenir le défenseur que j’étais. Ça peut surprendre, mais la sélection du Cameroun est remplie de mauvaises choses. Je ne me reconnais pas dans cette sélection. (.). J’avais entendu des choses, mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là. J’en ai eu la confirmation lors du dernier stage.»
Et pourtant, c’est sur ces joueurs, oubliés par Finke, dont aucune confusion sur leur âge n’est possible, que le Cameroun devrait s’appuyer pour construire une équipe conquérante, dans l’optique de la CAN 2019 que le pays de Roger Milla accueillera. Les rapports techniques de la Fifa, après les Coupes du Monde de 2010 et 2014, indiquent que l’équipe du Cameroun est celle qui courait le moins à ces compétitions. Ceci découlerait de l’âge avancé de certains de ses éléments. Les autorités en charge du football camerounais doivent arrêter de se voiler la face. Pour l’avenir, on en vient à souhaiter, qu’en interne, un fichier contenant l’âge réel des joueurs soit établi.
Bahebecklefigaro.fr)/n
Si le sujet est tabou, il convient de signaler ici qu’un joueur nouvellement convoqué chez les Lions, n’est pas forcément un jeune joueur (cas de Franck Kom, qui est parrainé depuis les catégories jeunes par un journaliste). Autre exemple, au moment de la vente de Landry Bassilekin de Renaissance de Ngoumou pour Nancy en 2012, ses papiers officiels indiquaient qu’il avait 20 ans. Or, la réalité est toute autre. Si, grâce «aux réseaux mafieux», ce médiocre attaquant arrivait à être convoqué un jour chez les Lions, les esprits naïfs, du fait de son physique favorable, parleraient «d’un jeune joueur dans la tanière», alors que dans les faits, sa carrière est derrière lui. Il constitue l’une des plus grosses tromperies sur la marchandise de l’histoire des transferts de footballeurs camerounais vers l’Hexagone.
Depuis le congrès extraordinaire de Fifa à Doha au Qatar, du 19 au 20 octobre 2003, l’instance faitière du football mondial a plusieurs fois modifié ses règlements au sujet des binationaux
Sur le changement d’association, l’article 18 des statuts de la Fifa stipule que: «Si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité, conformément aux conditions énumérées ci-après : le joueur n’a pas encore disputé de match international «A» (intégralement ou partiellement) dans le cadre d’une compétition officielle pour l’association dont il relève jusqu’au moment de la demande, et il était déjà au bénéfice de la nationalité qu’il souhaite désormais représenter, au moment de sa première entrée en jeu (intégrale ou partielle) dans un match international d’une compétition officielle ; il n’est pas autorisé à jouer pour sa nouvelle association dans toute compétition à laquelle il a déjà participé pour son ancienne association».
Par ailleurs: «Si un joueur aligné par son association dans un match international conformément à l’art. 15, al. 2 perd définitivement la nationalité de ce pays sans son consentement ou contre sa volonté en raison d’une décision gouvernementale, il peut demander le droit de jouer pour une autre association dont il a ou a acquis la nationalité. Un joueur ayant le droit de changer d’association conformément aux al. 1 et 2 ci-avant doit adresser une demande écrite et motivée au secrétariat général de la Fifa. La Commission du Statut du Joueur se prononcera sur la demande. La procédure se déroulera conformément au Règlement de la Commission du Statut du Joueur et de la Chambre de Résolution des Litiges. Dès l’instruction de la demande, le joueur n’est plus qualifié pour une équipe représentative jusqu’à ce que sa demande ait été traitée».
Depuis que Volker Finke est à la tête des Lions, le Cameroun peine à récupérer ses binationaux. Pourtant, ce ne sont pas les talents qui manquent
Répondant à une question de journaliste, à la veille de la double confrontation face à la Sierra Leone, sur son incapacité à pouvoir attirer les binationaux Camerounais dans la tanière des Lions, Volker Finke s’est montré, comme d’habitude, flou sur le sujet: «Je suis en contact avec quelques binationaux, mais je garde ça pour moi. C’est très important. Il y a trois ou quatre joueurs qui sont très intéressants, il faut les convaincre, mais ils sont complètement au courant de tout ce qui se passait dans l’équipe du Cameroun durant les quatre dernières années. J’étais très étonné que des jeunes qui seront de très bons joueurs dans l’avenir soient au courant de ce qui se passait ici avec les Lions. C’est pourquoi il faut continuer avec cette reconstruction, il faut vraiment changer les choses. Si on fait ça, on peut vraiment convaincre les binationaux de jouer pour le Cameroun. Mais ça va prendre du temps».
Le patron des Lions a peut-être raison quand il parle de la refonde des mentalités. Dans une attitude pleine d’amateurisme, deux délégations initiées par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’avis du sélectionneur, se sont rendues en France pour séduire les binationaux, après la qualification du Cameroun pour le Mondial Brésilien. Les deux missions conduites en France par un nanbudoka au service du foot, David N’Hanack Tonyé, avaient laissé penser que tout était presqu’acquis: «Tous ont donné leur accord de principe. Les documents administratifs sont apprêtés. Nous les avons relancés il y a quelques jours pour avoir le oui qui devrait nous permettre de conclure la procédure. Ils nous ont encore demandé de patienter, qu’ils n’ont pas fini de réfléchir. Nous en sommes là, on attend». Jusqu’à présent, ces joueurs sont toujours en phase de réflexion ?
Breel Embolo
Après avoir pris l’habitude de récupérer un peu facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre les cas Umtiti (Lyon), Paul-Georges Ntep et Axel Ngando (Rennes), Jean-Christophe Bahebeck (PSG), qui avait été ciblé par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux. Nous pensons notamment à la nouvelle coqueluche du Fc Bâle, Breel Embolo, 17 ans, buteur ce mercredi en Ligue des champions et au jeune portier des Yong Boys de Berne, Mvogo.
Maintenant que l’équipe de France espoirs s’est fait éliminer de l’Euro U23 de 2015 et par conséquent des Jeux de Rio de 2016, avec trois Camerounais d’origine (Bahebeck, Umtiti et Ntep de Madiba), dans ses rangs, il est grand temps pour les autorités en charge du football camerounais d’entamer de nouveau une opération de séduction vers ces joueurs. Car le pays de Roger Milla, sur le plan sportif, peut encore offrir l’opportunité à ces joueurs de disputer les prochains Jeux olympiques. Mieux, ils viendront enrichir une équipe fanion du Cameroun, en route vers la Can 2015, qui a retrouvé une certaine sérénité et surtout le gout de la victoire.
Il faut donc anticiper, mais avec précision et concision dans les négociations, puisque trois de ces binationaux camerounais toquent déjà aux portes des sélections étrangères. C’est déjà trop tard pour François Moubandje de Toulouse, récemment convoqué avec la sélection de Suisse et ce sera bientôt le cas pour Paul-Georges Ntep, que Didier Deschamps va enrôler en équipe A, afin de le rendre non-sélectionnable au Cameroun.
Georges NtepDroits réservés)/n
Breel Embolo
Après avoir pris l’habitude de récupérer un peu facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre les cas Umtiti (Lyon), Paul-Georges Ntep et Axel Ngando (Rennes), Jean-Christophe Bahebeck (PSG), qui avait été ciblé par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux. Nous pensons notamment à la nouvelle coqueluche du Fc Bâle, Breel Embolo, 17 ans, buteur ce mercredi en Ligue des champions et au jeune portier des Yong Boys de Berne, Mvogo.
Maintenant que l’équipe de France espoirs s’est fait éliminer de l’Euro U23 de 2015 et par conséquent des Jeux de Rio de 2016, avec trois Camerounais d’origine (Bahebeck, Umtiti et Ntep de Madiba), dans ses rangs, il est grand temps pour les autorités en charge du football camerounais d’entamer de nouveau une opération de séduction vers ces joueurs. Car le pays de Roger Milla, sur le plan sportif, peut encore offrir l’opportunité à ces joueurs de disputer les prochains Jeux olympiques. Mieux, ils viendront enrichir une équipe fanion du Cameroun, en route vers la Can 2015, qui a retrouvé une certaine sérénité et surtout le gout de la victoire.
Il faut donc anticiper, mais avec précision et concision dans les négociations, puisque trois de ces binationaux camerounais toquent déjà aux portes des sélections étrangères. C’est déjà trop tard pour François Moubandje de Toulouse, récemment convoqué avec la sélection de Suisse et ce sera bientôt le cas pour Paul-Georges Ntep, que Didier Deschamps va enrôler en équipe A, afin de le rendre non-sélectionnable au Cameroun.
A l’opposé du choix de Volker Finke, deux délégations du Comité de normalisation de la Fecafoot sont allées en mission convaincre des Franco-camerounais démotivés pour la sélection nationale
Dans une interview accordée le 4 mai dernier au quotidien sportif l’Equipe, le défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, a clairement indiqué qu’il n’avait aucune chance de disputer la prochaine Coupe du monde. «Il faut être réaliste et lucide, j’ai zéro chance. (.). J’espère y être en équipe de France après le Mondial. La sélection du Cameroun est toujours intéressée. Mais ma décision est prise, je suis en équipe de France Espoirs», déclarait-il. Né à Yaoundé le 14 novembre 1993, le footballeur est soumis à un sacré dilemme : répondre favorablement à l’appel du Cameroun, le pays de ses parents, et avoir ainsi l’opportunité inouïe de disputer une Coupe du monde au Brésil ? Ou attendre patiemment une chance qui ne viendra peut-être jamais avec l’équipe de France, la sélection du pays où il a grandi ?
Pour influencer le choix du Franco-camerounais, son coach, Rémi Garde, qui l’a lancé chez les professionnels à Lyon il y a deux ans, l’invite à jouer la montre : «Samuel est en France depuis son plus jeune âge, il est parfaitement intégré à la vie française. Je comprendrais que ses origines refassent surface un jour, je comprends la Fédération camerounaise car il a du talent et de l’ambition, mais je pense que ce serait agir dans la précipitation que de prendre une décision aujourd’hui.» Ecrasés lors de leur dernière sortie en amical 5-1 par le Portugal, les Lions indomptables ont sans aucun doute besoin de ce jeune défenseur, excellent dans l’anticipation et doté d’une très belle qualité de relance grâce à un pied gauche particulièrement précis. Dans l’axe, si la titularisation de la paire Nicolas Nkoulou (Marseille) – Aurélien Chedjou (Galatasaray) est presqu’indiscutable, le Lyonnais n’a en revanche rien à envier à leurs remplaçants, Jean Armel Kana-Biyik (Rennes) et Dany Nounkeu (Besiktas).
Après avoir pris l’habitude de récupérer facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre le cas Umtiti, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux : Paul-Georges Ntep (Rennes), Axel Ngando (Auxerre) et Jean-Christophe Bahebeck (Valenciennes), qui avaient été ciblés par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke. Du coup, les démarches du sélectionneur camerounais ont été très timides, pour le dire le moins.
A un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil, les joueurs sollicités par les autorités sportives camerounaises, n’ont toujours pas rejoint la tanière des Lions indomptables. Qu’est ce qui bloque l’arrivée de ces internationaux Espoirs français qui auraient accepté de changer de nationalité sportive au profit de l’équipe A du Cameroun?
Samuel Umtiti, LyonDroits réservés)/n
Le doute pour la sélection
La première raison semble sportive. Trois des quatre joueurs sollicités par le Cameroun (Umtiti, Ngando et Bayebeck) sont champions du monde junior avec la France et disputent en ce moment les éliminatoires du prochain championnat d’Europe des Espoirs. Une compétition qualificative pour les JO de Rio en 2016.
La deuxième raison est liée aux défaillances administratives du Cameroun. Le Cameroun est certes qualifié pour le Mondial brésilien, mais les nouvelles sur le football camerounais sont généralement classées dans la rubrique fait divers, de nature à dissuader les binationaux. Des 32 pays qualifiés pour le prochain Mondial, la sélection camerounaise est la seule à ne pas posséder son propre terrain d’entraînement. Pis, pour n’avoir pas organisé de championnat de football jeune pendant deux ans, 2011-2013, le Cameroun est réduit aujourd’hui à courir auprès des joueurs de niveau moyen, comme Jean Christophe Bayebeck, auteur de deux buts en 19 matches cette saison avec Valenciennes.
Les deux missions conduites en France par un « nanbudoka » au service du foot, David N’Hanack Tonyé, avait laissé penser que tout était presqu’acquis. « Tous ont donné leur accord de principe. Les documents administratifs sont apprêtés. Nous les avons relancés il y a quelques jours pour avoir « le oui » qui devrait nous permettre de conclure la procédure. Ils nous ont encore demandé de patienter, parce qu’ils n’ont pas fini de réfléchir. Nous en sommes là, on attend » explique-t-il.
Axel Ngando, Auxerrelyonne.fr)/n
La question du changement d’équipe nationale n’est pas nouvelle et date du congrès de la Fifa à Doha au Qatar en 2003. « Si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, jusqu’à 21 ans révolus et une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité », stipule l’extrait de Règlement d’application des Statuts de la Fifa, chapitre VII, article 18. Depuis 2009, la procédure de changement de nationalité sportive a été allégée par l’instance faitière du football mondial, c’est désormais sans limitation d’âge qu’un joueur possédant une double nationalité établie peut choisir de changer de maillot tant qu’il n’a pas encore joué avec une équipe A. C’est ainsi que le Cameroun a par exemple récupéré Charles Itandjé en 2011, alors qu’il avait déjà 29 ans à l’époque.
Pour Michel Kaham, membre du Comité de normalisation de la Fecafoot, il faut tourner cette page : « Je ne sais pas si la procédure adoptée a été la meilleure ou non, mais toujours est-il qu’on n’a pas pu les convaincre. C’est une grosse déception. Sincèrement, il y en a deux ou trois dedans qui auraient pu nous aider. Mais, il ne faut pas se distraire au dernier moment. S’il fallait à tout prix les avoir, c’était avant le match amical du 5 mars dernier conte le Portugal. Il fallait que ces binationaux assistent à ce match amical. Maintenant, c’est trop tard pour qu’ils viennent. Parce que, s’ils débarquent aujourd’hui, il faudra qu’ils s’intègrent au groupe. Le groupe commence à se réformer, toutes choses qui peuvent perturber la préparation de notre équipe. Actuellement, il faut plutôt chercher à renforcer dans les secteurs qui nous semblent défaillants avec des nationaux qui ont la volonté de sa battre. Pour jouer dans une équipe nationale, il faut avoir une âme, une volonté et l’envie de réussir. Il y a une question de patriotisme à un moment donnée. A mon avis, ce dossier des binationaux est à mettre entre parenthèse parce qu’il est trop tard pour les ajuster. Les intégrer à un mois du mondial, serait suicidaire pour l’ensemble du groupe».
Toutefois, des binationaux ont déjà eu à rejoindre et à s’intégrer parfaitement au sein de l’équipe nationale à la veille d’une compétition. En rappel, lors d’un ultime stage en Autriche, en mai 2010, en vue du Mondial Sud-africain, Choupo-Moting et Gaétan Bong avaient rejoint la tanière des Lions, sans problème majeur.
La mission qui s’est rendue en France est rentrée quasiment bredouille. Ntep, Umtiti et Ngando demandent un temps de réflexion.
Dans le but de renforcer les effectifs des Lions indomptables pour la prochaine Coupe du monde de football, une mission du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a séjourné en France, il y a quelques jours, pour prospecter six joueurs binationaux, franco-camerounais. A savoir : Georges Ntep de Madiba, de Rennes, Axel Ngando d’Auxerre, Jean Christophe Bayebeck de Valenciennes, Samuel Umtiti de Lyon, John Junior Nkomb Nkomb et Sorel Chemin de la réserve du PSG. Ces deux derniers, très souvent remplaçants en équipe B, sont les seuls, pour l’instant, à avoir marqué leur accord pour changer de nationalité sportive en faveur du Cameroun.
Des procédures seraient même déjà engagées pour que les deux footballeurs qui sont français obtiennent très rapidement la nationalité camerounaise. La mission conduite par David N’Hanack Tonye, membre du comité de normalisation de la Fecafoot, et au sein de laquelle se retrouvait Rigobert Song, team manager des Lions, ainsi que Oumaraini, responsable administratif de l’équipe nationale du Cameroun, a également rencontré l’attaquant Paul Georges Ntep de Rennes et le défenseur de l’olympique lyonnais Samuel Umtiti. Les deux joueurs ont demandé, au même titre que Axel Ngando Elessa, milieu de terrain de l’AJ Auxerre, un temps de réflexion jusqu’en fin février.
L’on se souvient qu’à la veille du mondial Sud-africain, David Ngog, un autre Franco-camerounais qui évoluait à l’époque à Liverpool, avait toujours demandé un temps de réflexion. Question pour lui de continuer à lorgner du côté de l’équipe de France. Ses statistiques en club, notamment à Bolton (91 matches pour 16 buts) étant maigres, il est tombé aux oubliettes. Courtisé de nouveau par le Cameroun sous l’ère Jean Paul Akono en 2013, le nouveau sociétaire de Swansea avait encore indiqué qu’il prenait le temps de la réflexion.
John Junior Nkomb NkombDroits réservés)/n
Néanmoins, durant le séjour de la commission N’hanack en France, les joueurs courtisés se sont fait identifiés pour la finalisation et la mise en forme de leurs documents administratifs. Ce qui n’a pas été le cas du sociétaire de Valenciennes, Jean-Christophe Bayebeck, malade au moment du passage de la mission. Selon une source proche de ce dossier, les autorités camerounaises souhaiteraient que la majorité de ces joueurs soient présents lors du match amical contre le Portugal le 5 mars prochain.
Mais que peut apporter chez les Lions, à la veille d’un Mondial, les jeunes joueurs de 19 ans, certes prometteurs, mais qui ne parviennent pas à être titulaire dans les modestes formations des équipes réserves ? A titre de rappel, l’attaquant de l’équipe B du Psg, qui évolue en Cfa (Championnat de France amateur) John Junior Nkomb Nkomb, a seulement disputé, depuis le début de la saison, six matches, deux dans la peau d’un titulaire. Pour un bilan d’un but, inscrit le 14 décembre 2013 lors de la défaite du Psg face à Mantes 1-2. Son coéquipier, Sorel Chemin, qui est né au Cameroun le 10 avril 1994, n’a guère fait mieux. Depuis le début de la saison, il n’a joué que deux bouts de matches, pour un total de 59 minutes.