𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 : 1,28 milliard de consommateurs à travers  57 États membres

Luc Magloire Mbarga Atangana a ouvert la rencontre économique dénommé 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 le 28 novembre 2023.

La première édition des Rencontres économiques « 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 » a eu lieu le 28 novembre 2023. Cet événement de deux jours, organisé par le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), le Ministère du Commerce du Cameroun, la BADEA et le CICC, vise à promouvoir des solutions durables et équitables pour l’industrie du café. Il offre également de nouvelles opportunités d’investissement entre le Cameroun et les pays importateurs de l’OCI.
Cette première édition des rencontres économiques « 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 », réunissent divers acteurs de la filière café, tels que les producteurs, les transformateurs, les consommateurs, les financiers, les équipementiers et les investisseurs. Ce qui devrait permettre à chaque membre de l’OCI de bénéficier de cette initiative et de renforcer ainsi l’organisation, qui représente un marché potentiel de 1,28 milliard de consommateurs à travers ses 57 États membres. Ce forum de Yaoundé témoigne également de l’engagement du Cameroun à faire du café une référence nationale et à promouvoir son développement socio-économique.
Le choix du Cameroun pour abriter ces rencontres économiques a été salué par le Ministre du Commerce, qui a souligné la vision prospective de cette décision. Selon 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, le Cameroun est en droit de prétendre figurer parmi les premiers berceaux du café en Afrique. Après une période de repli, le pays se trouve actuellement dans une phase de reconquête de son industrie caféière, soutenue par la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030.
Le Cameroun présente de nombreux atouts pour devenir un acteur majeur de la production caféière. La stabilité de ses institutions, un environnement favorable à l’investissement privé et une adhésion aux conventions internationales de garantie des investissements sont autant de facteurs, soutient le Ministre du Commerce, qui favorisent le développement de cette filière. De plus, le pays dispose d’une nature généreuse et diversifiée, avec six zones agroécologiques, ce qui lui confère un avantage compétitif face aux défis posés par les changements climatiques.

Commerce : le Cameroun abrite dès demain une rencontre internationale sur le Café

Le Cameroun va abriter dès le 28 novembre 2023 une grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc.

Les 28 et 29 novembre 2023, le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), le Ministère du Commerce du Cameroun et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), en collaboration avec le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), organisent le tout premier 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻. Cette réunion, qui se tiendra dans la capitale camerounaise, devrait contribuer à stimuler les flux commerciaux et d’investissement dans l’industrie du café entre les États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
L’objectif principal de cet événement, explique le comité d’organisation, est de développer des solutions durables et équitables pour l’industrie du café, tout en ouvrant de nouvelles opportunités d’investissement entre le Cameroun et les pays importateurs de l’OCI.
L’𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 réunira des délégations de haut niveau, des experts de l’industrie, des décideurs politiques et des investisseurs.
Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 août dernier, le Ministre camerounais du commerce a confirmé la disponibilité de son pays à abriter ce grand rendez-vous. Le café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaîne de valeur. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroître les exportations. L’idée est de construire une chaîne de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
A l’occasion de la visioconférence, tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun : production du café en baisse de 130 000 tonnes

En deux décennies, la production de café au pays de Paul Biya a chuté de 130 000 tonnes. Une baisse qui s’explique, en partie, par l’abandon de cette culture…

Le Cameroun est passé de 150 000 tonnes de production annuelle dans les années 1980 à 20 000 tonnes aujourd’hui. Pour cause, l’abandon de cette culture au profit de celle de rente. Pour booster sa production, le gouvernement opte pour le Projet d’appui à la relance de la filière café qui ambitionne atteindre les 160.000 tonnes/an.

Selon Datacameroon, Yves Ngouné, est installé à Bamougoum, chef-lieu de la commune d’arrondissement de Bafoussam 3 dans le département de la Mifi, région de l’Ouest au Cameroun. Il fallait, se souvient cet ex-caféiculteur, à chaque retour de classes, faire un tour dans la plantation de son père en attendant les week-ends. Un exercice qui n’était pas reluisant, mais qui permettait à son géniteur de faire vivre sa famille.

« Aujourd’hui, le café a perdu de la valeur. La baisse du coût du kilogramme a découragé les planteurs. Ils ont ainsi, après quelques années d’espoir sans lendemain, décidé de transformer des espaces dédiés à la culture du café en champ de maïs, du haricot et autres produits agricoles », se désole-t-il.

Selon Elisabeth Peuefo, membre de la Plateforme nationale des organisations professionnelles agro-sylvo-pastorale et halieutique du Cameroun (Planopac) la mort de la filière café est liée à plusieurs fléaux. Notamment : le vieillissement des acteurs impliqués dans la caféiculture, la mauvaise perception de cette filière par les jeunes à cause de sa longue période de maturation, l’insuffisance des moyens financiers, le manque de moyens logistiques pour le transport des bassins de production vers les points de vente afin d’améliorer la marge bénéficiaire.

Cameroun : l’Etat prévoit un budget de 76 milliards de F pour relancer la filière café

Ce montant a été dévoilé ce 12 septembre 2023 à Kouoptamo (région de l’Ouest) lors du lancement officiel des activités du Projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-Café).

La relance de la filière café est sur la bonne voie. Ressusciter la filière café est le défi que s’est donné Gabriel Mbaerobe, le ministre de l’Agriculture et du développement local (Minader). À cet effet, tous les moyens seront mis en jeu par le gouvernement. 76,7 milliards de F cfa. C’est le coût estimatif du Projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-Café). Ce chiffre a été dévoilé par le Minader qui présidait ce 12 septembre 2023 à Kouoptamo, le lancement officiel des activités relatives à ce projet d’une durée de 5 ans (2027).

L’objectif principal est de doubler la production caféière d’ici 2027 car, selon des données fournies par l’Office national du cacao et du café (Oncc), la production de café s’est chiffrée à 11 557 tonnes (robusta et arabica) pour la campagne caféière 2021/2022. Concrètement, le gouvernement vise : « 22 086 tonnes cumulées de café vert de qualité soit 4 858 tonnes pour le café arabica et 17 228 tonnes pour le café robusta ».

A ceci, il faudrait ajouter des ambitions de «10 529 tonnes de café vert de qualité en 2027 soit 2 316 tonnes de café arabica et 8 213 tonnes pour le café robusta pour augmenter la production nationale qui gravite autour de 35 000 tonnes de nos jours ; un rendement moyen attendu de 0,7 tonnes/hectares soit un accroissement de 0,5 t/ha par rapport au niveau actuel de 0,2 t/ha », projette le membre du gouvernement.

Pour atteindre ces objectifs, le volet financement est un facteur crucial. Pour lever la difficulté, le Minader rassure que le Fonds de Développement des filières Cacao et Café (Fodecc), s’est engagé à financer les activités du Parf-Café à hauteur de 7,6 milliards de Fcfa soit 9,9% du coût global du projet à travers son Guichet projet. En plus, « il est nécessaire de rappeler qu’en plus de de financement, le Parf-Café va bénéficier des appuis indirects du Fodecc à travers le Guichet producteurs, qui a prévu environ 4 milliards de subventions en intrants pour le café en 2023 au profit direct des producteurs », fait-il savoir.

A en croire Ecomatin, le projet étalé sur cinq ans repose sur trois composantes techniques à savoir : la production et la diffusion du matériel végétal à haut rendement ; l’appui au développement des exploitations caféières et l’appui à la durabilité de la filière café.

 

Commerce : le Cameroun va abriter une rencontre internationale sur le Café

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a confirmé la disponibilité du son pays  le 24 aoput 2023.

Du 28-29 novembre 2023 le Cameroun va abriter cette grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc. Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 aoùt dernier, le Ministre Camerounais du commerce a confirmé la disponibilité du son pays à abriter ce grand rendez-vous.

Le Café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions dans quelques mois, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaine de valeur. Le CIDC dans le cadre des préparatifs de la réussite de cette prochaine rencontre d’affaires, bénéficie du soutien du Cabinet Mazars. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroitre les exportations. L’idée est de construire une chaine de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
Tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun-cacao-café : 28 000 producteurs vont recevoir 6,5 milliards de FCFA en 2023

L’annonce a été faite le 17 avril 2023 par le Fodecc au cours de sa session du comité de pilotage d’octroi des subventions aux agriculteurs.

Le guichet producteurs du Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc) devrait distribuer 6,5 milliards de FCFA de subventions aux producteurs en 2023. Précisément, 5,2 milliards de FCFA aux producteurs de cacao, et 1,3 milliard de FCFA aux caféculteurs.

Trois grandes catégories de subventions sont concernées par le guichet producteurs. La première concerne les subventions de masse constituées d’intrants agricoles. C’est-à-dire les engrais, les semences, les plants et les produits phytosanitaires. Cette catégorie est ouverte à tous les producteurs de cacao et de café sans aucune discrimination.

Les 2e et 3e catégories de subventions portent respectivement sur les équipements et machines agricoles, ainsi que les infrastructures de soutien à la production. Ces types de subventions se font à la carte et appellent à une autre forme d’organisation et à a des conditions un peu plus importantes, avec notamment la présentation d’un plan d’affaires.

Selon Samuel Donatien Nengue, administrateur du Fodecc, le guichet producteurs lancé en 2021, est un nouveau mécanisme permet aux producteurs de cacao et/ou de café des différents bassins agricoles du pays, de rentrer directement en possession des subventions gouvernementales de masse ou à la carte.

Il ambitionne d’injecter 50 milliards de FCFA dans les filières cacao-café en 5 ans, et est ouvert à tous les producteurs, sous la double réserve de l’aptitude à cofinancer l’investissement agricole et à s’arrimer à la technologie digitale. Le producteur déclenche le processus d’acquisition en mobilisant sa quote-part majoritaire de 60 à 70%. Le Fodecc libère par la suite par dépôt bancaire ou monnaie mobile (Orange Money, Mobile Money, YUP, Express Union mobile) pour chaque producteur, le montant de la subvention à hauteur de 30 à 40% de l’investissement.

Le Cameroun et le Nigeria veulent rejoindre l’initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana

Le Cameroun et le Nigeria ont formellement posé leur candidature à « l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana », une initiative lancée en 2017 par les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo.

À eux seuls, la Côte d’Ivoire et le Ghana produisent ensemble 60% du cacao mondial, mais ils n’arrivent pas encore à en contrôler le prix. L’arrivée de deux nouveaux membres va renforcer le poids de l’initiative sur le marché mondial.

« Le Cameroun et le Nigeria, tous les deux, représentent à peu près 15% de la population mondiale. Donc, s’ils se joignent à la Côte d’Ivoire et au Ghana, cela ferait 75% de la production mondiale. Comme vous savez, la question aujourd’hui est comment améliorer les revenus du planteur. Le fait d’être ensemble donne une voix plus forte sur des réflexions autour de comment on peut, ensemble, améliorer les systèmes d’achat et mettre en place des politiques », explique Alex Assanvo, le secrétaire exécutif de l’Initiative cacao Côte-d’Ivoire-Ghana (ICCIG).

Les représentants du Nigeria et du Cameroun (respectivement 4ème et 6ème producteurs mondiaux de cacao) ont été invités à une réunion organisée par le régulateur et qui s’est tenue le mercredi 12 octobre à Abidjan, pour entamer leur processus d’adhésion au sein de l’organisation.

Cette démarche une fois aboutie permettra à la CIGCI de peser pour près de 75 % de l’offre mondiale de cacao, soit près de 3,8 millions de tonnes contre 60 % actuellement. « Cela nous permettra d’avoir plus de marge de manœuvre dans les discussions avec l’industrie pour imposer un prix décent à nos producteurs de cacao », explique Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil du Café-Cacao (CCC).

Cameroun : 7,5 milliards de F pour appuyer les producteurs de cacao-café

Plus de 10 000 producteurs sont annoncés comme premiers bénéficiaires des subventions du Guichet producteurs dans la zone pilote du Moungo.

Samuel Donatien Nengue, Administrateur du Fonds de développement du Cacao et du Café (Fodecc) a donné un point de presse hier 22 juin à Yaoundé en prélude à la remise des premières subventions aux producteurs de cacao et café prévue le 24 juin, année courante à Melong dans la région du Littoral.

A l’occasion il a été dit que 7.5 milliards de F sont disponibles et cette enveloppe représente les 40% de l’apport de l’Etat. Pour l’heure près de 500 producteurs sont déjà enregistrés dans la base de données du Fodecc pour recevoir un appui.

Les appuis sont exposés en trois catégories. La première, concerne l’appui en intrants agricoles. Ceci s’adresse à l’ensemble des producteurs. La seconde catégorie  concerne les équipements et les machines agricoles ; cette catégorie concerne les producteurs engagés dans un processus de formalisation de leur activité économique et susceptible de produire un plan d’affaires. La dernière vise les infrastructures de soutien à la production.

A noter que, le processus de subvention est recommandé numérique. Pour le déclencher il faut utiliser l’application Agri4farmer. La plateforme permet au producteur d’effectuer les transactions en ligne.

Au Cameroun, les productrices de café se mobilisent

L’Association des Femmes camerounaises dans le Café (AFECC) a organisé son Assemblée générale le 19 avril 2017 au Palais des Sports en marge du FESTICOFFEE. Au cours des travaux, il ressort que l’association doit œuvrer pour que la femme africaine s’affirme chaque jour davantage dans la caféiculture.
Et l’expression de cette affirmation est dévoilée à travers la femme camerounaise par sa présence, ses actions, son implication de plus en plus déterminantes le long de la chaîne des valeurs,  » De la Pépinière à La Tasse »De la Production à la Consommation, en Passant par la Torréfaction, la Transformation, la Commercialisation », indique Tomaïnou Ndam Njoya, présidente de l’association.

Née en 2015 en marge du Festicoffee le plus grand festival international du café au Cameroun l’ AFECC vise à magnifier le rôle encore méconnu de la femme dans la culture du café au Cameroun. «La femme est un peu le nègre dans la filière café. On croit faussement que ce sont les hommes qui cultivent le café. Ils savent davantage le vendre. Le café est cultivé par les femmes », s’est indignée Mme Ndam Njoya confie l’un des organisateurs de l’évènement.

En effet, dans les principaux bassins de production de café au Cameroun que sont l’Ouest et le Nord-Ouest. Les us et coutumes traditionnelles ne reconnaissant pas jusqu’ici aux femmes, le droit d’être propriétaires des terres. La terre appartient traditionnellement aux hommes, et les femmes la cultivent tout simplement. Aussi, est-il rare d’avoir des femmes productrices de café au sens strict du terme, même si celles-ci essaiment les plantations de café appartenant aux hommes, et dont elles n’ont généralement aucun moyen de contrôle sur les revenus.

Plus de 24 000 tonnes de café commercialisées par le Cameroun en 2016

L’information rendue publique par le ministère du Commerce mardi, survient à la veille du lancement, à Mengang, de la campagne caféière 2016-2017  

La quantité de café commercialisée par le Cameroun pour la période 2015-2016 s’élève à 24.500 tonnes contre 23 865 tonnes en 2015. C’est ce que revèle un communiqué du ministère du Commerce parvenu à Journal du Cameroun.com mardi, 21 février 2017.

Selon ce département ministériel, la transformation locale est chiffrée à 3 786 tonnes de café torréfié en 2016 contre 448 tonnes un an plus tôt.

Ces statistiques sont révélées en prélude au lancement de la campagne caféière 2016-2017  que va lancer mercredi 22 février le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. La cérémonie y relative se tiendra dans la commune de Mengang, région du Centre.

«La cérémonie de Mengang sera l’occasion pour le gouvernement de poursuivre la sensibilisation des acteurs de la filière sur les enjeux que charrient la relance de cette spéculation et la nécessité d’une transformation accrue», indique le ministère qui note un reflux des prix bord-champ, du fait de la baisse des cours de matière première observée durant l’année passée.

Les opérations de vente du café Arabica s’effectueront du 01er octobre 2016 au 15 septembre 2017. Tandis que le café robusta les cultivateurs, les organisations créées par les cultivateurs, les unités de torréfaction pourront vendre le café Robusta dès le 01er décembre 2016. Et ce, jusqu’au 15 novembre 2017.

 

Cameroun: 2800 tonnes d’engrais à distribuer aux producteurs de cacao

Les opérations y relatives se feront dans le cadre de la 2e phase du projet d’appui à l’utilisation des engrais dans lesdites filières, dans le but d’améliorer la productivité

Le ministère de l’Agriculture et du Développement (Minader) vient de lancer à Kumba, Sud-Ouest du Cameroun, la 2ème phase du Projet d’appui à l’utilisation des engrais dans les filières cacao-café dont la finalité est d’améliorer la productivité de ces produits de rente.

Cette opération qui est destinée aux coopératives de producteurs et aux Groupements d’initiatives communes (GIC) de cet important bassin de production, devrait couvrir l’ensemble du territoire national.

Selon le gouvernement, cette nouvelle phase du projet qui rentre dans le cadre de la relance de ces filières, permettra de distribuer aux producteurs de cacao et de café quelque 2800 tonnes d’engrais sur une période de six ans.

Ce plan prévoit une production de 600 000 tonnes de cacao en 2020 contre une moyenne annuelle de 270 000 tonnes actuellement.

Il est également prévu de produire 125 000 tonnes de café robusta à la même échéance contre 35 000 tonnes de café arabica.


Droits réservés)/n

«New Generation», 1ère promotion: 142 jeunes camerounais sur le terrain

Formés à la culture du cacao et du café pendant trois ans, ils ont reçu leur diplôme à Yaoundé, à l’occasion de la clôture du forum international relatif au programme

A la clôture du Forum international New Generation tenu du 08 au 09 août 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a remis des diplômes de fin de formation à 142 jeunes nouvellement impliqués dans la culture du cacao et du café au Cameroun. Trois années de formation s’achèvent donc pour les nouveaux lauréats.

L’évènement y relatif, placé sur le thème : « Cacao-Café, filières d’opportunités pour les jeunes », précède le festival annuel du café, Festicacao2016. Un Forum qui a rassemblé les jeunes du programme New Generation -dont le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a salué la « positive attitude »– ainsi que des acteurs camerounais, africains et européens, tant du secteur public que privé.

Ces 142 jeunes ne démarrent pas leur vie de cacaoculteur ou de caféiculteur avec seulement un diplôme en poche mais sont aussi désormais à la tête d’une plantation qui a déjà démarré. En effet, dès le départ, pour être accepté dans le programme de formation New Generation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), chaque postulant devait, entre autres, disposer de 3 hectares (ha) de terres « propices » aux cultures du café et du cacao pour ceux qui résident au Cameroun et 7 hectares pour ceux de la diaspora à qui le programme de formation s’est également ouvert.

1478 jeunes en formation depuis 2012
Une fois intégrée au programme, « New Generation encadre chaque jeune pendant 3 ans et lui apporte tout », déclare Omer Maledy, secrétaire général du CICC. « Tout sauf la force de travail car nous ne leur donnons pas d’argent pour payer la main d’ uvre. La main d’ uvre c’est la leur, c’est leur investissement, c’est leur business », précise-t-il.

Durant trois ans, ces jeunes ont suivi au total 245 sessions de formation sur l’agro système du cacaoyer, la conduite de leur pépinière et de leur exploitation, l’utilisation des intrants, mais aussi des formations sur l’entreprenariat agricole, la comptabilité, la conduite des opérations post-récoltes. A chacun d’entre eux, il a été remis un kit de production contenant : sachet, semences, cabosses sélectionnées, bâches, boutures, intrants, pulvérisateur et équipement de protection, arrosoirs, etc. Avec un coaching individualisé d’encadreurs, formateurs et agronomes dont-ils bénéficiaient, sans oublier l’accompagnement du CICC dans la démarche de la commercialisation.

Ainsi, quatre ans après le démarrage du programme New Generation, en 2012, ce sont 1 478 jeunes qui ont été ou sont en formation. Notamment 1 248 dans la filière cacao et 230 dans le café. Le Cameroun compte aussi 2 885 hectares (ha) supplémentaires de plantations, dont 2 655 ha en cacao et 234 ha en café, a souligné Omer Maledy.

« Au départ, nous voulions que 200 jeunes entrent dans le programme chaque année. Mais en août, alors que démarre notre 5ème campagne, ils sont 455 au lieu de 200 car beaucoup de jeunes sont demandeurs. On a doublé les effectifs initiaux du projet. Et on a une liste d’attente de plus de 800 jeunes. », expliquait le secrétaire exécutif du CICC, ajoutant que sur les quatre ans, seulement 40 se sont désistés –« On s’est trompé dans le casting »– et 180 ont été radiés car « ils n’ont pas suivi les règles « .

Une dynamique au-delà de New Generation
Mardi, à la clôture du forum de Yaoundé, chacun s’est félicité du succès du programme du CICC. Les représentants des filières cafés et cacao du Togo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone ont témoigné avoir pris exemple au programme pour développer des initiatives similaires chez eux. A l’occasion, Philippe Ngathe Kom du ministère de la Formation a évoqué la mise en place de centres de formation aux métiers non-agricoles en zone rurale ainsi que la création, d’ici 2019, de centres de formation dans l’agro-industrie ainsi que des centres de réparation de machines agricoles « car on ne peut pas travailler plusieurs hectares de cacao à la machette », a-t-il reconnu.

Des filières créatrices d’emplois directs et indirects
« En célébrant la jeunesse du cacao, on célèbre le cacao dans sa diversité », a souligné pour sa part Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) et défenseur du programme New Generation, présent à Yaoundé.

Et ce dernier, tout comme Michael Ndoping, directeur général de l’Office national du café et du cacao (ONCC) camerounais, ou encore Simon Bassanaga, agronome et formateur des jeunes du programme New Generation, d’énumérer les très nombreux métiers et emplois qui peuvent se développer dans toute la chaîne de production et de valeur de ces filières : « abatteur d’arbres » (une activité soulignée par les jeunes comme constituant une vraie difficulté car ils ne sont pas équipés ou formés), « cabosseuses », « pisteurs », « exportateurs », « réparateurs de machines », mais aussi « chocolatiers » pour le marché local, voire garde d’enfants pour libérer les femmes cacaocultrices.


commodafrica.com)/n

Cameroun: le CICC lance les Journées de dégustation du Café local

Ces journées se tiendront une fois par mois dans les administrations publiques. Objectif, promouvoir la consommation du café camerounais auprès des 26 000 agents de la fonction publique

Le café camerounais fera désormais l’objet d’une dégustation mensuelle dans les administrations publiques du pays. Ainsi en a décidé le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) qui a lancé, le 29 juin 2016, les journées de dégustation dudit produit.

La cérémonie de lancement desdites journées s’est déroulée mercredi à l’esplanade de «l’Immeuble rose» à Yaoundé.
V

A chaque édition, le CICC entend servir entre 1000 et 4000 tasses de café afin d’en promouvoir la consommation auprès des 260 000 agents que compte la fonction publique camerounaise. Des demandes ont déjà été adressées à certaines administrations, en vue de la mise à disposition d’espaces pouvant servir à l’installation de kiosques à café


Droits réservés)/n

Le Cameroun a produit 250 000 tonnes de cacao en 2015 (officiel)

Production jugée insuffisante jeudi par le Premier ministre. Ambitions du Cameroun: produire 600 000 tonnes de cacao, 200 000 tonnes de café et 3000 tonnes d’Arabica à l’horizon 2020

Le ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural, Henri Eyebe Ayissi, a présenté jeudi, 31 mars 2016, la production nationale de cacao et de café au cours de l’année 2015. C’était au cours du conseil de cabinet du mois de mars que présidait le Premier ministre, Philémon Yang. Selon le Minader, le Cameroun a produit 250 000 tonnes de cacao, 20 000 tonnes de café Robusta et 3000 d’Arabica au cours de l’année écoulée.

Cette production a été jugée « insuffisante » par le chef du gouvernement qui a émis des propositions visant le renforcement des politiques de financement dudit secteur. Objectif : réaliser le Plan de relance et de développement de la filière cacao-café qui intègre la hausse de la production nationale à 600 000 tonnes de cacao, 200 000 tonnes de café et 3000 tonnes d’Arabica à l’horizon 2020.

Ce plan de relance s’articule autour de « la production et la diffusion du matériel végétal de qualité, la fertilisation et la protection des vergers, l’amélioration de la qualité des produits marchands, l’appui aux opérations post-récolte, l’encadrement, la formation et la structuration des acteurs ruraux, etc », peut-on lire dans le communiqué rendu public ce vendredi.

S’agissant de la collecte des 600 milliards de FCFA nécessaires pour la croissance de la production du cacao et du café camerounais, Philémon Yang a recommandé de privilégier l’approche partenariale dans la recherche des financements. Ce, conformément au Plan de relance et de développement de la filière cacao-café, consulté par Journalducameroun.com. Selon ce programme, le financement nécessaire sera pourvu à 25% par l’Etat ; 65% par les opérateurs des filières elles-mêmes, y compris le recours à des financements extérieurs; 7% à mobiliser auprès de la coopération et divers partenaires (dont 3% par les ONG) ; et enfin 3% par les autres investisseurs.


Droits réservés)/n

Cameroun: vers l’exportation du cacao et du café en Allemagne

Un accord y relatif a été signé mardi entre l’Etat du Cameroun et une mission d’opérateurs économiques et de parlementaires allemands en séjour sur le territoire national

Une mission d’opérateurs économiques et de parlementaires allemands en séjour au Cameroun, a officiellement sollicité l’exportation du cacao et du café local en Allemagne à travers un accord signé mardi à Douala entre les deux parties.

L’accord paraphé par l’organisme de coopération allemande GTZ et le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), trace les balises du partenariat qui devrait se traduire par la vente de ces produits de base sur le sol allemand dès cette année.

Si pour l’instant des informations n’ont pas fusé sur la quantité des exportations, des sources proches du dossier révèlent que « le cacao et le café camerounais sont très appréciés en Allemagne ».

C’est dire que dans les prochaines années, l’Allemagne pourrait en devenir l’un des plus grands consommateurs de ces produits, au point de bousculer les Pays-Bas qui en sont les premiers importateurs.

« Nous avons envisagé que dans l’avenir, l’accord passé avec la partie allemande nous permette également de mettre un accent sur la transformation locale de nos produits, l’objectif étant d’apporter une valeur ajoutée à notre économie », ont indiqué les responsables du CICC.

Lors de la saison cacaoyère 2014/2015, le Cameroun a produit 210 000 tonnes de cacao et environ 27 000 tonnes de café, ce qui est encore loin des objectifs de 600 000 tonnes de cacao et 200 000 tonnes de café à l’horizon 2020.

Des hommes procédant à la séletion des grain d’exportation
Droits réservés)/n

New Generation: le CICC propose la culture du cacao à la diaspora

Le «forum jeunes» est organisé ce 20 octobre par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café, à Milan en Italie, à l’occasion de l’Exposition universelle 2015

A l’intention de la diaspora camerounaise en Italie, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) organise mardi, 20 octobre 2015, à Milan, le «Forum jeunes de New Generation». C’est à l’occasion de l’Exposition universelle 2015. Il est question, au cours de cette rencontre, de présenter les opportunités que recèlent les filières cacao-café au Cameroun; de mettre en exergue les objectifs et les retombées de New Generation.

Considéré par les organisations internationales du cacao et du café comme l’une des initiatives les plus innovantes de ces dernières décennies dans ces filières, le programme a été lancé il y a 3 ans par l’interprofession cacao-café camerounaise. Son objectif, rajeunir à la fois les producteurs et le verger cacao-café, afin d’assurer la durabilité de ces filières qui font face aussi bien au vieillissement des plantations que de la force de production.

Au cours du forum milanais auquel participeront des jeunes producteurs encadrés par New Generation, le secrétaire exécutif du CICC, Omer Gatien Malédy, exposera sur le programme «Retour au pays». Cette communication vise à proposer aux jeunes de la diaspora camerounaise l’insertion dans les filières cacao-café, comme projet de retour au Cameroun.

Le concept «New Generation» ambitionne d’encadrer chaque année 3000 jeunes dans le programme, contre 1000 par an actuellement. Les premiers bénéficiaires ont déjà mis en place 1335 hectares de cacaoyères, dont les premières entreront en production au cours de la campagne courante.

Le forum s’ouvre ce mardi sous la présidence du ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il constituera le quatrième acte de la participation de l’interprofession cacao-café du Cameroun à l’exposition universelle Milano 2015.

Le CICC a déjà pris part à l’animation de la Journée du Cameroun le 7 juillet 2015, à l’organisation du Business Forum à la chambre de Commerce de Milan le 9 juillet 2015, et à l’organisation du Coffee Business Trip en septembre 2015. Cette dernière initiative visait à favoriser les partenariats d’affaires entre torréfacteurs italiens et opérateurs camerounais de la filière café


Droits réservés)/n

Des torréfacteurs camerounais en mission de promotion en Italie

Une délégation séjourne depuis dimanche dans la ville de Triste, dans le but d’assurer la promotion des produits qu’ils fabriquent, confirme le Conseil interprofessionnel du caco et du café

Une délégation d’une vingtaine de torréfacteurs camerounais séjourne depuis dimanche dans la ville de Triste en Italie, dans l’optique d’assurer la promotion des produits qu’ils fabriquent, apprend-t-on auprès du Conseil interprofessionnel du caco et du café (CICC).

Pendant une semaine, il sera question pour ces opérateurs économiques, de promouvoir des produits camerounais, en l’occurrence, le cacao et le café, mais également de faire des prospections, avec en prime, sceller des partenariats devant permettre la construction des unités de transformation agricoles au Cameroun.

« Notre objectif est de saisir l’opportunité de la tenue de l’Expo universelle, de nouer et de renforcer des contacts d’affaires dans l’optique de trouver de nouveaux débouchés pour le café du Cameroun », a indiqué le président de la CICC, Apollinaire Ngwé.

En Italie, il sera question pour les opérateurs économiques camerounais, de «rééditer l’exploit» de juin 2015 en France, lorsque le Cameroun a remporté quatre prix lors de la première édition du concours des cafés torréfiés organisé par l’Agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA).


marketing-chine.com )/n

Cacao-café: 700 planteurs reçoivent 100 mille sachets-pépinières

L’appui, qui vient d’une entreprise spécialisée dans les produits phytosanitaires, a été remis lundi au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc)

589 cacaoculteurs et 118 caféiculteurs, soit au total 707 jeunes planteurs, vont bénéficier de 100 mille sachets-pépinières remis lundi, 13 juillet 2015, au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc). Ce soutien, d’une entreprise spécialisée dans les produits phytosanitaires, Arysta Lifescience, vient en appui au programme «New Generation», conduit par le Cicc.

«Il s’agit d’encourager notamment l’extension de la cacaoculture, afin de répondre, en matière de production, aux attentes du gouvernement et des planteurs, afin que l’économie camerounaise en tire meilleur profit», a indiqué le directeur de ladite entreprise, Ndengue Mole.

Les sachets à distribuer devraient permettre aux jeunes planteurs de disposer d’un matériel végétal de fiable et efficace pour une production de qualité. «Une bonne production commence par une bonne pépinière. Nous avons été sur le terrain et vu l’engouement des jeunes pour la culture du cacao», a déclaré le directeur de Arysta Lifescience.

Les sachets seront remis en septembre, «quand les jeunes que nous encadrons auront fini leur formation et entreront en production, a précisé le directeur des Opérations au Cicc, André Marie Lema, représentant du secrétaire exécutif Omer Gatien Maledy.

Une Pépinière de cacaoyer.
Droits réservés)/n

Café: les exportations en baisse de plus de 100 tonnes au Cameroun

Ce déficit est enregistré quatre premiers mois après le début de la campagne caféière 2014-2015

Quatre mois après le début de la campagne caféière 2014-2015 (fin mars 2015) au Cameroun, les exportations de café ont plafonné les 2 653 tonnes, en recul de plus de 100 tonnes par rapport aux 2 765 tonnes exportées à cette même période au cours de la dernière campagne, indiquent les statistiques de l’Office national du café et du cacao (Oncc).

Ces exportations sont largement dominées par le robusta, variété de café qui représente officiellement environ 95% de la production caféière camerounaise.

Entre 2012 et 2013, la filière camerounaise a connu une baisse de la production nationale de 56% (production totale de 16 000 tonnes). Elle s’est améliorée au cours de la campagne 2013-2014, avec une production de 32 800 tonnes.

Pour cette campagne en cours (2014-2015), le pays envisage une production de 40 000 tonnes.


Droits réservés)/n

Cameroun: les producteurs de cacao et café bientôt soumis au paiement de l’impôt sur le revenu

Le gouvernement camerounais envisage de faire payer l’impôt sur le revenu aux producteurs de cacao et de café, conformément à une disposition du Code général des impôts.

Le gouvernement camerounais envisage de faire payer l’impôt sur le revenu aux producteurs de cacao et de café, conformément à une disposition du Code général des impôts qui stipule que toutes «les personnes physiques disposant d’un revenu connu et traçable doivent s’acquitter de l’impôt sur le revenu». Cette information a dominé les dernières assises de l’assemblée générale du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) qui se sont achevées le week-end.

En gestation depuis 2013, ce projet rencontre pour l’instant la résistance des exportateurs de cacao et café qui verront cet impôt collecté au moyen de prélèvements effectués au cours des opérations d’achat de cacao et de café dans les marchés groupés organisés par les producteurs.

«Le fisc veut se servir des exportateurs pour collecter cet impôt. Nous avons essayé de les contenir jusqu’ici. Mais la pression est très forte. Nous ne savons pas si nous allons encore résister longtemps. Il faut savoir que les producteurs payeront l’impôt sur le revenu et c’est pour bientôt», a prévenu le CICC.

Depuis le début des campagnes cacaoyère et caféière en cours, le gouvernement camerounais a procédé au relèvement des prélèvements à l’exportation de ces deux produits puisque désormais pour chaque kilogramme exporté, il est prélevé à l’opérateur économique une somme de 150 francs CFA pour le cacao et 100 francs CFA pour le café, contre 54 francs CDA par le passé.

L’augmentation des prélèvements à l’exportation servira au financement du programme de relance des filières cacao-café, sur la période 2015-2020, d’un montant total de 600 milliards de francs CFA et dont l’objectif à l’horizon 2020 est de 600.000 tonnes de cacao par an contre 210.000 actuellement, 150.000 tonnes pour le café robusta contre 30.000 tonnes actuellement et 35.000 tonnes pour le café arabica pour environ 10.000 tonnes cette année.


Droits réservés)/n

Nestlé Cameroun lance la commercialisation de ses produits à base du café local

L’entreprise agro-industrielle a lancé mardi la commercialisation de son produit Nescafé fait à base du café local, matérialisant un engagement

La filiale camerounaise du géant de l’agro-alimentaire suisse, Nestlé, a lancé ce mardi, la commercialisation de son produit Nescafé fait à base du café local, matérialisant une annonce faite depuis quelques mois, a-t-on appris de sources internes à cette entreprise.

Selon les mêmes informations, ces produits made in Cameroun seront, dans un premier temps, commercialisés en conditionnement de 2 grammes, avant leur extension à d’autres conditionnements sur la base des besoins du marché.

Préalablement attendue pour le mois d’août 2014, cette appropriation de la matière première locale a été retardée à cause de contingences d’ordre technique.

Cette implémentation du projet rentre dans le cadre d’un processus global de réduction des importations de matières premières d’environ 70 pour cent au cours des prochaines années.

En attendant qu’un pôle de production du Nescafé soit implanté sur le territoire camerounais, Nestlé Cameroun, pour l’instant, achète du café localement et l’exporte vers la Côte d’Ivoire où il subit une première transformation.

Le produit semi-fini est alors retourné au Cameroun, où il est soumis à une 2ème transformation avant d’être conditionné et commercialisé.

Ce processus est de nature à baisser les prix, les produits importés étant assujettis au paiement des droits de douanes d’environ 35 pour cent contre 0 pour cent par rapport aux produits sur place au Cameroun.


Droits réservés)/n

Cacao-café: Le gouvernement va distribuer plus de 7 millions de plants aux agriculteurs en 2015

Objectif de cette opération: améliorer la production de cacao et de café à travers le pays

Le gouvernement camerounais va durant cette année mettre à la disposition des producteurs, 7,2 millions de tonnes de plants améliorés en vue d’améliorer la production de cacao et de café à travers le pays.

Ainsi, il est prévu la distribution de 5,4 millions de plants de cacao de « nouvelle génération » et de 1,8 million de tonnes pour le café, respectivement 1,2 million pour le café arabica et 600 000 plants pour le café robusta.

D’après des études concordantes, l’une des principales contraintes à l’accroissement des rendements dans l’agriculture de rente et vivrière au Cameroun, est non seulement l’insuffisance de plants, mais également la mauvaise qualité du matériel végétal disponible.

Avec ces nouveaux plants les filières cacao et café peuvent compter sur l’entrée en production de nouvelles plantations au bout de trois ans, avec pour conséquence, une amélioration de la production, qui se situe actuellement autour de 210 000 tonnes pour le cacao et 35 000 tonnes pour le café.

En marge du lancement de la campagne cacaoyère et caféière 2014-2015, le gouvernement camerounais a adopté en septembre dernier, un plan de 600 milliards de francs CFA, en vue de relancer la production de ces deux produits.

L’objectif étant de produire à l’horizon 2020, plus de 600 000 tonnes de cacao par an et 150 000 tonnes pour le café robusta et 35 000 tonnes pour l’arabica.


cifor.org)/n

Cacao: 600.000 tonnes à produire à l’horizon 2020

Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café devra mobiliser plus de 600 milliards de F CFA pour réaliser les investissements nécessaires

Le Cameroun envisage de produire d’ici à 2020, 600.000 tonnes de cacao, 125.000 tonnes de café arabica et 35.000 tonnes de café robusta, a appris la PANA, mardi de source autorisée.

«Pour atteindre ces objectifs, le Cameroun a mis sur pied un plan de relance de ces deux filières, afin de redonner à ces deux cultures de rente leurs lettres de noblesse», a expliqué le responsable au Conseil interprofessionnel cacao et café du Cameroun, Tsimi Enouga. Selon un expert financier, Achille Folefack, «la réalisation de ce plan de relance nécessite un investissement de 600 milliards de F CFA à mobiliser».

En plus de la mobilisation de ces fonds, des mesures adéquates devraient être prises en amont et en aval, notamment le traitement phytosanitaire de toutes les plantations à travers le territoire national, la production du matériel végétal de haute gamme et le retour à la stabilité dans ces deux filières grâce à une rémunération appréciable aux planteurs.

Le verger cacao du Cameroun est estimé actuellement à 425 000 hectares pour une production d’environ 230.000 tonnes par an, entre temps le café est cultivé sur 140 000 hectares pour une production de 170.000 tonnes, en suivant les chiffres de la campagne dernière. Selon les prévisions du Conseil interprofessionnel cacao et café (CICC), le potentiel camerounais de cacao est de 850.000 tonnes.

Le potentiel du verger cacaoyer camerounais est estimé à 850.000 tonnes
thestoryofchocolate.com)/n

«Les Camerounais préfèrent se retrouver autour d’une bière», se plaint Nescafé

Selon les responsables de Nestlé Cameroun, Le café de marque Nescafé ne représente que 1% du volume total des produits

« Selon notre étude du marché, les consommateurs camerounais préfèrent se retrouver autour d’une bière plutôt qu’au tout d’un café. Par conséquent, il n’y a pas le potentiel du café », a déclaré le directeur de la Communication et des Affaires publiques Afrique centrale de Nestlé Cameroun, Richard Dongue, dans l’édition du 26 mai 2014 d’un spécialisé camerounais en économie.

D’après ses révélations, le café de marque Nescafé Cameroun ne représente que 1% du volume de l’ensemble des produits de Nestlé Cameroun. Les produits les plus consommés étant les cubes et les arômes de marque Maggi (90%) et les produits laitiers (9%). Le volume annuel de café Nescafé importé par Nestlé Cameroun n’a d’ailleurs jamais dépassé les 300 tonnes. Toutefois, la filiale camerounaise du groupe suisse entend étudier la possibilité d’acheter du café chez les producteurs locaux afin de l’envoyer en Côte d’Ivoire pour transformation avant d’être livré au Cameroun.

Nestlé Cameroun envisage également l’utilisation d’au moins 10% de l’amidon de manioc produit localement dans la fabrication du cube Maggi, pour des besoins estimés à près de 1800 tonnes par an pour l’entreprise. Le défaut de production locale de cet amidon sur le plan quantitatif, ainsi que l’amidon de maïs amène la filiale à importer plus de 84% de ses matières premières. Un appel lancé aux producteurs locaux.


gobazzar.com)/n

Cacao camerounais: L’incontournable défi de la qualité

Le gouvernement tente d’étouffer le problème et de minimiser les conséquences, mais cela risque de ne pas marcher longtemps

Prenant la parole à la suite du refoulement sur certains ports européens de près de 2000 tonnes de cacao en provenance du Cameroun, des responsables de l’administration ont minimisé le problème parlant d’un incident isolé. « soyons clair sur le sujet. Il y a eu un incident entre un vendeur de cacao camerounais et un acheteur étranger, c’est ce qu’on appelle la réfraction ( quand un produit ne correspond pas à la qualité requise ou exigée ) mais ceci n’est pas généralisé, c’est un cas isolé. Parler de l’ensemble de la filière n’est que mauvaise foi, certes si nous faisons davantage d’efforts nous vendrons en prime », a expliqué Michel Ndoping, le Directeur Général de l’Office Nationale du Cacao et du Café (ONCC), l’organisation intermédiaire en charge du domaine. Le ministre du commerce intervenant sur le sujet, est allé dans la même lancée, parlant de « beaucoup de bruit pour rien » et d’un incident lié à un choc thermique ayant été subie par une cargaison précise. « Comme vous le savez, il a fait très chaud et humide au Cameroun ces derniers temps, alors que dans le même temps, en Europe c’est le grand froid qui règne. Il se trouve qu’une cargaison de cacao transportée dans des conteneurs mal isolés et donc humides a subi ce choc thermique entre la grande chaleur et le grand froid. Ce cacao-là ne répondait pas tout à fait aux normes du marché et cela ne devrait en aucun cas s’appliquer à tout le cacao camerounais très recherché pour sa couleur et sa richesses en beurre » a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana. 24 heures après, il était sur les routes de la filière pour distribuer des bâches aux planteurs et les sensibiliser contre la pratique du séchage sur les routes, peu propice au maintien de la qualité. Publiquement, les autorités minimisent le problème. Mais loin des assurances médiatiques, la situation préoccupe les responsables de la filière. Le ministre du commerce l’a d’ailleurs reconnu, le séchage est l’un des défis du cacao camerounais. « Cela laisse une odeur de fumée mais lorsqu’on broie les fèves, cette odeur disparaît », a t-il expliqué.

Un problème de séchage négligé depuis longtemps
Sur le marché européen, cela risque de faire tâche d’huile. Deux tonnes de cacao rejetés, c’est un mauvais précédent pour la production camerounaise, quoi qu’en dise le ministre. Au Cameroun, le problème du séchage du cacao n’est pas nouveau. Les planteurs, notamment depuis 2011, tirent la sonnette d’alarme sur les difficultés qu’ils rencontrent. Des observateurs estiment une fois encore que le gouvernement a pêché par négligence. «A l’époque de l’office de commercialisation des produits de base, c’était déjà cela le problème. On avait atteint un niveau où on refusait d’encadrer les producteurs et on exigeait plus d’eux, le système n’as pas survécu» affirme Essima S, un producteur. Il y a quelque temps, un projet soutenu par l’Union Européenne avait permis d’acquérir des machines de séchage. Mais les acteurs camerounais de la filière n’ont pas pérennisé le projet. Au sein du gouvernement, on accuse les planteurs qui sont animés par l’appât du gain facile. Chez les planteurs on accuse l’administration de ne pas respecter ses engagements. Mi 2012, des experts de Barry Callebaut, un des plus gros acheteurs de cacao au Cameroun, ont rencontré les autorités et discuté de la possibilité d’un investissement en vue de l’amélioration de la qualité. Le projet semble avancer lentement malgré sa pertinence. Le gouvernement n’a pas d’autre choix que de prendre les choses en main.

Sur un tout autre plan, le cacao camerounais souffre de beaucoup d’autres problèmes en dehors de celui du séchage. Un d’eux est celui des surfaces cultivées. Au contraire des pays comme le Ghana et la Côte d’Ivoire, qui possèdent des larges étendues de terres cultivées, la production au Cameroun est le fait de petits producteurs et de petites surfaces (2 hectares maximum). Cette configuration ne permet pas des investissements massifs dans le domaine et contraint donc les paysans sans ressources à être attirés par l’appât du gain. Pour une raison qu’on ne peut expliquer, le gouvernement n’a pas pensé à forcer les regroupements de producteurs, en accordant des incitations pour de telles initiatives. Ceux-ci mal formés et sous informés ont conservé les pratiques qui datent d’une époque dépassée. D’un autre côté, le gouvernement ne se montre pas suffisamment fort à l’égard des intermédiaires. Peu de règle encadre l’exercice de cette activité et ils sont ceux qui se font le plus d’argent sur le dos des producteurs, qui au final n’ont pas de ressources pour investir dans leurs productions. Des experts recommandent que soit établie une véritable stratégie du Cacao. Celle-ci devrait intégrer la traçabilité des lots, l’incitation au regroupement pour les planteurs et soit l’octroi de facilités aux multinationales pour s’installer dans le pays, ou alors un encadrement plus pertinent des producteurs qui acceptent de se regrouper.

Le cacao camerounais connaît des problèmes de séchage
Googles images)/n

Cacao-Café: Le Cameroun se positionne comme label à Paris

La journée de promotion du cacao et du café en France a mis en exergue les atouts et perspectives de ces deux filières phares

La salle des fêtes de l’ambassade du Cameroun en France a servi de cadre le 19 décembre dernier, à une campagne de présentation et de promotion du café et du cacao camerounais. C’était en présence d’un public de happy few de la filière agricole et des milieux du chocolat et du café en France et en Europe. Le Cameroun, à travers les propos Directeur général de l’Office national du Cacao et du Café, Michael Ndoping et l’Ambassadeur du Cameroun en France, Se Lejeune Mbella Mbella, veut se hisser dans le cercle très fermé de la qualité. Cet échange a associé la partie camerounaise, diverses corporations et organisations notamment la presse agricole en France, l’Académie française du Chocolat, la Confédération des chocolatiers, biscuitiers et confiseurs de France, le Centre international de recherche pour le développement et des entreprises. L’occasion d’évaluer, dans un cadre pavoisé des variétés, plants et images de cacao et de café, les stratégies de relance et de développement des filières cacao et café du Cameroun dans la perspective des mutations du marché et la mise en place de nouvelles normes européennes. De souligner également l’intérêt pour le marché français.

Cérémonie de promotion du Café et du Cacao camerounais à Paris
Stéphane Salandre )/n

De fait, la France est devenue un des marchés les plus porteurs pour le café. La France consomme plus de 300.000 tonnes de café par an. Le Cameroun, septième fournisseur de la France avec plus de 7.000 tonnes, dispose d’un potentiel pouvant satisfaire les nouvelles tendances du marché. En utilisant l’appelation terroir les entreprises ont trouvé en France le bon filon. De fait en Europe, la France est le pays où le marché du café à origine unique est le plus important. De même, les cafés labélisés bio ainsi que ceux classés équitables grignotent des parts de marché de plus en plus importantes. Autres enjeux. M. Michael Ndoping, a souligné les défis futurs du secteur. Ils se résument à la promotion et la transformation de la consommation locale, car, fait paradoxal, les camerounais consomment à peine 2% de la production nationale, l’adaptation à la mise en vigueur de nouvelles normes, phytosanitaires et environnementales, dans l’espace européen en 2013, une plus grande traçabilité, la recherche de la qualité des produits, le développement du cacao durable visant à mieux rémunérer les planteurs, promouvoir le développement rural et social et mieux valoriser leur savoir-faire. En écho, deux interventions, celles de Michel Barel, expert en cacao et Guy Urbain Secrétaire de l’Académie française du chocolat, ont accentué l’intérêt pour le développement des démarche-qualité, sésame pour l’avenir. « Ce sera l’ADN et la boussole du marché. La recherche de la qualité conditionnera l’augmentation de la production » a insité Michel Barel. Propos partagé par Guy Urbain, s’intéressant en outre « à la nécessité pour le Cameroun. Elle intervient suite aux résultats significatifs obtenus sur l’année 2012, en France et en Suisse, à la faveur de la certification et de la labélisation de deux variétés de café (Oku et Caplami) et la présentation d’une variété unique de cacao, la fève rouge du Cameroun, au Salon international de la Confiserie de Munich, prisée pour ses propriétés propices à la fabrication de poudres de chocolat haut de gamme. Les variétés Oku et Caplami, produits via le réseau coopératif et les centres d’excellence du café, comme l’explique Mme Josephine Tchang, Chef d’agence Europe de l’ONCC, résultent d’un processus de lavage du café, dit fully washed, reconnu par le Centre du Commerce international comme modèle pour les pays du Groupe ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) regroupant 80 pays.

Le Directeur général de l’Office national du Cacao et du Café, Michael Ndoping et l’Ambassadeur du Cameroun en France, Se Lejeune Mbella Mbella le 19 décembre 2012 à Paris
Stéphane Salandre )/n

La filière café-cacao, qui mobilise quelque 600†000 producteurs, représente près de 30 % des exportations directes non pétrolières et génère plus de 100 milliards de F CFA de revenus annuels (152 millions d’euros). Six millions de personnes bénéficient de manière directe ou indirecte de ses activités. L’embellie qui touche les prix du cacao va contribuer largement au recul de la pauvreté en milieu rural, accroitre les recettes de l’Etat et favoriser de nouveaux investissements (routes et voies de communication, écoles, centres de santé). Le Cameroun a tout récemment participé, comme depuis quatre éditions, au Salon du Chocolat de Paris, rendez-vous incontournable des professionnels, gourmets et amateurs, de même qu’à différents rendez-vous de premier plan du monde agricole. Evènement phare de la filière cacao et chocolat en France et dans le monde, le dernier en date, tenu jusqu’au 06 novembre, a permis d’enregistrer des résultats probants: la mise en place de projets de partenariats, la distinction de produits camerounais, la présentation de nouvelles variétés de cacao, la présentation de la fève rouge du Cameroun, produit unique dans le monde des producteurs. Point majeur, la mise en place de projets de partenariats s’est traduite du 10 novembre au 18 décembre par une série de rencontres avec les professionnels du secteur notamment le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), un club d’investisseurs français, l’Académie française du chocolat, la Confédération française des Chocolatiers, biscuitiers et confiseurs.

Le public était constitué de nombreux professionnels du secteur et des camerounais
Stéphane Salandre )/n

Nkongsamba: La campagne caféière bat son plein

Notre reporter a suivi une famille en pleine récolte pendant les fêtes.

La cueillette de café…
Ici, le jour se lève à 4h. Joël Kamguep étudiant à l’Ecole Supérieure de Gestion à Douala qui vient d’arriver pour donner un coup de main à son père raconte: « généralement c’est le père qui se réveille le premier et nous réveille. Nous courons alors appeler les amis du quartier qui ont accepté la veille de venir cueillir le café dans notre champ. On les appelle les « Pambé », parce qu’ils sont payés au sac ». Une trentaine de minutes après, tout est fin prêt. Et le bataillon peut se mettre en marche, dans la nuit noire, sous les cris des crapauds, grillons et autres animaux nocturnes. La plantation où ils se rendent ce mercredi 31 décembre est située à plus de 24 km de leur maison sise au quartier 8 bis. La mère de la maison ne s’y rend jamais, à cause de la distance jugée trop longue. « Des pick-up se rendent souvent à Ntoa. Mais elles s’arrêtent à la moitié du trajet. Et il faut payer 200Fcfa, puis continuer à pieds », révèle pour sa part Julio, le benjamin de la famille, élève en classe de troisième au lycée de Nlonako. Depuis l’enfance, ses deux frères et lui sont habitués à cette longue marche. Ce n’est pas le cas de Vasco, un voisin venu la veille. Ce matin, il ne s’est pas levé, se plaignant de la fatigue de la marche de la veille. Vers 8h, après près de quatre heures de marches, le groupe arrive devant la plantation, en pleine forêt. Deux femmes les y attendent avec des paniers. Ce sont des autochtones du coin. Elles sont aussi venues pour le « Pambé » (cueillir le café, Ndlr). Le père, Kemajou Daniel Apollinaire, infirmier chef retraité, se dirige vers un bosquet. Il en ressort avec un régime de bananes mures qu’il partage. Il s’en va ensuite à la limite sud du champ où il positionne chacun sur sa ou ses rangées. Le travail peut commencer. Pendant ce temps, il doit pulvériser les pieds de caféier infestés de fourmis avec un insecticide devant les cueilleurs.

La cueillette
Journalducameroun.com)/n

…Une partie de soupirs
La cueillette du café est loin d’être une mince affaire. « En dehors des fourmis à la morsure douloureuse et qui ne meurent jamais toutes après la pulvérisation, figurent des insectes qui sucent le sang et d’autres qui pénètrent dans les yeux, les oreilles juste pour gêner les travailleurs. C’est pourquoi certains s’enveloppent le visage avec des vêtements ou des herbes », révèle Julio. Les plus expérimentés s’en passent. Vers 15h, le travail s’arrête. C’est l’heure des comptes. Chaque « Pambé » est payé à 600 Fcfa par sac de cafés cueillis. Pendant que Julio et ses frères ont à peine un sac, les « Pambé » présentent entre 2 et quatre sacs. Certains « Pambé » sont payés sur le champ. D’autres le sont après toute la cueillette. Au moment de rentrer, il faut chercher de la nourriture, abondante dans ce champ. Chaque enfant fait son petit sac et l’on prend le chemin du retour, toujours à grandes enjambées.

Malgré les baisses successives qu’a connu le prix du sac de café, le métier continue quand même de nourrir son homme. Elle permet à l’infirmier retraité de payer la pension de ses deux fils dans des écoles d’enseignement supérieur privés et celui de son du dernier enfant du secondaire. Seulement, les choses se passent parfois mal. « Les voleurs de cafés rôdent dans les champs en cette période et transportent le café déjà cueillis et gardés. C’est pourquoi, il est désormais rare de voir les planteurs sécher leur café au champ. On transporte le café quand il est encore mouillé », précise Kemajou Daniel Apollinaire. Cette précipitation rend la tâche de l’agriculteur pénible. Car le café, lorsqu’il n’est pas séché, est lourd.

Pour les jeunes, la période constitue une aubaine. C’est pratiquement la seule source de revenue qui leur permet de se remplir les poches en périodes de fêtes et par conséquent de bien fêter. Seulement, dans cette ambiance de célébrations, la ville de Nkongsamba, autrefois 3e ville du Cameroun, ne cesse de dépérir.

Le repos sous les bananiers
Journalducameroun.com)/n