Cameroun : le gouvernement lance un nouveau recrutement de 3000 instituteurs

Un arrêté conjoint des ministres de l’Education de base et de la Fonction publique et de la Réforme administrative fixe les conditions et les modalités dudit recrutement.

Il s’agit de l’arrêté conjoint N°0160/B1/1464/MINEDUB/MINFOPRA du 2 novembre 2022. L’acte administratif porte ouverture d’un test de sélection pour le recrutement de trois mille (3000) instituteurs de l’enseignement maternel et primaire organisé dans le cadre de la quatrième phase du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun, au titre de la session 2022.

Le texte précise  que les épreuves écrites de ces tests se dérouleront le 10 décembre 2022 dans tous les chefs-lieux de régions. Les Camerounais des deux sexes pouvant faire acte de candidature doivent remplir deux conditions : être âgé de 40 ans au plus et être titulaire d’un CAPIEMP délivré en 2017 ou avant. Les dossiers de candidatures sont attendus dans les délégations régionales de l’Education de base au plus tard le 18 novembre 2022. Ils comportent entre autre pièces :

  • une demande timbrée adressée au ministre de l’Education de base ;
  • deux photos d’identité (format 4×4)
  • une copie certifiée conforme de l’acte de naissance
  • deux copies certifiées conformes du CAPIEMP ou du Teacher Grad One Certificate ;
  • une photocopie non timbrée du diplôme professionnel ;
  • une photocopie certifiée de la carte nationale d’identité ;
  • un bulletin N°3 de l’extrait de casier judiciaire (datant de moins de 3 mois) ;
  • un bulletin de visites médicales.

Cameroun : grève de la faim des instituteurs de l’enseignement maternel et primaire

Ils dénoncent des irrégularités dans le processus de recrutement mené par le ministère de l’Education de base.

Des titulaires du Certificat d’aptitude professionnel des instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (CAPIEMP) entament dès ce jour une grève de la faim.

Ils se sont installés devant le ministère de l’Education de base (MINEDUB) à Yaoundé. Ils protestent contre des « irrégularités flagrantes » dans le recrutement d’instituteurs, dont les listes ont été publiées le 27 mai 2020. Les grévistes demandent l’annulation de ces listes et la reprise du processus.

« Nous avons décidé d’entamer une grève de la faim depuis ce matin au ministère de l’Education de base jusqu’à la publication d’une liste supplémentaire », déclare un des grévistes.

« Nous n’avons pas été satisfaits lors d’une récente réunion à laquelle devait assister le Premier ministre. En l’absence du Premier ministre ce jour-là, nous avons été humiliés par le MINEDUB, le MINFOPRA (ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative) et le MINESEC (ministère des Enseignements secondaires). Le représentant du Premier ministre écoutait simplement », rapporte un autre.