Cameroun : Cavaye Yeguie Djibril adresse un carton jaune à la Fécafoot et la LFPC

En clôturant ce 11 décembre 2020 les travaux de la 3e session ordinaire de l’Assemblée nationale, le président de la chambre basse s’est dit préoccupé par deux sujets :  « les querelles  » entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et la Ligue de football professionnelle (LFPC) et la recrudescence du Coronavirus.

La bataille entre la Fécafoot et la Ligue de football professionnel s’est transportée ce jour à l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Cameroun  avec comme arbitre Cavaye Yeguie Djibril.  Pour le président de la chambre basse, le conflit entre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et la ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) est assez préoccupant. Ces « querelles » « n’honorent pas notre mouvement sportif » c’est- il indigné appelant les deux instances à « la retenue et à plus de sagesse« . Le président Cavaye Yeguie Djibril appelle par ailleurs le gouvernement à prendre des mesures dans l’urgence afin d’éviter que ce conflit n’impacte négativement les préparatifs du championnat d’Afrique de football prévue l’année prochaine au Cameroun.

Dans son propos Cavaye Yeguie Djibril  a souligné qu’en attendant la Coupe d’Afrique des Nations,  « Cameroun 2022 « , nous nous rapprochons inexorablement du Championnat d’Afrique des Nations, le CHAN 2021.  « Au nom du peuple camerounais que nous représentons ici et au nom de tous les élus, je voudrais appeler les dirigeants de la  FECAFOOT et de la LFPC, à la retenue et à plus de sagesse. Les querelles actuelles, entre les deux instances, n’honorent guère notre mouvement sportif. Elles sont même susceptibles de mettre en péril la sérénité des préparatifs des deux importantes compétitions continentales que je viens d’évoquer. La Représentation Nationale exhorte ainsi le Gouvernement à trouver, en urgence, les voies et moyens nécessaires afin d’éteindre définitivement ce torchon qui brûle. Que la paix et la sérénité règnent à nouveau dans la tanière», a émis comme vœu le président de l’Assemblée nationale du Cameroun (PAN).

Le deuxième sujet de préoccupation aux yeux de Cavaye Yeguie Djibril   c’est la recrudescence des cas de coronavirus dans certaines régions.   A ce sujet, il demande un retour au respect des mesures barrières, « de toutes les mesures barrières« , précise-t-il. « Aujourd’hui, je suis à nouveau habité par l’inquiétude face à la recrudescence des contaminations, dans certaines régions du Cameroun où des relâchements prématurés ont été constatés. Certes, l’espoir pointe à l’horizon avec l’avènement annoncé des vaccins. Cependant, le danger reste présent. Il est donc souhaitable, que nous revenions tous aux bonnes habitudes à savoir : le respect des mesures barrières. Toutes les mesures barrières », prescrit le PAN.

Cameroun : tout sur le combat du général Pierre Semengue contre la Fécafoot

Un message  publié sur les réseaux sociaux présente la part de vérité du président de la Ligue de football professionnel du Cameroun. L’homme qui dirige la Ligue depuis 2011 semble déterminé à mener jusqu’au bout le combat qu’il contre sa tutelle la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Ci-dessous l’intégralité du texte.

« Depuis près de deux ans, la situation entre la LFPC et la FECAFOOT a tourné à un affrontement.

Sous les yeux médusés de tous, l’on a assisté à sa naissance, à son enfièvrement, à ses rebondissements et nous n’en sommes pas sortis.

Pour comprendre un problème, il faut aller à la Genèse. La Genèse de cette affaire la voici.

La FECAFOOT, sans qu’on en comprenne la raison, décide de modifier les Statuts de la LFPC. Elle y plafonne l’âge maximal d’un de ses membres, en l’occurrence le président à 75 ans. Au moment des faits, le Général Semengue en a 83. Convaincue de son coup, la FECAFOOT va sommer la LFPC de se conformer à ses Statuts. La LFPC lui répond que son exécutif a été élu avant l’adoption de ses Statuts. De ce fait, ceux – ci ne disposant que pour l’avenir, la situation nouvelle ne saurait lui être opposable avant l’échéance de son mandat.

Dans un entêtement surprenant, la FECAFOOT va décider, en lieu et place de la LFPC, d’élaborer, de voter et d’adopter les Statuts de la LFPC alors que celle-ci n’est pas dissoute. La LFPC va s’y opposer et, au vu de la solidité de l’argumentaire de la LFPC, la FECAFOOT va suspendre la Ligue, créer un CTT qui reprendra les attributions de la Ligue, nommer le Président de la LFPC, le Général Pierre Semengue, Président d’honneur de la FECAFOOT avec un salaire mensuel de 5.000.000 F CFA (du jamais vu). Heurté dans son amour propre, le Général Semengue va refuser cette proposition en accusant le Président de la FECAFOOT de tentative de corruption. Aucun procureur ne va se saisir de l’affaire.

Le Général Semengue va saisir le Ministre des Sports, le Premier Ministre, la FIFA et enfin, le Président de la République. Ce dernier va instruire le Premier ministre chef du Gouvernement, de régler la situation de la Ligue en veillant au respect de la légitimité issue du scrutin.

Le Premier ministre va répercuter ces instructions au Ministre des sports. Lequel va convoquer les Présidents de la FECAFOOT et de la LFPC. Le Général Semengue se rendra à cette convocation avec ses arguments juridiques et ses propositions de compromis pour une sortie de crise amiable. Il les remettra au Ministre des Sports. Le Président de la FECAFOOT saisira la FIFA d’une correspondance disant qu’il y a une menace d’immixtion du Gouvernement dans les affaires internes et ne se présentera jamais à la convocation du Ministre des sports.

Nous sommes en septembre 2019.

Le Général Semengue saisira la chambre des recours de la FECAFOOT, aucune réponse. Il ira à la Chambre de Conciliation et d’arbitrage (elle va se déclarer incompétente après avoir admis sa compétence la veille en recevant la requête ce qui est incompréhensible en droit. Il saisira le Tribunal administratif qui ne rendra jamais de jugement car, après un temps d’attente finalement long, le Général Semengue, écrira au Président de cette juridiction, pour lui demander de prendre acte de la non confirmation de la suspension de la Ligue par l’AG de la FECAFOOT. Au passage il a été aperçu, en pleine instruction de cette affaire, sortant du bureau du Président de ce Tribunal, l’avocat de la FECAFOOT et non moins avocat de Samuel Eto’o.

Toutes les voies de la justice étant fermées au Cameroun, le Général Semengue, est allé au TAS pour rétablir son honneur, mais aussi pour sauver la Ligue.

Cette suspension a duré 16 mois.  Pendant ces 16 mois, le Gouvernement, a accordé les stades à la FECAFOOT alors que celle-ci l’avait humilié, celle-ci avait neutralisé les TRÈS HAUTES INSTRUCTIONS DU CHEF DE L’ETAT.

On disait alors, on a neutralisé le vieux Semengue. A la FECAFOOT on avait surnommé le Président de la FECAFOOT le maréchal MBOMBO NJOYA SEIDOU, parce que disait-on, il avait réussi à enlever au Général D’armée ses étoiles.

Pendant 16 mois ce sont les familles des personnels de la LFPC qui ont payé le prix fort de la loyauté au Général Semengue. Les dégâts sont immenses :

  • 16 mois sans salaires pour la vingtaine de personnels de la Ligue;
  • 16 mois de loyers impayés à 20 bailleurs;
  • 16 mois de factures impayées pour les fournisseurs de la LFPC;
  • 16 mois sans revenus pour la centaine de coordonnateurs de stades, commissaires de matchs de la LFPC;
  • 16 mois de loyers du siège de la Ligue impayé. L’addition est lourde.

Mais 16 mois après, le Général Semengue tient sa sentence du TAS. La Ligue est réhabilitée et avec elle, ces 200 personnes voire ce million de personnes qui vivent grâce à elle.

Semengue s’est battu seul pour tout ce monde. Il ne les a pas abandonnés même quand l’État qu’il a servi avec loyauté et patriotisme, l’a abandonné. L’État se réveille avec la sentence. Le Ministre des sports, le même qu’il y a deux ans, se découvre légaliste. On doit respecter la sentence. On multiplie les réunions. Voilà Semengue à nouveau convoqué. Personne ne lui demande comment il a fait pour tenir. Personne ne lui demande comment son personnel a tenu et lui est resté fidèle. Ses collaborateurs confient que le Président sollicité en privé par eux, a toujours réagi dans la limite de ses possibilités pour les cas de maladie, d’écolage. Il leur a demandé de tenir bon, de croire, de ne pas abandonner. C’est ce qu’ils ont fait.

La sentence est là, il faut l’exécuter. La FECAFOOT déclenche le mécanisme d’obstruction. De violation en violation elle ne veut pas que la Ligue reprenne le championnat. Elle boycotte la réunion organisée par le Ministre. Refuse de rapporter, à la demande du Premier Ministre sa décision de nommer illégalement le Secrétaire Général de la Ligue. Elle provoque la démission des membres du conseil d’administration de la Ligue pour en paralyser le fonctionnement. Elle facilite l’organisation d’une Assemblée Générale interdite, dont elle a reçu l’arrêté d’interdiction du Sous-préfet, pour dissoudre illégalement avec l’appui d’un professeur de droit homme politique de surcroît, la LFPC.

Le document est ridicule et le pire c’est que les clubs ayant dissout la Ligue envoient le PV à la Ligue (dissoute) pour notification. Le comble du ridicule. La FECAFOOT se rend compte que son manège ne fonctionne pas. Le Ministre des sports redevenu juriste légaliste (mieux vaut tard que jamais) accélère le déblocage des fonds de subvention,  accorde les stades à la ligue. Le championnat est programmé au 31 octobre. La Ligue demande la désignation des arbitres, la FECAFOOT ne répondra jamais. Elle court à la FIFA à la CAF. Le Général écrit, comme toujours, Réunion, aucune résolution. Le championnat est lancé, les arbitres FIFA de nationalité équato-guinéenne, viennent diriger la rencontre. Un succès fou. Un vrai régal.

La FECAFOOT organise le COMEX, suspend encore la Ligue.

La Ligue écrit à nouveau au Minsep rien. Elle écrit à la FECAFOOT rien. Elle saisit la chambre des recours de la FECAFOOT rien. Elle saisit la Chambre d’arbitrage et de Conciliation qui oublie de se prononcer sur la suspension urgente des mesures prises par la FECAFOOT. Le président de cette audience était pourtant un magistrat.

Le Général sent la redite, saisit la FIFA. Une audience est programmée. Une médiation en trompe l’œil. Le verdict tombe, bataille d’interprétation. Le TAS à peine saisi en extrême urgence, quelle surprise, le SGPR s’en mêle. Sur les très hautes instructions du Chef de l’État il faut régler le problème rapidement, la lettre semble vouloir dire, AVANT UNE NOUVELLE DÉCISION DU TAS. Toute la journée du 19 novembre 2020, les amateurs du ballon rond attendent la fumée blanche sortant du Premier ministère où la concertation se tient pendant des heures. Silence radio jusqu’à ce que le TAS, encore le TAS, brise la glace. Suspension des mesures du comité exécutif de la FECAFOOT. Ligue réhabilitée jusqu’à nouvel ordre.

Durant tout ce périple, le Général Semengue est resté légaliste. Malgré l’abandon des pouvoirs publics, de ses amis, de ses enfants. Malgré les humiliations, jamais il n’a cédé à quelque excès. Des militaires venus à sa rencontre pour brutaliser la bande à Mbombo Njoya, il les a repoussés, leur rappelant leur engagement républicain. Un collège de généraux venu lui demander de laisser tomber parce que son image était déjà associée à une forme d’humiliation, il leur rappellera qu’un militaire n’abandonne jamais au combat. A ces anciens d’Eglise l’invitant à abdiquer, il leur demandera quel héritage pour la postérité?

Le combat du Général n’est pas le sien, il est celui du triomphe du droit dans un pays où les positions de responsabilité, donnent l’impression que la norme peut être bafouée impunément. Il est celui de l’autonomie de la Ligue. Il est celui de la sécurité des emplois. Il est celui du respect dû aux ainés et à ceux qui ont contribué à nous établir où nous sommes.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, cet homme force l’admiration. Sans triomphalisme aucun, il accepte de valider le championnat illégal organisé par la FECAFOOT durant sa suspension. Il le fait à la demande du Ministre des sports, pour l’intérêt supérieur du Cameroun.

Et durant tout ce périple, le Général est abandonné à lui-même. Mais de cet abandon, jamais il ne tiendra compte. Il dira simplement, c’est dommage que « moi qui me suis battu pour que nous remplaçons les blancs au Cameroun, j’ai besoin de recourir à eux, pour qu’on dise le droit que mon pays refuse de dire ».

Notons que la Ligue a passé 16 mois suspendue. Il n’y a eu aucune médiation. 

Le 14 septembre la sentence de la Ligue tombe. La Fécafoot a tort. Du 15 septembre au 1er décembre déjà 7 médiations gouvernementales pour sauver la Fécafoot. Qui est fou? Les alliés de la Fécafoot se sont démasqués tout seul. Voilà le résumé de notre justice en une phrase.

Pour réaliser ces prouesses, je ne crois pas que son âge ait été un handicap. Au contraire. »

Cameroun : le président Paul Biya ordonne la fin du conflit Fécafoot – LFPC

A travers le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR), le chef de l’Etat prescrit une rencontre entre les partie en crise afin d’éviter d’éventuelles représailles de la FIFA.

Le président Paul Biya, via son secrétaire général  instruit au secrétaire des services du Premier ministre de remettre l’ordre dans le football. L’instruction est contenue dans une correspondance de Ferdinand Ngoh Ngoh à Séraphin Magloire Fouda.  « Monsieur le président de la République a instruit de mettre un terme à la situation confuse qui prévaut dans le secteur du football camerounais », écrit le SGPR.

Toujours à l’endroit du secrétaire général des services du Premier ministre, il écrit :« vous voudrez bien à cet égard réunir, le 19 novembre 2020, sous votre égide, tous les protagonistes de cette situation, dont l’impact déplorable sur l’image de notre pays n’est plus à démontrer et soumettre,  dès le vendredi 20 novembre 2020, a la Présidence de la République, pour la Très Haute Appréciation du Chef de l’Etat, des Conclusions et recommandations claires »

Ferdinand Ngoh Ngoh précise à cet effet que : « est bien entendu que vous devez dans la recherche des solutions appropriées à cette situation, la nécessite d’éviter que notre pays se trouve en porte-à-faux avec la FiFA, instance faitière du football mondial. »

Une délégation de la FIFA est d’ailleurs annoncée au Cameroun dans les prochaines semaines pour enter de résoudre le différend entre la Fédération camerounaise de football et son démembre la Ligue de football professionnel du Cameroun.

Cameroun : une correspondance de la FIFA crée la controverse entre la Fécafoot et la LFPC

Signée de  Véron Mosengo-Omba, directeur de la division des Associations membres de la FIFA adressée à la Fécafoot, elle demande la reprise du championnat interrompu. La Fécafoot et la LFPC se sentent chacune concernée par cette recommandation.

L’on jubile dans les deux camps suite à la lettre de Véron Mosengo-Omba, directeur de la division des Associations membres de la FIFA. Lettre dans laquelle il préconise qu’« Avant même de régler durablement et de façon également irréprochable les problèmes internes auxquels vous avez à faire face, la FECAFOOT se doit de prendre sans tarder toute mesure permettant en priorité la reprise sous son égide du championnat interrompu ».

A la Fécafoot ce message est perçu comme une onction de la FIFA pour se rapproprier l’organisation des championnats et les lancer aussitôt. Après réception de la correspondance, le patron de la Fécafoot Seidou Mbombo Njoya a écrit au président de la Ligue de football professionnel pour lui signifier que la fédération compte lancer le championnat dimanche 22 novembre.

Or, du côté de la Ligue, l’on est convaincu que la correspondance de la FIFA a désavoué la fédération qui a décidé le 4 novembre dernier de reprendre le contrôle du football professionnel au Cameroun.

 « Quand la FIFA parle de « reprise du championnat interrompu », elle fait allusion au championnat qui a été lancé par la LFPC le 1er novembre. La Fécafoot n’a pas lancé de championnat, on ne peut donc pas reprendre ce qui n’a pas été lancé. Quand la FIFA parle de reprise, cela signifie que ce qui a été fait est considéré comme valable. Maintenant lorsque la FIFA dit à la Fécafoot de faire organiser le championnat sous l’égide de la Fédération, c’est dans l’ordre normal des choses. Le football est pratiqué sous l’égide la Fécafoot. Toutes les compétitions d’ailleurs », argue Abdouraman Hamadou Baba, récemment nommé à la LFPC comme responsable de la commission ad hoc chargé du suivi des championnats professionnels.

 Le président de la LFPC, le général Pierre Semengue, annonce de son côté que le championnat va reprendre droit de cité le samedi 21 novembre.

La FIFA pour sa part a annoncé qu’elle arrive au Cameroun dans les prochaines semaines. Dit-elle  pour régler définitivement la crise qui oppose la Fédération camerounaise de football à son démembrement la Ligue de football professionnel.

Cameroun – Conflit Fécafoot – LFPC : une délégation de la FIFA annoncée à Yaoundé

C’est pour régler définitivement la crise qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à son démembrement la Ligue de football professionnel (LFPC).

La FIFA attendue à Yaoundé dans les prochaines semaines. Si la date exacte n’a pas été officialisée, l’objet est pour sa part connu, à savoir le règlement de la crise entre la Fécafoot et  la LFPC.

« (…) pour évaluer la situation de façon plus précise -ce que nous n’avons pu le faire à distance lors de ta Visioconférence du 13 novembre 2020 – nous vous informons qu’une délégation de la FiFA se rendra à Yaoundé dans les prochaines semaines dans une logique d’apaisement et de rassemblement », a annoncé Véron Mosengo-Omba, directeur de la division des Associations membres de la FIFA, dans une correspondances adressée au secrétaire général de la Fécafoot Benjamin Didier Banlock.

Ainsi, la réunion par visioconférence du 13 novembre n’a pas permis de régler la question. En attendant, la FIFA demande toutefois à la Fécafoot de prendre toutes les mesures pour le lancement du championnat.

Cameroun : La FIFA arbitre le conflit Fécafoot LFPC ce 9 novembre 2020

Ce jour par visioconférence, la Fédération internationale de football réunit les dirigeants de la Fédération camerounaise de football et ceux de la Ligue de football professionnel du Cameroun, au sujet du différend qui les oppose.

Une réunion organisée par la FIFA  est en cours pour apporter une solution à la crise qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et son démembrement la Ligue de football professionnelle (LFPC).

Les dirigeants des deux structures sont face à face sous l’arbitrage de la FIFA. Bien que la fédération ait retiré à la LFPC son droit d’organiser les compétitions professionnelles, l’instance faitière mondiale du football pense qu’un compromis est encore possible.

Sarah Solémalé, cadre supérieur de la FIFA, membre de la division en charge du suivi et du contrôle des associations a mobilisé le président Seidou Mbombo Njoya et son secrétaire général Benjamin Banlock. Du côté de la LFPC, le général Pierre Semengue. Comme représentant des clubs, Prospère Nkou Mvondo, président de la l’Assemblée générale du 29 octobre qui a dissout la LFPC.

La Fécafoot s’apprête à lancer le championnat Elite one demain, 10 novembre 2020. Alors que cela avait été fait en tout début de mois par la LFPC avec des arbitres étrangers, en l’absence  de désignation des arbitres locaux par la Fédération.

Cameroun : la LFPC annonce le démarrage du championnat à la date où la Fécafoot projette recycler les arbitres

La Ligue de football professionnel (LFPC) annonce qu’elle va lancer le championnat le 1 er novembre 2020. Un jour où la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) s’apprête plutôt à recycler les abrites pour le même but.

Le dialogue ne passe pas entre Fécafoot et la LFPC. Dans un communiqué publié ce 29 octobre 2020, la Ligue de football professionnel annonce le démarrage du championnat le 1er novembre. Avec à l’affiche un certain Coton sport de Garoua contre Panthère du Ndé.

Or,  un communiqué de la Fécafoot signé du 26 octobre 2020  qui fait le tour des réseaux sociaux  seulement depuis cet après-midi, convoque les arbitres à un regroupement dès  le 2 novembre, en vue, précise la Fécafoot de préparer  le démarrage du championnat. Pourtant, son bras séculier la LFPC annonce qu’il  sera lancé la veille.

Dans le détail,  le communiqué de la Fécafoot invite les arbitres et arbitres assistants des championnats de football féminin du 30 au 1er novembre au Centre technique de la fédération. Ensuite ceux de la Ligue 1 masculine du 2 au 4 novembre dans un hôtel de la Rue Marc Vivien Foé en plein centre-ville de Yaoundé.

Le président de la Ligue a déclaré lors de l’Assemblée générale extraordinaire tenue le 27 octobre dernier, que le gouvernement à travers le ministère des Finances a décaissé une première partie de la subvention publique au football professionnel.  Tandis que la Fécafoot aurait refusé de s’acquitter de sa quotepart.

Cameroun – Conflit Fécafoot – LFPC : tir groupé de la presse contre le ministre des Sports

Dans leur édition du 2 octobre 2020, les journaux  Essigan, Mutations et  l’œil du Sahel titrent sur la bataille qui oppose le Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à la Ligue de football professionnelle (LFPC). Le ministre des Sports qui vient de créer un groupe de travail pour faire appliquer la sentence du Tribunal Arbitral du sport et taire les conflits, est présenté dans la presse comme le trouble-fête.

Les journaux  Mutations, L’œil du Sahel et Essigan présentent le ministre Narcisse Mouelle Kombi comme celui qui met le feu aux poudres dans le conflit Fécafoot – LFPC.  Avec notamment la création d’un groupe de travail chapeauté par son secrétaire général, dont la mission est de faire appliquer la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS). Décision qui réhabilite la Ligue de football professionnelle du Cameroun suspendue de façon « illégale » par la Fécafoot en 2019.

Le 17 septembre dernier, deux jours après le verdict du TAS, le ministre des Sports a réuni les deux parties. Narcisse Mouelle Kombi ordonne à la Fécafoot d’appliquer sans aucun juridisme la sentence du TAS.  A la Ligue, il demande de reprendre l’organisation des championnats en tournant la page des querelles judiciaires à quelques mois de l’organisation du Championnat d’Afrique des nations.

Sauf qu’à l’issue de cette concertation, l’assemblée générale de la fédération tenue le 25 septembre prend deux décisions qui ravivent la tension. La première indique que le président de la Ligue reste en fonction du fait d’une dérogation, eu égard à son âge qui excède les 75 ans maximum exigés par un récent règlement adopté par la fédération. La deuxième décision conflictuelle est celle qui autorise le président de la Fécafoot de nommer un secrétaire général et responsable financier à la LFPC. Son patron  Pierre Semengue qualifie tout cela d’incompréhensible.

Le ministre des Sports revient à la charge à travers l’institution d’un groupe de travail  visant à faire uniquement appliquer la sentence du TAS. Dans un tir groupé, des journaux le jugent en position d’hors-jeu en compagnie du général Semengue.