Le Conseil régional du Nord débloque 15 millions de F pour le gardiennage de ses sites en 2022

 

Le Président du Conseil Régional du Nord a lancé un appel relatif aux prestations de gardiennage des bâtiments et sites du Conseil régional du Nord, pour l’exercice 2022.

15 millions de F CFA. C’est la somme que gagnera la société qui va décrocher le marché. Il est question d’assurer la sécurité du bâtiment siège du Conseil Régional du Nord; les bureaux annexes aménagés à la Délégation Régionale de l’Education de Base du Nord; le site du parc d’engins de génie civil à Sanguéré et la résidence du Président du Conseil régional du Nord.

Toutes les sociétés de gardiennage agréées installées au Cameroun justifiant d’une expertise avérée dans le domaine du gardiennage quotidien des bâtiments publics et privés sont appelés à postuler à l’offre.

Selon l’appel d’offres, « le marché sera attribué au soumissionnaire dont l’offre est pour l’essentiel conforme aux prescriptions du DAO, qualifiée techniquement et évaluée la moins-disante ».

Concernant la recevabilité des offres, chaque soumissionnaire doit joindre à ses pièces administratives, une caution de soumission conforme au modèle joint et établie par une banque de premier ordre basée au Cameroun ou une Compagnie d’Assurance agréées et habilitées à délivrer des cautions dans le cadre des Marchés Publics par le ministère chargé des Finances d’un montant de 320 000 (trois cent vingt mille) francs CFA.

Cette caution est valable pendant quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite fixée pour le dépôt des Offres. L’absence de la caution de soumission entraine à l’ouverture des plis, le rejet de l’offre.

Cameroun : le Conseil régional de l’Ouest sollicite l’accompagnement de la diaspora

Jules Hilaire Foka Foka prépare une opération de séduction auprès des fils et filles de la région résidant à l’étranger, pour réaliser des investissements.

La région de l’Ouest veut s’afficher sous ses plus beaux jours. Par l’entremise de son conseil régional, elle veut montrer qu’elle est une terre d’opportunité propice aux investissements.

Et pour concrétiser ce vœu, Jules Hilaire Foka Foka, président du conseil régional de l’ouest, tend la main à la diaspora. Joint à cette initiative, Reliance Business. Une seule mission, « mobiliser et ramener des investissements, » déclare Jean Paul Fosso, patron du cabinet.

Il poursuit en expliquant que convaincre la diaspora va impliquer de gros efforts où il sera question de briser certaines barrières qui refroidissent souvent la diaspora soucieuse d’investir au Cameroun. Pour Jean Paul Fosso, « il faut insister sur la communication, car la diaspora n’est pas toujours au courant des multiples mesures d’incitation économique proposées par le gouvernement».

Le président du Conseil régional de l’Ouest devrait faire le voyage comme laissent entendre certaines sources dès le mois d’avril. Mais en prélude à son voyage, il y a le bouclage de la rédaction du Plan régional de développement. Il s’agit précisément du document présentant le potentiel économique et les articulations du développement de la région, qui doit être présenté aux potentiels investisseurs.

A ces rencontres avec la diaspora, l’agenda d’Hilaire Foka Foka prévoit une exposition baptisée « Sur la route des chefferies du Cameroun, du visible à l’invisible ». La foire est organisée par des Camerounais installés à Nantes. Et l’exposition est prévue pour être faite au musée du Quai Branly. Elle s’étendra du 11 avril au 22 juillet 2022.

Hilaire Foka Foka, président du Conseil régional de l’Ouest

Le développement de la région ne se fera pas seulement avec les acteurs de la diaspora. C’est la raison pour laquelle, le conseil régional va également ouvrir la voie aux opérateurs locaux. Il est par exemple prévu en novembre 2022, un forum économique à Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest.

Va prendre part à cette foire, la diaspora aussi bien que les acteurs résidants dans le triangle national. Il s’agit des premières rencontres d’échanges, de découvertes et d’exhibitions de la région de l’Ouest. Un événement dit d’envergure  pour affirmer le décollage économique que Jules Hilaire Foka Foka veut impulser pendant son premier mandat.

Cameroun : des projets structurants pour la région du Littoral

C’est l’engagement pris lors de la session de son Conseil régional. Une séance de travail marquée par la présentation de l’avant-projet du plan de développement de la région et les rapports d’activités de l’année 2021.

 

Rendre le conseil régional plus visible. C’est l’objectif que s’est fixé Polycarpe Banlog, président du Conseil régional du Littoral. Il l’a fait savoir lors de la session du conseil en présence du gouverneur de la région, Samuel Ivaha Dieudonné Diboua, représentant de l’Etat.

Il entend passer de la parole à  l’acte par l’implémentation de ce qu’il a appelé  les projets structurants. Ils incluent les projets autoroutiers, la navigabilité des fleuves, l’électrification, les adductions d’eau, la culture, l’éducation et le sport, « les priorités en termes de développement au cours des cinq prochaines années sont les routes, l’électricité, l’eau, la santé, l’éducation, la culture et le sport », a expliqué Polycarpe Banlog. 

Le conseil dans ses projets de développement pour la région du Littoral compte s’appuyer sur la Stratégie nationale de développement, SND30. Cette dernière dans sa phase de mise en œuvre profite du transfert des compétences et des ressources pour faire des collectivités territoriales décentralisées, un maillon central de SND30.

L’autre avantage que la SND30 apporte est l’association du secteur privé dans la stratégie de sa mise en œuvre tout en soutenant la promotion des champions nationaux ainsi que la production et la consommation locale

Ces assises ont permis de soumettre l’avant-projet du plan régional de développement du Littoral, sa signature et sa publication. Ce document s’appesantir essentiellement sur les six décrets présidentiels portant entre autres sur les modalités d’exercice des compétences transférées.

Les domaines concernés sont ceux du tourisme, de l’urbanisme, de l’habitat et de la protection de l’environnement. Et pour le représentant de l’Etat, l’heure est à l’action pour le conseil régional du Littoral.

Il n’a pas manqué de souligner que ces éléments devraient permettre d’examiner les étapes du processus de son élaboration dans le but ultime de disposer dans les meilleurs délais d’un outil de planification de première ordre.

Cameroun : comprendre la convocation d’une élection régionale partielle dans le département de la Menoua

Le président de la République a de nouveau appelé des électeurs dans cette circonscription électorale de la région de l’Ouest du Cameroun. L’élection n’avait pas eu lieu le 6 décembre dernier parce que la liste des chefs traditionnels comportait trois chefs Bamiléké et aucun chef Mbô.

Par décret de ce 4 janvier 2021, le président de la République a convoqué une fois de plus un collège électoral pour les élections régionales. « Le collège des électeurs de la circonscription électorale de la Menoua est convoqué le dimanche 4 avril 2021, à l’effet de procéder à l’élection des représentants du Commandement traditionnel du département de la Menoua au Conseil régional de l’Ouest », a décidé le chef de l’Etat Paul Biya.

En clair, les chefs traditionnels de la Menoua vont retourner aux urnes pour élire leurs représentants, soit 3 chefs traditionnels selon le décret du 2 septembre fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie.

Cette élection partielle fait suite à une bataille juridique engagée au lendemain de la publication des listes électorales par Elections Cameroon (Elecam). Cette bataille n’a pas permis la tenue de l’élection des représentants du commandement traditionnels dans ce département.

En effet, explique Raymond Mbebi, chef du cabinet du Directeur général d’Elecam, cité par le journal Newsducamer, « lors de l’élection passée le 6 décembre, il y avait une seule liste des représentants du Commandement traditionnel à Dschang (chef-lieu du département de la Menoua, Ndlr). Cette liste-là n’avait pas respecté la composition sociologique dans la Menoua ». Il ajoute : « Vous savez que dans la Menoua, il y a une composante Bamiléké et une composante Mbô à Santchou. Cette unique liste n’avait pas de représentant des Mbô de Santchou. Le conseil électoral a invalidé la liste ».

Les acteurs ont été renvoyés pour recomposer la liste de telle sorte qu’elle intègre un chef Mbô. Ce qui n’a pas été fait à date du scrutin. « Les chefs concernés ont fait un recours au tribunal administratif à l’Ouest et ils ont eu gain de cause. Mais il y a eu recours en appel auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême, qui a donné raison au Conseil électoral », poursuit notre source. La décision de la chambre administrative la Cour suprême est tombée le 27 novembre 2020, alors que la campagne électorale avait été ouverte, et à près de 10 jours du scrutin.

Concrètement, excipe ce responsable d’Elecam « il ne s’agit pas d’une reprise de l’élection […]. C’est une nouvelle élection partielle dont le président de la République vient de convoquer le collège électoral. Une élection uniquement pour la catégorie du commandement traditionnel ».

La toute première élection pour la constitution des Conseils régionaux s’est tenue le 6 décembre 2020. Quelques jours plus tard, le 22 décembre, les exécutifs régionaux étaient constitués. Dans la région de l’Ouest, le RDPC au pouvoir partage le conseil régional avec l’UDC, très implanté dans le département du Noun. Le président du Conseil régional de l’Ouest est le Dr Jules Hilaire Foka Foka.

Entretien routier : ce qui va changer avec les conseils régionaux

Du fait de l’avènement des conseils régionaux, le ministère des Travaux publics n’interviendra que sur les routes nationales a appris mardi journalducameroun.com auprès de Mbem Ngombe Michel Innocent, délégué du ministère des Travaux publics pour la région de l’Est. C’était en marge de la cérémonie de présentation des vœux au ministre Emmanuel Nganou Djoumessi par son personnel à Yaoundé.

Selon le délégué, plusieurs solutions sont prises pour pallier  “la crise de l’entretien routier” à laquelle fait face le Cameroun.  Pour cela, une restructuration des responsabilités en matière d’entretien routier a été engagée. Ladite restructuration se caractérise par une forte décentralisation des responsabilités conformément à l’avènement des Conseils régionaux au Cameroun.

A cet effet, le ministère des Travaux publics “n’interviendra que sur les routes nationales. Tandis que les régions qui vont se mettre en place s’occuperont, des routes régionales, et  maires interviendront sur les routes communales” a indiqué le délégué régional.

Cette restructuration de l’entretien routier va aussi entraîner une réforme  du Fonds routier.

Le fonds routier réformé est “un fonds qui collecte et met la ressource à la route”. La collecte se fera auprès de l’usager payeur, car avec le Fonds routier, c’est l’usager qui paie l’entretien de la route. C’est le péage que vous payez, c’est le litre d’essence que vous payez à la pompe ” a expliqué le fonctionnaire camerounais.

 Il faut préciser qu’actuellement, ce mécanisme est centralisé auprès du Trésor public qui redistribue les fonds à son tour.

Cette précision qu’apporte ce responsable du ministère des Travaux publics intervient dans un contexte où le Cameroun se prépare à organiser les élections régionales. La mise en place des Conseils régionaux tel que prévu par la constitution camerounaise répond au besoin lié à l’accélération du processus de décentralisation dans le pays.

Concrètement, ce processus de décentralisation consiste en la cession progressive par l’État aux collectivités territoriales décentralisées de compétences et de ressources humaines, techniques, matérielles et financières adéquates parmi lesquelles, les ressources liées à l’entretien routier.