Guinée équatoriale : ouverture d’un consulat pour le Cameroun

Le président de la république Paul Biya a signé hier lundi 7 octobre 2019, un décret portant ouverture d’un consulat du Cameroun en Guinée équatoriale.

Le Cameroun ouvre un consulat dans la ville de Mongomo, situé dans la région de Wele-Nzas en Guinée équatoriale. Ladite localité est située à proximité de la frontière avec le Gabon et compte une dizaine de milliers d’habitant.

Le consulat à Mongomo est placé sous la juridiction de l’ambassade du Cameroun en République de Guinée équatoriale. Il couvre les provinces du Kié-Ntem, du Wele-Nzas et du Centre-Sud.

Le pays dispose également d’un autre consulat dans la ville Equato-guinéenne de Bata. Ce qui porte à trois le nombre de représentations diplomatiques camerounaises dans la République de Guinée.

Mali-Cameroun: l’accord sur la libre circulation abrogé, le visa réinstauré

Les ressortissants des deux pays doivent désormais se munir d’un visa d’entrée, ce qui n’était pas le cas depuis 1964, du temps des anciens présidents Modibo Keita et Amadou Ahidjo pour le Cameroun

Les ressortissants des deux pays doivent désormais se munir d’un visa d’entrée, ce qui n’était pas le cas depuis 1964, année de sa suppression, du temps des anciens présidents Modibo Keita et Amadou Ahidjo pour le Cameroun.

L’accord qui a supprimé le visa entre le Mali (Afrique de l’Ouest) et le Cameroun (Afrique Centrale) a été abrogé mardi, 08 septembre 2015, à Yaoundé. Le visa est désormais obligatoire après 51 ans de libre circulation des personnes entre les deux Etats.

La mesure est entrée en vigueur hier mardi. Si le visa devient obligatoire, il est cependant gratuit.

Les porteurs d’un passeport diplomatique ou de service ainsi que certaines catégories professionnelles comme les sportifs sont exonérés de visas.

Le ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbodjo, en expliquant le contexte de cette signature a indiqué à notre correspondant que c’est dans le cadre d’un ajustement notamment dans des engagements vis à vis de la CEMAC mais aussi au regard du contexte sécuritaire.

Selon des sources diplomatiques, le fonctionnement de la convention de 1964, avait des failles pouvant mettre en péril la sécurité des deux pays eu égard de l’essor des mouvements terroristes à l’intérieur ou à leurs frontières.

Pour le ministre malien des affaires étrangères, cette décision n’entache en rien la qualité des relations entre le Cameroun et le Mali.

Un consulat du Cameroun devrait être ouvert à Bamako prochainement, alors que le consulat du Mali à Douala devrait être incessamment transféré dans la capitale camerounaise.


Droits réservés)/n

L’histoire du Cameroun enseignée à Djeddah

Une délégation du ministère des Enseignements secondaires a dispensé le cours à des Camerounais résidant dans cette ville d’Arabie Saoudite

Le Consulat général du Cameroun à Djeddah en Arabie Saoudite a organisé un atelier sur l’histoire du Cameroun du 28 février au 1er mars 2014 à l’intention des jeunes élèves camerounais résidant dans le Royaume saoudien.

Présidé par le Consul général, M. ISSA OUMAROU, le séminaire a été animé par une délégation du ministère des Enseignements secondaires venue de Yaoundé pour enseigner aux jeunes Camerounais de Djeddah l’histoire de leur pays.

Photo de famille prise à la fin de l’atelier
Droits réservés)/n

Libye: L’ambassadeur américain tué à Benghazi

J. Christopher Stevens, et trois fonctionnaires américains ont été tués mardi soir dans une attaque du consulat à Benghazi, dans l’est de la Libye.

L’information a été confirmée par le vice- ministre de l’intérieur libyen Wanis al-Charef. Ce drame est survenu la nuit du 11 au 12 septembre 2012, malgré le fait que la police et les autorités égyptiennes ont affirmé qu’elles prenaient toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger toutes les ambassades, les missions diplomatiques et leurs personnels. Déjà la veille, le mardi 11 septembre, dans la journée, des milliers d’Egyptiens, en majorité des salafistes, ont manifesté devant l’ambassade américaine au Caire. Ils dénonçaient la sortie du film l’innocence des musulmans produit par des chrétiens coptes égyptiens. Ceux-ci le jugent d'[i anti-islam. Selon eux ce film est une insulte à l’endroit du prophète Mahomet. Durant le mouvement de colère une dizaine d’hommes ont escaladé le mur d’enceinte de l’ambassade et l’un d’eux a arraché le drapeau américain l’a déchiré et remplacé par un immense étendard islamique noir sur lequel était écrite la profession de foi musulmane:Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète. Le même film a été condamné par la Ligue Arabe.

Pour tenter d’apaiser les esprits, l’ambassade américaine au Caire a condamné dans un communiqué les efforts continus déployés par les individus malavisés pour blesser les sentiments religieux des musulmans. Ces épisodes surviennent au moment où les États-Unis commémoraient le onzième anniversaire des attaques d’Al-Qaïda à New York, qui avaient fait près de 3.000 morts. D’après un militant pro-démocratie Waël Ghoneim: [i s’attaquer à l’ambassade américaine le 11 septembre en brandissant des drapeaux s’apparentant à ceux d’Al-Qaïda, ne sera pas reçu par le public américain uniquement comme une protestation contre le film sur le prophète.

l’ambassadeur à droite de son vivant
afp)/n

Français assassiné à Yaoundé: Un suspect inculpé

Le Doyen de la faculté de l’université où Eric de Putter était professeur a été mis en détention provisoire, après une audition chez le juge en charge de l’affaire

L’information est donnée par Radio France Internationale (RFI) ce mercredi 22 août 2012. Elle laisse entendre que le doyen de la faculté protestante où Eric de Putter enseignait a été arrêté et placé en détention provisoire. « C’est à l’issue d’une audition chez le juge chargé d’instruire l’affaire que le doyen de l’université où enseignait Eric de Putter a été interpellé et placé en détention provisoire» fait savoir un reportage sur cette affaire. C’est la deuxième interpellation qui est faite dans le cadre de ce meurtre. Le 14 août dernier, le quotidien « Le Jour », apprenait qu’un suspect principal, un pasteur centrafricain, avait été arrêté. Etudiant à l’université protestante où enseignait Eric de Putter, on lui prêtait d’avoir commandité la mort du jeune professeur, sur la base de la vengeance, sa thèse ayant été rejetée par le jeune professeur français. Un argumentaire qui avait été confirmé par l’encadrement de la faculté. Quoi qu’il en soit la piste d’un règlement de compte semble se préciser dans l’assassinat de ce jeune professeur de théologie.

La mort d’Eric de Putter était survenu alors que quelques autres expatriés avaient été soit cambriolés, soit tués. «Il y a une insécurité dans les grandes villes mais il n’y aucun élément qui permette d’affirmer que les Français sont en danger au Cameroun ou qu’on s’en serait pris à M. De Putter du fait qu’il était Français», avait déclaré avec tempérance, l’ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain. Pourtant même s’il s’agit d’un règlement de compte, le mobil risque d’être un point d’ombre pour les enquêteurs. Le français a été tué alors qu’il s’apprêtait à quitter définitivement le Cameroun, donc pouvait ne plus représenter un danger pour le ou les commanditaires. Selon la thèse officiellement admise aujourd’hui, Eric de Putter 31 ans, avait été retrouvé poignardé à son domicile en plein c ur du campus de l’Université protestante d’Afrique centrale de Yaoundé le 8 juillet 2012. Les témoignages de ses proches ont rapidement fait savoir que le volontaire se sentait menacé. Selon ces mêmes sources, il entretenait des rapports tendus avec les responsables de l’établissement protestant en raison de ses dénonciations sur la gestion de la faculté. Originaire de Fourmies dans l’Avesnois, au nord de la France, M. De Putter avait passé deux ans au Cameroun, où on compte près de 80 volontaires de solidarité internationale. Son retour était prévu pour cle mois de juillet. Il a laissé une femme originaire du Cameroun et, apprend-on, un enfant.

Le français Eric de Putter aurait été victime d’un règlement de compte
Le Parisien)/n

Cameroun: On en sait un peu plus sur le meurtre de l’enseignant français

Les différents recoupements policiers et de sources parallèles, semblent indiquer qu’Eric de Putter aurait été victime d’un règlement de compte

Trois jours après qu’on l’ait assassiné devant sa porte, on en apprend un peu plus sur le professeur de théologie et les conditions de sa mort dans la nuit de dimanche 8 juillet 2012, à son domicile de Yaoundé. Une enquête policière de grande envergure a été ouverte et la police tarde à donner plus de précisions. Mais selon des indiscrétions réunies çà et là par de nombreux médias, la victime était chez elle avec sa femme et une troisième personne, lorsqu’on a sonné à la porte. Elle est partie ouvrir et a crié « non ! non ! Ne me faites pas de mal », selon une information rapportée par le journal français le Parisien. Une version qui n’est pas loin de celle présentée par le quotidien camerounais Mutations. Le journal raconte que selon des témoignages qu’il a recueillis, Eric de Putter aurait été la victime d’un règlement de compte. « Une rumeur persistante fait état de ce que l’enseignant de science des religions, de l’Hébreu et de littérature hébraïque se serait opposé à la soutenance d’une thèse par une personnalité influente, estimant que cette dernière était un plagiat », rapporte le journal, qui précise toutefois qu’ « aucun élément ne permet, pour l’instant, de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse ». Une autre information rapportée par le journal le Parisien, jette le trouble à ces différents témoignages. Soutenant la thèse du règlement de compte, le média français fait savoir que le ou les assaillants n’ont pas pris un « ordinateur portable pourtant à portée de main ».

Quoi qu’il en soit, policiers camerounais et service de gendarmerie de l’ambassade de France se sont mis ensemble pour retracer la scène de la mort et établir la vérité. Certains journaux affirment que le français se sentait menacé et l’a fait savoir à plusieurs reprises. Ce mercredi, on apprend que toute l’église de France a manifesté son émotion suite à ce drame. « Avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC) et les organismes chrétiens de volontariat, nous nous associons à la douleur du DEFAP-Service protestant de mission, suite à l’assassinat dimanche 8 juillet 2012 au Cameroun, d’Éric de Putter. Avec les volontaires chrétiens et les organismes de volontariat nous partageons dans cette tragédie la douleur de son épouse, de sa famille, du DEFAP », soulignent les représentants de l’Église catholique. « La pensée et la prière les accompagnent ainsi que les quelque 1200 volontaires chrétiens en poste », ont déclaré ses membres dans un communiqué. Au Cameroun, la communauté française qu’on estime à 6 000 personnes se montre inquiète. L’ambassadeur Bruno Gain a pris les devants. «Il y a une insécurité dans les grandes villes mais il n’y aucun élément qui permette d’affirmer que les Français sont en danger au Cameroun ou qu’on s’en serait pris à M. De Putter du fait qu’il était Français», a-t-il fait savoir. Originaire de Fourmies dans l’Avesnois, au nord de la France, M. De Putter avait passé deux ans au Cameroun, où on compte près de 80 volontaires de solidarité internationale. Son retour était prévu pour ce mois de juillet. Il laisse une femme originaire du Cameroun et, apprend-on, un enfant.

Le français Eric de Putter aurait été victime d’un règlement de compte
Le Parisien)/n

Diplomatie: Le Canada pourrait fermer son Haut Commissariat au Cameroun

La mesure qui n’est pas encore effective, concerne aussi plusieurs autres pays africains et fait l’objet d’une vive polémique

Plusieurs pays africains sur la sellette
Le gouvernement canadien envisagerait de fermer plusieurs de ses Hauts Commissariats (Ambassades), dans certains pays d’Afrique. Selon les médias canadiens qui ont rapporté l’information, plus de quatre pays seraient concernés par la mesure, dont le Cameroun, la Zambie et la Tunisie, où selon des sources médiatiques canadiennes, la mesure serait presque imminente. Toujours selon les médias canadiens, le gouvernement de ce pays voudrait fermer ces ambassades pour se consacrer à des destinations jugées prioritaires, comme des pays d’Asie et d’Amérique latine. Depuis quelques temps, le gouvernement de Ron harper, l’actuel premier ministre canadien, semble effectivement se concentrer vers certains pays de ces continents, avec lesquels le canada semble plus à l’aise dans le cadre des partenariats économiques. Interrogé sur la question devant la chambre haute du parlement canadien, le ministre Lawrence Cannon en charge des affaires étrangères n’a ni confirmé, ni infirmé l’information. Mais la suite de sa réponse est sans équivoque. Le canada évalue constamment ses intérêts dans le monde, et de ce fait certaines ambassades sont closes d’autres sont ouvertes, et nous le faisons à chaque fois, avec pour seul objectif de défendre au mieux nos intérêts, a-t-il poursuivi. De nombreux observateurs croient savoir que la Canada sanctionne ainsi l’Afrique, pour ne l’avoir pas soutenu, lorsqu’elle avait marqué sa volonté de rentrer au conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies. Rien ne semble prouver aujourd’hui que le Cameroun fasse partie des pays qui n’ont pas apporté leur soutien au Canada.

Un désintérêt sévèrement critiqué par la classe politique
Ce n’est pas la première fois que de telles mesures sont appliquées. Des ambassades comme celles du Gabon, du Malawi, ou des consulats comme celui du Cap en Afrique du Sud, ont été déjà fermés. Dans l’opinion publique canadienne, la mesure qui est encore au stade de la rumeur, fait déjà débat. De nombreux hommes politiques et responsables d’organisations humanitaires canadiennes, protestent déjà contre une telle idée de réduction d’ambassades. Ce serait triste si ces rumeurs sont confirmées, a déclaré Lucien Bradet, le président du conseil canadien pour l’Afrique, une importante organisation regroupant des hommes d’affaires et des associations ayant des intérêts en Afrique. Une erreur, c’est aussi comme cela que des experts canadiens de l’Afrique, qualifient l’idée d’une diminution des ambassades en Afrique par le Canada: L’Afrique gagne de plus en plus en importance et un jour, il deviendra un point stratégique des enjeux diplomatiques internationaux, et si le Canada se retire, il perdra dans sa stratégie de l’universel, face à des pays comme l’Inde ou la Chine qui gagnent du terrain, affirme pour sa part Paul Hitschfeld, responsable d’un groupe d’étude sur l’Afrique basé à Ottawa, la capitale canadienne. Dans l’opposition canadienne, on estime que fermer des ambassades en Afrique dégraderait l’image d’un Canada ami de l’Afrique et partenaire de son développement.

40 ans de présence pourraient prendre fin
Le Canada a ouvert son ambassade au Cameroun en 1962 et entretient depuis lors des relations bilatérales amicales avec ce pays. Les deux pays collaborent au sein d’organisations multilatérales telles la Francophonie et le Commonwealth. Le Canada a appuyé la résolution pacifique du différend territorial qui opposait le Cameroun au Nigéria dans la péninsule de Bakassi et demeure attentif à tout autre différend pouvant affecter la paix et la sécurité de la région. Le Canada appuie activement les initiatives régionales qui font la promotion de la gestion durable des écosystèmes forestiers africains et dont le Cameroun fait partie. L’ACDI, par l’entremise de son Programme Sectoriel Forêt-Environnement du Cameroun et de sa contribution logistique et financière à Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), soutient la saine gestion des ressources naturelles du Bassin du Congo. En 2006, le Cameroun a atteint le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. En conformité avec cette initiative, le Canada a annulé la dette bilatérale du Cameroun (460 millions de dollars). Les relations commerciales du Canada avec le Cameroun sont modestes, mais en croissance. Les compagnies canadiennes sont principalement actives dans les secteurs de l’énergie et des industries extractives. Le Cameroun est le deuxième partenaire commercial principal du Canada en Afrique centrale. Les deux pays sont signataires d’une convention de non double imposition entrée en vigueur le 1er janvier 1988. Aujourd’hui encore de nombreux programmes proposent à des camerounais d’obtenir des permis de séjour permanent au Canada.

Image d’illustration
cyberpresse.ca)/n