Cameroun : l’ART débloque 49 millions de FCFA pour l’achat de fournitures de bureau

Le Directeur général de l’Agence de régulation des Télécommunications, Philémon ZOO Zame lance une consultation pour l’achat de fournitures de bureau à la Direction Générale de l’entreprise dont il est à la tête.

49 897 742 francs CFA. Tel est le coût TTC de cet avis à consultation. La fourniture consiste à la livraison des consommables bureautiques et petits matériels de bureau de bonne qualité.

Le régulateur du secteur des télécommunications indique que, cette consultation est ouverte à toute entreprise camerounaise justifiant des compétences et de l’expérience dans la fourniture des consommables bureautiques et petits matériels de bureau au Cameroun.

Dans l’avis de consultation, les soumissionnaires sont appelés à respecter les consignes, afin de ne pas voir leur dossiers rejetés.

« L’absence  de la caution de soumission délivrée par une banque de premier ordre ou une compagnie d’assurance agréée par le ministères des Finances, ou le non-respect des modèles de pièces du dossier de consultation entrainera le rejet pur et simple de l’offre sans aucun recours ».

L’Agence de régulation des Télécommunications  a pour missions entre autres de, veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication.

Aussi, cette société doit garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication;

Elle doit par ailleurs, sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles.

Sans oublier de, s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires.

Recrutement de 1000 enseignants à l’Université: Paul Biya veut consulter les listes avant publication

Dans une correspondance datée du 12 novembre 2019, le Secrétaire général à la présidence de la République (Sgpr), Ferdinand Ngoh Ngoh demande au Secrétaire des services du Premier ministre de soumettre au chef de l’Etat, les listes des enseignants sélectionnés avant toute proclamation.

Les titulaires de doctorats ayant soumissionnés pour le recrutement de 1000 enseignants dans les universités d’Etat au Cameroun, sont invités à attendre encore un peu avant d’être fixés sur leur sort.

Dans une correspondance ayant en objet «Opération de recrutement spécial des enseignants titulaires du doctorat/Phd dans les universités d’Etat», le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République (Sgpr), Ferdinand Ngoh Ngoh demande au secrétaire général aux services du Premier ministre de faire parvenir au préalable au chef de l’Etat «la liste complète des candidats proposés au recrutement en tenant compte de l’équilibre régional». Des préalables devant permettre au Président Paul Biya de faire «une meilleure appréciation de la situation».

Selon le calendrier établit par le Premier ministère, la publication des 1000 enseignants recrutés dans les huit universités d’Etat du Cameroun était prévue pour le 31 juillet. Plus de trois mois plus tard, les résultats restent attendus.

A lire aussi: Cameroun-Université: la liste des 1000 enseignants recrutés attendue demain

Lors d’une session spéciale du comité consultatif des institutions universitaires tenue le 25 juillet dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur (Minsesup) se réjouissait de l’avancée du processus de recrutement. En effet, les candidatures avaient déjà traversé le stade des présélections dans les départements universitaires, les auditions, les vérifications au Minesup.

Et depuis juillet dernier, les dossiers reçus se trouveraient à la commission centrale de supervision du recrutement spécial, présidée par le secrétaire général des services du Premier ministre.

D’après la correspondance du 12 novembre, on pourrait croire qu’il ne reste plus que l’aval de la présidence de la République pour passer à la publication des enseignants recrutés. Des phases qui se succèdent alors même que les rentrées académiques dans les universités sont effectives.

En rappel, le président de la République a décidé du recrutement de 2000 enseignants à l’horizon 2021 au sein des établissements universitaires publics. Un recrutement devant s’étaler sur trois années dont 1000 en 2019, 500 en 2020 et 500 autres pour 2021.

L’AFP appelle à plus de consultation pour le projet de loi portant Code pénal

Alice Sadio, présidente de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP)

Déclaration Relative à l’unilatéralisme de l’exécutif dans la conception du projet de loi N0 989/PJL/AN portant Code Pénal

Dans une société organisée, les lois constituent et rendent compte du cadre normatif et positif à travers lequel les individus, faibles ou forts, pauvres ou riches, les intérêts divergents peuvent coexister et évoluer en toute harmonie. Parce qu’elles ont vocation à assurer le mieux être du citoyen, les lois ne sont donc pas conçues ex-nihilo. Elles s’inspirent de la civilisation, de la morale, de la modernité et donc du vouloir vivre ensemble de chaque communauté de laquelle elles tirent justement leur légitimité fondamentale. Ceci est d’autant plus vrai en contexte de démocratie dont la définition basique est «le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple».

Comment donc comprendre qu’en contexte de «gouvernement du peuple pour le peuple et par le peuple», une partie du peuple, la classe gouvernante notamment, se soit érigée au Cameroun en master dixit en matière de régulation de la vie commune?

Tandis que dans toutes les démocraties, même en Afrique, la consultation et la concertation, l’auto-critique et la démarche méliorative soient résolument encrées dans les m urs étatiques, comment comprendre que dans un pays comme le Cameroun, qui regorge d’intelligences à profusion, notamment dans le domaine pointu du droit, l’exécutif persévère dans sa logique de gouvernance ésotérique au mépris de toutes les valeurs intellectuelles qui ne demandent qu’à apporter leurs contributions à l’édification d’une société meilleure ? L’exécutive version Renouveau a-t-il donc la science infuse?

Comment comprendre que dans un contexte sociétal de crise aiguë en matière d’espace carcéral disponible, l’on juge opportun de pénaliser les délits relevant du civil sans mesures infrastructurelles d’accompagnement?

Comment comprendre que dans un contexte de paupérisation criarde, où les riches s’enrichissent au même rythme que les pauvres s’appauvrissent, avec une érection progressive d’une société de classes palpable dans nos quartiers, des délits tels que la «filouterie» du locataire relèvent désormais du pénal et que par ailleurs l’on oublie de prévoir des sanctions pour les employeurs véreux qui ne payent pas du tout, ou paient leurs employés en monnaie de singe?

Par ailleurs, que penser à la lecture de l’article 123 qui semble davantage criminaliser l’activité politique et les revendications électorales, en réprimant l’attroupement, l’outrage envers le bureau local de vote et l’interdiction de manifestation à caractère politique au sein d’un établissement public et en milieu éducatif?

Comment comprendre que dans un pays prédisposé de par son bilinguisme à produire les meilleurs traducteurs et interprètes du monde dans ses langues de prédilection, une loi d’une aussi haute importance que la loi portant code pénal soit soumise aux élus du peuple avec des disparités manifestes?

Au regard de tout ce qui précède et de bien d’autres travers, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) déclare : que s’il est louable de noter que l’exécutif s’est voulu respectueux des m urs et de l’éthique africaines en maintenant la pénalisation de l’homosexualité, il reste regrettable que sur divers aspects le projet de loi N0 989/PJL/AN portant Code Pénal soit entré en contradiction avec le principe démocratique de concertation d’avec les différentes parties prenantes.

L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) suggère aux parlementaires censés représenter et défendre l’intérêt général et les droits du citoyen de faire preuve de patriotisme en renvoyant à l’exécutif sa copie pour relecture et consultations, aux fins de doter le peuple camerounais d’un Code Pénal cohérent et pertinent, qui prenne en compte les intérêts de TOUS et de CHACUN.
Fait à Yaoundé, le 21 juin 2016
La Présidente Nationale


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Endettement: le FMI met le Cameroun en garde

Le chef de mission du Fonds monétaire international pour le Cameroun, en consultation de routine qui ira jusqu’au 24 septembre, a émis quelques inquiétudes quant au rythme d’endettement du pays

Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Cameroun, Mario de Zamaroczy, a émis quelques inquiétudes quant au rythme d’endettement du pays. S’exprimant face à la presse, au début de consultations de routine qui ira jusqu’au 24 septembre prochain, il a certes constaté l’avancée de projets d’investissement, mais pour lui «ces investissements sont financés avec un endettement extérieur».

«Nous nous soucions un peu de la vitesse avec laquelle l’endettement au Cameroun croît», a déclaré Mario de Zamaroczy au sortir d’une séance de travail avec le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

L’institution financière de Bretton Woods avait déjà émis des réserves sur le sujet le 9 juillet 2014, dans un communiqué publié au terme d’une mission statutaire dans le pays. «Le fardeau de la dette du Cameroun reste faible, en partie grâce au vaste allègement obtenu en 2006, mais il se développe de nouveau à un rythme rapide. L’analyse de viabilité de la dette montre que le niveau de risque du fait de la dette extérieure est passé de  »faible » à  »modéré », en raison de l’augmentation de la dette extérieure non concessionnelle. Selon les tendances actuelles, la dette publique globale devrait doubler en pourcentage du Produit intérieur brut, entre 2012 et 2019.»

S’agissant des termes de référence de l’actuelle mission, Mario de Zamaroczy a précisé que les échanges avec les officiels et le secteur privé seront influencés par la chute des cours du pétrole brut sur le marché international, le gouvernement camerounais se targuant néanmoins de la bonne tenue des finances publiques. Au moment où le FMI salue la «résilience» dont font preuve les pouvoirs publics en dépit d’un contexte international tendu, le gouvernement camerounais table sur une croissance de 6% en 2015, contre 5,9% l’année d’avant.


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TNT: un premier bouquet de chaînes en gestation

La consultation présidée par le secrétaire général des services du Premier ministre, président du CAM-DTV, Louis-Paul Motaze, vise à concevoir une offre attractive à l’image du pays

La consultation pour la constitution du premier bouquet de chaînes et l’élaboration du guide national pour la production des contenus patrimoniaux relève du devoir de la Cameroon Digital Television Project (CAM-DTV), comité chargé du suivi et de la mise en uvre de la Télévision numérique terrestre (TNT).

Les assises y relative se tiennent sous la présidence du secrétaire général des services du Premier ministre, président du CAM-DTV, Louis-Paul Motaze. Face aux participants constitués des représentants de la société civile et des opérateurs du secteur de l’audiovisuel, celui-ci a indiqué que «la migration numérique doit certes se conformer aux prescriptions de l’Union internationale des télécommunications, mais elle doit aussi et surtout, mettre l’accent sur le développement de contenus audiovisuels compatibles avec notre culture».

Louis-Paul Motaze a expliqué que actuellement, la télévision camerounaise reflète peu la richesse culturelle du pays. Les téléfilms et feuilletons qu’affectionne la majorité des téléspectateurs viennent des pays étrangers.

Face à l’offensive des chaînes internationales, celles camerounaises, généralistes pour la plupart, répondent avec des talk-shows, magazines, journaux télévisés. En cause, l’insuffisance des ressources allouées à l’industrie de production et les aléas de la piraterie sont pointés du doigt.

«Le temps est venu de privilégier une approche résolument nationale de la politique des contenus, pour mettre fin à l’acculturation programmée de nos populations, qui s’abreuvent presque exclusivement à la culture étrangère», a martelé le président du CAM-DTV. A cet effet, le gouvernement camerounais a fixé à 30, le seuil minimum des chaînes à offrir dans le premier bouquet, afin qu’au moins 75% de la population puisse avoir accès aux services de base de la TNT. En avril 2015, le cadre légal propice à la production des contenus a été mis en place.

Les participants à la consultation de Yaoundé ont donc pour mission, de définir les critères d’éligibilité de ces chaînes, les contenus, les thématiques afin de disposer d’un guide qui servira de boussole aux opérateurs du secteur et autorités.

Le Cameroun veut enrichir son paysage télévisuel.
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Cameroun: La nouvelle vision du développement par le gouvernement

Elle vise à trouver des mécanismes de développement du pays d’ici 2035

Démarrés au cours de l’année 2006, les travaux de formulation de la vision de développement à long terme du Cameroun, ont abouti en début 2008 à la production d’un premier draft de formulation d’une vision volontariste de développement du Cameroun. Cette vision qui se présente comme une réponse aux défis identifiés à travers les études rétrospectives, une synthèse des aspirations et des besoins des populations, un abrégé des ambitions que les politiques nourrissent pour le peuple camerounais , projette une image du Cameroun qui se redresse, rayonne et émerge dans un horizon de 25-30 ans. Il faut dire que des réactions émanant des départements ministériels des universités d’état, des cabinets d’études, des personnalités individuelles, d’organismes parapublics et des associations ont été enregistrées dans la mise en uvre de ce vaste et ambitieux projet.

L’atelier de consultation nationale sur la formulation de la vision de développement à long terme du Cameroun dont les travaux s’ouvrent ce mercredi 04 mars 2009 dans la capitale camerounaise, est placé sous le très haut patronage du chef de l’état, son excellence Paul Biya, la présidence du premier ministre chef du gouvernement, Ephraïm Inoni, la coordination du ministre de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, a pour objectif d’organiser un débat à caractère national qui produise le consensus le plus large possible autour de la vision de développement à long terme possible. Il s’agira concrètement au cours de ces assises de Yaoundé d’ imprégner l’ensemble des acteurs de la vie nationale, des orientations majeures de cette vision, s’assurer que les options formulées reflètent effectivement leurs perceptions ,des aspirations de l’ensemble de la communauté nationale, s’assurer que les stratégies globales sont partagées et que la cohérence de celles-ci autour de l’objectif d’industrialisation est approuvée. Il faudra aussi recueillir des observations qui pourraient permettre d’améliorer le document dans le fond et sur la forme. Depuis la perception des signes extérieurs de croissance au Cameroun, le gouvernement s’engage ainsi à inscrire ses politiques de développement dans une perspective plus large et plus globale, d’où la nécessité pour l’état de se doter d’une vision prospective préalable à toute stratégie nationale de développement à long terme. La nouvelle vision du développement du gouvernement camerounais, propose ainsi des réponses aux aspirations profondes du peuple sur un horizon suffisamment long pour anticiper les changements structurels de la société, avec notamment la vigueur démographique, l’urbanisation explosive, la gouvernante insuffisante, le renforcement de l’unité nationale la consolidation du processus démocratique.

La nouvelle vision de développement du Cameroun à l’horizon 2035, sera donc articulée sur quatre objectifs fondamentaux, notamment la lutte contre la pauvreté, en la ramenant à moins de 10% par une croissance accélérée et créatrice d’emplois et une politique ambitieuse de redistribution des revenus à travers notamment l’intensification, la généralisation et l’amélioration des services sociaux (santé, éducation, formation, eau électricité voies de communication), la multiplication du revenu moyen par la consolidation, sur une durée suffisamment longue, du rythme de croissance qui devrait atteindre 10% d’ici 2017 grâce à une diversification plus poussée des activités économiques. Le stade de nouveau pays industrialisé qui verra le passage de la phase d’économie primaire à la phase de deuxième import de substitution avec une production manufacturière contribuant à plus de 23% du PIB , le stade de pays émergent, qui consacrera l’intégration du Cameroun, dans l’économie mondiale, sur le plan commercial et financier avec notamment l’ouverture des marchés financiers aux capitaux étrangers, sont porteurs d’espoir. Le peuple meurtri par la pauvreté espère que cet atelier de consultation nationale ne sera pas une occasion de plus pour dilapider l’argent du contribuable.


journal du Cameroun)/n