Cameroun-mort d’un bébé dans la couveuse : Eneo se dit innocente

Dans un communiqué qui date du 28 mars 2023, Eneo rapporte que l’enquête ouverte sur la mort du bébé calciné dans une couveuse à l’hôpital régional de Nkongsamba ne l’implique aucunement.

Le 10 mars 2023, l’opinion nationale était en état de choc après avoir découvert les images d’une couveuse dans laquelle se trouvait un bébé qui a été complètement calciné. Eneo ayant été accusée d’être le responsable de cette tragédie dans un communiqué datant du 11 mars 2023 avait indiqué qu’une enquête sera ouverte pour élucider les causes du drame.

Ainsi, un communiqué d’ENEO daté de ce 28 mars souligne que selon un rapport d’expertise technique réalisé en date du 17 mars 2023 par le bureau d’études Aspen et autorisé par le Procureur de la République auprès du Tribunal de grande instance du Moungo (Région du Littoral) qu’« aucune anomalie susceptible d’être à l’origine de cet incident et émanant tant de la qualité de fourniture d’énergie, que des équipements d’ENEO Cameroon n’a été identifié».

ENEO souligne aussi que le rapport indique qu’il y a effectivement eu des interruptions dans le réseau de distribution d’énergie électrique le 10 mars dernier à Nkongsamba mais «aucune propagation de la surintensité/surtension n’a été matérialisé ni sur les installations de l’hôpital ni dans le voisinage. Le régulateur de tension de la couveuse n’a subi aucun dommage et n’a véhiculé aucune défaillance sur les appareils protégés ».

Selon, « les conclusions de l’expertise autorisée par le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Moungo » après le décès de ce bébé « Du rapport d’expertise réalisé en date du 17 mars 2023 par le bureau d’études ASEN spécialisé en la matière, il ressort globalement que la couveuse s’est auto-enflammée suite à un dysfonctionnement de l’une de ses composantes électroniques », annonce l’entreprise publique en charge de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique dans un communiqué.

Musique : le label Scène d’ébène veut accompagner les jeunes talents d’Afrique centrale

Le programme, baptisé « la couveuse de l’Escale Bantoo », a l’ambition d’aider les managers et opérateurs culturels à se perfectionner et à intégrer les réseaux internationaux.

De nombreux jeunes artistes d’Afrique centrale ont du talent, mais certains peinent à trouver des espaces de diffusion. D’autres ignorent comment procéder pour être exposés à des professionnels du milieu de la musique. Si le numérique et les réseaux sociaux ont démocratisé le partage du savoir-faire d’artistes sans véritables projets, il reste un baromètre infaillible pour pouvoir gagner les publics et s’exporter : la scène. Il faut surtout une équipe de professionnels autour de l’artiste pour développer une carrière dont les codes ne sont pas toujours accessibles aux jeunes acteurs.

Pour y remédier, le label camerounais Scène d’Ebène a mis sur pied « La couveuse de l’Escale Bantoo ». C’est un réseau qui entend regrouper les managers et opérateurs culturels d’Afrique centrale, qui « souhaitent se perfectionner et intégrer les réseaux professionnels internationaux en s’impliquant dans l’identification et l’encadrement de jeunes chanteuses d’Afrique centrale qui veulent participer au Salon de l’Escale bantoo et se faire une place sur la scène internationale ».

Les artistes et groupes identifiés et sélectionnés via la couveuse pourront  prendre part à la troisième édition du Salon de l’Escale bantoo, du 27 au 30 mai 2020, et d’effectuer, ensuite, une tournée entre septembre et décembre 2020.

Le Salon Escale bantoo est une pépinière qui offre de l’exposition aux jeunes chanteuses d’Afrique centrale. Scène itinérante, le Salon Escale bantoo a fait un séjour remarquée à Abidjan, lors de la dernière édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa), en mars dernier. L’occasion pour des chanteuses comme Adango Salicia Zulu (Gabon), de taper dans l’œil de la burundaise Kadja Nin, marraine de cette édition du Salon de l’Escale bantoo.

La couveuse mise sur pied par le label Scène d’ébène ne cible pas des aspirants managers/opérateurs culturels, mais ceux justifiant d’une collaboration avec au moins un artiste. Leur principal engagement est de détecter de nouveaux talents dans leurs pays respectifs, de les encadrer de sorte qu’ils répondent aux exigences du marché international et d’en proposer trois qui participeront au troisième Salon Escale bantoo.

En échange, la couveuse se propose d’aider ces managers/opérateurs culturels à développer la carrière de leurs artistes, de leur offrir des stages de perfectionnement au développement de carrière artistique, de les informer sur les activités de la filière musicale internationale, entre autres.

L’adhésion à la couveuse est ouverte jusqu’au 30 septembre 2018.