Cameroun : les maires dénoncent l’injustice dans la répartition des finances aux communes

Les magistrats municipaux ont adressé un plaidoyer y relatif au président de la République, dans le cadre de l’association des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc).

 Les 360 communes et les 14 communautés urbaines membres de cette association parlent d’une seule voix. Elles requièrent la justice, l’équité, dans la répartition de la dotation de 15% prélevée dans le budget de l’Etat chaque année. Car, les ressources financières issues du budget de l’Etat et allouées à ces collectivités locales dans le cadre de la décentralisation sont attribuées à certains exécutifs municipaux et pas à d’autres.

« Il y a des ministères qui donnent trop de ressources à très peu de communes. 20% de communes reçoivent des transferts de crédits quant 80% attendent les mains vides ». C’est du moins le constat que le président de l’association, Justin Tamba, maire de Yaoundé 7, porte à l’attention chef de l’Etat pour étude et correction.

L’ensemble des maires et maires de villes plaident ainsi pour une rectification de cette manière de transférer les ressources financières aux communes. Le président de l’association propose une démarche rectificative à cette entorse. « Il faut mettre tout cet argent dans une même cagnotte. Ensuite il faut procéder à une péréquation plus équitable (…) Nous demandons plus d’équité », a déclaré Augustin Tamba sur la Crtv.

A en croire certains membres du Parlement, les députés de l’opposition ont soulevé la question à l’Assemblée nationale. Mais, au regard de leur minorité dans cette chambre parlementaire, leur demande n’a pas pu prospérer. La saisine du président de la République pourrait provoquer les débats à ce sujet au cours de la session ordinaire qui s’ouvre s’ouvre le 08 juin. L’un des enjeux de cette session concerne les débats d’orientation budgétaire. Lors de la session de novembre consacrée au vote du budget, la question pourrait enfin être tranchée.

Les journées économiques du Cameroun s’ouvrent ce jour à Paris

Elles se tiendront du 05 au 07 juillet 2022 sous le thème « Cameroun, Terre d’opportunités ».

Cette initiative met au programme, des tables rondes sur la coopération bilatérale et multilatérale, l’investissement, la transformation numérique, la décentralisation, le patrimoine et la culture comme vecteur du développement économique.

Philippe Camille Akoa, Directeur du Feicom a annoncé son intervention à cet évènement qui se tend sur trois jours en France. « A cette occasion, j’interviendrai dans le cadre du panel 2 qui sera organisé ce mardi 05 juillet 2022, sur la thématique « Décentralisation et Opportunités de Développement Local », a-t-il indiqué.

Il s’agira pour lui de présenter le Feicom, ses missions et ses réalisations et de discuter de son rôle dans le processus de décentralisation en cours au Cameroun.

Il faut noter qu’en 2021, en novembre notamment a eu lieu d’autres journées économiques au Cameroun avec la France comme partenaires. Selon les Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC) le soutien de ce pays traduit sa volonté d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées dans leur quête d’autonomisation à travers la promotion de la gouvernance locale et la création des richesses.

« Ces Journées économiques internationales des communes visent la promotion et le financement des projets communaux à valeur ajoutée. Les objectifs spécifiques se déclinent ainsi qu’il suit : exposer et promouvoir auprès des investisseurs nationaux et internationaux les gisements actifs des territoires du Cameroun ; développer des programmes économiques à la base en luttant contre le chômage des jeunes et de femmes ».

« Aussi, développer le partenariat public-privé entre les communes et les investisseurs en vue de réaliser des projets ciblés ; promouvoir la coopération décentralisée à travers des jumelages entre les communes camerounaises et les communes étrangères… », a expliqué Augustin Tamba, président des CVUC.

Cameroun : le plus ancien maire est mort ce 25 avril 2022

El Hadj Abba Boukar, maire de la commune de Mora depuis environ 40 ans est décédé ce lundi 25 avril 2022 en matinée.

L’environnement de la décentralisation est en deuil au Cameroun. La nouvelle circule en ce moment sur les réseaux sociaux et dans la sphère médiatique camerounaise. Le maire de la commune de Mora dans le département du Mayo Sava, région de l’Extrême-Nord a définitivement rangé ses attributs ce lundi. El Hadj Abba Boukar est mort ce matin des suites de maladie à l’hôpital régional de Maroua.

Le maire de la commune de Tokombere, président régional de l’association des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) Extrême-Nord sa Majesté Boukar Tikire a confirmé le décès à nos confrères de Cameroon Tribune. Pour sa part, Philippe Camille Akoa, directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) vient de rendre hommage au disparu à travers un post sur Facebook.

« J’ai appris ce jour le décès du doyen des maires du Cameroun, aussi bien en âge qu’en fonction. Maire depuis 40 ans, El Hadj Abba Boukar était un maire soucieux du bien-être de ses concitoyens, un ardent promoteur du développement local », témoigne le patron du Feicom.

 Né vers 1942, Abba Boukar a été dès 1972, député de Wargui-Wandala, actuel Mayo-Sava. Maire de Mora depuis au moins 40 ans, il a cumulé ces fonctions avec celles de député pendant de nombreuses années. Après son élection en 2013 en qualité de sénateur, il renonce à cette dernière charge pour s’occuper de la mairie. Réélu sénateur lors des dernières consultations électorales en 2018, il a encore démissionné, préférant aller exercer ses fonctions de maire à Mora, l’une des 47 communes que compte la région de l’Extrême-Nord, considérée comme la plus belle des régions. .

Cameroun : des députés, favorables à une stratégie nationale de développement de l’entreprenariat privé

Les parlementaires ont formulé 10 recommandations pour améliorer le financement de l’entrepreneuriat privé. Celles-ci ont été arrêtées lors du forum sur le financement de l’entrepreneuriat territorialisé, ce lundi 14 juin 2021.

Nul ne peut ignorer l’importance de l’entreprenariat dans un pays comme le Cameroun. En effet, dans un contexte international, national et régional caractérisé par l’urgence des réponses à apporter aux problèmes imposés par les jeunes et les promoteurs d’entreprises, le Réseau des parlementaires camerounais essaye d’apporter sa pierre à l’édifice. Présidé par le député Roger Melingui, ils ont réuni des membres du gouvernement, des magistrats municipaux, des opérateurs économiques et autres partenaires internationaux au développement dans le cadre d’un forum sur le financement de l’entrepreneuriat territorialisé le 14 juin 2021 à Yaoundé.

Parmi la dizaine de recommandations formulées à l’issue des échanges, figure l’élaboration, l’adoption et la publication par le gouvernement d’une stratégie nationale de développement, de promotion et de protection de l’entrepreneuriat privé au Cameroun. Elle devrait être assortie d’un cadre dédié à l’opérationnalisation qui dresse la cartographie des acteurs, leurs rôles, leur positionnement ainsi que les modalités d’évaluation de leurs activités.

A la fin des travaux, l’honorable Roger Melingui a indiqué : « Qu’il est heureux de voir un tel engouement. Cela témoigne d’un certain intérêt pour l’entreprenariat privé et les voies et moyens d’assurer un meilleur financement et ce qui va avec, à savoir l’emploi-jeune. Nous sommes heureux des présentations qui ont été faites par le ministre des petites et moyennes entreprises et le ministre des postes et télécommunications. Ils nous ont fourni l’information nécessaire sur ce qui se fait déjà ».

Quant à Augustin Tamba, président des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC), il pense que : « les collectivités territoriales décentralisées devraient devenir des moteurs de croissance pour mieux lutter contre le chômage  et la pauvreté. Une conjugaison d’actions entre d’action entre les parlementaires et les maires ferait avancer les choses de manière considérable. Nous sommes en train d’accompagner les communes sur le plan de l’organisation juridique et opérationnelle afin qu’elles puissent créer des structures pour pouvoir militer pour une production des richesses et la création d’entreprises. L’entreprenariat des richesses nous intéresse ».

Il importe aussi de renforcer « les mécanismes et instruments législatifs et réglementaires d’émergence des porteurs de projets performants et de diminution de leur sinistralité, notamment les couveuses, incubateurs, pépinières, accélérateurs, etc. ». La création de grands prix nationaux, régionaux, départementaux ou communaux viendrait célébrer les entrepreneurs.

CVUC : Augustin Tamba élu à la tête de l’association des maires du Cameroun

Le  maire de Yaoundé VII s’est imposé face à Abbo Aboubakar, maire de Belel après s coalition avec Anthony Dighambong, édile de la commune de Wum dans la région du Nord-Ouest. L’élection qui a commencé hier s’est achevée dans la nuit de ce 4 novembre 2020.

Augustin Tamba a été élu président national des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) pour un mandat de 5 ans. Il obtient 198 voix contre 165 pour Abbo Aboubakar, maire de Belel dans l’Adamaoua..

Augustin Tamba succède à l’ancien maire de Yaoundé 1er, Émile Andze Andze, qui était en fonction depuis 2003. Pour sa victoire, le  maire de Yaoundé VII a coalisé Anthony Dighambong, édile de la commune de Wum dans la région du Nord-Ouest.

Dans sa profession de foi, Augustin Tamba, maire de Yaoundé VII a annoncé qu’il va entre autres assister les collectivités dans l’exploitation de leurs potentialités économiques et socioculturelles à travers l’obtention des financements et investissements.

Son alliance avec Anthony Dighambong va certainement l’amener aussi à s’approprier des projets de celui-ci. Le maire de la commune de Wum dans la région du Nord-Ouest avait dans sa feuille de route un projet de consolidation de l’unité du mouvement municipal afin de faire de l’association Commune et villes unies du Cameroun (CVUC), une institution plus performante.

Quatre candidats en lice pour l’élection 2020 du président des Communes et villes unies du Cameroun

L’élection du successeur d’Emile Andze Andze et le renouvellement du bureau exécutif de l’association des CVUC ont lieu le 03 novembre à Yaoundé

 

L’association des communes et villes unies du Cameroun (CVUC) renouvelle, le 03 novembre prochain au Palais des congrès de Yaoundé, son président et les autres membres de son bureau exécutif (37 membres dont 17 membres élus, 10 présidents des commissions techniques, 10 présidents de bureaux régionaux).

Quatre candidats sont en lice pour succéder à l’ancien maire de Yaoundé 1er Émile Andze Andze (président depuis la création des CVUC en 2003). Parmi ces candidats, on retrouve le maire de la commune de Yaoundé 7 (Centre), Augustin Tamba; le maire de la commune de Wum (Nord-Ouest), Anthony Dighambong; le maire de la commune de Belel (Adamaoua), Aboubakar Abbo Wakili et le maire de la commune de Ngoulemakong (Sud), Anicet Albert Akoa.

Les  CVUC ont l’ambition de créer des liens, relations, partenariats, partage d’expériences, entre les communes et les villes du Cameroun. L’association plaide pour l’augmentation des ressources transférées aux collectivités territoriales décentralisées. Elle s’inscrit en outre comme un organe consultatif du dispositif institutionnel de la décentralisation et du développement local au Cameroun.

L’association est présente dans toutes les 10 régions du Cameroun à travers ses démembrements.

Voici les maires, présidents régionaux de l’Association Communes et villes unies du Cameroun

Dix maires de communes émergent au terme des élections des présidents régionaux de l’Association Communes et villes unies du Cameroun (CVUC).

Les CVUC ont été créées en 2003, de la fusion des deux anciennes associations des communes camerounaises. Les CVUC sont présentes sur l’ensemble du territoire national à travers ses démembrements régionaux et départementaux, et comprennent des regroupements de communes par centres d’intérêts tels : l’Association des Communes Forestières, l’Association des Communes des Montagnes, l’Association des Communes du Littoral, qui travaillent sous sa houlette, de manière décentralisée.

Les CVUC comprennent une Assemblée Générale qui intègre tous les maires en tant que représentants des communes et villes du Cameroun, le Bureau Exécutif National (BEN), constitué de 37 membres dont, 17 membres élus, les 10 présidents des Commissions Techniques, les 10 présidents des Bureaux Régionaux.

L’élection du président national des CVUC est encore attendu. Un seul candidat est aujourd’hui officiellement désigné. Il s’agit de

Abbo Aboubakar Wakili, maire de la Commune de Belel, dans la région de l’Adamaoua.

Régions Président
1 Adamaou Abbo Aboubakar Wakili, maire de la Commune de Belel
2 Centre Augustin Tamba, maire de la Commune de Yaoundé 7
3 Est Bembell D’Ipak Olivier Cromwell, maire de la Commune de Bertoua 1er
4 Extrême-Nord Boukar Tikiri, maire de la Commune de Tokombere
5 Littoral Njecacal Manfred, maire de la Commune de Dibamba
6 Nord Dewa Mohaman, maire de la Commune de Rey Bouba
7 Nord-Ouest Denis Awoh Ndang, maire de la Commune de Fundong
8 Ouest Tsiaze Fozang Jean Michel, maire de la Commune de Penka-Michel
9 Sud Bilong Elias, maire de la Commune de Bipindi
10 Sud-Ouest Aboko Patrick Anki, maire de la Commune de Kombo Abedimo

 

 

Emile Andze Andze entame un troisième mandat à la tête des CVUC

L’ancien maire de Yaoundé Ier a été élu mercredi par ses pairs lors de l’Assemblée générale des Communes et villes unies du Cameroun

Emile Andze Andze a été reconduit mercredi à la présidence des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC), une association qui regroupe l’ensemble des maires du Cameroun. L’élection, qui était basée sur un scrutin de listes, s’est déroulée sans suspens après le désistement de Dieudonné Nzang Mba, maire de Mbalmayo, qui avait présenté une liste incomplète.

L’ancien maire de Yaoundé Ier (1996-2007), et député RDPC du Mfoundi I a été élu par ses pairs au Palais des congrès de Yaoundé, lors de l’Assemblée générale des CVUC. Cette AG avait également à l’ordre du jour l’examen du plan stratégique pour l’association de 2013 à 2018 ainsi que le plan d’action sur la même période.

Le fauteuil de président des CVUC est occupé par Emile Andze Andze depuis 2003, date de sa création. Le fils de Gilbert Andze Tsoungui, ancien ministre de l’Administration territoriale, entame ainsi un nouveau mandat de cinq ans, avec l’élection du 14 janvier.

Les CVUC ont l’ambition de contribuer à la maitrise de la décentralisation et de devenir un organe consultatif du dispositif institutionnel de ce processus et du développement local au Cameroun. L’association défend les intérêts des maires.

Emile Andze Andze, Président des CVUC
zenu.org)/n

Des élus locaux à la quête de stratégies à Paris, Stuttgart et New York

C’est à l’occasion de plusieurs forums internationaux qui s’achèvent le 12 juillet aux Nations Unies. Sur la trace de ces maires

Depuis le 5 juillet dernier, plusieurs maires de différentes communes du Cameroun sont à la conquête de la diaspora pour le bienêtre de leurs populations respectives. On peut compter dans cette délégation : Mme Mbock Miounde Marie Pascale, maire de Nguimbassal ; Mme Mpans Gisele Rose, maire de Doume ; M. Fissou Kouma, maire de Yagoua ; M. Yama Gilbert, maire de Mogode ; M. Tagne Ngeko Emmanuel, maire de Bafoussam II ; M. Zibi Samba Nicolas, maire d’Ayos et surtout Madame le maire de la Commune de Bangangte qui n’a pas encore eu le temps de savourer son prix des « Awards of public work » reçu le 26 juin dernier a Seoul. Celestine Ketcha Courtes puisqu’il s’agit d’elle, s’est envolée au lendemain de ce prix pour rejoindre le groupe des élus à Stuttgart en Allemagne après une escale sur Paris en France à l’initiative de la Fondation Veolia Environnement. Elle a pris part au Grand Forum de la Coopération organisé par les Cités Unies de France (CUF) au Palais des Congres de Paris.

Ici, il s’est agi de la planification des projets sociaux en matière d’eau, d’assainissement et d’organisation de la commune en termes de service public, d’organisation de suivi et de contrôle autour des ouvrages. Le Projet MODEAB de la commune de Bangangté prix Feicom et Onu a été notamment présenté. Le projet MODEAB a été rendu possible grâce à une convention de financement avec la Fondation VEOLIA, L’AIMF, L’AESN et le SIAAP en 2011.

Après cette participation, bénéfique à coup sûr pour sa commune, madame Ketcha Courtès a mis le cap sur l’Allemagne pour un voyage d’études en compagnie des autres élus locaux sus cités. Tous étaient conduits par le maire Akoa Anicet, vice-président de l’association Communes et villes unies du Cameroun (C.V.U.C), accompagné pour la circonstance par son secrétaire exécutif et interprète, M.Etoundi Essomba Mani Ludovic.

Un voyage d’études qui a permis des échanges fructueux entre toutes les parties prenantes. Il a été notamment question de l’étude du fonctionnement de la décentralisation allemande et des formes de coopération…Il a également donné lieu, de se pencher sur les projets structurants et innovateurs à court et moyen terme pour les communes concernées. Il faut préciser que ce voyage d’études était organisé par le Programme d’appui à la Décentralisation et au Développement local de la coopération allemande (PADDL GIZ) sous la houlette d’ATNYA HEUFT, la Coordonnatrice nationale au niveau du Cameroun. Pour la circonstance, figurait en bonne place, Madame Battista Roberta, l’accompagnatrice des maires depuis le Cameroun.

Les élus locaux à Stuttgart
Journalducameroun.com)/n

Cap sur New York.
Apres cinq jours de travaux à Stuttgart, Célestine Ketcha Courtes et ses pairs ont quitté le pays d’Angela Merkel pour se rendre au pays de l’oncle Sam, plus précisément au siège des Nations Unies à New York, pour prendre part aux travaux du Forum des Nations Unies de la Coopération au développement. Ils sont invites par Cités et Gouvernement Locaux Unis (CGLU), la structure faîtière des maires au niveau mondial. Pendant deux jours, (jusqu’au 12 juillet 2014) Courtes Ketcha invitée spéciale, va apporter la contribution des élus locaux et régionaux dans l’élaboration de l’architecture des actions post 2015, en vue de l’éradication de la pauvreté et de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Pour Madame le maire, du haut de la tribune des Nations Unies le 11 juillet, «il faut savoir anticiper sur les maux. Dans notre logique du dynamisme, de l’efficacité et du bien-être de nos populations et surtout de l’appel à l’esprit d’initiative lancé aux Camerounais par S.E le président Paul Biya, les élus locaux que nous sommes devront être utiles sur tous les fronts».

Les maires à l’ONU. Célestine Ketcha Courtès (à gauche)
Journalducameroun.com)/n