En prélude à la célébration des 40 années de l’accession de Paul Biya à la tête de l’Etat du Cameroun, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, va publier un ouvrage.
Le livre revient sur les «progrès» réussis par le Cameroun sous la présidence du chef de l’Etat, Paul Biya.
Selon l’annonce faite par Joseph Lé, sur Twitter, la présentation de l’ouvrage sur l’An 40 du Renouveau National aura lieu le 4 novembre 2022 à Bertoua.
« An 40 du Renouveau National. Je serai heureux de vous compter parmi mes invités à la cérémonie de dédicace de mon ouvrage ‘’Le Renouveau national et la région de l’Est : 40 ans de progrès économique, social et culturel’’ », a annoncé Joseph Le dans son texte.
Elle a dédicacé son livre jeudi 14 juillet 2016, dans les locaux de l’ambassade d’Italie à Yaoundé
« Les Coquelicots de l’Espoir ». C’est le titre du livre écrit par l’Honorable Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été dédicacé le jeudi 14 juillet 2016 à Yaoundé. Cette dédicace a eu lieu dans les locaux de l’ambassade d’Italie au Cameroun en présence de S.E Samuela Isopi. Dans son livre, l’auteur évoque profondément la vie de son grand-père, Tomaino Angelo, l’italien-bamoun qui a marqué son temps dans le Noun.
C’est une histoire singulière. Une histoire à la fois impressionnante et émouvante. Histoire d’Angelo Tomaino (Tonino). C’est l’histoire d’un citoyen italien né en Calabre en 1904 et qui, pendant la deuxième guerre mondiale, se fait prisonnier en Lybie. Au sortir de prison, il va se retrouver au Cameroun et à Foumban. Très facilement, il va s’y adapter malgré les soubresauts de tout ordre, et trouver une âme s ur avec qui, il fonde une grande famille.
« Les coquelicots de l’Espoir » de Tomaino Hermine Patricia Ndam Njoya revient donc sur cette histoire atypique, dans un ouvrage relativement explicite, écrit dans un français assez digest, pour non seulement présenter celui dont tous s’accordent sur son caractère humain, son altruisme et sa perception simpliste de la vie, mais aussi et surtout, interpeller la conscience collective sur la nécessité de refaire l’histoire qui nous amène à chaque fois de comprendre le lien qui existe entre toute l’humanité.
Publié aux éditions de Lions University Press, l’ouvrage volumineux de 278 pages a tout d’un chef d’ uvre. L’histoire dans ce livre est racontée en deux parties. La première partie en Italie c’est-à-dire la citée d’origine du personnage principal de ce roman, et la deuxième partie bien entendu à Foumban, cette ville adoptive du héros. On y retrouve les thèmes aussi divers que variés tels : Accouchement difficile ; A dieu Maman ; Une étoile sur le chemin ; Le tournant à 180° ; Choisit-on son destin ? Merci pour tout Erminia ; Toute une nuit, toute une vie ; Petit déjeuner à la chefferie ; La goyave et le fagot de bois ; Na nji-la mère des jumeaux.
S.E Samuela Isopi, ambassadrice d’Italie au Cameroun, particulièrement attentive au cours de cette dédicace qui a mobilisé grand monde, a laissé entendre que le livre sera traduit en langue italienne.
Petite biographie de l’auteur
Née à Yaoundé dans la capitale politique camerounaise, Tomaino Hermine Patricia passe son enfance entre Yaoundé et Foumban. Elle fait ses études secondaires au Lycée Bilingue Sultan Ibrahim Njoya, études sanctionnées par l’obtention du Baccalauréat qui lui ouvre grandes, les portes de l’Université de Yaoundé d’où elle obtient la Licence et la Maîtrise en Droit public.
C’est donc une femme à la tête pleine qui entre dans la vie active et marque les points depuis la coordination générale de l’Ecole Africaine d’Ethique dans le cadre de laquelle vont naître successivement le Mussée Ecole Galerie Manunshi, la Fondation Vivi. Députée à l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 2007, l’honorable Tomaino Hermine Patricia Ndam Njoya, par ailleurs porte-parole des députés UDC au palais des Verres de Ngoa Ekélé, anime le programme HACI (Hope for Africa Children Initiative), en appui aux enfants victimes du Sida. Elle fait partie des élus qui ne se laissent point marcher dessus. Son action portant sur le respect de l’égalité du genre, la liberté, la justice, l’égalité en droits et en devoirs pour tous.
Dans sa carrière d’écrivain, Tomaino Hermine Patricia Ndam Njoya compte déjà des ouvrages parmi les plus sollicités, à l’instar de : L’enfer rose, publié aux éditions Harmattan, pour ne citer que celui-là
Patricia Tomaino Ndam Njoya (au centre) lors de la dédicace de son ouvrage.Droits réservés)/n
La veuve de l’ex-chef d’État burkinabè va dédicacer jeudi à l’université de Yaoundé I, son livre intitulé Thomas Sankara et l’émergence de l’Afrique au XXIè siècle
La veuve de l’ex-chef d’État burkinabè renversé en 1987, est annoncée au Cameroun pour la dédicace d’un livre consacré à l’ uvre de son feu époux, a-t-on appris mardi de source officielle.
Elle est ainsi attendue jeudi à l’université de Yaoundé I, située dans la capitale Yaoundé, puis le lendemain dans un hôtel de la métropole économique Douala.
Intitulé «Thomas Sankara et l’émergence de l’Afrique au XXIè siècle», l’ouvrage à l’honneur a été écrit par Jean Emmanuel Pondi, professeur d’université et spécialiste des relations internationales.
Dans ce livre fort documenté et riche en anecdotes, préfacé par Mariam Sankara, l’auteur entreprend de démontrer la vision avant-gardiste et panafricaniste du défunt, regrettant par ailleurs que l’Afrique, plus de 50 ans après les indépendances, en soit encore à se débattre dans le sous-développement.
«L’hommage rendu à Thomas Sankara dans cet ouvrage est un grand réconfort pour moi, et le fait de voir que ses idées ont été restituées et mises en valeur m’ont galvanisée, et j’encourage le professeur Pondi pour cette initiative. J’avoue que parler de Thomas Sankara est difficile pour moi.
Tout ce que je peux dire, c’est qu’il était un visionnaire et la jeunesse a compris que ses idées peuvent permettre à notre continent de se développer», a indiqué la préfacière dans une déclaration à la presse.
Mariam Sankara à l’aéroport de OuagadougouDroits réservés)/n
L’auteur, jeune écrivain congolais résidant au Cameroun, dédicace son premier livre ce mardi à l’Institut français de Douala, un roman de 220 pages, paru aux Editions Harmattan en France
C’est l’objet du contenu d’un livre qui est présenté ce vendredi 24 février 2012, au Hilton hôtel de Yaoundé
Histoire d’un nom légendaire.
Tout le monde connait les Lions indomptables du Cameroun. Chacun peut raconter une histoire ou même plusieurs sur cette équipe devenue prestigieuse, adulée, et même parfois crainte. Bien sûr en Afrique, ce ne sont pas les seuls lions. Il y a les Simbas (Lions) de République Démocratique du Congo (RDC), il y a les lions sénégalais mais qui sont dans la Téranga et donc une sphère de puissance limitée, il y a enfin les lions marocains de l’Atlas. Mais les Camerounais eux sont Indomptables, sans aucun complexe de l’espace. Dans l’Afrique profonde et traditionnelle, on estime souvent que le nom donnée à un nouveau-né marque sa destinée et son histoire à jamais. Vraie ou fausse croyance, l’histoire des lions indomptables du Cameroun, tout le monde peut encore une fois, la raconter, elle est pleine d’héroïsmes et de faits d’arme. Parfois domptés, mais jamais trainés dans la boue. L’équipe nationale du Cameroun reste une légende du football moderne et ses joueurs avec. Mais, on ignore parfois presque tout de leur naissance et entre autre, qui a proposé et dans quelles circonstances, que ces lions-là soient plutôt des indomptables? Un livre dont la dédicace a eu lieu ce vendredi 24 février 2012, à l’hôtel Hilton de Yaoundé se propose de lever le voile sur ces interrogations. Le livre ne parle pas directement des lions, mais de l’environnement de celui qui les a baptisés, Tonye Mbog Felix, un homme tout aussi indomptable. A l’évocation du nom de ce haut commis de l’Etat, les jeunes générations se demanderaient bien de qui il s’agit. Mais pour ceux qui ont vécu le Cameroun des années 60 à 80 M. Tonye était presqu’une légende. Le livre nous apprend que c’est en 1972 que cet ancien ministre de l’Etat, aujourd’hui âgé de 78 ans, propose que nos lions à nous soient frappés du baptême d’indomptabilité.
Raconter la vie d’un homme tout aussi légendaire
A l’époque, c’est le feu président Ahmadou Ahidjo qui décide de lui confier la délicate mission de relancer le sport camerounais et d’engager la refonte du football en particulier en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports. Mission qu’il remplit plutôt bien, en remportant avec des clubs camerounais quatre (04) coupes africaines de football entre 1974 et 1979. Il lui sera demandé tour à tour de gérer la révolution verte, la diplomatie et le travail. L’auteur du livre Edouard Oum, a su jouer allègrement avec le biographique et le commentaire sur le long des 154 pages du livre. On y retrouve des confidences de premier rang sur ce qu’était le sport d’avant, loin du «Bling-Bling» clinquant de nos jours. En lisant, on peut s’arrêter pour parcourir des paroles écrites d’Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF). Les réformes qu’il entreprit furent d’une ampleur et d’une profondeur telles que plusieurs décennies après, elles sous-tendent encore en partie le succès du sport camerounais, n’enregistrant de temps à autres que des superficiels réaménagements. Parmi celles-ci, figurent en bonne place l’idée de donner un nom à notre équipe nationale de football et celle que ce nom revête une symbolique qui terrifie l’adversaire, tout en inspirant à chacun des joueurs camerounais la rage de vaincre. Et Edouard Oum de compléter: le monde entier connaît désormais les Lions Indomptables, l’équipe nationale de football du Cameroun, qui a fini par prêter son nom à ses homologues des autres disciplines sportives. le livre se présente sous la forme d’un jeu de questions-réponses, avec en prime des images d’archives. De nombreuses personnes de la classe politique et sportive ont accepté de contribuer au livre, en hommage à l’organisateur qu’aura été Tonye Mbog Felix. Le livre est une publication des éditions SOPECAM.
La première de couverture du livre de Felix Tonye Mbog Journalducameroun.com)/n
Une grande cérémonie de dédicace de l’ouvrage a été organisée à Douala en présence de nombreuses connaissances
L’événement avait tout l’air d’une soirée quatre étoiles. Loin du classique. Apéritif à l’entrée de la salle, interprétations musicales avec orchestre le temps de recevoir et faire assoir les convives. Des invités de tout bord. Autorités administratives, politiques, journalistes, membres de la société civile, acteurs culturels, le tout dans un décor tout à fait particulier et circonstanciel. Les photos de «la star du soir» s’affichent les murs dès l’entrée de la salle. Au devant de la scène, une cage de but est installée à l’arrière de la table d’honneur, de quoi rappeler son poste de gardien de but qu’il occupait sur les terrains de football. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le comité d’organisation a vu les choses en grand, partant de la salle même qui accueille l’événement. Le Castel Hall de Bali, près de huit cent places assises, était à moitié plein. L’événement du jour, ne nous trompons pas, est bien la présentation du livre que vient de commettre l’ancienne gloire du football camerounais Joseph Antoine Bell, aux Editions du Shabel.
La soirée démarre sur un ton léger. Joseph Antoine Bell, «Jo», comme on l’appelle affectueusement, fait son entrée sous un standing ovation du public, à la suite de la projection d’un reportage retraçant son parcours. Dès sa première prise de parole, il invite à le rejoindre sur le podium son ancien président, Ngassa Happy, à l’Union de Douala. Cet homme «qui m’a tant appris et qui m’a toujours fait confiance». Les deux hommes s’adonnent à un exercice dont les camerounais sont particulièrement fans, le penalty. Avec «Jo» comme gardien et son ex-président dans la peau du tireur. Heureusement pour ce dernier qu’il marque, lui qui a du mal, comme beaucoup de Camerounais, à accepter qu’un joueur puisse manquer un pénalty. Ensuite, c’est «Jo» le musicien que le public découvrira. Guitare en main (il fut guitariste de l’orchestre du Lycée de New Bell), il se fait accompagner par l’orchestre sur la chanson «Let’s it be» de Paul McCartney, avec son cousin Hervé Emmanuel Nkom et Gaston Kelman au ch ur. Belle mise en condition, avant les «choses sérieuses».
L’ouvrage de l’indomptable LionJournalducameroun.com)/n
Dans la cage de Jo
«Vu de ma cage». Le titre de l’ouvrage résonne, en même temps qu’il parle. «Il est d’une puissance sans pareil», note son préfacier, Gaston Kelman. Ce dernier, parti de la France ce mercredi 15 juin au matin pour être de la cérémonie, n’a pas manqué de réaffirmer l’honneur qui a été sien d’être choisi par «Jo». Tout en s’interrogeant, «pourquoi maintenant et pourquoi moi», l’écrivain présente l’auteur comme «celui qui a professionnalisé le football africain, déracialisé le football européen tout en l’africanisant». Du berger à la bergère, «Jo» répondra qu’il fait les choses «quand je dois les faire». Lui qui rappelle que ce livre aurait pu être fait depuis l’époque où il jouait à Marseille, mais «je craignais que les supporters, qui m’adoraient, n’achètent le livre que parce que je suis leur capitaine. Je ne voulais pas faire un livre commerçant». Et l’idée a finalement été concrétisée un jour de 2002 alors qu’il dînait avec sa nièce «Olga». «Elle qui tenait un cabinet d’avocat a tout laissé tomber pour que nous fassions ce livre». Des années sont passées et il a finalement trouvé, comme il l’avait toujours souhaité, un éditeur camerounais. «J’ai reçu moult propositions d’éditeurs étrangers que j’ai refusé. J’ai tout de suite accepté de travailler avec Haman Mana qu’un ami m’a présenté comme un jeune talentueux et ambitieux, qui pouvait faire l’affaire».
J. A. Bell dédicace un ouvrageJournalducameroun.com)/n
Aujourd’hui le livre est là. 319 pages, «non pas de réflexion, mais de faits» précise l’auteur. Sur la couverture, un Joseph Antoine Bell scrutateur. Casquette blanche, les mains aux hanches, bien devant sa cage de buts, il à l’air évasif, qui évalue une situation. On sent bien qu’il se projette bien au-delà du terrain de football. Il est loin, comme on dit. Et de noter que «ce n’est pas un livre de football, c’est le récit de mon long voyage de footballeur, depuis la cage des buts que je devais défendre et celle dans laquelle certains auraient bien voulu me voir enfermé». Maintenant que le livre est sorti, Joseph Antoine Bell, loin de le souhaiter, est sûr d’une chose: «Après l’avoir lu, les gens vont se mettre à ma place, partager avec moi ce que j’ai vu et vécu et certainement, me comprendre, enfin!»
Le volume 1 de ce concept, un coffret de 17 CD a été présenté le jeudi 28 avril dans la cité économique
Restituer l’histoire de l’Afrique Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple car un peuple sans histoire est un monde sans âme. C’est cette phrase, devenue culte, qui depuis des années motive Alain Foka. Avec elle, le journaliste introduit et conclut chaque jour son émission «Archives d’Afrique» sur Radio France International (RFI). Pourtant, de nombreuses pages de l’histoire de son peuple, l’Afrique, ont été déchirées, effacées. Et lorsqu’arrive le moment de se regarder dans le miroir, on se rend compte que l’on ne sait pas d’où l’on vient. Très peu d’entre nous maîtrise vraiment l’histoire de nos pays. Je me suis dis alors que modestement je vais contribuer à restituer cette histoire. C’est ainsi que le journaliste rentre dans sa véritable peau d’investigateur. Résultat de ses dix huit années de recherche, ce coffret de 17 CD qui retrace l’histoire de l’Afrique à travers ses grands hommes. Onze chefs d’Etats africains y sont relatés, de Sékou Touré à Ahmadou Ahidjo en passant par Modibo Keita, Hamani Diori, Félix Houphouet Boigny, Jean Bédel Bokassa, Patrice Emery Lumumba, Sylvanus Olympio, François Ngarta Tombalbaye, Fulbert Youlou, Philibert Tsiranana, pour ce premier volume. Un travail d’orfèvre, car l’on s’imagine bien que la collecte des données n’a pas été facile. Aujourd’hui on est obligé d’aller chercher nos archives chez nos anciens colonisateurs regrette Alain Foka. Heureusement, j’ai pu, avec le concours des dirigeants de ma chaîne, avoir accès à des archives classées poursuit-il. Par ailleurs le coffret contient des témoignages des acteurs de l’histoire encore vivant, proches ou pas de ces chefs d’Etats.
Alain Foka en pleine séance de dédicaceJournalducameroun.com)/n
Un intérêt inattendu de part le monde entier
Avec plus de 63 000 commandes dès les premières semaines de l’annonce de la sortie du coffret sur les antennes de RFI, l’intérêt qu’a suscité cette réalisation en a surpris plus d’un, l’auteur avec. A ce jour, on en est à environ 68 300 coffrets vendus laisse-t-il entendre en révélant, au grand étonnement de tous, qu’il ne touchera même pas un radis sur les ventes, puisque je suis employé de RFI, j’ai un salaire qui est bien défini. Vous ne pouvez pas appartenir à une maison et attendre qu’elle vous reverse des droits sur une uvre qu’elle a produite. La dédicace de Douala ce jeudi était la troisième étape en Afrique après Kinshasa «où il y avait près de 1500 personnes» et Dakar «environ 1000 personnes». Il reste encore une dizaine d’étapes à parcourir, mais le Cameroun, pays d’origine de l’auteur, est le seul pays qui a accueilli deux dédicaces. Bien que selon l’auteur c’est l’étape qui lui faisait le plus peur parce que nous camerounais avons la réputation d’être durs avec nous-mêmes et de ne pas reconnaitre nos valeurs regrette t-il. Le prochain volume sortira en décembre 2011, avec entre autres têtes d’affiche le footballeur Roger Milla, la chanteuse Miriam Makeba, le scientifique Cheick Anta Diop, bref «des personnes qui rentrent dans d’autres registres que la politique».
Le coffret « Archives d’Afrique »Journalducameroun.com)/n
La soirée dédicace du dernier livre du Pr Pondi a eu lieu à l’université de Yaoundé I
Nous avons eu six universités et une femme recteur, on passe à huit et plus de femmes, c’est dire que la compétence est asexuée a déclaré Dr Justine Diffo de l’université de Yaoundé 2 (Soa). La préfacière de cette uvre littéraire, le professeur Marcelline Sibylle Nnomo, a quant à elle a affirmé c’est une honte pour nos institutions de faire pleurer une Miss, je félicite Jean-Emmanuel Pondi d’avoir accepté de briser le silence qui pèse depuis plus de 40 ans, pour sa témérité, son courage, son sérieux et j’apprécie la méthodologie de sa narration. Pour moi ce livre fera date.
Le recteur de l’université de Yaoundé 1 présidait de la cérémonie: je condamne avec fermeté l’harcèlement sexuel en milieu scolaire]. J’ai acheté 200 livres pour les mettre à la disposition du staff administratif, des professeurs, des clubs et associations et surtout aux étudiants. C’est ma manière de renforcer le combat du harcèlement sexuel. Ces livres ont été remis par le directeur des éditions Clé (Centre de Littérature Evangélique) et qui par la même occasion a offert dix livres supplémentaires. Pour l’auteur, c’est une joie immense car l’amphi était presque pleine ce qui traduit la gravité du problème. Après avoir remercié et exprimé sa gratitude, il a martelé que le livre n’est pas un ouvrage de sociologie, ni de déviance, ni même un moyen de fustiger qui que ce soit. Elle déplore l’activité de la minorité qui éclabousse le travail des autres. J’ai un esprit critique et non un esprit de critique. Le fond du problème c’est que l’harcèlement sexuel en milieu scolaire cause un dysfonctionnement dans les universités car c’est le moteur de la croissance du développement économique, du savoir et de la connaissance. Dénonçons le harcèlement sexuel afin d’éviter des dégâts. La cérémonie s’est achevée sur la série de dédicace du livre. Le harcèlement sexuel est un fléau que nous devons combattre car beaucoup de jeunes filles et de femmes en souffrent.
La séance de dédicace aura lieu le 11 janvier à la fondation Muna à Yaoundé
Dans un contexte de mondialisation fort et à travers des exemples concrets, Jacques Bonjawo nous explique le rôle moteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les pays en développement. Loin des théories de salon et des esquisses de projets, il dresse un panorama des nombreuses possibilités offertes par les TIC et de leurs contributions à l’essor des pays en développement, notamment en Afrique. Expansion économique, rationalisation de l’agriculture, aide aux processus de démocratisation ou encore amélioration des systèmes de santé et d’éducation : les bénéfices sont potentiellement immenses. Pays précurseur dans le domaine, l’Inde a su en tirer profit pour se développer, passant ainsi du statut de pays en développement à celui de pays émergent. Elle montre aujourd’hui la voie au reste du monde.
Jacques Bonjawo est ingénieur informaticien et diplômé MBA de l’Université George Washington, spécialiste des TIC et des pays en développement. Il dirige actuellement Genesis Futuristic Technologies et fut senior manager au siège de Microsoft de 1997 à 2006. Impliqué dans l’essor de la télémédecine en Afrique, il a également contribué, avec le soutien de Bill Gates et de la Banque mondiale, au lancement de l’Université virtuelle africaine dont il fut le premier président. Percutant et enthousiasmant, l’auteur nous invite à réfléchir aux enjeux et aux perspectives d’une croissance durable, plus particulièrement en Afrique, et évoque des solutions technologiques inventives et parfois étonnantes : e-learning, télémédecine.
Cet ouvrage du Dr James Mouangue Kobila sera présenté au public ce 30 juin 2009
Un nouveau livre sera dès ce 30 juin 2009 officiellement dans les librairies. La protection des minorités et des peuples autochtones, nom du livre sera présenté au public au cours d’une conférence-dédicace à 17 heures au centre culturel Français de Douala. Cet ouvrage qui est du Dr James Mouangue Kobila , met en lumière la question de la protection des minorités et des peuples autochtones qui est au c ur du débat public au Cameroun comme dans nombre de pays développés, à l’instar du Canada, de la France, de la Belgique ou de l’Australie.
Ce livre aborde également le fondement de cette protection qui se trouve essentiellement dans l’évolution du libéralisme et du constitutionnalisme, porteuse d’une nouvelle signification des concepts fondamentaux de démocratie, d’égalité et de non-discrimination. Aux fins de légitimer la protection des minorités et des peuples autochtones au Cameroun, l’auteur de ce livre de 295 pages fait le point du débat doctrinal en cours dans ce pays sur ce problème majeur du constitutionnalisme contemporain. Il démontre surtout le caractère coutumier de la protection des minorités et des peuples autochtones au plan international, à partir de l’universalisation de la protection constitutionnelle de ces catégories de population vulnérables de par le monde et de la consécration de leur protection à l’échelle régionale et universelle. Ce faisant il remet en cause nombre d’idées proposées à la crédulité publique sur cette question comme des vérités d’évidence.
La protection des minorités et des peuples autochtones qui coûte 20 000 FCfa est parue en mai 2009 aux éditions Dianoia de la collection Jus Data. Son auteur, le Dr James Mouangue Kobila est un ancien boursier de doctorat de l’académie de droit international de La Haye. Il est docteur en droit public (Université de Yaoundé Il (Soa)) et Chargé de cours à l’Université de Douala au Cameroun. Le Dr Mouangue Kobila est l’auteur d’une quinzaine d’articles et de travaux de doctrine relatifs à la lutte contre le terrorisme international, au Cycle de négociations de Doha, aux droits de l’homme, à la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale, à l’accès des étrangers à la propriété foncière et à la Constitution camerounaise.