Cameroun: la demande nationale de maïs évaluée annuellement à 2,86 millions de tonnes

Sur cette demande l’offre locale assure 80% des besoins, selon les données du ministère de l’Agriculture

 

La demande nationale de maïs au Cameroun est estimée à 2 858 220 tonnes, a indiqué le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobé, le 25 juin au cours du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre.

La production nationale, estimée à 2 298 044 tonnes en 2019, couvre la demande à 80,4%.

Les besoins locaux de maïs sont essentiellement ceux nécessaires à l’alimentation humaine, les industries brassicoles et les filières animales et aquacoles.

Le Minader a des projets pour améliorer les performances de la filière, notamment : “l’acquisition des engins de labour et d’une nouvelle chaîne de décorticage, la mise en valeur des périmètres destinés à la culture du riz pluvial, le soutien à l’accès aux intrants agricoles et la réhabilitation des fermes semencières”.

Cameroun: la production locale de riz à même de satisfaire 24% de la demande nationale en 2020 (Minader)

Le gap de la demande est comblée par les importations. Des projets pour porter l’offre nationale à 350 000 tonnes d’ici 2023 contre 140 170 tonnes actuellement

 

La demande domestique de riz est évaluée, en 2020, à 576 949 tonnes pour une production moyenne nationale de 140 170 tonnes (24,3% de la demande), a révélé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun (Minader) au cours du conseil de cabinet du 25 juin.

Les pouvoirs publics comptent accroître les volumes de production dans la filière rizicole, pour pouvoir mettre sur le marché national, “au moins 350 000 tonnes de riz blanchi à l’horizon 2023”

Parmi les projets en cours cités par le Minader, Gabriel Mbaïrobé, figurent: “l’appui technique et financier aux coopératives et agro-industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production de riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post-récolte à travers différents projets […] un programme d’aménagement de 37 500 hectares supplémentaires de périmètres hydro-agricoles”.