Cameroun : Lady Ponce secoue encore Coco Argentée au tribunal

La Ponceuse sert une nouvelle citation directe à Coco Argentée. Le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif convoque Coco Argentée à l’audience prévue le 19 septembre prochain.

Le son est discordant entre Lady Ponce et Coco Argentée, et la plainte de la Lady déposée au tribunal « secoue, secoue » la toile. Selon la citation directe dont copie se partage via les médias sociaux comme un nouveau tube du Bikutsi sensationnel, Lady Ponce accuse la Go Galaxie « d’outrage à la tribu et à l’ethnie, diffamation, injures, propagation de fausses nouvelles dans le but de porter atteinte à la paix publique », peut-on lire dans le rappel des motifs du document judicaire.

En effet, l’affaire remonte en 2020. Dans la nuit du 27 juillet de cette année-là, Céline Edwige Corine Ntyame allias Coco Argentée a fait une publication sur Facebook appelant Lady Ponce « Poncefack ». La plainte reprend le texte en ces termes « Poncefack il est temps que toi et tes vampires arrêtez de détruire les autres artistes pour ta gloire. Quand c’est trop… c’est laid… Un anniversaire c’est une renaissance… Demander pardon à Dieu pour le mal que tu as fait aux gens, tes fans sont plus sauvages que les miens ??? Stop It !! (…)»

Une telle sortie, « Fallait pas ». Lady Ponce et ses avocats ont trait Coco Argentée en justice pour répondre des chefs d’accusation suscités. Par la suite, une médiation engagée par les parents, les autorités, des ainés, a convaincu Lady Ponce d’abandonner l’affaire en désistant auprès de la juridiction. Le 19 août 2021, le tribunal a dressé l’acte de désistement. Coco Argentée a pris l’engagement de ne plus recommencer.

Cependant, une sortie de Coco Argentée en date du 22 août 2023 « partagée 1685 fois au dimanche 27 août » ressuscite « l’Ouragan ». La Ponceuse se plaint d’un comportement récidiviste de la part de Coco. L’auteur de « Crayon de Dieu » a déclaré que « les raisons de mon ras le bol vis-à-vis de Lady, j’ai décidé de sortir de mon silence et j’assume mes propos ».

« Ça là », « Fallait pas » une fois de plus. Lady Ponce pense ainsi que cette déclaration conclut une autre publication précédente. Dans celle-là, l’auteur de « Dans la Tanière » affirmait que « vous m’avez annulé 105 spectacles, Majoie Ayi a fait deux mois à Mbeng, vous avez interdit ses prestations, K-Tino a combien de spectacles ??? la seule qui fait ce qu’elle veut c’est qui ??? », reprend la citation directe.

Face à une telle « bombe à » répétition, Lady Ponce n’a pas appliqué sa « Loi du Talion » qui relève de l’ancien justice « Suprême ». En l’absence de « Confession » de sa collègue, Adèle Rufine Ngono s’est tournée une fois de plus vers les juges du tribunal. Ainsi, pour les deux chanteuses de Bikutsi, c’est une « affaire à suivre », comme Coco appuie pour conclure une de ses chansons.

Cameroun-diffamation : Socapalm se félicite de sa victoire contre France Télévisions

Dans un communiqué rendu public le 13 septembre 2022, la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) informe qu’elle a remporté le procès qui l’opposait au média.

 

L’affaire aura près de cinq ans. Mais, un tribunal de première instance siégeant dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun vient enfin de rendre le verdict. Le jugement rendu le 1er septembre 2022 est en faveur de la Socapalm. Une décision judiciaire dont se félicite la structure qui produit l’huile de palme et le caoutchouc.

« Nous nous félicitons donc du jugement qui, après de nombreuses années de débats, a enfin reconnu la responsabilité du média et des journalistes concernés pour les faits de diffamation par voie de communication audiovisuelle et complicité », peut-on lire sur le document disponible sur le site de Socapalm depuis le 13 septembre dernier.

Le procès était relatif à la diffamation dont s’est plainte la société camerounaise à l’encontre de France Télévisions. Le média a procédé à la diffusion d’un reportage de l’émission Complément d’Enquête en 2016. Un extrait de cette émission « émettait de très graves accusations contre la Socapalm, dénonçant des conditions de travail supposément précaires et le prétendu non-respect des droits humains dans nos plantations », rappelle Socapalm.

La société assure n’avoir cessé de dénoncer la diffusion d’informations trompeuses et biaisées, non objectives. Selon elle, ces informations visent à manipuler sciemment l’opinion publique. Elles ont fait l’objet d’une campagne de désinformation.

Pour autant, « depuis plus de 20 ans, nous sommes fiers de participer au développement local et rural du Cameroun, de contribuer à l’amélioration du bien-être de nos employés, de leur famille et des communautés, et d’être engagés pour la protection de l’environnement », assure Socapalm.

2022-09-13-Communiqué-Socapalm_Jugement_Version-finale

Cameroun : liberté provisoire sous garant accordée à Martin Camus Mimb

La Cour d’appel du Littoral a accordé ce jour la liberté provisoire sous caution à Martin Camus Mimb. La demande de remise en liberté de Wilfried Eteki a été rejetée.

Liberté provisoire sous garant accordée à Martin Camus Mimb. Décision de la Cour d’appel du Littoral rendue ce 16 novembre 2021.

Me Dominique Fousse, l’avocate de Malicka Bayemi affirme qu’elle s’y attendait un peu s’agissant du cas de Camus Mimb mais s’offusque du fait qu’ils étaient convoqués pour le 21 décembre 2021. Par la suite, aussi bizarre que cela paraisse, fulmine t-elle,  la procédure a été accélérée.

Le parquet avait rejeté les demandes de liberté provisoire. À la cour d’appel le parquet s’est également opposé aux demandes de liberté provisoire, mais la collégialité à la cour d’appel a décidé d’accorder une liberté provisoire sous garant à Martin Camus Mimb. Wilfried Eteki reste en prison à New-Bell.

En rappel, le journaliste Martin Camus Mimb et son Compagnon William Eteki  sont poursuivis pour des faits de : publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.

Cameroun : accusée de soutenir les séparatistes, la Fondation Ayah saisit la justice

Parmi les trois personnes visées par la plainte en diffamation de la Fondation Ayah, figure le Dr Sucess Nkongho, un séparatiste repenti.

La fondation internationale Ayah a saisi, mardi, le Tribunal de première instance de Yaoundé d’une plainte pour diffamation, propagation de fausses nouvelles et chantage. Dans son viseur, les séparatistes repentis Succes Nkongho et Frankline Njume, le journaliste Ernest Obama et la chaine de télévision Vision 4.

Les mis en cause sont poursuivis pour leur participation à la large diffusion de l’information établissant des liens entre la fondation et les séparatistes anglophones.

La Fondation que gère Ayah Ayah Abine – fils du magistrat à la retraite Ayah Paul Abine – est accusée de servir d’intermédiaire entre les financiers du mouvement séparatiste pour l’achat  et le transport des armes de guerre. Tout cela, sous le couvert de ses activités humanitaires. Des indiscrétions font depuis lors état de l’arrestation prochaine de Ayah Ayah Abine.

«Je ne souhaite pas que le peuple soit lui aussi une victime de Cabral Libii» (Nkou Mvondo)

Dans une lettre ouverte, le leader du parti Univers dénonce «l’ingratitude» de Cabral Libii. Celui-là même qui s’est présenté à l’élection présidentielle de 2018 sous la bannière du parti Univers.

LETTRE OUVERTE DU PR. PROSPER NKOU MVONDO À CABRAL LIBII

Mon Cher Cabral,

C’est avec beaucoup de regret que je me trouve dans l’obligation de t’écrire, faute de pouvoir te parler de vive voix. A la demande d’un de tes proches, en février 2019, nous avions convenu d’un rendez-vous pour le dimanche 3 Mars 2019. Je suis alors parti de Ngaoundéré pour Yaoundé. Ce jour-là, tu n’as pas daigné honorer personnellement le rendez-vous, m’imposant de facto une rencontre avec un de tes proches collaborateurs, envoyé de ta part.

Plus tard, j’ai encore essayé, à plusieurs reprises, de te rencontrer physiquement, en vain ! Même l’intermédiation d’un Evêque, un homme de Dieu qui est un de tes proches n’a servi à rien.

Je t’ai connu à travers les médias : j’ai été séduit par ton intelligence, ton éloquence et le sens du respect des valeurs dont tu faisais preuve. Je t’ai rencontré, comme étudiant à l’Université de Yaoundé: quel garçon respectueux tu étais à l’égard de tes aînés enseignants !

Lorsque je suis rentré des Etats-Unis en septembre 2016, après avoir assisté à la Convention du Parti Démocrate, je t’ai présenté un projet politique relatif à une candidature que je préparais pour l’élection présidentielle de 2018. Je t’avais confié un rôle de second plan dans ce projet, et humblement, tu avais accepté de m’y aider.

C’était-là, notre premier contact politique En Août 2017, voulant être candidat à l’élection présidentielle de 2018, tu t’es adressé à plusieurs des vingt-deux (22) partis politiques remplissant les conditions exigées pour candidater à la présidentielle ;

Tous t’ont refusé leur investiture. Il ne te restait que la voix quasi-impossible d’obtention de trois cent (300) signatures des élus. Tu avais alors besoin des signatures des deux élus du Parti UNIVERS, sans espoir d’obtenir les deux cent quatre-vingt-dix-huit (298) autres signatures auprès des élus RDPC, SDF, UNDP, UDC, MRC, MDR et autres. Au moins, avec les deux signatures du Parti UNIVERS, me disais-tu, tu montrerais à tes sympathisants et à la face du monde, que tu as essayé… Le Parti UNIVERS avait déjà un candidat pressenti, pour la même élection. Mettant à l’écart ce candidat, j’ai réussi à convaincre les membres du directoire du Parti UNIVERS, d’accorder une chance à la jeunesse dont tu incarnais l’espoir.

La suite de l’histoire, tout le monde la connaît, puisqu’elle est publique. Le 28 juillet 2019, au cours d’une émission télévisée, j’ai rappelé à un de tes collaborateurs qui étaient sur le plateau de télévision, qu’en date du 11 décembre 2017, tu as signé une convention avec le Parti UNIVERS. Avant les obligations juridiques contenues dans cette convention, il s’agissait avant tout, d’obligations morales. D’où vient-il que, le rappeler t’amène à m’insulter et à traiter le Parti UNIVERS de tous les noms d’oiseaux sauvages, soit indirectement par tes proches, soit de ta proche bouche et à travers des écrits. Mon cher fils Cabral, « un voyageur sage n’insulte pas le piroguier qui lui a permis de traverser le fleuve, de peur de s’attirer la malédiction des Dieux », nous enseigne un dicton populaire.

Mon Cher Cabral, la Bible nous dit que « celui qui est fidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes ; et celui qui est infidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes » (Luc. 16. 10). Lorsqu’on aspire à être Président de la République, Parlementaire ou Conseiller municipal, on se doit d’être respectueux des plus petites des conventions, à l’instar de celle que tu as signée avec le Parti UNIVERS. L’ignorer, c’est laisser croire que tu ne respecteras jamais ce que tu auras promis au peuple camerounais, le jour où il t’accordera sa confiance. Je ne souhaite pas que ce peuple soit lui aussi victime de cet « abus de confiance » dont le Parti UNIVERS et moi-même sommes victimes aujourd’hui. C’est pourquoi je te demande de te ressaisir et de retrouver la voie de la raison.

Depuis que j’ai rappelé l’existence de la Convention qui lie « Onze millions de citoyens » au Parti UNIVERS, j’entends dire des choses qui laissent croire que le Parti UNIVERS souffre de la rupture avec son partenaire conventionnel. C’est le lieu de te dire que le Parti UNIVERS n’a pas attendu Cabral Libii ou l’association « Onze millions de citoyens » pour se faire connaître au Cameroun et à l’Etranger, encore moins pour être classé, depuis septembre 2013, date des dernières élections municipales et législatives, 14ème Parti politique sur les plus de trois cents (300) partis politiques qui existent au Cameroun.

Nombreux sont les partis politiques qui, après plus de 30 ans d’existence, n’apparaissent pas au classement des partis qui ont des élus au Cameroun, un exploit que le Parti UNIVERS a réussi après quelques jours seulement d’existence en 2013. Il faut donc reconnaître que ce n’est pas Cabral Libii qui fait connaître le Parti UNIVERS, c’est le parti UNIVERS qui donne à Cabral Libii la dimension politique qu’il a aujourd’hui. J’invite donc tes partisans et toi-même à un peu de retenu, de considération pour le Parti UNIVERS et surtout à un minimum de modestie.

Lors de notre dernière rencontre en janvier 2019, tu m’as demandé de te nommer Secrétaire général du Parti UNIVERS. Ce jour-là, je t’ai dit que ce poste n’existait pas dans les Statuts du Parti UNIVERS ; je t’ai promis qu’une solution allait néanmoins être trouvée pour ton intégration à un poste au sein du Parti UNIVERS. S’en est alors suivi une vaste campagne de chantage dans laquelle tu as annoncé la création de ton propre parti politique, si jamais tu n’étais pas porté à la tête du Parti UNIVERS. Tu estimais que le grand homme politique que tu es devenu ne peut pas jouer les seconds rôles dans un parti politique.

Pourtant, la Convention ne prévoyait pas que, lors de son exécution, tu devais devenir Leader du parti UNIVERS après ton « succès » à l’élection présidentielle. J’ai même invité tes partisans et tes proches à un peu de patience. Mettant tes menaces en exécution, tu as maladroitement tenté de faire légaliser un premier parti politique : les « Patriotes », puis un deuxième : « les citoyens ». Lors de ton passage à Ngaoundéré, tu as rencontré, à mon insu, les membres du Parti UNIVERS, leur proposant de m’évincer de la tête du Parti UNIVERS, pour t’y placer : cette tentative de « parricide » a échoué. A la recherche de la Présidence d’un Parti politique, tu as trouvé une oreille attentive à Guidiguis, dans l’Extrême-Nord.

Aujourd’hui, parce que le Parti UNIVERS n’a pas cédé à tes manœuvres et au chantage, tu me fais responsable de ces déboires administratifs qui pourraient te mettre en difficultés lorsque tu candidateras pour les élections à venir. Tu affirmes, dans des écrits publiés le 1er août 2019, que j’ai été présent à une réunion tenue au Ministère de l’Administration territoriale, dont l’objet était de te « contraindre à rejoindre le Parti UNIVERS ».

Tes déclarations sont mensongères, et pour preuve : au regard de la chronologie des faits ladite réunion se serait tenue à un moment où je présidais des jurys de mémoire d’étudiants à l’Université de Ngaoundéré. Un de tes affidés a fait large échos de tes propos, en prétendant même que j’ai installé mes quartiers au Ministère de l’Administration territoriale, question de bloquer tes multiples procédures administratives. Il y a alors lieu de dire à celui-là que mon dernier passage au Ministère l’Administration territoriale remonte au 4 janvier 2019.

Je réside à Ngaoundéré et non à Yaoundé. Si ton affidé et toi avaient été des « gros calibres », je vous aurais poursuivis en justice pour diffamation, comme je l’ai fait lorsqu’il s’est agi d’un milliardaire de Ngaoundéré, ou encore lorsqu’il s’est agi de mon Ministre de l’Enseignement supérieur que je poursuis en ce moment pour des faits similaires. Mais, vous êtes des enfants ; vous êtes mes enfants ! C’est pourquoi je vous pardonne. Je vous demande toutefois d’être un peu plus sérieux, et de ne pas prendre des risques inutiles, lorsque vous voulez justifier vous insuffisances.

Mon cher Cabral, si je te parle aujourd’hui, c’est parce que je reste convaincu que tu es, au moins, un modèle de courage pour cette jeunesse que je forme depuis tant d’années, et qui semble résignée au sort que lui a réservé les gouvernants actuels de notre pays. Il est question de t’amener à te ressaisir.

Visiblement, la popularité et la gloire que t’a apportées ce relatif « succès » à l’élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages de l’euphorie. Il est du devoir du père que je suis, d’être dur avec son fils, lorsqu’il s’agit de le recadrer. Je sais qu’après lecture de cette correspondance, je serai encore traité de méchant, de jaloux, de mauvais père, comme cela se dit déjà. Les insultes à mon encontre vont s’intensifier… Mais, peu importe ma modeste personne dans cette affaire.

Mon cher Cabral, je souhaite te voir réussir dans la vie politique ; je suis disposé à t’accompagner et à te soutenir dans ton ambition de devenir un jour Président de la République du Cameroun, quel que soit le parti politique qui t’investira, à condition que tu retrouves le droit chemin. Je souhaite que tu redeviennes le Cabral Libii à qui le Parti UNIVERS a accordé sa confiance pour l’élection présidentielle de 2018. En attendant, bonne chance pour ta candidature au poste de Député ou de Maire, pour les élections de 2020.

Prosper NKOU MVONDO.

Leader du Parti UNIVERS

Cameroun: une équipe de France Télévisions citée à comparaître en février 2017

La réclamation vient de la Socapalm qui a porté plainte pour diffamation après la diffusion d’images de jeunes, parfois mineurs, travaillant dans une palmeraie sans protection

La directrice du groupe France Télévisions, le présentateur de l’émission « Complément d’enquête » et le réalisateur d’un reportage sur Vincent Bolloré sont cités à comparaître en février prochain au Cameroun. La réclamation vient de la Socapalm, entreprise dont l’homme d’affaires français est actionnaire. Socapalm porte plainte pour diffamation après la diffusion d’images dans lesquelles on voit des jeunes parfois mineurs travailler dans une palmeraie à quelques dizaines de kilomètres de Douala, sans protection et pour un salaire qu’ils disent très faible.

‘équipe de France 2 ne sait pas encore si elle se rendra à Douala en février prochain, en revanche elle tient à apporter des preuves. L’auteur du reportage le dit et le répète : il a bien rencontré les jeunes camerounais dans une palmeraie exploitée par la Socapalm, et donc indirectement par Bolloré.

Bolloré d’ailleurs a déjà déposé une plainte, non pas pour diffamation auprès du tribunal de grande instance comme cela se fait habituellement dans ce genre de situation, mais auprès du tribunal de commerce de Paris. Une première surprise pour les journalistes, qui sont donc désormais convoqués aussi devant la justice camerounaise.

Pour l’avocat de la Socapalm, le reportage est diffamatoire. Il présente la société comme une entreprise négrière qui traite ses employés comme des moins que rien. A tort, selon l’avocat. Il assure que tous les travailleurs disposent des protections nécessaires, gants, bottes et casque. Selon lui, les jeunes que l’on voit dans le reportage ne sont pas des employés de la Socapalm, l’entreprise assure qu’elle ne les connaît pas. Et comme Vincent Bolloré l’avait dit il y a quelques mois, l’avocat affirme que ces jeunes ont été manipulés par les journalistes pour mentir sur leur âge et dire qu’ils étaient mineurs. Les journalistes, eux, risquent jusqu’à six mois de prison au Cameroun.

Les locaux du groupe audiovisuel public français, France Télévisions.
AFP)/n

Revenge porn: Teeyah accuse Nathalie Koah de diffamation

La chanteuse franco-ivoirienne a récemment déposé une plainte à Paris contre l’ex de Samuel Eto’o, pour dénonciation calomnieuse et diffamation sur le passage du livre la concernant

La parution du livre « Revenge porn » de Nathalie Koah pourrait à nouveau être reportée. Et pour cause, la chanteuse franco-ivoirienne de Zouk Teeyah a récemment déposé une plainte contre l’auteure dudit ouvrage pour diffamation et dénonciation calomnieuse sur le passage du livre la concernant. Lequel se trouve à la page 42 de « Revenge porn ».

« Je file vers l’ascenseur à grandes enjambées. En sortant de la cabine, je vois une jeune femme quitter précipitamment la chambre de Samuel. Je la reconnais : c’est Teeyah, une chanteuse de zouk franco-ivoirienne très populaire en Afrique francophone. Je tourne le regard et j’aperçois le footballeur quasi nu, vêtu d’un simple boxer, dans l’encadrement de la porte. Il faut être naïf ou stupide pour ne pas deviner ce qui vient de se dérouler ici. Je m’approche de lui sans laisser paraître mon embarras, mais c’est lui qui m’adresse la parole ».

Cette plainte, 2e du genre, est déposée à la suite de celle du footballeur camerounais, Samuel Eto’o. Ce dernier avait intenté une action en justice contre les Editions du Moment pour atteinte à l’intimité de la vie privée. Objectif faire interdire la publication du livre dans lequel Nathalie Koah raconte la liaison qu’ils ont entretenu pendant plus de six ans.

Au terme d’une audience y relative passée mardi, 15 février 2016, la justice française avait interdit la parution du livre cité sur son territoire. Toute chose qui avait conduit les Editions du Moment à faire appel contre cette décision. Le tribunal devrait rendre son verdict mardi, 23 février 2016, avant de connaitre la plainte déposée par la chanteuse Teeyah.


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Les médias camerounais interdits d’outrage à la politique étrangère

Ils ont été mis en garde jeudi, dans un communiqué signé du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Baraky, sous peine de sanction conformément à la réglementation en vigueur

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a mis en garde jeudi, 27 août 2015, certains médias nationaux, qui «s’adonnent ouvertement et de manière récurrente à des attaques diffamatoires et parfois injurieuses contre des pays étrangers et leurs dirigeants officiels».

Dans un communiqué lu en mi-journée sur les ondes de la radio nationale, le porte-parole du gouvernement a rappellé le principe de non-ingérence du Cameroun dans les affaires intérieures des autres Etats, la loi du pays interdisant par ailleurs tout outrage et les médias ne pouvant être exonérés de cette obligation, «y compris pour des raisons professionnelles liées au respect de l’éthique et de la déontologie du métier de journaliste».

Issa Tchiroma menace, en cas d’inobservation de ces principes, de recourir au «droit de faire usage de ses prérogatives de régulation conformément à la réglementation en vigueur».

Cette mise en garde au moment où le Conseil national de la communication (CNC), organe de régulation placé sous l’autorité du Premier ministre, multiplie des avertissements, par spots interposés, contre les dérives médiatiques dans la guerre que le Cameroun mène actuellement pour la sécurité à l’Extrême-Nord, à l’Est t sur toute l’étendue du territoire national.

Elle coïncide également avec la montée des critiques dans certains médias privés contre des puissances occidentales, dont certains voient la main derrière les tentatives de déstabilisation du pays.

L’un des cas patents de cette «lutte contre l’impérialisme occidental» est la chaîne de télévision privée Afrique Media, suspendue pour un mois par le CNC et dont les bureaux ont été scellés depuis trois semaines à Douala et Yaoundé, métropoles économique et politique du pays.

La chaîne panafricaine qui s’est délocalisée en Guinée Equatoriale et au Tchad, est accusée de «récurrence des dérapages professionnels», ses panélistes ayant régulièrement «proféré des accusations non justifiées et des appels à la haine susceptibles de porter atteinte à l’image et à l’honneur de personnalités, d’institutions et pays étrangers».

Le ministre de la Communication rappelle les médias nationaux à l’ordre.
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