Philippe Duracka: «C’est le Cameroun qui a fait perdre le Cameroun»

Le Dtn des équipes de cyclisme du Cameroun, a accepté de revenir sur le tour international cycliste qui vient de s’achever

Monsieur Duracka, la neuvième édition du tour cycliste international du Cameroun vient de s’achever et déjà de nombreuses critiques dans les médias, quel est votre sentiment personnel ?
Sur un plan purement sportif, je dirais que le tour était joli, on a assisté à de belles bagarres. Les critiques fusent c’est vrai, mais par rapport aux moyens techniques mis à notre disposition sur ce tour, les cyclistes ont fait du bon travail. On s’est lancé sur ce tour comme des amateurs et on termine premier par équipe avec la SNH vélo club, et au classement du maillot jaune on est deuxième. On a trois cyclistes camerounais dans les dix premiers, on a une victoire d’étape et sur les deux dernières (Kribi et Yaoundé), on s’est battus sur la ligne d’arrivée avec de très jeunes coureurs de 21 ans qui sont l’avenir du cyclisme. Il y a donc de l’espoir mais pour concrétiser cet espoir, il faut changer les façons de faire, notamment au niveau des instances ministérielles et fédérales. Vous allez remarquer que le Burkina Faso qui remporte le maillot jaune et les différents maillots n’ont pas plus de moyens que nous. Mais ils ont su capitaliser le potentiel de leurs cyclistes en mettant l’accent sur la préparation. Lorsque j’ai vu les burkinabé célébrer le maillot jaune sur le boulevard du 20 mai, j’ai dit bravo mais je ne m’empêchais pas de dire que les camerounais étaient meilleurs et qu’une organisation fédérale plus optimale aurait permis qu’on soit les vainqueurs. Je dirais donc pour conclure sur ce point précis que c’est le Cameroun qui a fait perdre le Cameroun.

On aura remarqué tout au long du tour, précisément à partir des étapes du sud du Cameroun, que les équipes camerounaises sont celles qui ont justement connu le plus grand nombre de pannes mécaniques. Est ce que les cyclistes ne pouvaient pas avoir des vélos appropriés?
C’est un problème d’organisation je pense. La fédération reçoit de l’argent du ministère pour préparer des objectifs comme le tour international, ce qui n’est pas logique. Normalement la subvention du ministère devrait servir à préparer les cyclistes à participer à des objectifs. Au niveau de la fédération je ne sais pas comment cela fonctionne, mais il me semble qu’il y a une équipe permanente qui travaille sur la recherche des sponsors du tour. Mais rien ne va sur la préparation des cyclistes et c’est incroyable car nous avons un grand besoin de matériels. Si nous avions 5% du budget du tour viré sur le matériel, on serait équipé comme il faut et cela est possible. Donc il y a un mauvais choix de stratégie dans la politique fédérale. Au lieu de revitaliser le cyclisme, on met plus l’accent sur les évènements et c’est le cyclisme qui est sacrifié. Je me bats pour certaines choses.

On a appris dans le peloton qu’il existait des tensions entre les cyclistes, ceux de la même équipe qui se plaignaient d’un traitement inégal et ceux des autres équipes qui estiment qu’ils travaillent pour d’autres, notamment la SNH et qu’en retour ils n’ont pas la moindre reconnaissance. Est-ce que cela peut avoir influé sur le résultat définitif du Cameroun?
Si ! Je le pense aussi car on devrait normalement avoir une équipe nationale comme c’est le cas pour les autres pays mais une fois encore c’est un problème de budget. Alors la fédération est arrivée à un stade où elle a demandé à chaque club de gérer. Cette situation rend difficile une présence optimale du Cameroun dans une compétition. Les dirigeants de ces clubs se disent et c’est logique, on est pour le Cameroun, mais si c’est nous c’est mieux. La seule équipe qui entretient bien ses cyclistes c’est la SNH et bientôt il y a trois ou deux places qui vont se libérer alors logiquement la bataille pour les récupérer est ouverte. Donc tout ceci pour dire que si nous avions une équipe camerounaise avec des objectifs précis, ce serait plus facile à gérer. On peut prendre exemple sur le football, même si ça ne marche pas toujours très fort, il faudrait que les cyclistes camerounais courent sous le même maillot et cela leur donnerait un avantage considérable. Et pour cela il aurait fallu que je sois là avec les cyclistes pour les préparer moralement, parce que c’est le mental qui gère le physique.

Philippe Duracka, directeur technique national (Cyclisme)
Journalducameroun.com)/n

Quel bilan faites vous aujourd’hui du cyclisme depuis que vous êtes à la tête des équipes du Cameroun?
Le bilan sportif et le potentiel des coureurs est largement positif, nous avons de grosses chances de ce coté là. Si jamais ceux qui en ont la responsabilité arrêtaient de se regarder le nombril et travaillaient vraiment pour le cyclisme, le Cameroun pourrait être une nation incontestée du cyclisme africain. On a que deux compétition internationales et on devrait être plus sérieux. L’humiliation que nous avons subi avec le Burkina – qui je dis n’a pas plus de moyens que nous – est la preuve que quelque chose ne va pas. Il faudrait que dès aujourd’hui on fasse une table ronde pour rechercher des solutions. Le bilan du tour 2011 n’est pas si négatif, la performance des cyclistes compte tenu des moyens et de la préparation, a été bonne. Il faudrait donc regarder de l’avant et se définir des objectifs à court terme et à long terme. On a aussi un bon vivier de cycliste jeunes.

Cet avenir que vous présentez, ce sera avec ou sans Philipe Duracka?
Je souhaite et j’espère conserver ma place pour continuer de servir parce que j’aime le Cameroun. Les cyclistes travaillent et j’aime mon métier. Travailler pour le Cameroun c’est plus une passion, une envie d’apporter quelque chose. Mais je voudrais qu’on m’aide à développer le cyclisme camerounais, c’est mon v u le plus profond. Ce n’est pas une question de moyens mais juste d’organisation. Peut être que le changement arrivera après moi, parce que comme je parle trop directement, des gens n’apprécient pas dans l’entourage de mes employeurs. Donc je veux rester, mais pour cela il faudrait qu’on me dise que mes idées intéressent, que ma volonté de faire du cyclisme camerounais un cyclisme fort est pertinente. Si c’est pour continuer à rester dans un bureau et faire acte de présence, cela ne m’intéresse pas du tout là je serais obligé de partir pour être plus actif.

La Snh vélo club remporte le prix de la meilleure équipe
Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n

9e tour cycliste international du Cameroun: Les rwandais dominent la 3e étape

Longue de 78 km, la 3e étape qui s’est courue entre Mbé et Ngaoundéré a été remportée par le rwandais Hatecka Gasore

Les douze équipes qui prennent part à cette 9e édition du tour cycliste international du Cameroun se sont encore lancées à la conquête du maillot jaune ce mardi 1er mars 2011 sur une distance de 78 km entre Mbé et Ngaoundéré. Au finish, ce sont les rwandais qui se sont hissés sur la plus haute marche du podium. Ils étaient quatre à se succéder sur la falaise et ils ont tenu à respecter la tradition, celle de ne pas se laisser battre sur les côtes. Les rwandais auront bravé cette 3e étape au détriment des burkinabè qui ont géré le peloton lors des deux premières étapes. Ils n’oublieront donc pas de si tôt la falaise de Mbé, longue de plus de 30 km qui aura constitué la cause de l’écart creusé entre eux et les rwandais.

Après trois étapes, les camerounais semblent toujours avoir du mal à donner la pleine mesure de leur talent, malgré le changement technique intervenu à la tête de l’encadrement technique. Trois étapes et pas toujours de maillot jaune, la situation de Martinien Tega et de ses coéquipiers ne va pas sans susciter des interrogations, même si pour le Directeur technique national camerounais, Jean-Philippe Duracka, « le tour est loin d’être fini ».

Le burkinabé Minougou Oumarou reste maillot jaune du tour du Cameroun (à la 3e étape)
Journalducameroun.com)/n

Pour ce qui est de la troisième étape, la région de l’Adamaoua n’a pas failli à la tradition, celle d’être une région d’hospitalité. La course aura été belle et réussie, avec les populations qui se sont massées le long de l’itinéraire. Une véritable fête populaire. Le rideau de la 3e étape s’est refermé sur une note de satisfaction et la caravane poursuit son chemin. Après le transbordement qui a eu lieu par vol militaire à l’aéroport de Ngaoundéré, la journée du mercredi 02 mars 2011 est consacrée au repos. Le jeudi 03 mars, ce sera la 4e étape entre Bafoussam et Bamenda, longue de 80 km.

Les prix remis lors de la troisième étape
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Cyclisme: Le Cameroun premier sur la ligne d’arrivée à Garoua

Pour la 2e étape qui partait de Figuil pour Garoua, c’est un cycliste de la SNH vélo club qui a été le plus rapide

Les camerounais vainqueur d’étape, les burkinabè toujours en jaune
Nguewa Clovis, 26 ans, a remporté la deuxième étape du tour cycliste international 2011 du Cameroun, lors de l’étape qui a relié lundi 28 février, la localité de Figuil dans la région du nord, à la ville de Garoua. Un sursaut d’orgueil, c’est comme cela que Martinien Tega et ses coéquipiers ont appelé la réalisation de cette étape. Dès le démarrage de l’étape, les camerounais solidaires se mettent autour de Martinien Tega, leader des cyclistes camerounais. Ensemble ils organisent une échappée, qui durera sur plus de 50 kilomètres. Mais à l’arrière, le peloton emmené par les Burkinabè contrôle le rythme de la course. A 30 kilomètres de l’arrivée, alors que le chronomètre est à près de deux 2 minutes d’écart, les burkinabè accélèrent le rythme pour tuer la tentative camerounaise. S’en suivront ensuite des attaques des coureurs de Douala vélo club, qui resteront infructueuses. Sur le final, Clovis Nguewa sort de l’échappée et part occuper la première place, juste devant le peloton. Le camerounais gagne l’étape, mais le maillot jaune est toujours sur les épaules des burkinabè, qui ont bien réduit l’écart crée par l’échappée. Minougou Oumarou vainqueur de la première étape avec une avance de plus de trois minutes au chronomètre, reste donc en jaune. Pour Clovis Nguewa, c’est une grosse joie. En octobre 2010 il avait déjà réussi l’exploit de donner une première victoire d’étape aux équipes camerounaises, à l’occasion du tour international Chantal Biya, c’était sur le boulevard du 20 mai.

Mardi 1er mars, l’étape la plus rude
Les cyclistes camerounais semblent avoir tiré les leçons de la première étape. Le camerounais Martinien Tega s’est retrouvé seul contre 5 cyclistes Burkinabè, à près de 75 kilomètres de la ligne d’arrivée. Difficile pour lui de résister face à des adversaires qui semblent aujourd’hui avoir fait de la première étape du nord, la leur. En 2010, c’est Rasmane Ouedraogo, aujourd’hui capitaine de l’équipe burkinabè, avait lui aussi remporté la première étape du tour. Cette journée de mardi est décisive. Le peloton va s’attaquer à l’épreuve la plus difficile de la compétition, la falaise de Mbé, sur la route de Ngaoundéré. La montée longue de près de 10 kilomètres, présente parfois des pentes à 15% sur deux ou trois kilomètres. La stratégie de Jean Philippe Duracka, le directeur technique national des équipes camerounaises, repose sur une victoire dans cette partie du tour. Très logiquement, l’étape de Ngaoundéré est la plus importante du tour. Celui qui remporte l’épreuve de la falaise, ou alors celui qui franchira en jaune cette étape a toutes les chances de remporter le tour 2011 a-t-il fait savoir. Mais dans le même temps, seul l’habitude des coureurs camerounais sur les routes du tour et le fait que de nombreuses équipes découvrent l’obstacle de Mbé pour la première fois peuvent jouer en faveur du Cameroun. Les lions qui sont arrivés la veille de la première étape comme tous les autres cyclistes n’ont pas l’avantage du terrain. Parmi la concurrence, Middle Slovakia avec son champion Milan Bareyni, mais aussi une belle équipe suisse peu connue, mais qui pourrait surprendre.

Le Cameroun arrive en tête, mais le Burkina garde le maillot jaune
JJ. Ewong/Journalducameroun.com)/n

Tropicale Amissa Bongo: Les cyclistes camerounais bientôt en stage de préparation

C’est bien Jean Philippe Duracka qui est chargé de la préparation

Alors que de nombreux média l’avaient annoncé parti, le Directeur Technique et entraîneur national de cyclisme au Cameroun, Jean Philippe Duracka, est de retour et se prépare déjà pour le tour du Gabon: C’est vrai qu’il y a eu des petits soucis comme il y en a partout, mais je suis allé au Burkina Faso et puis j’ai pris quelques jours pour aller en France et je suis de retour, tout est ok maintenant, a-t-il déclaré. Le technicien français a aussi fait avoir qu’il se préparait déjà pour la tropicale Amissa Bongo, dont la première étape devrait connaitre une arrivée au Cameroun. Au départ, 20 cyclistes seront retenus. Il y aura un premier stage dans la région du centre. Au terme de ce stage, 4 cyclistes sortiront de la liste. Ensuite viendra la région de l’ouest qui pourra aussi fournir 4 cyclistes et enfin la région du littoral avec les même objectifs. Duracka a affirmé faire de l’étape camerounaise de la tropicale Amissa Bongo, une priorité. Une nouveauté à la fédération camerounaise de cyclisme, un code de conduite des cyclistes camerounais a été élaboré. Désormais on ne devrait plus avoir des problèmes ou des crises dans lesquelles des personnes revendiquent de l’argent en pleine course. Les coureurs doivent savoir que s’ils font bien leur travail et produisent des résultats, l’argent va suivre forcément. Mais il reste difficile de revendiquer de l’argent alors qu’on n’a pas encore suffisamment travaillé a fait savoir Duracka.

Face au camerounais, de nombreux challengers
La Tropicale Amissa Bongo, qui est en réalité le nom de baptême du tour international cycliste du Gabon, en est à sa sixième édition. Prévue du 25 au 30 janvier 2011, il comportera une étape entre le Gabon et le Cameroun, selon une annonce faite par les organisateurs il y a quelques mois. Cette étape, la deuxième, se disputera entre la ville de Bitam au nord du Gabon, et la localité d’Ebolowa au sud du Cameroun, soit 147 km. En revanche, toutes les autres étapes se dérouleront au Gabon, notamment dans les provinces du Woleu-Ntem (nord) avec deux étapes (Oyem-Bibasse-Oyem, 109 km et Oyem-Bitam, 96 km), Moyen-Ogooué (centre), deux étapes également (Ndjolé-Lambaréné, 133 km et Lambaréné-Kango, 149 km) et enfin à Libreville, la capitale, dernière étape d’une distance de 130 km en circuit fermé. Dix pays africains (Gabon (2 équipes), Kenya, Cameroun, Rwanda, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye), sont annoncés pour participer à ce tour cycliste international. Du côté des professionnels, quatre équipes issues des Tours de France et d’Afrique du Sud, sont attendus. La dernière édition courue en 2010 avait été remportée par le coureur professionnel français Antony Charteau de l’écurie BBOX Bouygues Telecom. Depuis le lancement de cette compétition cycliste en 2006, aucun coureur africain n’a remporté la moindre étape. Un mythe que l’encadreur des cyclistes camerounais voudrait dissoudre. Ebolowa c’est trop important donc on aura une préparation très solide a dit Jean Philippe Duracka.

Affiche de l’édition 2011
Amissa Bongo)/n

Cyclisme: Après le Faso, les lions indomptables du vélo sont au Rwanda

L’équipe nationale ambitionne de faire tâche d’huile sur ce tour, malgré une brève préparation.

L’équipe nationale de cyclisme a quitté le Cameroun ce lundi, 08 novembre 2010, destination Rwanda. C’est pour prendre part respectivement au championnat continental de cyclisme de Kigali, qui sera suivi deux jours après, du coup d’envoi du Tour du Rwanda 2010. L’équipe nationale est composée de six coureurs: Martinien Tega, le capitaine, Raoul Mba, Tawedi, Fotsing, Tanesop et Simo Sandeau. Ils sont supervisés par le directeur technique national, Jean Philippe Duraka, qui a rejoint l’équipe alors que son séjour en France au lendemain du grand prix cycliste Chantal Biya à Yaoundé, avait laissé libre court à toute sorte d’interprétation. Certaines informations recueillies à bonne source, faisaient état de la démission du technicien français, qui réclamait six mois d’arriérés de salaire, ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Le secrétaire général de la fédération camerounaise de cyclisme, avait dans la foulée, indiqué que tout était mis à la disposition du Dtn et qu’au moment où avait lieu cette situation, tout était réglé pour que celui-ci retrouve les lions du vélo directement au Burkina – Faso où ils s’y trouvaient dans le cadre du Tour du Faso. Chose faite puisque le Dtn avait effectivement rejoint l’équipe avec du matériel acheté en France, où il dit être allé pour un heureux évènement. Mon unique fille venait d’accoucher. J’étais grand-père pour la première fois, a-t-il expliqué avec un large sourire, lors de la sortie médiatique effectuée à Douala le week-end dernier, par la fédération camerounaise de cyclisme.

Après un début de compétition difficile, l’équipe camerounaise qui était « l’équipe à abattre » selon le Dtn, a pu se reprendre et terminer première équipe au classement par équipe du Tour du Faso. Une position que les coureurs camerounais ambitionnent de remporter également au Rwanda, malgré une préparation à la limite bâclée, puisque entre le Tour du Faso et celui du Rwanda, les lions n’ont pas eu beaucoup de temps pour effectuer une bonne préparation, mais lorsque j’étais au Burkina – Faso, j’ai laissé un programme de préparation aux cyclistes qui sont restés au pays, et ils se sont entraînés suivant ce programme, a expliqué le Dtn. Qu’à cela ne tienne, nous sommes des lions, et on fera tout pour être à la hauteur, même si on sort d’une course sur des distances plates pour la montagne assure le capitaine des lions indomptables du vélo, Martinien Téga.

Après le Tour du Rwanda, l’équipe retournera au bercail pour mettre le cap sur le Gabon quelques jours plus tard, afin de prendre part à la Tropicale Amissa Bongo. Cette compétition va frôler pour la première fois le sol camerounais, selon François Njelé, président de la fédération de cyclisme. Le premier coup de pédale sera donné à Libreville, la seconde étape se disputera à partir d’Ebolowa au Cameroun. Cette présence sur le sol camerounais, s’inscrit dans le cadre de la politique de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous région Afrique centrale, et les dirigeants voudraient que cela passe aussi par le sport, relève le président Njelé. Après la Tropicale Amissa Bongo, les cyclistes camerounais participeront au Tour du Cameroun, puis au Tour du Mali après un stage qui aura lieu dans la région de l’Extrême – Nord.


tourofrwanda.com)/n