Cameroun-Elecam : Paul Biya renouvelle le mandat de Erik Essousse

Le président de la République a pris deux décisions le 16 novembre 2023 portant nomination du directeur général et du directeur général adjoint des élections. Plusieurs défis interpellent les deux personnalités.

Erik Essousse et Abdoul Karimou sont respectivement directeur général et directeur général adjoint des élections au Cameroun pour les cinq prochaines années. Pour la première fois, le chef de l’Etat renouvelle leur mandat. Erik Essousse, nommé directeur général pour la première fois en 2017 a remplacé Abdoulaye Babale deux ans après sa nomination à ce poste. Ce dernier venait de remplacer Mohaman Sani Tanimou nommé depuis 2009.

Quant au nouvel ancien directeur général adjoint, Abdoul Karimou, il entame son deuxième mandat après avoir remplacé en 2018, Erik Essousse, son actuel supérieur qui y a exercé depuis 2009.

Les décrets présidentiels du 16 novembre dernier n’apportent pas de changement du point de vue personnel. Depuis 2018, les deux personnalités ont conduit la direction générale des élections, l’un des deux organes de Elections Cameroon. Selon le code électoral, cet organe est chargé de la préparation et de l’organisation matérielle des opérations électorales et référendaires.

A cet effet, la constitution et la conservation du fichier électoral national, l’établissement des cartes d’électeurs, l’acquisition du matériel électoral, l’établissement et la publication des listes électorales, sont entre autres attributions de cette direction.

Erik Essousse et Abdoul Karimou ont conduit ces opérations en prélude, pendant et après la présidentielle du 07 octobre 2018. Lors des élections municipales et législatives du 09 février 2020, les régionales du 06 décembre 2020 et les sénatoriales du 12 mars 2023, les mêmes personnalités ont œuvré pour le succès des scrutins, malgré des requêtes déposées par des acteurs du processus électoral.

Ainsi, la mission qui leur revient jusqu’en 2025 est d’abord de booster le fichier électoral qui contient environ 8 000 électeurs inscrits. Cette opération devra se faire dès le 1er janvier 2024. Puis, il sera question de produire des cartes et les listes électorales. Ensuite, ils devront assurer l’organisation et le bon déroulement des élections locales et la présidentielle prévues en 2025.

Cameroun : 97 684 nouveaux électeurs dans la région du Littoral

Sur les 368 119 nouveaux électeurs enregistrés, la région du Littoral a comptabilisé au 31 août 2023, 97 684 personnes nouvellement inscrites.

L’opération d’enrôlement de nouveaux électeurs  a connu un succès cette année. Le 31 août 2023, Elections Cameroon (Elecam) a officiellement mis fin à l’opération de révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire pour le compte de l’année 2023. La région du Littoral a enregistré 97 684 nouveaux électeurs, du 1er janvier  au 31 août 2023, conformément au Code électoral.

Le fichier électoral Camerounais vient donc de se renouveler. A y regarder de plus près, dans la région du Littoral, les gens se sont plus intéressés à cette opération que lors des années précédentes.  Dans les quatre départements que compte cette région, le Wouri obtient le plus grand nombre d’inscriptions, soit 70 897. Loin devant le Moungo qui a comptabilisé 17 613 nouveaux enregistrements et la Sanaga-Maritime, avec ses 6 999 inscrits. Le département du Nkam affiche le plus petit nombre, avec 2 175 nouvelles inscriptions dans le fichier électoral, à en croire DataCameroon.

D’après l’antenne régionale d’Elecam pour le Littoral, cette région connaît une hausse de plus de 17 000 inscriptions par rapport à 2022. Cette année-là, la région a inscrit 80 096 nouveaux électeurs. Cette hausse est selon l’organe en charge des élections, due aux campagnes d’information de proximité, associées à l’implication des formations politiques et la société civile engagées dans le processus démocratique. « Ils ont permis de dépasser les objectifs qui ont été assignés par la Direction générale des élections », a déclaré Elecam antenne du Littoral.

Au terme de cette opération nationale, Dr Erik Essousse, le Directeur général d’Election’s Cameroon a confié que 368 119 nouveaux électeurs ont été enrôlés entre le 1er janvier et le 31 août 2023. Parmi lesquels 229 896 hommes, 138 223 femmes, 255 742 jeunes et 444 personnes handicapées. « Les objectifs fixés pour la révision des listes électorales de 2023 ont été réalisés à hauteur de 99,47%. Par rapport à la révision des listes électorales de 2022, on note une hausse de 29.743 électeurs, soit 8,79% », révèle Elecam 

 

Cameroun : Elecam inscrit plus de 368 000 nouveaux électeurs en 2023

Le directeur général des élections Erik Essousse a exprimé sa satisfaction lors de la conférence de presse de clôture des opérations de révision au siège d’Elecam ce 1er septembre.

Le processus de révision des listes électorales pour le compte de l’année 2023 s’est achevé le jeudi 31 août 2023. Huit mois après le début de la campagne, le directeur général des élections fait le bilan. Au terme de l’opération, « Elecam a inscrit un total de 368 119 électeurs parmi lesquels 229 896 hommes ; 138 223 femmes ; 255 742 jeunes soit 160 960 hommes, 94 782 femmes ; 444 personnes handicapées dont 294 hommes et 150 femmes. Le fichier électoral national non toiletté compte à ce jour 7 523 184 électeurs », a communiqué Erik Essousse.

L’objectif de cette opération était axé sur l’inscription des jeunes, les femmes, les personnes handicapées, les minorités éthiques, les peuples autochtones dont les Pygmées et les Bororos. A terme, « les objectifs fixés pour cette révision ont été réalisés à hauteur de 99,49% ». Aussi, par rapport à la révision électorale de l’année 2022, « on note une hausse de 29 543 électeurs, soit 8,79% », a précisé le directeur général des élections.

En effet, pour le compte de l’exercice 2022, Elections Cameroon a enrôlé au total, 338 376 électeurs. Les hommes représentaient 62% (211 457), les femmes 38% (126 919), les jeunes représentent 73% (246 669), les handicapés 0,9% (305), soit une augmentation de 155 463 inscrits (85%) comparé à l’exercice 2021.

Au regard de l’augmentation du nombre d’inscrits en 2023, le directeur des élections exprime sa « totale satisfaction » ainsi que ses remerciements aux différentes acteurs impliqués. Ce sont entre autres ses collaborateurs centraux et déconcentrés, le gouvernement, les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, les partis politiques, les médias, etc.

Cameroun : dernier jour des inscriptions sur les listes électorales

Le code électoral prévoit la fin des opérations de révision des listes électorales le 31 août de chaque année en dehors des années où il y a convocation du corps électoral.

La révision des listes électorales entamée le 1er janvier dernier s’achève ce jeudi 31 août 2023. Tandis que les derniers potentiels électeurs s’enregistrent encore, Elections Cameroon procède au décompte des électeurs enrôlés en élaborant le bilan de la campagne 2023. Ce travail se fait au niveau des antennes locaux avant la centralisation des données au niveau de la direction générale des élections. Dans la région du Centre, les comptes réjouissent les responsables de la délégation régionale.

Au 31 décembre 2023, avant le toilettage du fichier, la délégation régionale Elecam du Centre aura enrôlé environ 52 000 électeurs. En 2022, après la reprise des activités suite à la pandémie à coronavirus, Elecam a enregistré 46 597 nouveaux électeurs dans le Centre. Au terme de la révision des listes l’année dernière, le fichier de la région du Centre était constitué de 1 267 020 électeurs en décembre 2022. Les chiffres sont du délégué régional d’Elecam pour le Centre, Michelle Arlette Essi.

En attendant le bouclage de l’opération ce 31 août à 23h59, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun a identifié les difficultés liées à l’augmentation du nombre d’électeurs inscrits. Ce sont entre autres l’absence des cartes nationales d’identité, l’absence des actes de naissance. Les partis politiques ne s’investissent pas assez pour mobiliser les potentiels électeurs. Mais, à cela s’ajoute, selon les citoyens, l’inefficacité des stratégies de communication employées par Elecam.

Cameroun-listes électorales : Elecam lance « la dernière ligne droite »

Elections Cameroon a procédé au lancement d’une campagne digitale d’invitation à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 août 2023.

Les affiches que publie Elecam sur les médias sociaux interpellent les citoyens camerounais. « Chers citoyens, vous avez jusqu’au 31 août 2023 pour vous inscrire sur les listes électorales (…) Hâtez-vous ». Ces publications contiennent différentes images dont la photo de l’humoriste Moustik le karismatik. Elles se succèdent en français et en anglais depuis hier. Ainsi se déroule la campagne dénommée « dernière ligne droite », lancée le 23 août 2023, invitant les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales durant cette dernière semaine consacrée à la révision.

En effet, dans sept jours, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun, Elecam, arrête l’opération de révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire national. Par cette interruption, l’institution se conforme à une prescription légale, contenue dans la loi N°2012/001du 19 avril 2012 portant code électoral, modifiée et complétée par la loi N° 2012/017 du 21 décembre 2012.

Ce texte dispose en son article 94 alinéas 1 et 2 que les « les listes électorales sont permanentes. Elles font l’objet d’une révision annuelle sur l’ensemble du territoire national. La révision annuelle des listes électorales commence le 1er janvier et s’achève le 31 août de chaque année ».

L’opération de révision des listes électorales pour le compte de l’exercice antérieure, s’est achevée le 31 août 2022. Au terme des décomptes, le directeur général des élections, Erik Essousse, a révélé les statistiques. Au total, 338 376 électeurs ont été inscrits au Cameroun en 2022, soit une augmentation de 155 463 inscrits (85%) comparé à l’exercice 2021. Au terme de l’opération, le fichier électoral non toiletté contenait 7 298 244 électeurs.

Cameroun : lancement officiel du comité multisectoriel du processus électoral

Elections Cameroon et les principaux acteurs du processus électoral ont tenu une rencontre à ce sujet à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé ce 08 août 2023.

Les consultations électorales prévues en 2025 approchent. Les acteurs du processus électoral se préparent. Ce mardi à l’hôtel Mont Fébé, le comité multisectoriel du processus électoral a officiellement été lancé. Le lancement a eu lieu au cours d’une rencontre placée sous le thème « l’implication des acteurs du processus électoral, gage d’élections inclusives, crédible et apaisées au Cameroun ».

L’objectif principal est de mettre en place un cadre de concertation permanent entre Elecam, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections, et les principaux acteurs du processus électoral. Ce cadre vise à donner aux prochaines élections des garanties pour qu’elles soient inclusives, crédibles et apaisées.

Dans son propos lors de la rencontre, le président du Conseil électoral d’Elecam a relevé la mission dudit comité. Selon Enow Abrams Egbe, le comité multisectoriel du processus électoral a pour mission de ranimer le processus électoral.

Pour ce faire, il doit servir de plateforme de travail où tous les acteurs du processus électoral ont la possibilité d’apporter leur contribution pour que les élections municipales, régionales, législatives et l’élection présidentielle de 2025 soient crédibles, inclusives et pacifique.

Après ce lancement, il est attendu des différents sous-comités les propositions en vue de mise sur pied d’une plateforme de concertation permanente.

Cameroun : plus de 103 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales

Le chiffre est d’Elections Cameroon qui fait observer une régression par rapport à cette période l’année dernière.

Trois mois après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, Elections Cameroon fait le bilan. Le décompte donne un total de 103 220 nouveaux inscrits entre le 1er janvier et le 31 mars 2023. Les statistiques affichent plus de 37 000 femmes, 75 582 jeunes et  124 personnes vivants avec un handicap. Mais selon les responsables d’Elecam, ces chiffres sont en régression par rapport à ceux de l’exercice 2022.

La raison principale en est que le processus électoral ayant conduit à l’élection des 70 sénateurs lors du scrutin du 12 mars dernier a occupé la scène politique durant les deux derniers mois. C’est du moins l’explication que donne le président du Conseil électoral. Enow Abrams Egbe reste tout de même optimiste quant à l’amélioration de la situation avec la reprise du processus d’inscription pour le compte du deuxième trimestre. L’espoir est qu’au terme du processus le 31 août prochain, le nombre de nouveaux inscrits dépasse celui de l’exercice antérieur.

En 2022 en effet, Elecam a enregistré 338 376 nouveaux électeurs, soit une augmentation de 155 463 inscrits (85%) comparé à l’exercice 2021. Au terme de l’exercice antérieur, le directeur général des élections Erik Essousse a précisé que le fichier électoral national non toiletté comportait 7 298 244 électeurs. Pour dépasser ce cap en 2023, Elecam a mis en place des stratégies de communication digitale.

Cameroun-sénatoriales 2023 : après le vote, voici la suite du processus

Au terme du scrutin du dimanche 12 mars 2023, le calendrier électoral prévoit plusieurs démarches et rendez-vous.

Le collège électoral constitué des conseillers municipaux et des conseillers régionaux a répondu présent le 12 mars  2023 à la convocation du chef de l’Etat signée du 13 janvier dernier. Selon le directeur général des élections Erik Essousse, 11 138 électeurs étaient attendus aux urnes dans les chefs-lieux des 58 départements du pays. Au terme du vote, la suite du processus électoral prévoit plusieurs actions.

En effet, au terme du scrutin, s’en est suivie centralisation des résultats de l’élection, puis transmission et acheminement à la délégation régionale Elecam. Au plus tard le 14 mars, les procès-verbaux doivent être transmis à la Commission de régionale de supervision. Après les travaux de ladite commission, elle transmet les procès-verbaux à la Commission générale de recensement des votes au plus tard le 17 mars 2023.  Entre le 12 et le 14 mars 2023, les partis politiques, candidats ou institutions ayant qualité ont la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel en vue du contentieux post-électoral.

Le Conseil constitutionnel tiendra  sa séance de travail du 22 au 27 mars au plus tard. L’institution va procéder à la proclamation des résultats de l’élection des sénateurs du 12 mars 2023, le lundi 27 mars 2023 au plus tard. Le 6 avril, le président de la République nomme par décret les 30 autres sénateurs. La session ordinaire de plein droit du Sénat s’ouvrira ainsi le 11 avril 2023.

Cameroun : fin des élections sénatoriales sans incident majeur

Selon le ministre de l’Administration territoriale et le directeur général des élections, le scrutin s’est déroulé dans la paix et la sérénité.

Elections Cameroon et l’administration sont unanimes sur la question. Les élections sénatoriales du 12 mars 2023 n’ont connu aucun incident dans les 198 bureaux de vote repartis dans les 58 départements que compte le pays. Le scrutin auquel ont participé 10 partis politiques a débuté  à 8h et s’est achevé à 18h. 11 138 électeurs, 843 conseillers régionaux et 10 272 conseillers municipaux, étaient attendus dans les isoloirs dont 8 217 hommes, 2 921 femmes et 770 jeunes.

Au terme de l’élection, le ministre de l’administration, « globalement, l’élection des sénateurs s’est déroulée ce dimanche dans un climat de paix et de sécurité dans toutes  les circonscriptions administratives. Plus de 3 000 observateurs nationaux et internationaux ont été  accrédités par le ministère de l’Administration territoriale. Ils ont sillonné les 10 régions du pays.

Pour l’instant, les autorités administratives des 58 départements du pays ne signalent aucun fait majeur de nature à porter atteinte  à la crédibilité des résultats de ce scrutin lorsqu’ils seront publiés les instances compétentes (…) Je demande à tous les partis  politiques ayant pris part à cette élection d’attendre les résultats officiels et de les accueillir dans un esprit de fairplay et de maturité  politique », a déclaré Paul Atanga Nji dimanche en soirée.

Pour sa part, le directeur générale des élections a fait le point de la journée de vote. « Le scrutin en vue de l’élection des sénateurs de ce jour s’est tenue dans de bonnes conditions dans tous les chefs-lieux des départements des 10 régions. (…) le matériel électoral, les documents électoraux et le matériel anti-Covid étaient  disponibles dans les bureaux de vote. Les présidents  et membres des commissions locales des votes étaient présents dans les bureaux de vote. Ils ont assuré le bon déroulement du vote des électeurs sénatoriaux dans la sérénité, le calme (…) Aucun incident majeur n’a été signalé durant le vote », a déclaré Erik Essousse dimanche soir.

Cameroun-sénatoriales 2023 : les prescriptions d’Elecam aux observateurs électoraux

L’organe en charge de l’organisation matérielle de l’élection des sénateurs du 12 mars 2023 a rencontré les observateurs accrédités ce  09 mars à Yaoundé-Bastos.

198 bureaux de vote repartis dans les 58 départements attendent les conseillers régionaux et les conseillers municipaux pour le vote des 70 sénateurs dimanche prochain. Pour  l’observation du scrutin, 45 dossiers d’accréditation ont été reçus au ministère de l’Administration territoriale (Minat).

A trois jours de la tenue des 3è élections sénatoriales de l’histoire du Cameroun, Elections Cameroon rencontre les observateurs électoraux. Présidée par le directeur général des élections Erik Essousse, la rencontre a vu la participation des administrations spécialisées intervenant dans le processus électoral, outre les observateurs accrédités par le Minat.

Au cours des échanges, le directeur général des élections demande aux observateurs de rester fidèles à l’accomplissement de leur mission. Celle-ci consiste en la surveillance citoyenne du scrutin afin l’exposition d’éventuelles irrégularités dans le processus, l’évaluation du déroulement du vote en se basant sur  la norme internationale, etc.

Pour cela, le directeur général des élections leur recommande rigueur, professionnalisme et d’être « objectifs, qu’ils fassent des rapports qui rapportent ce qu’ils ont vu, respectent les procédures qui sont en place pour une élection transparente, qu’ils aient le comportement qui respecte le code de conduite de l’observateur national et international », confie Erik Essousse à la presse.

Les acteurs en charge de la sécurité, la police et la gendarmerie assurent que les mesures ont été prises pour que les consultations se fassent en toute sérénité. Référence est faite en particulier aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là-bas, les séparatistes promettent d’empêcher la tenue du scrutin au terme duquel, le chef de l’Etat nommera 30 sénateurs (trois par région) pour compléter le nombre à 100 sénateurs.

Cameroun-élections 2023 : Elecam rassure quant à l’aspect sécuritaire

Le directeur général adjoint des élections Abdoulkarimou a donné les assurances au cours d’un débat sur la télévision nationale.

Les élections sénatoriales du 12 mars 2023 vont se dérouler en toute sécurité. Les dispositions ont été prises pour assurer la protection des électeurs, des organisateurs et des bureaux de votes. Dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord en crise sécuritaire, tout est fait pour que le scrutin se déroule sans incident. C’est du moins ce qu’a affirmé le directeur général adjoint des élections sur le plateau de l’émission « Scène de presse » du dimanche 19 février 2023.

Pour ces élections, les conseillers régionaux et les conseillers municipaux ont l’obligation légale ont l’obligation d’accomplir leur devoir de grands électeurs. A cet effet, au cours  du débat, le responsable d’Elections Cameroon a assuré que les membres du collège électoral vont bénéficier d’accompagnements sécuritaires. Sans vouloir  dévoiler  la stratégie mise en place pour ce faire, Abdoulkarimou a précisé que les acteurs impliqués ont pris des mesures appropriées.

Ce sont entre autres le ministère de l’Administration territoriale, le ministère en charge de la Défense, la Sûreté nationale.

Ces déclarations viennent rassurer l’opinion qui s’inquiète à la suite de la mort de deux responsables territoriaux d’Elecam en zone de crise. Ils auraient été exécutés par les séparatistes qui sont contre la tenue des élections sénatoriales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cameroun-contentieux préélectoral : le Conseil constitutionnel statue sur les 13 recours reçus

Le juge du contentieux électoral examine les requêtes introduites par des partis politiques à la suite du rejet de leurs listes de candidature par le Conseil électoral.

Le Conseil constitutionnel va bientôt prononcer son verdict à propos du rejet ou de l’admission de certaines listes de candidature par le Conseil électoral. Au total, 13 recours sont en examen devant cette institution. Ce mercredi marque le début des débats entre les membres du Conseil et les partis politiques ou candidats concernés.

Le 07 février dernier, le président du Conseil électoral Enow Abrams Egbe a dans sa communication, indiqué que 22 listes sur 32 de 10 partis politiques sur 13 ont été retenues. 10 listes ont connu le rejet et plusieurs  partis politiques ou candidats insatisfaits ont saisi l’instance.

Pour la majorité des recours, comme ceux de l’UPC ou de la JDC, les prétentions des demandeurs concernent la réhabilitation de leurs listes de candidature, l’annulation des listes de leurs  concurrents, etc. les débats se déroulent au siège provisoire du Conseil constitutionnel au Palais des Congrès de Yaoundé. Au terme de l’audience, les conclusions du Conseil constitutionnel vont soit entériner le rejet décidé par le Conseil électoral d’ELECAM, soit la réhabilitation de certaines listes rejetées.

Cameroun-sénatoriales 2023 : la JDC conteste le rejet de sa liste de candidature

Le parti politique dépose deux requêtes devant le Conseil constitutionnel après le rejet de sa liste de candidature dans la région du Centre.

Après la publication des listes de candidature acceptées à l’unanimité par les membres du Conseil électoral, le processus électoral se poursuit. Cette fois, devant  le Conseil constitutionnel. L’un des trois partis politiques dont les listes de candidatures ont été rejetées a saisi le Conseil constitutionnel de deux requêtes mardi 07 février au soir.

La Jeunesse démocratique du Cameroun (Jdc) conteste dans l’une des requêtes le rejet de sa liste de candidature dans la région du Centre. Dans l’autre requête, le parti politique demande l’invalidation des listes de candidature du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et du Front démocratique du Cameroun (Fdc) dans la même région.

Or, selon le Conseil électoral, les listes de la Jdc, le l’Union des populations du Cameroun (Upc) et de l’Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation (Ucdi) ont été rejetées pour les motifs communs. Il manque certaines pièces dans les dossiers de candidature de ces partis. L’autorité ayant investi la liste n’a pas la qualité  légale ; aucune pièce ne justifie le versement du cautionnement pour tous les candidats ; certaines pièces comme le bulletin N°3 du casier judiciaire et le certificat de nationalité manquent dans le dossier des candidats.

Tout compte fait, suite à sa saisine, le Conseil constitutionnel dispose de 24 heures pour notifier ces requêtes à Elecam, au ministère de l’Administration territoriale et aux deux partis concernés. Le Rdpc, le Fdc peuvent ou non produire des mémoires en réponse dans un délai de 24 heures suivant la communication ou l’affichage des requêtes, selon l’article 130 alinéa 5 du code électoral. Les autres partis politiques, les candidats à l’élection ou les agents du gouvernement peuvent encore saisir le Conseil constitutionnel jusqu’au jeudi 09 février 2023 à minuit.

Cameroun-Elections sénatoriales : un responsable d’ELECAM abattu à Bamenda

Gilbert Yufola a reçu plusieurs balles à l’entrée de la sa résidence à Bamenda le 18 janvier 2023.

L’antenne d’Elections Cameroon (Elecam) de l’arrondissement de Jakiri, département du Bui, région du Nord-Ouest a perdu son chef. Gilbert Yafola a été tué mercredi dernier à sa résidence dans la ville de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest, l’une des deux régions en crise depuis 2016. Selon le gouverneur de la région, « il a été abattu par des terroristes (…) Il a reçu plusieurs balles alors qu’il était devant le portail de sa résidence à Bamenda », a confié Adolphe Lele Lafrique aux médias.

L’acte attribué aux séparatistes arrive cinq jours après la convocation du collège électoral pour l’élection des sénateurs le 12 mars 2023 par le chef de l’Etat Paul Biya. Au lendemain de la publication du décret y relatif, les leaders séparatistes ont partagé un communiqué sur les réseaux sociaux interdisant la tenue des élections sénatoriales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et menaçant de s’en prendre à ceux qui participent au processus électoral.

« Les élections convoquées par le Cameroun le 12 mars sont interdites. Tous les facilitateurs du génocide et du colonialisme qui tentent de légitimer la domination étrangère seront arrêtés. Ambazonia ne tolérera plus jamais la légitimation des meurtriers et des imposteurs sur notre terre. Gloire au pays des braves », a déclaré le nommé Dr Cho Ayaba sur Twitter. Ces paroles ont ainsi été suivies d’actes faisant une victime.

Pour la suite du processus électoral, la situation nécessite à cet effet des dispositions sécuritaires et administratives particulières. Au moment où la tuerie survient, l’organe en charge de l’organe matérielle des élections doit assurer la continuité du service à Jakiri. Les forces de défenses et de sécurité sont encore plus sollicitées pour maîtriser les élans des séparatistes.

Cameroun-Ordre des médecins : la présidence de la République prescrit l’objectivité et la transparence

Dans un courrier dont la copie se retrouve sur les réseaux sociaux, le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République dit répercuter les instructions présidentielles à la primature.

Les controverses au sein de l’Ordre national des médecins du Cameroun depuis mars 2022 provoquent la réaction de la présidence de la République. Dans une correspondance, le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh s’adresse au secrétaire général des services du Premier ministre Séraphin Magloire Fouda.

« J’ai l’honneur de vous répercuter les très hautes instructions de monsieur le président de la République vous prescrivant de prendre, en liaison avec le Minsanté (ministre de la Santé publique Ndlr), toutes les disposions utiles et nécessaires permettant de garantir l’organisation de l’élection du bureau de l’Ordre national des médecins du Cameroun, dans des  conditions de sérénité, d’objectivité et de transparence », peut-on lire.

Cette correspondance date du 16 janvier 2023. Cette soirée-là, le ministre de la Santé publique a posté un message sur Twitter, renvoyant les élections de l’Ordre national des médecins prévues ce 18 janvier, à une date ultérieure. Ces élections n’ont pas eu lieu au cours de l’assemblée générale du 29 décembre dernier, en raison des irrégularités décriées dans le processus électoral par les concernés.

Pourtant, c’est depuis mars 2022 que ces élections se préparent, avec l’expiration du mandat de l’exécutif sortant et sans moyen légal de le proroger. L’Ordre est alors confronté à une nécessité de réforme. Celle-ci conduit à la révision des textes organiques et à l’adoption d’un code électoral avant la convocation des électeurs pour le 29 décembre 2022.

 Mais, le fichier électoral contenant 3 600 électeurs enregistrés ne bénéficie pas de l’unanimité pour procéder au vote du nouveau président parmi les sept candidats en lice. Un toilettage s’en suit et seuls 1 500 électeurs restent. Le système de procuration est aussi exclu. Le Minsanté sollicite l’expertise d’Elections Cameroon. Mais jusque-là, les plaintes persistent, ce qui explique le nouveau report.

Selon le ministre Manaouda Malachie, certains candidats disent n’avoir pas entre le 29 décembre et le 18 février, les moyens de faire revenir les électeurs. D’autres disent qu’un report permettra à certains électeurs de se mettre en règle pour pouvoir participer à l’élection le moment venu. Tout compte fait, la nouvelle date de l’assemblée générale élective reste attendue.

Cameroun : Manaouda reporte encore les élections à l’Ordre national des médecins

Le ministre de la Santé publique l’a fait savoir à travers une publication sur les réseaux sociaux le lundi 16 janvier 2023 au soir.

Rebondissement ! Une fois de plus, les élections au sein de l’Ordre  national des médecins du Cameroun n’auront pas lieu à la date prévue. Initialement annoncées pour le 28 décembre dernier, elles ont été reprogrammées au 18 janvier 2023. Deux jours avant, elles sont de nouveau renvoyées. Et le ministre qui renvoie ne donne pas la nouvelle date.

 « Je voudrais porter à l’attention de tous les médecins que les élections au sein des organes de l’Ordre national  des médecins du Cameroun sont renvoyées sine die. J’’exhorte cependant les uns et les autres à demeurer mobilisés et déterminés pour construire un Ordre fort et viable », a écrit le ministre sur le réseau social Twitter.

Pourtant, c’est la même personnalité qui a annoncé il y a quelques jours, la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de l’Ordre pour le 18 janvier 2023. Au cours de cette rencontre, les médecins allaient choisir les nouveaux responsables de l’Ordre. Avant cet événement, Manaouda Malachie a dit prendre des dispositions pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions et dans la transparence. C’est ainsi qu’il a rassemblé le 06 janvier dernier, les sept candidats à la présidence de l’Ordre pour une concertation. Celle-ci a  été précédée du toilettage du fichier électoral, comme le patron de la Santé l’a indiqué.

Mais, au sortir de cette rencontre, certains candidats ont exprimé des insatisfactions sur les modalités des élections. Quelques jours plus tard, cinq d’entre eux ont uni leurs voix pour dénoncer ce qui bloque les élections dans les coulisses de l’Ordre. Aussi, dans ce feuilleton à rebondissements et de nuages, le ministre de Santé a sollicité, pour voir clair,  l’expertise d’Elections Cameroon (ELECAM), l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections locales, parlementaires et de l’élection présidentielle au Cameroun.

Ainsi, avec toutes ces dispositions, l’on s’interroge sur le nouveau report des élections. La situation de l’Ordre national des médecins du Cameroun semble donc être plus profonde que ce qui laisse voir. Si tel est le cas, elle nécessite de ce fait un peu plus de temps pour « construire un Ordre fort et viable ».

Cameroun-Bertoua : lancement officiel de la révision des listes électorales

Une délégation d’ELECAM, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun, a séjourné les mardi 03 et mercredi 04 janvier 2023 dans la région de l’Est.

Inscrire le maximum d’électeurs sur les listes, c’est l’objectif que se fixe Elections Cameroon à l’entame du processus de révision des listes électorales. Pour l’année 2023 qui est en cours, ELECAM met davantage l’accent sur l’inclusion sociale. L’organe compte ainsi améliorer l’inscription des femmes, des minorités et des personnes vivant avec un handicap. Dans ce sillage, une équipe conduite par le directeur général des élections officiellement  ouvert le bal le 04 janvier 2023 dans la région du soleil levant.

Erik Essoussè et sa suite ont d’abord tenu une séance de travail avec les autorités administratives, puis avec le vice-recteur avant de se rendre au point d’inscription de l’université de Bertoua. Ce dernier se trouve au quartier Kano à la Faculté des sciences juridiques et politiques. A cette occasion, Erik Essoussè a échangé avec les étudiants sur le processus électoral, la transparence, le vote électronique, avant de remettre des lots à certains étudiants.

Après le campus, la délégation d’ELECAM a visité la chefferie de Bororo à Mandjou, à la périphérie de Bertoua. Cette chefferie abrite un point spécial d’inscription facilitant l’accès à la révision des listes aux minorités Bororo.

L’opération de révision des listes électorales est prévue chaque année entre le 1er janvier et  le 31 août. Au terme du processus l’année dernière, le fichier électoral d’ELECAM a enregistré un peu plus de 7 millions d’électeurs. En début d’année 2023, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a renouvelé son objectif d’atteindre au moins 11 millions d’inscrits sur les listes électorales d’ici la fin du processus. D’autres partis politiques comme le RDPC, l’UNDP, encouragent les citoyens à aller s’inscrire. Le MRC est entré dans la danse tout en plaidant pour l’enrôlement effectif et la transparence du fichier électoral lors des élections.

Cameroun-sénatoriales 2023 : ELECAM se mobilise pour l’organisation du scrutin

Le directeur des élections Erik Essoussè a donné les assurances à propos suite à l’annonce du président de la République  le 31 décembre 2022.

C’est confirmé depuis le 31 décembre dernier. Les élections sénatoriales se tiendront au Cameroun pour la troisième fois au cours de l’année 2023 qui vient de  commencer. Le président Paul Biya en a fait une annonce dans son discours de fin d’année 2022. En attendant la convocation du corps électoral, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun peaufine la préparation.

  Elections Cameroon (Elecam) par la voix de son directeur des élections assure que tout sera prêt pour le déroulement de ces élections. « Nous apprêtons les listes électorales et vous savez  que comme c’est le scrutin indirect ce sont  les conseillers régionaux et municipaux qui vont élire les sénateurs. Donc nous travaillons déjà sur  les listes, les cartes d’électeurs, les urnes, les isoloirs, tout ce qui permet que le scrutin ait  lieu le jour dit », a déclaré Erik Essoussè sur les antennes de la Crtv.

 Pour le directeur des élections, « le toilettage des listes est en cours. Nous le faisons en sorte  que nous puissions élaguer les décédés, élaguer les noms de ceux n’ont plu la capacité électorale et surtout de faire en sorte que le fichier soit crédible. Ce qui veut dire en d’autres termes qu’il y a les conseillers municipaux qui ont été élus lors du double scrutin dernier, et les conseillers régionaux qui ont été élus en décembre 2020 qui vont maintenant constituer le fichier électoral. Ce qui nous donne un fichier autour de 11 mille électeurs. Les conseillers municipaux sont autour de 10 600 et les conseillers régionaux sont autour de 870 en tenant compte des décès », assure-t-il.

Dans le même sillage, ELECAM compte  sur les ressources pour mener à bien le scrutin. Le directeur des élections annonce la formation du personnel d’ELECAM, celle des membres des commissions de recensement des votes. En tout, « nous travaillons au jour le jour. Il n’y a pas d’inquiétude », rassure Erik Essoussè.

Cameroun-élections crédibles : ELECAM à la rencontre des acteurs du processus électoral

Le Conseil électoral d’Elections Cameroun a entamé le 19 septembre 2022 une série de rencontres. Ces réunions concernent les parties prenantes du processus électoral, à l’instar du Conseil constitutionnel.

Le calendrier électoral prévoit les élections sénatoriales en 2023. Suivront en 2025, les élections législatives, régionales, municipales et l’élection présidentielle. En vue d’assurer la liberté, la transparence, la justesse, la crédibilité, la régularité et l’impartialité de ces différents  scrutins, le Conseil électoral a initié une suite de concertations depuis le 19 septembre 2022.

En quatre jours, l’instance en charge de l’organisation matérielle des élections a tenu des réunions avec au moins quatre institutions. La plus  récente est la concertation avec le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique Mounouna Foutsou. Au cours de cette rencontre tenue le 22 septembre 2022, les échanges ont porté sur un sujet principal. Il s’agit de l’évaluation des différentes stratégies pour encourager les jeunes à s’impliquer davantage dans le processus électoral au Cameroun.

ELECAM se concerte avec ses partenaires locaux
ELECAM au à la CNDH

Le même jour et dans la même veine, une délégation de huit personnes a rendu une visite  de travail à une autre institution. La vice-présidente du Conseil électoral Amugu née Pauline Marie Ekobena accompagnée de sept hommes ont échangé avec la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh). Les concertations ont porté sur l’évaluation des progrès effectués les dix dernières années dans le respect des droits de l’homme par Elecam dans le processus électoral.

ELECAM se concerte avec ses partenaires locaux
Le Conseil électoral au ministère de l’Administration territoriale

Le 20 septembre dernier, le président du Conseil électoral Enow Abrams Egbe a conduit une délégation au ministère de l’Administration territoriale. Le ministre Paul Atanga Nji a reçu en audience cette équipe.

Lors de cette concertation, les deux parties ont échangé sur plusieurs points. Ce sont par exemple le soutien sollicité par Elecam en vue de la fermeture de certains postes d’identification qui freinent les inscriptions sur les listes électorales ; la compilation d’une liste actualisée des partis politiques légalisés ; le soutien au fonctionnement des commissions paritaires locales.

ELECAM se concerte avec ses partenaires locaux
Le Conseil électoral rencontre le Conseil constitutionnel

Toujours dans le cadre de cette série de réunions, le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana a reçu en Audience le président de Conseil électoral. La rencontre du 20 septembre a eu pour objet l’harmonisation des rapports des différentes commissions de vote.

La série de rencontres qui se déroule depuis quelques jours se poursuivra jusqu’au 13 novembre prochain. Elle commence quelque temps après la clôture des inscriptions sur les listes électorales.

Cameroun-ELECAM : plus de 338 000 nouveaux électeurs inscrits en 2022

Les chiffres communiqués par le directeur général des élections Eric Essousse présentent une hausse de 85% comparés à ceux de 2021.

 

Les  opérations d’inscriptions sur les listes électorales pour le compte de l’exercice 2022 sont closes depuis le 31 août 2022. Au terme d’un travail de huit mois, Elections Cameroon (Elecam) fait le bilan. Pour Eric Essousse, les comptes sont bons. Au total, 338 376 électeurs ont été inscrits au Cameroon en 2022, soit une augmentation de 155 463 inscrits (85%) comparé à l’exercice 2021.

Ce chiffre est reparti selon les couches sociales. Les hommes représentent 62% (211 457), les femmes 38% (126 919), les jeunes représentent 73% (246 669), les handicapés 0,9% (305). Les jeunes occupent ainsi le premier rang des nouveaux inscrits au cours de l’opération 2022.

Selon Elecam, l’engagement de la jeunesse et l’augmentation des performances constituent deux points de satisfaction. «Nous constatons avec satisfaction que l’objectif fixé a été atteint. 73% d’inscrits sont des jeunes », déclare Eric Essousse le 1er septembre 2022 au cours d’un point de presse.

Par ailleurs, l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun précise que le fichier électoral national non toiletté 7 298 244 électeurs. 3 905 642 sont des hommes (54%), 3 392 542 sont des femmes (46%), 2 757 718 sont des jeunes (38%), et 34 205 sont des handicapés (0,5%).

Cameroun : plus de 35 000 nouveaux électeurs inscrits dans l’Extrême-Nord

Les membres du Conseil électoral d’Elections Cameroon ont présenté ce chiffre mercredi 31 août 2022 à Maroua.

 

Les inscriptions sur les listes électorales pour le compte de l’année 2022 se sont achevées mercredi 31 août 2022 sur l’ensemble du territoire  camerounais. A terme, l’institution chargée de l’organisation matérielle des élections dresse le bilan régional du travail accompli. Au cours de la période allant du 1er janvier au 31 août  2022, les équipes d’Elecam ont enregistré plus de 35 000 nouveaux électeurs dans la région de l’Extrême-Nord.

Les membres du Conseil électoral en mission dans la plus belle des régions ont rendu publique cette performance hier à Maroua. Les agents déployés sur le terrain ont pu parvenir à ce chiffre en dépit des obstacles rencontrés. Ces derniers sont l’insécurité liée aux attaques sporadiques de la secte islamiste Boko Haram, et l’enclavement des zones périphériques. Au terme du travail abattu par leurs collaborateurs, les membres du conseil électoral leur ont exprimé leur reconnaissance au micro de nos confrères de la Crtv.

«  Nos collaborateurs se sont battus pour avoir ces résultats. Nous avons des vrais battants ici à l’Extrême-Nord que je profite pour féliciter. L’Extrême-Nord c’est un vrai grenier de voix pour les élections. Et si nos collaborateurs sont arrivés à ce chiffre, c’est donc dire qu’ils ont  vraiment mouillé le maillot », a déclaré l’un d’eux.

Ces 35 000 électeurs font partie des 7 millions d’électeurs enregistrés à la clôture des opérations d’inscription le 31 août 2022, selon le directeur général des Elections Eric Essousse. Au moment où la période des inscriptions sur les listes électorales s’achève, les membres du Conseil électoral ont appelé à plus de mobilisation pour les prochaines échéances. Ils ont ainsi les partis politiques, la société civile et la presse à sensibiliser davantage les citoyens en âge de voter.

Cameroun : Paul Biya redonne la légitimité à 12 membres du Conseil électoral d’Elecam

Un décret du président de la République Paul Biya nomme deux nouvelles personnalités au sein dudit Conseil, tandis qu’un autre décret renouvelle le mandat de 12 membres forclos depuis au moins un an.

Le chef de l’Etat a signé ces deux décrets mardi 12 juillet 2022. Le décret N°2022/298 porte nomination de deux membres du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam). Il s’agit de Clémence Claire Epoh née Ngo Hagbe Bell et Nga Gaspar Thairinyuy. Ils remplacent respectivement Delphine Tsanga Tsogo décédée en juillet 2020 et Mbu Peter décédé dans la nuit du 16 juin 2022 des suites d’un accident de la circulation sur l’axe Abong-Bang-Bertoua.

Le décret N°2022/297 porte renouvellement du mandat du président, du vice-président et de certains membres du Conseil électoral d’Elections Cameroon pour une période de quatre ans. Il s’agit du président Enow Abrams Egbe ; de la vice-présidente Amugu née Abena Ekobena Appoline Marie. 10 membres de ce Conseil ont aussi vu leur mandat renouvelé pour une période de quatre ans.

Il s’agit de Cécile Bomba Nkolo ; Njeuma née Dorothy Limunga Effange ; Sadou Daoudou née Lady Bawa ; Adamou Ali ; Dieudonné Belel Amougou ; Pierre Roger Efandene Bekono ; Thomas Ejake Mbonda ; Haman Dahirou ; Jules Mana Nschwangele et Elie Mbonda.

Arrivé à expiration depuis des mois pour certains et depuis plus d’un an pour d’autres dont le président, le mandat de ces membres qui court depuis le 25 mars 2017, vient d’être renouvelé. Jusqu’ici, seuls quatre membres jouissaient encore d’un mandat légitime. Ainsi, pendant les quatre prochaines années, ces 14 membres feront partie des 18 qui vont exercer au sein du Conseil électoral, l’un des deux organes d’Elections Cameroon.

 Elecam est l’institution chargée de la gestion, de la supervision de l’ensemble du processus électoral et référendaire au Cameroun. Au regard du calendrier électoral du pays, ces personnalités de concert avec la direction générale des élections vont assurer la supervision des opérations électorales lors des sénatoriales de 2023, de la présidentielle, des législatives, municipales et régionales de 2025.

Cameroun : Elecam lance une campagne pour booster l’inscription des électeurs

Elections Cameroon organise une vaste campagne nationale de sensibilisation et d’éducation pour encourager l’inscription sur les listes électorales.

La campagne de 10 jours a été lancée le lundi 6 juin et se terminera le 16 juin 2022. Elle se déroulera simultanément au service central et dans les antennes régionales d’Elecam.

Elecam va procéder par une harmonisation des actions de communication de la campagne. Elle sera menée au niveau national et régional et se fera par l’utilisation des plateformes de médias sociaux et des médias audiovisuels de l’institution.

Grâce à l’utilisation de leurs plateformes Facebook et Twitter, les responsables d’Elecam ont révélé qu’ils ont pour objectif d’obtenir une plus grande proportion d’électeurs potentiels sur l’ensemble du territoire national. Dans ce sillage, les responsables précise qu’ils ont décidé d’engager des influenceurs de médias sociaux bien connus et largement suivis.

Les influenceurs se concentreront sur la diffusion des messages de sensibilisation et éducatifs et surveilleront de manière approfondie l’espace des médias sociaux.

Au niveau des dix antennes régionales d’Elecam, des équipes spécialisées s’appuieront sur des programmes très appréciés des radios publiques, des radios privées et communautaires pour mener des actions de sensibilisation.

Les équipes et les responsables ajoutées créeront également des plateformes de partage d’informations et de discussions éducatives avec des associations locales, des groupes sociaux, des organisations de la société civile dans les communautés à travers les dix régions du pays.

 »La participation active des femmes au processus électoral est le besoin de l’heure pour une génération autonome. Les femmes s’enrôlent » est un message conçu pour la campagne par Elecam. Les responsables ont noté que l’inscription est la première étape de la participation électorale.

La campagne en cours est la deuxième campagne menée par Elecam cette année dans le but de renforcer l’inscription des électeurs. La première campagne a eu lieu au mois de février, ciblant les jeunes en âge de voter.

Cameroun : plus de 90.000 nouveaux inscrits en 2022 sur les listes électorales

C’est le bilan à mi-parcours dressé par le président du conseil électoral Enow Abrams Egbe. C’était au cours de la 1ere session du conseil électoral d’Elecam qui s’est tenue ce 24 mars à Yaoundé.

Quatre-vingt-dix milles quatre cent trente-deux (90 432) nouveaux inscrits contre vingt-mille huit cent quarante-neuf (20 849) en 2021, soit une augmentation de 76,95%. Tel est le bilan d’étape rendu public par le président du conseil électoral d’Elecam ce 24 mars, devant ses pairs membres du conseil électoral réunis dans le cadre de  la 1ere session ordinaire dudit conseil.
Lancée le 2 janvier dernier conformément à l’article 74 alinéa 2 du code électoral portant sur la révision annuelle des listes électorales, l’opération menée depuis cette date par Elecam a permis de porter le fichier électoral à un total de 7 050 280 à la date d’aujourd’hui. Une performance que salue Enow Abrams Egbe.
 
« Avec le même élan, nous espérons atteindre de meilleures performances dans les semaines à venir, sous réserves bien entendu, d’une implication plus optimiste des acteurs du processus électoral, notamment les partis politiques membres des commissions mixtes de révision des listes électorales, que je tiens d’ailleurs à saluer pour les efforts consentis dans le sens d’élargir l’assiette électorale » a ajouté le président du Conseil électoral d’Elecam.
Dans les autres points abordés par le conseil électoral, le contrôle et la supervision des activités de la Direction Générale des Elections, en application des dispositions
des articles 8, 9, 10, 11, 18 et suivants du Code électoral. Il s’agira en l’occurrence, et principalement, la reddition des comptes de l’exercice 2021.

Cameroun : Elecam enrôle 400 jeunes dans le Sud-Ouest

C’est le bilan de la campagne spéciale d’enregistrement menée par l’institution durant le mois de février dans toute la région.

Filet tendu à la jeunesse de la région du Sud-Ouest Cameroun, Elections Cameroon, Elecam rentre satisfait de sa pêche aux électeurs dans l’une des régions en crise. En 10 jours, l’institution a réussi à faire enregistrer 400 jeunes dans ses listes électorales. Même si, le taux espéré au départ était de 750 jeunes.

Selon les autorités de l’organe, le plus grand taux d’enrôlement s’est fait le 11 février, jour de célébration de la fête de la jeunesse. Elles expliquent cela par l’euphorie et toutes les activités culturelles qui régnaient ce jour-là et qui ont rendu les choses faciles.

La  campagne d’inscription sur les listes électorales s’est couplée à plusieurs autres activités. « Les 10 jours de campagne se sont articulés autour de l’éducation et la sensibilisation des jeunes», déclare le délégué régional d’Elecam au Sud-Ouest, Mewano Divine.

Les équipes d’inscriptions se sont mobilisées dans les différentes zones de recueillement des jeunes pour la sensibilisation. Elles se sont par exemple rendues dans des commissariats et postes de police, question de faire inscrire ceux qui sont en train d’établir ou retirer leurs cartes nationales d’identité. Les marchés et autres grands carrefours ont aussi été des points d’enrôlement favorables.

Une démarche qu’Elecam effectue considérant que la jeunesse est l’avenir. Et il paraît donc nécessaire de mouler celle-ci dans les méandres du processus électoral.

« Partant du postulat que les jeunes sont nos futurs leaders, il a donc paru important de leur faire comprendre la pertinence et la nécessité de leur participation au processus électoral. L’inscription des électeurs est la phase la plus importante au niveau de l’organisation des élections. Les jeunes ont le droit de voter et d’être voté. Et cela ne peut être possible qu’à la suite des inscriptions, » explique Mewano Divine.

A la fin de cette campagne, la région du Sud-Ouest compte désormais 1.450 jeunes inscrits sur les listes électorales.

Cameroun : à l’Extrême-Nord, l’insécurité et l’absence de CNI paralysent toujours les inscriptions sur les listes électorales

A la clôture du processus d’enrôlement le 31 août 2021, la Délégation régionale d’Elections Cameroon a pointé ces obstacles pour justifier le faible engouement observé.

 

 

 

Le processus d’enrôlement des citoyens en âge de voter a pris fin hier pour le compte de l’année 2021. Interviewé au 20h30 de la CRTV, le délégué régional d’Elections Cameroon (Elecam)pour l’Extrême-Nord a signifié que la crise sécuritaire (qui a débuté en 2014) et la situation de plusieurs citoyens sans cartes nationales d’identité,  ont à nouveau été des obstacles à l’inscription de plusieurs citoyens sur les listes électorales.

Les équipes d’Elections Cameroon chargées de faire inscrire les populations en ont enrôlé environ 15 000 personnes, mais se sont régulièrement heurtées aux nombreux problèmes d’absence de carte d’identité chez les habitants. Notamment au sein de la population des déplacés du fait de la guerre contre la secte terroriste Boko-Haram. A côté de ceux qui ont perdue leurs cartes d’identité pendant la fuite des violences, il y en a qui n’en n’ont jamais disposées.

La campagne d’inscription sur les listes électorales pour l’année 2021 qui consistait en la révision des fichiers s’est achevée le 31 août. Elle a été lancée, de façon symbolique, le 5 janvier à Garoua, chef-lieu de la région du Nord.

Cameroun : Elecam fait le point des inscriptions sur les listes électorales

C’était au cours de la deuxième session ordinaire du conseil électoral d’Elecam qui s’est tenu ce 7 juillet 2021 au palais des sports de Yaoundé.

6 millions 927 859 inscrits sur les listes électorales. C’est le bilan dressé par le président du conseil électoral d’Elecam devant ses pairs ce mercredi 7 juillet, au cours de sa 2e session annuelle. Selon Enow Abraham Egbe, ce bilan a été obtenu grâce aux 71 048 nouvelles inscriptions enregistrées depuis le début de l’année.

Les perspectives en début d’année laissaient pourtant croire à des chiffres au plus bas. Seuls 24 000 personnes avaient en effet jugés nécessaires de s’inscrire sur les listes électorales au 1er trimestre de l’année, contre plus de 50 000 au deuxième trimestre, soit le double. A un mois de la clôture des inscriptions sur les listes électorales prévue à la date du 31 aout prochain, l’expectative d’un rebond au niveau des inscriptions est envisagée.

 La 2e session du conseil électoral a également été l’occasion pour son président de rappeler l’état d’avancement des projets de cette organisation. Il a ainsi été révélé que l’institution avait fait son grand retour sur les réseaux sociaux, après le piratage dont il avait été l’objet l’année dernière. Sur Facebook, Twitter, Instagram, et même Tik Tok – réseaux social réservé aux plus jeunes -, Elecam est de nouveau en contact direct avec son public.

Dans  le  cadre  de  la  coopération entre  ELECAM  et USICES (United   States   International   Center   for   Electoral   Support), des membres de l’organe en chargé des élections dans notre pays ont été conviés  à  prendre  part,  à l’ouverture officielle de    la    «International    School    of    Election Administration» aux Etats-Unis. Un fruit de la Mission d’Observation Electorale qui avait été déployée dans   le   cadre des élections présidentielles américaines tenues en novembre  2020.

Cameroun : plus de 20 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales

Les femmes et les jeunes représentent plus de la moitié des inscrits.

Elections Cameroon (Elecam), l’organisme en charge des opérations électorales et référendaires a dévoilé les chiffres de l’opération d’inscription sur les listes électorales. C’était ce jour à Yaoundé à la faveur de la tenue de la première session ordinaire du Conseil électoral d’Elecam pour l’année 2021.

L’on apprend ainsi que le compteur affiche 20 849 nouveaux inscrits entre le 2 janvier et le 1er avril 2021. Les femmes et les jeunes représentent la plus grande progression avec plus de 16 000 nouveaux inscrits.

Les opérations de révision du fichier électorales débutent chaque année en janvier et sont clôturées le 31 aout. A côté de nouvelles inscriptions, Elecam procède également au toilettage de son fichier électoral. Opération qui prend en compte les décès où les changements de domicile en l’occurrence.

Cette session du Conseil électoral d’Elecam a également permis de faire le bilan de l’élection régionale partielle qui s’est tenue dans le département de la Menoua le 4 avril dernier, mais aussi d’examiner les comptes administratifs et de gestion et le bilan des activités pour le premier trimestre 2021.

Région de l’Ouest : relance du processus électoral en vue des régionales partielles dans la Menoua

Le Conseil électoral d’Elecam s’est réuni ce 22 mars, pour examiner, l’état de préparation de l’élection des représentants du commandement traditionnel de la Menoua au conseil régional de l’Ouest.

C’est par visio-conférence que les membres du conseil électoral d’Elecam se sont réunis dans le cadre de la préparation des élections régionales partielles dédié à la désignation des représentants des chefferies au conseil régional de l’Ouest qui se tiendra le 4 avril 2021. Selon les dispositions légales, la campagne électorale y relative a débuté il y a deux jours.

De ce fait, les responsables d’Elecam ont fait le point de l’Etat de préparation sur le terrain. Il a ainsi été examiné et adopté la mise en place d’une commission régionale de supervision du vote, ainsi qu’une descente qui sera effectué conjointement par la vice présidente du conseil électoral Mme Amugu née Abena Ekobena Appoline Marie et le membre M. Mbonda Elie.

« Des dispositions nécessaires ont été prises par la direction générale au plan logistique et sécuritaire pour un déroulement optimal et harmonieux de cette élection », a assuré le président du conseil électoral Enow Abrams Egbe. « Nous devons rester dans la dynamique constante de satisfaction des attentes de notre publique qui vont de jour en jour crescendo », a-t-il également prescrit aux membres du conseil.

En rappel, le 4 janvier dernier, un décret du président de la république avait de nouveau convoqué le collège électoral pour une nouvelle élection. En cause, la liste présentée lors de l’élection du 22 décembre ne comportait pas de représentants des Mbô de Santchou, une entorse à l’exigence de représentativité sociologique qui avait par ailleurs été reconnue par le tribunal administratif auprès duquel une plainte avait été déposée par les chefs concernés.

Le 4 avril prochain, 156 chefs traditionnels seront donc appelés aux urnes. Trois chefs seront élus pour représenter la Menoua au conseil régional. Trois postes sont en compétition donc un dédié à la communauté Mbô et les deux autres à la communauté Bamiléké.

Cameroun : pour Jean Kueté le SG du RDPC, les présidents des régions sont compétents et expérimentés

Après le verdict des élections des présidents des Conseils régionaux,  le Secrétaire Général du Comité Central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), félicitent les promus les invite à être à la hauteur des attentes des populations.

Quelques heures après l’élection des présidents des Conseils régionaux, Jean Kuete a posté  un message mardi sur sa page Facebook. «Félicitations ! Des hommes compétents, pétris d’expérience, militants convaincus et convaincants ont donc été choisis pour être élus.

L’ancien ministre de l’Agriculture de l’agriculture et du développement rural ajoute que : Il appartient maintenant aux présidents des conseils et aux autres membres des bureaux de mettre en œuvre la profession de foi du parti en tenant le plus grand compte des attentes des populations en général, mais aussi de celles des femmes et des jeunes en particulier».

Le choix  des présidents des Conseils régionaux marque la fin du processus des élections engagés le 6 décembre 2020.