Cameroun : la société les Brasseries plaide pour « une réforme » des droits d’accises, qui influencent les prix des boissons

La problématique de la pression fiscale était au cœur de la séance de travail tenue le 7 octobre 2021 à  Yaoundé, regroupant les patrons d’entreprises brassicoles et le ministre du Commerce.

 

 

 

Après la visite de travail du ministre du Commerce au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) le 1 octobre dernier, les promoteurs d’entreprises brassicoles ont souhaité rencontrer le membre du gouvernement cette semaine à Yaoundé pour discuter des difficultés de la filière.
Le représentant des SABC a évoqué les pressions fiscales de l’ordre de 52%, ajoutées à  d’autres difficultés enregistrées par les associations de protection et de défense des droits des consommateurs qui oscillent de 32-52%. « Nous avons  besoin d’accompagnement sur la fiscalité, notamment la réforme des droits d’accises qui influencent le prix des boissons. On a une dette intérieure de deux milliards de F CFA » a déclaré Emmanuel De Tailly,  le Directeur général de la Société Anonyme Des Brasseries du Cameroun(SABC).
Malgré la situation peu reluisante, les perspectives de production du maïs  étant prometteuses, ils ont rassuré le représentant du gouvernement quant à un approvisionnement non-stop des marchés pendant les fêtes de fin d’année et du nouvel en attendant la réponse des pouvoirs étatiques.
 Face à la situation mondiale fortement perturbée, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana propose de « mettre en place des règlementations protectrices  comme dans tous les Etats ».